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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf


Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

vendredi 2 mai 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Beato de Liebana (IX° siècle) prophétise la fausse église conciliaire

Un des plus grands saints de langue espagnole, contemporain de Saint Charlemagne,
souvent surnommé Le Saint Hilaire de l’Espagne, a prophétisé, il y a plus de douze siècles,
la situation actuelle de l’Eglise, sur la base du commentaire de l’Apocalypse
. Son texte rejoint étonnamment et confirme les conclusions de Rore Sanctifica sur l’invalidité du clergé conciliaire, dont les faux prêtres sont ordonnés par des faux évêques sacrés dans le rite invalide de 1968 :

« la terre ce sont les évêques, les prêtres et la fausse religion qui, sous couvert de sainteté, paraissent œuvrer tranquillement, sans s'agiter, se faisant passer pour ministres de l'Eglise et n'en étant point…" Beato de Liebana

La découverte récente d’un commentaire de l’Apocalypse rédigé à l’époque de Charlemagne par Beato de Liebana rejoint de façon spectaculaire la publication le 02 août 2005 du tome I du Comité International Rore Sanctifica (CIRS) intitulé « Invalidité du rite de Consécration épiscopale de Pontificalis Romani, promulgué le 18 juin 1968 par Giovanni-Battista Montini-Paul VI » (Editions Saint-Remi).

Les deux textes déclarent, l’un sur la base du texte révélé de l’Apocalypse de Saint Jean et l’autre sur la base du nouveau rite de consécration épiscopale promulgué (Pontificalis Romani) par Montini-Paul VI le 18 juin 1968, l’invalidité de hiérarchie conciliaire qui a pris l’apparence du clergé catholique mais qui ne l’est point, en étant désormais réduit à n’être qu’un pseudo-clergé néo-anglican entièrement dépourvu de tout pouvoir sacrificiel et sacramentel (Potestas Ordinis).

Cette convergence est historique et spectaculaire.

Elle vient appuyer par une autorité ancienne de plus de douze siècles les conclusions du CIRS.

Extrait du commentaire de l’Apocalypse par Beato de Liebana avant l’an 798 :

"… on voit à présent des ennemis dans l'Eglise, (…) en d'autres temps c'eut été un blasphème que de dire qu'ils se trouvent au sein de l'Eglise et que ce sont eux qui la persécutent" (+ Beato de Liebana, mort en 798, Œuvres complètes, Commentaire de l'Apocalypse de de Saint Jean, Ed. B.A.C., Madrid, 1995, p.485).


"Le serpent donna son pouvoir à la Bête, ayant des faux frères au sein de l'Eglise, qui semblent en faire partie, mais lui sont opposés. C'est par ceux-ci que le diable réalise ses menées contre ceux qu'ils prétend séduire et qui, eux, appartiennent à l'Eglise (…), celui qui, en simulant la sainteté semble faire partie de l'Eglise mais ne lui appartient pas en réalité; le diable a inventé cette supercherie afin de pouvoir mieux parvenir à en imposer aux religieux au nom de la religion. (…) Il maintient dans l'Eglise tous ceux qui, déguisés en brebis, ont l'air vertueux mais au-dedans ce sont des loups rapaces. Voilà la raison pour laquelle ils ne sont pas découverts comme le sont les autres hommes carrément mauvais, mais encore les considère-t-on comme des saints; co-intéressés à la même intrigue, ils sont maintenus par le diable au sein de l'Eglise, parmi la multitude, sous une apparente sainteté (ibid.p.487).


