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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf


Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

jeudi 6 novembre 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Mgr Tissier : Conférence de Colmar pour les 20 ans des Sacres

Mgr Tissier stigmatise le 12 octobre 2008 à Colmar les abominables hérésies de Ratzinger...et le 25 Octobre à Lourdes processionne publiquement avec les fidèles de l'hérétique.

« actuellement les hérésies continuent d’être professées à Rome ! De vraies hérésies sur le mystère de la Rédemption, où Benoit XVI ne croit pas à la Rédemption » Mgr Tissier

Mgr Tissier explique à Colmar les sacres de 1988 : les hérésies de Jean-Paul II

Selon Mgr Tissier, Ratzinger-Benoît XVI rejette le dogme catholique du sacrifice expiatoire de la Croix et de la souffrance rédemptrice, tout en conservant les apparences du vocabulaire catholique. Il s’agit d’une Gnose, dont le sens réel a pour but de tromper les fidèles.

Nous constatons que Virgo-Maria est le seul média de la Tradition catholique à avoir procédé à la diffusion de l’enregistrement de la conférence de Mgr Tissier de Mallerais à Colmar et à avoir fait réaliser la transcription de ses propos. Au même moment, des médias, qui se sont donné pour finalité de vouloir défendre la Foi catholique, couvrent VM de critiques, voire pour certains d’insultes. Ce comportement est inqualifiable et irresponsable au regard des enjeux actuels qui ne sont rien moins que la survie de la transmission du Sacerdoce sacramentellement valide. Nous invitons vigoureusement les responsables de ces médias à se ressaisir, à se mettre réellement au travail et à mener le bon combat pour un enjeu qui nous concerne tous et qui engage le salut des nouvelles générations, et à assumer leur responsabilité de baptisés.

Fichier audio de la conférence à Colmar de Mgr Tissier de Mallerais (Qualité normale) 1:07:0

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Selon Mgr Tissier, « Monseigneur Lefebvre a été contraint par les circonstances a procéder à ces sacres ; ce n’est pas lui qui l’a voulu, c’est la Providence. ». Action providentielle et non pas une « erreur », excusée par le nouveau Code de droit canon et à laquelle Mgr Tissier aurait participé « de bonne foi » comme Rome lui demande actuellement d’en signer la déclaration.

Les hérésies de Wojtyla-Jean-Paul II

Selon Mgr Tissier les traditionalistes s’étaient trompés sur Woytyla-Jean-Paul II. Au début d’allure rassurante, il propagea des hérésies :

« A peine élu Pape, il a écrit une encyclique Redemptor hominis, le Rédempteur de l’homme, où il propage la théorie de la rédemption universelle ». « On ne parle pas du baptême, on ne parle pas de la conversion, on ne parle pas de l’entrée dans l’Église Catholique, non, chaque personne, chaque peuple sont devenus des enfants de Dieu, par la Croix, par la Résurrection du Christ, participant à la nature divine et héritiers de la vie éternelle. Ce sont des choses fausses ! Ce sont des quasi-hérésies. » « Donc voyez, Jean Paul II prêchait l’hérésie. »

Le nouveau Code de droit canon, « plus grave que le concile »

« Ensuite, deuxième chose, la publication du nouveau code de droit canonique, le droit de l’Église, la collection de toutes les lois de l’Église publié le 25 janvier 1983. (…) Maintenant, il y avait deux, deux têtes, deux chefs suprêmes de l’Église. D’un coté le Pape et d’autre part le collège des évêques présidé par le Pape. (…) Ensuite, (…) l’Église est une communion, donc une démocratiechacun a une certaine participation au Sacerdoce de Jésus-Christ. (…) Dans le nouveau droit canon, ce n’est plus ça. Ce n’est plus ça. Il n’y a plus d’exigence pour protéger la foi des enfants. (…) Et donc Monseigneur Lefebvre disait : « Le nouveau droit canon, c’est plus grave que le concile ». Parce que c’est le concile réécrit en loi. Le concile devient une loi de l’Église, et c’est plus grave ! »

La « liberté religieuse » contraire au droit de l’Église

« Alors, Monseigneur Lefebvre disait, ce n’est pas un privilège que l’Église revendique, c’est son droit. L’Église a le droit d’être reconnue par l’État comme la seule vraie religion »

Les propos de Mgr Tissier sur l’acte des sacres s’opposent à une « erreur » commise de « bonne foi » comme l’exige Rome

