Virgo-Mara.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf


Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

dimanche 6 juillet 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Ecône 2008 : La déroute sans précédent de la diplomatie vaticane

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David terrassant Goliath – Mgr de Galarreta prononçant le sermon des ordinations le 27 juin 2008

L’échec de l’ultimatum du tandem Ratzinger/Hoyos rejeté à Ecône

Récit détaillé et chronologique de la folle semaine

depuis le sermon de Mgr Fellay à Winona jusqu’à la journée des ordinations à Ecône, 

et le communiqué final de Mgr Fellay envoyé à tous les membres de la FSSPX : « Non possumus » - le rejet de Vatican II par la FSSPX

Lorsqu’une puissance lance un ultimatum, elle l’adresse à un adversaire et elle le fait avec l’assurance de sortir vainqueur de l’épreuve de force qu’elle engage. L’ultimatum des Etats-Unis à Saddam Hussein pour la première guerre du Golfe, en 1990, reste encore dans les mémoires. Saddam Hussein n’y ayant pas répondu, son armée fut ensuite écrasée par les forces américaines, une fois expirée la date limite donnée pour s’y soumettre. Une puissance n’adresse pas un ultimatum pour perdre, mais pour gagner.

Après que le Vatican ait lancé son ultimatum à Mgr Fellay, lors de leur rencontre secrète du 4 juin 2008, Castrillon Hoyos et Benoît XVI escomptaient une soumission de la FSSPX, en particulier à la condition n°3 qui était enrobée par les quatre autres.

Il n’en fut rien, comme nous allons en tracer l’histoire jusqu’au sermon de Mgr de Galaretta le 27 juin.

Quelle défaite pour la Rome moderniste, et sa diplomatie réputée jusqu’alors si redoutable.

Quelle gifle publique pour le Vatican de la part de la FSSPX, comme la presse internationale s’en est fait l’écho.

Nous reprenons l’un de nos commentaires dans le Blog sur le départ de Castrillon Hoyos :

« En effet, devant l’échec cuisant que vient d’essuyer le Vatican, son chef Benoît XVI-Ratzinger chercherait une voie de sortie pour éviter l’effet boomerang de son ultimatum du 4 juin. Pour cela, il lui fallait un coupable, il l’aurait trouvé en la personne du colombien Castrillon Hoyos.

Ce refus doctrinal vigoureux de l’ultimatum de Rome, exprimé par les sermons de NN SS Felay et de Galaretta, vient fragiliser Benoît XVI-Ratzinger au sein de l’église conciliaire. L’ “épiscopat” français, opposé au Motu Proprio, et à cette politique de séduction de la FSSPX, ne va pas manquer de souligner le ridicule dans lequel s’est placé Ratzinger et la Curie en essuyant un pareil “affront” (terme d’Henri Tincq) de la part de la FSSPX. A moins de deux mois de sa visite en France, le bavarois se trouve dans l’embarras. » VM[1]

En France, de façon très symptomatique, ‘Le Monde’ a titré sur « Les intégristes rejettent l’ultimatum du Vatican », et le ‘Le Figaro’ annonce « Les intégristes refusent la réconciliation ».

Quel fut le déroulement chronologique de cette humiliation sans précédent de Benoît XVI-Ratzinger et de son bras droit Castrillon Hoyos ?

Table des matières

1.     Acte I – vendredi 20 juin - Les déclarations publiques de Mgr Fellay le 20 juin 2008 rejetant à Winona (Etats-Unis) la consigne du Vatican de “la fermer” (Shut-up), 3

2.     Acte II – mercredi 25 et jeudi 26 juin - La montée hargneuse au créneau des ralliés et ex-« mutins » de 2004 (abbés Laguérie, abbé de Tanoüarn, abbé Barthe) contre Mgr Fellay à la veille des ordinations. 5

3.     Acte III – Mercredi 25 juin - En pleine débâcle, Castrillon Hoyos appelle Mgr Fellay au téléphone pour minimiser son ‘ultimatum’ et battre en retraite devant le prélat suisse. 6

4.     Acte IV – jeudi 26 juin - La sortie du bois des infiltrés (Mgr Williamson, abbé Schmidberger) soudain pris d’un attachement fébrile à des positions de fermeté, toujours à la veille du sermon des ordinations. 7

5.     Acte V – vendredi 27 juin - La réponse très ferme et doctrinale de Mgr de Galarreta le 27 juin à Ecône en réponse aux palinodies politiciennes de Castrillon Hoyos. 9

6.     Acte VI – vendredi 27 juin - La censure de la commémoration des sacres et de l’allocution de Mgr Fellay par les médias de la FSSPX (Dici.org et La Porte Latine) aux mains des infiltrés. 12

7.     Acte VII - A Ecône, Mgr Tissier rayonnant, et le réseau des infiltrés sur la brèche. 13

8.     Acte VIII – vendredi 27 juin - La hargne de l’abbé de Tanoüarn qui, dépité, se déchaîne contre Mgr Fellay et le compare à un « flic », à un « agent de la sécurité helvétique » ( !) 17

9.     Acte IX – samedi 28 juin - Le mot de la fin écrit par Mgr Fellay aux membres de la FSSPX : ‘Non possumus ’ : le rejet de Vatican II. 17

1.   Acte I – vendredi 20 juin - Les déclarations publiques de Mgr Fellay le 20 juin 2008 rejetant à Winona (Etats-Unis) la consigne du Vatican de “la fermer” (Shut-up),

Le 20 juin 2008, comme nous l’avons rapporté, Mgr Fellay révèle aux Etats-Unis l’existence de l’ultimatum de Rome contre la FSSPX.

Il dénonce et rejette le « Fermez-la » (Shut up) du Vatican :

« Mais aujourd’hui, ils ne demandent plus « dites UNE messe », ils disent seulement : « Taisez-vous »… C’est au point que Rome m’a adressé un ultimatum ; il semble que la dernière lettre aux bienfaiteurs n’a pas été très bien reçue à Rome, où l’on y voit une marque d’orgueil, d’arrogance. Mais nous ne voulons pas de cela, et nous ne nous tairons pas. Nous sommes encore et toujours dans le même combat. C’est toujours la même histoire. Sous des dehors différents, rien n’a changé. »

Et il démasque le leurre du Motu Proprio qui est le nouveau nez de l’iceberg de la nouvelle religion (qui n’est pas la religion catholique).

Cette « nouvelle religion » a été analysée et dénoncée lors de trois symposiums théologiques de la FSSPX à l’Institut Universitaire Saint Pie X (2003 – 2004 – 2005auxquels Mgr Fellay a participé :

« Ce qui se passe avec ce Motu Proprio, c’est comme s’ils avaient adopté la pointe de l’iceberg Tradition. Ce que voyant, nous pensons peut-être : « Fort bien, ils ont adopté la pointe, donc ils ont dû adopter aussi tous ce qu’il y a en dessous… » Mais ce n’est pas exactement ce qu’ils ont fait. Ils ont essayé d’enlever cette pointe et de la planter au sommet de l’autre iceberg, celui de la nouvelle religion »

Cette attaque de Mgr Fellay contre la « nouvelle religion » qui se cache sous le Motu Proprio s’accorde avec la dénonciation par Mgr Tissier de Mallerais :

 « la NOUVELLE RELIGION ne veut plus exprimer la transmission d'un pouvoir de consacrer le Corps et le Sang du Christ et d'un pouvoir de renouveler la Passion du Calvaire. Et donc, mes bien chers ordinands, je suis sûr évidemment qu'au cours de vos six années de séminaires vous avez bien pénétré la doctrine catholique, qu'ignore maintenant la plupart des prêtres dans la NOUVELLE RELIGION. Car ce changement du rite de l'ordination signifie une NOUVELLE RELIGION. Dans cette suppression d'un pouvoir d'offrir et de consacrer le Corps et le Sang du Christ est exprimée précisément LA NOUVELLE RELIGION, dans laquelle se trouve la grande majorité des catholiques, à leur cœur défendant, mais ils y sont dans cette NOUVELLE RELIGION, qui consiste non seulement en un NOUVEAU CULTE, mais dans une NOUVELLE DOCTRINE. Et donc si vous le voulez bien, chers fidèles, en quelques mots je décrirai tout d'abord la NOUVELLE DOCTRINE de cette NOUVELLE RELIGION et ensuite son NOUVEAU CULTE. (…) Cette NOUVELLE RELIGION n'est rien d'autre, bien chers fidèles, qu'une gnose » (juin 2002, Ecône, Mgr Tissier de Mallerais )

Et face à l’ultimatum qui lui est adressé, Mgr Fellay répond qu’il ne le suivra pas :

« Nous n’avons donc pas le choix : nous n’irons pas dans leur sens. Nous poursuivrons dans le même sens. Il y a maintenant quarante ans que nous nous battons afin de maintenir cette foi en vie, afin de conserver cette tradition non seulement pour nous, mais aussi pour l’Église, et nous allons tout bonnement continuer. Quoi qu’il arrive, tout est entre les mains de Dieu. Si Dieu veut que cette épreuve continue, elle continuera, et Il nous accordera les grâces nécessaires. Il n’y a rien à craindre : nous attendrons des jours meilleurs. »