"Toutefois j'ai dit qu'on les accusait à tort parce qu'ils ne s'élevaient pas ouvertement contre l'Eglise à laquelle ils affirment être unis, se disant fils de Dieu, ils tendent des pièges aux fils de Dieu (…) ne proférant pas ouvertement des imprécations contre l'Eglise, ils font cependant partie du mystère d'iniquité, sous couleur de sainteté. Nonobstant, lorsque viendra le temps où l'Antéchrist se manifestera, quand aura lieu la dispersion, c'est-à-dire alors que la désagrégation de l'Eglise sera clairement visible, que l'homme de péché se sera manifesté au monde entier, alors seulement on comprendra, on découvrira, on comprendra et on connaîtra tous ceux qui auparavant sous le simulacre de religion, cachant sous des paroles occultes des imprécations contre Dieu, mais qui à présent parleront comme l'Eglise catholique (ibid.p.489).

"… C'est le même Antéchrist qui actuellement règne d'une manière subtile dans l'Eglise par le truchement des faux prêtres et qui détruira alors, sans déguisement l'Eglise" (ibid.p.507).


"La mer est le monde foncièrement mauvais; la terre ce sont les évêques, les prêtres et la fausse religion qui, sous couvert de sainteté, paraissent œuvrer tranquillement, sans s'agiter, se faisant passer pour ministres de l'Eglise et n'en étant point…" (ibid.p.403).


"… se faisant passer pour un agneau, afin de mieux inoculer, à la dérobée, le venin du serpent. Il feint présentement être un agneau, pour pouvoir dévorer plus sûrement l'agneau; parlant de Dieu, avec l'intention d'éloigner du chemin de la Vérité ceux qui cherchent Dieu. C'est pourquoi Notre Seigneur, avertissant son Eglise, dit: "Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous sous des vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravisseurs (Matth.7,15)" (ibid.p.495).

"Le roseau, c'est la mesure de la foi. Personne n'adore devant l'autel sacré sinon celui qui confesse cette foi: car ce ne sont pas tous ceux qui l'accompagnent qui L'adorent, selon qu'il est écrit: LE PARVIS EXTERIEUR DU TEMPLE NE LE MESURE PAS, IL A ETE ABANDONNE AUX NATIONS. Le parvis semble appartenir au Temple; ce n'est cependant pas le Temple, ne faisant pas partie du 'Saint des Saints'; ce sont ceux qui semblent faire partie de l'Eglise et n'en sont point. La cour est nommée parvis, espace vide entre les murs. A ceux-là, étant inutiles, il est ordonné de les expulser de l'Eglise. CAR LE PARVIS A ETE ABANDONNE AUX NATIONS ET ELLES FOULERONT AUX PIEDS LA VILLE SAINTE DURANT QUARANTE DEUX MOIS. Ceux qui auront été exclus ainsi que tous les autres, c'est-à-dire les méchants de ce monde, piétineront l'Eglise" (Commentaire de l'Apocalypse, Œuvres complètes,p.453).


"UNE AUTRE BETE SURGIT DE LA TERRE. Surgir de la terre signifie être plein de soi-même et de la gloire terrestre. Telle la Bête de la Mer, de même la Bête de la Terre. Le mot AUTRE concerne la mission, mais c'est la même. La mer accomplit certaines choses, la terre d'autres; la mer se berce, la terre est tranquille; par la mer on sous-entend la multitude franchement mauvaise; la terre, ce sont les évêques, les prêtres et la fausse religion qui, sous une apparence de sainteté, ne semblent pas s'agiter dans le monde, mais œuvrer calmement en simulant être l'Eglise et n'en étant pas…"
(Commentaire de l'Apocalypse, Œuvres Complètes,p.493).[1]

« Beatus de Liébana était un moine espagnol du monastère de San Martín de Turieno, aujourd'hui Santo Toribio de Liébana, dans la comarca de Liébana) dans les Pics d'Europe (Région de Cantabrie), mort en 798, auteur, entre autres, d'un Commentaire de l'Apocalypse qui fut un des ouvrages les plus célèbres du Haut Moyen Âge espagnol, en raison de sa dimension théologique mais aussi politique. »[2]

