Virgo-Mara.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf


Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

Jeudi 22 mai 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

La ‘cartouche’ de l’abbé de Cacqueray(-Celier ?)

tue Mgr Fellay et la FSSPX … par le ridicule


(quand on ne veut pas être ridiculisé,
on ne fréquente pas des gens infréquentables)

Tartarin de Menzingen ?

« Autant que le plan de Dieu nous apparaisse visible, la Fraternité Saint-Pie X est cette dernière cartouche qui sera tirée, depuis le bon affût et à l’instant convenable, et elle tuera la bête » Abbé de Cacqueray

Alphonse Daudet nous a fait découvrir Tartarin de Tarascon et ses chasses légendaires, mais il semble qu’aujourd’hui, une prétention hallucinante et une vanité sans borne soufflent sur les abbés de Suresnes qui – sous la suggestion de l’abbé Celier ? - viennent maintenant nous présenter  Mgr Fellay en héros de légende, à faire pâlir toutes les vies des saints et toutes les prédestinations divines, effaçant et surpassant un Moïse ou une sainte Jeanne d’Arc… le libérateur universel de « l’hydre universelle », l’exterminateur de la « Bête de la Terre » du Chapitre XIII de l’Apocalypse de Saint Jean, nous serait né, il vivrait parmi nous, mieux : nous le connaissons.

Contre le modernisme il ne tire qu’un seul coup, mais c’est le bon : celui de la signature du ralliement de la FSSPX avec l’abbé apostat Joseph Ratzinger…

Voici l’histoire de cet élu de Dieu « autant que le plan de Dieu nous apparaisse visible » (sic)…. Tartarin de Menzingen !

Un texte invraisemblable vient d’être publié par le site internet officiel du District de France de la FSSPX, sous la plume de son supérieur, l’abbé de Cacqueray.

Intitulé « Deux apologues », ce texte se présente comme deux histoires de chasse, suivies d’une application de cette élucubration digne d’un potache à la gravissime question de la tentation du ralliement de l’œuvre de Mgr Lefebvre à la Rome des « antichrists ».

Ces textes enfantins décrivent l’histoire d’un groupe de chasseurs qui confient la dernière cartouche qui leur reste au ‘meilleur tireur’ d’entre eux, qui doit la tirer sur la bête qui menace de les dévorer et la tuer d’un seul coup.

Le but de ce poulet est de faire passer plusieurs sophismes à destination des débiles mentaux que les abbés de Suresnes - comme l’abbé apostat Castrillon Hoyos - estiment à l’évidence être innombrables parmi les clercs et les fidèles de la Tradition :

Le grotesque d’un tel message éclate par son côté prosaïque, digne d’un adolescent boutonneux et par sa prétention démesurée.

La flagornerie à l’égard de Mgr Fellay est indécente, l’évêque est flatté comme un ‘élu de Dieu’, l’homme qui, par sa signature, va renverser le modernisme triomphant que déjà, il y a cent ans, le Saint Pape Pie X, bien que Pape, n’avait pas réussi à éradiquer.

Mais l’immense, le grand, Sa béatitude Bernard Fellay a été suscité par Dieu, préparé depuis des siècles, et bientôt va commencer sa mission divine, qui frappera le siècle d’étonnement et de stupeur : il va « tirer sur l'hydre moderniste » et il « tuera la bête ». 

Là où Mgr Lefebvre et Saint Pie X ont échoué, Mgr Fellay, Lui va réussir.

Devant un tel exploit, comment appellera-t-on l’excellentissime Bernard ? Le Tartarin de Menzingen ?

L’exterminateur de la « Bête de la Terre » de l’Apocalypse :

Est-ce là l’image suggérée par l’abbé de Cacqueray(-Celier ?) ?

« Autant que le plan de Dieu nous apparaisse visible » !

Et que les fidèles et les clercs subjugués s’inclinent révérencieusement devant ce tableau ridicule !

