Virgo-Mara.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

lundi 29 décembre 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Randy Engel interroge : Benoît XVI est-il un homosexuel ?

Randy Engel Benoît XVI est-il un homosexuel ?

La New Oxford Review (conciliaire) recense le livre de Mme Randy Engel
qui documente et dénonce la « colonisation homosexuelle de l’Église catholique »

 « Des correspondants à Rome signalent que le nouveau pape s’est pris d’un goût dispendieux pour les chaussures et accessoires de couturiers, qu’il s’est acquis une réputation de “comportement légèrement excentrique” et qu’il témoigne d’un “penchant pour le déguisement”. À la Noël 2005, le pape fut photographié avec un bonnet rouge bordé de fourrure d’un style médiéval, offrant ainsi au monde une image ouvertement maniérée. Un mois après, La Stampa rapporta que le pape s’était rendu en secret dans son ancienne résidence du 1, piazza Citta Leonina, vêtu d’une soutane noire de prêtre et en compagnie d’un autre accessoire, le très beau Don Georg Gaenswein, âgé de quarante-huit ans, qui est son secrétaire privé. » Randy Engel, Le Rite de sodomie, juillet 2006

Ce VM contient des éléments importants sur le rôle du ‘cardinal’ pédéraste Wright (préfet de la congrégation pour le clergé), soutien actif de la haute-maçonnerie et faux traditionnaliste (dénoncé comme ‘félon’ par Jean Madiran), qui condamna Mgr Lefebvre le 6 mai 1975, à la demande de l’homosexuel Montini-Paul VI (affirmation de Randy Engel qui lui consacre le chapitre 19 de son livre), et décida la suppression de la FSSPX.


Le texte de Mme Engel que nous citons, extrait de son livre de 2006, contient (voir l’annexe A) des scènes très pénibles de viol homosexuel (« au coca cola ») opérées par le futur cardinal Wright, évêque de Worcester (Pie XII a créé le diocèse de Worcester le 14 avril 1950, uniquement pour Wright), sur un autre ecclésiastique. Randy Engel mentionne aussi un protégé (et ancien secrétaire particulier) de Wright :  ‘Mgr’ Wuerl (récemment promu ‘archevêque’ de Washington par l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI)

C’est précisément ce même abominable ‘cardinal’ Wright qui a participé à la commission des trois cardinaux qui jugea et condamna Mgr Lefebvre au Vatican le 6 mai 1975

Nous soulignons qu’il s’agit d’un dossier très important de VM et nous constatons que plus les « discussions » de la FSSPX se prolongent, et plus les aspects les plus obscurs et les milieux maçonniques illuminés occultes les plus subversifs de l’église conciliaire apparaissent en pleine lumière. L’analyse consciencieuse et détaillée des relations de la FSSPX avec Rome et de la camarilla infiltrée qui occupe la FSSPX produit donc ce résultat étonnant : le démasquage du réseau d’initiés illuministes qui dirigent aujourd’hui le Vatican et donc l’église conciliaire. Nous ne sommes qu’au début de ce dossier.


Table des matières

1       La reprise des documents de Mme Engel par la revue New Oxford Review.. 3

Sommaire. 6

2       Benoît XVI favorable à une dépénalisation de l’homosexualité (O.N.U.) Les rapports brûlants des dirigeants conciliaires avec la question de l’homosexualité. 7

3       Les réseaux homosexuels en action au moment de Vatican II : le cas du cardinal Wright. Ses viols homosexuels, son soutien à l’entrisme à Vatican II, son action contre Mgr Lefebvre. 9

3.1        Les crimes de viols homosexuels perpétrés par le futur ‘cardinal’ Wright, dès le pontificat de Pie XII. 9

3.2        Le rôle de Wright pour promouvoir la maçonnerie, le B’naï B’rith, l’ADL (Anti-diffamation League) et l’entrisme des observateurs non-catholiques à Vatican II. 12

3.3        Les liens de Jacques Maritain avec le ‘cardinal’ pédéraste Wright. Maritain et les milieux homosexuels. 13

3.4        Le ‘cardinal’ pédéraste Wright fit partie de la commission de trois cardinaux contre Mgr Lefebvre. 13

4       La mise en cause de Ratzinger-Benoît XVI par Mme Engel 15

5       La fonction officielle du jeune secrétaire particulier de Benoît XVI, ‘Mgr Georg Gaenswein, et les commentaires dans la presse. 15

6       Les réseaux homosexuels de l’église conciliaire protégés par Benoît XVI. 20

7       Le livre-témoignage de George Kocan sur les liens entre réseaux homosexuels et satanistes au sein de l’église conciliaire. 21

8       ANNEXE A – Traduction de l’article de novembre 2006 de New Oxford Review.. 23

9       ANNEXE B – Traduction en français d’un extrait du livre « The Rite of Sodomy » de Randy Engel, où elle évoque Benoît XVI et les derniers développements de l’infiltration homosexuelle dans l’église conciliaire. 25

10         ANNEXE C – Extrait du livre « The Rite of Sodomy » de Randy Engel, où elle évoque Benoît XVI et les derniers développements de l’infiltration homosexuelle dans l’église conciliaire. 28