Aujourd’hui Rome demande à Mgr Tissier de signer un texte par lequel il reconnaîtrait avoir agit de « bonne foi » en commettant un acte répréhensible, en raison d’un « état de nécessité ». Au contraire Mgr Tissier déclare que l’acte des sacres posé par Mgr Lefebvre ne fut pas « posé dans l’incertitude » ou sans avoir conscience de sa gravité, mais que cet acte l’a pacifié, comme tout acte surnaturel :

« on voit Monseigneur Lefebvre, inquiet, tendu, tendu, tendu,  sévère, pénétré de la gravité de l’acte qu’il va poser. » « et alors quand Monseigneur nous a posé la mitre, vous avez vu l’image, quel sourire s’épanouit sur son visage, il était soulagé ; il était en paix. Voyez. Entré dans la cérémonie avec inquiétude, à la fin il est pacifié. C’est un signe qui ne trompe pas. Il n’a pas fait cet acte dans l’incertitude, non cet acte lui a apporté la paix : il avait transmis ce qu’il avait reçu. Voilà. »

Mgr Tissier dénonce l’œcuménisme conciliaire issu de Vatican II

« A Bari le 11 décembre 1984, Jean-Paul II formulait qu’il fallait réaliser avec les Églises orthodoxes, une union syntonique entre deux Églises sœurs ! Une union syntonique, ça veut dire que chaque partie ne joue pas la même partition que l’autre, mais on va quand même s’arranger ensemble, entre les deux Églises sœurs. »

Les sacres définis comme l’exercice d’une juridiction de suppléance

« Nous sommes des évêques supplétifs. Nous avons une juridiction de suppléance, pour remplacer la juridiction des évêques défaillants dans la foi, et pour transmettre le pouvoir d’ordre au prêtre, transmettre le Saint-Esprit aux enfants qui en ont bien besoin. »

Mgr Tissier rejette tout accord avec Rome : «  Eh bien non cher fidèles ! Non pas du tout ! »

Mgr Tissier dénonce Ratzinger-Benoît XVI comme hérétique ne croyant pas à la Rédemption

« actuellement les hérésies continuent d’être professées à Rome ! De vraies hérésies sur le mystère de la Rédemption, où Benoit XVI ne croit pas à la Rédemption, je vous l’ai expliqué ce matin. »

Mgr Tissier rappelle la doctrine catholique de la Rédemption des âmes par le Sacrifice expiatoire de Notre Seigneur Jésus-Christ sur la Croix, par ses souffrances offertes à Son Père en rachat des péchés des hommes :

« la Rédemption c’est le rachat de nos péchés. Nous étions des débiteurs insolvables, à cause de nos péchés condamnés à l’enfer éternel par la justice de Dieu. Alors Dieu dit, je ne peux pas laisser ça, je vais me faire homme, je vais offrir ma vie en sacrifice à Dieu mon Père pour équilibrer l’injure du péché, pour offrir à mon Père céleste une action éclatante cent fois plus agréable que ne l’avait été l’accumulation de tous les crimes de l’humanité, je vais compenser les crimes de l’humanité par l’offrande de mon sacrifice. Voilà ce à quoi Dieu a rêvé de toute éternité : se faire homme, mourir sur une croix, pour expier nos péchés sur la CroixC’est la doctrine de toute l’Église »

« le Sacrifice de la Croix est un vrai sacrifice expiatoire, qui a fait l’expiation de nos péchés, qui a offert à Dieu, pour nous, à notre place, une satisfaction parfaite et surabondante. »

Et Ratzinger-Benoît XVI évacue ce sacrifice expiatoire pour lui substituer faussement un simple acte de charité :

« Le péché ce n’est pas une offense à Dieu, c’est un manque d’amour, et donc Dieu a aimé pour nous »

« Voilà pour Benoit XVI la Rédemption ! C’est quelque chose de psychologique, une consolation psychologique que Jésus nous a apporté en souffrant sur la Croix, en participant à nos souffrances. Rien de plus ! Il n’y a pas d’expiation de nos péchés. Personne ne veut plus parler du péché.

La Rédemption, il n’y a plus de péché pour Benoit XVI. Jésus n’est pas venu expier nos péchés. On revient toujours à la même négation. »

La religion de Benoît XVI n’est pas la religion catholique selon Mgr Tissier

« Benoit XVI garde le mot Rédemption, il le garde ; mais il en change complètement la signification. C’est une religion gnostique, sublimée ; on supprime la souffrance, le sacrifice, on n’en veut plus ! On garde Amour, Amour, Amour. Ce n’est pas notre religion »

« Eh bien c’est faux. Parce que la souffrance a, au contraire, une grande valeur aux yeux du Bon Dieu, pour nous sanctifier, pour expier nos péchés, pour sauver des âmes. »

Et Mgr Tissier rejette le Motu Proprio et son exigence de reconnaissance du rite de Montini-Paul VI de la messe

