CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 18 octobre 2008

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Suite du secret de La Salette :

la restauration, selon Mélanie, de l’Église après l’Antéchrist

Le récit du triomphe de l’Antéchrist, sa chute et l’extermination de ses adorateurs, suivi du rétablissement de la Chrétienté, et l’affadissement progressif jusqu’à la Parousie et la rénovation de la terre après le Jugement.

Commentaire de l’abbé Arminjon et de Cornelius a Lapide.

Le 15 Août à Saint Malo, Mgr Fellay[1] a dénoncé l’« Église éclipsée » en se référant à la récente découverte des textes des premiers messages envoyés par les voyants au Pape Pie IX, et publiés par Corteville et l’abbé Laurentin, dans leur ouvrage « Découverte du secret de La Salette » (Ed. Fayard). Nous l’avons commenté dans le VM[1] du 2 septembre 2007.

Puis dans le VM[2] du 4 septembre, nous citions une recension de cet ouvrage par l’abbé Bourmaud (FSSPX).

Cet abbé signalait dans son commentaire : « de tous les chapitres, le plus passionnant, sinon le plus important, est celui qui offre une interprétation des Secrets et soulève la question controversée de la coïncidence du règne de l’Antéchrist avec la fin du monde. »

C’est ce que nous abordons dans ce VM en citant la suite du Secret de La Salette, communiqué par les textes attribués à Mélanie.

Début de la citation de « Découverte du secret de La Salette » (Ed. Fayard).

Pages 70 à 72

IV. Confidences sur la fin des temps : I'« autre secret » de Mélanie ?

« Ici la Sainte Vierge me donna la règle, puis elle dit un autre secret sur la fin des temps. »

Cette affirmation de Mélanie, dans le secret écrit le 14 août 1853, n'a pas été prise en compte par les historiens de La Salette. Pourtant, Mélanie s'y réfère, en répondant à la question :

«Pourquoi ne pas dévoiler tout le secret de La Salette ?», «Parce qu'il contient de tels secrets de la miséricorde divine, qu'en les apprenant, les hommes, au lieu de prier pour conjurer les événements, auraient hâte de les voir arriver afin de jouir plus vite du triomphe inouï de l'Église[3].»

Et l'abbé Bliard de préciser en 1873 :

« Personne au monde ne connaît donc encore tout le secret de la bergère. D'après ce que nous avons là, je suis porté à penser que le secret dans son entier doit former un ensemble admirable, renfermant l'histoire anticipée des principaux événements qui doivent arriver jusqu'à la fin du monde. Le reste sera-t-il communiqué plus tard ? J'ai tout lieu de le croire[4]. »

Le curé de Diou[5] (note importante), qui connut Mélanie dans les dernières années de sa vie, a relevé les affirmations suivantes[6] :

« L'Antéchrist, dit Mélanie, publiera par toute la terre le jour qu'il s'élèvera au Ciel, et de partout les foules se rendront à Jérusalem... Il s'élèvera au milieu d'un pompeux cortège de faux anges de lumière. Déjà il sera haut et jouira des acclamations de ces millions de témoins et d'adorateurs ; lorsque saint Michel Archange apparaîtra avec une armée d'Anges d'une splendeur sans égale et au cri de :

« Qui est semblable à Dieu ? Quis ut Deus ? »

Instantanément les démons perdront leur éclat d'emprunt et leur force, et s'écarteront de l'Antéchrist qu'ils soutenaient par leur vertu. Un feu immense sort de la terre, entrouverte jusque sous les pieds des spectateurs des premiers rangs, placés là selon leur dignité et leur opulence ; ils sont, avec l'Antéchrist et les démons, engloutis dans ce vaste cratère, qui se referme sur eux. Alors et aussitôt les Juifs se convertiront et seront des plus fidèles et des plus fervents chrétiens. Toute la terre sera catholique.

