CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
mardi 22 juillet 2008
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
La finalité du Motu Proprio :
un instrument œcuménique d’union des Anglicans avec Rome
Le Telegraph « en a déjà trop dit… »
Chronique de la « Corporate Reunion » des Anglicans avec la Rome moderniste – n°1
Ainsi que nous avions déjà fait état sur notre Blog[1] le 28 juin 2008, les intentions cachées de Benoît XVI-Ratzinger commencent à percer au grand jour : la promulgation du Motu Proprio pour l’usage du rite de Jean XXIII était à double détente : un premier coup pour appâter la FSSPX et précipiter la signature de son ralliement par Mgr Fellay, et un second coup pour préparer, essentiellement en Grande-Bretagne et dans le monde anglo-saxon, la réunion massive de communautés anglicanes avec la Rome moderniste :
« Je ne peux pas trahir des confidences, mais mon avis est le suivant : regardez les nouvelles structures ecclésiales, comme les paroisses Old Rite, que le Pape encourage déjà, et demandez-vous comment ces modèles pourraient être adaptés à l’usage des anciens Anglicans » Damian Thomspon, observateur religieux du Telegraph
Le site Virgo-Maria.org est le seul organe international d’information qui ait décrypté et annoncé[2] ce plan de recomposition de l’église conciliaire, en faisant connaître dès le printemps 2006, le document fondateur de Dom Beauduin lu par le cardinal Mercier aux conversations de Malines en 1924 : « L’église Anglicane unie non absorbée ».
Cette réunion constitue une étape de ce qu’en son temps, le site désormais disparu, CSI, avait présenté comme l’« Opération Rampolla »[3].
Ce n’est que 84 ans plus tard que ce schéma divulgué dans des cercles restreints et issus des milieux de l’anglicanisme et de la pré-subversion œcuméniste, commence à connaître un début de réalisation pratique, avec la scission en cours en 2008 au sein de la Communion Anglicane.
La Conférence décennale de Lambeth se déroule actuellement. Elle regroupe la plupart des faux évêques anglicans.
Elle a été précédée d’une conférence à Jérusalem (Gafcon), en fin juin, laquelle a regroupé les faux évêques conservateurs qui refusent l’« ordination » des femmes évêques.
Cette opposition, qui représente près de la moitié des fidèles anglicans (30 millions de fidèles), n’a pas encore formalisé son « schisme » au sein de la Communauté anglicane. Mais plusieurs de ses représentants négocient actuellement et secrètement avec l’abbé apostat Ratzinger pour obtenir une intégration en bloc dans l’église conciliaire.
Il est clair que les 30 millions d’Anglicans qui pourraient s’adjoindre à l’église conciliaire en bloc, pèsent plus aux yeux de Benoît XVI-Ratzinger que les 500 000 fidèles de la FSSPX. Mais, la réalité est tout autre, car d’un côté il existe quatre évêques valides et quelques centaines de prêtres catholiques valides et de l’autre un faux clergé Anglican (près de 300 faux évêques et des milliers de faux prêtres) dont l’invalidité a été prononcée infailliblement par le Pape Léon XIII dans la bulle ‘Apostolicae Curae’ (1896).
De surcroît cette masse de faux clergé Anglican (plus de 300 faux évêques) s’apprête à rejoindre un faux clergé conciliaire qui n’appartient plus à l’Église catholique mais à une nouvelle église sans Ordres valides, après Pontificalis Romani (1968) et l’instauration d’un nouveau rite invalide de consécration épiscopale.
Et c’est tout le paradoxe et le tragique de cette situation de voir Mgr Fellay, à la tête d’un clergé valide, poursuivre des négociations avec une entité qui s’apprête elle-même à fusionner avec une entité condamnée par Léon XIII. Un réseau d’infiltrés modernistes au sein de l’œuvre de Mgr Lefebvre a rendu possible cette situation invraisemblable.
Depuis dix ans, le TAC (branche la plus traditionnelle des Anglicans) mène des négociations avec l’abbé apostat Ratzinger pour un statut de type patriarcal.
Nous avons déjà amplement développé ces questions en fin de 2006 et en janvier 2007.
Nous amorçons dans ces colonnes une chronique de cette « Corporate reunion » d’origine anglicano-œcuménique qui s’avère déjà déterminante pour comprendre la mutation ratzinguérienne de l’église conciliaire.
Cette métamorphose, qui modifiera profondément la structure héritée de l’Église catholique par cette église qui l’éclipse correspond à un plan gnostique visant à créer une superstructure constituée d’Églises nationales sur une base d’unité qui n’est aucunement celle de la Foi catholique mais celle d’un assemblage œcuménique prolongeant Vatican II et réalisant par la praxis, la doctrine maçonnique destinée à gouverner la future Église universelle.
L’abbé apostat Benoît XVI-Ratzinger s’apprête donc, à partir de 2008, à réaliser un plan rosicrucien, dévoilé en partie par l’ésotériste français Saint-Yves d’Alveydre[4] et par l’occultiste sataniste chanoine Roca qui à la charnière des XIX° et XX° siècles ont donné quelques aperçus des contours de la future Église universelle des gnostiques.
