CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

vendredi 7 novembre 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

4 Signatures exigées comme préalable : les 3+1 évêques de la FSSPX seraient convoqués au Vatican entre le 20 et le 30 novembre prochains[1]

Des évêques sans courage ou sans logique ?

Comme pour la procession conciliaire scandaleuse pour la Foi du “geste de paix” de Lourdes ?

Les 3+1 évêques bientôt à Rome, le stylo à la main,

entre le 20 et le 30 novembre sur convocation des apostats

Cette décision des antichrists, telle que consignée sur le bureau de Ratzinger-Benoît XVI, retirerait le décret d’« excommunication » en raison de la croyance subjective de la part des évêques en un « état de nécessité » (motif dont la reconnaissance signée serait exigée d’eux par le Vatican), mais n’absoudrait pas en tant que tel le geste salvateur des sacres de 1988 du Fondateur de la FSSPX, Mgr Lefebvre

Nous avions annoncé qu’une centaine de fidèles s’étaient rendus à l’hôtel des évêques à Lourdes, le soir de la procession piégée aux flambeaux avec les conciliaires le samedi 25 octobre 2008, afin de les rencontrer et de leur demander respectueusement des explications sur cet événement qui a tant scandalisé la Foi des fidèles.

Selon une information parue sur le Forum catholique, les 3+1 évêques se seraient refusés à recevoir leurs fidèles scandalisés.

Si cette information était avérée, ce manque de courage et de respect des fidèles serait particulièrement inadmissible : Ce ne serait là en aucune manière un comportement de véritables pasteurs de la Foi.

Mgr Lefebvre ouvrait toujours sa porte aux laïcs qui demandaient à les recevoir et avait une attitude pastorale à la hauteur de la dignité épiscopale dont son sacre l’avait investi, et des très lourdes responsabilités du salut des âmes qu’il était conscient d’assumer.

Où donc les évêques de la FSSPX ont-ils désappris cet exemple que leur a constamment donné le fondateur ?

De quand date cette distanciation d’avec les fidèles qui semble être devenue la règle ?

Serait-ce une influence délétère supplémentaire des fameuses « discussions » avec la Rome des « antichrists » qui répand son « poison conciliaire » jusqu’au sommet de la FSSPX ?

Quoiqu’il en soit ce comportement ne saurait être accepté et, comme bien des clercs et des laïcs, nous sommes bien déterminés à responsabiliser les évêques afin de les rappeler à la hauteur de leur mission et de leur état d’évêque.

L’abbé Leroux a cité Mr de Charrette, le général vendéen, à la fin de son sermon à Lourdes, le samedi 25 octobre. C’est l’occasion de rappeler que ce sont les paysans vendéens qui ont tiré à coup de fourches Mr de Charrette de dessous son lit où il s’était réfugié afin de fuir ses responsabilités et qui l’ont obligé à prendre la tête des troupes.

Le général de Charette extirpé par les paysans vendéens du lit sous lequel il s’était caché

Nous invitons les fidèles qui ont vécu cette soirée à nous transmettre leur témoignage, et à entretenir leur détermination afin d’exiger et d’obtenir de Mgr Fellay et des évêques un comportement épiscopal catholique qui soit digne de l’exemple courageux qu’a donné Mgr Lefebvre en procédant aux sacres de 1988 face à l’ennemi conciliaire qui détruit le Sacerdoce sacrificiel catholique en l’invalidant.

Les informations se succèdent et se précisent depuis la lancée de la croisade sacrilège du Rosaire (pour la demande de levée des excommunications) par Mgr Fellay à Lourdes :

1/ Selon le site américain Rorate Caeli, coïncidant avec une information parue lundi 3 novembre dans Monde & Vie (désormais possédé par l’abbé de Tanoüarn, ex-mutin de la FSSPX expulsé par Mgr Fellay en février 2005), le document de levée du décret d’excommunication de la FSSPX est déjà prêt sur le bureau de l’apostat Ratzinger-Benoît XVI. Rorate Caeli cite même les articles du Droit canon invoqués pour justifier ce texte (Canons 1323, 4 et 7, et 1324, 1, 8, et 3).

2/ Nous venons d’apprendre que les 3+1 évêques de la FSSPX seraient reçus au Vatican entre le 20 et le 30 novembre prochains

C’est pourquoi nous parlons de croisade sacrilège du Rosaire, car cela montre que pour la deuxième fois[2] la Très Sainte Vierge Marie est instrumentalisée – ce qui constitue une abominable insulte publique envers notre grande protectrice - pour faire apparaître aux fidèles, traités comme de parfaits crétins, la décision romaine déjà prise et prête, comme un “miracle” du Ciel !