11         ANNEXE D – Escapade nocturne de Ratzinger-Benoît XVI dans ses anciens appartements en compagnie de ‘Mgr’ Georg Gaenswein. 33

12         ANNEXE E – Présentation de la New Oxford Review.. 34

13         ANNEXE F – Fausse polémique du Vatican face à la dépénalisation de l’homosexualité par l’O.N.U. 34

14         ANNEXE G - Itinéraires – N° spécial - HORS SERIE 205 TER, AOUT 1976 - Pièce n°5. - La sentence des trois cardinaux, 6 mai 1975. 36

15         ANNEXE H - Itinéraires – N° spécial - HORS SERIE 205 TER, AOUT 1976 - Pièces n°10 et 11. – Lettre de Mgr Lefebvre au cardinal Staffa, 21 mai 1975 et relation de Mgr Lefebvre, 30 mai 1975. 38

16         ANNEXE I - Itinéraires – N° 190, Février 1975 – Article de Jean Madiran sur le ‘cardinal’ Wright – Rome Occupée. 41


1       La reprise des documents de Mme Engel par la revue New Oxford Review

Le magazine des homosexuels en France, Têtu, répandait déjà en janvier 2007 une rumeur insistante sur ce sujet, mais cette source n’est ni convenable ni crédible pour un catholique.

En revanche, il n’en va pas de même pour la revue anglaise trentenaire d’informations religieuses The New Oxford Review !

En effet, la revue anglaise conciliaire, New Oxford Review[1], fondée initialement en 1977 dans la Haute église anglicane (mouvance Anglo-catholique héritière directe du mouvement d’Oxford) a rejoint en 1983 l’église conciliaire pour - la première parmi les revues conciliaires - soutenir Wojtyla-Jean-Paul II contre Hans Küng.

Elle commente les travaux du journaliste catholique américain d’investigation, Randy Engel, qui s’interroge publiquement sur l’homosexualité de Ratzinger, dans son livre de plus de 1.300 pages :

« Le Rite de la Sodomie : Homosexuality and the Roman Catholic Church» paru en juillet 2006[2] qui documente l’historique de la pénétration des groupes homosexuels au sein de l’Église catholique au XXème siècle pour faire le bilan de la situation épouvantable actuelle de l’église conciliaire sous ce rapport.

www.riteofsodomy.com

Le Rite de Sodomie (1282 pages)

Homosexualité et Église Catholique de Rome

Randy Engel (juillet 2006)

Note de présentation du site (traduction)

C’est l’histoire de l’homosexualité intergénérationnelle au sein de la hiérarchie de l’Église catholique américaine avec des conséquences qui dépassent l’imagination….

Un “secret ouvert” est un secret masqué et cependant placé à la vue de tous. Les vies homosexuelles des Cardinaux William O’Connell de Boston et Francis Spellman de New York constituaient précisément un tel “secret”, et le sont demeurées même après leurs morts. Il existe au moins deux raisons à cet état de choses. La première, parce qu’ils vivaient à une époque où la plupart des Americains ne disposaient d’aucun point de repère par lequel ils auraient pu reconnaître, discerner et identifier des comportements homosexuels dans la vie d’un individu quelconque, et bien moins encore dans les vies de deux prélats catholiques d’une si haute stature. La seconde, c’est que – à de rares exceptions près – les Cardinaux O’Connell and Spellman étaient entourés d’individus qui n’avaient aucun désir de savoir. Les medias, comme la Police, pour leurs parts, ont gardé le silence. Le seul groupe qui évoquait ouvertement les exploits sexuels de Spellman ou O’Connell avec des jeunes hommes au sein du clergé comme à l’extérieur, était constitué de leurs contemporains homosexuels, et aucun d’eux n’a jamais – du vivant de ces prélats – dénoncé l’homosexualité de l’un ou de l’autre à l’extérieur de leur groupe. …

L’héritage homosexuel des Cardinaux William O’Connell et Francis Spellman nous a poursuivi jusqu’au seuil du XXIème siècle. Nous en sommes à présent à la troisième génération de clercs homosexuels et pédérastes que l’on peut relier directement à Spellman et O’Connell ainsi qu’à d’autres prélats homosexuels du début du XXème siècle … et il y aura encore bien d’autres générations de clercs homosexuels et pédérastes qui vont suivre à moins que Rome ne se décide à agir pour priver ces héritiers de la perversion de la prêtrise catholique et de la vie religieuse. 

Nous livrons ici la traduction de cet article de The New Oxford Review.

http://www.newoxfordreview.org/note.jsp?did=1106-notes-colonization

Randy Engel – journaliste professionnelle américaine catholique très expérimentée et très respectée de ses pairs - travaille depuis plusieurs années avec les grandes revues catholiques traditionnelles américaines telles Catholic Family News et The Remnant, cette dernière revue étant très liée à Arnaud de Lassus, dont nous avons appris par ailleurs que, Directeur de l’A.F.S., il cherche en vain en France à sensibiliser des clercs de la Tradition au travail impressionnant - et constituant une mine de documentation vérifiées et avérées - réalisé par Randy Engel sur la colonisation de l’Église catholique par les réseaux de clercs homosexuels rituels depuis la fin du XIX° siècle, qui explose aujourd’hui dans l’église conciliaire.