« c’est le refus de la Rédemption. C’est la nouvelle Messe. »

« Dans l’avion qui le menait à Paris, il a été interrogé par des journalistes sur le Motu proprio, alors il a répondu : « Ce Motu proprio, c’est une tolérance ». Voilà, la Messe traditionnelle, c’est seulement une tolérance. Il a dit ça. Mais qu’est ce que ça veut dire tolérance ? On tolère un mal, chers fidèles, on tolère quelque chose qu’on ne peut pas empêcher, on tolère un mal qu’on ne peut pas empêcher. Donc pour Benoit XVI, la Messe traditionnelle, c’est un mal qu’il ne peut pas empêcher. Donc il le tolère. …. Il a lui-même donné ce Motu proprio, il donne lui-même interprétation de son texte… Alors je ne dis pas que le Pape est tout feu, toute flamme pour la Tradition ! Il tolère la Tradition comme un moindre mal ! Comme un mal, qu’on tolère ! »

Mgr Tissier incite les fidèles de la Tradition a s’organiser pour combattre isolément pendant encore des décennies

« Cela fait quarante ans que la crise demeure, elle pourrait encore durer plusieurs décade ; je ne veux pas vous accabler de chagrin à cette perspective. Peut-être que moi-même je ne verrai pas la victoire, mais nos enfants la verront ; comme je le disais ce matin, je suis convaincu que dans l’Église, tout reviendra comme avant. »

« Donc à nous de nous organiser mieux que jamais pour pouvoir durer ».

Mgr Tissier rappelle l’objectif initial de la Croisade du Rosaire qui vient d’être modifié : le règne du Christ-Roi

« Mettons nous sous l’égide de Marie en priant notre Rosaire, cette croisade du Rosaire que Monseigneur Fellay a proposé pour le règne du Christ-Roi. »

Et puis….

… 13 jours plus tard, la chute de Mgr Tissier à Lourdes, pour le 20° anniversaire des sacres :

Mgr Tissier de Mallerais à la procession de l’église conciliaire à Lourdes, le 25 octobre 2008 :

qui imitait-il ? Les Machabées ou les ralliés d’Ecclesia Dei qui plient l’échine « par obéissance » ?

« Imitons, imitons la conduite, dans l’Ancien Testament des Machabées. (…)C’est magnifique. Cette leçon des Macchabées d’aujourd’hui, ça nous jette une lumière sur la crise actuelle et sur notre conduite que nous devons avoir. Les laïcs comme les prêtres. »

« Et nous les prêtres nous allons reconstruire le temple. C’est-à-dire maintenir la vrai Messe, et la vraie Doctrine. Et qu’est ce qu’ils ont fait ? Ils ont dit : tous ces autels qui ont été contaminés par le faux culte des idoles, il faut les détruire, et les remplacer par de nouveaux autels, par de nouvelles pierres. »

« Continuons le combat, sans nous laisser désarmer et décourager par les spectacles que nous donne Rome à l’heure actuelle. » Mgr Tissier de Mallerais, 12 octobre 2008, Colmar

Mgr Tissier finira-t-il - "PAR OBEISSANCE"-  par remettre sa signature à l'abbé apostat Ratzinger-BenoîtXVI  dont il ne cesse de démontrer et stigmatiser  publiquement et justement les abominables hérésies?

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org

Post-Scriptum de Virgo-Maria :

Cette conférence de Mgr Tissier reste encore empreinte des graves erreurs ecclésiologiques qui caractérisent la FSSPX depuis des années, et que nous avons signalées et soulignées à de multiples reprises.

Quelle en est la cause historique ? La persistance de ces erreurs est entretenue à dessein par ce réseau de l’infiltration qui, dès la fondation de l’œuvre de Mgr Lefebvre, est entré au sein de celle-ci afin de la neutraliser et de la détruire.

Depuis l’année 2000, ce noyau d’infiltrés a œuvré inlassablement en sous-main afin de parvenir à faire signer à Mgr Fellay un accord de ralliement à l’entité conciliaire apostate, sans y parvenir jusqu’ici.

Pour maintenir un semblant d’appui à ses projets de ralliement, c’est cette petite camarilla qui a entretenu et développé ce faux discours ecclésiologique qui permet de soutenir l’aberration d’un « vrai Pape » et d’une « vraie Église » qui seraient catholiques à l’autorité desquels il serait légitime et catholique de se soustraire.



Transcription[1] de la conférence

de Mgr Tissier de Mallerais à Colmar le 12 octobre 2008

Chers amis

Cette conférence s’intitule Opération Survie.

