CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
lundi 6 octobre 2008
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
L’abbé de Cacqueray serait-il entré en dissidence envers Mgr Fellay ?
Depuis 3 mois, les FAITS s’accumulent et convergent pour démontrer que parmi les supérieurs de District de la FSSPX, l’abbé de Cacqueray fait de plus en plus cavalier seul et prend ses distances avec la ligne de Mgr Fellay et du conseil élargi qui a rejeté l’ultimatum de Rome en juin. Plus que jamais solidaire de l’abbé Celier, de l’abbé Lorans, dirigeant sa communication avec eux d’une façon visiblement coordonnée, l’abbé de Cacqueray combat sur le terrain le rejet des conditions de l’ultimatum et occulte les déclarations de sa hiérarchie et des évêques. Il combat également publiquement, et sournoisement dans la coulisse, les médias comme Virgo-Maria qui tentent d’informer les clercs et les fidèles des récentes prises de position de Mgr Fellay et de la direction de la FSSPX.
L’abbé de Cacqueray va-t-il prendre la tête d’une dissidence contre Mgr Fellay à l’occasion du pèlerinage de Lourdes et de la prochaine réunion du Conseil élargi qui va s’y tenir ?
Table des matières
2. La preuve par l’examen des agissements de l’abbé de Cacqueray depuis 3 mois
1. Le comportement isolé de l’abbé de Cacqueray dans la FSSPX glisse progressivement vers la dissidence envers Mgr Fellay
Nous observons au sein de la FSSPX un double mouvement depuis le sermon de Mgr Fellay à Paris le 1er juin 2008 et puis le rejet de l’ultimatum de Rome lors du sermon historique de Mgr de Galarreta à Écône le 27 juin 2008 :
- D’une part Mgr Fellay et les évêques de la FSSPX multiplient les déclarations exprimant leur rejet de l’ultimatum et de son exigence principale, la soumission servile et l’absence de critique à l’égard de Ratzinger-Benoît XVI (interview de Mgr Fellay par la télévision France 3 à Écône le 27 juin, entretiens accordés par Mgr Tissier de Mallerais et Mgr Fellay à The Angelus en juillet, sermon du 15 août de Mgr Fellay à Saint-Malo sur le secret de La Salette, etc ). Cette réaction est reprise et répercutée par les supérieurs de District de la FSSPX : aux États-Unis, en Grande-Bretagne, etc…
- Et d’autre part, seul l’abbé de Cacqueray, supérieur du District de France ne répercute pas cette position, l’occulte et même plus, il la combat :
- par des actions insidieuses de soumission servile à l’égard de l’ « anti-Christ », apostat public, Ratzinger-Benoît XVI,
- par une police de la pensée au sein de la pensée qui traque sans relâche tous les abbés qui oseraient ne pas se soumettre à l’ultimatum et critiquer Benoît XVI,
- par une attaque doublement publique et cachée des médias qui font connaître la position de la Direction de la FSSPX et les déclarations de ses évêques.
L’abbé de Cacqueray, flanqué du clan des infiltrés parisiens (abbés Celier et Lorans) dont il s’est totalement solidarisé, fait donc cavalier seul au sein de la FSSPX et mène une politique indépendante à l’égard des relations avec la Rome conciliaire apostate, qui semble indiquer qu’il est progressivement en train d’entrer en dissidence à l’égard de Mgr Fellay et des orientations que ce dernier donne à la FSSPX face à Rome et à l’église conciliaire. Il est sûr qu’aujourd’hui les circuits de communication entre Menzingen et les prieurés du District de France de la FSSPX sont obstrués par le nœud de transmission de Suresnes qui trie, filtre et censure.
Pour s’en convaincre, il suffit de se livrer à un examen attentif des actions de communication de l’abbé de Cacqueray et des médias qui sont placés sous son autorité, menées au cours des derniers mois.
2. La preuve par l’examen des agissements de l’abbé de Cacqueray depuis 3 mois
2.1. L’abbé de Cacqueray occulte depuis 3 mois le rejet officiel de l’ultimatum de Rome par Mgr Fellay et les évêques
Suresnes se livre à un boycott de la position publique de rejet de l’ultimatum exprimé par le sermon historique de Mgr de Galarreta à Écône le 27 juin 2008.
2.1.1. Le sermon de Mgr Fellay à Winona le 20 juin 2008 n’a jamais été relayé par l’abbé de Cacqueray
Lorsque des interventions importantes du supérieur de la FSSPX ont lieu à l’étranger, comme aux États-Unis par exemple, le site de la FSSPX aux États-Unis les relaie. L’inverse n’est pas vrai, puisque la Porte Latine placé sous la responsabilité de l’abbé de Cacqueray n’a jamais fait état de la première réaction publique de Mgr Fellay à l’ultimatum :
« Le sermon de Winona du 20 juin 2008, au cours duquel Mgr Fellay a, en public, et devant de nombreux clercs et fidèles, fait connaître son rejet de l’ultimatum de Benoît XVI-Ratzinger / Castrillon Hoyos, ce sermon est censuré par les médias de la FSSPX. » Blog VM du 3 juillet 2008[1]
2.1.2. La Porte Latine supprime le texte du sermon de Mgr de Galarreta, son enregistrement audio et la vidéo
Dans un premier temps, La Porte Latine donne le change pendant deux à trois jours en publiant le sermon de Mgr de Galarreta dans sa version écrite et audio.
Puis après quatre jours de mise en ligne, la page qui publiait le texte du sermon et l’enregistrement est supprimée.