Nous ne pouvons qu’être épouvantés[3] devant la tournure que prennent actuellement les recherches sur  la réalité actuelle de cette colonisation homosexuelle dans les milieux cléricaux contemporains.

Désormais en effet les hypothèses, les allégations et les publications les plus ahurissantes circulent largement dans les médias – principalement étrangers - puisqu’après l’évêque apostat Montini-Paul VI, il s’agit désormais de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI et de bon nombre de prélats conciliaires de son entourage proche qui sont aujourd’hui publiquement et directement mis en cause par ces medias.

C’est devant la gravité terrible des dossiers, documents et articles aujourd’hui largement publiés, comme celle des faits déjà établis, et parce que nous nous refusons catégoriquement à couvrir du « manteau de Noé[4] » ces pratiques et scandales épouvantables qui - sous le fallacieux motif de « piété » et de ne pas vouloir « scandaliser les fidèles » - ont si longtemps été obstinément cachés aux fidèles, leurs auteurs infiltrés bénéficiant trop souvent de la couverture du laxisme et de l’indulgence coupable des autorités religieuses, et ayant, grâce à de tels comportements des responsables, fini aujourd’hui par ruiner complètement l’église conciliaire qui est aujourd’hui indûment prise par nos contemporains pour l’Église catholique, que nous avons décidé coûte que coûte d’alerter nos lecteurs en nous bouchant le nez.

Nous n’aurions en outre jamais pu réussir à surmonter notre dégout naturel pour soulever désormais auprès de nos lecteurs le couvercle de cette véritable sentine que semble être devenu aujourd’hui le sommet de la hiérarchie conciliaire apostate romaine, n’était l’urgence suscitée par l’incroyable aveuglement et l’insupportable obstination des responsables actuels de la Fraternité qui semblent aujourd’hui incompréhensiblement déterminés à livrer coûte que coûte l’œuvre de Mgr Lefebvre aux mains des apostats romains mis en cause - à présent moralement mondialement discrédités - qui président à l’actuelle église conciliaire, laquelle, selon l’expression de Mgr Lefebvre lui-même, « tombe en ruines » chaque année un peu plus.

Randy Engel

Randy Engel

Ces travaux de Mme Randy Engel évoquent et documentent également les travaux avérés et factuels qu’elle a effectués sur la protection, l’ordination et la promotion à des postes de professeurs de son séminaire de Winona que l’ex-anglican britannique, l’évêque à la Rose[5] de la Fraternité, Mgr Williamson n’a pas craint d’accorder dix années durant à deux clercs prédateurs-violeurs homosexuels de la FSSPX : les abbés Urrutigoity et Ensey, et ce en dépit des dénonciations précises, documentées et parfaitement canoniques réunies par l’abbé Morello, alors Supérieur du séminaire argentin de LaReja de la Fraternité[6], l’ex-anglican britannique intriguant même auprès du fondateur de la Fraternité pour obtenir rapidement l’expulsion de la Fraternité de l’accusateur de son protégé, l’abbé Morello, sous le fallacieux prétexte de « sedevacantisme ».


Sommaire du livre « Le Rite de sodomie » par Mme Engel

Sommaire

Introduction………………………………………………………………………………………………….ix

I. Perspectives historiques………………………………………………………………………..…………1

1.      Antiquité……………………………………………………………………..................…………..……..5

2.      Église primitive……………………………………………………………………….................………..33

3.      Renaissance………………………………………………………………………………...............……71

4.      Homosexualité et montée de l’État moderne………………………………………...................………..113

5.      L’« Homintern » et les espions de Cambridge…………………………………...................…………..295

II. Homosexualité masculine

     L’individuel et le collectif…………………………………………………………...…………………367

6.      L’homosexualité masculine – Sa nature et ses causes…………………………………….................……369

7.      Comportements homosexuels masculins………………………………………………….................…...399

8.      Pédophilie, pédérastie et relations homosexuelles intergénérationnelles………………......................…......443

9.      Le collectif homosexuel……………………………………………………………………….............…469

ÌII. L’« AmChurch » (Église catholique américaine) et la révolution homosexuelle…………..……….507

10.  L’Amchurch – Son contexte historique……………………………………………………..............…..509

11.  Bureaucratie épiscopale et révolution homosexuelle………………………………………..................…..549

12.  L’héritage du cardinal O’Connel et du cardinal Spellman………………………………...................…….615

`

IV. L’homosexualisation de l’AmChurch ………………………………………………...……………...739

13.  Le réseau homosexuel au sein de l’AmChurch………………………………………………..............…741

14.  Les évêques homosexuels et le réseau homosexuel diocésain……………………………….................….763

15.  Le cas particulier du cardinal Joseph Bernardin…………………………………………................……..889

16.  L’homosexualité dans les ordres religieux…………………………………………………...............……919

17.  Le « New Ways Ministry » (ministère des mœurs nouvelles) – Étude d’une subversion…....................…1003

V. Le Vatican et les dernières pièces du puzzle………………………………………...……………….1087

18.  Les signes avant-coureurs au vingtième siècle……………………………………….................………..1089

19.  Le pape Paul VI et le changement de paradigme de l’Église concernant l’homosexualité...............1129

Épilogue……………………………………………………………………………………………………1169

Prières……………………………………………………………………………………………………...1173

Bibliographie sélective……………………………………………………………………………………1175

Index……………………………………………………………………………………………………….1195

2       Benoît XVI favorable à une dépénalisation de l’homosexualité (O.N.U.) Les rapports brûlants des dirigeants conciliaires avec la question de l’homosexualité.

