Virgo-Mara.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf


Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

dimanche 25 mai 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Ratzinger-Benoît XVI proclame son « estime » pour le bouddhisme

 

L’apostasie de Ratzinger et de l’église conciliaire se poursuit et s’étend lors d’une visite à Rome des ‘évêques’ de Thaïlande le 16 mai 2008. En annexe, indications bibliographiques sur le bouddhisme

Lors d’une visite ‘ad-limina’ des ‘évêques’ de Thaïlande, Ratzinger a dit toute son « estime » pour la fausse religion du bouddhisme !

Ratzinger est un hérétique.

La sentence fulminée par Saint Pie X sur les modernistes s’applique à lui : Il est excommunié latae sententiae (ipso facto).

Comme le disait Mgr Lefebvre à ses proches au cours des derniers mois de son existence :

« il n’est pas possible que ces ‘papes’ soient les véritables successeurs de Pierre »

Récit des faits :

« Benoît XVI encourage la collaboration entre catholiques et bouddhistes

Il reçoit les évêques de Thaïlande

ROME, Vendredi 16 mai 2008 (ZENIT.org) - Le pape Benoît XVI a encouragé ce vendredi la collaboration entre catholiques et bouddhistes, dans un discours aux évêques de Thaïlande en visite ad limina.

Analysant la situation de ce pays de 66 millions d'habitants (à majorité bouddhiste, les catholiques représentant 1% de la population), le pape a souligné le « grand respect » et « l'estime » que nourrit l'Eglise, en particulier envers les monastères bouddhistes pour « la contribution qu'ils offrent à la vie sociale et culturelle du peuple thaïlandais ».

La coexistence de communautés religieuses différentes, a-t-il souligné dans son discours en anglais « se fait sur fond de mondialisation ».

« J'ai récemment fait observer, a-t-il ajouté, que les forces de la mondialisation voient l'humanité située entre deux pôles. D'un côté il y a la multitude croissante de liens économiques et culturels qui renforcent un sens de solidarité globale et de responsabilité partagée pour le bien-être de l'humanité. De l'autre il y a des signes inquiétants de fragmentation et un certain individualisme dans lequel s'installe la sécularisation ».

Selon Benoît XVI, les aspects négatifs de ce phénomène culturel montrent « l'importance de la coopération interreligieuse ».

« Ils appellent à un effort concerté pour préserver l'âme spirituelle et morale » du peuple, a-t-il souligné.

« En accord avec les bouddhistes, vous pouvez promouvoir la compréhension mutuelle concernant la transmission des traditions aux générations futures, l'articulation des valeurs éthiques que la raison peut discerner, la révérence pour le transcendant, la prière et la contemplation. De telles pratiques et dispositions contribuent au bien-être commun de la société et nourrissent l'essence de tout être humain », a expliqué le pape. »[1] Zenit, 16 mai 2008

C’est donc dans cet apostat adepte d’Assise, rassemblement où les bouddhistes vinrent « prier ensemble » avec Jean-Paul II, que Mgr Fellay voit le « Pape Providentiel » ?

Ratzinger a depuis longtemps une excellente[2] connaissance des fausses religions orientales, tout particulièrement de l’hindouisme. Il agit donc en pleine connaissance de cause.

Qui ouvrira les yeux à Mgr Fellay ?

A la suite du ‘bon Ratzinger’, Mgr Fellay, sacré par Mgr Lefebvre il y a 20 ans, va-t-il ‘estimer’ le ‘petit véhicule’ ou le ‘grand véhicule’ ?

Le terrible « Chasseur » de Menzingen (selon l’abbé de Cacqueray[3]) va-t-il partir en expédition en ‘petit véhicule’ ou en ‘grand véhicule’ pour exterminer la Bête de la Terre de l’apocalypse de Saint Jean ?

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org

ANNEXE

Nous publions des références bibliographiques qui nous ont été transmises par un lecteur.