Comme VM l’avait déjà dit au moment du “bouquet spirituel”[3] de l’avant Motu proprio (juillet 2006), c’est comme si un pseudo prophète prédisait les heures d’arrivée des trains, l’indicateur de la SNCF en main.

Lors de ce premier “bouquet spirituel” sacrilège, les responsables de la Fraternité cherchaient à donner le change en présentant pour première demande de cette « Croisade d’un million de chapelets » l’avènement du Règne social de Notre Seigneur Jésus Christ, la signature (déjà convenue) du Motu Proprio de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI « libérant » la Messe tridentine n’étant présentée qu’en second rang.

Cette fois-ci à Lourdes, pour lancer son nouveau “bouquet spirituel” sacrilège de cette nouvelle cette « Croisade d’un million de chapelets », véritable insulte à l’égard de notre très grande protectrice, dont il a pris publiquement et personnellement l’initiative dans son sermon, Mgr Fellay n’a invoqué que la « levée des décrets d’excommunication », en réalité déjà programmée avec les apostats conciliaires, en ne parlant même plus de l’intention première du précédent “bouquet spirituel” sacrilège : l’avènement du Règne social de Notre Seigneur Jésus Christ, c’est assez révéler qu’il est pleinement conscient de cette manipulation abominable.

Evidemment les organes d’informations (Dici.org, La Porte Latine,…) aux mains du petit clan des infiltrés de la FSSPX, abreuvent depuis une semaine leurs lecteurs d’emails “pieux” appelant à cette croisade impie qui se moque en réalité de la Très Sainte Vierge Marie.

L’agent du G.R.E.C., l’abbé Lorans, vient de signer un éditorial particulièrement nauséabond, de par sa manipulation, et son utilisation sacrilège de la Très Sainte Vierge Marie en écrivant :

“un million de chapelets pour obtenir de Notre Dame la grâce du retrait du décret d’excommunication qui frappe de discrédit, à travers les évêques de la Fraternité Saint-Pie X, tous les prêtres et les fidèles attachés à la Tradition catholique. Cette croisade commence à la Toussaint et s’achèvera à Noël. Confiants en la sollicitude maternelle de la T.S. Vierge Marie, encouragés par le succès de la première croisade du rosaire en faveur de la Messe traditionnelle, ayons tous à cœur de lui offrir ce bouquet de roses de Noël !”.

Ainsi, après l’ex-anglican Mgr Williamson, l’abbé Lorans vient de s’identifier comme l’abbé à la Rose de Ratzinger.

Que veut dire le texte de l’abbé Lorans, maintenant que le “pot-aux-roses (de Noël ?)” a été dévoilé par l’abbé de Tanoüarn et par le blog espagnol ?

Cela signifie que, tout étant déjà prêt à Rome et la seule chose manquante se trouvant au sein de la FSSPX, et non pas ailleurs, à savoir la signature des 4 évêques pour la signature de la reconnaissance de leur “bonne foi” sur l’ “état de nécessité”, l’abbé Lorans et le petit clan des infiltrés qui a inspiré cette croisade sacrilège du Rosaire, utilisent l’élan de prière des fidèles pour mettre publiquement sous pression les évêques et les faire signer !

C’est bien ce que signifie dès le 3 novembre, Francisco José Fernández de la Cigoña, lorsqu’il révèle dans son blog

“Il est magnifique qu’ils récitent beaucoup de rosaires mais ils ne sont pas nécessaires pour la suppression des excommunications. Il suffit que les quatre évêques la demandent avec humilité en faisant valoir le fait qu’ils avaient constaté de bonne foi un état de nécessité face aux très nombreux excès et erreurs d’interprétation et d’application du Concile. Ils ne trouveront jamais de pape plus favorable que Benoît XVI. Tout se résoudra immédiatement par une fraternelle accolade. C’est ce que désire le pape. Une fois de plus la balle est dans le camp des quatre évêques.“

Il ne s’agit donc aucunement d’une invocation à Notre-Dame, pour l’obtention d’un geste des décideurs externes à la FSSPX ! Il s’agit d’un bras de fer engagé en interne, par le recours abusif et sacrilège à Notre-Dame, par le petit clan des infiltrés au sein de la FSSPX et contre ceux qui veulent rester fidèles à Mgr Lefebvre et ne rien signer avec Rome !