Après une fausse opposition[7] suivie d’une reculade, l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI vient de donner son accord à l’ONU pour une dépénalisation de l’homosexualité :

"Newvatican informed the United Nations on December 18, 2008, that Newchurch will not oppose efforts to decriminalize sodomy and other homosexual acts. Benedict-Ratzinger's chief spokesman, presbyter Federico Lombardi, delivered the papal message on December 18, 2008. Originally, Newvatican opposed a U.N. proposal condemning "discrimination based on sexual orientation and gender identity." " [8]Traditio.com

"Le nouveau Vatican vient d’informer les Nations Unies le 18 décembre 2008, de ce que la nouvelle église ne s’opposera pas aux efforts visant à décriminaliser la sodomie ainsi que d’autres actes homosexuels. Le porte parole principal de Benoît-Ratzinger, le prêtre Federico Lombardi, a publié ce message pontifical le 18 décembre 2008. Jusqu’ici, le nouveau Vatican s’opposait à la proposition des Nations Unies qui condamnait "la discrimination basée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre."

Voici le communiqué intégral du Vatican :

« Texte intégral de la déclaration du Vatican

Le Saint-Siège apprécie les efforts faits dans la « Déclaration des droits humains, orientation sexuelle et identité de genre », présentée à l'assemblée générale des Nations unies le 18 décembre 2008, pour condamner toutes les formes de violence à l'égard des personnes homosexuelles, et exhorter vivement les États à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre un terme à toutes les sanctions pénales à leur encontre.

Dans le même temps, le Saint-Siège note que la formulation de cette Déclaration va bien au-delà de l'intention susmentionnée et partagée.

En particulier, les catégories « orientation sexuelle » et « identité de genre », utilisées dans le texte, ne trouvent pas de reconnaissance ou de définition claire et faisant l'objet d'un accord dans le droit international. Si celles-ci devaient être prises en considération dans la proclamation et dans la mise en pratique des droits fondamentaux, elles seraient la cause d'un sérieux flou juridique, et elles affaibliraient la capacité des États à adopter et à mettre en place les conventions et normes nouvelles ou déjà existantes, en matière de droits humains.

Malgré le fait que la déclaration condamne, à juste titre, toutes les formes de violence contre les personnes homosexuelles et affirme le devoir de les protéger contre ces formes de violence, le document, analysé dans sa totalité, va au-delà de cet objectif et donne au contraire naissance à un flou juridique et remet en question les règles existantes sur les droits humains.

Le Saint-Siège continue à soutenir que chaque signe de discrimination injuste à l'égard des personnes homosexuelles devrait être banni, et exhorte vivement les États à mettre un terme aux sanctions pénales dressées contre elles. »[9]

L’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI s’est ensuite livré, de façon calculée et très maligne, à une diversion en attaquant les mouvements gay au moment de Noël, ce qui a suscité une levée de bouclier immédiate de leur part, masquant ainsi aux yeux des médias et de l’opinion qu’il venait d’abandonner devant l’O.N.U. la doctrine catholique qui prévoit des peines canoniques pour les actes d’homosexualité et ceux qui les commettent, à commencer par les clercs :

« Signalons au passage deux documents du grand Pontife saint Pie X. Dans son Catéchisme de 1910 en effet, le « péché d’impureté contre nature » est classé pour sa gravité, au second rang, après l’homicide volontaire, dans la liste des péchés qui « crient vengeance à la face de Dieu » (Grand Catéchisme, nº 966).

« On dit que ces péchés – explique le Catéchisme – crient vengeance à la Face de Dieu, parce que le Saint Esprit le dit et parce que leur iniquité est si grave et manifeste qu’elle provoque Dieu à punir avec les châtiments les plus sévères » (nº 967).

Le Droit Canonique prévoyait la peine de « l’infamie »

Le Code de Droit Canonique promu par saint Pie X, mais publié par Benoît XV en 1917, et demeuré en vigueur jusqu’en 1983, traite de la sodomie dans les « délits s’opposant au sixième commandement », tout comme l’inceste et autres délits dont la bestialité (R. Naz, Traité de Droit canonique, t. IV, lib. V, p. 761).