Ce rejet de l’ultimatum du Vatican par Mgr Fellay sera enregistré par le Vatican le lendemain du sermon de Winona, comme en témoigne Radio Vatican qui commente :

« A Winona Mgr Fellay est sorti de son silence en rejetant les conditions posées par Rome »[2]

Ensuite Mgr Fellay reprend à son compte les graves prophéties de Notre-Dame à La Salette :

« Rome perdra la Foi. Elle deviendra le siège de l’Antéchrist. Il y aura une éclipse de l’Eglise ». Forte paroles ! Et s’il est un temps où nous devons voir cette prophétie se réaliser, c’est bien MAINTENANT. Cela peut empirer, certes. Nous continuons à penser que l’Antéchrist n’est pas encore là. Cela peut donc devenir encore pire. »

Sans aller jusqu’à désigner en Benoît XVI-Ratzinger, l’Antéchrist, le propos de Mgr Fellay rejoint celui de Mgr Lefebvre qui lui écrivait dans sa lettre de mission (lettre aux quatre futurs évêques du 29 août 1987) :

« La chaire de Pierre et les postes de Rome étant occupés par des antichrists (…) C'est ce qui nous a valu la persécution de la Rome antichrist. Cette Rome, moderniste et libérale, poursuivant son œuvre destructrice du Règne de Notre Seigneur comme le prouvent Assise et la confirmation des thèses libérales de Vatican Il sur la liberté religieuse »

et qui déclarait également :

«…  Rome a perdu la foi, mes chers amis. Rome est dans l’apostasie. Ce ne sont pas des paroles, ce ne sont pas des mots en l’air que je vous dis. C’est la vérité. Rome est dans l’apostasie. On ne peut plus avoir confiance dans ce monde-là, Il a quitté l’Église, Ils ont quitté l’Église, Ils quittent l’Église. C’est sûr, sûr, sûr » (…) » (4 octobre 1987).

Invoquer La Salette et Fatima pour rendre compte de la situation présente, comme l’a fait Mgr Fellay, revient à placer le discours sur un terrain que le Vatican ne peut aucunement accepter, sauf à reconnaître son illégitimité et sa propre haine de la religion catholique.

Mgr Fellay a, lors de son sermon de Winona, renoué avec le combat de Mgr Lefebvre qui plaçait, après les sacres, son combat dans la perspective d’une lutte du petit David de la FSSPX pour sauver le Sacerdoce catholique contre l’immense Goliath de l’église conciliaire, instrument de perdition, et qui tentait de l’écraser.

Ce sermon de Mgr Fellay piétinait allègrement les termes mêmes des cinq conditions du Vatican qui lui demandaient au contraire de cesser toute critique envers l’apostat Benoît XVI-Ratzinger. Non seulement Mgr Fellay refusait de s’y soumettre, mais il se livrait à une mise en cause sans précédent du chef de l’église conciliaire en invoquant La Salette.

Le public des ralliés qui tiennent des blogs et des forums sur internet ne s’y sont pas trompés, car aucun n’a repris ne serait-ce qu’une citation du sermon de Mgr Fellay retranscrit largement par VM.

Ce texte ne peut être consulté nulle part ailleurs que sur VM. Ce qui prouve aussi que les médias de la FSSPX (abbé Lorans, abbé Sélégny, abbé Celier, abbé de La Rocque) sont aux mains d’un clan d’infiltrés qui bâillonnent leur propre supérieur, puisque les sermons de Mgr Fellay y sont censurés.

2.   Acte II – mercredi 25 et jeudi 26 juin - La montée hargneuse au créneau des ralliés et ex-« mutins » de 2004 (abbés Laguérie, abbé de Tanoüarn, abbé Barthe) contre Mgr Fellay à la veille des ordinations

La révélation par le vaticaniste Tornielli proche de Castrillon Hoyos, des cinq conditions de l’ultimatum, le lundi 24 juin 2008, visait de façon très apparente à mettre sous pression médiatique la FSSPX avant le très attendu sermon des ordinations à Ecône.

Ce fut un déchaînement dans les forums internet, les ralliés y allant chacun de leur appel à la prière pour « éclairer Mgr Fellay », pour qu’il ne commette pas l’« irréversible », etc.

Les ex-mutins de la FSSPX montèrent tous au créneau comme au coup de sifflet. L’abbé de Tanoüarn, naguère pourfendeur des « raideurs helvético-prussiennnes » de Mgr Fellay en août 2004, lui donnait des leçons le mercredi 25 juin 2008 sur son blog[3]. Et, marque de sa servilité à son nouveau maître Castrillon Hoyos, il se faisait le relais d’une confidence du ‘cardinal’ colombien selon qui

« le 4 juin dernier », Mgr Fellay se serait « excusé devant le cardinal Castrillon Hoyos pour les écarts de langage qui avait pu être perçus comme autant de manques de respect envers le pape. ».

Le lendemain, c’est l’abbé Laguérie, l’ex-mutin de Bordeaux, et supérieur de l’IBP, qui intervenait publiquement pour tenter de contrer le Non de la FSSPX : « Quel gâchis incommensurable pour l’Eglise ! ». Au passage il renouvelait son attaque contre Mgr Tissier :

« Je ne songe pas seulement à la conférence scandaleuse de Monseigneur Tissier que j’ai, seul, stigmatisé comme il se doit sur ce blog ».

Le rallié de Benoît XVI déplorait la conférence de Mgr Tissier à Paris le 11 novembre 2007 :

« Peut-on se prévaloir d’un Magistère qui surpasse le sien ? Il est absolument certain que le jour où la conférence de Monseigneur Tissier est arrivée sur le bureau du pape, ce qui se passe aujourd’hui était inéluctable ».

 Il s’agit là de la reconnaissance du rôle déterminant de la publication de cette conférence de Mgr Tissier, qui serait restée inconnue si VM n’avait entrepris de la faire connaître.

Et le serviteur de Castrillon Hoyos trainait dans la boue l’abbé Chautard, accusé de « salir Rome » et le dossier du Chardonnet pour les 20 ans des sacres qui étaient ainsi visés :

« Les pamphlets, insignifiants par eux-mêmes mais insultants quand même, de jeunes abbés de 25 ans qui salissent Rome et son évêque sans jamais aucune mise au point ni réprobation de leurs supérieurs… »[4]

Le surlendemain, à l’heure où les futurs prêtres se préparaient pour la cérémonie des ordinations à Ecône, l’abbé Barthe, tête pensante du G.R.E.C., et ami de l’abbé apostat Benoît XVI-Ratzinger tentait une dernière sortie sur internet pour essayer d’arrêter le NIET de la FSSPX à l’ultimatum :

« Aujourd'hui, en juin 2008, l'amorce de la transformation de la FSSPX en une force "interne" de l’Église (Prélature personnelle, officialisation de l’ensemble de ses maisons, vie sacramentelle d’un "Ordinariat"), en une force "interne" de l'Eglise dans son état actuel - à savoir, négativement, un état de un schisme virtuel, et positivement, une tentative de "restauration" - serait l’aboutissement logique du mouvement amorcé par le Motu Proprio il y a un an. Cette transformation juridique, et donc "politique", de la FSSPX contribuerait inévitablement à sa transformation interne, dont on peut souhaiter qu’elle s’opère dans le bon sens, c'est-à-dire non pas en perte de pugnacité critique des points néfastes de Vatican II, mais en pertinence dans la forme et dans le fond de cette critique, le tout, oserais-je ajouter, dans l’humilité. C’est personnellement la grâce que lui souhaite du fond du coeur, que je nous souhaite à tous, et d'abord à l'Eglise. » Abbé Barthe, 27 juin 2008 à 9h05[5]

Affolé, l’abbé Barthe déballe son plan surréaliste d’une métamorphose de la FSSPX qui lui ferait embrasser la cause de Vatican II. Ce faisant il apparaît comme un théoricien en chambre (ou de l’ombre) qui voit son montage sophistiqué, tramé dans les coulisses du G.R.E.C., venir se fracasser sur les récifs de la réalité de Saint Paul et de ses épîtres : les plans filandreux de ralliement anéantis par les simples paroles de la Foi catholique que va lui opposer Mgr de Galaretta en citant l’Apôtre des Gentils.

3.   Acte III – Mercredi 25 juin - En pleine débâcle, Castrillon Hoyos appelle Mgr Fellay au téléphone pour minimiser son ‘ultimatum’ et battre en retraite devant le prélat suisse

Avant la réunion du conseil élargi de  la FSSPX qui se tenait à Ecône le jeudi 26 juin au soir, l’apostat Castrillon Hoyos, naguère si arrogant, appelait en catastrophe Mgr Fellay pour expliquer qu’il ne s’agissait pas d’un ultimatum et pour tenter d’écarter le texte des cinq points comme on dissipe un malentendu. Quelle débâcle et quelle humiliation pour le puissant prélat du Vatican contraint de s’aplatir devant le chef d’un institut de seulement 500 prêtres. Le Goliath conciliaire tremblait et mesurait l’étendue de sa bévue.