Extraits de la publication le 02 août 2005 du tome I du Comité International Rore Sanctifica (CIRS) intitulé « Invalidité du rite de Consécration épiscopale de Pontificalis Romani, promulgué le 18 juin 1968 par Giovanni-Battista Montini-Paul VI »[3] (Editions Saint-Remi) :

« Léon XIII, Pape : “L’Eglise, épouse de l’Agneau Immaculé, la voici saturée d’amertume et abreuvée de poison, par des ennemis très rusés ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’elle désire de plus sacré. Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé.“ (Exorcisme contre Satan et les Anges apostats, 1884.) (Cf. également Léon XIII, Encyclique Humanum Genus, 1884) »

«Conséquences depuis 37 ans de l’invalidité INTRINSEQUE de la Consécration épiscopale de Pontificalis Romani (1/4)

• Paul VI en promulgant ce nouveau rite sacramentellement invalide ne pouvait pas être un pape régulier,

• Jean-Paul II en utilisant et en promouvant ce nouveau rite sacramentellement invalide ne pouvait être un pape régulier,

• La succession apostolique de rite latin semble avoir été presque totalement interrompue, ce qui mène vers la fin de l’apostolicité de l’Eglise de Rome,

• Le conclave du 18 avril 2005 ne comprenait que 4 véritables évêques catholiques revêtus de la plénitude de la Potestas ordinis épiscopale (sur les 115 votants au conclave),

• L’abbé Joseph Ratzinger n’étant pas pleinement évêque de Rome, ne peut être pape,

• Les sacrements disparaissent depuis 37 ans pour la masse des fidèles,

• Si Dieu le permettait, nous allons arriver de façon imminente en apparence :

À la fin du sacerdoce sacrificiel catholique, du Sacerdoce sacrificiel de Melchisédech ordonné au Sacrifice de la ‘Nouvelle et Eternelle Alliance’.

– À la fin de la Nouvelle et éternelle Alliance, Alliance scellée dans le sang de Notre Seigneur Jésus-Christ

– Au rétablissement de l’Ancienne Alliance, à la proclamation du rétablissement du sacerdoce d’Aaron, et à la reconstruction du 3ème Temple de Jérusalem

• Une telle évolution ne pourrait manquer dès lors de déboucher sur l’avénement de l’AntéChrist annoncé par les Saintes Ecritures.

• Mais NSJC a promis que « non praevalebunt portae infernorum » contre son Eglise, prévaloir signifiant qu’elles n’auront pas le dernier mot, ne l’emporteront pas A LA FIN. » [4]

« Conséquences depuis 40 ans de l’invalidité INTRINSEQUE de la Consécration épiscopale de Pontificalis Romani (4/4)

« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes SEMBLABLES A CELLES D’UN AGNEAU et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute la puissance de la première bête en sa présence, et elle amenait la terre et ses habitants à adorer la première bête…»

Saint Jean, Apocalypse, Chapitre XIII, versets 11-12 : (selon les commentaires de plusieurs saints ou vénérables, les « deux cornes » symbolisent les deux pointes de la mitre des "évêques", et « la terre », signifiant ce qui est stable et sûr, symbolise l’Eglise, contrairement à « la mer » d’où est montée la « première bête », « la mer » signifiant ce qui est instable – symbolisant les foules ou les peuples. En résumé, l’Eglise conciliaire fait adorer le mondialisme) » [5]

 Non praevalebunt portae infernorum

• L’étape finale de cet énorme projet oecuméniste Gnostique doit voir le renversement de la Nouvelle Alliance au profit du rétablissement de l’Ancienne, dans une perspective noachide

L’Eglise Catholique de Rome se serait ainsi muée EN APPARENCE en une Eglise gnostico-oecuménique mondiale soumise aux Sept Lois Noachides, qui prévoient la Mort pour tout fidèle qui voudrait continuer à adorer la Très Sainte Trinité, et en particulier, Notre Seigneur Jésus Christ, le Fils ainsi que l’Esprit Saint. »[6]

Le CIRS tient à souligner que cette publication du 02 août 2005, envoyée à chacun des quatre évêques de la FSSPX, est parue 27 jours avant l’entrevue du 29 août 2005 à Castel Gandolfo, accordée à sa demande à Mgr Bernard Fellay, Supérieur Général de la Fraternité Saint Pie X, par l’abbé apostat hyper-moderniste Joseph Ratzinger, prétendument élu « Pape » de l’église conciliaire par le « conclave » irrégulier (seulement quatre véritables évêques sur 115 votants) du 18 avril 2005.

