Virgo-Mara.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf


Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

mercredi 25 juin 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Le « Patriarcat Anglican » de Ratzinger bloqué par … Mgr Tissier

  

Ratzinger – La conférence GAFCON des Anglicans ‘conservateurs’ du 22 au 29 juin 2008, « Mgr » Hepworth, le ‘primat’ du TAC, une branche « traditionnelle » des Anglicans, et qui négocie sa « pleine communion » avec Rome depuis 13 ans.

Les Anglicans « traditionnels » du TAC souhaitent se joindre à l’église conciliaire de Ratzinger (‘Corporate reunion’) en conservant leur structure, leur faux Ordres et leurs rites. Mais Benoît XVI-Ratzinger est gêné car il lui faut auparavant obtenir le ralliement de la FSSPX en bloc. Or cette signature est bloquée par Mgr Tissier de Mallerais qui refuse tout accord avec Rome. Les deux plannings s’étant rejoints (création d’un « Patriarcat Tridentin »[1] (ou Grégorien) pour la FSSPX et création d’un « Patriarcat Anglican »), la fidélité de Mgr Tissier à Mgr Lefebvre devient désormais une barrière aux projets de Benoît XVI-Ratzinger d’un mécano « multi-patriarcal » pour parachever l’église conciliaire mondialisée et maçonnisée.

Virgo-Maria a été le premier site internet à dévoiler publiquement, au printemps 2006, les projets de métamorphose de l’église conciliaire en une « Église corporate » réunissant divers Patriarcats[2] (Anglican, de Moscou, de Constantinople, etc et Grégorien/Tridentin pour la FSSPX et les satellites ralliés).

Ces projets découlent des plans conçus par les milieux anglicans et les loges Rose+Croix anglo-saxonnes.

Dom Beauduin, précurseur du Mouvement liturgique, du Mouvement œcuménique, ancien membre des services secrets britanniques et ami personnel du Rose+Croix Ange Roncalli, en avait donné le schéma d’ensemble au cardinal Mercier pour une intervention aux conversations de Malines en 1925 (mémoire « L’Église anglicane unie non absorbée » cf. virgo-maria.org).

*     

Peinture sur Dom Beauduin au monastère de Chevetogne (Belgique)

Ce schéma a été repris par Castrillon Hoyos qui a proposé à Mgr Fellay une « structure canonique » pour la « pleine communion » de l’œuvre de Mgr Lefebvre de sauvegarde du véritable Sacerdoce Sacrificiel Catholique sacramentellement valide, avec les « antichrists » du Vatican.

Flatté par les perspectives de carrière qui lui étaient faites, Mgr Fellay est ainsi tombé dans le piège et s’est laissé séduire par ce projet si alléchant pour les ambitieux.

Depuis l’année 2000, bien que le projet ne lui ait pas été présenté immédiatement sur un plateau, il a changé complètement l’orientation de la FSSPX, en faisant progressivement taire toute critique à l’égard de la Rome des apostats, l’abbé Celier, dans un document confidentiel diffusé « à la demande de Mgr Fellay », a mis en avant l’idée de convoquer un chapitre général extraordinaire, pour faire attribuer à Mgr Fellay un blanc-seing et permettre au clan des infiltrés de pouvoir opérer un coup de force en entraînant la FSSPX dans l’apostasie de l’église conciliaire.

Depuis le 4 juin 2008, Rome pose un ultimatum à Mgr Fellay en lui demandant de signer 5 conditions qui reviennent à entériner le bâillonnement dans ses critiques à l’égard de Benoît XVI-Ratzinger, trahissant ainsi le combat anti-moderniste de Mgr Lefebvre.

Fac-similé[3] de l’ultimatum de Rome. Nous allons y revenir.

Mais cette marche forcée au ralliement, à coup de terreur et de diabolisation des opposants sous l’étiquette préfabriquée à cet effet de « sédévacantisme »,  a pris du retard et l’opposition au sein de la FSSPX n’a cessé de croître, provoquant une mobilisation croissante des fidèles et des clercs.

Parallèlement, l’abbé apostat Ratzinger négocie depuis plus de 13 ans avec les Anglicans de la branche « traditionnelle » (TAC) afin de les unir par un « Patriarcat ».