« Nous avons été alerté par des fidèles stupéfaits que la Porte Latine (dirigée par l’abbé Celier ?), sous la responsabilité de l’abbé de Cacqueray, vient de censurer le sermon écrit de Mgr de Galarreta qui avait été publié le 1er juillet 2008 vers 18h[1].
Et désormais, voilà ce qui reste du sermon de Mgr de Galarreta qui rejetait les cinq points de l’ultimatum de Rome : « Not Found » ! (« Pas trouvé »)[2]
Par la même occasion, le dossier de la journée du 27 juin 2008 à Écône, est vidé de son contenu (les déclarations), il ne subsiste que les photos (sic). Évidemment les photos ne parlent pas et ne gênent pas Rome.
L’abbé Celier-LPL a également supprimé l’enregistrement audio du sermon de Mgr de Galarreta pour lequel apparaît désormais un lien en bas de page[3] pour renvoyer à Dici.org de l’abbé Lorans. Quand donc Dici.org le supprimera-t-il ? La semaine prochaine, en espérant que personne ne s’aperçoive de leurs manœuvres ?
L’abbé Celier-LPL a aussi supprimé la vidéo du sermon de Mgr de Galarreta. » VM du 5 juillet 2008[2]
Virgo-Maria ayant dénoncé la manœuvre le 5 juillet, Dici.org publie à son tour le texte du sermon, puis l’enregistrement audio mais pas la vidéo, et La Porte Latine met un simple lien vers Dici.org sans rétablir la page initiale du dossier des ordinations d’Écône :
« Suite à la réaction de fidèles, dont Virgo-Maria s’est fait l’écho, l’abbé Lorans a été contraint de publier sur Dici.org le sermon de Mgr de Galarreta dont La Porte Latine avait censuré le texte, après l’avoir laissé en ligne pendant 4 jours. Au sein des autres protestations, la réaction de Virgo-Maria.org aura donc été efficace.
Mais La Porte Latine (sous contrôle de l‘abbé Celier) ne rétablit pas le texte du sermon, elle se contente de renvoyer un lien vers Dici.org, et elle n’a pas rétabli la vidéo qui donnait un extrait filmé du sermon de Mgr de Galarreta. » Blog de VM du 13 juillet 2008
2.1.3. Seule une déclaration de l’abbé Lorans est présentée comme « officielle » et permet de ne plus parler du sermon de Mgr de Galarreta
Nous avons expliqué que cette censure du sermon de Mgr de Galarreta s’était accompagnée d’une action de substitution médiatique par l’abbé Lorans qui a sorti un texte de sa propre plume afin de donner « la position officielle de la FSSPX » :
Le texte qui suit, tiré d’un blog, explique bien la tonalité actuelle sur Internet :
« La réponse de la FSSPX au Vatican est devenue le texte de l’abbé Lorans, c’est-à-dire que le sermon de Mgr de Galarreta (qui était la vraie réponse officielle au lendemain du conseil élargi) est totalement évacué. Plus personne n’en parle, tout au moins plus aucun site officiel de la FSSPX n’en parle.
La publication de l’abbé Lorans (sur Dici.org) est imposée par les relais médiatiques tel que Dici.org ou La Porte Latine, comme le seul document officiel.
Nous voyons ainsi un simple abbé, l’abbé Lorans, relayé et appuyé par l’abbé Celier, se placer au-dessus d’un évêque, membre de l’Église enseignante, Mgr de Galarreta, lui couper la parole en imposant un communiqué qui est reconnu comme “ambiguë”. Alors même que la réponse de la FSSPSX à l’ultimatum de Rome, par le canal du sermon des ordinations d’Écône du 27 juin 2008, est d’une très grande clarté : c’est un NIET et, sur la base des épîtres de Saint Paul, une mise en accusation de Benoît XVI-Ratzinger (”libéral moderniste”) et son équipe accusée de diriger une “oeuvre de démolition” de l’Eglise, de “déchristianisation“. » Blog de VM du 7 juillet 2008[3]
2.1.4. La lettre de Mgr Fellay à chaque membre de la FSSPX est passée sous silence par l’abbé de Cacqueray, alors qu’elle fait l’objet d’un éditorial de l’abbé Morgan, le supérieur de District de Grande-Bretagne
Qui a entendu parler en France de cette lettre de Mgr Fellay, hormis par Virgo-Maria ? Personne.
« Mgr Fellay a ensuite donné un écho à ce sermon en écrivant aux membres de la FSSPX, une lettre qui se termine par un très clair “Non possumus” (texte révélé en Grande-Bretagne, mais dissimulé en France). » Blog de VM du 7 juillet 2008[4]
2.1.5. La cérémonie des 20 ans des sacres qui s’est déroulée à Écône l’après-midi des ordinations avec un discours de Mgr Fellay est passée sous silence par l’abbé de Cacqueray
Nous en avions fait état :
« Les propos tenus le vendredi 27 juin après-midi à Écône par Mgr Fellay, et dont quelques bribes ont transpirées sur le Forum Catholique :
“Mgr Fellay a pris la parole il y a un peu moins d’une heure devant les prêtres et fidèles venus à Écône.
Visiblement assez serein, il a abordé le problème de l’ultimatum, un texte dont la forme ne lui paraît pas être à la hauteur du problème et qui le déconcerte. Selon lui, cette forme rappelle celle des années 1970, lorsqu’on imposait un ultimatum à Mgr Lefebvre en 1976.
Devant le cardinal, par trois fois, il a demandé des conditions bien claires. Or ces points ne veulent pas dire grand chose. Selon lui, on ne peut pas résoudre par une pirouette diplomatique une crise de 40 ans. Aussi, a-t-il indiqué que nous continuerions.