Le délit de sodomie est puni, en ce qui concerne les laïcs, par la peine d’infamie ipso facto et autres sanctions à imposer au jugement éclairé de l’évêque, et en proportion de la gravité du cas particulier (canon 2357) ; en ce qui concerne les ecclésiastiques et les religieux, s’il s’agit de clercs mineurs (c’est-à-dire de degré inférieur au diaconat) par des peines diverses, en fonction de la gravité de la faute, qui peut aller jusqu’à la réduction à l’état laïc (canon 2358), et s’il s’agit de clercs majeurs (c’est-à-dire diacres, prêtres et évêques), qu’ils soient « frappés de suspense, déclarés infâmes, privés de tout office, bénéfice, dignité ou charge, et dans les cas les plus graves ils peuvent être déposés » (can. 2359, § 2 ; cf. Dictionnaire de Droit Canonique, t. VII, coll. 1064-1065).

Rappelons que la dite « peine de l’infamie » était extrêmement grave, puisqu’elle consistait en la « perte totale ou partielle de la bonne réputation auprès des honnêtes gens » et comportait l’interdiction d’exercer des charges ecclésiastiques et de remplir des fonctions de confiance comme celle de « parrain au baptême et à la confirmation » ou « d’arbitre » (Dictionnaire de Droit Canonique, t. V, coll. 1358-1359). »[10]

L'opposition médiatisée de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI à la "théorie du genre" lui a permis de déplacer son opposition sur ce terrain vague, en espérant ainsi que personne ne se rendrait compte qu'il venait de céder sur le principe : la dépénalisation de l'homosexualité, alors qu’elle fait l’objet de plusieurs articles dans le Droit canon de 1917.

Cette technique de diversion est typique de l’universitaire bavarois qui face à un problème doctrinal formulé clairement par l’enseignement bi-millénaire de l’Église, fait glisser le débat vers des concepts intellectuels vagues et mal définis, mais qu’il drape d’une aura d’expertise et de fausse érudition. Il s’agit de l’une des tactiques des modernistes pour dissimuler leurs abandons doctrinaux.

Selon Tradio.com[11], près de 4.400 "prêtres" conciliaires au total en 2002 auraient, ainsi que le révèle un rapport officiel, été poursuivis par la Justice des États-Unis pour « crimes sexuels », soit plus d’un prêtre sur dix dans ce pays. Les autorités conciliaires – devant leur nombre croissant - se refuseraient à actualiser ces chiffres depuis 6 ans 

According to the report commissioned by the U.S. bishops, for example, charges of sex crimes up to 2002 were made against 4,392 presbyters. The number is generally believed to underestimate the problem. That number amounts to more than one presbyter in every ten that has been charged with a sex crime. The bishops were so embarrassed by the number that they didn't dare update the report for the following six years!Traditio.com

TRADUCTION en français

Selon le rapport commandé par les évêques américains, par exemple, les incriminations pour crimes sexuels ont été instruites jusqu’en 2002 contre 4.392 prêtres aux États-Unis. On considère généralement que ce chiffre sousestime le problème. Ce chiffre signifie que plus d’un prêtre sur dix auraient été poursuivis pour crimes sexuels. Les évêques sont tellement gênés par ce chiffre qu’ils n’ont même pas osé actualiser ce rapport pour les six dernières années !

Dans cet article de novembre 2006, la New Oxford Review (NOR) salue l’immense travail d’investigation de Mme Randy Engel :

« L’ouvrage, publié en juillet 2006, compte 1.174 pages, 4.523 notes finales et un index détaillé. On y trouve des passages sujets à caution, mais en assez petit nombre. » NOR

Et souligne l’effet catalyseur de Vatican II pour développer les réseaux homosexuels parmi les clercs :

« Au vingtième siècle, le deuxième Concile du Vatican a « déclenché » la colonisation homosexuelle de l’Église, ce qui tient en grande partie au pontificat du pape Paul VI. » Randy Engel

Mme Randy Engel a consacré un chapitre entier de son livre à l’homosexualité du prétendu « Pape » l’évêque apostat Montini-Paul VI[12] (dans les milieux « spécialisés » il était surnommé ‘La Montini’) :

« le pape Paul VI a joué un rôle décisif dans la sélection et l’avancement de nombreux membres homosexuels de la hiérarchie américaine… » Randy Engel

3       Les réseaux homosexuels en action au moment de Vatican II : le cas du cardinal Wright. Ses viols homosexuels, son soutien à l’entrisme à Vatican II, son action contre Mgr Lefebvre.

3.1     Les crimes de viols homosexuels perpétrés par le futur ‘cardinal’ Wright, dès le pontificat de Pie XII.

Randy Engel traite des forfaits homosexuels commis par le futur ‘cardinal’ Wright, l’une des personnes les plus haut placées dans la hiérarchie ecclésiastique catholique américaine, sous le pontificat de Pie XII, consacré évêque le 30 juin 1947 par le cardinal Cushing[13].

Nous donnons ci-dessous un tableau de la carrière ecclésiastique du ‘cardinal’ Wright :

Extrait du site Catholic-Hierarchy

Le ‘cardinal’ Wright fut nommé préfet de la congrégation pour le clergé par Montini-Paul VI (également homosexuel notoire et surnommé « La Montini ») le 28 avril 1969.