Cette marque de faiblesse de Castrillon Hoyos fut évoquée lors du conseil élargie. Il devenait évident que le rejet de l’ultimatum par la FSSPX ne serait pas suivie d’une sanction par un renouvellement des excommunications. Le Vatican tremblait à l’idée de voir huit années d’un travail de sape incessant par son réseau d’infiltré (au sein de la FSSPX) pour promouvoir le « dialogue », partir en fumée dans un rejet aussi clair.

4.   Acte IV – jeudi 26 juin - La sortie du bois des infiltrés (Mgr Williamson, abbé Schmidberger) soudain pris d’un attachement fébrile à des positions de fermeté, toujours à la veille du sermon des ordinations

Connaissant l’orientation de Mgr Fellay qui veut rejeter l’ultimatum de Rome, Mgr Williamson sort du bois et multiplie les déclarations tonitruantes dans le sens de la fermeté avant même que le sermon des ordinations du vendredi n’ait été prononcé.

Ainsi, l’ex-anglican, espère se positionner dans le rôle composé et fallacieux de l’ ‘opposant le plus ferme’ face à Rome. Alors qu’en réalité, cet évêque à l’ héraldique Rose+Croix, en est l’agent le plus important.

Il déclare le jeudi 26 juin, « Notre réponse sera négative », alors que Mgr Fellay a souhaité garder le silence jusqu’à vendredi :

http://rorate-caeli.blogspot.com/

Williamson: "Our answer will be negative"

From an interview granted by Bishop Richard Williamson, of the Priestly Fraternity of Saint Pius X (FSSPX / SSPX) to Bruno Volpe, of the Italian religious website Petrus:

Bishop Williamson, how do you see Rome's proposals? Do you see a reunion of the schism as practicable?

"I appreciated the tone of the letter of Cardinal Castrillón Hoyos, but I frankly believe that nothing will be done and that our answer will be negative."

RORATE note: Bishop Fellay's official response will come in due time. It is better to wait for it.

Et comme si cela ne suffisait pas, l’évêque à la Rose, Mgr Williamson accorde une interview à un site italien où, avec une dose de provocation délibérée, il réclame l’ « éradication du rite de Paul VI » :

“Guardi, noi non abbandoneremo mai la tradizione, glielo posso assicurare. Anzi, se la Chiesa ci rivuole con sé, chiediamo che ritorni al suo glorioso passato, cioè stabilmente al Messale di San Pio V, eliminando del tutto il Messale di Paolo VI. Ciò premesso, le assicuro che il problema non è solo liturgico ma anche teologico”.[6]

http://www.papanews.it/Public/aaaaaaaaaaaaaaaaaa.jpg

Nous voyons donc le chef des infiltrés s’agiter comme l’abbé Schmidberger et comme les agents de l’extérieur (IBP et abbé Barthe), alors même que les trois autres évêques sont en train de rétablir la fermeté dans le sens du combat de Mgr Lefebvre.

Le mardi 24 juin, l’abbé Schmidberger se manifestait publiquement en parlant de l’ultimatum.

http://www.fsspx.info/ticker/more.php?show=1214394910

Stellungnahme des Distriktoberen
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http://www.fsspx.info/ticker/1214394910/bild.jpgStellungnahme

Die Priesterbruderschaft St. Pius X. nimmt Kenntnis von den warnenden Worten S. Eminenz Kardinal Castrillon Hoyos (in einigen Nachrichten-Portalen und einer italienischen Zeitung plakativ als “Ultimatum“ bezeichnet), vom 4./5. Juni 2008. Sie wird Seiner Eminenz in den nächsten Tagen hierauf antworten.
Gleichzeitig freut sie sich innig über die reichen Gnaden, welche die vier vor genau 20 Jahren von Erzbischof Lefebvre geweihten Bischöfe in dieser sturmbewegten Zeit über die Kirche ausgespendet haben.

Stuttgart, den 24. Juni
Pater Franz Schmidberger, Distriktoberer

Il était le premier supérieur de District de la FSSPX à s’exprimer sur la mise en demeure de Rome. Au même moment Mgr Fellay refusait les interviews et appels des journalistes, en particulier italiens, se réservant pour la réunion du conseil élargi prévue pour le jeudi soir, Mgr de Galaretta étant, en quelque sorte, le porte-parole des décisions à travers le sermon public du vendredi des ordinations.

Le communiqué de l’abbé Schmidberger est particulièrement fade. Sa seule originalité tient à l’affichage frappant de l’ultimatum de Rome à la FSSPX. L’abbé Schmidberger sait depuis des mois qu’il a été identifié comme un infiltré de Ratzinger, il sait aussi par ses relais romains, que Rome tente de minimiser le sens de l’ultimatum (Castrillon Hoyos s’apprête à appeler Mgr Fellay dans ce sens). L’abbé Schmidberger tente donc de jouer un jeu inverse, sur le modèle de Mgr Williamson, et aussi de façon analogue au jeu qu’il jouait lorsque Mgr Lefebvre était encore en vie, en se présentant comme un prêtre très ferme face à Rome.

Mais cette posture cosmétique de dernière minute ne trompe plus personne, l’abbé Schmidberger est parfaitement identifié comme l’homme de Ratzinger et le complice de l’ex-anglican Mgr Williamson. Il n’a plus sa place au sein de la l’œuvre de Mgr Lefebvre. Il serait bien inspiré de la quitter pour rejoindre l’église conciliaire de son ami, le bavarois Ratzinger.

Cette sortie du bois de tout le réseau romain vient pleinement confirmer les analyses de VM depuis plus de deux ans. C’est d’ailleurs pour cela que l’abbé de Cacqueray-Celier a interdit la lecture de VM.

5.   Acte V – vendredi 27 juin - La réponse très ferme et doctrinale de Mgr de Galarreta le 27 juin à Ecône en réponse aux palinodies politiciennes de Castrillon Hoyos

La diplomatie du Vatican moderniste, réputée si redoutable et si perverse, vient d’essuyer une déroute sans précédent lors de cette journée des ordinations à Ecône.

Dans son sermon des ordinations, le matin du vendredi 27 juin 2008, Mgr de Galarreta a attaqué l’église conciliaire, Benoît XVI-Ratzinger tout particulièrement, en opposant Saint Paul aux « libéraux modernistes » qui « travaillent  à la déchristianisation » dans une « œuvre de démolition » de l’Eglise.

Ce sermon, après avoir été furtivement publié sur la Porte Latine a fait l’objet d’une censure (de la part de l’abbé Celier ?). Nous le rendons disponible sur le site VM dans notre rubrique des déclarations des évêques de la FSSPX[7].

Après avoir rappelé le sens du critère théologique de la Tradition par rapport au Magistère et à la Foi, Mgr de Galarreta montre que les autorités conciliaires actuelles sont radicalement opposées à la Tradition de l’Eglise et donc à la Foi catholique :

« Alors, vous voyez, Mes bien chers Frères, cette simple description du Sacerdoce et ses éléments essentiels, met en évidence combien Monseigneur Lefebvre a été fidèle à nous transmettre le vrai Sacerdoce catholique. Et cela met en évidence aussi la dérive à laquelle nous assistons dans les autorités ecclésiastiques de l’Église. Car il y a une radicale opposition par rapport à tout ce que je viens de dire. Et cela nous le constatons même aujourd’hui. »

Piétinant la troisième condition de l’ultimatum qu’il n’entend nullement accepter, l’évêque accuse directement le « Saint Père »[8], c’est-à-dire Benoît XVI-Ratzinger, d’enseigner l’erreur de la liberté de conscience et de la liberté religieuse, condamnées par le Magistère de l’Eglise pendant deux siècles :

« Tenez, par exemple, le voyage du Saint Père aux États-Unis. C’est un exemple, pour ainsi dire, typique. C’est toujours sous-jacent. Et donc, cela s’applique à des degrés différents, selon les personnes et selon les circonstances. Nous ne disons pas qu’il ne prêche que l’erreur, qu’il prêche toujours l’erreur. Nous ne disons pas cela. Mais si l’on dégage les principes sous-jacents, nous trouvons justement cet esprit naturaliste. Naturaliste. Humaniste. Qui n’est pas à proprement parler surnaturel. Mais plutôt humain. Une vision humaine, où l’homme est le centre un peu de tout. C’est une prédication qui favorise la liberté de conscience et la liberté religieuse. C’est justement là le contraire de la christianisation. Tout ramener au Christ. Et bien, non. Tout est indépendant. L’homme est autonome. Que ce soit dans sa conscience, ou que ce soit dans sa vie sociale, dans la société. Oui, ils font une œuvre de déchristianisation. Diamétralement opposée à ces règles de Notre Seigneur Jésus-Christ. Qu’ils le veuillent ou non. Pourquoi ? Parce qu’ils adhèrent à des principes libéraux modernistes. Comme l’Église l’a dénoncé, depuis deux siècles. Ils n’ont qu’à lire les encycliques des Papes précédents. Ensuite, on ne prêche plus la Vérité. On est en quête de la Vérité. Alors, le principal moyen d’apostolat, c’est le dialogue. Qu’est-ce que cela a à voir avec la vocation du prêtre. Qui doit prêcher, et prêcher la Vérité. Enseigner. Et selon la Tradition. Nous voyons comment ce qui est vraiment une chaire de Vérité, de Sagesse, devient, dans les meilleurs des cas, une chaire de confusion. Et dans les pires des cas, une chaire d’erreur. C’est terrible. C’est à cela que nous assistons. »