“Laissons tout cela dans les mains du Bon Dieu, ne nous inquiétons pas trop sur les suites. Les mesures d’intimidation, les menaces, nous avons souvent connu cela. Tant que le médecin se préoccupe du thermomètre, cela ne guérit pas le malade. Il faut donc s’occuper de la maladie et ici, il s’agit du salut des âmes.”
Interrogé par la télévision française, il a dit :
“Pour nous, cette histoire d’ultimatum ne nous paraît pas sérieuse. Le fond du problème est plus sérieux.” Il a établi une comparaison avec les feux tricolores : C’est comme, lorsque vous grillez un feu rouge, il peut y avoir une raison très sérieuse de le griller.
“Recommandons-nous à la Très Sainte Vierge, à notre fondateur et à vos prières.”
La Porte Latine consacre un important dossier, très illustré, sur la journée des ordinations à Écône. Mais elle censure totalement la célébration des 20 ans des sacres qui avait lieu l’après-midi, et ne touche pas un mot des propos de Mgr Fellay, alors qu’il s’agit du supérieur de la FSSPX.
Et, comme c’est curieux, après cette censure, coup sur coup, des deux interventions publiques de Mgr Fellay devant des fidèles, arrive le lundi 30 juin, ce communiqué de l’abbé Lorans qui n’a rien d’officiel, il est signé de son nom, sans plus, sans aucune en-tête.
Et, deuxième chose très curieuse, ce texte se veut une sorte d’atténuation du sermon de Mgr de Galarreta qui a placé la réponse de la FSSPX à Rome sur le terrain de la Foi. L’abbé Lorans veut effacer également les propos de Mgr Fellay à Winona qui a parlé de La Salette alors que l’abbé Lorans nous écrit un communiqué digne d’un politicien de bas étage, totalement étranger à l’enseignement des deux évêques. » Blog VM du 3 juillet 2008[5]
2.1.6. L’interview de Mgr Fellay à France 3, lors de la journée des ordinations du 27 juin 2008 à Écône est totalement passée sous silence par la Porte Latine et l’abbé de Cacqueray
Mgr Fellay a accordé une interview de près de 10 minutes à la télévision française France 3, le 27 juin, afin de justifier son refus de l’ultimatum de Rome. L’abbé Lorans était au courant, ayant même passé beaucoup de temps à s’entretenir avec la journaliste :
Mais pas une ligne de cet interview n’a transpiré dans la Porte Latine. L’interview a finalement été connue parce que le 4 septembre, France 3 l’a mis en ligne sur son site. Nous la rendons accessible[6] :
Cet interview est totalement occulté par les médias contrôlé par l’abbé de Cacqueray ainsi que par Dici.org sous la coupe de l’abbé Lorans.
2.2. A contrario de l’abbé de Cacqueray les Districts des États-Unis et de Grande-Bretagne relaient le sermon de Mgr de Galarreta et la lettre de « non possumus » de Mgr Fellay
En Grande-Bretagne, l’abbé Morgan, le supérieur de District, dévoile aux fidèles le contenu de la lettre de « non possumus » de Mgr Fellay aux membres de la FSSPX :
Sur le site du District des États-Unis, le sermon de Mgr de Galarreta est mise bien en évidence, en tête de colonne :
2.3. L’abbé de Cacqueray jette l’anathème sur Virgo-Maria, seul organe internet de langue française qui relaie intégralement et exhaustivement les interventions des évêques de la FSSPX
Dès le lendemain de la rencontre de Mgr Fellay à Rome avec Castrillon Hoyos, l’abbé de Cacqueray signe le 10 juin 2008 une condamnation sans précédent, et reprenant des expressions d’origine pontificale pour anathémiser les sites Virgo-Maria.org, Rore Sanctifica.org et la liste de diffusion Résistance catholique. Il interdit à tout clerc et fidèle de les lire.
Virgo-Maria a répondu aussitôt publiquement points par points[7] aux accusations fausses, injustes et calomniatrices le l’abbé Cacqueray-Célier, et ce dernier est resté bien entendu coi devant cette réponse, circonstanciée et factuelle sans demander son reste.
Comme cela ne suffisait pas aux yeux de l’abbé de Cacqueray, il intime ensuite l’ordre à l’abbé Beauvais de publier cette « excommunication » dans le numéro de juin du bulletin paroissial de Saint Nicolas du Chardonnet.
Pourquoi cette condamnation sans précédent par l’abbé de Cacqueray alors que ces sites existent depuis deux ans ? Et surtout pourquoi à ce moment précis ?
Au moment où cette « condamnation » grandiloquente autant que malhonnête et calomniatrice de l’abbé Cacqueray-Celier est publiée, nous ne sommes pas encore informés de l’existence d’un ultimatum de Rome envers Mgr Fellay. Mais l’abbé de Cacqueray est, lui, au courant.
Or il se trouve que, Virgo-Maria va devenir le seul site internet de langue française à relayer les déclarations officielles des évêques de la FSSPX sur le rejet de l’ultimatum.
Virgo-Maria est donc, précisément à ce moment crucial, devenue la seule source d’information sérieuse des clercs et des fidèles du District de France, en cette période délicate qui précède le voyage en France de Ratzinger-Benoît XVI. Il est donc vraisemblable que l’abbé de Cacqueray et l’abbé Celier ont « excommunié » VM à ce moment là, car connaissant déjà la position de rejet de Mgr Fellay, ils cherchaient à en freiner la diffusion, en diabolisant immédiatement VM, avant que la position de rejet ne devienne publique. Car, ils analysaient qu’il était inévitable que se pose la question d’un soutien de VM à la diffusion de cette nouvelle orientation de Mgr Fellay. Le calcul politique était évident. Cette « excommunication » avait donc pour but de tenter de dresser un mur infranchissable entre la Direction de la FSSPX et VM.