Car l’abbé de Cacqueray nous l’enseigne doctement et pieusement :

C'est à la lumière de telles considérations sur la Providence que nous avons donné notre confiance à la Fraternité’ !

Qui donc a pu écrire de telles âneries ?

L’abbé de Cacqueray ?

Nous le savons trop occupé par la charge de ses responsabilités pour dégager du temps et se libérer l’esprit pour de telles facéties.

Nous savons surtout, par des confidences, qu’il n’écrit pas les textes qu’il publie, mais que l’abbé Celier est son nègre littéraire.

D’ailleurs qui d’autre que l’abbé Celier pouvait produire une telle farce et avec un tel mépris de ses lecteurs, dans la ligne de sa toute récente opération anonyme[1] d’« Agit Prop » (« à la demande de Mgr Fellay » et « au niveau du District de France ») auprès de ses collègues prêtres de la FSSPX, soigneusement sélectionnés, pour mieux les conditionner au ralliement prochain à l’abbé apostat Ratzinger ?

Il est oisif depuis que le Chapitre général l’a débarqué de la direction de Fideliter et des éditions Clovis.

Il a déjà démontré par les éditions du zébu ou les éditions Gricha son goût pour les plaisanteries immatures d’adolescent attardé. Cela suffirait à le désigner comme l’auteur de cette pièce d’anthologie de la décadence cléricale.

Mais plus encore, la finalité - oserait-on dire la ‘morale’ ? - de cette farce s’inscrit dans le prolongement des actions menées par l’abbé Celier pour imposer aux clercs de la FSSPX, le ralliement à l’abbé apostat Ratzinger comme une évidence.

A quoi visent ces « deux apologues » chez les esprits faibles qui consentiront à les prendre une minute au sérieux, en raison du seul respect due à l’autorité qui les a signés, et dont elle abuse ici indignement ?

Demander à tous les clercs de la FSSPX de remettre leur Foi entre les mains de ce binôme ?

Un sophisme Énorme digne de Castrillon – Hoyos et de l’abbÉ Celier

Ce texte propage un énorme sophisme qui permet d’ailleurs d’identifier clairement les commanditaires de cette opération d’intoxication au sein de la FSSPX.

En effet, le scénario de ces « deux apologues » débiles repose sur un non-dit : ce serait précisément en signant son ralliement à l’apostat Ratzinger que Mgr Fellay « tuerait l’hydre moderniste », ce serait précisément en livrant la FSSPX aux « antichrists » qu’il protégerait les âmes des périls du modernisme et de l’apostasie : le scénario d’une pure politique de Gribouille que même un enfant rejetterait d’emblée.

Alors qu’à l’inverse, c’est justement par son refus résolu de signer, et par sa décision intrépide de sacrer en 1988 les quatre évêques de la Fraternité que Mgr Lefebvre aura  – en dépit des hommes qu’il aura choisis pour ces sacres - protégé jusqu’ici des influences délétères du modernisme son œuvre de Sauvegarde et de perpétuation du véritable Sacerdoce catholique sacramentellement valide avec son caractère sacrificiel ontologique, son « Arche d’Alliance du Sacerdoce » (selon les propres termes qu’il a choisis dans sa dernière Préface apportée en 1990 aux Statuts de la FSSPX, comme on le verra plus loin).

Mgr Lefebvre aura donné un second souffle à la FSSPX après 1988 en la coupant de ces « discussions » délétères avec les apostats romains qui la polluaient et inhibaient la portée et le rayonnement de son apostolat.

Et Mgr Lefebvre avertissait clairement qu’un ralliement ne pourrait être envisagé et réalisé qu’avec un Pape qui serait enfin « PARFAITEMENT CATHOLIQUE » dans la lettre solennelle qu’il a adressée nommément  à chacun des quatre futurs évêques, et qui figure en tête des messages de Virgo Maria.

Toute l’histoire des vingt dernières années démontrent le mensonge mortel du sophisme principal de ce texte : toutes les communautés qui se sont ralliées (FSSP, ISCR, Campos, IBP, etc..) ont accepté peu ou prou, plus ou moins vite, mais certainement, le concile Vatican II et ses hérésies.