La concordance entre ces textes a suscité, en les réconfortant, l’étonnement même des membres du CIRS qui ignoraient alors en 2005 cet ouvrage capital de Beto de Liebana, l’un des Saints à qui les espagnols ont dû d’avoir réussi à conserver pendant douze siècles la véritable Foi catholique et les véritables Sacrements valides institués par Notre-Seigneur.

En outre le CIRS souligne qu’il est très remarquable que Beato de Liebana se soit distingué en luttant contre l’hérésie adoptioniste (voir ci-après annexes) qui avait resurgi en Espagne à son époque et menaçait d’emporter la liturgie. Or le CIRS lui-même, dans ses travaux, ne cesse de dénoncer l’hérésie onctionniste du Père Lécuyer, que ce dernier a volontairement fait introduire dans la nouvelle forme sacramentelle essentielle épiscopale promulguée le 18 juin 1968 par Pontificalis Romani. Cette hérésie placée dans la forme essentielle du rite suffit par elle-même à invalider ce nouveau rite. Cette hérésie est apparentée à l’adoptionisme tant combattu victorieusement par Beato de Liebana il y a douze siècles.

Et ceci à la plus grande honte des sycophantes et calomniateurs (« clercs » ou laics) qui vomissent continuellement leur haine et leurs injures publiques contre les travaux du CIRS, comme contre les publications et informations – toujours vérifiées et documentées, donc vérifiables - du site www.virgo-maria.org.

Continuons le bon combat

La rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org

Annexe 1

Beato de Liebana (en espagnol)


http://fr.youtube.com/watch?v=R8iivPG9tc4&feature=related
http://fr.youtube.com/watch?v=Tye-kk4rk2U&NR=1
http://fr.youtube.com/watch?v=AzmvXfm0ljs
http://fr.youtube.com/watch?v=I59s8hMWoE4&feature=related
http://fr.youtube.com/watch?v=kB1LQvu9Kdo&feature=related
http://fr.youtube.com/watch?v=DvUFNQradIc&feature=related
 
Eterio, obispo de Osma (siglos VIII-IX), tuvo que refugiarse en el monasterio lebaniego de San Martín Turieno, a causa de la ocupación árabe de su diócesis.  Allí conoció a
Beato de Liébana, quien le dedicó su Comentario al Apocalipsis (Commentarium in Apocalypsin), lo que le ha permitido pasar a la Historia. Eterio fue coautor con Beato del Apologeticum, un tratado escrito para edificación de los hermanos de su comunidad monástica, como respuesta airada a la creencia adopcionista y contra los obispos Félix de Urgel y Elipando de Toledo, principales defensores en la Península Ibérica de la idea de que Jesucristo, como hombre, sólo era hijo adoptivo de Dios.

En su dedicatoria, Beato dice: Haec ergo sancte pater Etheri te petente ob aedificationem studii fratrum tibi dicavi, ut quo consorte perfruor religionis, coheredem faciam et mei laboris. Todo esto, por tanto, Santo Padre Eterio, a petición tuya, para la edificación de la instrucción de los hermanos, te lo he dedicado a ti, de forma que, a aquél de cuya compañía gozo como religioso, le haré coheredero también de mi trabajo.

Eterio es el personaje de unos diálogos de ficción histórica sobre la figura de Beato, el adopcionismo y la producción de manuscritos en la Alta Edad Media. El viejo monje habla, a principios del siglo IX, con un novicio (Ramiro) sobre estos temas, recordando la figura de su admirado Beato.