2.4. L’abbé de Cacqueray agit en sous-main pour contribuer par intermédiaires à soumettre l’abbé Schoonbroodt, directeur de VM, à des menaces judiciaires
C’est précisément à ce même moment que VM commence à subir des attaques informatiques répétées, et c’est aussi et surtout en cette période de juillet, que l’abbé de Cacqueray agit en sous-main par l’intermédiaire d’un laïc (les preuves sont accablantes), pour contribuer à soumettre l’abbé Schoonbroodt, en sa qualité de directeur du site et de la rédaction de VM, à des menaces judiciaires.
Abbé de Cacqueray - Photo Ouest-France, Saint-Malo le 15 août 2008
2.5. La seule explication : une action préméditée et constante de l’abbé de Cacqueray d’étouffer les dernières orientations de Mgr Fellay vis-à-vis de Rome
Avec le recul de trois mois, il apparaît donc maintenant que c’est de façon très préméditée et en prévision d’un prévisible refus de l’ultimatum par Mgr Fellay que l’abbé de Cacqueray a tenté par des moyens publics et des moyens cachés de faire taire le seul média francophone qui était en mesure de faire largement connaître aux clercs et aux fidèles de la FSSPX en France, la nouvelle position de Mgr Fellay et des évêques contre l’ultimatum de Rome.
2.6. L’abbé de Cacqueray se soumet à l’ultimatum de Rome en mettant en pratique l’exigence principale du Vatican
2.6.1. L’abbé de Cacqueray signe un communiqué de flatterie servile et de soumission sans précédent à Benoît XVI, à la veille de sa visite à Paris
Il signe un communiqué d’accueil de Ratzinger-Benoît XVI soumis, déplacé, excessif, flatteur et l’opposé de l’attitude du Conseil élargi et de Mgr Fellay qui ont rejeté l’exigence de soumission formulée par l’ultimatum de juin 2008.
http://www.laportelatine.org/district/france/bo/BXVI080908/B16.php
Puis l’abbé de Cacqueray intime l’ordre à l’abbé Beauvais de faire sonner les cloches de Saint Nicolas du Chardonnet, à l’unisson des églises conciliaires de la capitale française, au passage de l’abbé apostat public Ratzinger-Benoît XVI bd. Saint germain à paris. Le supérieur du District de France ordonne aussi au clergé de Saint Nicolas du Chardonnet de tapisser la façade de l’église avec des drapeaux aux couleurs du Vatican.
Nous rapporterons la réaction d’un fidèle très choqué :
« L’imposture n’a pas de limites !
Conformément à l’ordre de l’abbé de
Cacqueray, l’Église Saint-Nicolas du Chardonnet et la Chapelle Sainte-Germaine
des Ternes seront pavoisées aux « armes » du Vatican à l’occasion de la venue
en France de l’abbé-apostat Ratzinger.
Voila ce que j’ai pu lire affiché ce soir sur la porte de l’un de ces deux
centres de la FSSPX…
C’est révoltant et insultant pour la mémoire de S.E Mgr Marcel LEFEBRE(+) qui nous avait mis en garde qualifiant Ratzinger de « serpent » ! » Blog de VM du 11 septembre 2008[8]
2.6.2. Soutenu par l’abbé de Cacqueray, l’abbé Lorber attirera des fidèles de la FSSPX au passage de Benoît XVI derrière l’église Saint Nicolas du Chardonnet
Ensuite, l’abbé Lorber, soutenu par l’abbé de Cacqueray lance un appel aux fidèles d’Amiens pour qu’ils soient présents sur le passage de l’ « antichrist » l’apostat Ratzinger-Benoît XVI, au chevet de l’église Saint Nicolas du Chardonnet, sous le prétexte de présenter des doléances au chef de l’église conciliaire.
« j’encourage ceux qui le peuvent - et j’y serai moi-même - à vous rendre à Paris.
Ce sera pour nous qui vivons à Amiens une situation particulière, l’occasion d’évoquer et l’urgence de notre situation et le désir d’une ouverture franche, d’un dialogue fraternel avec l’autorité ecclésiale locale, qui pour l’instant s’enferme dans un mur de silence, tout en reconnaissant qu’il y a un problème qu’elle ne peut ignorer.
Notre démarche consistera à rappeler la situation, paisiblement, mais de façon concrète. A cet effet, nous aurons vendredi sur le passage du pape, du Collège des Bernardins à la cathédrale, une grande banderole portant une simple phrase : « Amiens, les catholiques encore à la rue… ». Les porteurs de la banderole se situeront sur le trajet, à l’angle du boulevard St-Germain et de la rue des Bernardins.
Nous donnons ensuite rendez-vous à vous, chers fidèles, ainsi qu’à tous ceux qui nous soutiennent, pour une photo sous la banderole. Ce rendez-vous aura lieu sur le parvis de l’église St-Nicolas-du-Chardonnet vers 20h30.
Prions afin que le passage du Vicaire du Christ en notre pays ait des répercussions bénéfiques pour l’Église et les âmes, et - directement ou indirectement - pour notre communauté encore éprouvée. »
Abbé Bernard Lorber » Blog de VM du 11 septembre 2008[9]
2.6.3. Cette manifestation (officiellement de protestation et de « doléances ») sera ensuite filmée, puis présentée par l’abbé de Cacqueray comme un soutien à Benoît XVI et une marque de respect et de soutien
Nous voyons à nouveau à l’œuvre la préméditation et la manipulation.
