CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

vendredi 2 mai 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

A l’heure du ralliement des rédemptoristes !

Un guet-apens Suisse, le 5 mai, pour faire « craquer » Mgr Tissier ? 

Mgr Fellay mettra-t-il en demeure Mgr Tissier, qui résiste, de signer la demande de levée du décret d’excommunication de 1988 ? En cas de refus, va-t-on vers une refondation possible de la Fraternité « éclatée », sur le modèle rédemptoriste ? A l’image de Vatican II, la poursuite de la politique de collaboration de Mgr Fellay commence à porter ses fruits amers.

Ainsi que nous l’avions expliqué le 24 avril 2008[1], les manœuvres et les intrigues se succèdent au sommet de la FSSPX, et cela, un mois à peine, après que l’ex-Anglican, Mgr Williamson se soit rendu à Rome pour une visite privée et secrète.

Des sources très autorisées nous communiquent une prochaine réunion exceptionnelle des quatre évêques en Suisse.

Par ailleurs, le site américain traditio.com en publie la date, cette réunion aura lieu dans trois jours, le 5 mai 2008, qui est à la fois le jour de la fête de Saint Pie V et le jour anniversaire de la signature de Mgr Lefebvre, il y aura tout juste 20 ans, aux « propositions » d’accord truqué que lui offraient déjà le duo diabolique des apostats Wojtyla-Ratzinger, et signature sur laquelle il est miraculeusement officiellement revenu dès le lendemain matin lorsqu’il eût repris ses esprits.

Le verrou de Mgr Tissier

Des rumeurs persistantes corroborent notre analyse et nos inquiétudes. Selon elles, cette réunion a pour but d'arracher à Mgr Tissier de Mallerais la dernière signature encore manquante pour la demande de levée du décret d'excommunication par Rome.

En effet, nous l'avons annoncé depuis plus d'un mois, Rome exige la signature des « quatre » évêques pour « accepter » la demande de la levée du décret des excommunications. Mais, jusqu’à présent, Mgr Tissier s'y est refusé, au nom d’une fidélité sans faille à Mgr Lefebvre, préconisant la rupture des discussions avec Rome.

Ce blocage de l'évêque français à enrayé le processus de ralliement mis en place par Ratzinger et Castrillón Hoyos, en relation avec leurs relais collaborationnistes actifs au sein de la FSSPX.

Mgr Williamson en embuscade et Mgr Garretta hors jeu

Dans cette affaire, l’ancien Anglican, Mgr. Williamson-‘Cunctator[2]’à la Rose[3], l’ancien protecteur, ordonnateur et promoteur opiniâtre à Winona durant 10 ans des clercs homosexuels prédateurs Carlos Urrutigoity et Eric Ensey[4] est évidemment l'agent caché de Rome, l'infiltré[5] de la première heure (1972), celui qui pilote tout le réseau de subversion présent au sein de la FSSPX, de concert avec l’abbé Schmidberger.

Mgr Fellay est lui, semble-t-il aveuglé, et il conduit une politique contradictoire qui mêle constat lucide et décisions naïves et calamiteuses, et dont nous allons donner un aperçu dans un prochain message de décryptage des enjeux.

Quant à Mgr de Garretta, il paraît quasi absent, serait-il tenu par des dossiers ?

Sa responsabilité indirecte, en tant que Supérieur de District d’Amérique du Sud, mal éclairé dans l'affaire de la protection du prédateur homosexuel Urruritoigy à La Reja, et l'éviction de l'abbé Morello qui dénonçait cette situation, pèserait-elle sur lui ?

Il semble qu'il ait été piégé par le duo Williamson-Schmidberger qui protégeait le séminariste pédéraste.

Le sommet de la dernière chance ?

À la différence des autres, Mgr Tissier n'a pas été compromis par ce duo d’infiltrés, dans des actes de gouvernement de la FSSPX, et d'autre part il est connu pour mener par lui-même des études et des recherches, tout un travail intellectuel, ce qui n'est pas le cas de ses autres confrères dans l’épiscopat.

Fort de cette position, éclairé par sa collaboration très étroite avec Mgr Lefebvre, Mgr Tissier semble avoir conservé ce recul nécessaire qui lui a permis de dénoncer, par exemple et textes publics à l’appui, le super moderniste Ratzinger le 11 novembre 2007 à Paris, dans une conférence devenue historique.

Soutenu par des clercs et des fidèles dont la détermination ne cesse de grandir, l'évêque français est devenu un véritable obstacle que le réseau des infiltrés parvient difficilement à maîtriser.

Cette réunion exceptionnelle des quatre évêques (rappelons qu'elle se produit très rarement), procéderait, selon certaines rumeurs, d'une manœuvre déloyale, d'un véritable guet-apens organisé par les agents de Rome (Williamson et Schmidberger) au sein de la FSSPX, afin de faire plier l’évêque résistant français.

Que va-t-il se passer le 5 mai ?

Mgr Tissier cédera-t-il à la pression qui s'exerce sur lui ?

Signera-t-il la demande de levée du décret des excommunications qu'on veut lui extorquer ?

Nous allons suivre cette affaire de très près...

Le piège de la deuxième phase du plan de ralliement

Une telle signature de demande de levée du décret des excommunications serait très lourde de conséquences pour la FSSPX.

Elle engagerait la deuxième phase du plan de ralliement à Rome, en permettant à Rome de lever l'excommunication, 20 ans après les sacres.