Jusqu'à la fin du monde les lois resteront chrétiennes il n'y aura plus de persécution légale. Pendant un assez grand nombre de générations tous les hommes seront bons chrétiens ; mais peu à peu ils recommenceront à se laisser aller à la tiédeur, puis à l'oubli de Dieu et enfin à de grands crimes. Les lois chrétiennes, que le bras séculier aura d'abord fait observer avec une grande sévérité, finiront, peu à peu, par n'avoir plus de sanction, par suite d'une fausse miséricorde pour ceux qui les violeront. Les bons ne seront donc plus protégés ; ils deviendront l'objet de toutes les humiliations, de toutes les railleries ; ils souffriront beaucoup de la société et de l'oppression des méchants et seront peu nombreux.

Dieu poursuivra les hommes de sa colère. Les fléaux célestes seront épouvantables ; les eaux seront empoisonnées, les tremblements de terre et les embrasements seront plus destructeurs que tout ce que le monde avait vu, le soleil ne donnera plus sa lumière ; enfin le monde finira dans l'épouvante de DIEU. Les pauvres, les humbles, destitués de tout secours, lèveront les yeux et les mains pour appeler le secours de DIEU... La venue du Christ sera soudaine... Tous les hommes mourront.

·        Quelques-uns ne seront-ils pas « réservés » pour la « rénovation » ?

·        La rénovation aura lieu, mais pas comme certains bons prêtres le croient ; tous les hommes sans exception mourront.

Les élus ressusciteront les premiers et avec eux les détenus des limbes... DIEU est meilleur que vous ne pensez ; dans sa miséricorde il aura fait connaître à ces âmes leur origine, la révolte de notre premier père ; elles se seront humiliées, anéanties devant DIEU, et DIEU les aura réhabilitées dans l'innocence, par le sang de Notre-Seigneur qu'elles se seront appliqué. Les ressuscités des limbes n'auront pas cependant la gloire des élus ; ils seront dans une obscurité par rapport aux élus. Les élus, ayant souffert avec Notre-Seigneur, ont une gloire très supérieure à celle que le genre humain dans l'état d'innocence aurait eue...

Quand les « réhabilités » verront passer les réprouvés, ils s'anéantiront encore davantage. Ils n'assisteront pas au jugement.

Le jugement des élus se fera comme un éclair ; ils seront emportés au devant du Christ pour juger les réprouvés. Notre-Seigneur présidera au jugement avec sa croix, celle sur laquelle il est mort ; mais c'est l'archange saint Michel qui prononcera le jugement.

Aussitôt après l'engloutissement des réprouvés au centre de la terre et l'assomption des élus, se réalisera cette ligne du secret : « L'eau et le feu purifieront la terre et consumeront toutes les œuvres de l'orgueil des hommes. » La surface de la terre sera réduite en boue brûlante, pour ainsi dire en bouillie bouillante, jusque bien au-delà des profondeurs où l'homme est parvenu ; toutes les œuvres des hommes seront pulvérisées, dispersées dans cette boue de feu ; il n'en restera pas de traces ; ce sera un cataclysme semblable au chaos ; et la surface de la terre, disposée autrement, sera un paradis terrestre.

Les ressuscites des limbes seront réservés pour habiter la terre renouvelée... Ils seront immortels, impeccables, parfaitement heureux[7], n'auront aucune souffrance, verront DIEU, converseront avec DIEU, seront pleinement satisfaits selon l'étendue, à des degrés divers, de leurs facultés. Les agréments de leur séjour ne seront rien en comparaison de leur joie à servir et à honorer DIEU. Ainsi « DIEU sera servi et glorifié ».

- Les astres sont-ils habités ?

- La terre seule, maintenant, est habitée[8]

Pages 156 à 157

b. Fin des temps ?

Le Secret de La Salette semble ne pas situer la persécution de l’Antéchrist immédiatement avant la fin du monde.

Le « monstre » troublera la paix, écrit Maximin à Pie IX (rédaction 1) :

« Il sera étouffé par le souffle de saint Michel » écrit Mélanie (rédaction 8).