Les appréciations données sur ces références n’engagent que l’auteur[4] de ces lignes

Pour commencer à étudier le bouddhisme, le meilleur livre en français est :

Dennis Gira, Comprendre le bouddhisme, LGF Livre de poche, 1998.

Ce livre a un petit défaut : il affirme que dans le bouddhisme primitif, le nirvana est un pur néant et que celui qui a atteint la délivrance disparaît totalement avec la mort. Or ces opinions, très à la mode actuellement, semblent infondées et il semble plus conforme à la réalité de voir dans le nirvana des premiers bouddhistes une forme d’absolu, une réalité positive, même s’il s’agit plutôt d’un absolu impersonnel que d’un Dieu personnel ou a fortiori d’un Dieu créateur. Cependant, globalement, le livre de Dennis Gira est très bien fait et très didactique, tout en étant assez simple pour être abordé sans connaissance préalable du sujet. En outre, il a l’avantage d’aborder toutes les formes de bouddhisme, d’offrir une vue d’ensemble, ce qui est essentiel pour une première approche. Ajoutons que l’auteur est catholique[5], même s’il est quelque peu progressiste et sans doute trop peu critique vis-à-vis du sujet qu’il aborde.

Après cette lecture, on peut aborder soit le livre d’Edward Conze chez Payot, érudit mais manquant de clarté (par exemple, il tend à présenter la doctrine des corps du Bouddha – qu’il explique mal – comme commune à tous les bouddhistes alors qu’elle est propre au grand véhicule, au moins sous la forme qu’il présente), soit le livre de Peter Harvey, qui est plus difficile mais plus profond. On peut aussi lire le livre de Paul Magnin, assez encyclopédique.

Edward Conze, Le bouddhisme, Petite bibliothèque Payot, Payot, 2002.

Harvey, Peter, Le Bouddhisme (Enseignements, histoire, pratiques), coll. Sagesses, Points, 2006.

Magnin, Paul, Bouddhisme, unité et diversité, coll. Patrimoines Bouddhisme, 763 p., Cerf, 2003.

Pour approfondir le sujet, on peut soit lire des livres en français sur le bouddhisme tibétain (qui n’est qu’une forme parmi d’autres du bouddhisme, contrairement à ce que peuvent penser certains français) ou sur le zen, soit recourir au livres en anglais, certains livres en anglais étant assez facile à lire. D’ailleurs, pour cela, il n’est pas nécessaire d’avoir lu au préalable le livre de Peter Harvey. Parmi les livres en anglais, celui de Rupert Gethin, tout en restant assez général, est très bien fait, donne des précisions utiles et est très facile à lire :

Gethin, Rupert, The foundations of Buddhism, Oxford University Press, 1998.

            Les livres sur la philosophie bouddhiste sont rarement assez approfondis. D’un certain côté, ils sont souvent plutôt décevants[6]. On peut néanmoins citer plusieurs titres qui peuvent contenir des informations utiles :

David J. Kalupahana, Buddhist Philosophy, A historical analysis, University of Hawai‘i Press, 1976.

David J. Kalupahana, History of Buddhist Philosophy: Continuities and Discontinuities, University of Hawaii Press, 1992.

Paul Williams (et Anthony Tribe), Buddhist thought, A complete introduction to the indian tradition, Routledge, 2000.

            Le premier livre de Kalupahana contient des informations intéressantes. Son chapitre le plus faible est celui sur le nirvana, car il accumule les citations qui établissent le contraire de ce qu’il prétend démontrer. Néanmoins, malgré les partis pris de l’auteur – qui veut faire du bouddhisme une forme d’athéisme –  le livre est bien rédigé, intéressant et facile à lire. Son second livre est assez impopulaire chez les internautes qui interviennent sur amazon.com, car il prétend déterminer quelle philosophie est plus ou moins authentiquement bouddhique, à partir de postulats discutables. Cela dit peut-être contient-il des idées intéressantes en dépit de ses orientations un peu subjectives. Paul Williams, lui, est assez à la mode. Il a écrit un autre ouvrage, encore édité, consacré au bouddhisme du grand véhicule (=mahayana) qui est sans doute assez intéressant grâce à son point de vue plus spécialisé :

Williams, Paul, Mahayana Buddhism: The Doctrinal Foundations, Routledge, 1989.

