CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 20 décembre 2008

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Un prêtre de la FSSPX dénonce les « deux préalables » et
le piège du « processus de réconciliation » avec les antichrists de Rome

Image de la division et de la ruine introduites dans la FSSPX par la politique des « deux préalables »

Ce prêtre de la FSSPX démasque « une fausse idée, qui considère que la Messe Tridentine aurait recouvré  son plein droit » propagée par le Supérieur actuel de la FSSPX, Mgr Fellay.

Selon La Stampa du 24 mars 2006, commentée par VM le 10 avril 2006[1], Mgr Fellay et l’abbé Schmidberger s’étaient engagés le 15 novembre 2005, devant Castrillon Hoyos, à casser la FSSPX pour parvenir à un ralliement.

Les déclarations publiques de Mgr Fellay ne convaincront plus bientôt que lui-même et le petit clan d’infiltrés ratzinguériens qui le tiennent sous leur influence, et auxquels il semble n’avoir absolument rien à refuser depuis octobre 2008, après le sursaut du rejet de l’ultimatum (chantage ? pressions ? de quelle nature ?).

La politique ruineuse et de division de la FSSPX menée depuis huit ans avec la Rome apostate perd progressivement tout son crédit au sein de la FSSPX, le prêtre de la FSSPX qui l’exprime ne mâche pas ses mots :

• « stratégie de l’ennemi »,
• « technique destinée à faire mordre à l’hameçon »,
• « dialogue piégé avec les destructeurs de la foi »,
• « messe libérée dans le Panthéon des fausses religions !»,
• « mixture dialectique de vérité et d’erreur », etc.

Huit ans de jeux politiciens ecclésiastiques pour rien, ou plutôt pour neutraliser, diviser et conduire l’œuvre de Mgr Lefebvre au bord de la scission,

• huit années de frein et de détournement de l’action apostolique qui aurait dû œuvrer à rétablir ou propager la Foi,
• huit années de détournement de l’action de dénonciation sans faiblesses des erreurs et abominations conciliaires, alors que cette action connaissait encore une certaine vigueur à la mort du fondateur,
• huit années de fuite silencieuse des fidèles et de leurs familles qui s’en vont dans les chapelles ralliées ou de l’église conciliaire (-20% de baisse des effectifs des fidèle constatée en 2007, des rumeurs de restructuration et de suppression des prieurés en France en 2008),
• huit années de baisse des ordinations , aujourd’hui à peine suffisantes pour compenser les départs croissants des abbés qui rallient ou des abbés courageux que les infiltrés tentent de faire partir pour leur ‘péché absolu’ – réel ou supposé - de « sédévacantisme »

La FSSPX est paralysée et malade, malade de cette politique des « deux préalables » qui n’en finit pas de la scléroser et de l’empoisonner, de la tuer à petit feu. Voilà en cette fin 2008 l’épouvantable bilan qui accable Mgr Fellay, à peine plus de deux années après sa réélection en 2006 après douze années d’un premier mandat médiocre, deux années qui ternissent déjà la décennie restante d’un mandat qu’il n’achèvera pas, car la scission - dont il s’annonce par sa politique suicidaire obstinée devoir être le premier responsable historique[2] - de l’œuvre de préservation et de sauvegarde du Sacerdoce Sacrificiel catholique sacramentellement valide fondée par Mgr Lefebvre aura éclatée bien avant son terme théorique de 2018.

« Diminution des différences » et « atténuation des incompatibilités » sont dénoncées par ce disciple de Mgr Lefebvre, qui voit dans les fallacieux discours de rapprochement avec les conciliaires et dans les comportements ecclésiastiques ambigus et fourbes qui s’en suivent la marque de la cabbale et de la gnose qui constitue la matrice idéologique de l’église conciliaire, finissant désormais par imprégner de ses effets la pratique et les manières de se comporter de la Direction de la FSSPX.

C’est toute la fallacieuse argumentation développée depuis huit ans, et relancée de manière obscène par la « Croisade du rosaire » bidon pour un prétendu « miracle » déjà programmé, qui est ici mise en pièces :

« Lever le décret d’excommunication est une chose ; demander ou exiger la reconnaissance de la nullité absolue de cette excommunication en est une autre.” (…) “Si un décret est nul, il n’y a pas à le retirer ou à l’annuler. Il suffit de reconnaître qu’il est nul et donc, sans effet. Si si, No,no,  tout le reste vient du Malin.”

Alors que la « croisade du Rosaire » pour le « retrait du décret » s’avère – grâce à Notre Bonne Mère Protectrice – tourner au flop honteux, le compteur de La Porte Latine ne progresse plus que lentement - et encore est-il le plus souvent alimenté par des ralliés (famille de l’abbé de Tanoüarn, etc.) - dans les prieurés de la Fraternité, personne, lorsqu’elle ne suscite pas la colère, ne se préoccupe de cette initiative sacrilège de Mgr Fellay.

Les abbés en sont excédés, et de plus en plus de clercs et de fidèles y voient désormais une nouvelle preuve que Mgr Fellay et son clan d’infiltrés se paient leur tête et surtout n’hésitent plus à se moquer de manière insupportable de la Très Sainte Vierge Marie.

La première imposture de la « Croisade du Rosaire » pour le « miracle » préparé et programmé du Motu Proprio révélé dès avril 2006 dans une abbaye bénédictine anglaise[3] – ainsi que Virgo Maria en avait à l’époque apporté la preuve - a laissé des traces indélébiles[4].