Cette deuxième phase du plan de ‘réconciliation’ étant franchie, commencerait alors la troisième phase, les prétendues « discussions doctrinales », dont nous savons tous qu'elles se dérouleront dans le secret et le flou le plus complet, dirigées par une prétendue ‘Commission théologique’ au sein de laquelle figurent en bonne place le protégé de Mgr Williamson, l’abbé Calderon ainsi que l’abbé Grégoire Celier, l’Initiateur[6] des jeunes au ‘dieu mortel’ de l’apostasie, le nouveau ‘théologien[7] hygiéniste’ IUT Bac+2[8] de la FSSPX, amateur spécialiste du rockeur sataniste drogué Jim Morrison[9], le propagandiste « officiel »[10] du ralliement de la FSSPX à Ratzinger.

Cela signifie qu'une fois passée le cap de la signature de demande de levée du décret, la FSSPX serait exposé à un ralliement à tout moment, sans critères objectifs, les clercs et les fidèles pouvant être mis devant le fait accompli par ces clercs acquis à la cause moderniste de la Rome conciliaire.

La réunion du 5 mai est donc décisive.

Soit elle marquera un coup d'arrêt à la destruction rampante de l'œuvre de Mgr Lefebvre, soit elle signera la continuation du processus de précipitation de la FSSPX dans l'abîme conciliaire, tel que le souhaite la petite camarilla moderniste qui en tient les rênes dans l’entourage de Mgr Fellay.

Elle peut être la réunion de la dernière chance pour bloquer le processus de ralliement rampant. Car les deux tiers du chemin étant franchis, la dynamique de désagrégation risque d’être irréversible.

Mgr Tissier a bien compris que tous les espoirs des fidèles de Mgr Lefebvre reposent sur lui.

Il sait que s’il « craque », il serait compromis par sa volte face arrachée sous la contrainte et surtout par son reniement de l’œuvre de Mgr Lefebvre dont il s’est fait le fidèle biographe de référence.

Il sait surtout que s’il ne reste pas fidèle à lui-même, à sa position anti-moderniste dont il s’est fait le porte-parole, décrédibilisé, il lui sera quasiment impossible de revenir en arrière ultérieurement.

Toute la question est donc de savoir si l’Evêque résistant ne se laissera pas surprendre par le « consensus » prémédité du « sommet », par le piège d’un appel à l’unité pour le plus grand bien de l’Eglise…, par le jeu « démocratique » de la majorité devant s’imposer à la minorité au mépris de toute vérité. 

Car les mille et une raisons de dire non, Mgr Tissier les connaît.

Il les lit constamment dans les écrits de Mgr Fellay qui paradoxalement ne cesse de dire que la situation n’a cessé de se dégrader depuis le refus définitif de collaborer de Mgr Lefebvre et depuis le piège du Motu proprio ! Il sait que la politique collaborationniste de Mgr Fellay qui, tout en en condamnant les fruits, n’en cesse pas moins de cultiver l’arbre de la collaboration conciliaire.

Toutes les armes pour dire non à la signature du 5 mai sont donc dans le double langage de Mgr Fellay, dans sa partie prouvant qu’il y a mille et une raisons de plus de dire non à la collaboration, que Mgr Lefebvre n’en avait pour dire non en 1988.

En conclusion, la politique de Mgr Fellay étant « En 1988, nous étions au bord du précipice,  Mgr Lefebvre a dit non et depuis la situation s’est dramatiquement dégradé. Aussi, je vous demande de faire avec moi un grand pas en avant. Dites-moi oui. »

Sachant à quoi s’en tenir et disposant de toutes les armes pour échapper au guet-apens qui devrait lui être tendu le 5 mai en Suisse, si par malheur Mgr Tissier acceptait néanmoins de tomber dans le piège, il ne pourra plus jamais dire, quand il sera trop tard pour sauver l’essentiel, « je ne savais pas ».

Car, paradoxalement, aujourd’hui, pour préserver l’Unité, il faut justement se poser en « diviseur ».

Tel est le testament de Mgr Lefebvre !

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

ANNEXE 1

Traduction en français de l’article du site traditionnel américain Traditio.com

« Un Groupe écossais de la FSSPX se prépare-t-il au ralliement à l’Église conciliaire ?

(du site Internet américain TRADITIO)

Les Écossais ont déjà rompu une fois avec le catholicisme pour basculer dans l’hérésie. Les Rédemptoristes écossais sont-ils sur le point de s’y jeter à leur tour ? Depuis plusieurs mois, en effet, les Rédemptoristes transalpins d’Orkney, en Écosse, parlent favorablement de se rallier à la secte conciliaire. Ils ont même publié une déclaration aux termes de laquelle ils passeraient à ladite secte si les « autorités » conciliaires acceptaient de les « reconnaître ». Il est intéressant de constater que depuis les derniers mois, ce groupe de la Fraternité Saint-Pie X mène grand tapage pour recueillir des fonds, peut-être afin d’amener par tromperie les catholiques de tradition à remplir ses caisses avant qu’il ne « vire conciliaire »…

Selon une information restant à confirmer, les quatre évêques de la FSSPX ont été convoqués à une réunion d’urgence qui se tiendra le 5 mai 2008 à Écône, en Suisse. La Fraternité de Bernard Fellay continue d’entretenir des relations schizophrènes avec la secte conciliaire : elle semble encore vouloir se brader à celle-ci en échange d’une « reconnaissance », même si cette « reconnaissance » suppose comme contrepartie le reniement de la Foi catholique et l’acceptation de la secte. Songez à la « reconnaissance »  des orthodoxes orientaux, que Paul VI a « désexcommuniés » dès 1965 et qui ne sont toujours pas en communion avec l’Église conciliaire ! Quidquid id est, timeo Danaos et dona ferentes !  (Quoi qu’il en soit, je redoute les Grecs, même porteurs de présents !) » Traditio – 30 avril 2008[11]

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