            Rappelons que les deux grandes philosophie du grand véhicule (ou Mahayana) sont la philosophie Madhyamika de Nagarjuna qui s’apparente au criticisme kantien et la philosophie idéaliste des yogacaras ou Vijñanavada. Sur le grand véhicule dans son ensemble, on peut consulter les livres suivants :

Nagarjuna, Traité du milieu, coll. Points Sagesses, Seuil, 1998.

Nagarjuna, Stances du milieu par excellence, trad. Guy Bugault, coll. Connaissance de l’Orient, Gallimard, 2002. (Traduction du même ouvrage que le précédent en beaucoup plus pédagogique. Nagarjuna est le fondateur de la philosophie Madhyamika, qu’il expose dans ce livre, et d’une certaine manière le fondateur du Grand véhicule en général.)

Vasubandhu, Cinq traités sur l'esprit seulement, trad. par Philippe Cornu, coll. ‘Trésors du bouddhisme’, 301 p., Fayard, 2008. (Traduction de classiques de la philosophie idéaliste yogacara ou vijñanavada.)

Gadjin M. Nagao et L. S. Kawamura, Madhyamika and Yogacara: A Study of Mahayana Philosophies : Collected Papers of G.M. Nagao, Suny Series in Buddhist Studies, State University of New York Press, 1991.

Ian Charles Harris, The Continuity of Madhyamaka and Yogacara in Indian Mahayana Buddhism, Brill's Indological Library, Vol. 6, 1991.[7]

La première école philosophique du Grand Véhicule, le Madhyamika, fonde sa dialectique sur une réflexion sur les thèses des écoles du petit véhicule, notamment le Sarvastivada, qui a disparu de nos jours mais était l’école dominante dans l’Inde classique, les Sautrantikas, qui ont également disparu, et le Théravada, qui existe encore et tend a s’identifier de nos jours au petit véhicule en général. La philosophie du petit véhicule se nomme abhidharma (en sanscrit) ou abhidhamma (en pali). Pour comprendre la philosophie du grand véhicule, les informations sur le petit véhicule données par Kalupahana dans Buddhist Philosophy, A historical analysis sont largement suffisantes. Cependant, si l’on cherche des données plus précises, on peut se référer aux ouvrages suivants :

André Bareau, Les Sectes bouddhiques du petit véhicule, Ecole Française d’Extrème Orient (EFEO), 1955.

Nalinaksha Dutt, Buddhist Sects in India, Motilal Banarsidass, 2e éd. 1978, rééd. 2007. (étudie les différentes sectes, leur doctrine, mais aussi leur localisation géographique dans l’Inde ancienne, etc. Parle peu du Théravada.)

 – , Early monastic buddhism, 2 vols, 1941, rééd. 1982. (étudie notamment la doctrine du Théravada)

Signalons enfin un livre intéressant et assez complet sur la pensée bouddhique, dont on ne trouve plus actuellement que quelques exemplaires sur amazon.com[8] : 

Yamakami Sogen, Systems of Buddhist Thought, rééd chez Cosmo en 2002.

            Citons maintenant des ouvrages moins conventionnels. Ces livres soutiennent que la doctrine du « non-soi » formulée dans le bouddhisme originel ne nie pas l’existence du Soi, mais seulement son identification aux cinq « skhandas » ou agrégats : le corps et les objets corporels, les sensations, les perceptions, les volitions et la conscience ou la connaissance. Cette interprétation des enseignements du bouddha est courante chez les hindous et chez certains bouddhistes d’Extrême-Orient, mais contredit l’interprétation dominante des bouddhologues occidentaux et de courants importants du bouddhisme. Evidemment, pour pouvoir prendre position dans ce débat, il faudrait une connaissance du bouddhisme que nous sommes loin de posséder.