C’est le titre que Monseigneur Lefebvre a donné, Opération survie, survie de l’Église.

Monseigneur Lefebvre a été contraint par les circonstances a procéder à ces sacres ; ce n’est pas lui qui l’a voulu, c’est la Providence.

Il a été poussé, d’une part par les scandales qui avaient lieu à Rome du temps du Pape Jean Paul II et ensuite par sa vieillesse, sa maladie, il disait qu’il ne peut plus traverser les océans, je vais mourir, et que l’avenir, non pas de mon œuvre, mais d’une petite œuvre que la Providence a permis de fonder à Fribourg d’abord, et ensuite dans le monde entier. La Fraternité Saint Pie X, que va-t-elle devenir si je meurs ? Qui va ordonner mes évêques, mes prêtres, mes séminaristes ? Voilà.

Donc, il y avait deux choses qui urgeaient Monseigneur Lefebvre, d’une part les scandales à Rome, je vais vous en parler, et d’autre part la vieillesse. Monseigneur Lefebvre, il a sacré en 1988, et il est mort en 1991, trois ans après ; donc c’était in extremis !

Alors premièrement les actes, surtout les scandales au sommet, comme on dit, on parle d’une réunion au sommet. Là je parlerai des scandales au sommet.

C’est une vieille histoire que les jeunes parmi nous n’ont pas vécue. C’était le Pape Jean-Paul II, pape polonais, supposé être anti communiste, et on se réjouissait de son élection en 1978 ; tout le monde se réjouissait ; voilà un Pape qui vient de l’Est qui va combattre le communisme et toutes les erreurs. Mais on ne le connaissait pas.

A peine élu Pape, il a écrit une encyclique Redemptor hominis, le Rédempteur de l’homme, où il propage la théorie de la rédemption universelle, tous les hommes sont rachetés et sauvés. C’est ça rédemption universelle, non seulement que Jésus a souffert pour tous, mais que tous sont sauvés ! Je cite, il a écrit dans Redemptoris, le 4 mars 1979 :

« Tout homme devenu participant de la plénitude du mystère, - ça c’est dès l’instant de sa conception près du cœur de sa mère, tout homme dès sa conception dans le sein de sa maman est participant de la plénitude du mystère de la rédemption »

C’est lui qui dit ça. Où, posez la question, où parle-t-on du baptême, à quoi bon être baptisé ? Où est-il question de l’incorporation au Christ par le baptême. Jean Paul II ne parlait même pas du Baptême, dans son encyclique ! Ensuite Jean Paul II, dans son message aux chrétiens à Manille, aux Philippines, le 21 février 1981, déclarait :

«  Dans l’Esprit-Saint chaque personne et chaque peuple sont devenus par la Croix et la Résurrection du Christ, des enfants de Dieu, des participants de la nature divine et les héritiers de la vie éternelle. » Fin de citation.

Donc je répète : Dans l’Esprit-Saint – très bien – chaque personne et chaque peuple sont devenus … des enfants de Dieu, c’est tout ! On ne parle pas du baptême, on ne parle pas de la conversion, on ne parle pas de l’entrée dans l’Église Catholique, non, chaque personne, chaque peuple sont devenus des enfants de Dieu, par la Croix, par la Résurrection du Christ, participant à la nature divine et héritiers de la vie éternelle. Ce sont des choses fausses ! Ce sont des quasi-hérésies. Pour recevoir les fruits de la Rédemption, il faut croire à Jésus-Christ dans sa divinité, il faut recevoir le baptême. Ce n’est pas, tous les hommes, ce n’est pas chaque homme. C’est seulement ceux qui l’ont reçu. A ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ! Saint Jean dans son Évangile. C’est élémentaire : à ceux qui l’ont reçu, pas aux autres ! Donc voyez, Jean Paul II prêchait l’hérésie.

Ensuite, deuxième chose, la publication du nouveau code de droit canonique, le droit de l’Église, la collection de toutes les lois de l’Église publié le 25 janvier 1983.

Alors, où il y avait des choses, par exemple, le double sujet du pouvoir suprême dans l’Église ; jusqu’à présent, on l’a appris au catéchisme, il y a un seul chef de l’Église, le Pape, le vicaire de Jésus-Christ. Maintenant, il y avait deux, deux têtes, deux chefs suprêmes de l’Église. D’un coté le Pape et d’autre part le collège des évêques présidé par le Pape. Voilà, un double sujet du pouvoir suprême dans l’Église. Autrement dit, les évêques pourraient dire toujours au Pape, mais, Très Saint Père, vous ne nous appelez pas à gouverner l’Église avec vous, et pourtant nous sommes le chef de file avec vous : la collégialité.