Depuis deux ans, les textes de Virgo-Maria, et d’autres médias, qui dénoncent depuis deux années cette manipulation ecclésiastique obscène et sacrilège ont beaucoup circulé et ouvert bien des yeux.

Cette stratégie réchauffée d’instrumentalisation sacrilège de la TSVM et de manipulation de plus en plus grossière des fidèles ne fonctionne plus, elle écœure, et à présent elle indigne justement.

L’obstiné Mgr Fellay va-t-il finir par le comprendre avant qu’il ne soit trop tard ?

En dépit de ces manipulations honteuses et de moins en moins efficaces, chaque jour plus nombreux sont aujourd’hui les prêtres de la Fraternité Saint Pie X qui réalisent de plus en plus clairement - face à la Rome des « antichrists » de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI - l’objectif historique et réellement providentiel qui était celui de Mgr Lefebvre en fondant en 1970 son œuvre de sauvegarde du véritable Sacerdoce sacrificiel catholique et que - peu avant sa mort inopinée – il a tenu en 1990 à préciser encore dans ses statuts.

Ces prêtres qui ouvrent les yeux, connaissent une audience croissante au sein du clergé de la FSSPX.

Ces figures de la fidélité à Mgr Lefebvre représentent auprès de beaucoup de clercs et de fidèles une avant-garde dont la mission sera tôt ou tard, avant que la FSSPX ne soit mécaniquement entrainée à suivre le tout récent exemple lamentable des Rédemptoristes « Transalpins » que Virgo Maria avait annoncé à l’avance et dénoncé[5] comme il convenait - d’expulser les intrus qui minent aujourd’hui l’œuvre de Mgr Lefebvre afin d’en rétablir la mission véritable de transmission du Sacerdoce catholique sacramentellement valide :

« C’est le temps de la foi, de la fidélité à l’Église, et les arguments juridiques invoqués ne valent rien, car ils n’ont aucun fondement théologique et dogmatique véritable pour être appliqués.”

Ce devoir de restauration, entraînera nécessairement la remise en cause de la fausse ecclésiologie dont les infiltrés systémiques Williamson-Schmidberger ont assuré le règne dictatorial au sein de la FSSPX.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org

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Les deux conditions préalables

Une des stratégies de l’ennemi est de faire mordre à l’hameçon de fausses conditions pour faire entrer la “proie” désignée  dans une nasse, et désactiver ainsi  sa résistance.

Une mauvaise cible fait se tromper même le meilleur tireur, puisque ce ne n’est pas la bonne cible qu’il vise. Il en va de même avec les deux conditions préalables exigées pour entreprendre un dialogue piégé avec les destructeurs de la foi, tout revêtus de l’autorité officielle qu’ils soient, autorité à l’aide de laquelle ils détruisent la foi et l’Église au nom de Dieu et de leur autorité. Quel meilleur exemple de pharisaïsme judaïque pouvons nous avoir à l’intérieur de l’Église ?... Aucun.

Ces fausses conditions occultent le vrai problème :  la messe libérée dans le Panthéon des fausses religions ! Et pas même sur un plan d’égalité, mais à titre “extraordinaire”. Ce qui est surprenant, c’est que tout cela s’articule à partir d’une fausse idée, qui considère que la Messe Tridentine aurait recouvré  son plein droit. Or, ce supposé droit ne la fait pas unique et exclusive (comme l’exige la véritable foi) mais ne lui donne qu’un droit d’exception face à la Nouvelle Messe bâtarde.

La coexistence de deux messes, de deux cultes, un vrai et légitime, et l’autre faux et bâtard est, en soi aberrant. Tout ce qui tend à diluer ces différences énormes ou à en  atténuer l’incompatibilité est une grave erreur comme l’est tout amalgame, toute mixture dialectique de vérité et d’erreur, de bien et de mal, d’être et de non-être, ce qui est véritablement  le propre de la cabbale et de la gnose.

La pétition visant à obtenir la levée des excommunications ou la levée du décret d’excommunication est l’autre sophisme suggéré - certainement et habilement - par la Rome infiltrée et moderniste, et c’est encore une grande tromperie.

Premièrement, cette excommunication fut totalement invalide puisque la Tradition Catholique ne peut pas être excommuniée, et que personne ne peut être excommunié pour être resté fidèle à la Tradition de l’Église, en manifestant formellement le rejet du modernisme usurpateur. Monseigneur Lefebvre et la Fraternité Saint Pie X ont toujours considéré ces choses de la sorte, et cette opinion ne peut changer !

Les « fidèles » qui voudraient rejoindre la Tradition doivent le faire pour des raisons doctrinales, de foi, et non pas parce que seraient levées ces peines et ces sanctions juridiques, par lesquelles on a proscrit la Tradition et imposé le modernisme légalement et officiellement. !

C’est le temps de la foi, de la fidélité à l’Église, et les arguments juridiques invoqués ne valent rien, car ils n’ont aucun fondement théologique et dogmatique véritable pour être appliqués.  Lever le décret d’excommunication est une chose ; demander ou exiger la reconnaissance de la nullité absolue de cette excommunication en est une autre. Ce sont deux choses distinctes bien qu’elles paraissent se ressembler. Que soit levé ou supprimé le décret d’excommunication, n’a pas du tout la même portée que la reconnaissance du fait qu’une telle excommunication n’a jamais eu lieu, car il ne faut pas confondre nullité et annulation ou retrait  d’un décret. Si un décret est nul, il n’y a pas à le retirer ou à l’annuler. Il suffit de reconnaître qu’il est nul et donc, sans effet. Si si, No,no,  tout le reste vient du Malin.

Un prêtre de la FSSPX

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