Joacquin Perez-Ramon, Self & Non-Self in Early Buddhism, Exotic Lizards Series, Mouton De Gruyter, 1980.

Bhattacharya, K., L’Ātman-Brahman dans le Bouddhisme Ancien, Ecole Française d’Extrême-Orient, Paris, 1973.

            Les enseignements primitifs du bouddhisme sont contenus dans les Nikayas, encore appelés Agamas pour leur version chinoise[9]. La version chinoise a été traduite à partir du sanscrit, tandis que les Nikayas sont en pali. On en trouve certains extraits en français, notamment le Majjhima Nikaya, mais pour quelque chose de plus substantiel, il faut à notre connaissance se tourner vers l’anglais. La « Pali Texts Society » les avait intégralement traduits, mais on ne trouve plus qu’une partie de cette traduction sur internet. Les traductions plus récentes ne sont pas complètes, car elles suppriment les passages considérés comme répétitifs – et il est vrai que les Nikayas étaient très répétitifs. Citons cependant les traductions en français, en anglais et en espagnol :

Bikkhu Bodhi, The Connected Discourses of the Buddha: A Translation of the Samyutta Nikaya, Wisdom Publications, 2e édition, 2002.

Bhikkhu Nanamoli, The Middle Length Discourses of the Buddha: A Translation of the Majjhima Nikaya (Teachings of the Buddha), Wisdom publication, 1995.

Maurice Walshe, The Long Discourses of the Buddha: A Translation of the Digha Nikaya (Teachings of the Buddha), Wisdom Publications, 2e édition, 1995.

Son ancienne traduction par la Pali Text Society étant épuisée, l’Anguttara Nikaya n’est disponible que partiellement soit en anglais, soit en espagnol :

Nyanaponika Thera, Anguttara Nikaya, Edaf S.A. 2001[10]. (traduction espagnole)

Bhikkhu Bodhi et Nyanaponika Thera, Numerical Discourses of the Buddha, AltaMira Press, 2000.

La version du Majjhima Nikaya en français semble incomplète car nettement plus courte que la traduction anglaise :

Majjhima nikaya, les moyens discours du bouddha (suttas), Deux Océans, rééd. 2001.

Par ailleurs, le Khuddaka Nikaya n’a pas été traduit en un seul ouvrage, car il contient des enseignements hétérogènes. Les textes les plus importants sont peut-être le Dhammapada, les Udana, l’Itivuttaka et le Sutta Nipana. En particulier, il y a plusieurs traductions de l’Itivuttaka, mais toutes presque épuisées et aussi de nombreuses traductions du Dhammapada qui elles, sont loin d’être épuisées. C’est pourquoi nous ne donnons pas d’indication sur les traductions de des deux ouvrages, laissant chacun faire son choix à partir des informations données par les lecteurs sur le site d’amazon.com. Signalons seulement que la traduction du Dhammapada par Mascaro est accusée par certains de contenir des erreurs d’interprétation, tandis que d’autres la considèrent comme une des meilleures et lui reprochent juste des imprécisions dues à son caractère poétique. Certains, notamment parmi les critiques de Mascaro, conseillent la traduction du Dhammapada par Narada Thera, qui contient aussi l’original en pali, comme étant la plus sérieuse. Certains critiques des traductions de Mascaro et du célèbre Max Müller, conseillent plutôt celle de Carter et Palihawadana, censé mieux traduire le premier verset, en évitant toute possibilité d’interprétation idéaliste. Il n’en reste pas moins que la traduction du premier verset du Dhammapada par Carter s’éloigne tout autant de celle de Narada Thera et de la plupart des autres traducteurs du texte… Toujours est-il qu’un des intérêts de la traduction de Carter et de son associé est de traduire également certains anciens commentaires sri lankais du texte. Parmi les autres traductions en anglais de textes du Khuddaka Nikaya, on notera :

John Ireland, The Udana and the Itivuttaka, Buddhist Publication Society, 1998.