Ce plan est repris des conceptions des Martinistes, de Fabre d’Olivet (époque de la Révolution) en particulier puisque Saint-Yves lui devait beaucoup, il n’en fut d’une certaine manière que le vulgarisateur. De façon plus lointaine ce plan actualise le schéma général de Comenius (XVI° siècle).
La contribution anglicane dans ce plan est la plus importante et la plus décisive, de part l’implantation et le développement historique des loges Rose+Croix en territoire britannique et dans les cercles mondialistes des sociétés secrètes d’Oxford et de Cambridge.
« Mais que sont les Églises nationales ? Saint-Yves répond :
«Par ce mot : Églises nationales, j'entends la totalité des corps enseignants de la nation sans distinction de corps, de sciences ni d'art, depuis les Universités laïques, les Académies, les Instituts et les écoles spéciales, jusqu'aux institutions de tous les cultes reconnus par la loi nationale, à la Maçonnerie dans son double aspect de culte et d'école humanitaire, aux sciences naturelles, à la géologie, à l'astronomie et aux sciences humaines, à l'anthropologie et à la théologie comparée, jusqu'aux sciences divines, de l'ontologie à la cosmogonie.
Cette totalité des corps enseignants de chaque nation est ce qui s'appelle l'Église nationale et l'évêque national qui la consacrera dans sa patrie sera le primat catholique orthodoxe.
En fait, en dehors de cette concordance hiérarchique des sciences et de cette Paix sociale des écoles, il ne peut y avoir que sectarisme, éléments de division politique sans vérité d'orthodoxie, sans réalité de catholicisme, sans autorité comme sans puissance créatrice de Religion sociale.
C'est là cette constitution intérieure des Églises nationales dans laquelle l'épiscopat investi du pouvoir des Apôtres n'aura qu'à consacrer la somme des intérêts vraiment religieux de chaque nation sans les discuter. Je soutiens que la papauté sera heureuse de prendre l'initiative de conseiller cette constitution à toutes les nations européennes du Christ.
Mais, comme la papauté à Rome est placée sur son plan éthique de prédominance cléricale latine, il en résulte qu'il est radicalement impossible qu'elle soit libre d'exercer encore dans ce sens le Souverain pontificat.
Tout ce que l'on peut espérer c'est que la majesté de la tiare couronnera un jour ce gouvernement général de la chrétienté, le sommet de l'Église universelle placé à la base de toutes les Églises nationales, cet édifice catholique et orthodoxe, quand il sera élevé»[5]. » Epiphanius, p 184
Nous commençons dans ce présent message de VM par la traduction en français d’un article du Telegraph britannique. Ce journal est très lié aux milieux conservateurs britanniques y compris maçonniques. C’est dans ces milieux que prospèrent les loges les plus traditionnelles.
Le décryptage de la « réunion » des Anglicans avec Rome montre à quel point le « processus » de « retour à la pleine communion » convenu par la Rome moderniste avec la FSSPX n’est qu’un leurre et ne procède aucunement d’une quelconque conversion de l’abbé apostat Benoît XVI-Ratzinger mais d’un véritable plan machiavélique de séduction et de destruction de la FSSPX.
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
© 2008 virgo-maria.org
Article de « Holy smoke » par Damian Thompson, Telegraph[6] - Traduction en français
Un évêque de l’Église d’Angleterre fera défaut à Rome
Jeudi 26 Juin 2008, 08:13 PM GMT [General]
Au moins un évêque de l’Église d’Angleterre sera absent de Rome juste après la Conférence de Lambeth, je le tiens de sources Anglo-Catholiques. Il et pourrait y avoir d’autres choses à suivre.
Je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant, à cause du caractère sensible des négociations avec Rome – et les Évêques Catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles, qui se méfient les Anglicans Catholiques, sont tout à fait capables de saboter le processus.
Il est humiliant d’admettre que les évêques de ma propre Église constituent le principal obstacle à un progrès significatif du clergé Anglo-Catholique et des fidèles vers une pleine communion avec le Saint Siège – mais c’était déjà le cas la dernière fois au début des années 90 et c’est encore le cas aujourd’hui.
Heureusement, le Pape Benoît XVI est plus ouvert aux expériences que le Pape Jean Paul II. Il prend un intérêt soutenu dans la progression de la Communion Anglicane Traditionnelle vers la réunion – un processus qui est sous le contrôle de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et non par les œcuménistes confus du Vatican.
Je ne peux pas trahir des confidences, mais mon avis est le suivant : regardez les nouvelles structures ecclésiales, comme les paroisses Old Rite, que le Pape encourage déjà, et demandez-vous comment ces modèles pourraient être adaptés à l’usage des anciens Anglicans.
Mais j’en ai déjà trop dit…
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[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-04-10-1-00-Dom_Beauduin_Eglise_anglicane_unie_non_absorbee.pdf
[3] http://www.virgo-maria.org/articles/F-Rampolla/VM-2006-04-29-1-00-Operation_Rampolla_Complet.pdf
[4] Nous recommandons à ce sujet la lecture des chapitres XII, XIII et XIV (pages 177 à 209) de l’ouvrage « Maçonnerie et sociétés secrètes : le côté caché de l’histoire » par le collectif Epiphanius. Cet ouvrage diffusé par la FSSPX est édité par les éditions du Courrier de Rome (nouvelle édition 2005)
[5] (406) Saint-Yves, «Mission des Souverains», 1882, pp. 433-4.