Nous ne sommes donc pas dans le domaine surnaturel de la piété mariale la plus noble comme le tartuffe Lorans veut le paraître, mais bien au contraire dans les eaux les plus troubles de la plus basse politique ecclésiastique la plus vile qui soit, ce “cloaque d’impuretés” dont a parlé Notre-Dame à La Salette.

Une telle tartufferie, pourrait, bien au contraire, déclencher le courroux de Notre-Dame pour confondre et châtier ceux qui traitent de façon aussi abjecte et répugnante, aussi impie, la Mère du Sacerdoce.

Bien évidemment si le Vatican tient absolument à la présence des 4 évêques à Rome, c’est pour recueillir leur quatre signatures au bas d’une demande officielle (reconnaissance de leur ‘bonne foi’ sur l’“état de nécessité” qu’ils croyaient constater au moment des sacres d’Écône en 1988).

Au cas où l’un d’entre eux n’aurait pas compris, il est clair que dans les jours qui suivront les fac-similés de ces quatre signatures seront communiqués à la presse italienne par quelques canaux latéraux (blog de Tornielli, etc…).

Ce qui veut dire que d’une part l’opinion mondiale et d’autre part les fidèles de la FSSPX se verront présenter ces quatre signatures comme un acquiescement à la réalisation programmée de l’intégration de la FSSPX dans l’église conciliaire.

Le cauchemar de la procession piégée vécue par les clercs et les fidèles lors du “mini Assise” de Lourdes (samedi 25 octobre 2008), qui a scandalisé tant de prêtres et tant de fidèles (cf. VM), préfigure la situation qui sera la leur après l’obtention des quatre signatures par l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI.

Quel évêque, à part l’agent romain, l’évêque à la Rose (de Noël de l’abbé Lorans ?), l’ex-anglican Mgr Williamson, pourrait accepter une telle fourberie ?

Mgr Lefebvre n’aurait jamais accepté d’entrer dans un “processus” aussi suicidaire pour son œuvre de préservation du Sacerdoce sacrificiel catholique sacramentellement valide que celui des deux préalables  (+ commission ‘doctrinale’ des  infiltrés) engagé depuis l’an 2000 par Mgr Fellay sous la coupe du petit clan des infiltrés (abbé Aulagnier, abbé Schmidberger, Mgr Williamson, abbé Lorans, abbé Celier, etc).

Le seul préalable, qu’après les sacres, Mgr Lefebvre avait posé avant tout contact avec Rome, était l’acceptation et l’application formelle des grandes encycliques des Papes du XIX° et du début du XX° siècles (Syllabus, Quanta Cura, Humanum genus, Mortalium animos, Satis cognitum, etc.).

Et devant l’impossibilité de cette acceptation contre-nature pour l’église conciliaire, Mgr Lefebvre avait décidé de ne plus perdre de temps dans des discussions avec Rome et s’était consacré exclusivement à l’évangélisation et à l’administration des sacrements certainement valides par le développement mondial de la FSSPX.

Le “Sacerdoce sacrificiel de Melchisédech”, est la condition essentielle.

En affirmant l’invalidité du nouveau rite du sacrement de l’Ordre, ou même tout simplement en appliquant la doctrine du tutiorisme (cf l’abbé Scott dans The Angelus) qui reconnaît ne pas avoir de certitude de la validité des ordinations conciliaires, il faut bien voir que toute négociation avec Rome est vouée à l’échec. C’est inutile.

Même Mgr Fellay a déclaré dernièrement : “La Foi ne se négocie pas.” Alors ?

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org

ANNEXE – Sources

Extrait du blog espagnol La Cigüeña de la Torre :

¿Está próximo a resolverse el problema lefebvrista?

02.11.08 | 22:17. Archivado en Papa

Sobre el escritorio del Santo Padre hay un decreto preparado para retirar el de excomunión de 1988 que recayó sobre los obispos consagrantes y los consagrados. Digo retirar el decreto y no absolver de la excomunión.

Ha prevalecido la tesis del elemento subjetivo eximente o atenuante de la culpa y, por tanto, de la pena, según los cánones 1323,4 y 7 y 1324, 1,8 y 3.

La solución buscada no puede ser más favorable a los lefebvristas. Que pienso ni habían soñado con ella. Y ante ello los seguidores del arzobispo francés o, mejor dicho, los superiores de los mismos han lanzado una cruzada de rosarios para que el Papa haga… lo que ya quiere hacer.