Vers 1900, la voyante a confié à l'abbé Combe[9] (note importante) des éléments de son « deuxième secret sur la fin des temps » (ci-dessus, p. 70).

Elle en écrit les grandes lignes à Mlle Vernet :

De véritable paix sur la terre, il n'y en aura qu'après la mort de l'Antéchrist. Les deux ou trois périodes de paix avant l'Antéchrist seront de peu de durée, une paix après une guerre, et je désire bien que cette guerre n'arrive pas, elle serait terrible, épouvantable, puis la paix de peu de durée; pendant tout ce temps, je n'ai point vu de roi sur le trône de France. Cela ne fait rien, si la France revenait à Dieu, Dieu saurait la relever et lui donner un roi très chrétien ; Ninive était condamnée à périr et parce qu'elle fit pénitence, elle fut pardonnée.

Après l'Antéchrist qui tombera corps et âme dans l'enfer, la terre s'ouvrant en présence des milliers de spectateurs venus de toutes les parties du monde pour être témoins de son élévation (comme il l'avait annoncé) et entrer dans le ciel ; tous se convertiront, tous glorifieront le seul et l'unique Dieu du Ciel et de la terre, l'Évangile de Jésus-Christ sera prêché dans toute sa pureté sur toute la terre. Les Églises seront réouvertes, les rois seront les bras droits du Saint-Siège, il n'y aura qu'un seul pasteur et un seul troupeau, la charité régnera dans tous les cœurs. Des siècles durera encore le monde, puis la charité se refroidira nouvellement et nouvellement aussi la terre refusera de donner ses fruits [...][10]

Fin de la citation de « Découverte du secret de La Salette » (Ed. Fayard).

Il serait important et urgent qu’un travail de fond, sérieux, méthodique et très précis – en vérifiant très soigneusement les sources - soit effectué afin de comparer les divergences et les similitudes entre ces affirmations attribuées à Mélanie et l’interprétation de l’Apocalypse par Holzhauzer, ainsi qu’avec les ouvrages des autres commentateurs à l’autorité reconnue, tels que Cornelius a Lapide.

Dans la logique de ces textes attribués à Mélanie, on peut comprendre le triomphe de l’Antéchrist comme le prolongement jusqu’à son triomphe du mouvement développé par toutes les sectes maçonniques mondialistes (Fabian Society, Round Table, Golden Dawn, OTO, etc), soutenues par une doctrine luciférienne occulte (Albert Pike), depuis le début du XIX° siècle et même depuis cinq siècles en remontant à l’apparition des sociétés secrètes Rose+Croix au XVI° avant Luther.

Et la chute de l’Antéchrist foudroyé en pleine élévation correspond au rassemblement des dignitaires de toutes ces sectes en un même lieu, qui seront engloutis en un instant :

« Un feu immense sort de la terre, entrouverte jusque sous les pieds des spectateurs des premiers rangs, placés là selon leur dignité et leur opulence ; ils sont, avec l'Antéchrist et les démons, engloutis dans ce vaste cratère, qui se referme sur eux ».

Le texte du Secret de La Salette corrèle ce fait :

« Alors Jésus-Christ par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses Anges que tous ses ennemis soient mis à mort. »

Selon les textes attribués à Mélanie ci-dessus, il ne se produirait pas de véritable restauration avant la chute de l’Antéchrist

« De véritable paix sur la terre, il n'y en aura qu'après la mort de l'Antéchrist »),

mais le triomphe de l’Église et le rétablissement de la Chrétienté

« Les Églises seront réouvertes, les rois seront les bras droits du Saint-Siège »

suivraient cette chute et seront stupéfiants :

« Alors et aussitôt les Juifs se convertiront et seront des plus fidèles et des plus fervents chrétiens. Toute la terre sera catholique ».

Selon ce récit, il n’y aurait donc plus, dans l’histoire humaine, de réussite d’un projet maçonnique et mondialiste après la chute de l’Antéchrist :

« Jusqu'à la fin du monde les lois resteront chrétiennes il n'y aura plus de persécution légale. ».