Après vérification, Wright ne figure pas sur la liste Pecorelli de 1978[14], ce qui ne veut pas dire qu’il n’était pas Franc-maçon, mais simplement qu’il n’était pas inscrit au Grand-Orient d’Italie. Si, comme il est légitime d’en faire l’hypothèse, il appartenait à la haute maçonnerie britannique illuministe Rose+Croix, cette absence d’inscription est normale.

Afin de donner un aperçu des ignominies perpétrées par ces clercs conciliaires prévaricateurs, la New Oxford Review a sélectionné un passage où Randy Engel décrit une scène très pénible de viol par des clercs buvant du coca, aux États-Unis, scène qui met nommément en cause ‘MgrJohn Wright (ancien ‘archevêque’ auxiliaire de Boston) et un abbé Page, ainsi qu’une victime nommée Bill Burnett (qui a accusé par la suite les deux prédateurs homosexuels). Ces faits se sont déroulés entre 1952 et 1955 selon Randy Engel[15].

Le ‘Cardinal’ Wright, clerc homosexuel

Le ‘Cardinal’ Wright, clerc homosexuel préfet de la congrégation pour le clergé (1969-1979)

« Burnett a déclaré que le rituel du viol commençait par deux verres : un Coca pour lui, un Coca avec de l’alcool pour [le frère Raymond] Page [son oncle] et [Mgr] Wright. Puis Wright le dévêtait, tombait à genoux devant le garçon debout et le couvrait de baisers : … (…)[16] LIRE LA SUITE DANS L’ANNEXE A

Déjà en 1996, dans un long article intitulé « La splendide obsession de Mgr Wuerl », et publié par Mother’s Watch, Randy Engel écrivait un texte (‘Mgr’ Wuerl fut le secrétaire particulier et protégé de Wright),

« traitant des relations exceptionnelles que Wuerl entretenait avec les membres de la communauté gay de Pittsburgh, qui l’appellent “Donna” Wuerl… ». Randy Engel

Wright présente plutôt le profil d’un initié Rose+Croix : clerc homosexuel, il affichait une façade de « traditionaliste », ainsi que le dénonçait Jean Madiran dans Itinéraires en 1975 :

« Le cardinal Wright passait, ou se faisait passer, pour un traditionaliste, un résistant, un héros clandestin, un martyr anonyme, courageux en cachette et secrètement sincère. Sans que personne puisse, tellement il est habile, s’en apercevoir jamais. En vérité il est comme les autres prélats bureaucrates, il est à la botte du parti qui tient l’Église militante sous son occupation étrangère. Comme les autres cardinaux-préfets, il est l’ombre dérisoire d’un cardinal de la sainte Église romaine. Ayant prononcé le rejet, bien entendu non motivé, du recours de l’abbé Jamin, l’ayant ainsi abandonné au bon plaisir du parti ec­clésiastique local, il a voulu en outre y ajouter l’injonction d’obéir en toutes choses aux ordres de l’évêque : ce qui est explicitement joindre le sarcasme à l’iniquité. Tous et chacun sauront désormais quel est, derrière son masque convenu, le visage véritable du cardinal dérisoire. » Jean Madiran, Itinéraires, n°190, février 1975, page 65

«Se faisait passer, pour un traditionaliste, un résistant, un héros clandestin, un martyr anonyme, courageux en cachette et secrètement sincère » :

Mais n’est-ce pas là l’image illusoire même de Ratzinger-Benoît XVI que Mgr Fellay a essayé de « vendre » aux fidèles et aux clercs de la FSSPX, que ce soit à Paris en juin 2007 ou à Flavigny en décembre 2007 ? N’est-ce pas le même archétype du « bon » Benoît XVI impuissant face aux « méchants » évêques, mais secrètement favorable à la Tradition ? C’est ce même « artifice » (mot de l’abbé Chautard) que l’homosexuel ‘Mgr’ Wright a réussi pendant un temps à faire croire dans les milieux de la Tradition catholique et auprès de Mgr Lefebvre.

Et Jean Madiran poursuivait la mise au pilori du ‘cardinal’ Wright en juin 1978, qu’il qualifiait de « cardinal félon », de « misérable », « à l’autorité morale égale à zéro » :

