Virgo-Maria N° 582

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

lundi 11 août 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Rowan Williams désavoué au Synode de l’« Église » d’Angleterre

La tentative de l’Anglican Rowan Williams, prétendu « archevêque » de Cantorbéry, au Synode de la prétendue « Église » d’Angleterre le 7 juillet 2008, pour obtenir des conditions de préservation pour l’aile traditionnelle, a échoué. Il a été ignoré par ses confrères, déterminés à imposer l’« ordination » des femmes évêques à tous.

Chronique de la « Corporate Reunion » des Anglicans avec la Rome moderniste – n°7

Damian Thompson, chroniqueur du Telegraph, ridiculise le prétendu « archevêque » de Cantorbéry et son autorité bafouée au sein de la prétendue « Église » d’Angleterre.

Son article sur le « Jésus est partout » de Rowan Williams démontre la vacuité du discours de l’ami de l’abbé apostat Benoît XVI-Ratzinger.

Cette apparente perte d’autorité a permis au camp libéral de s’imposer et, en fermant tout aménagement pour les conservateurs, elle donne de très bons arguments aux Anglo-Catholiques, qui se sont exprimés au GAFCON, pour poursuivre de plus en plus ouvertement la « Corporate reunion » (réunion en bloc, selon le plan révélé par le Bénédictin félon Dom Beauduin, en 1925 aux conversations de Malines) avec l’église conciliaire, ce qui est le but du plan poursuivi en coulisse du pseudo-pontificat de l’abbé apostat Benoît XVI-Ratzinger (cf. messages CSI de 2005 et VM : Opération Rampolla et Anglicampos).

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

Traduction en français des chroniques de Damian Thompson (Telegraph)[1]

Jesus est partout, dit Rowan

Dimanche 6 Jullet 2008, 05:58 PM GMT [General]

Le Docteur Rowan Williams vient juste de prêcher aux membres du Synode un sermon qui explique pourquoi quelqu’un d’autre pourrait prendre en charge l’Église d’Angleterre en ce temps de crise.

"Ou serait Jésus?" demandait le Primat de toute l’Angleterre, faisant allusion à la prochaine épreuve de force à propos des femmes évêques. Voici quelques unes de ses suggestions :

1. "Jésus sera avec ceux qui ressentent le caractère desséché (NdT : Waterlessness est un néologisme intraduisible) de leur position." Oh oh, c’est un mot à la Rowan, "Waterlessness".

2. "Avec ces traditionalistes qui considèrent que l’Église s’écroule sans eux, les repères ont changé…" C’est assez juste.

3. "Il serait avec ceux qui, en des endroits très divers du paysage, sentent que les choses changent et que leur position est menacée, que leurs libertés sont confisquées par ceux qui sont anxieux et avides d’imposer leurs idéologies au nom du Christ." A mon sens, il pourrait s’agir de n’importe qui dans l’Église d’Angleterre.

4. "Il sera avec ceux qui sentent que leur liberté d’interpeller est menacée." Les libéraux ?

5. "Il sera avec le clergé gay qui se demande quel sera son avenir dans une Église si anxieuse et menacée sur cette question." Bon, c’est assez clair.

6. "Il sera partout ici." Pardon Votre Grâce, mais je ne suis pas sûr que Jésus soit partout ici.

7. "Il sera avec les gens avec lesquels nous ne tenons pas à nous asseoir parce que c’est la place qu’Il occupe toujours. Il intercède pour eux et ils danseront, parce que dans leur dénuement, ils peuvent Le rencontrer à un niveau dont beaucoup d’entre nous ne sont pas capables." Je vois déjà le tableau : " Le Synode en déroute car des délégués sans protection se mettent à danser."

8. "En compagnie de ceux qui sont perdus et qui commencent à réaliser que leur désarroi est le commencement de la sagesse."

Pardon d’être cynique, mais quand le chef d’une église annonce que le désarroi conduit à la sagesse, je cherche quelqu’un dans le secteur qui puisse m’indiquer la direction… de la sortie.

UN ARCHEVEQUE DE CANTERBURY EN RETRAITE

Jeudi, 10 Juillet 2008, 06:39 PM GMT [General]

Le préjudice immense subit par l’Archevêque de Canterbury lors du débat nocturne de Lundi sur la prêtrise des femmes s’accroît encore. Le Docteur Rowan Williams n’avait pas prévu de prendre la parole, mais il fut tellement effaré par l’absence de dispositions en faveur des traditionalistes dans le code de pratique qu’il appela les membres du Synode à rejeter celui-ci. Il fut ignoré.

C’était comme si un Premier Ministre, ayant tranquillement appuyé un article de loi aux Communes, perdait soudain son calme, appelait la Chambre à changer d’avis et était alors rembarré. Même Gordon Brown n’a pas encore subi ce genre de désastre.

Rowan étant ce qu’il est, la signification de son intervention n’était pas compréhensible sur le moment. Mais, comme le notait Ruth Gledhill, un frisson glacé parcourut l’assemblée lorsqu’on découvrit que l’Archevêque "voulait maintenant tout retirer de l’eau". Ce qui, bien sûr ne fut pas le cas.

Ainsi, le leadership Cantuarien (NDT. De Canterbury) se trouve encore amoindri à la veille de la conférence de Lambeth. Andrew Carey, fils de l’Archevêque Carey, a fait une analyse plutôt dévastatrice de "l’accident de chemin de fer" de la nuit de Lundi sur le site Américain Stand Firm :

"Alors que le Docteur Williams a souvent laissé espérer aux traditionalistes qu’il trouverait une solution structurelle à leurs problèmes de conscience, il semble avoir totalement abandonné toute direction ferme sur les problèmes théologiques et ecclésiaux. Apparaissant dorénavant en permanence en tant que médiateur, le Docteur Williams fut perçu par le Synode comme allant dans des directions opposées. ‘Je suis profondément mécontent de tous les schémas…qui aboutissent à l’humiliation des femmes’ Mais il était également mécontent de la marginalisation des traditionalistes. Il se trouva par conséquent ‘peu à l’aise avec la conclusion’, nous avions besoin ‘de plus disposition structurelles plus robustes’."

"Par son caractère réfléchi, sa gravité et son sérieux, l’Archevêque bénéficie d’un grand poids et de l’affection du Synode Général mais il n’a pas utilisé ce crédit dans la nuit de Lundi. Et, comme pour l’Assemblée des Évêques en général, le seul mot que vous les entendrez pas utiliser à l’heure actuelle est celui de ‘collégialité’. Les évêques tirent dans toutes les directions à la fois. Il n’est alors pas surprenant de constater que l’Église d’Angleterre soit dorénavant dirigée et gouvernée synodalement."

Si je faisais partie de l’É d’A (l’Église d’Angleterre), je serai malade à la vue de l’Archevêque hanté et se tordant les mains. Le nom qui vient à l’esprit est Amletico - "Petit Hamlet", comme le Pape Jean XIII décrivait Paul VI, son successeur tourmenté.

Je ne pense pas que Rowan Williams veuille continuer à être l’archevêque de Canterbury plus longtemps ; en réalité, je ne suis même pas sûr qu’il désire demeurer dans l’Église d’Angleterre.

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