Depuis le mois de novembre 2007 ces Anglicans frappent ainsi, piaffants et trépignants, à la porte de l’église conciliaire, mais l’abbé apostat Ratzinger ne peut leur ouvrir tout de suite car il veut auparavant avoir définitivement neutralisé la FSSPX en obtenant la signature de Mgr Fellay pour le ralliement officiel de cette dernière.

Voici l’annonce de l’attente des 400.000 Anglicans en fin 2007 :

« Des centaines de milliers d’Anglicans souhaitent rejoindre l’Église catholique par AB Gédéon (2007-10-26 17:25:13)

Des centaines de milliers d’Anglicans souhaitent rejoindre l’Église catholique

Homosexualité du clergé, sécularisation, autant de sujet d’inquiétude dans la confession anglicane qui jette des regards angoissés vers Rome après 500 ans de rupture.

Les évêques de la Traditional Anglican Communion (TAC), 400.000 fidèles dans le monde, se sont rencontrés en séance plénière à Portsmouth, en Angleterre, la première semaine d’octobre 2007 et sont tombés “unanimement d’accord” sur l’envoi d’une lettre au Pape en vue de requérir la “pleine et entière union sacramentelle” avec l’Église catholique. Les dits évêques ont refusé toute interview avant que le Vatican ait donné sa réponse.

Source: « e-Deo »

Cette « union » des Anglicans à l’église conciliaire, avait déjà été annoncée par le Times en février 2007[4]. Nous avons traduit l’article en annexe.

Et le pseudo « évêque » anglican « Mgr » Hepworth a été forcé de rendre publique une partie de la lettre qu’il a adressée en novembre 2007 à l’abbé apostat Benoît XVI-Ratzinger pour lui demander sa « corporate reunion » avec l’église conciliaire :

« En remettant notre lettre à la Sacrée Congrégation, qui a pour responsabilité d’évaluer les demandes officielles de réunion collective (« Corporate Reunion »), nous avons fait le plus grand pas qu’ait jamais fait une institution anglicane en direction de l’unité.

Nous lançons à présent un appel pour que nous soient données les ressources nécessaires afin d’achever ce processus de reconstruction et d’unité.

Les évêques ont affirmé leur foi sur des points qui les séparaient jusqu’alors de l’Église catholique. »

Nous avons traduit cette lettre et nous la publions en annexe.

En juin 2008, l’enjeu pour Ratzinger va à présent même bien au-delà de l’intégration du TAC, puisque ce sont des millions d’Anglicans, dont les représentants conservateurs sont rassemblés actuellement à Jérusalem du 22 au 29 juin, pour le GAFCON[5]. Il s’agit d’une réunion des faux ‘prélats’ Anglicans, concurrente de la Conférence de Lambeth qui doit se tenir en début août.

Ratzinger s’est engagé à ne pas intégrer les Anglicans du TAC avant la fin de la conférence de Lambeth qui va se dérouler en début août 2008. Pour la première fois, l’église conciliaire y envoie des représentants de poids (‘cardinaux’), ce soutien fait suite à une visite de Robert Williams, le pseudo archevêque de Cantorbéry à Rome pour y rencontrer Ratzinger, il y a deux mois.

Mais en réalité il pourrait proposer une structure « patriarcale » aux Anglicans « conservateurs » du GAFCON, en amorçant ainsi son mécano patriarcal de recomposition de son église conciliaire mondialisée et maçonnisée.

Evidemment avant ces grandes manœuvres avec les Anglicans qui s’annoncent pour l’été, il faut à l’apostat Ratzinger-Benoît XVI, avoir « réglé » le problème de la FSSPX.

Cela peut expliquer la précipitation avec laquelle son compère, l’abbé apostat Castrillon Hoyos vient d’adresser un ultimatum à Mgr Fellay afin d’exiger publiquement sa signature avant le 28 juin 2008.

Désormais l’histoire religieuse de la « nouvelle église » conciliaire s’écrit sous nos yeux, à grande vitesse, et vient confirmer totalement les grilles de lecture sur l’Anglicanisme et ses projets rosicruciens que VM a diffusé depuis plus de deux ans.

Continuons le bon combat

La rédaction de Virgo-Maria

© virgo-maria.org

ANNEXE A

Lettre de Monsieur Hepworth, primat du TAC[6]

COMMUNION ANGLICANE TRADITIONNELLE

(du Primat-Archevêque John Hepworth)

APPEL À SOUTENIR UN MOMENT DE L’HISTOIRE DE L’ÉGLISE

Il y a dix-sept ans, juste après que des réfugiés anglicans se furent assemblés en une « Communion anglicane traditionnelle », les dirigeants de cette dernière se réunirent à Rome pour parler d’unité avec le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.