H. Saddhatissa, The Sutta-Nipata: A New Translation from the Pali Canon, RoutledgeCurzon, 1995.

Dawsonne Melancthon Strong, The Udana Or The Solemn Utterances Of The Buddha, Kessinger Publishing, 2006.

Sur le bouddhisme tibétain – qui, rappelons le, n’est qu’une forme parmi d’autres du bouddhisme, caractérisée surtout par ses tendances tantriques, c’est-à-dire érotiques et ésotériques, et son intellectualisation du polythéisme – beaucoup d’ouvrages sont disponibles en français, même s’ils sont souvent soit trop spécialisés pour le débutant, soit trop peu didactiques. Certains livres du Dalaï-Lama peuvent être intéressants, même si d’autres relèveront de la vulgarisation à l’usage des occidents. Citons par exemple :

Dalaï-Lama, Comment pratiquer le bouddhisme,  Pocket, 2003.

Austine Waddell, The Buddhism of Tibet or Lamaism, 1895, rééd. en 2001 par Adamant Media Corporation (635 p.) (l’auteur a écrit d’autres livres sur différents aspects du bouddhisme tibétain qui sont encore republiés de nos jours.)

Geoffrey Samuel, CIVILIZED SHAMANS: Buddhism in Tibetan Societies, Smithsonian Series in Ethnographic Inquiry, 725 p., Smithsonian, 1995. (un livre de reference)

Giuseppe Tucci, The Religions of Tibet, 360 p., University of California Press, 1988.

Blobzangragspa Tsongkhapa, Le Grand Livre de la progression vers l'éveil, (2vols.), éd. Dharma. (un grand classique du bouddhisme tibétain, écrit en 1402 par le fondateur de la tradition Géloug du bouddhisme tibétain.)

Sonam Thakchoe, The Two Truths Debate: Tsongkhapa and Gorampa on the Middle Way, Wisdom Publications, 352 p., 2007. (compare la manière de comprendre la théorie bouddhiste des deux vérités (conventionnelle et ultime) de deux penseurs importants du bouddhisme tibétain dont les théories sont fortement opposées. Ce livre serait particulièrement utile pour mieux comprendre le concept mahayaniste de vacuité.)

Geshe Sonam Rinchen et Ruth Sonam, Atisha's Lamp for the Path to Enlightenment, par Snow Lion Publications, 1997. (Atisha est le fondateur de la tradition lamrim du bouddhisme tibétain. Un grand classique.)

Migmar Tseten and H. H. Sakya Trizin, Treasures of the Sakya Lineage: Teachings from the Masters, Paths of Liberation Series, 352 p., Shambhala, 2008. (étude sur l’école Sakya, l’une des quatre du bouddhisme tibétain).

Ngorchen Konchog Lhundrub (1497-1557), The Three Visions: Fundamental Teachings of the Sakya Lineage of Tibetan Buddhism, Snow Lion Publications, 2002. (un grand classique de l’école Sakya du bouddhisme tibétain).

Deshung Ripoche, The Three Levels of Spiritual Perception, (Second Edition) : A Commentary on the Three Visions, 576 p., Wisdom Publications, 2003. (commentaire du livre precedent)

Cyrus Stearns (trad.), Taking the Result as the Path: Core Teachings of the Sakya Lamdre Tradition, 800 p. Wisdom Publications, 2006. (11 traités capitaux lies au système tantrique lamdre, lequel système est au cœur de l’école Sakya.)

Ringou Tulkou Rimpoché, Et si vous m'expliquiez le bouddhisme ? : Les principes fondamentaux du bouddhisme tibétain, J’ai Lu, 2004.

Sur le bouddhisme tibétain, voir aussi :

Rinpoché Sogyal, Le Livre tibétain de la Vie et de la Mort, LGF – Le livre de poche, 2005. (Explications sur Le livre des morts tibétain et sur le bouddhisme tibétain en général.)