Et puis Mgr de Galarreta rejette l’ultimatum et la perspective d’un accord pratique :

« Il y a évidemment une volonté de nous émouvoir, de nous effrayer un peu. De nous mettre un peu de pression. Nous presser, dans le sens d’un accord purement pratique, qui a été toujours la proposition de Son Éminence. Alors, évidemment, vous connaissez déjà notre pensée. Cette voie est une voie morte. Et puisque c’est là, pour nous, c’est la voie de la mort. Et donc, il n’est pas question de la suivre. Nous ne pouvons pas nous engager à trahir la confession publique de la Foi. Il n’est pas question. C’est impossible. Et nous ne voulons pas, en tant que nous voulons garder la Tradition, défier ce bâtiment mystique qu’est l’Église, et nous embaucher dans une entreprise de démolition. Impossible. Vous réfléchirez sur tout ce que nous avons déjà dit. C’est impossible. »

Et Mgr de Galarreta conclut en annonçant une prise de distance avec la Rome de Benoît XVI-Ratzinger :

« Alors, que nous prépare l’avenir proche ? Moi, je ne sais pas. Je pense que le plus probablement ceci aboutira à une pause, à une stagnation de nos contacts avec Rome. Moins probablement, à une déclaration, nouvelle, contre nous.

Et moins probablement encore, cela aboutira au retrait du Décret d’excommunication, et ensuite à une discussion sur la Foi catholique. Discussion, pour ainsi dire, évidemment.

Voilà. Je vous les ai données dans l’ordre décroissant. D’après moi. C’est une conjecture que je fais moi-même, à mes frais. »

Dans le contexte de tension médiatique qui est celui du sermon du 27 juin, cette déclaration de l’évêque espagnol a une portée comparable à celle de la conférence de Mgr Tissier de Mallerais le 11 novembre 2007 à Paris au sujet du « super moderniste » Ratzinger.

Il est certain que le texte de ce sermon a été discuté et revu par Mgr Fellay et le conseil élargi qui se sont réunis la veille à Ecône, car ce sermon capital donne une réponse publique de la FSSPX devant les médias, face à la mise sous pression qu’a provoqué Rome.

6.   Acte VI – vendredi 27 juin - La censure de la commémoration des sacres et de l’allocution de Mgr Fellay par les médias de la FSSPX (Dici.org et La Porte Latine) aux mains des infiltrés

Dans l’après-midi du vendredi 27 juin a eu lieu, dans l’ancienne église d’Ecône, une cérémonie de célébration des 20 ans des sacres de 1988.

Dans une chaleur étouffante, des diapositives ont été projetées et la lettre de Mgr Lefebvre aux quatre futurs évêques a été lue par trois enfants. Puis la vidéo des sacres de 1988 a été projetée. Et de façon imprévue, ni les prêtres et ni les séminaristes n’avaient été prévenus, Mgr Fellay a prononcé une allocution pendant quarante minutes, dans une ambiance caniculaire.

En voici quelques extraits :

« Mgr Fellay a pris la parole il y a un peu moins d'une heure devant les prêtres et fidèles venus à Ecône.

Visiblement assez serein, il a abordé le problème de l'ultimatum, un texte dont la forme ne lui paraît pas être à la hauteur du problème et qui le déconcerte. Selon lui, cette forme rappelle celle des années 1970, lorsqu'on imposait un ultimatum à Mgr Lefebvre en 1976.


Devant le cardinal, par trois fois, il a demandé des conditions bien claires. Or ces points ne veulent pas dire grand chose. Selon lui, on ne peut pas résoudre par une pirouette diplomatique une crise de 40 ans. Aussi, a-t-il indiqué que nous continuerions.


"Laissons tout cela dans les mains du Bon Dieu, ne nous inquiétons pas trop sur les suites. Les mesures d’intimidation, les menaces, nous avons souvent connu cela. Tant que le médecin se préoccupe du thermomètre, cela ne guérit pas le malade. Il faut donc s’occuper de la maladie et ici, il s’agit du salut des âmes."


Interrogé par la télévision française, il a dit :


"Pour nous, cette histoire d’ultimatum ne nous paraît pas sérieuse. Le fond du problème est plus sérieux." Il a établi une comparaison avec les feux tricolores : C’est comme, lorsque vous grillez un feu rouge, il peut y avoir une raison très sérieuse de le griller.


"Recommandons-nous à la Très Sainte Vierge, à notre fondateur et à vos prières. » » Voir l’annexe C


Nous constatons que les médias de la FSSPX (aux mains des infiltrés) ont organisé un black-out complet sur cet évènement et ont organisé la censure de la conférence de Mgr Fellay.

Lors de cette journée, les abbés Epiney, Grenon et Tam ont été réhabilités. Les sanctions avaient été levées et ils étaient présents. Les abbés Epiney et Grenon avaient dîné la veille à Ecône. Ce n’est que justice et nous espérons que la levée de ces sanctions inadmissibles à leur égard, ont été accompagnées de la présentation d’excuses par Mgr Fellay.

L’abbé Epiney (au centre). Il était le confident de Mgr Lefebvre

7.   Acte VII - A Ecône, Mgr Tissier rayonnant, et le réseau des infiltrés sur la brèche

Le vendredi 27 juin à Ecône, Mgr Tissier de Mallerais est apparu rayonnant. La foule était très nombreuse, bien plus que les années précédentes, et l’évêque français se réjouissait de voir reprise la ligne de la fidélité à Mgr Lefebvre, par le ‘non possumus’ qui venait d’être opposé à Rome.

  

Mgr Williamson arborait sa mine sombre des mauvais jours. Cet agent principal et secret de Rome, connaissait une sérieuse défaite. Opposant factice à l’ultimatum, car, désirant jouer le rôle de neutraliseur du noyau dur, il s’assoupissait pendant le sermon de Mgr de Galarreta et accusait le coup de la déception qu’il subissait.

L’ex-anglican (en mission ?), Mgr Williamson, endormi pendant le sermon de Mgr de Galarreta qui opposait Saint Paul aux « libéraux modernistes » du Vatican,

et à la « chaire de l’erreur » de Benoît XVI-Ratzinger

Selon un fidèle, durant toute la journée, le britannique apparut tenu à l’écart des trois autres évêques. L’ancien Anglican, Mgr. Williamson-‘Cunctator[9]’à la Rose[10], l’ancien protecteur, ordonnateur et promoteur opiniâtre à Winona durant 10 ans des clercs homosexuels prédateurs Carlos Urrutigoity et Eric Ensey[11], commencerait-il à devenir infréquentable pour les trois autres évêques ?

Passons aux autres infiltrés. A Ecône, les infiltraient surveillaient et contrôlaient la communication des évêques de la FSSPX. Mais des relais de VM surveillaient les infiltrés.

  

L’abbé Sélégny apparaissait accablé. La nouvelle de son limogeage de Menzingen comme secrétaire général vient sanctionner des années d’agissement de ce clerc infiltré moderniste à travailler le dossier des relations avec Rome dans le sens du ralliement à Benoît XVI-Ratzinger. Désormais dans le camp des vaincus, il voit arriver le temps de sa disgrâce.

Selon un témoin, à une journaliste qui lui demanda de pouvoir interviewer Mgr Fellay, l’abbé Lorans éluda et passa ensuite sa journée à s’entretenir avec les journalistes, avec moult gestes et en les distrayant de ses propos.

Pourquoi l’abbé Lorans cherchait-il à éviter que les médias ne puissent interviewer Mgr Fellay ?

La clarté du NON de Mgr Fellay à l’ultimatum portait-elle ombrage à ses vélléités de ralliement ? Pour cet habitué du G.R.E.C., où il fréquente l’abbé Barthe, cette journée semblait celle de tous les dangers.

Le collaborateur de l’abbé Celier, XXX, était omniprésent à Ecône. Lui qui ne va jamais aux cérémonies d’ordination de fin juin, déployait une activité téléphonique intense. Selon un témoin, il passa l’essentiel de son temps, pendant la cérémonie, collé au téléphone. Nous savons, par des témoins, qu’il était en lien avec Ennemond, le porte-voix officieux de l’abbé Celier sur le Forum catholique. Cela permettait à Ennemond (et donc à son mentor, l’abbé Celier) de donner une information filtrée et contrôlée en temps réel, sur le Forum catholique. XXX-Ennemond-Celier, c’est le trio qui créé le micro-climat de Suresnes sur les forums.

 

Le Franciscain conciliaire croate. D’où sort-il ? Encore un protégé de l’abbé Schmidberger ?