Beato de Liébana


Los Cuatro Jinetes del Apocalipsis. Beato de la Universidad de 
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Los Cuatro Jinetes del Apocalipsis. Beato de la Universidad de Valladolid del siglo X.


Beato de Liébana, (¿?-
798) fue un monje del Monasterio de San Martin de Turieno (actualmente Monasterio de Santo Toribio de Liébana, en la comarca de Liébana, cerca de los Picos de Europa (Cantabria. Su obra más conocida es el Comentario al Apocalipsis de San Juan ( Commentarium in Apocalypsin), de gran difusión durante la Alta Edad Media, debido a su dimensión teológica y también política.

Algunas fuentes no del todo fiables aseguran que Beato se retiraría posteriormente al Monasterio de Valcavado en Palencia, donde sería nombrado abad - según Alcuino de York-, y finalmente encontraría la muerte.

En Cantabria así como en Asturias, sienten una gran devoción por esta figura. Su festividad se celebra el día 19 de febrero.

Otras obras



De indudable autoría de Beato es el "Apologeticum adversus Elipandum", una obra en dos volúmenes, que escribió con
Eterio de Osma, para enfrentarse a la herejía adopcionista del arzobispo de Toledo, Elipando.

Controvertida es la autoría del himno "O Dei Verbum", donde se toman frases y conceptos del "Comentario" para ensalzar y promocionar el patronazgo de Santiago sobre la España septentrional, necesitada de la ayuda divina. Pocos años después, sería descubierta la tumba del apóstol en Santiago de Compostela.

Otra obra atribuida a Beato sin certeza, que hemos conservado en un manuscrito fragmentario del siglo X (en Santillana del Mar), es un "Liber Homiliarum" de uso litúrgico. Son homilías para lecturas en misa o para el oficio de maitines, que siguen el calendario mozárabe.

Los Beatos



Se conoce como
Los Beatos a los manuscritos de los siglos X y XI, más o menos abundantemente ilustrados, donde se copian el Apocalipsis de San Juan y los Comentarios sobre este texto redactados en el siglo VIII por el monje Beato. Escribió los Comentarios al Apocalipsis de San Juan ( Commentarium in Apocalypsin), en el año 776. Diez años después, en el 786, redacta la versión definitiva. En esta versión pretende hacer frente a la crisis por la que pasaba la Iglesia en aquellos años e intenta demostrar que está en posesión de la traditio sobre la llegada y predicación del Apóstol Santiago en España. Para ello se basa en ciertos escritos del libro Breviario de los Apóstoles.

Beatus d'Urgell, f°82v El Arca de Noé 
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Beatus d'Urgell, f°82v El Arca de Noé


Beatus d'Urgell, f°184v El Cordero vencedor de las Bestias y de 
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Beatus d'Urgell, f°184v El Cordero vencedor de las Bestias y de la Serpiente

Betao de Liérbana. Códice de San Andrés de Arroyo

Estos Comentarios contienen también uno de los más antiguos mapamundis del mundo cristiano. También desde este monasterio, Beato participó en la lucha contra Elipando, obispo de Toledo, que defendía la teoría del adopcionismo. A esta lucha se unió también el obispo Eterio de Osma.

 
Beatus de Facundus, f°191v Le Dragon donne de sa puissance à la 
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Beatus de Facundus, f°191v Le Dragon donne de sa puissance à la Bête

Contexto histórico: El Reino de Asturias


Romanos y bárbaros

En el año 379, el emperador Graciano escogió a un general "español", Teodosio (o Teodosio I, también conocido como Teodosio el Grande) para ocupar el trono del Imperio de Oriente. Éste, después de eliminar a un usurpador del trono de Occidente en 388, reinó sobre todo el Imperio Romano.