Padma Sambhava, Le livre des morts tibétain, LGF - Livre de Poche, 1997. grand classique, à rapprocher de :

Rachet G., Le Livre des morts des anciens Egyptiens, coll. Champollion, Ed. du Rocher, 1996.

Dom Robert Le Gall et Lama Jigmé Rinpoché, Le Moine et le Lama, LGF – Livre de Poche, 2003. (L’exemple à ne pas suivre : le lama expose à peu près fidèlement ses idées religieuses, et le moine affirme qu’elles rejoignent ou sont parallèles à celles du christianisme avec une naïveté confondante. Néanmoins, contient des informations intéressantes sur le bouddhisme tibétain.)

            Sur le zen, un livre de référence, malheureusement un peu long pour le débutant, est :

Daisetz Teitaro Suzuki, Essais sur le bouddhisme zen, séries I, II, III, Spiritualités vivantes poche, Albin Michel 2003.

On trouvera d’autres livres de référence sur le zen à librairie chapeautée plus ou moins par l’Association Zen Internationale, près du 175, rue de Tolbiac - 75013 Paris.

Aspects linguistiques

-pali, sanscrit, tibétain, chinois, japonais

Pali

            Le pali est directement dérivé du sanscrit, dont il est très proche quoique comparativement peut-être un peu plus simple. Le pali est la langue sacrée du bouddhisme Théravada, dans laquelle sont consignées les plus anciennes écritures bouddhiques que nous ayons en langue originale, et notamment les nikayas. La majeure partie des textes de références du Théravada, par exemple les commentaires de Buddhaghosa, sont également écrits en cette langue, qui a d’ailleurs quelque peu évolué au fil du temps. Sur Paris, le seul cours d’introduction au pali est intitulé « Philologie Moyen-Indienne » et dispensé à la section de « Sciences historiques et philologiques » de l’E.P.H.E. Il est possible d’y assister par exemple en tant qu’auditeur libre, en faisant un master à l’E.P.H.E. ou en faisant le master d’études indiennes de Paris III. C’est du reste l’unique cours de pali dispensé sur Paris (même si en fait, le pali est aussi rapidement évoqué dans le cours de linguistique historique de la licence d’études indiennes de Paris III). Par conséquent, même ceux qui auraient l’opportunité d’assister à ces cours devraient les compléter par des lectures personnelles.

Le livre le plus facile sur le pali, qui ne demande pas de connaître auparavant une autre langue ancienne, est celui de de Silva. Il donne déjà un certain nombre d’éléments, quoiqu’il aille beaucoup moins loin que celui de Warder. Son seul inconvénient est de ne pas contenir la solution des exercices proposés. Le livre de Warder, comme le livre de de Silva, peut se lire sans connaissance préalable du sanscrit. On peut l’aborder directement, si on connaît déjà le latin ou le grec, ou alors lire d’abord celui de de Silva. Malheureusement, seuls les premiers exercices sont corrigés. Il donne l’essential de la grammaire du pali mais pour aller plus loin, il faut se référer à la grammaire de Geiger, qui est un livre de référence. Le livre de Johannson ne permet semble-t-il pas à lui seul d’aborder le pali, mais il peut être lu en complément à celui de de Silva ou à celui de Warder. Son mérite est de proposer des textes originaux traduits et commentés, ce qui est évidemment très utile pour apprendre la langue. Enfin, celui qui voudrait une grammaire pali vraiment complète et bien expliquée pourrait regarder la dernière grammaire de Perniola publiée par la Pali Text Society.

Lily de Silva, Pāli Primer, Vipassana Research Institute, rééd. 1999.

A.K. Warder, Introduction to Pali, rééd. par Bharatiya Kala Prakashan, 2007.

Rune Johansson, Pali Buddhist Texts: An Introductory Reader and Grammar, Curzon, 1998.