Ils venaient d’assister à l’anéantissement de leur rêve, qui était de voir aboutir à l’unité les rencontres entre le Pape et l’Archevêque de Canterbury, la création d’une Commission internationale et les promesses de bonne volonté formulées de part et d’autre. La longue désintégration de la Communion anglicane – radicalement divisée sur les points les plus fondamentaux de la foi chrétienne – avait commencé.

Au cours des dix-sept années en question, la Communion anglicane traditionnelle a répondu à de nombreux appels de ceux dont les églises avaient été entraînées dans ce bouleversement. Nous avons ménagé des havres de paix et de consolation aux gens qui luttaient pour maintenir la foi et pour reconstruire. Les églises, écoles, séminaires et orphelinats sont tous repartis de zéro. Notre communion regroupe à présent quarante et un pays, ce qui est une force avec laquelle il faut compter.

Et après cinq siècles de douloureuse division, nous n’avons jamais renoncé à notre rêve d’une Église unie, d’une réunion de Rome et de Canterbury.

Le 9 octobre dernier, je suis retourné à Rome avec deux évêques : Mgr Mercer et Mgr Wilkinson. Mgr Mercer est un moine de la célèbre communauté de Mirfield, en Angleterre, et il a été évêque anglican de Matabeleland, au Zimbabwe. C’est dans sa cathédrale que le défunt Pape a assisté à l’Evensong [liturgie anglicane de la prière du soir]. Mgr Wilkinson avait correspondu alors avec celui qui était encore le Cardinal Ratzinger au sujet du contenu d’un Office divin anglican restauré. Cette fois, nous avons rencontré la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, organe nommé par le Saint-Siège pour recevoir les demandes de réunion collective (« Corporate Reunion ») émanant des églises qui ne sont pas en communion avec le Saint-Siège.

Nous avons apporté au Saint-Siège une lettre que les évêques et les vicaires généraux de la Communion anglicane traditionnelle avaient signée dans la vénérable église Sainte-Agathe de Portsmouth (Angleterre), où nous venions de tenir une imposante réunion plénière.

Entre ces deux visites à Rome, malgré de maigres ressources et une opposition acharnée, un gros travail a été accompli, qui consistait à enseigner, à créer des communautés, à former des dirigeants ainsi qu’à guider les progrès de la confiance entre notre Communion et l’Église catholique.

La lettre retrace le long et pénible historique des tentatives visant à unir (selon les paroles de Paul VI), « l’Église de Rome et l’Église de Canterbury ». Elle insiste sur la réaction de ceux qui rêvaient de voir les anglicans devenir enfin des « catholiques anglicans », mais qui voyaient la Communion anglicane prendre pas à pas ses distances avec les promesses d’unité.

Notre lettre a été signée solennellement lors d’une messe votive en faveur de l’unité. Je voudrais partager avec vous une partie de sa teneur et de ses promesses, tout en vous montrant des scènes du vote et de la signature des évêques.

(Encadré de la page 2)

1. Au sujet de notre Communion :

Sous la dénomination « Communion anglicane traditionnelle », une communauté mondiale de chrétiens anglicans s’est formée dans trois principaux buts :

-          identifier, réaffirmer et consolider au sein de cette communauté les éléments […] conduite qui est la marque de l’Église du Christ ;

-          rechercher en tant qu’institution une communion entière et visible dans le Christ – notamment la communion eucharistique – avec l’Église catholique romaine ;

-          parvenir à cette communion tout en maintenant les vénérables traditions […] qui constituent le précieux patrimoine multiséculaire des communautés anglicanes du monde entier.

2. L’Archevêque Falk, qui a été à l’origine de cette tâche, signe la lettre en présence du Primat-Archevêque Hepworth.

3. Les évêques allant signer la lettre en procession.

4. Au sujet de notre acceptation du ministère de l’Évêque de Rome :

Nous acceptons le ministère de l’Évêque de Rome, successeur de Pierre, qui est un ministère d’enseignement et de discernement de la foi ainsi qu’un « principe perpétuel et visible et un fondement d’unité », et nous comprenons que ce ministère est essentiel à l’Église fondée par Jésus-Christ.