Les fidèles d’Amiens sont appelés à se rendre à Paris pour protester et faire connaître leur situation scandaleuse et ils deviennent, à leur insu, les figurants d’une opération de propagande patronnée par l’abbé de Cacqueray (avec la participation des moyens de l’abbé Celier vraisemblablement) pour étaler sur internet sa déférence à l’égard du chef de l’église conciliaire, sous les titres :
« Carillon et et bannières pour la venue du Pape - Saint-Nicolas-du-Chardonnet »
et ensuite
« Au passage du convoi qui mène le pape Benoît XVI au collège des Bernardins, le 12 septembre 2008, l'église Saint-Nicolas du Chardonnet, pavoisée aux couleurs du Saint-Siège, carillonne pour saluer le successeur de Pierre ».
Nous sommes loin du « Notre démarche consistera à rappeler la situation, paisiblement, mais de façon concrète » à connotation syndicale donné par l’abbé Lorber !
Les fidèles qui ont répondu à cet appel ont donc été récupérés dans une opération de basse propagande pro-Vatican.
Décidemment, ces clercs n’ont pas trop de scrupules à utiliser des manœuvres de tromperies que ne désavoueraient pas des cadres syndicalistes trotskistes. Comment sont-ils tombés si bas ?
Le procédé est en effet bas, odieux et indigne d’un supérieur de District de la FSSPX. Quel mépris pour les fidèles ! Voyons les FAITS et la vidéo ignoble de propagande mise en ligne sur La Porte Latine[10] :
La vidéo est présentée dans la page officielle de La Porte Latine
consacrée à la visite en France de Benoît XVI
2.7. L’abbé de Cacqueray envoie ainsi le signal au Vatican qu’il se désolidarise de la position de rejet de l’ultimatum par Mgr Fellay
Et en terminant par l’expression de sa soumission rampante à l’« anti-Christ » abbé apostat public Ratzinger qui a excommunié Mgr Lefebvre
(« A l’occasion de la visite en notre pays du Souverain Pontife, nous l’assurons de notre attachement indéfectible au Siège apostolique »),
l’abbé de Cacqueray montre ainsi aux autorités conciliaires qui le lisent sur internet, que le Supérieur du District de France a pleinement accepté les conditions suivantes de l’ultimatum :
« 2 - Engagement à éviter toute intervention publique qui ne respecte pas la personne du pape et qui puisse être négative pour la charité ecclésiale.
3 - Engagement à éviter la prétention d’un magistère supérieur à celui du Saint Père et de ne pas désigner la Fraternité en opposition à l’Église.
4 - Engagement à démontrer la volonté d’agir honnêtement dans la pleine charité ecclésiale et dans le respect de l’autorité du vicaire du Christ. »
2.8. Par leur porte-parole officieux, l’abbé de Cacqueray et l’abbé Celier, distillent le fallacieux schéma du tradi-œcuménisme.
Sur son blog, Ennemond présente[11] le 26 septembre 2008, un paysage de la « Tradition » qui, loin de clarifier la situation, accroît la confusion en laissant croire que toutes les communautés traditionnelles, qu’elles soient dans l’orbite de la FSSPX, ou rattachées à la Rome moderniste feraient partie du même périmètre, de la même « constellation » :
Seul un léger fil, à peine visible, séparerait – selon ce porte-parole officieux de l’abbé Célier-Cacqueray - ces deux mondes.
Rappelons que ce « fil » ténu recouvre en réalité le rejet de Vatican II et des hérésies de la liberté religieuse, de l’œcuménisme et de la collégialité épiscopale, pour ne citer qu’eux.
C’est ce que ce frêle tracé tente de faire oublier, sous la plume d’Ennemond. Au même moment, l’une des organisatrices du G.R.E.C., Marie-Alix Doutrebende distille le nouveau vocabulaire des « ordis » (conciliaires fidèles au rite de Montini-Paul VI) et des « extras » (réunion des conciliaires fidèles au rite de Saint Pie V et de la FSSPX). La carte de Celier-Ennemond (ci-dessus) est donc une carte de « extras » ! La ficelle est un peu grosse…
De plus, et c’est encore plus dangereux pour le salut des âmes, d’un côté, les prêtres sont invalides et totalement démunis, tels les pseudo-« prêtres » anglicans, de tout pouvoir sacrificiel et sacramentel (cf. rore-sanctifica.org), et de l’autre (FSSPX) ils sont valides et possèdent le Sacerdoce sacrificiel catholique.
2.9. Déjà au printemps, l’abbé de Cacqueray se déplaçait spécialement en Vendée pour sermonner l’abbé Pouliquen et lui interdire toute critique à l’égard de Benoît XVI
Nous l’avions déjà révélé dans le VM du 24 avril 2008 :
« Sur le terrain, l’abbé de Cacqueray terrorise les abbés qui critiquent Benoît XVI dans leurs prédications
L’abbé de Cacqueray fait donc publiquement l’éloge de l’abbé Celier, l’auteur du ‘dieu mortel’.
Nous avons appris que l’abbé de Cacqueray vient de faire une descente inopinée (sur dénonciation – probablement « sur commande » de l’abbé de Cacqueray ou du moins de son mentor l’abbé Celier - d’un fidèle) en Vendée pour sermonner l’abbé Pouliquen et lui interdire de critiquer désormais l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI dans ses sermons.
C’est à dire pour interdire aux prêtres de la FSSPX d’exercer un des premiers devoirs de leur Sacerdoce catholique : celui de dénoncer auprès de leurs ouailles les apostasies répétées et publiques de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI qui entraînent aujourd’hui tant d’âmes en Enfer – âmes perdues dont l’abbé de Cacqueray et son mentor Celier auront personnellement à répondre pour chacune d’elles devant le Juge éternel !