Après l’introduction du luthérien Sandmark dans la FSSPX, par l’abbé Schmidberger à l’été 2006, nous restons très vigilant devant ces ‘soudaines’ et ‘miraculeuses’ conversions…

8.   Acte VIII – vendredi 27 juin - La hargne de l’abbé de Tanoüarn qui, dépité, se déchaîne contre Mgr Fellay et le compare à un « flic », à un « agent de la sécurité helvétique » ( !)

La réponse mordante de l’abbé de Tanoüarn ne s’est pas faite attendre. Tout y passe, Mgr Fellay en « flic », en « agent de la sécurité helvétique », en « non catholique » et pour faire bonne mesure, il lui « manque … la légitimité ».

« Que chacun s’examine " comme dit saint Paul. Nul – pas même vous ni Mgr Fellay – n’est dispensé de considérer la situation dans un examen objectif.


Le refus systématique de tout ce qui vient de Rome produit des fruits empoisonnés dans notre cœur de chrétien, qui est un cœur de fils, pas un cœur de flic soupçonnant à tout moment l’infraction, pas un cœur d’agent de la sécurité helvétique, refusant pour soi le moindre risque.


La réponse de Mgr Fellay marque un jour de deuil pour tous les catholiques fidèles aux formes de leur Tradition. (…) celui qui prétend qu’il n’est pas possible d’y assister [NDLR : au rite de Paul VI], en principe, comme à une messe catholique, celui-là ne croit pas à l’indéfectibilité de l’Eglise catholique. Il n’est pas catholique.

(…) La résistance de quelques évêques ne constitue pas l’Eglise. Encore moins peut-elle s’y substituer. Leur manque… la légitimité. »

Désormais pour l’abbé de Tanoüarn, Mgr Lefebvre est-il aussi un prélat « flic » et à qui « manque… la légitimité » ? Vraiment cette dégringolade de l’abbé de Tanoüarn qui n’en finit plus de tomber plus bas près de l’abbé apostat Ratzinger devient pitoyable. Elle traduit aussi, négativement, combien doit être grande la déception du Vatican au soir des ordinations de 2008.

9.   Acte IX – samedi 28 juin - Le mot de la fin écrit par Mgr Fellay aux membres de la FSSPX : ‘Non possumus ’ : le rejet de Vatican II

Le mot de la fin revient à Mgr Fellay, qui a écrit aux membres de la FSSPX. L’abbé Morgan, supérieur de la FSSPX en Grande-Bretagne nous en dévoile le contenu :

« Comme notre Supérieur Général  l’a commenté lui-même dans sa dernière lettre aux membres de la Société en ce qui concerne l'ultimatum " Nous avons le droit de nous taire et puis tout ira bien." Il a ajouté : "Nous ne pouvons pas entrer dans le jeu de Rome  à moins d’accepter de renoncer à la vérité exclusive de la Tradition que nous maintenons dans notre Société et acceptions. . . . une position partagée en ce qui concerne les effets dévastateurs des réformes de Vatican II. Et cela est impossible non possumus (nous ne pouvons pas) ". »

Non Possumus ? Il reste maintenant à tirer les conclusions de la malhonnêteté du Vatican qui a soudain dévoilé ses véritables intentions par un ultimatum.

Il est temps d’étudier les vrais dossiers qui ont été mis sous le boisseau par le réseau des infiltrés, en commençant par la question de l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale.

Si Mgr Fellay y réfléchit, il tient là une arme terrible, qui, par sa seule évocation (par un colloque d’études ?), suffirait à paralyser Rome atterré.

L’heure est venue de reprendre le combat là où Mgr Lefebvre l’a laissé et de le poursuivre après huit années perdues dans la paralysie des « discussions » avec Rome. Le fondateur avait d’ailleurs confié à ses successeurs la mission de traiter de la question de la véritable nature de l’église conciliaire et de son chef.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org

ANNEXE A

http://christus.imperat.over-blog.com/article-20791063.html

 

La FSSPX demande à Rome d'en revenir au carnet de route en vigueur

Dans le sermon qu'il vient de prononcer ce vendredi à Ecône pour la messe des ordinations, Monseigneur Alfonso de Galarreta, l'un des quatre évêques sacrés par Monseigneur Lefebvre, révèle le contenu de la lettre adressée au Saint-Siège. La Fraternité Saint-Pie X demande au Saint-Siège de dépasser cet « ultimatum » sous forme de pression pour continuer sur la voie des étapes qui étaient définies jusqu’ici entre Rome et Écône.


Monseigneur de Galarreta a développé le rôle du prêtre, qui est centré sur la prédication de la vérité, « sans frelater la parole de Dieu, mais en toute pureté, sans adultérer la foi ». Il s’appuyait alors sur les propos de l’apôtre Paul à Timothée : « Si quelqu’un, fusse moi-même, vous annonce un Évangile différent de celui que je vous ai annoncé, qu’il soit anathème ».

« C’est un appel au magistère des papes et non contre le pape actuel. » a-t-il précisé, ajoutant, s’appuyant toujours sur saint Paul, que « nous prêchons avec force et autorité, sans violence ni agressivité, mais avec force, car nous voulons corriger les fautes et les déviations en démontrant le mal et les fautifs, en faisant une réfutation capable de convaincre ou de faire taire les contradicteurs. »

« Il y aura des temps où les fidèles se détourneront de la vérité et écouteront des fables » prévient l’Écriture. Donc, c’est avec force, charité, patience, sagesse que nous devons dire, comme saint Paul : « Et toi homme de Dieu, combat le bon combat de la Foi ».

« Le sacerdoce est tout ordonné à Notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui bâtit sur un autre fondement, est dans l’erreur. Car ce qu’il faut, c’est omnia instaurare in Christo. La dérive actuelle de l’Église est en radicale opposition avec l’enseignement du Christ » (ex : la liberté de conscience et la liberté religieuse qui sont une véritable œuvre de déchristianisation, en adhérant à des principes libéraux et modernistes).

Désormais, a-t-il précisé, « on ne prêche plus la vérité, on est en quête de la vérité. »

« D’où l’importance et la nécessité des sacres pour la survie du sacerdoce catholique. Nous revendiquons ces sacres, pas comme une rébellion contre le pape, mais dans son existence réelle qui est la sauvegarde du sacerdoce catholique. Nous revendiquons aussi la figure de Mgr Lefebvre. Nous ne sommes pas « lefebvristes », nous adhérons à la pensée de Mgr Lefebvre parce qu’il est catholique. Nous n’avons pas honte de l’Église de Notre Seigneur Jésus Christ ni de l’Église catholique de toujours, ni donc de Mgr Lefebvre »


« L’ultimatum du cardinal, appeler ça un "ultimatum", c’est trop dire. Pour nous, c’est une volonté de nous effrayer, de faire pression pour un accord purement pratique. Cette voie qu’on veut nous imposer est une voie morte et nous ne la suivrons pas. Nous ne pouvons nous engager à trahir la profession de la Foi ni nous laisser embaucher dans une entreprise de démolition. Notre réponse au Saint Père est donc de suivre les étapes avec les préalables connus et une confrontation doctrinale. Ceci va induire cette réponse : Soit une pause ou une stagnation dans nos contacts avec Rome, soit une condamnation nouvelle et on se demande bien laquelle, soit un retrait des excommunications. »

Côme Prévigny

ANNEXE B

PARIS, 27 juin 2008 (AFP) - Les Lefebvristes n'ont pas l'intention de répondre à l'ultimatum du Vatican

La Fraternité Saint-Pie X, fondée par Mgr Lefebvre, n'a nullement l'intention de répondre à "l'ultimatum" que lui aurait posé le Vatican pour tirer un trait sur le schisme provoqué il y a vingt ans par le mouvement catholique intégriste, a indiqué vendredi le porte-parole de la Fraternité.

Le quotidien italien Il Giornale avait fait état, en début de semaine, de la proposition faite par le Vatican à la Fraternité Saint-Pie X de souscrire à cinq conditions pour tirer un trait sur le schisme intervenu il y a vingt ans.

Le Vatican aurait donné à la Fraternité jusqu'au 28 juin pour répondre positivement à ces questions.

"La Fraternité n'a pas l'intention de répondre à cet ultimatum", a déclaré à l'AFP l'abbé Alain Lorans, porte-parole de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, joint par téléphone à Ecône (Suisse).

"Nous n'envisageons pas d'accord pratique ou canonique avant d'avoir traité des questions doctrinales qui se posent depuis Vatican II", a indiqué ce responsable de la Fraternité fondée par Mgr Marcel Lefebvre.

"Mgr Bernard Fellay - ndr: supérieur général de la Fraternité - est surpris par le décalage existant entre la procédure d'ultimatum et le contenu de cet ultimatum qui reste très imprécis", a ajouté l'abbé Lorans.

Ces cinq conditions posées par le Vatican concerneraient la reconnaissance de l'autorité du pape et l'engagement à ne rien dire contre l'Eglise, mais ne feraient aucune allusion au concile Vatican II.

Dans une homélie prononcée vendredi à Ecône, Mgr Alfonso de Galarreta, l'un des quatre évêques sacrés par Mgr Lefebvre, a déclaré, à propos de cet "ultimatum" du Vatican: "pour nous, c'est une volonté de nous effrayer, de faire pression pour un accord purement pratique. Cette voie que l'on veut nous imposer est une voie morte et nous ne la suivrons pas". Une partie de l'homélie est reproduite sur un blog lefebvriste, Christus Imperat.