5. Au sujet de notre acceptation de la foi catholique :

« Nous admettons que l’expression et l’application les plus complètes et les plus authentiques de la foi catholique résident actuellement dans le Catéchisme de l’Église catholique […] »

(Reprise du texte principal)

En remettant notre lettre à la Sacrée Congrégation, qui a pour responsabilité d’évaluer les demandes officielles de réunion collective (« Corporate Reunion »), nous avons fait le plus grand pas qu’ait jamais fait une institution anglicane en direction de l’unité.

Nous lançons à présent un appel pour que nous soient données les ressources nécessaires afin d’achever ce processus de reconstruction et d’unité.

Les évêques ont affirmé leur foi sur des points qui les séparaient jusqu’alors de l’Église catholique.

Enfin, pour la première fois, ils ont lancé un appel sans équivoque en direction du Saint-Siège :

« Mus par la découverte de ces faits – découverte que la conscience nous dicte maintenant de porter à l’attention du Saint-Siège –, nous cherchons un moyen commun et ecclésial de devenir des anglicans catholiques en communion avec lui, en conservant précieusement la pleine expression de la foi catholique aussi bien que la tradition au sein de laquelle nous sommes parvenus à ce moment. Nous sollicitons les orientations du Saint-Siège quant à l’accomplissement de ces souhaits, qui sont ceux des églises dans lesquelles nous avons été appelés à servir. »

Par conséquent, nous sommes maintenant tous les trois en mesure de présenter ces rêves et ces souhaits au Saint-Siège, et l’on m’a autorisé à publier cette déclaration :

« Le Collège des évêques de la Communion anglicane traditionnelle s’est réuni en session plénière à Portsmouth, Angleterre, durant la première semaine du mois d’octobre 2007. Les évêques et vicaires généraux ont adopté à l’unanimité le texte d’une lettre au Siège de Rome demandant une union entière, collective et sacramentelle avec ce dernier. Cette lettre, que la totalité du Collège a signée solennellement, a été confiée au Primat et à deux évêques choisis par le Collège pour être remise au Saint-Siège. Elle a été reçue cordialement par la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Il a été entendu avec le Primat de la Communion anglicane traditionnelle qu’aucun membre du Collège ne donnerait d’interview avant que le Saint-Siège n’ait examiné la lettre et n’y ait répondu. »

Si je vous donne ces informations détaillées, c’est pour que vous compreniez bien la nature extraordinaire d’un tel événement, qui annonce la réunion de chrétiens restés séparés pendant près de cinq siècles.

            La presse catholique est du même avis. Voici deux extraits d’articles parus, le premier en Amérique du Nord, le second en Angleterre, qui mettent avec force les points sur les i :

            « La Communion anglicane traditionnelle est forte d’environ 400.000 membres. Si une majorité d’entre eux admis dans l’Église catholique, alors nous pourrons nous féliciter de voir se refermer ainsi une blessure du Corps mystique du Christ. Et nous serons d’autant plus fondés à nous réjouir si cette admission revêt un caractère collectif. Nous avons pris l’habitude de voir dans la conversion un processus purement individuel, au point d’oublier qu’au cours des premiers siècles de son histoire, l’Église a connu de soudaines poussées de croissance lorsque des non-chrétiens et des chrétiens non catholiques suivaient leurs chefs dans la communion avec Pierre. »

            « Il suffit aujourd’hui de noter que pour la première fois depuis la Réforme, des centaines de milliers de protestants frappent à notre porte en nous demandant de les admettre en masse […] Il se pourrait fort que l’initiative de la Communion anglicane traditionnelle soit un signe adressé par Dieu à l’Église catholique pour qu’elle s’ouvre et accorde une place en son sein à ces nouveaux fidèles, qui partagent tant de nos objectifs, de nos valeurs et de nos croyances. »

Cet événement historique, en serez-vous ?

Le processus a pratiquement épuisé nos ressources. Il n’y a que deux personnes qui travaillent à plein temps au Bureau du Primat. Or, le rêve de l’unité et la désintégration de l’anglicanisme attirent à nous de plus en plus de fidèles : l’an dernier, en Afrique seulement, nous avons été rejoints par des congrégations du Cameroun, du Congo, du Kenya, du Mozambique et du Botswana.