« Réapparition du cardinal dérisoire

Un ou deux mots d’un autre « catéchisme » : L’enseignement du Christ, sous-titre : catéchisme catholique pour adultes, pré­face du cardinal Wright (mais oui !), édité au début de l’année par la Librairie Téqui (maison d’édition d’ancienne et bonne réputation, mais récemment rachetée par Pierre Lemaire). Il s’agit de l’ « édition française », c’est-à-dire de la « traduction en langue française » d’un ouvrage publié en 1975 aux États-Unis. Il y aurait beaucoup à dire sur ce livre. Déjà il est décon­sidéré par la caution que lui apporte le cardinal Wright, personnage suspect, à l’autorité morale égale à zéro. Rappelez-vous : c’est lui le cardinal dérisoire, c’est lui l’ombre dérisoire d’un cardinal de la sainte Église romaine, dont le masque est tombé lors de l’affaire Jamin ([17]). C’est lui encore qui fut l’un des trois cardinaux félons de 1975 : ceux qui ont convoqué à Rome Mgr Lefebvre en lui dissimulant qu’ils le faisaient comparaître en tant que juges, par ordre du pape ; lui racontant au contraire qu’il s’agissait simplement d’un amical échange de vues ([18]). Ce personnage misérable est depuis je ne sais combien d’années l’inamovible préfet de la congrégation romaine pour le clergé, donc responsable direct de la décomposition mentale à laquelle le clergé est aujourd’hui abandonné sans secours ni réaction. Cette dernière responsabilité, s’ajou­tant aux précédentes, devrait lui interdire de se mêler en quoi que ce soit des affaires religieuses et surtout du catéchisme. Il est l’exemple parfait du hiérarque disqualifié. » Jean Madiran, Itinéraires, n°224, juin 1978, page 187

3.2     Le rôle de Wright pour promouvoir la maçonnerie, le B’naï B’rith, l’ADL (Anti-diffamation League) et l’entrisme des observateurs non-catholiques à Vatican II

Mary Ball Martinez dénonçait déjà Wright pour son œcuménisme en 1956 (page 693 du livre de Randy Engel) au sujet du Symposium canadien intitulé « La Grande action de l’Église chrétienne » en 1956. Le cardinal Cushing, son consécrateur, avait le dégoût des sujets théologiques selon Randy Engel (p 692) (sic).

« Le Cardinal Cushing, comme Spellman, s’absorbait dans la construction de l’immobilier et la levée des fonds, et pas dans le prosélitisme envers les Protestants, les Juifs et les Maçons. Cushing fut primé comme l’Homme B’naï B’rith de l’année des loges judéo-maçonniques et Wright se livra avec joie à une association de long terme avec la Ligue B’naï B’rith Anti-Diffamation (ADL). En 1957 les B’naï B’rith de Worcester donnèrent un prix à Wright pour son « travail exceptionnel dans la Communauté ».

L’un des amis les plus proches de Wright à Worcester était Joseph L.Lichten, un dirigeant de la Ligue B’naï B’rith Anti-Diffamation. Ce fut grâce à l’influence de Wright que Lichten devint un observateur Juif durant le concile Vatican II.

Il se racontait qu’un oncle de Wright était un maçon de haut grade à Worcester, mais cela n’a jamais été confirmé publiquement.

C’est un fait de notoriété publique que, cependant, Mgr (plus tard cardinal) Wright entretenait des relations très intimes avec la Franc-maçonnerie et qu’il fit avancer le programme de la Loge, un programme condamné par une longue succession de papes commençant avec le Pape Clément XII dans son instruction pontificale, In Eminenti en 1738 et continuant à travers le Pape Léon XIII dans sa lettre encyclique Humanus Genus en 1884.

Après que Wright fut devenu évêque de Pittsburgh, il entra dans une fusion entre les Franc-maçons et les Chevaliers de Colombus en intégrant les Œuvres des Chevaliers et des Nobles. »[19]Randy Engel

Pie XII a créé le diocèse de Worcester le 14 avril 1950, uniquement pour Wright (Randy Engel, p 697).

Ces réseaux homosexuels ecclésiastiques s'identifient et se structurent visiblement avec une certaine homogénéité d'« affinités ».

3.3     Les liens de Jacques Maritain avec le ‘cardinal’ pédéraste Wright. Maritain et les milieux homosexuels.

Maritain connaissait bien Wright :

Gilson and Maritain, through the university circles of Boston, brought much both to the secular society and to the local Catholic community: a renewed knowledge of Thomism, of metaphysics and of theology. Florian Michel notes that the connections with Maritain are not purely academic. Maritain knew Bishop John Wright, auxiliary bishop of Boston, well. Wright would go on to become Bishop of Worcester and Cardinal of the Curia. At a time when Maritain was contemplating his plans for the future, Bishop Wright played a little-known role in convincing him not to return to France: “Your work must be done here” he was told by the bishop. And Maritain followed this advice. (14). »[20]

Gilson et Maritain, par l’intermédiaire des cercles de l’université de Boston, a apporté beaucoup à la fois dans le domaine de la société séculaire et dans celui de la Communauté catholique locale : une connaissance renouvelée du Thomisme, de la Méthaphysique et de la Théologie. Florian Michel souligne que les relations avec Maritain ne sont pas purement académiques. Maritain connaissait bien Mgr John Wright, évêque auxiliaire de Boston. Wright deviendra par la suite évêque de Worcester et Cardinal de la Curie. Au moment où Maritain dressait ses plans pour l’avenir, Mgr Wright a joué un rôle peu connu en le persuadant de ne pas retourner en France: “Votre œuvre doit être accomplie ici” lui a explicité l’évêque. Et Maritain obtempéra à cet avis. (14). »[21]

Maritain fut aussi l’ami très proche de l’évêque apostat Montini-Paul VI, et fut le promoteur de la doctrine hérétique de la liberté religieuse lors de Vatican II.