Et actuellement les Rédemptoristes Transalpins du Père Sim, qui sont en train de rallier, viennent déjà, avant même d’avoir signé, de retirer de leur site internet leur critique de l’œcuménisme et de la déclaration de Balamand (1993) qui déclarait renoncer à vouloir convertir les Orthodoxes (hérétiques et schismatiques).

C’est l’excommunication et l’arrêt de toute ‘discussion’ avec Rome, et la neutralisation de ses agents au sein de la FSSPX qui libérera celle-ci, la protégera du modernisme rampant, et lui procurera une nouvelle dynamique pour son apostolat.

C’est cette vérité que l’agent d’influence Grégoire Celier essaierait de masquer en inversant la réalité et en faisant signer (comme nous le pressentons) à l’abbé de Cacqueray un texte ridicule qui en est la négation.

Ce sophisme est énorme.

Comment se fait-il que, vingt ans après les sacres, alors que, comme disait Mgr Lefebvre, « ils n’ont pas changé, si ce n’est en pire », qu’il soit soutenu publiquement par Menzingen et le District de France ?

Comment un tel sophisme peut-il porter la signature du supérieur du District de France de la FSSPX ?

Alors même que l’abbé de Cacqueray est intervenu à Saint Nicolas du Chardonnet à Paris pour y faire un sermon tonitruant contre l’apostasie de Ratzinger allant prier à la Mosquée bleue d’Istanbul ?

Que signifie cette duplicité de l’abbé de Cacqueray ?

Que signifie cette mascarade ?

Pourquoi cette volonté de tromper ?

C’est ce ridicule que veut distiller l’abbé de Cacqueray(-Celier ?)
en tant que responsable du District de France de l’œuvre de Mgr Lefebvre ?
Jusqu’à quelle bassesse son admiration crédule de l’abbé Celier va-t-elle le conduire ?

Une action semble-t-il coordonnÉe oÙ reparaÎt le binÔme Celier – TanoÜarn

Autre indice, s’il en fallait, du coup monté par l’abbé Celier pour faire endosser ce texte grandguignolesque à  l’abbé de Cacqueray, à peine publié, le compère  de l’abbé Celier et le cousin de l’abbé de Cacqueray – le « mutin » de 2004, aujourd’hui expulsé de la Fraternité - l’abbé de Tanoüarn monte aussitôt au créneau sur le « Forum Catholique » (sic) pour disputer le texte, lui prêter une ‘raison théologique’ (sic) :

« Vous ne donnez qu'une seule clé, celle-là est donc incontestable : la dernière cartouche du conte, c'est la Fraternité Saint Pie X elle-même. Cette seule affirmation me semble proprement insoutenable, pour les raisons théologiques graves que j'ai dites dans mon post précédent, sous le titre Cher cousin. »[7] Abbé de Tanoüarn, 18 mai 2008

Au passage, l’abbé de Tanoüarn rappelle à tous ses lecteurs qu’il est cousin, par sa mère, de l’abbé de Cacqueray.

L’ex-Directeur de la revue Certitudes (condamnée par l’abbé Coache en 1994) chercherait-il à rentrer en grâce auprès de Mgr Fellay et réintégrer la FSSPX ?

L’abbé de Tanoüarn et l’abbé Celier sont en effet des vieux compères - y compris au cours de la « mutinerie » de 2004 pour laquelle, seul des deux, l’abbé de Tanoüarn sera sanctionné !