-          Nous sommes une communion de fidèles vivant dans les pays les plus pauvres comme dans les pays les plus riches de la terre.

-          Nous avons dû quitter des églises qui nous étaient chères (nous privant ainsi de leurs ressources) pour suivre notre conscience et rester fidèles aux enseignements de l’Église ainsi qu’à nos rêves d’« unité dans notre temps ».

-          Nous venons de réunir nos dirigeants dans la célèbre église Sainte-Agathe de Portsmouth, Angleterre (que nous avons sauvée de la démolition), et il y aura d’autres réunions de ce genre lorsque le Saint-Siège nous aura répondu.

-          Le Bureau du Primat doit pouvoir compter sur des ressources humaines et financières suffisantes pour que notre rêve d’unité et de fidélité dans le service puisse se réaliser.

-          Il faut compter aussi avec les besoins urgents des communautés dépossédées non seulement de leurs églises, mais aussi de leurs écoles et de leurs orphelinats.

L’effondrement de l’anglicanisme est un scandale considérable auquel nous réagissons en appliquant ma devise épiscopale : « L’amour sert ».

            Grâce à votre contribution, la recherche de l’unité pourra porter ses fruits, les efforts de nos dirigeants en faveur de la survie pourront aboutir, et les travaux de notre Communion pourront se poursuivre.

            Je vous demande de réagir à ces possibilités qui s’offrent et aux besoins qu’elles créent en apportant une contribution financière substantielle à notre mission et à nos œuvres.

            Lorsque, au moment choisi par Dieu, nos plus audacieuses prières seront exaucées et que nous pourrons prendre place à l’autel avec le successeur de saint Pierre, à qui Notre Seigneur a confié les agneaux et les brebis de son troupeau, on se souviendra des noms de ceux qui nous auront soutenus sur le chemin, et on les honorera.

Signé : Archevêque John Hepworth

Appel de la Communion anglicane traditionnelle :

Aux États-Unis :

Votre contribution bénéficie d’une déduction fiscale.

Chèques à l’ordre de « The International Anglican Fellowship », avec la mention « Primate’s Appeal ».

The International Anglican Fellowship

Mr Peter J. Thomas, Executive Director

109 Deer Drive, Silver Lake, NH 03875

Etats-Unis d’Amérique

Téléphone :     1 603 367 9990

Courriel :         baystate1@roadrunner.com

ANNEXE B

Oecuménisme

Les églises Anglicanes se préparent à revenir à Rome[7]

Posteur: nicolas | 23 mar 2007 à 17:10 | 1549 mots | lu 1501 fois | 3 commentaires


Article de The Times. L'original peut être consulté en Anglais ici

Selon le journal anglais "The Times," la communauté des églises Anglicanes se prépare à publier, courant 2007, une proposition radicale visant à faire revenir les Anglicans dans le giron de l'Église Catholique Romaine, sous la direction du Pape.

Cette proposition a déjà reçu l'approbation des principaux évêques Anglicans et Catholiques.

Dans une déclaration de 42 pages, préparée par une commission internationale réunissant les deux Eglises, les Anglicans et les Catholiques Romains sont exhortés à étudier les moyens qui leur permettraient d'être réunis sous l'autorité du Pape.

Cette déclaration, que "The Times" est parvenue à se procurer, est en train d'être étudiée par le Vatican. Les évêques Catholiques préparent une réponse formelle.

Cette déclaration intervient au moment même où les archevêques qui dirigent les 38 provinces de la communauté Anglicane se trouvent réunis à Dar es Salam, en Tanzanie, pour tenter d'éviter un schisme à propos de l'ordination de prêtres homosexuels, mais aussi d'autres doctrines libérales qui ont été acceptées par certaines églises anglicanes occidentales.

Les 36 primats réunis savent que le Pape actuel, alors qu'il était encore cardinal, avait envoyé un message pour soutenir l'aile orthodoxe de l'Église Épiscopale des États-Unis, alors qu'elle luttait pour éviter une division interne, à la suite de l'ordination de l'évêque homosexuel Gene Robinson. (NDE : L'Église Épiscopale est le nom pris par l'Église Anglicane aux États-Unis).