Selon l'abbé Lorans, le supérieur général de la Fraternité, Mgr Fellay aurait répondu jeudi une lettre aux autorités vaticanes.

Le pape Benoît XVI avait repris le dialogue avec les intégristes quelques mois à peine après le début de son pontificat.

Il avait reçu Mgr Fellay en août 2005. En juin 2007, il a publié un décret pour autoriser largement la célébration de la messe ancienne en latin dite "tridentine" considérée comme la seule valide par la fraternité Saint Pie X.

Le mouvement des lefebvristes compterait quelque 100.000 personnes en France et 600.000 dans le monde, à travers tous les continents, selon l'abbé Lorans.

ANNEXE C

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=411860

Monseigneur Fellay à Ecône

Mgr Fellay a pris la parole il y a un peu moins d'une heure devant les prêtres et fidèles venus à Ecône.

Visiblement assez serein, il a abordé le problème de l'ultimatum, un texte dont la forme ne lui paraît pas être à la hauteur du problème et qui le déconcerte. Selon lui, cette forme rappelle celle des années 1970, lorsqu'on imposait un ultimatum à Mgr Lefebvre en 1976.


Devant le cardinal, par trois fois, il a demandé des conditions bien claires. Or ces points ne veulent pas dire grand chose. Selon lui, on ne peut pas résoudre par une pirouette diplomatique une crise de 40 ans. Aussi, a-t-il indiqué que nous continuerions.


"Laissons tout cela dans les mains du Bon Dieu, ne nous inquiétons pas trop sur les suites. Les mesures d’intimidation, les menaces, nous avons souvent connu cela. Tant que le médecin se préoccupe du thermomètre, cela ne guérit pas le malade. Il faut donc s’occuper de la maladie et ici, il s’agit du salut des âmes."


Interrogé par la télévision française, il a dit :


"Pour nous, cette histoire d’ultimatum ne nous paraît pas sérieuse. Le fond du problème est plus sérieux." Il a établi une comparaison avec les feux tricolores : C’est comme, lorsque vous grillez un feu rouge, il peut y avoir une raison très sérieuse de le griller.


"Recommandons-nous à la Très Sainte Vierge, à notre fondateur et à vos prières."


Si Mgr Fellay n'a pas rendu publique la lettre, il a cependant indiqué qu'elle avait été adressée à Rome. Cependant, son contenu n'est pas publié. Il n'est donc pas possible de dire si elle aborde les cinq points.

ANNEXE D

Les intégristes rejettent l’ultimatum du Vatican - LE MONDE | 28.06.08

‘Le Monde’ annonce l’ “affront” de la FSSPX à Rome, par le rejet de l’ultimatum tel qu’il a été effectué à Ecône le 27 juin 2008, par le sermon de Mgr de Galerreta :

“Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X à Ecône (Suisse), chef des catholiques traditionalistes, a rejeté, vendredi 27 juin, l’essentiel du protocole adressé par le Vatican en vue de sortir du schisme. Sa réponse n’a pas été publiée, mais les réactions enregistrées dans le milieu intégriste, après la publication du texte de Benoît XVI assorti d’un “ultimatum” au 30 juin, indiquent que, malgré sa “main tendue”, le pape doit essuyer un nouvel affront.”

“pour les traditionalistes, les propositions faites sont “trop imprécises” et la méthode inadaptée à l’ampleur du désaccord doctrinal.”

“Lors d’une cérémonie d’ordination, vendredi 27 juin à Ecône, Mgr Alfonso de Galarreta, évêque argentin excommunié, a souhaité que les questions de fond (doctrine, liturgie, appréciation du concile Vatican II) soient abordées, avant les questions pratiques comme le futur statut juridique des traditionalistes réintégrés.

Pour Mgr Richard Williamson, autre figure schismatique, “l’obéissance au pape est un faux problème”. “Nous reconnaissons son autorité, explique-t-il. Le problème, c’est la curie moderniste, fille du concile Vatican II”. Ainsi dénonce-t-il la liturgie moderne et d’autres réformes de Vatican II (1962-1965) comme “l’oecuménisme, la collégialité, le modernisme et surtout le dialogue interreligieux (avec les juifs et les musulmans)”. Il pose comme condition l’élimination ” complète du missel de Paul VI”, celui de la messe dite moderne. “L’Eglise est en guerre, conclut l’évêque intégriste, et je souligne le mot “guerre”, entre le traditionalisme sain et le modernisme post-conciliaire”.

Henri Tincq
Article paru dans l’édition du 29.06.08″

ANNEXE E

Andrea Tornielli, le vaticaniste d‘Il Giornale qui avait lancé les fuites sur le fac-similé de l’ultimatum, constate les “mauvaises nouvelles d’Ecône”, et par là même la giffle reçue par le tandem Benoit XVI-Ratzinger / Castrillon Hoyos de la part de la FSSPX :

http://blog.ilgiornale.it/tornielli

cattive notizie da Econe

Qui sotto potete leggera la parte «dottrinale» del protocollo firmato da monsignor Lefebvre e dal cardinale Ratzinger il 5 maggio 1988. All’ultimo momento, il vescovo francese si tirò indietro, ma non perché intendeva mettere in discussione questi punti sottoscritti: lo fece perché (mal consigliato) decise di non «fidarsi di Roma», in merito alla consacrazione del vescovo suo successore che gli era stata garantita. Questi punti dottrinali, dunque restano. E mostrano in tutta evidenza come la Fraternità San Pio X sia andata ben al di là e ben oltre il suo fondatore, diventando un gruppo che ha assunto una mentalità scismatica, come dimostrano certe dichiarazioni pubbliche di Fellay e di Williamson. Il Papa ha fatto tanto, tantissimo, ma dai lefebvriani ha ricevuto soltanto altezzosi schiaffi. I cinque punti, le condizioni che ho rese note nei giorni scorsi, non intendo chiudere la bocca ai lefebvriani, ma riportarli a un livello di discussione improntato dalla carità cristiana e dal rispetto per il Pontefice, requisiti minimi per poter affrontare il tema della revoca della scomunica. La discussione, che esiste e anche accesa in seno alla Chiesa (le critiche al Papa non arrivano certo soltanto da certi tradizionalisti, ma anche da tanti progressisti), continuerà. È evidente però dall’atteggiamento dei responsabili della San Pio X che in gioco non è più la difesa della tradizione cristallizzata (che i lefebvriani credono di poter conservare senza la piena comunione con Roma, unica vera garanzia), ma ci sono in realtà altri elementi. La «condizione» dell’abolizione del messale di Paolo VI dettata da Williamson al Papa è semplicemente ridicola: sono le boutade di chi non vuole davvero l’unità e non ha più nostalgia della comunione con il Papa. Sarebbe bene che si tornasse a ciò che Lefebvre ha sottoscritto.

«Io, Marcel Lefèbvre, arcivescovo e vescovo emerito di Tulle, insieme con i membri della Fraternità Sacerdotale San Pio X da me fondata: 1) promettiamo di essere sempre fedeli alla Chiesa cattolica e al romano Pontefice, suo Pastore Supremo, Vicario di Cristo, Successore del Beato Pietro nel suo primato e Capo del corpo dei vescovi. 2) Dichiariamo di accettare la dottrina contenuta nel n° 25 della Costituzione dogmatica Lumen Gentium del Concilio Vaticano II sul Magistero ecclesiastico e sull’adesione che gli è dovuta. 3) A proposito di certi punti insegnati dal Concilio Vaticano II o relativi alle riforme posteriori della liturgia e del diritto, che ci sembrano difficilmente conciliabili con la Tradizione, ci impegniamo ad assumere un atteggiamento positivo e di comunicazione con la Sede Apostolica, evitando ogni polemica. 4) Dichiariamo inoltre di riconoscere la validità del Sacrificio della messa e dei sacramenti celebrati con l’intenzione di fare ciò che fa la Chiesa e secondo i riti indicati nelle edizioni tipiche del messale romano e dei rituali dei sacramenti promulgati dai Papi Paolo VI e Giovanni Paolo II. 5) Infine promettiamo di rispettare la disciplina comune della Chiesa e le leggi ecclesiastiche, specialmente quelle contenute nel Codice di Diritto Canonico promulgato dal Papa Giovanni Paolo II, fatta salva la disciplina speciale concessa alla Fraternità con legge particolare».

ANNEXE F – Le Figaro – 30 juin 2008

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/06/30/01016-20080630ARTFIG00336-les-integristes-refusent-la-reconciliation.php

Les intégristes refusent la réconciliation

H. Y.
30/06/2008 | Mise à jour : 09:30 |

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Plusieurs fidèles s'agenouillant au passage de Mgr Bernard Fellay.
Plusieurs fidèles s'agenouillant au passage de Mgr Bernard Fellay. Crédits photo : AFP

La Fraternité Saint-Pie X rejette les propositions du Pape et affirme qu'elle n'acceptera jamais Vatican II.