Car l’abbé Célier est très protégé depuis longtemps, et tout particulièrement par l’ancien Anglican (?), Mgr. Williamson-‘Cunctator[8]’à la Rose[9], l’ancien protecteur, ordonnateur et promoteur opiniâtre à Winona des clercs homosexuels prédateurs Carlos Urrutigoity et Eric Ensey[10]

Malgré l’expulsion de l’abbé de Tanoüarn en 2005 de la FSSPX, l’IBP reste très lié dans la coulisse avec l’agent-abbé Celier qui poursuit les mêmes objectifs que les ‘ex-mutins’ de 2004. En début 2007, l’abbé Laguérie s’est fendu sur son blog d’un éloge enthousiaste et effréné du livre de l’abbé Celier (‘Benoît XVI et les traditionalistes’). Lors de la conférence de Mgr Fellay à Paris, en juin 2007, l’abbé Celier s’affichait au fond de la salle, hilare et guilleret, avec son compère de l’IBP, l’abbé Aulagnier.

Cette parfaite synchronisation entre la sortie de ce texte lamentable le dimanche et celui de l’abbé de Tanoüarn qui intervient sur le Forum catholique (sic) deux jours plus tard pour ‘ouvrir le débat’, est un indice supplémentaire d’une instrumentalisation de l’abbé de Cacqueray par l’abbé Celier.

Un jour plus tard, c’est le webmestre du centre Saint-Paul (que dirige l’abbé de Tanoüarn), qui en rajoute avec une comparaison au court-métrage ‘le bunker de la dernière rafale[11], sous le titre ‘rétrofuturisme’.

   

La FSSPX présentée comme un « bunker » où règne une folie collective,

par le webmestre de l’abbé de Tanoüarn

« Un bunker, perdu on ne sait quand, on ne sait où... Les militaires qui l'habitent sont inquiets. Ils attendent un ennemi qui ne vient pas. Cette attente va vite devenir insoutenable, déchaînant une folie collective. » dit la présentation du court-métrage.

En diffusant cette référence, le webmestre du centre Saint-Paul (inspiré par l’abbé de Tanoüarn), vient distiller un message subliminal dans l’esprit des lecteurs :

« Une FSSPX, perdue on ne sait quand, on ne sait où… Les clercs qui la constituent sont inquiets. Ils attendent un ennemi [moderniste] qui ne vient pas. Cette attente va vite devenir insoutenable, déchaînant une folie collective. »

Ce petit réseau parisien, dont l’abbé Celier est le centre, intervient donc, à grands renforts d’artifices, d’images et de sophismes, afin de créer un climat psychologique favorable au ralliement aux apostats romains, selon des méthodes de PSYOPS connues depuis longtemps dans les officines de la subversion.

Que dirait Mgr Lefebvre devant une telle dÉvalorisation, une telle inversion, de son Œuvre ?

Lui qui a donné un idéal si élevé à la FSSPX dans ses statuts ?

« 1965-1990, c'est la période de l'effondrement du sacerdoce catholique. 1970-1990. La Providence dans sa Sagesse infinie suscite une œuvre de restauration du sacerdoce catholique, afin de préserver les trésors que Jésus-Christ a confiés à Son Eglise, la foi dans son intégrité, la grâce divine par Son Sacrifice et Ses sacrements, et les pasteurs destinés à la dispensation de ces trésors de vie divine.

1970, les constitutions de cette Fraternité sacerdotale, sous le patronage du saint pape Pie X, sont approuvées par l'autorité diocésaine de Fribourg, par S.E. Mgr Charrière.

1971, les mêmes constitutions reçoivent une lettre officielle de louanges de la part du Préfet de la S. C. pour le Clergé, le cardinal Wright.

Manifestation évidente de la bénédiction sur l'Œuvre à laquelle Dieu va confier l'Arche d'Alliance du Nouveau Testament.

«Hic est calix sanguinis Mei, novi et aeterni testamenti»

Tel est le but de nos constitutions. Qu'elles soient l'objet de nos méditations, sous le regard de Marie, Mère du Prêtre.