Si les discussions de cette semaine devaient provoquer une division entre les libéraux et les conservateurs, la plupart des objections que ces derniers avaient soutenues pour refuser une réunion formelle avec Rome disparaîtraient. La plupart des Anglicans qui s'opposent le plus fermement à l'ordination des homosexuels sont aussi ceux qui s'opposent à l'ordination des femmes à la prêtrise.

L'Église de Rome a déjà prouvé qu'elle pouvait faire preuve de souplesse dans le domaine du célibat des prêtres, lorsqu'elle a accueilli des dizaines de prêtres anglicans mariés, quand ils ont quitté l'Église Anglicane, et qu'elle les a admis comme prêtres catholiques, à partir du moment où ils ont accepté la doctrine de Rome concernant l'ordination des femmes.

Il y a environ 78 millions d'Anglicans dans le monde, comparés au milliard de Catholiques Romains. Pour la première fois depuis la Réforme, en Angleterre et au Pays de Galles, grâce à l'émigration provenant de pays catholiques, l'Église Catholique est sur le point de dépasser l'Église Anglicane comme principale dénomination chrétienne.

Alors que se poursuivent les disputes des Anglicans concernant leurs doctrines fondamentales, la crédibilité de cette Église est de plus en plus ébranlée, dans un monde qui attend que ses dirigeants régionaux puissent donner un témoignage fort. C'est au point que sept primats conservateurs ont, par deux fois, au cours de leur rencontre en Tanzanie, refusé de prendre la communion avec leurs pairs.

Aujourd'hui, les Anglicans s'efforceront de résoudre leurs différences par la publication d'un nouveau "Pacte Anglican," dans un effort de présenter une déclaration doctrinale commune susceptible de faire l'unité.

Toutefois, nombreux sont ceux qui craignent que les divisions entre Anglicans soient allées trop loin pour pouvoir faire l'objet d'un accord. Si les archevêques Anglicans ne peuvent même plus partager la communion entre eux, il y a bien peu d'espoir pour qu'ils se mettent d'accord sur une déclaration doctrinale commune.

Le tout récent rapport de la commission réunissant Anglicans et Catholiques ne pouvait donc pas survenir à un moment plus sensible. Il a été rédigé par la Commission Internationale Commune entre Anglicans et Catholiques pour l'Unité et la Mission. Cette commission est coprésidée par le Révérend David Beetge, un évêque Anglican d'Afrique du Sud, et par Monseigneur John Bathersby, Archevêque Catholique de Brisbane, en Australie.

Cette commission avait été créée en 2000 par l'ancien Archevêque de Canterbury, Lord Carey of Clifton, et par le Cardinal Edward Cassidy, qui présidait alors au Vatican le Conseil pour l'Unité des Chrétiens. L'objectif était de trouver le moyen de progresser vers l'unité des deux Eglises, afin de "partager une vie et une mission communes."

Le document obtenu par "The Times" est la première déclaration de la commission, intitulée "Pour progresser ensemble vers l'unité et la mission." Ce rapport fait état de la "communion imparfaite" entre les deux Eglises, mais ajoute qu'il existe assez de choses communes pour permettre "d'appeler à l'action," en ce qui concerne le problème du Pape, ainsi que d'autres problèmes importants.

Dans un passage significatif, le rapport déclare que "l'Église Catholique Romaine enseigne que le ministère de l'évêque de Rome (le Pape), en tant que primat universel, est en accord avec la volonté de Christ pour l'Église, et représente un élément essentiel pour le maintien de l'unité et de la vérité." Au XVIe siècle, les Anglicans avaient rejeté la primauté universelle de l'évêque de Rome. Toutefois, aujourd'hui, certains Anglicans commencent à réaliser la valeur potentielle d'un ministère bénéficiant d'une primauté universelle. Ce ministère serait exercé par l'évêque de Rome, en tant que signe et centre d'unité, au sein d'une Église réunifiée.

Dans un autre paragraphe, le rapport va même plus loin : "Nous recommandons fortement aux Anglicans et aux Catholiques Romains d'étudier ensemble de quelle manière le ministère de l'évêque de Rome pourrait être offert et reçu, afin de permettre à notre communion de progresser vers une communion ecclésiale pleine et entière."

D'autres recommandations invitent les membres des deux dénominations, qu'ils soient laïcs ou membres du clergé, à assister ensemble aux synodes, conférences ou réunions collégiales organisés par les deux Églises. Des évêques Anglicans devraient aussi pouvoir être invités à accompagner des évêques Catholiques lorsque ces derniers se déplacent à Rome.