Ensuite, l’Église communion, dans le nouveau droit canon que j’utilise, communion. L’Église forme une hiérarchie, avec un clergé qui dirige les simples fidèles, avec une hiérarchie donc, l’Église est une communion, donc une démocratiechacun a une certaine participation au Sacerdoce de Jésus-Christ. Tous sont membres du peuple de Dieu et participent à leur manière aux triple pouvoirs du Christ, sacerdotale, prophétique et royale ; donc tous les fidèles participent aux triples pouvoirs du Christ, sacerdotale, prophétique et royale. Alors laquelle ?

Ensuite la place de l’œcuménisme ; Jean-Paul II insistait sur l’œcuménisme dans le nouveau droit canon, par exemple, sur les mariages avec les protestants ou les non-chrétiens. Autrefois l’Église était très stricte pour permettre de tels mariages, l’Église ne permettait pas les mariages avec ceux qui ne sont pas catholiques à cause des enfants ; il fallait que les enfants soient éduqués dans la foi catholique. C’était une promesse, chacun des deux époux promettait que tous les enfants seraient baptisés catholiques et éduqués catholiques. Dans le nouveau droit canon, ce n’est plus ça. Ce n’est plus ça. Il n’y a plus d’exigence pour protéger la foi des enfants.

Et donc Monseigneur Lefebvre disait :

« Le nouveau droit canon, c’est plus grave que le concile ».

Parce que c’est le concile réécrit en loi. Le concile devient une loi de l’Église, et c’est plus grave ! Et donc, dès cette époque, Monseigneur Lefebvre envisage désormais, un sacre épiscopal. Il envisage, et il s’engage dans la voix de protestation publique contre les erreurs professaient à Rome.

Le 21 novembre 1983, à la suite de la déclaration mixte catholique-luthérienne, en Allemagne, Monseigneur Lefebvre écrit une lettre avec six points importants. Il relève par exemple dans cette déclaration catholico-luthérienne, je cite :

« Parmi les idées du concile Vatican II, on peut voir l’accueil des requêtes de Luther. »

Ce n’est pas de Monseigneur cette déclaration. Parmi les idées du concile Vatican II on peut voir l’accueil des requêtes de Luther. C’était l’Église catholique qui disait ça ! C’est pourquoi, Monseigneur Lefebvre écrit une lettre ouverte au Pape Jean-Paul II avec Monseigneur Castro-Mayer, son ami, évêque de Campos au Brésil, je cite :

« Dans l’Histoire, [non, ça c’est Monseigneur Lefebvre qui explique sa lettre ouverte au Pape], dans l’histoire on dira que au moment où il semblait que tout s’en allait, que tout se démolissait dans l’Église, il y a eu deux voix d’évêques qui se sont élevées et qui ont poussé un cri d’alarme. » Monseigneur Lefebvre et Monseigneur Castro-Mayer.

Mais ça ne va rien arrêter, les scandales vont continuer, par exemple en Italie à Bari ; c’est une ville du sud de l’Italie où il y a beaucoup d’orthodoxes, et où se trouve le tombeau de saint Nicolas à Bari. A Bari le 11 décembre 1984, Jean-Paul II formulait qu’il fallait réaliser avec les Églises orthodoxes, une union syntonique entre deux Églises sœurs ! Une union syntonique, ça veut dire que chaque partie ne joue pas la même partition que l’autre, mais on va quand même s’arranger ensemble, entre les deux Églises sœurs.

Ensuite se fut la réforme du concordat italien entre le Saint-Siège et l’Italie en déclarant que l’Italie n’était plus un État catholique, que la religion catholique n’était plus la religion de l’État. On séparait l’Église de l’État. Le cardinal Casaroli, délégué du Pape déclarait ceci :

« L’Église maintenant ne revendique plus de privilèges face aux citoyens des autres religions. »

Alors, Monseigneur Lefebvre disait, ce n’est pas un privilège que l’Église revendique, c’est son droit. L’Église a le droit d’être reconnue par l’État comme la seule vraie religion, surtout dans un État, un pays entièrement catholique, comme l’est l’Italie. Comment oser dire que l’Église ne revendique plus de privilège ! Mais l’Église n’a jamais revendiqué un privilège. Elle a revendiqué son droit !

En voyage, en Asie en Corée Jean-Paul II saluait les membres, je cite, de la tradition bouddhique.

« Je salue, disait-il, les membres de la tradition bouddhique qui s’apprêtent à célébrer la fête de la venue du seigneur Bouddha. » Fin de citation.

Et le 10 mai de l’année 1985, Jean-Paul II visitait un temple bouddhique en Thaïlande et s’asseyait au pied d’un bonze au pied de la statue de Bouddha.

