CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 20 décembre 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Il y a un an, Monsieur Ricard et Mgr Fellay avouent
une « intense correspondance »
entre Menzingen et la Rome conciliaire « œcuménique » et apostate.

M. Ricard, l’’evêque’ et le ‘prêtre’ aux Ordres catholiques invalides,
l’intrus qui occupe le siège de l’archevêché de Bordeaux

Nous avons jugé utile de traduire et de publier les textes suivants, dont une interview de Mgr Fellay d’octobre 2007, au moment où dans la LAB n°71 (Lettre aux amis et bienfaiteurs), Mgr Fellay commençait à concéder du terrain à la Rome apostate, dans ce diviseur et suicidaire « processus » des « deux préalables ».

Le successeur de Mgr Lefebvre y avouait entretenir une « intense correspondance » avec Rome apostate et Castrillon Hoyos.

Évidemment tout cela ayant lieu dans le dos des fidèles, selon la « bonne méthode » si catholique adoptée depuis l’an 2000 par Mgr Fellay entouré des infiltrés de Menzingen.

Les choses étaient pourtant clairement formulées par Monsieur Ricard qui reconnaissait l’empressement de Rome de mettre la main sur la FSSPX, tout en cédant en rien sur l’essentiel du point de vue conciliaire (Vatican II) :

« le cardinal Castrillón et, certainement, le pape, souhaitent avancer le plus possible sur la voie d’une éventuelle réconciliation avec la Fraternité Saint-Pie X. Mais le pape – ajoute Mgr Ricard – sais qu’il existe des points non négociables. » Jean-Pierre Ricard

L’évêque britannique à la Rose de la FSSPX, l’ex-Anglican Mgr Williamson[1], y était bien évidemment très fallacieusement présenté comme l’opposant irréductible à Rome (« l’aile intransigeante »), alors qu’il s’agit en réalité du chef historique de l’infiltration et de la subversion au sein de la FSSPX.

Ce recul d’un an, permet aujourd’hui de mesurer toute l’hypocrisie qui a présidé au lancement de la sacrilège et puante « Croisade du Rosaire » pour le « retrait du décret d’excommunication », alors même que ce retrait, s’il doit arriver, ne devra rien au Ciel, mais tout aux forces infernales du Vatican moderniste et à leur empressement comme à ceux de leurs complices.

Le double langage est patent entre, d’un côté, un représentant de premier plan de l’église conciliaire (Ricard) et, de l’autre, Mgr Fellay qui attaque sur la question de la « liberté religieuse », alors que l’intrus conciliaire parle de « points non négociables ».

A quoi rime donc toute cette politique et cette mise en scène ? Si ce n’est à berner les fidèles.

Mais, en décembre 2008, de plus en plus nombreux sont ceux qui – désormais – ont bien compris.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org

Mgr Fellay : « J’ai confiance » - Interview

http://rorate-caeli.blogspot.com/

Jeudi 25 octobre 2007

Extrait d’une interview accordée par Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX / SSPX) à Paolo Luigi Rodari (Il Reformista) :

[Vous avez] souvent été décrit comme la tête de l’aile modérée des Lefebvristes, donc à l’opposé de Mgr Richard Williamson, lequel en représenterait l’aile intransigeante, celle qui accueille d’un « plus jamais » l’évocation de tout compromis avec Rome.

« Rien ne saurait être plus faux, explique Mgr Fellay : Mgr Williamson et moi sommes sur la même ligne, à savoir que nous ne saurions réintégrer l’Église telle qu’elle est. Et les raisons en sont très simples. Benoît XVI a effectivement libéralisé l’ancien rite, mais je ne m’explique pas pourquoi il a pris cette décision s’il doit permettre ensuite à la plupart des évêques de l’en critiquer et de lui désobéir. Que devons-nous faire ? Réintégrer l’Église pour nous y laisser insulter par tous les autres ? »

Mgr Fellay a déclaré en outre :

« En dehors de la question de l’ancien rite, le problème tient, selon nous, aux termes dans lesquels Benoît XVI a évoqué Vatican II. Nous avons pris acte de son souhait, formulé par écrit,  de mettre en place une exégèse de continuité. Mais il me semble que cette déclaration d’intention n’a été suivie d’aucune action concrète, car la rupture avec le passé est malheureusement en relation directe avec certains textes de Vatican II, et ce sont ces textes mêmes sur lesquels on devra revenir d’une manière ou d’une autre. Dans l’interview placée en exergue du livre du Cardinal Leo Scheffezyk intitulé “Le monde de la foi catholique : vérité et forme”, il Benoît XVI déclare qu’après le Concile, les clercs attachés à une nette ouverture au monde lui inspiraient une crainte excessive. Fort bien, mais concrètement, quelles actions a-t-il l’intention d’entreprendre pour régler la question ? »

Autrement dit, Benoît XVI doit se préparer à réviser directement les textes conciliaires, et non pas seulement à dénoncer une herméneutique défectueuse.

« Prenons par exemple, souligne Mgr Fellay, la déclaration Dignitatis Humanae, consacrée à la liberté religieuse. Dans ce texte, l’Église adopte, vis-à-vis de l’autorité civile, une attitude de sujétion censée lui assurer le droit à la liberté d’expression. Pourtant, selon moi, ce devrait être le contraire : c’est l’État qui doit se soumettre à la foi catholique et la reconnaître comme religion d’État. »

Bien que la liturgie soit au cœur du désaccord des Lefebvristes avec Rome, les divergences semblent en réalité trop larges pour pouvoir être réglées par le motu proprio Summorum Pontificum.  Mgr Fellay conclut en ces termes :

« Je n’ai rencontré Benoît XVI qu’une seule fois, à l’été 2005. Depuis ce jour, j’ai eu une intense correspondance épistolaire avec le cardinal Dario Castrillón, président d’Ecclesia Dei. Mais il n’existe encore aucun document de travail commun. J’ai cependant confiance, car nos relations ont toujours été excellentes par ailleurs. »

« Posté » par « New Catholic » à 11h38 – 38 commentaires

Mardi 23 octobre 2007

Mgr Ricard évoque les conversations entre Rome et la FSSPX

Le Cardinal Ricard, Archevêque de Bordeaux et Président de la Conférence épiscopale des évêques de France (CEF) se trouve à Naples pour une réunion interreligieuse organisée par la communauté de Sant’Egidio. Il a parlé au site Internet papal italien Petrus des perspectives d’avenir du dialogue entre le Saint-Siège et la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX / SSPX) :

Y a-t-il des contacts entre les évêques français ou le Vatican et les fidèles de Mgr Lefebvre ?

« En France, il n’y a pas de “négociations” officielles, explique Mgr Ricard, bien qu’il puisse y avoir des contacts. Il y a quelque chose avec Rome, mais en tout cas, c’est discret. »

« Je crois que le cardinal Castrillón et, certainement, le pape, souhaitent avancer le plus possible sur la voie d’une éventuelle réconciliation avec la Fraternité Saint-Pie X. Mais le pape – ajoute Mgr Ricard – sais qu’il existe des points non négociables. Il est tout à fait favorable au dialogue et à l’échange [d’idées], mais en dépit du désaccord sur certains point, il souhaite en finir avec les caricatures et les déformations et discerner les vraies difficultés, s’il en existe. »

« Posté » par « New Catholic » à 12h01 – 18 commentaires.

____________

Pour vous abonner ou vous désabonner de la lettre d’information Virgo-Maria, veuillez remplir le formulaire disponible sur notre site http://www.virgo-maria.org/