Le rapport ajoute que des "protocoles particuliers" devraient aussi être rédigés pour régler les mouvements de membres du clergé d'une Église vers l'autre Église. Parmi les autres propositions, notons la mise en commun des ressources pour la catéchèse des enfants, ou la possibilité d'assister aux services religieux, aux pèlerinages ou aux processions organisés par l'autre Église.

Le rapport recommande aux Anglicans de commencer à prier pour le Pape, lors des réunions de prières et d'intercession organisées dans les églises anglicanes. Il recommande aussi aux Catholiques de prier publiquement pour l'Archevêque de Canterbury.

Toutefois, au sein de l'Église Anglicane, il est peu probable qu'une majorité de fidèles souhaitent mettre fin à la division séculaire entre les deux Églises, pour retourner dans le giron de Rome.

Toutefois, les prises de position de l'Archevêque de Canterbury, en ce qui concerne les dissensions actuelles au sein de son Église, donnent une indication sur la manière dont certaines priorités peuvent être changées, à la lumière de la nécessité de réaliser l'unité de l'Église, nécessité imposée par l'Évangile.

Le Dr Rowan Williams qui, en tant que primat de l'Église d'Angleterre, attache beaucoup d'importance à l'unité, a soutenu dans le passé une interprétation libérale des Écritures, en ce qui concerne le problème des homosexuels. Mais il a dit clairement que l'unité de l'Église doit prendre le pas sur l'autonomie de chaque province. La conséquence logique de cette position, une fois réglée la crise actuelle, par un accord ou par un schisme, devrait être de rechercher une réunion avec l'Église Mère de l'Église Anglicane, c'est-à-dire l'Église Catholique Romaine.

Note de Parole de Vie :

L'apostasie prédite par la Bible se déroule inéluctablement sous nos yeux. Toutes les grandes Église "chrétiennes" historiques sont irrésistiblement attirées par Rome, dans un œcuménisme où l'on sacrifie sans aucune hésitation la vérité à la fausse unité. Non seulement cela, mais les églises évangéliques sont aussi de plus en plus sensibles aux attraits de cet œcuménisme qui n'est qu'une forme de prostitution spirituelle.

Ce qui est frappant, c'est que, dans toutes ces discussions "communes," l'Église Catholique n'a jamais abandonné le moindre iota de ses positions doctrinales, et que ce sont les autres Églises qui ont toujours capitulé sans conditions. Cela prouve la puissance de domination et de séduction de cette apostasie ! Elle n'exerce sa puissance que dans la mesure où la puissance de Christ et de Sa Parole ne s'oppose plus à la sienne !

Jésus a dit : "Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?" (Luc 18 : 8). Paul dit que la foi vient de ce que l'on entend, et ce que l'on entend de la Parole de Dieu. Quand la vérité de la Parole de Dieu est foulée aux pieds, la foi disparaît.

Mais nous croyons que le Seigneur S'est gardé un petit reste fidèle, qui continuera à brandir le flambeau de l'Esprit et l'étendard de la Vérité ! Qui veut encore s'engager résolument pour Christ ?

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[1] Il semble désormais qu’il ne serait plus question que d’une « prélature personnelle » à la manière de l’Opus Dei.

[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-03-22-1-00-La_seduction_creation_d_un_patriarcat_tridentin.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-04-10-1-00-Dom_Beauduin_Eglise_anglicane_unie_non_absorbee.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-04-13-3-00-La_FSSPX_unie_non_absorbee.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/F-Rampolla/VM-2006-04-29-1-00-Operation-Rampolla-P-1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/F-Rampolla/VM-2006-04-29-1-00-Operation-Rampolla-P-2.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/F-Rampolla/VM-2006-04-29-1-00-Operation_Rampolla_Complet.pdf

http://www.virgo-maria.org/Archives-CSI/2005/CSI-2005-07-05-AngliCampos.pdf

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[3] http://rorate-caeli.blogspot.com/

[4] http://www.timesonline.co.uk/tol/comment/faith/article1403702.ece

[5] http://www.gafcon.org/

[6] http://www.themessenger.com.au/Docs/TAC%20Appeal%202007%20USA.doc

[7] http://www.timesonline.co.uk/tol/comment/faith/article1403702.ece