Il nous est rapporté également qu’à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, l’abbé Beauvais ne critique plus Benoît XVI que par des allusions, et sans plus oser le nommer. » VM du 24 avril 2008[12]
2.10. L’abbé de Cacqueray rentre dans le jeu convenu du trio Chiron-Aulagnier-Celier et publie la « réponse » de l’abbé Celier-Prévigny qui lui permet de médiatiser le « débat » au sein de la FSSPX
Nous avons assisté après la visite de Ratzinger-Benoît XVI en France, à un faux débat monté de toute pièce par le trio Chiron-Aulagnier-Celier comme l’abbé Celier-Sernine en raffole.
Le 18 septembre, le Mentor de l’abbé Celier, Yves Chiron, publie dans le n°131 d’Aletheia, une interview de l’abbé Aulagnier où celui-ci se livre à un éloge appuyé de la visite de Ratzinger-Benoît XVI en France (fable du « bon Ratzinger » face aux « mauvais » évêques) ainsi qu’à une attaque en règle de Mgr Fellay et de Mgr Tissier de Mallerais.
Modérant le ton de l’attaque de l’abbé Laguérie contre Mgr Tissier en janvier 2008, l’abbé Aulagnier met plus les formes, mais développe une attaque de fond des récentes positions des deux évêques de la FSSPX :
« Les
déclarations de Mgr Tissier de Mallerais au magazine américain The Angelus sont manifestement excessives. Elles viennent
d’être reprises dans le dernier numéro de Fideliter.
Et tout ce qui est excessif est sans valeur. Le
discours de Mgr Fellay, à Saint Malo, le 15 août denier, est également trop
brutal. L’un et l’autre attaquent de front. Mgr Lefebvre
n’agissait pas ainsi. Il défendait une tradition, la tradition catholique, Il
défendait la doctrine catholique, la sainte messe, la sainte liturgie. Il
rappelait la doctrine du catéchisme, il rappelait l’enseignement du Christ-Roi
en citant les encycliques de Léon XIII, de saint Pie X, de Pie XI, de Pie XII.
C’était l’enseignement qu’il donnait aux séminaristes. Il ne s’agissait pas
d’attaques personnelles contre les papes. Là, Mgr Tissier de Mallerais et
Mgr Fellay sont redoutables. Pour l’un, Benoît XVI est le pire des modernistes,
pour l’autre, le pire des libéraux. Un
peu de mesure ! Tout de même.
Nous n’avons rien entendu de tel ni dans le discours du Pape aux
Bernardins, ni dans son discours devant la foule immense réunie aux Invalides. »[13]
Que l’abbé Aulagnier relise les discours de Benoît XVI et s’il lui reste encore quelque chose de sa formation doctrinale à Écône, il pourra constater comme tout catholique formé que les déclarations de Ratzinger-Benoît XVI en France sont infestées de ce modernisme hérétique qu’a dénoncé, en décortiquant les livres de ce dernier, Mgr Tissier le 11 novembre 2007 à Paris.
Pour ne citer qu’un exemple, Benoît XVI a abandonné aux Invalides, devant toutes les télévisions du monde entier, le dogme catholique de la présence réelle sous les espèces eucharistiques, pour professer la « présence réelle à l’humanité » ! Chez le chaud partisan de la messe traditionnelle qu’est l’abbé Aulagnier, cet autisme devant une telle hérésie est plus que suspect, scandaleux.
L’abbé Aulagnier a trouvé « trop brutales »les paroles de Mgr Fellay à Saint Malo, qui rappelait les paroles de la Très Sainte Vierge Marie à La Salette.
L’abbé Aulagnier trouve-t-il également la « Très Sainte Vierge Marie trop brutale » quand elle révèle que l’« Église sera éclipsée » ou quand elle dit que « Rome perdra la Foi » ? L’abbé Aulagnier veut-il donc faire la leçon à la Mère du Sacerdoce et de l’Église ?
Cette interview a été suivie de la publication d’une réponse sur le blog d’Ennemond, par un certain Côme Prévigny (pseudo de l’abbé Celier, déjà utilisé par Mme Coryphée dans Donec Ponam et qui le présentait comme un agrégé d’histoire (sic)[14]) qui « rentre dans le débat » qui aurait été ainsi « ouvert » par Chiron et l’abbé Aulagnier. Le diplômé IUT BAC+2 « hygiène et sécurité du travail » promu « agrégé d’histoire » ! Quelle farce !
Aussitôt l’abbé de Cacqueray n’a pas tardé à patronner la reprise du texte de Côme Prévigny sur La Porte Latine.
Nous voyons donc comment fonctionne la technique de manipulation :
L’abbé Celier se met d’accord avec son ami Chiron pour interviewer l’abbé Aulagnier, l’homme qui a assuré la promotion de l’abbé Celier à la tête des éditions Clovis et de la revue Fideliter en 1994, puis, l’abbé Celier rédige une réponse sous un pseudo que publie son porte-parole officieux (Ennemond) sur son blog, et qu’il peut ensuite reprendre avec l’abbé de Cacqueray sur la Porte Latine.
Ainsi l’abbé Celier dispose d’un prétexte pour s’adresser aux clercs de la FSSPX, juste après la visite de Benoît XVI et développer une rhétorique qui sape la position de Mgr Fellay, le tout est couvert par l’abbé de Cacqueray qui favorise ainsi sournoisement une opération pour contrecarrer les orientations de Mgr Fellay, ce qui apparaît de plus en plus comme son objectif caché.
2.11. L’abbé de Cacqueray, patronne la publication d’une réponse à l’abbé Aulagnier qui martèle son désir d’un accord avec Rome
En effet, qu’écrit Celier-Prévigny dans sa réponse ?