Ce que j’avais à vous dire là-dessus.  Alors au dernier moment, son grand ami, je sais plus comment il s’appelait, c’était un académicien, Jean Guitton, un grand ami c’est beaucoup dire, un faux ami, enfin un brave homme, un libéral complet. Alors il dit, « Monseigneur avant les sacres je voudrais avoir un ultime entretien avec vous ».  Et l’après midi de la veille, il est venu, Jean Guitton, et Monseigneur a eu la bonté de la recevoir. Et Jean Guitton est parti en pleurant en disant : «  C’est un dieu, un dieu Monseigneur ». Il a essayé de faire pression sur Monseigneur Lefebvre.

Et alors, je me souviens, au matin des sacres, en descendant vers la prairie, en procession, je l’ai vu sur les images, on voit Monseigneur Lefebvre, inquiet, tendu, tendu, tendu,  sévère, pénétré de la gravité de l’acte qu’il va poser. Alors un hélicoptère tournait autour, et puis brusquement il a fondu sur nous, on se demandait : qu’est-ce qu’il va faire ? il se rapproche pour nous mitrailler, c’étaient des photographes tout simplement, ce n’est pas rationnel. La cérémonie de base qui a duré quatre heures, quatre heures ou plus ; et alors quand Monseigneur nous a posé la mitre, vous avez vu l’image, quel sourire s’épanouit sur son visage, il était soulagé ; il était en paix. Voyez. Entré dans la cérémonie avec inquiétude, à la fin il est pacifié. C’est un signe qui ne trompe pas. Il n’a pas fait cet acte dans l’incertitude, non cet acte lui a apporté la paix : il avait transmis ce qu’il avait reçu. Voilà. Ce qui explique ce grand soupir, il disait : « Je ne sais pas comment j’ai pu tenir quatre heures ». Il était rajeuni à la fin de la cérémonie ; il aurait du être épuisé, il était rajeuni. Il sert la main du Prince de Bourbon Parme, parfaitement à l’aise.

Pourquoi ? Quelle fonction nous a-t-il donné, quel est notre rôle ? Nous n’avons aucun rôle dans la Fraternité. Nous devons simplement assurer les ordinations sacerdotales et les confirmations. Voilà, des taches d’évêque. Nous n’avons pas de rôle de direction. Quand la Fraternité sollicite un des évêques et est élu supérieur comme c’est le cas, pour Monseigneur Fellay. Mais ce n’est pas parce qu’il est évêque. C’est parce qu’il est supérieur général. Il commande la Fraternité Saint Pie X, parce qu’il est élu supérieur général. Mais les évêques n’ont aucun pouvoir, aucune juridiction sur un troupeau particulier. Vous ne pouvez pas dire, Monseigneur Tissier est l’évêque de la France, c’est faux. Pas plus que l’évêque de l’Alsace, non plus. Parce que nous nous promenons dans le monde entier, et les quatre les uns après les autres. Je viens de faire une tournée au Philippines, en Australie et en Nouvelle-Zélande, tout comme l’avait fait Monseigneur Williamson l’année dernière. On se succède, les uns après les autres. Nous n’avons pas de juridiction territoriale parce que ça pourrait être pris pour un acte schismatique de s’attribuer un troupeau particulier. Nous sommes des évêques supplétifs. Nous avons une juridiction de suppléance, pour remplacer la juridiction des évêques défaillants dans la foi, et pour transmettre le pouvoir d’ordre au prêtre, transmettre le Saint-Esprit aux enfants qui en ont bien besoin.

Alors, bien chers fidèles, vingt ans après, est-ce qu’il ne faut pas d’abord chercher maintenant un accord avec Rome ? Recevoir l’approbation de Rome, pour ces sacres illicites ? Que le Pape bénisse ou absolve cet acte schismatique ?

Est-ce qu’il ne faudrait pas chercher à ce que la Fraternité Saint Pie X soit officiellement reconnue. Vingt ans après, n’est-il pas temps maintenant, le temps se fait long, on vieillit, le combat a assez duré, signons une paix. Faisons la paix maintenant avec Rome, avec ce Pape qui semble pas mal, ce Pape qui a libéré la Messe avec un Motu proprio déclarant que la Messe est libre, avec un Pape qui donne la communion sur la bouche et non pas dans la main, avec un pape qui, c’est tout ! Il n’a jamais célébré la Messe traditionnelle, sauf en cardinal pour ordonner les prêtres de la Fraternité Saint Pierre. Bon, on n’en parle pas.