Cette histoire cachée du monde que décrit le collectif Epiphanius (Ed. du Courrier de Rome), qui se déroule depuis maintenant plus de 500 ans, et par laquelle le pouvoir effectif des sociétés initiatiques gnostiques n’a cessé de croître, ne renaîtra plus de ses cendres après l’extermination de l’Antéchrist. Il devrait en représenter le point culminant et il sera celui qui présidera aux destinées du gouvernement mondial et de la religion universelle mondiale.

C’est donc, dans cette perspective de l’avènement de l’Antéchrist que doivent donc se comprendre, toujours selon les conclusions logiques qui découlent de ces textes de Mélanie, les mandats successifs des faux pontifes conciliaires (Jean XXIII à Benoît XVI) depuis 1958, ainsi que dans la perspective de la bataille cruciale et décisive qu’ils mènent pour exterminer le Sacerdoce sacrificiel catholique sacramentellement valide.

Et cette bataille inouïe contre le Sacerdoce de la Nouvelle et Eternelle Alliance, correspond à la période que nous vivons de l’éclipse de la Sainte Église par la secte maçonnique gnostique conciliaire et ses faux Ordres invalides

« Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist ».

Et il s’écoulerait ensuite, après la chute de l’Antéchrist,  « des siècles » avant la fin du monde.

Cette restauration perdurerait quelques générations avant que les hommes ne tombent à nouveau dans l’infidélité envers Dieu :

« Pendant un assez grand nombre de générations tous les hommes seront bons chrétiens ; mais peu à peu ils recommenceront à se laisser aller à la tiédeur, puis à l'oubli de Dieu et enfin à de grands crimes ».

Cela rejoint les propos de Notre Seigneur dans les Saints Évangiles :

« Le Fils de l’homme quand il viendra trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? ».

Les textes décrivent aussi la damnation des réprouvés et le couronnement des élus.

La perspective que donnent les textes attribués à Mélanie sur le devenir de la terre renvoie à un rétablissement, mais plus glorieux, de l’état de pureté originelle qui régnait dans le Paradis terrestre avant la chute d’Adam et Ève.

Cette prophétie sur l’avènement de l’Antéchrist et puis sur la période qui sépare sa chute de la Parousie est presque identique à l’interprétation qu’en donnait l’abbé Arminjon en 1881 dans son livre « Fin du monde présent et mystères de la vie future »[11], publication de ses conférences à la cathédrale de Chambéry pour le carême de 1881, et qui était le livre de chevet de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. L'auteur y décrit, au fil de neuf conférences abondantes, et avec précision, la fin du monde actuel, en évoquant les signes annonciateurs de la fin des temps, la venue de l'Antéchrist, le jugement individuel et général, et se livre à d'abondantes réflexions sur la résurrection, le séjour des élus, le plan de Dieu sur la terre et les hommes... etc. Il est paru deux ans après que Mélanie ait révélé l’intégralité du secret de La Salette (1879).

L’abbé Arminjon s’appuie sur saint Thomas d’Aquin et sur saint Jean Chrysostome pour écarter l’interprétation du verset de saint Paul : « Le Seigneur l'anéantira par le souffle de sa bouche et l'éclat de sa venue » (2 Thes 2, 9) qui est invoqué par certains pour faire coïncider la chute de l’Antéchrist de la Parousie.