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Beatus de Valladolid, f°120 La 5×10{{{1}}} trompette : les Sauterelles

Tras convertirse al cristianismo en 380, hizo de ésta la religión oficial del Imperio. prohibiendo la herejía arriana, los cultos paganos y el maniqueísmo.La unificación del Imperio duró poco: a la muerte de Teodosio, el Imperio se dividió entre sus dos hijos.

El 31 de diciembre del año 406, diversos pueblos germánicos atravesaron la Galia. Los Suevos se establecieron en Galicia (al noroeste de España), los Vándalos y los Alanos se establecieron en Andalucía.

Durante ese tiempo, Ataulfo, líder de los Visigodos, y sucesor de Alarico, se casó en el 414 con Galla Placidia, la hija del emperador Teodosio. Pero, impulsada por el gobierno de Rávena, se trasladó a España, lo que causaría que las guerras entre los bárbaros se multiplicaran en la Penísula Ibérica.

Pero al mismo tiempo, estos pueblos sufrieron una "romanización", y algunos visigodos se unieron a las tropas imperiales para alejar a los hunos de Atila en el 451 cerca de Orleans (la batalla de los Campos Cataláunicos, en la que Teodorico, el godo murió).

Poco después, el rey de los Visigodos, Eurico, viajó a España y se proclamó su primer líder independiente. El Imperio Romano había dejado de existir. Eurico, fiel a las doctrinas de Arrio , Eurico instó al rey Suevo de Asturias a convertirse al arrianismo.

El arrianismo en España y la vuelta del Cristianismo



En el
325, el obispo Osio de Córdoba fue convocado por el emperador Constantino al primer concilio ecuménico en Nicea para condenar las doctrinas de Arrio (Jesucristo "siervo" de Dios).

Beatus d'Osma, f°139 Les Grenouilles 
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Beatus d'Osma, f°139 Les Grenouilles

Los Visigodos, también arrianistas, contribuyeron a extender la herejía por la península. Pese a que sólo el 5% de la población la practicaba, ellos hicieron del arrianismo la religión oficial del estado. Tras ésto, los clérigos católicos se refugiaron en los ámbitos rurales.

A comienzos del siglo VI, el rey visigodo Leovigildo contrajo matrimonio con Teodosia, la hermana de Isidoro de Sevilla. Isiodoro intentó reconciliar a los Visigodos con los "Hispano-romanos". Uno de sus hijos casó con una hija católica de Clovis. El otro, Recaredo, se convirtió al cristianismo en el 587 y abjuró oficialmente del arrianismo en el concilio de Toledo (589).

Annexe 2

L’hérésie de l’adoptionisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/Adoptianisme

Adoptianisme

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'adoptianisme est une doctrine religieuse selon laquelle Jésus ne serait devenu le fils de Dieu que par adoption à la suite de son baptême dans le Jourdain par Jean-Baptiste.


Elle est apparue dès le IIe siècle chez Théodote de Byzance dont le souci était de revenir à un monothéisme plus étayé. Paul de Samosate, évêque d'Antioche la reprend en 268, puis, au VIII e siècle, en Espagne, l'archevêque Élipand de Tolède, et l'évêque d'Urgell Félix d'Urgell.


Diverses réactions contradictoires apparaissent à cette époque au nom de l'orthodoxie : en 735, le pape Adrien Ier la condamne tandis que Charlemagne, conseillé par Paulin d'Aquilée, Alcuin, Benoît d'Aniane et Leidrade de Lyon convoque le concile de Francfort en 794 et obtient également sa condamnation. Enfin, le synode de Rome la condamne en 799.


Félix d'Urgell abjura sous la pression au concile de Ratisbonne en 792 en Bavière puis est arrêté et condamné comme relaps par le pape Léon III. Il meurt en prison à Lyon en 818. Ce n'est cependant qu'au XII e siècle que le pape Alexandre III vient enfin à bout de l'adoptianisme qui est considéré définitivement comme hérésie.