Eh bien non cher fidèles ! Non pas du tout ! Ce n’est pas le Motu proprio, ce n’est pas parce que le Pape a donné quelque fois la communion sur la langue, que cela change quoique ce soit.

Mais j’aimerai revenir un peu sur le mystère de la Rédemption, parce que ce matin je n’ai pas assez expliqué les choses, il me semble.

Si cela ne vous ennuie pas, un petit peu, pour nous la Rédemption c’est le rachat de nos péchés. Nous étions des débiteurs insolvables, à cause de nos péchés condamnés à l’enfer éternel par la justice de Dieu. Alors Dieu dit, je ne peux pas laisser ça, je vais me faire homme, je vais offrir ma vie en sacrifice à Dieu mon Père pour équilibrer l’injure du péché, pour offrir à mon Père céleste une action éclatante cent fois plus agréable que ne l’avait été l’accumulation de tous les crimes de l’humanité, je vais compenser les crimes de l’humanité par l’offrande de mon sacrifice.

Voilà ce à quoi Dieu a rêvé de toute éternité : se faire homme, mourir sur une croix, pour expier nos péchés sur la CroixC’est la doctrine de toute l’Église.  On a toujours cru cela dans l’Église, que le Sacrifice de la Croix est un vrai sacrifice expiatoire, qui a fait l’expiation de nos péchés, qui a offert à Dieu, pour nous, à notre place, une satisfaction parfaite et surabondante.

Comme je l’ai expliqué ce matin, pour trois raisons.

Alors il nous a racheté de cet esclavage du démon, par son Précieux Sang ; comme saint Pierre le dit : « Nous n’avons pas été racheté avec de l’or et de  l’argent, mais par le Très précieux Sang d’un Agneau Immaculé, le Christ ». C’est de Foi !

Que dit maintenant Benoit XVI, et ce qu’il disait il y a quarante ans, en 1967, et il le dit toujours :

Le péché ce n’est pas une offense à Dieu, c’est un manque d’amour, et donc Dieu a aimé pour nous.

Sur la Croix, Il a aimé pour nous ; c’est vrai que Jésus a fait le plus grand acte d’amour qui puisse être fait ! De donner sa vie pour nous ! C’est vrai qu’il a aimé pour nous. C’est pas pour ça qu’Il nous a racheté !

Il nous a racheté en versant son Sang, comme prix de notre rachat se substituant à notre expiation, par ses souffrances.

Mais, il n’a pas seulement aimé sur la Croix, Il a d’abord souffert !

Oui, voyez comme ils désincarnent la Croix ! Ils déclouent Jésus-Christ. Ils le décrucifient. On ne veut plus parler des souffrances de Jésus.

Il le dit dans son livre qu’il a écrit en 1968 :

‘c’est un faux christianisme d’insister trop sur les souffrances de Jésus, cette habitude de contempler la Passion de Jésus, les détails de toutes les souffrances de Jésus, c’est une piété doloriste, ce n’est pas ça c’est une déviation de la piété, nous contemplons l’Amour, Amour, Amour de Jésus.’ Eh bien NON. Ce n’est pas seulement cela, c’est une religion sublimée, c’est une religion gnostique qu’il nous fait ! Ce n’est pas la Rédemption.

Ensuite, une ou deux choses que j’ai dites ce matin.

Dans sa dernière encyclique de Benoit XVI, Spes salvi, il y a un an, sur l’espérance chrétienne, il parle de la Rédemption en disant :

«  La Rédemption c’est le fait que Jésus a partagé notre condition souffrante et malheureuse.  Quand vous avez quelqu’un qui vient à votre chevet, vous êtes malade à l’hôpital, et qui dit je compatis à vos souffrances, il dit, eh bien cela vous apporte un moment de Rédemption, un soulagement, un encouragement »

Voilà pour Benoit XVI la Rédemption !

C’est quelque chose de psychologique, une consolation psychologique que Jésus nous a apporté en souffrant sur la Croix, en participant à nos souffrances. Rien de plus ! Il n’y a pas d’expiation de nos péchés. Personne ne veut plus parler du péché.

La Rédemption, il n’y a plus de péché pour Benoit XVI. Jésus n’est pas venu expier nos péchés. On revient toujours à la même négation.

Et il ajoute, comme je l’ai dit ce matin, c’est la Résurrection de Jésus, qui est un acte de justice. Un acte de justice, la Résurrection ! Parce que la Résurrection supprime la souffrance. Voila !

Donc Dieu, Jésus, par sa Résurrection fait justice aux hommes en supprimant la souffrance et en rétablissant le droit, c’est-à-dire que la souffrance était injuste, que Jésus en ressuscitant supprime la souffrance et rétablit le droit afin que l’homme ne souffre plus !