Wilhelm Geiger, A Pali Grammar, rééd par la Pali Text Society en 1994. (à acheter sur amazon.co.uk, plutôt que sur amazon.com).

V. Perniola, Pali Grammar, Pali Text Society, 1997. (à acheter sur amazon.co.uk, plutôt que sur amazon.com ; acheter la version ‘Paperback’ qui est plus économique.)

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[1] http://www.zenit.org/article-17985?l=french

[2] Nous révélions dans notre message VM du 10 mai 2008 :

« Ratzinger devient également un fervent professeur de l’enseignement des concepts hindouistes :

« Une autre amitié “de frontière” marque les années de Ratzinger à Bonn: c’est celle qu’il noue avec l’indianiste Paul Hacker dont Ratzinger souligne le génie dans sa biographie. Parti du luthérianisme, Hacker deviendra lui aussi catholique dans un parcours fait «de nuits entières» passées «à dialoguer avec les Pères ou avec Luther devant une ou même plusieurs bouteilles de vin rouge». Ratzinger met à profit les connaissances illimitées de Hacker sur l’hindouisme, quand il prépare ses cours d’Histoire des religions, lesquelles font partie de la Théologie fondamentale. C’est sur l’hindouisme que se concentre, ces années-là, l’intérêt de Ratzinger pour le monde des religions. «Il y avait des étudiants qui s’en plaignaient et qui s’en moquaient. Ils disaient: Ratzinger est plongé jusqu’au cou dans l’hindouisme, il ne nous parle que de Rama et de Krishna, nous n’en pouvons plus…». »

Toutes les personnes qui étudient la gnose et la kabbale connaissent les liens qu’elles entretiennent avec les religions orientales, tout spécialement l’hindouisme.

Cette passion de Ratzinger pour l’hindouisme peut être considérée comme une indication sur sa grande connaissance, pour ne pas dire la passion que nous pouvons lui supposer, pour la pensée gnostique.

En outre, sans doute sous l’influence des sectes gnostiques et illuminées britanniques si liées à la High Church anglicane, telles la Golden Dawn et ses cercles extérieurs tels la Fabian Society, et sous l’action d’Annie Besantù (33ème du Rite Ecossais ancien et accepté), disciple enthousiaste de la satanique Hélène Blavatsky, c’est précisément en Grande Bretagne, à Oxford et à Cambridge, que l’on trouve – faut-il le souligner – les spécialistes mondiaux incontestés de l’hindouisme et des religions orientales. » http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-10-A-00-Ratzinger_biographie-30_jours.pdf

[3] http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-22-A-00-2_Apologues_Celier.pdf

[4] Semble-t-il un fidèle de la Tradition

[5] NDLR : conciliaire ? dans ce cas, il n’est pas catholique

[6] En fait, pour trouver des études approfondies, il faut aller sur le site amazon.com et faire une recherche à partir du nom d’une école particulière du bouddhisme : vijnanavada ou yogacara (ces deux mots se réfèrent au même courant, mais certains titres utilisent l’un plutôt que l’autre), madhymaka ou madhyamika (même remarque).

[7] Ce livre, assez cher au demeurant, vise à réfuter l’idée selon laquelle les deux principales écoles du bouddhisme du grand véhicule sont mutuellement exclusives, point sur lequel il a peut-être raison. Il soutient aussi d’autres thèses dont certaines sont peut-être sujettes à caution. On peut trouver sur amazon.com sa recension par John P. Keenan, extraite de “The Journal of the American Oriental Society”.

[8] Peut-être cependant peut-on le commander à partir de https://www.vedamsbooks.com/no22828.htm.

[9] Il convient de noter qu’il existe quelques différences entre les Nikayas et les Agamas, bien que ce soit globalement le même texte.

[10] Cet ouvrage a une très mauvaise côte sur amazon.com, mais c’est seulement en raison du fait qu’il n’est pas précisé qu’il est écrit en anglais et non en espagnol.