Cette question doctrinale est toutefois de nouveau soulevée par les anabaptistes.

Annexe 3

Message d’un lecteur de VM le 23 février 2008

Beato del Liébana_Un des livres les plus lus aux Moyen Age_Version corrigée et unifiée par rapport aux deux antérieure

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OBRAS COMPLETAS Y COMPLEMENTARIAS DE BEATO DE LIÉBANA. I: COMENTARIO AL APOCALIPSIS. HIMNO "O DEI VERBUM". APOLOGÉTICO

Beato de Liébana (Editorial Biblioteca Autores Cristianos)

Precio:50 ($74,13)

Idioma: Español

ISBN: 8479147326. ISBN-13: 9788479147327

992 p. : il. ; 23x14 cm. 1-1ª edición (2004).

Encuadernación: tela.

Entrega: De 1 a 7 días contra reembolso por agencia urgente*

Beato de Liébana, que vivió en Cantabria durante la segunda mitad del siglo VIII, se sitúa culturalmente como tendiendo un puente entre los Padres y célebres escritores de la España visigoda y el renaciente mundo cultural de la Francia carolingia.

Beato es el autor del famoso "Comentario al Apocalipsis", uno de los libros más leídos en los ambientes monacales de la Edad Media, cuando se presagiaba próximo al fin del mundo, y del que se hicieron, dentro de una peculiar tradición artística, preciosas copias miniadas, que reciben el nombre de "beatos". Como teólogo, mantuvo una tensa polémica con el metropolita de Toledo, Elipando, sobre lo que se llamó herejía adopcionista. Testigo de aquella es su obra conocida como "Apologético", que tuvo repercusiones no solo en España, sino en la corte de Carlomagno, ya que el famoso teólogo Alcuino se puso del lado de Beato.

Nuestro escritor lebaniego es el promotor del culto a Santiago en el naciente Reino de Asturias, y el primero que considera al Apóstol patrono de España. A Beato se atribuye también la composición del bello "Himno a Santiago", que figurará, a partir de entonces, en la liturgia mozárabe del día de su fiesta.

ÍNDICE

Prólogo

Introducción general

Comentario al Apocalipsis

Himno "O Dei Verbum"

Apologetico

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En Espagne, El Beato de Liébana, c'est comme un Athanase en Orient, ou un Hilaire de Poitier en France, ou un Osio en Espagne (évêque de Cordoba, qui dirigeait le Concile de Nicée vs. les Ariens, et détermina le Credo, par l'introduction du Filioque, déjà approuvé par un concile antérieure à Toledo), mais pas face aux Ariens, mais plus tard, face aux Adoptionistes, qui ravageaint l'Éspagne wisigothe dans ce siècle du châtiment (VIII: invasion), et qui avait dans l'Archevêque de Toledo, Elipando, son principal avocat.

C'est contre lui qu'était écrit le Commentarium, mille fois copié, mais presque tous détruits en tout, ou en parti, pendant le ravage causé au mi-siècle du XIX (une fois vaincu le roi légitime, Carlos V, frère de Fernando VII, par les forces "coagula" tenant en main Isabel II, de la dynastie bourbon libérale-maçonnique), connu sous le nom du ministre des finances Mendizabal (maçon: qui haïssait l'Église). C'est pour cela que l'édition fac-similé faite, et édité par la BAC, ne contient que "41%" du texte complet, reconstruction faite à partir de tous les fragments rencontrés dans le monde, mais un principalement, dit de "San Pedro de Cardeña" (Burgos), copie du Commentarium... faite entre 1175 et 1185.