Estupendo que recen muchísimos rosarios pero no son necesarios para la desaparición de las excomuniones. Basta con que los cuatro obispos lo soliciten con humildad alegando que entendieron de buena fe un estado de necesidad ante los muchísimos excesos y erróneas interpretaciones y aplicaciones del Concilio.

No van a encontrar en la vida un Papa más favorable que Benedicto XVI. Todo se resolvería inmediatamente en un abrazo fraterno. Que el Papa está deseando.

Una vez más la pelota está en el tejado de los cuatro obispos. ¿Aprovecharán la ocasión? No puedo asegurarlo porque en más de una ocasión me han parecido desconcertantes y desconcertados. Pero creo que conviene se conozca por todos cual es la voluntad del Papa. Y que si esto no se resuelve, y de un modo tan archifavorable, que se sepa también que fue por voluntad de los obispos.

Extrait de Rorate Caeli (reprenant La Cigüeña de la Torre) :

Decree for the removal of excommunications on the Pope’s desk ?

From Spanish blog La Cigüeña de la Torre:

On the Holy Father’s bureau stands a prepared decree which will lift that of excommunion, of 1988, which applied to the consecrating [Archbishop Marcel Lefebvre and Bishop Antonio de Castro Mayer] and consecrated bishops [Bishops Bernard Fellay, Bernard Tissier de Mallerais, Alfonso de Galarreta, and Richard Williamson]. I mean removing the decree, and not absolving of the excommunication.

The thesis of the subjective element, extenuating or mitigating of fault, and, therefore, of the penalty, according to Canons 1323, 4 and 7, and 1324, 1, 8, and 3, has prevailed.

The information sounds highly credible, it matches recent events (including the Rosary Crusade), and Spanish conservative Catholic lawyer Francisco José Fernández de la Cigoña usually only posts on future events (such as the nomination of Bishops) when he is truly certain of the matter. Nonetheless, even if the information is accurate, there is no way of knowing when the Holy Father will sign the document, or when it will be made public.

The referenced canons of the Code of Canon Law (CIC) are the following:

Can. 1323 The following are not subject to a penalty when they have violated a law or precept:

…
4/ a person who acted coerced by grave fear, even if only relatively grave, or due to necessity or grave inconvenience unless the act is intrinsically evil or tends to the harm of souls;

…
7/ a person who without negligence thought that one of the circumstances mentioned in nn. 4 or 5 was present.

Can. 1324 §1. The perpetrator of a violation is not exempt from a penalty, but the penalty established by law or precept must be tempered or a penance employed in its place if the delict was committed:

…

8/ by a person who thought in culpable error that one of the circumstances mentioned in can. 1323, nn. 4 or 5 was present;

…

§3. In the circumstances mentioned in §1, the accused is not bound by a latae sententiae penalty.

Traduction du blog espagnol :

“Le problème lefebvriste bientôt résolu ?

Sur le bureau du Saint Père se trouve un décret prêt pour retirer l’excommunication de 1988 qui toucha les évêques consacrants et consacrés. Je dis retirer le décret et non lever l’excommunication.

La thèse de l’élément subjectif minimisant ou atténuant la faute et, par conséquent, la peine, a prévalu, selon les canons 1323, 4 et 7, et 1324, 1, 8 et 3.

La solution recherchée ne peut être plus favorable aux Lefebvristes. Je pense qu’ils n’en n’ont même pas rêvé. Et avant cette nouvelle, les successeurs de l’archevêque français, ou plus exactement, leurs supérieurs ont lancé une croisade de rosaires pour que le pape fasse… ce qu’il veut déjà faire.

Il est magnifique qu’ils récitent beaucoup de rosaires mais ils ne sont pas nécessaires pour la suppression des excommunications. Il suffit que les quatre évêques la demandent avec humilité en faisant valoir le fait qu’ils avaient constaté de bonne foi un état de nécessité face aux très nombreux excès et erreurs d’interprétation et d’application du Concile.

Ils ne trouveront jamais de pape plus favorable que Benoît XVI. Tout se résoudra immédiatement par une fraternelle accolade. C’est ce que désire le pape.

Une fois de plus la balle est dans le camp des quatre évêques.

L’occasion sera-t-elle la bonne ? Je ne peux le garantir, car plus d’une fois, ils m’ont paru déconcertants et déconcertés. Mais je crois que la pensée du pape doit être connue de tous. Si la solution n’est pas trouvée selon un mode aussi archi-favorable, que l’on sache aussi que ce sera du fait de la volonté des évêques.” Francisco José Fernández de la Cigoña,

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