Il commence par un lourd rappel de la volonté de la FSSPX de signer un accord avec Rome ! Trois mois après le rejet de l’ultimatum !
Et c’est là où l’abbé Celier et son complice l’abbé de Cacqueray, laissent leurs signatures : ils reprennent mot pour mot l’expression parue en septembre sous la signature de l’abbé de Cacqueray : l’ « attachement indéfectible au Siège apostolique ».
« Qu’on se le dise, l’œuvre de Monseigneur Lefebvre veut conclure un accord. Elle ne regarde que dans une direction, celle de Rome, et elle a encore, ces derniers jours, manifesté de diverses manières son attachement indéfectible au Siège apostolique. Oui, ce ne sera jamais trop de le répéter : La Fraternité veut résoudre le différend qui opposait son fondateur aux autorités romaines et qui persiste.
Oui, disons-le une nouvelle fois : Elle souhaite que sa situation soit régularisée. » Côme Prévigny (Celier) [15] et aussi sur La Porte Latine
Les lecteurs apprécieront la litote « manifesté de diverses manières » pour évoquer les cloches de Saint Nicolas du Chardonnet, les fanions, le communiqué sur fond de drapeau jaune et blanc, etc.
Cette entourloupe du trio Chiron-Aulagnier-Celier reçoit donc la bénédiction de l’abbé de Cacqueray qui en reprend le résultat à son compte, et diffuse ainsi dans la FSSPX un faux « débat » entièrement programmé, en martelant publiquement au passage sa soumission aux conditions de l’ultimatum, contredisant ainsi dans la pratique la récente orientation de Mgr Fellay qui n’arrive plus à se faire obéir en France, car sa voix y est systématiquement occultée quand ses propos leurs déplaisent par le duo Celier-Cacqueray et leurs complices qui contrôlent les medias de la FSSPX en France.
2.12. L’abbé de Cacqueray patronne la publication par Fideliter d’une version édulcorée de l’interview de Mgr Tissier de Mallerais à The Angelus aux États-Unis
Le numéro 185 de Fideliter (septembre-octobre 2008) a publié une reproduction de l’interview de Mgr Tissier de Mallerais donnée à la revue de la FSSPX aux États-Unis en juillet 2008.
Une reproduction ? A y regarder de plus près, pas tout-à-fait !
Le texte annonce d’ailleurs la couleur : « Fideliter a traduit cet entretien et l’a réactualisé, en coopération avec Mgr Tissier de Mallerais » … tiens … tiens... « réactualisé » ?
Les fidèles et les clercs français ne seraient donc pas à même d’entendre les propos de Mgr Tissier aux américains ? Il faudrait les « réactualiser » ?
Examinons ce qui a changé.
Et signalons tout d’abord que ce texte de Mgr Tissier de Mallerais a été révélé en France le 9 août 2008 par Virgo-Maria et a connu immédiatement un grand écho, ce qui explique sans doute cette volonté de le publier dans Fideliter …
- « proclamer que la Chrétienté est la seule source de civilisation » devient « notre proclamation du christianisme comme unique source de civilisation ». Le terme traditionnel « Chrétienté » se référant à une période historique (désignée par Saint Pie X), celle de la subordination spirituelle du trône à l’autel du glaive temporel au glaive spirituel, est évacuée au profit d’un concept vague, « christianisme » qui n’est plus identifié historiquement car il couvre une période de 20 siècles d’histoire. Cette « réactualisation » marque donc une régression dans un sens plus acceptable par les infiltrés.
- Dans « Il [NDLR : Mgr Lefebvre] dénoncerait non seulement le libéralisme — c’était déjà le cas avec Paul VI — mais le modernisme, ce qui est le cas de Benoît XVI : un véritable moderniste avec toute la théorie moderniste mise à jour ! Cela est si grave que je ne puis exprimer mon horreur. J’en reste sans voix. », la deuxième partie de la phrase « mon horreur… » a disparue. Pour le District de France c’en était déjà trop, il fallait limiter cette critique alors que quelques jours après l’abbé de Cacqueray allait faire sonner les cloches et afficher les couleurs pour cet hérétique, apostat public, de passage à Paris.
- « En Europe, des Républiques Islamiques en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas. » Cette phrase a été reprise mais est désormais affublée dans Fideliter du complément « Sauf si elles sont empêchées par l’action de ceux qui n’en veulent pas ». Cet ajout est typique de l’action des infiltrés, de l’abbé Lorans en particulier, qui voudraient détourner la FSSPX de sa finalité de préservation du Sacerdoce pour la politiser en l’instrumentalisant dans une lutte contre l’islam. C’est une thématique qui irrigue les milieux ralliés. Cette récupération du milieu catholique dans un affrontement frontal avec l’Islam est destinée à alimenter la guerre de civilisation prophétisée par le maçon Albert Pike et préparée par les milieux mondialistes. La FSSPX est perçue par le Vatican comme un instrument de choix pour être le fer de lance d’un « choc des civilisations ». Un certain reportage de télévision à Écône au moment de l’incident de Ratisbonne (septembre 2006) avait déjà développé cette thématique. A l’époque l’abbé de Jorna n’avait pas perçu l’instrumentalisation devant les journalistes qu’il recevait. La FSSPX doit absolument refuser ce recrutement dans une guerre d’origine mondialiste qu’elle ne doit aucunement cautionner, elle doit poursuivre sa mission exclusivement religieuse.