Pour ce que je dit, c'était un moment "apocalyptique" pour l'Espagne, tant politiquement comme doctrinalement, et c'est face à cette situation, doctrinale, que El Beato a réagit, comme l'avait fait Pelayo, sur le plan militaire, dans les montagne de Covadonga, Asturias, pas trop loin du monastère où résidait El Beato, le monastère dit de Santo Toribio, en montagnes de Cantabrie, (où se trouve le fragment du Lignum Crucis le plus grand connu, amené au V siècle de son pèlerinage à Jérusalem par Santo Toribio, évêque de Astorga: sur le Chemin Saint Jacques, postérieur, et transféré de Astorga à ce monastère par un autre Toribio, évêque de Palencia, qui jugea ne pas être sûr du Lignum à Astorga, dû à l'invasion et aux ravages mahométants ).

Voici la réaction du Beato de Liébana, ce commentaire de l'Apocalypse: Commentarium.... où il décrit et s'écrie bien (de) l'infiltration dans l'Église, une fois vaincus les rois wisigoths, au début très stricte contre l’infiltration (voir les multiples conciles régionales de Tolède), et finalement vaincue par la ruse, si elle n’eût été sauvée par la réaction de Beato de Liébana, et d'autres nombreuses saints évêques, moines, prêtres.

En résumé : dans l'Espagne châtiée au VIII° siècle (par des traitres chrétiens), el Beato est à la défense de l'orthodoxie ce que fut le grand Pelayo (proche familier du premier roi post-invasion, du noms Alfonso I) à la défense de la Chrétienté politique de l'Espagne, les deux refugiés aux nord, dans la cordillère cantabrique.

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En él vivió y murió Beato de Liébana, célebre por sus "Comentarios del Apocalipsis" y considerado uno de los personajes más importantes de su tiempo. En el interior de la iglesia se encuentra la capilla del Lignum Crucis, el mayor fragmento de la Cruz de Cristo conservado. Santo Toribio sigue atrayendo año tras año a miles de peregrinos de todo el mundo.

Historia del monasterio

Beato de Liébana

El Lignum Crucis

Rutas para peregrinos

Año Jubilar Lebaniego

Ermitas del entorno

Monasterio de Santo Toribio de Liébana. Vista general.

Monasterio de Santo Toribio de Liébana. Vista general.

El monasterio de Santo Toribio tiene una historia realmente larga para la cual hay que situarse: Con la invasión musulmana, gran cantidad de cristianos vienen a refugiarse a los montes de Liébana. Los musulmanes intentan avanzar por los Picos de Europa, pero los cristianos liderados por don Pelayo vencen en la batalla de Covadonga, considerada como el inicio de la reconquista.

Es en este momento cuando Alfonso I (hijo del duque Pedro  de Cantabria y yerno de don Pela- yo) funda gran cantidad de pueblos y monaste- rios en la comarca. De todos ellos, dos se hacen particularmente poderosos: Santa María de Piasca y San Martín de Turieno (antiguo nombre del monasterio de Santo Toribio).

Parece por tanto que sus orígenes se pierden en el siglo VII, o incluso antes, cuando Santo Toribio, obispo de Palencia, llegado para convertir Liébana al cristianismo subió al monte La Viorna y lanzó su bastón para levantar el monasterio allí donde cayera.

La tradición también cuenta que fue ayudado por un buey y un oso y los lebaniegos, viendo el milagro, se unieron para levantar el templo. Poco después, se traslada allí el "Lignum Crucis" ( el mayor fragmento conocido de la Cruz de Cristo ), desde Astorga ante el temor de que cayera en manos musulmanas. La reliquia fue traida a su vez desde Tierra Santa por el obispo de Astorga ( curiosamente también se llamaba Santo Toribio ) en el siglo V.

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[2] http://fr.wikipedia.org/wiki/Beatus

[3] Rore Sanctifica, Tome I, page 111, août 2008 - http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-03-17-FR-Rore_Sanctifica_Tome1.pdf

[4] Rore Sanctifica, Tome I, page 111, août 2008 - http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-03-17-FR-Rore_Sanctifica_Tome1.pdf

[5] Rore Sanctifica, Tome I, page 114, août 2008

[6] Rore Sanctifica, Tome I, page 128, août 2008