C'est non. Mgr Bernard Fellay, supérieur de la fraternité schismatique Saint-Pie X, et chef des catholiques intégristes, a rejeté la main tendue la semaine dernière par le Vatican pour réintégrer les rangs de l'Église. Si sa réponse officielle n'a pas encore été publiée, elle ne fait aucun doute, les fidèles de Mgr Marcel Lefebvre ne veulent pas, vingt ans après leur excommunication, de l'occasion historique que leur a offerte Benoît XVI de se réconcilier définitivement avec le Saint-Siège.

Le Pape a pourtant tout fait pour mettre fin au schisme. Le Vatican avait adressé un «ultimatum» à la Fraternité schismatique, basée à Ecône, en Suisse. Le protocole d'accord, négocié début juin avec Mgr Fellay, était en apparence très souple : respect de la personne du Pape et renonciation à polémiquer sur l'enseignement de l'Église. Aucune allusion directe n'était faite à l'acceptation des canons du Concile Vatican II et encore moins de la liturgie contemporaine. Le Saint-Siège lui aurait aussi proposé de créer une structure juridique propre pour les accueillir sans les soumettre à l'autorité des évêques locaux. De quoi éviter de froisser les susceptibilités.

Le Vatican n'était jamais allé aussi loin dans ses propositions, quitte à gêner des groupes plus progressistes dans l'Église.

Évêques schismatiques

Mais les intégristes, ne veulent pas se taire sur les questions doctrinales (œcuménisme, dialogue interreligieux) qui sont aujourd'hui au cœur des priorités de Benoît XVI. «Nous n'envisageons pas d'accord pratique ou canonique avant d'avoir traité des questions doctrinales qui se posent depuis Vatican II», a ainsi martelé l'abbé Alain Lorans, porte-parole de la Fraternité Saint-Pie X.

La violence des propos de certains évêques schismatiques semble bien marquer un point de non-retour. «Si l'Église nous veut de nouveau avec elle, nous demandons qu'elle retourne à son passé glorieux», a ainsi estimé Mgr Richard Williamson, l'un des quatre évêques ordonnés il y a vingt ans par Mgr Marcel Lefebvre : «Nous n'accepterons jamais Vatican II.»

ANNEXE G

Le dépit de l’abbé de Tanoüarn au soir de la cérémonie des ordinations 2008 à Ecône et qui traite Mgr Fellay de « flic » et de n’être pas catholique

Jour de deuil et messe chrismale par Abbé Guillaume de Tanoüarn (2008-06-27 18:33:29)

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=411948

Cher Azerty,


Que cherchez-vous ? Que voulez-vous ? Une diversion ? Pour oublier les difficultés dans lesquelles le discours de Mgr Fellay à Ecône plonge, volens nolens, toute sa Fraternité et ceux qui lui sont fidèles. Vous voulez oublier la cuistrerie et la grossièreté d’un négociateur qui après avoir convenu unilatéralement d’une feuille de route, voudrait l’imposer à la plus haute autorité qui soit sur la terre : le Vicaire du Christ. Un peu de tenue ! "

Que chacun s’examine " comme dit saint Paul. Nul – pas même vous ni Mgr Fellay – n’est dispensé de considérer la situation dans un examen objectif.


Le refus systématique de tout ce qui vient de Rome produit des fruits empoisonnés dans notre cœur de chrétien, qui est un cœur de fils, pas un cœur de flic soupçonnant à tout moment l’infraction, pas un cœur d’agent de la sécurité helvétique, refusant pour soi le moindre risque.


La réponse de Mgr Fellay marque un jour de deuil pour tous les catholiques fidèles aux formes de leur Tradition.


Dans ce contexte extrêmement chargé, au lieu de rentrer en vous-même pour y retrouver la lumière de Dieu, vous ne songez qu’à pratiquer une forme basse d’inquisition. Je crois vraiment que pour vous ce n’est pas le moment.

Quant à ce que vous me demandez, je n’ai pas l’habitude de me dérober. J’ai pris une décision forte, mûrement pesée et conforme aux principes de la théologie. J'ai assisté à la messe chrismale à la cathédrale de Paris. J'ai bien dit assisté. Le fait de pouvoir assister en tant que prêtre catholique à une messe légitime et qui est aujourd’hui la messe ordinaire de l’Eglise catholique (malgré tous ses défauts, ses ambiguïtés et ses insuffisances) me semble être une question de principe. Celui qui refuse en principe toute assistance au rite ordinaire, celui qui déclare que cette liturgie ordinaire est formellement hérétique et donc invalide, celui qui prétend qu’elle est intrinsèquement mauvaise (comme la fornication ou tel autre péché mortel), celui qui prétend qu’il n’est pas possible d’y assister, en principe, comme à une messe catholique, celui-là ne croit pas à l’indéfectibilité de l’Eglise catholique. Il n’est pas catholique.


Avant d’être ordonné, à Ecône, j’ai prêté serment de reconnaître toujours la validité essentielle (la catholicité ou la légitimité) du rite dit de Paul VI. Cela ne m’a pas interdit les critiques. Je dirais même que c’est ce serment (prévu par Mgr Lefebvre lui-même) qui les rend possibles, qui les rend audibles.

Faites attention au caractère très subjectif de toutes les surenchères présentes. La question est bien : Rome ou pas Rome. L’Eglise catholique demeure-t-elle comme le signe du salut possible, comme l’arche dans le déluge ?

Ou bien les portes de l’enfer ont-elles prévalu contre elle ?

La résistance de quelques évêques ne constitue pas l’Eglise. Encore moins peut-elle s’y substituer. Leur manque… la légitimité.

ANNEXE H

Témoignage Chrétien – « Bras de fer entre le pape et les intégristes »[12]

3 juillet 2007

Les traditionalistes de la Fraternité Saint-Pie X ont rejeté les cinq conditions préalables à un accord proposées par le Vatican pour une reprise du dialogue.


Vatican. Bras de fer entre le pape et les intégristes par Jérôme Anciberro (Témoignage chrétien)

Révélée par Andrea Tornielli, le vaticaniste du quotidien italien Il Giornale, la dernière initiative auprès de la Fraternité Saint-Pie X du cardinal Dario Castrillon Hoyos, président de la commission vaticane « Ecclesia Dei » chargée des relations avec les traditionalistes de toutes chapelles, aura finalement fait long feu. Dans un document daté du 4 juin, qui faisait suite à un entretien avec Bernard Fellay (l’actuel supérieur de la Fraternité), le cardinal avait posé cinq conditions préalables à un accord ayant pour but le retour des intégristes à la pleine communion avec le reste de l’Église catholique (lire encadré). Aucune mention n’était faite parmi ces cinq conditions ni du Concile Vatican II, ni de la question liturgique, toujours présente dans les esprits malgré la promulgation en juillet 2007 du décret libéralisant la messe tridentine en latin, désormais officiellement « rite extraordinaire » de la messe.

 
Conditions minimales


Selon le père Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, interrogé par La Croix le 25 juin, « les cinq points cités par Tornielli, comme cela du reste apparaît dans leur teneur elle-même, concernent les conditions minimales pour qu’il puisse y avoir un rapport caractérisé par le respect et la disponibilité à l’égard du Saint-Père, et par un esprit ecclésial constructif. Ils sont donc d’une autre nature, et c’est pour cela qu’ils ne font pas référence au concile, et à la liturgie, et non parce que ces deux arguments ne seraient plus fondamentaux ». De fait, c’est le « respect de l’autorité du Vicaire du Christ », c’est-à-dire du pape, qui est au centre du document de la commission « Ecclesia Dei ». Il y a vingt ans, le protocole d’accord qu’avait accepté Mgr Lefebvre, avant de finalement retirer sa signature, ce qui avait consommé le schisme, était nettement plus détaillé. On ne peut que constater que les termes choisis par la commission « Ecclesia Dei » aujourd’hui sont assez vagues dans leur modération (lire encadré). Les responsables de la Fraternité Saint-Pie X font d’ailleurs valoir que c’est l’imprécision de ces cinq conditions qui les a conduits à ne pas répondre positivement à la proposition du cardinal Castrillon Hoyos. Pour autant, l’insistance mise par le Vatican à réclamer de la part des intégristes le respect de la personne du pape et l’engagement à « éviter la prétention d’un magistère supérieur au Saint-Père » ne relève pas que de l’intransigeance hiérarchique. En dépit d’une vision de l’Église très traditionnelle, et même s’il ne manque pas de critiquer certaines interprétations du Concile Vatican II qui auraient selon lui contribué à diluer la force du message catholique dans l’air du temps, Benoît XVI s’inscrit lui-même explicitement dans la lignée du dernier concile dont il se veut le garant et, de fait, l’ultime interprète d’un point de vue hiérarchique.