- « A Rome, un nouveau Pape? En réalité, si c’est pour qu’il devienne pire encore, ce n’est pas nécessaire. Si c’est pour qu’il devienne Petrus Romanus, oui, bien sûr. C’est là mon espoir. » est devenu dans Fideliter : « A Rome, un nouveau Pape ? Réellement, si les choses doivent empirer ensuite, il n’en est pas besoin. Mais si ce nouveau pape doit redevenir un « Petrus Romanus », oui, certes. C’est mon espoir. » Cette dernière modification est celle qui a le plus de portée car, elle déplace le constat de l’aggravation du comportement de la personne du chef de l’église conciliaire (« il devienne pire ») vers un contexte général et impersonnel : « les choses doivent empirer ». Ce déplacement a pour but, dans la politique des infiltrés (et donc des conditions de l’ultimatum de Rome) de ne pas critiquer l’homme qui dirige, qui incarne l’orientation de l’église conciliaire, pour incriminer un contexte général, sans responsable. C’est ce qui permet aujourd’hui de tenter d’abrutir les fidèles et les clercs avec le sophisme, la fable infantile, du « bon Benoît XVI » face à la « situation épouvantable des mauvais évêques ». Cerise sur le gâteau, la modification ultime inverse le sens. Alors qu’aux États-Unis, le texte de Mgr Tissier faisait clairement référence à l’avènement de Petrus Romanus annoncé par la prophétie des Papes de saint Malachie, dans Fideliter l’expression « Petrus Romanus » a été subtilement et insidieusement subvertie pour devenir une sorte d’équivalent de « successeur de Pierre » comme pourraient se prévaloir Maradiaga ou Bertone succédant à Ratzinger et subitement, par on ne sait quel coup de baguette magique, « redevenant Pierre le Romain ». Cette dernière inversion cherche à évacuer ce que Paul Airiau a voulu déshonorer sous le vocable d’« apocalyptisme » alors même que ce sont les saints et la Très Sainte Vierge Marie qui parlent ainsi.
Evidemment il est écrit que Mgr Tissier aurait coopéré... Est-ce bien vrai ? Et si oui, jusqu’où ? Et a-t-il eu le choix ? N’aurait-il pas été mis devant le fait accompli ? Avec ces gens là qui se comportent ainsi tout devient envisageable.
Ces substitutions, mutilations, ajouts, détournements et inversions de sens dans le texte de Mgr Tissier montrent où en est rendu l’abbé de Cacqueray qui ne cherche plus à exprimer sa loyauté envers Mgr Fellay mais dont le désir est de satisfaire en tout aux volontés de l’abbé Celier et du petit clan qui a pris le contrôle de Suresnes.
3. Conclusion : l’abbé de Cacqueray envoie un gage à Rome montrant publiquement qu’il se désolidarise de Mgr Fellay dans le rejet des conditions de l’ultimatum
Ainsi, face au Vatican qui possède assez de finesse pour apprécier ces signes et ces nuances, l’abbé de Cacqueray envoie clairement le message au nonce et à Castrillon Hoyos qu’il se désolidarise de la position de refus de ces conditions de l’ultimatum exprimée par Mgr Fellay.
Ce glissement progressif, au fil des mois, de l’abbé de Cacqueray vers la dissidence au sein de la FSSPX, donne aux autorités conciliaires le gage que si, par leurs agents internes (les clercs infiltrés) et leurs agents externes (IBP et ralliés), elles souhaitent engager un déstabilisation de la ligne de fermeté suivie depuis juin 2008 par Mgr Fellay et son conseil élargi (surtout en France), elle n’auront rien à redouter de l’abbé de Cacqueray qui étale à qui mieux mieux sa complaisance et impose d’une main de fer l’interdiction de la critique de Ratzinger-benoît XVI au sein du District de France.
Son soutien sans faille à l’abbé Celier et sa participation à des rencontres informelles (cocktails)[16] avec les ralliés organisées par le G.R.E.C. semblent avoir gagné progressivement l’abbé de Cacqueray à une ligne divergente de Mgr Fellay
Comment expliquer une telle dérive de l’abbé de Cacqueray ?
Sa parenté familiale avec l’abbé de Tanoüarn – aujourd’hui expulsé par Mgr Fellay de la FSSPX - aurait-elle joué un rôle ? (leur mère respectives sont sœurs)
Faut-il mettre cette perte du sens de ses responsabilités sur son accession trop jeune (37 ans) et sans expérience à la lourde charge de Supérieur du District de France ?
Les infiltrés disposeraient-ils sur lui de moyens de pression que nous ignorons ?
Y aurait-il la main de l’ex(?)-anglican Mgr Williamson quelque part derrière tout cela ?
Quoi qu’il en soit, LES FAITS SONT LÀ, ET ILS SONT ACCABLANTS : six années d’une gestion médiocre et sans spiritualité ni honneur du District de France (ternies en effet par l’affaire nauséabonde d’Honneur.org – site internet de diffamations publiques aujourd’hui fermé, et auquel l’abbé de Cacqueray n’a pas craint d’apporter son soutien public sur La Porte Latine, et l’invraisemblable poème à Donec Ponam qui fut ensuite instrumentalisé contre Virgo-Maria) en ont fait l’instrument de l’abbé Celier et de sa petite coterie française du ralliement à l’abbé apostat Joseph Ratzinger-Benoît XVI infiltrée au sein de la FSSPX.
Et la communication du District de France apparaît désormais échapper totalement à Mgr Fellay.
Voici, pour le Supérieur de la FSSPX, le retour de flamme après qu’il ait décidé de l’externaliser en la remettant entre les mains des abbés Celier et Lorans.
Mgr Lefebvre n’avait jamais laissé s’installer une telle situation. Il exigeait une loyauté absolue de ses collaborateurs, et surtout en ce qui concernait les relations entre la Fraternité et la Rome conciliaire.
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
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