Ecône, le 20 mars 1990

+ Marcel Lefebvre, Fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X »

Lui qui a IMPOSE UNE SEULE CONDITION ABSOLUE aux quatre futurs évêques, pour leur soumission à un futur Pape : CELLE DE LA PARFAITE CATHOLICITE DE CE DERNIER, car il n’y en a qu’une seule, donnée par Mgr Lefebvre dans la "lettre aux quatre futurs évêques[5]" :

"confiant que sans tarder le Siège sera occupé par un successeur de Pierre parfaitement catholique en les mains duquel vous pourrez déposer la grâce de votre épiscopat pour qu'il la confirme". Voilà la parfaite fidélité à l’héritage de Mgr Marcel Lefebvre.

Et aujourd’hui, un agent d’influence, l’abbé Celier agissant l’abbé de Cacqueray (?) s’active à créer une atmosphère intellectuelle de confusion, pour permettre le ralliement de la FSSPX aux apostats romains.

Et ce faisant, l’abbé de Cacqueray, accordant sa signature, traîne dans le ridicule Mgr Fellay et la FSSPX.

Quelle bêtise ! et quelle trahison de Mgr Lefebvre !

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org

ANNEXE 1

Le texte ridicule de l’abbé de Cacqueray, précédé de l’interprétation officielle du porte-parole officieux de Suresnes sur le Forum Catholique

RAPPEL : Ennemond est le porte-parole officieux de Suresnes sur le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=396832

Décoder le texte par Ennemond (2008-05-17 23:50:20)

Pour satisfaire Philippilus, avant que nous ne changions de journée.

- Le tireur = Mgr Fellay.
- Les autres chasseurs = les prêtres de la Fraternité.
- La cooptation collégiale du meilleur tireur = le chapitre général.
- tirer une cartouche = signer un accord.

Et effectivement, on peut faire mousser la comparaison en disant qu'on a des dizaines de cartouches dans les grâces, dans le recours à la Croix, etc.

Mais ce serait là vraiment outrepasser la comparaison. Dans celle-ci, l'unique cartouche - il y en a bien qu'une - c'est la signature d'un accord. Or signer un accord ne se fait qu'une fois, à moins que la FSSP ou l'IBP en viennent à dénoncer le leur pour en redemander un autre ?

Ce texte redit plus ou moins ceci.

http://www.laportelatine.org/district/france/bo/apologues0805/Apologuesdeladernierecartouche.php

Texte de l'abbé Régis de Cacqueray-Valménier  - Suresnes - Avril 2008

L'abbé Régis de Cacqueray-Valménier

 « S’il ne reste au dernier des chasseurs qu’une seule cartouche pour tuer la bête, qu’il ne croit pas qu’elle mourra s’il la tire mal et encore moins s’il ne la tire pas... »

Premier apologue

Au soir de cette journée, les chasseurs venaient de renverser leurs étuis : il ne leur restait plus qu’une unique et dernière cartouche. Tout naturellement, ils la remirent à celui d’entre eux qui était le meilleur fusil. En temps habituel, aucun n’aurait assurément reconnu cette supériorité de l’un d’entre eux sur les autres. Mais l’heure était suffisamment grave pour que beaucoup de sentiments d’amour-propre disparussent d’eux-mêmes. A ce dernier coup de feu, bientôt tiré, se trouverait en effet suspendue la survie de toute la population. Voilà des mois qu’ils combattaient une bête maléfique qui dévastait leurs habitations et, du cercle des chasseurs qu’ils formaient, il n’en était pas un qui ne pleurait quelque membre de sa famille emporté dans la gueule du monstre. Ils savaient, puisqu’ils avaient épuisé leur poudre, qu’ils y passeraient tous si la dernière cartouche manquait sa cible.

Ils n’avaient pas hésité à désigner leur champion. Mais aucun d’eux ne pouvait s’empêcher de penser  qu’avec cette dernière cartouche, c’était aussi sa vie et celle de tous les siens qui se trouvait remise entre les mains d’un seul homme ! Ils se le chuchotaient entre eux et leur inquiétude montait. Chacun pensait intensément- car aucun n’était inexpérimenté dans l’art de la chasse ni ne manquait d’une réelle connaissance du terrain- au choix du meilleur affût pour se poster, de l’instant le plus favorable du jour, pour ce coup qu’il restait à tirer.