Eh bien c’est faux. Parce que la souffrance a, au contraire, une grande valeur aux yeux du Bon Dieu, pour nous sanctifier, pour expier nos péchés, pour sauver des âmes.

Que font les malades à l’hôpital en offrant leurs souffrances, c’est bien pour sauver des âmes.

Eh bien vous voyez comment Benoit XVI garde le mot Rédemption, il le garde ; mais il en change complètement la signification. C’est une religion gnostique, sublimée ; on supprime la souffrance, le sacrifice, on n’en veut plus ! On garde Amour, Amour, Amour. Ce n’est pas notre religion.

Monseigneur Lefebvre disait très bien, la religion chrétienne et catholique, c’est la religion du sacrifice ; esprit chrétien, c’est l’esprit de sacrifice. Il n’y pas de vrai amour sans sacrifice, ici-bas, c’est impossible.

Nous installons aujourd’hui, dans l’Église catholique, une religion réduite, une religion existentialiste, une foi raccourcie, une religion subtilisée, une vraie gnose.

Et alors, quand l’abbé Ratzinger, dans son livre écrit en 1968, dit :

Jésus n’expie pas nos péchés, Jésus aime pour nous et

Et qu’est ce que cette nouvelle orientation ?

C’est la nouvelle messe. La nouvelle messe n’est rien d’autre que la réalisation de cette hérésie du refus  du sacrifice et de la souffrance expiatrice. La nouvelle messe ! Et c’est pourquoi, ces modernistes attachés mordicus à la nouvelle messe, parce qu’elle est l’expression de leur hérésie.

Eh oui, il y a une racine doctrinale à la nouvelle messe, et le père Bugnini qui est l’auteur de la nouvelle messe, le dit lui-même.

On a dépassé ce que le concile Vatican II voulait pour réformer la Messe par de nouveaux ferments novateurs théologiques. Eh bien c’est cela : c’est le refus de la Rédemption. C’est la nouvelle Messe.

Et je vous cite un texte qui a paru au moment de la nouvelle messe, au moment où la nouvelle messe était introduite en 1969. Vous avez cela dans la Documentation Catholique du 20 octobre 1969. Je cite :

C’est tout ça, n’est-ce pas ?  On a débarrassé la religion de toute interprétation pessimiste, de damnation, du péché, on a supprimé le péché. On parle encore de Rédemption, il n’y a plus de péché.

Chers fidèles, je pense que j’ai fait le tour du sujet, j’en viens à ma conclusion :

Donc ne nous illusionnons pas, vingt ans après les sacres, la crise de l’Église n’est pas résorbée, n’est pas finie, elle ne fait que continuer, s’accentuer encore, les erreurs sont toujours professées en haut lieu à Rome, et donc ce n’est pas aujourd’hui, ni demain que nous pourrons obtenir un accord pratique avec Rome, ou même un accord théorique avec Rome.

Il faut s’attendre à un combat de longue durée encore.

Cela fait quarante ans que la crise demeure, elle pourrait encore durer plusieurs décade ; je ne veux pas vous accabler de chagrin à cette perspective. Peut-être que moi-même je ne verrai pas la victoire, mais nos enfants la verront ; comme je le disais ce matin, je suis convaincu que dans l’Église, tout reviendra comme avant. C’est impossible que Dieu tolère qu’une religion fausse, triomphe.

C’est une question de patience, c’est une question de persévérance.

Donc à nous de nous organiser mieux que jamais pour pouvoir durer ; donc avec nos séminaires, nos prieurés, nos prêtres, nos religieux, les congrégations amies, avec nos familles, nos nombreux enfants qui sont une bénédiction pour leurs parents et avec nos écoles vraiment catholiques, avec l’engagement politique des laïcs, qui, comme je l’ai dit ce matin, n’ont pas à s’inscrire à un parti politique, cela n’a rien avoir avec cela, il s’agit de promouvoir, comme disait saint Pie X de bonnes lois et l’ordre chrétien, lutter pour l’ordre chrétien.

Il faut continuer à combattre, ce combat va durer longtemps, organisons nous, et faisons confiance à la Très Sainte Vierge Marie forte comme une armée rangée en bataille et qui a méritée de terrasser tous les ennemis, toutes les hérésies dans le monde entier.

Mettons nous sous l’égide de Marie en priant notre Rosaire, cette croisade du Rosaire que Monseigneur Fellay a proposé pour le règne du Christ-Roi.

Je vous remercie de votre attention.

Mgr Bernard Tissier de Mallerais, FSSPX

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[1] Nous remercions vivement le fidèle qui a effectué ce travail de transcription