CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

mercredi 9 juillet 2008

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« Ratzi » : le chat de l’abbé Laguérie à Saint-Nicolas du Chardonnet

L’abbé Laguérie vient donner des leçons de respect envers Ratzinger à Mgr Tissier de Mallerais…

et crie, sous des airs faussement indignés, au scandale… !

Se souvient-il qu’il appelait « Ratzi » son chat lorsqu’il était curé de Saint Nicolas du Chardonnet ?

Un certain Rastignac a croqué la situation de l’abbé Laguérie et des ex-mutins de la FSSPX avec un certain talent et une bonne d’humour qui distillent quelques vérités sur la versatilité et l’opportunisme des clercs ralliés à Rome :

N° 17 - Monsieur le Grand Vicaire aime tellement le Saint Père qu'il a appelé son chat "Ratzi" !

« Mon cher cadet, rumeur n’a certes point besoin de portefaix. Car elle porte et elle fait. Et bien souvent porte le fait de par ses propres soins. Mais au sein de la famille paternelle d'un nôtre allié, qui tenait de père en fils un estaminet, les rumeurs grouillaient en ce lieu comme vermisseaux sur papelardises de journaleux. Rumeurs allant de ci de là. Mon cher parrain disait avec sagesse qu’il ne pouvait y en avoir sans quelques raisons émanant d’ardents de feux ignorés. Et mon auriculaire, doué de quelques prétentions, m’essorillant parfois , me fait de temps à autres confidences et aussi conseils ; fièvre le dégratte de me donner avis et recommandations. Ne serait-ce que les siens ? Que me raconte-t-il donc présentement ?

Que notre bon Frère Jean des Entommeurs[1] et son putatif suzerain, Monsieur le Grand Vicaire[2], n’ont désormais plus plaisir à festoyer, ce que tout Diafoirus du monde en manderait fort inquiétude à l’envoisinage.

Nos deux complices s'étaient mis en tête que, de par aide de Monseigneur de Castries[3], ils allaient de par leurs hétéroclites compaings faire conqueste du monde entier. Ils s’en voient, ce jourd'hui, moultement déconfits. Ce pour quoi il envoyèrent l’un ou l’autre porter message vers continent nouveau où leur parole eût été source de vie éternelle. Il firent faire toutes voiles vers le Nouveau Monde où, à tout prendre, prédication ne remplace nullement nourriture de pauvres gens, même étant de peau rouge. Louable intention certes mais qui ne s’improvise point comme jeu de soule ou jeu de paume où hasard fait plus que d’habileté. Ce désir d’enracinement Outre-Atlantique est à n’en pas douter noyé de par les vagues du Grand Océan. Titanic en eût exprimé jalousie.

Baignant et pataugeant dans ces insuccès à répétition, il n’est point étonnant que pertuisanes se dégainent entre Jean des Entommeurs et Le Grand Vicaire. Quand choses vont mal, il n’est certes que de facilité à en rejeter désappointances de l’un par devant l’autre. A n’en point douter toutes ces disputances et chamailleries s’en sont allées choir au niveau de leurs affidés et séides.

C'est ainsi que Monsieur le Grand Vicaire ne put empêcher que soit révélée une information de taille vérifiable par tout un chacun : lorsqu'il pontifiait en Lutèce, il avait un chat qui avait élu domicile en la noble sacristie de son église. Déjà préventivement amoureux de notre vénéré pape, Benoît XVI, et comme par fulgurance divinatoire, il avait baptisé le sombre greffier du doux nom de "ratzi"...

Le chat noir se prenant souventes fois pour un chanoine se pavanait fiérement dans les stalles. Monsieur le Grand Vicaire lui trouvant un air par trop libéral et moderniste, ce qui lui déplaisait fort à l'époque, le gratifiait régulièrement d'un clérical coup de pied agrémenté d'un délicat "fout le camp ratzi, on t'a assez vu" !

Du sobriquet ‘RATZI’…  aux ardeurs ralliéristes de Gricha ?

Je sens, mon cher cadet, votre effarement. Comment Monsieur le Grand Vicaire peut-il un jour ridiculiser un éminent cardinal de la Sainte Eglise en donnant son nom à un vil matou et le lendemain jouer les vierges effarouchées parce Mgr Marcel Gaume de Fermeté[4] dit "ratzinger" lorqu'il parle du pape du temps où ce dernier n'était que cardinal et qu'il fait référence, comme la règle l'admet lors de conférences, au théologien et à l'écrivain ? Comment ce nouveau Supérieur Général d'un Institut déjà en capilotade peut-il fustiger les prétendus " pamphlets, insignifiants par eux-mêmes mais insultants quand même, de jeunes abbés de 25 ans qui salissent Rome et son évêque sans jamais aucune mise au point ni réprobation de leurs supérieurs"[1] en oubliant qu'il avait insolemment mitré son chat du nom d'un Prince de l'Eglise ?

Comment Frère Jean des Entommeurs ose-t-il, sans honte retenue, donner des leçons de morale et de tenue à Mgr Bernard Merry del Val[5] à qui il attribue "un coeur de flic"[2] lui, dont les confuses et embrumées attaques lui viennent au petit matin et que chacun sait, qu'à cette heure, les seules sources sérieuses où il s'abreuve ont pour noms évocateurs "Heineken, Kronenbourg ou Chimay ?" Comment a-t-il le front de parler de "jour de deuil" à propos de la réponse des successeurs de Mgr Athanase[6] au surprenant ultimatum de Mgr de Castries dans le même temps où il avoue avoir participé , en surplis, à une messe chrismale [2] en la cathédrale de Lutèce ?

Il appert clairement que ces débordements sont le signe avant-coureur de la chute finale. La gestion désastreuse du séminaire de Courtalain qui devait en remontrer à l'abbé Goupil de Benoît[7] est signe patent de la justice immanente : la recette du donneur de leçon a le goût amer de la vanité, de l'égotisme et du salutaire retour de baston.

Cher cadet, point n’est chrestien de s’esbaudir de malheurs que d’autres subissent. Mais hélas ces êtres humains, au lieu que de porter brebis sur espaules, se voient invités avec magnificence à la cour du roi Pétaud où l'on se demande si leur suzerain ne confond point intérêt de l’Eglise avec cigares dont il se délecte es domicile d’admirateurs qui refusent d’ouïr que son entreprise est de bien mauvais aloi. Pauvre et sot qui croit tenir cuiller plus longue que celle de diable enfoiré !

Mais prions pour que l’Esprit Saint en tienne bonne mesure afin qu’un jour, dans la liesse annonciatrice, ils puissent revenir au bercail qui fut le leur ; tel l’enfant prodigue , il y a 2 031ans.

[1] Sur le blog du-dit abbé le 26 juin 2008

[2] Forum Catholique du 27 juin 2008

30 juin de l'an 2008 – Commémoration de Saint Paul »[8]

Signé : Rastignac

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

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