Tandis que les nouvelles les plus sombres des horreurs commises par la bête continuaient de leur arriver, certains estimèrent nécessaire de donner à leur camarade, en plus de la dernière cartouche, leurs avis et vives recommandations. Ce fut un brouhaha d'opinions divergentes. Plusieurs, conscients des ravages opérés par la bête, alors même qu’on était encore en train de réfléchir et de parler, plaidaient pour qu’on ne perdît plus de temps et que l’affrontement, de toute façon inévitable, eût lieu au plus vite. D’autres, non moins justement, rétorquaient qu’à se précipiter sans avoir pris le temps de choisir le meilleur guet, le coup serait manqué et la population entière définitivement livrée à la bête. La discorde augmentait leur peine. Voilà que ceux qui devaient combattre un si grand ennemi commun se retrouvaient, à l’heure la plus grave, presque fâchés entre eux.

Les premiers se tournaient vers leur champion et le sommaient de courir sus à la bête sans plus attendre. Les autres le retenaient par la manche et lui reprochaient de penser à partir au combat sans plus de réflexion. Ils ne semblaient pas s’apercevoir que par leur désunion, le ton de leur querelle et cette soudaine appréhension, ils lui faisaient endurer deux combats au lieu d’un seul, au risque de le voir arriver affaibli pour le duel décisif.

Mais lui, conscient et même compréhensif de leur mélange de méfiance et de confiance, écoutait leurs avis et en retenait le meilleur. Il savait, depuis qu’ils avaient fait ce geste de lui remettre leur dernière cartouche et depuis qu’elle était bien passée de leurs mains dans les siennes, que, à un instant donné qui ne manquerait pas de survenir, c’est lui et lui seul qui se retrouverait devant la bête, face à face, et lui seul qui appuierait sur la gâchette.

Chasseurs ! Si vous les croyez justes, donnez tous vos conseils de chasseur à votre champion mais prenez garde cependant de ne pas l’accabler ! Il vous est évidemment difficile de remettre votre vie entre les mains de l’un des vôtres mais souvenez-vous -c’est ainsi- qu’une cartouche n’est jamais tirée que par un seul homme. 

Deuxième apologue

Lorsque son étui est bien garni, le fier chasseur ne regarde pas à ses cartouches. Il se saisit impatiemment de chacune puis, qu’elle ait ou non atteint sa cible, c’est toujours son fusil, puisque la cartouche n’est plus là pour l’entendre, ou qu’il gronde ou qu’il congratule ; ce n’est jamais la cartouche.

Mais, lorsqu’au soir de la journée, il ne lui reste plus que la dernière, voyez donc comme il la regarde, comme il la traite avec respect, comme il la polit entre ses mains ! On dirait que d'être sa dernière l'a comme transfigurée à ses yeux, qu’elle en a brusquement reçu un surcroît d’être qu’elle ne possédait pas, qu’elle mérite désormais les plus grands égards. Sans doute veut-il la tirer mais il veut encore moins la gaspiller ! Alors que le crépuscule descend, il pense qu'elle seule pourra lui procurer le couronnement de sa journée et l’ovation de ses pairs.

Le chasseur veut donc - et pour cause !- ne tirer qu’"à coup sûr". Mais, à dire vrai, quel est le sens de cette expression ? Ne signifie-t-elle pas qu’il faut seulement tirer lorsqu’il n’y a plus aucune chance de manquer la bête maléfique ? Cependant est-ce jamais possible ? Y a-t-il un chasseur sans faiblesse et un fusil sans défaut à qui  le triomphe soit garanti ?

S’il ne reste au dernier des chasseurs qu’une dernière cartouche pour tuer la bête maléfique, avant la tombée de la nuit, chacun comprend que le chasseur, les autres chasseurs et la population ne risquent la mort que pour deux motifs possibles. Il est certain qu’ils mourront si la cartouche n'est pas tirée à la nuit tombée. Ils mourront également si elle est tirée mais qu’elle manque la bête. N’apparaît-il donc pas qu’il vaut encore mieux se risquer à tirer plutôt que de ne pas tirer ?