Reconnaître au pape actuel le magistère ultime - ce qui est clairement demandé dans la troisième condition de la commission « Ecclesia Dei » - équivaudrait donc pour les intégristes à reconnaître Vatican II selon l’interprétation qu’en fait Benoît XVI, laquelle interprétation n’a rien de particulièrement progressiste, mais n’est assurément pas non plus la même que celle qu’en avait fait Mgr Lefebvre. Il ne leur serait en effet plus possible de jouer sur les mots en prétendant accepter le concile tout en faisant leur marché parmi les décrets et autres déclarations qui y furent adoptés. Où l’on voit que si les textes de Vatican II ne sont pas cités dans les propositions de la commission, sans doute pour des raisons diplomatiques, ils pèsent tout de même de tout leur poids dans les tractations en cours. Les intégristes ne s’y sont pas trompés. « Nous attendrons », a ainsi déclaré Mgr Fellay en déplacement au séminaire de Winona (États-Unis) pour des ordinations.

 
Le refus des intégristes de céder à la pression romaine est donc clair. Le risque est cependant grand pour eux de rater le coche dans un contexte éminemment favorable. Il n’est en effet pas sûr que le Vatican se montre aussi ouvert aux discussions avec les courants traditionalistes sous le prochain pontificat. Pour autant, le fait que Mgr Fellay ait répondu dans les délais demandés par la commission Ecclesia Dei (cinquième condition) témoigne d’une volonté de la part de la Fraternité de ne pas complètement couper les ponts. Cela suffira-t-il à calmer l’impatience de Rome ?


Les cinq engagements réclamés à la Fraternité Saint-Pie X par la commission "Ecclesia Dei"


1. Donner une réponse proportionnée à la générosité du pape. 2. Éviter toute intervention publique qui ne respecte pas la personne du Saint-Père et qui serait négative pour la charité ecclésiale. 3. Éviter la prétention d’un magistère supérieur au Saint-Père et ne pas proposer la Fraternité en contraposition à l’Église. 4. Démontrer la volonté d’agir honnêtement en toute charité ecclésiale et dans le respect de l’autorité du Vicaire du Christ. 5. Respecter la date – fixée à la fin du mois de juin – pour répondre positivement. Cela sera une condition requise et nécessaire comme préparation immédiate à l’adhésion pour accomplir la pleine communion.


ANNEXE I

Interview de l’ex-anglican Mgr Williamson à un site italien[13]

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L’ennesimo ‘strappo’ dei lefebvriani, rifiutata la proposta di pace della Santa Sede: “Ribadiamo il no al Concilio. Se ci rivogliono nella Chiesa di Roma aboliscano il Messale di Paolo VI”

di Bruno Volpe

CITTA’ DEL VATICANO - Pieno riconoscimento del Concilio Vaticano II e massima obbedienza al Papa. Questi i punti principali dell’accordo proposto dal Presidente della Pontificia Commissione Ecclesia Dei, il Cardinale Dario Castrillon Hoyos, ai seguaci di Monsignor Marcel Lefebvre. Ma Richard Williamson (nella foto), rappresentante dell’ala più dura dei cosiddetti ‘lefebvriani’, sostenendo di rappresentare il pensiero del superiore Bernard Fellay, ha dichiarato ufficialmente a ‘Petrus’ che lo scisma non si ricomporrà. Una doccia fredda dopo la ventata di ottimismo degli ultimi giorni. E’ bene chiarire che pubblichiamo l’intervista a Monsignor Williamson della Fraternita’ San Pio X considerandola rilevante sotto il profilo dell’attualità religiosa. Il nostro giornale è sempre stato e continuerà ad essere, senza indugi, in comunione con la Chiesa di Roma, con il Successore di Pietro e con i Vescovi a Lui fedeli. Lo stesso diritto di cronaca che ci spinge a riportare le gravissime e ingiustificate dichiarazioni di Williamson, non ci può far sottacere che tale Vescovo è, allo stato, scomunicato.

Monsignor Williamson, come giudica le proposte di Roma? Vede praticabile una ricomposizione dello scisma?

“Ho apprezzato il tono della lettera del Cardinale Castrillon Hoyos, ma francamente penso che non se farà nulla e che la nostra risposta sarà negativa”.

Il Santo Padre Benedetto XVI, intanto, già da un anno, ha liberalizzato la Messa secondo l’antico rito romano per venirvi incontro. Allora qual è il vero problema?

“Il gesto del Papa, al quale riconosciamo la massima buona volontà, ci è piaciuto ma non basta. Nella Chiesa è in atto una guerra, e sottolineo la parola guerra, tra il sano tradizionalismo e il modernismo post-concilare. Noi non accetteremo mai il Vaticano II”.

Una delle conseguenze del Vaticano II che non avete mai gradito è stato il ‘Novus Ordo’, la Messa in lingua nazionale. Ma con la liberalizzazione del rito romano antico, il problema liturgico sembrava superato…

“Guardi, noi non abbandoneremo mai la tradizione, glielo posso assicurare. Anzi, se la Chiesa ci rivuole con sé, chiediamo che ritorni al suo glorioso passato, cioè stabilmente al Messale di San Pio V, eliminando del tutto il Messale di Paolo VI. Ciò premesso, le assicuro che il problema non è solo liturgico ma anche teologico”.

Sarebbe a dire?

“La liturgia è espressione del dogma. E quella del dopo-Concilio è una liturgia in salsa russa, una specie di torta avvelenata. Poi vi sono altri aspetti del Vaticano II che non ci convincono, come l’ecumenismo, la collegialità, il modernismo, il dialogo interreligioso. Il fumo di Satana che entrava nella Chiesa del quale parlò Paolo VI, per noi era tutto ciò. Ma non solo. Restiamo all’attualità. Mi domando e chiedo: è lecito che gli ebrei vogliano insegnarci a pregare, come è accaduto nel caso della preghiera del Venerdì Santo fatta modificare al Papa proprio recentemente nel rito tridentino? Gli ebrei non conoscono Cristo, non credono in Lui, e debbono dirci come essere cristiani? Il dialogo interreligioso è stato un altro danno del Vaticano II…”.

Dunque, voi ribadite il vostro no anche al dialogo interreligioso…

“Il dialogo interreligioso è uno dei più grandi ostacoli presenti sulla strada della ricomposizione con Roma”.

Nella lettera del Cardinale Castrillon Hoyos, il Vaticano chiedeva obbedienza al Papa… Si potrebbe partire da ciò per rientrare, magari anche gradualmente, in seno alla Chiesa di Roma.

“Quello dell’obbedienza al Papa è un falso problema. Il problema non è il Pontefice: riconosciamo il suo potere e la sua autorità. Il vero problema è rappresentato dalla Curia modernista figlia del Concilio che alloggia in Vaticano”.

Con il muro contro muro, non sarà mai revocata la scomunica nei vostri confronti…

“Mi limito a dire che la scomunica non era valida quando fu comminata e che Monsignor Lefebvre fu un grande Vescovo e Pastore della Chiesa tradizionale”.

____________

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[1] http://virgo-maria.info/wordpress/?p=76

[2] http://62.77.60.84/audio/ra/00119850.RM

[3] http://ab2t.blogspot.com/2008/06/rome-ou-pas-rome-le-carrefour.html

[4] http://blog.institutdubonpasteur.org/spip.php?article98

[5] http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=411592

[6] http://www.papanews.it/dettaglio_interviste.asp?IdNews=8273

[7] Le sermon des ordinations par Mgr de Galeretta peut être écouté (intégralement) depuis :

http://www.virgo-maria.org/Fichiers_Son/Sermons_divers/2008-06-27_sermon_ordination_08.mp3

Extrait du Sermon de Mgr de Galaretta aux Ordinations à Ecône au sujet de l’ultimatum de Rome (3′45) :

 http://www.virgo-maria.org/Fichiers_Son/Sermons_divers/extrait_sermon_ordination_08.mp3

Texte du sermon :  http://www.virgo-maria.org/page9.htm

[8] Dans le sermon de Mgr de Galaretta nous retrouvons les fausses conceptions ecclésiologiques de la FSSPX (infaillibilité, etc) et la reconnaissance d’un « pape » chez un homme qui évidemment ne peut l’être, n’étant ni évêque, ni catholique et ni légitimement élu. Ces erreurs, sur lesquels les lecteurs trouveront des documents les réfutant sur notre site VM, étaient partagées par Mgr Lefebvre. Néanmoins, cela n’a pas empêché l’archevêque de sacrer en 1988 et de rejeter les accords avec Rome, sauvant ainsi le Sacerdoce catholique sacramentellement valide. Mgr de Galaretta s’inscrit dans la même ligne de fermeté que son consécrateur Mgr Lefebvre.

[9] Cf. les quatre messages VM des 17 septembre, 02 octobre 2007 et 18 mars 2008 :

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-Diaporama_Williamson_2_anneaux.pdf

[10] Cf. les quatre messages VM des 15 et 18 octobre, 03 novembre 2007 et du 8 avril 2008 :

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-08-B-00-Williamson-Round_Table.pdf

[11]Cf. les quatre messages VM des 20 octobre, 01, 10 et 13 novembre 2007 :

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-10-D-00-Schmidberger-Urrutigoity.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-20-A-00-Vatican-Homosexuel.pdf

[12] http://www.temoignagechretien.fr/journal/article.php?num=3307&categ=Croire

[13] http://www.papanews.it/dettaglio_interviste.asp?IdNews=8273