« Saint Jean ne nous dit pas quel sera le sort de l’Antéchrist, mais saint Paul nous apprend « que le Seigneur Jésus le tuera par le souffle de sa bouche et le détruira par l’éclat de son avènement. » – Plusieurs ont conclu de ce passage que Jésus-­Christ doit descendre en personne pour frapper son grand adversaire, et que ce jour serait celui où il apparaîtra dans sa gloire et dans sa majesté. Mais cette interprétation est peu exacte. – Saint Thomas, saint Jean Chrysostome expliquent ces paroles, quem Dominus Jesus destruet illustratione adventus sui, dans le sens que Jésus‑Christ frappera l’Antéchrist en l’éblouissant d’une splendeur qui sera comme un présage et un signe de son second avènement. Saint Paul ne nous dit nullement que Jésus-Christ le tuera de ses propres mains, mais par son souffle, spiritu oris sui, c’est‑à‑dire, comme l’explique saint Thomas, en vertu de sa puissance, par l’effet de son commandement, soit comme quelques-uns le veulent, qu’il se serve pour l’exécuter du concours de l’archange saint Michel, soit qu’il fasse intervenir tout autre agent visible ou invisible, spirituel ou inanimé[20]. Ce qui est certain, c’est qu’en un instant, Satan sera refoulé dans les ténèbres de l’abîme, le règne du méchant sera détruit de fond en comble, et sa puissance, qui aspirait à s’élever jusqu’aux astres, se sera évanouie comme un nuage de fumée.

La résurrection des corps et le jugement final suivront‑ils de près ce grand événement ? L’écriture Sainte est muette sur ce point, l’Église n’a rien voulu définir. Parmi les interprètes des Livres saints, les uns l’affirment, les autres le nient. Suarez émet le sentiment qu’après la mort de l’Antéchrist le monde ne subsistera plus que l’espace de quarante‑cinq jours. Il fonde son opinion sur la prophétie de Daniel qui, après avoir annoncé que la persécution de l’homme de péché durera mille deux cent quatre-vingt-dix jours, ajoute ces paroles : Beatus qui exspectat et pervenit usque ad dies 1335. Heureux celui qui aura l’espérance et qui parviendra jusqu’au mille trois cent trente cinquième jour. »

Mais cette opinion ne paraît pas la plus sûre. – Le sentiment le plus accrédité et qui paraît le plus conforme aux saintes Écritures, c’est qu’après la chute de l’Antéchrist, l’Église catholique entrera encore une fois dans une ère de prospérité et de triomphe. En effet, saint Paul, l’apôtre inspiré, celui de tous les fils d’Israël qui a vu le plus clair dans l’avenir et dans les destinées de son peuple, ne semble‑t‑il pas nettement affirmer cette doctrine lorsque, retraçant les effets de grâce et de bénédiction amenés par la conversion des juifs fils d’Israël, qui, suivant le prophète Malachie[21], ne seront ranimés à la vérité qu’éclairés par la prédication d’Hénoch et d’Elie, il s’écrie, saisi d’un saint transport : « Si la chute des juifs en procurant la conversion des païens a été la force de l’Église et la richesse du monde, combien leur résurrection enrichira‑t‑elle davantage le monde, et si leur perte est devenue le salut des hommes, que sera leur retour sinon une résurrection pour le monde de la mort à la vie[22] ? »

Ces paroles sont formelles, et ne semblent donner lieu à aucun doute. Elles concordent avec celles de saint Jean (Apocalypse, ch. xv, vers. 2) : « Et je vis », dit‑il, « ceux qui avaient vaincu la bête et son image ; ils chantaient le cantique de Moïse et le cantique de l’Agneau. » En d’autres termes, les chrétiens et les restes des juifs d‘Israël n’ont plus qu’un même esprit, qu’une même foi, ils adressent au Fils de Dieu les mêmes louanges et les mêmes bénédictions, et proclament sa gloire de concert, en lui disant : « Vos ouvrages sont grands et admirables, ô Seigneur tout-puissant ! ô Roi des siècles, vos voies sont justes et véritables ! » Abbé Arminjon[12]

L’abbé Arminjon commente également l’envoi d’Enoch et Elie sur terre pour s’opposer à l’Antéchrist.

Et l’abbé Arminjon conclut dans le même sens que les textes de la suite du secret de La Salette qui ont été attribués à Mélanie :

« Mais s’il est permis d’admettre qu’après l’Antéchrist, la fin du monde sera encore ajournée à plusieurs siècles, on ne saurait en dire autant de la crise suprême qui doit amener la réalisation de la grande unité. » Abbé Arminjon[13]

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

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