Cependant, cette certitude, au yeux du détenteur de la dernière cartouche, ne constitue pour autant qu’un premier principe de sa stratégie. Il sait bien qu’elle ne le dispense nullement de se mettre en quête de toutes les circonstances qui rendront, lorsqu’il tirera, son âme paisible, parce que son coup, prudemment et parfaitement calculé, sera un coup de maître.    

Comme illustration de ces deux apologues.

Autant que le plan de Dieu nous apparaisse visible, il semble que  la dernière cartouche qui doive être tirée sur l'hydre moderniste soit la Fraternité Saint-Pie X.

Autant que le plan de Dieu nous apparaisse visible, si cette dernière cartouche n’est jamais tirée, la bête ne sera pas tuée et finira par étouffer l’Eglise.

Autant que le plan de Dieu nous apparaisse visible, si cette dernière cartouche est mal tirée, la bête ne sera pas tuée et finira par étouffer l’Eglise.

Autant que le plan de Dieu nous apparaisse visible, la Fraternité Saint-Pie X est  cette dernière cartouche qui sera tirée, depuis le bon affût et à l’instant convenable, et elle tuera la bête.

C'est à la lumière de telles considérations sur la Providence que nous avons donné notre confiance à la Fraternité.

Suresnes, Avril 2008

Abbé Régis de Cacqueray-Valménier,

Supérieur du District de France de la Fraternité Saint-Pie X.

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-19-A-00-Celier_contre_Mgr_Tissier.pdf

[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-12-01-A-00-Celier_Dieu_Mortel.pdf

[3] Cf. Forum catholique : ( 328673 ) Discussions doctrinales entre Rome et la FSSPX par Dominique Bro (2007-10-05 15:33:54) :

http://www.leforumcatholique.org/printFC.php?num=328673

Cf. message VM du 16 octobre 2007 :

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-16-B-00-Commission-theologique.pdf

[4] selon le CV diffusé à l’occasion de la sortie de son livre-interview réalisé avec Olivier Pichon « Benoît XVI et les traditionalistes » aux éditions Entrelacs (Albin Michel), salon du livre 2007, citation :

- 1976 : obtention d’un baccalauréat scientifique ; entrée à l’Institut universitaire de Technologie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

- 1977 : découverte de la Tradition catholique à l’occasion de l’événement de Saint-Nicolas du Chardonnet.

- 1978 : obtention d’un Diplôme universitaire de Technologie «Hygiène et sécurité du travail» à l’Université de Paris-Nord.

- 1978-1979 : travail dans une entreprise d’usinage d’uranium fournissant l’industrie nucléaire et l’aéronautique.

[5] Cf. message VM du 17 juillet 2007 :

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-17-A-00-Abbe-Celier-Jim-Morrison.pdf

[6] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-06-15-A-00-Binome_Aulagnier_Celier.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-28-A-00-Chaussee-n1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-29-A-00-Chaussee-n2.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-06-03-B-00-Mgr_Williamson_lache_abbe_Celier.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-06-06-B-00-Avrille_bloque_face_a_Celier.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM_2007-06-28-A-00-Abbe-Celier_censure_Mgr_Lefebvre.pdf

[7] http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=396842

[8] Cf. les quatre messages VM des 17 septembre, 02 octobre 2007 et 18 mars 2008 :

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-Diaporama_Williamson_2_anneaux.pdf

[9] Cf. les quatre messages VM des 15 et 18 octobre, 03 novembre 2007 et du 8 avril 2008 :

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-08-B-00-Williamson-Round_Table.pdf

[10]Cf. les quatre messages VM des 20 octobre, 01, 10 et 13 novembre 2007 :

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-10-D-00-Schmidberger-Urrutigoity.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-20-A-00-Vatican-Homosexuel.pdf

[11] http://ab2t.blogspot.com/2008/05/rtrofuturisme_17.html