Selon certaines sources (ci-après), Jacques et Raïssa Maritain n’auraient pas consommé leur mariage, alors qu’aucun vœu religieux ne fut prononcé, ce qui est contraire aux principes et aux finalités du mariage catholique ordonné à la procréation.

"Raïssa s'émeut de tout, a un caractère excessif, certainement comme Jacques puisqu'ils choisiront de ne pas "consommer" leur mariage : aveu plus ou conscient de l'homosexualité de Jacques (ami de Julien Green) ? Pathologie nerveuse ? Ou choix respectable également ? Personnellement, je trouve ce choix un peu extrême."[22]

"Il partage certaines choses avec Cocteau, à commencer peut-être par l'homosexualité, assumée chez Cocteau, sublimée en ce que Maritain appelle la pureté avec son épouse."[23]

3.4     Le ‘cardinal’ pédéraste Wright fit partie de la commission de trois cardinaux contre Mgr Lefebvre.

Ainsi que le résume un auteur :

« Nous nous souvenons des contacts qu'il eut avec la fameuse commission romaine composée de trois cardinaux Garronne, Tabera et Wright. Mgr Lefebvre avait la bonté de nous faire vivre tous ces événements, au séminaire d'Écône. Il nous livrait sa pensée. Il rédigeait même des articles que Jean Madiran s'honorait de publier dans «Itinéraires». »[24]

Il est important pour la jeune génération qui n’a pas connu ce combat des années 1970 de rappeler que le ‘cardinal’ Wright fut mêlé de près au dossier de la FSSPX, car c’est ‘Mgr’ Wright qui en approuva les statuts en 1970 :

« La Fraternité fut reconnue alors officiellement par S.E. Mgr Charrière, évêque de Fribourg en Suisse le 1er novembre 1970, et les statuts furent approuvés chaleureusement par S.E. le cardinal Wright, Préfet de la S. Congrégation pour le Clergé. » Itinéraires, n°278, décembre 1983, page 158

Cette approbation d’une institution traditionnelle par un clerc aussi suspect que ‘Wright’ est typique des pratiques des Rose+Croix. En effet, si le ‘cardinal’ Wright a approuva aussi chaleureusement la fondation c’est qu’il pensait être déjà en mesure de la contrôler, ce qui suppose que, dès l’origine et à l’insu de Mgr Lefebvre, la présence d’une « taupe de gros calibre », connectée avec la haute hiérarchie maçonnique Rose+Croix conciliaire, ait ou donner une telle assurance au clerc homosexuel Wright. Par la suite cette « taupe de gros calibre » a vraisemblablement couvert l’entrisme des deux infiltrés, vocations tardives, l’ex( ?)-Anglican britannique Richard Williamson et l’Allemand Franz Schmidberger, ami de Ratzinger, en 1972 à Écône. Qui était cette « taupe de gros calibre » ?

Existait-il des liens entre le ‘cardinal’ américain Wright et son contemporain britannique Malcolm Muggeridge (ex( ?)-Fabien) qui travailla quelques temps sur la côte est des États-Unis ? Rappelons que Muggeridge fut le Mentor du jeune anglican britannique Richard Williamson, formé comme lui à Cambridge, et que c’est lui qui décida de la conversion du jeune Anglican au catholicisme traditionnel. Nous invitons nos lecteurs à mener des recherches sur ce sujet et à nous en communiquer les résultats.

Ensuite, il fut nommé par l’inverti Montini-Paul VI (dénoncé comme pédéraste par Randy Engel dans le chapitre 19 de son livre) comme l’un des membres de la commission cardinalice qui fut chargée d’inspecter l’œuvre de Mgr Lefebvre et qui conclut par une condamnation de la FSSPX, une décision de retrait de l’approbation de 1970 et une déclaration de suppression canonique de la FSSPX.

« Vu la gravité de la matière et dans le souci que l'enquête fût menée indépendamment de toute passion, le Saint-Père institua donc une Commission cardinalice composée de trois membres : le cardinal Gabriel-Marie Garrone, préfet de la Congrégation pour l'Éducation catholique, président ; le cardinal John Wright, préfet de la Congrégation pour le Clergé, et le cardinal Arturo Tabera, préfet de la Congrégation pour les Religieux et les Instituts séculiers. Cette Commission reçut pour tâche d'abord de réunir les informations les plus étendues et de procéder à un examen de tous les aspects du problème ; ensuite de proposer ses conclusions au Souverain Pontife. » Cardinal Villot, ROME, LE 27 OCTOBRE 1975. SECRÉTAIRERIE D'ÉTAT N. 290.499/94

Nous avons publié en annexe des extraits du dossier « La condamnation sauvage de Mgr Lefebvre » qui fut publiée en 1975, dans un numéro spécial hors série d’Itinéraires (205 Ter, août 1975), en particulier le texte de la condamnation de Mgr Lefebvre signé par ‘Mgr’ Wright le 6 mai 1975, et ensuite l’appel (à caractère juridique suspensif) envoyé par Mgr Lefebvre au ‘cardinal’ Staffa le 21 mai 1975 puis la relation que fit Mgr Lefebvre de cette affaire et du comportement trompeur de la commission, de ‘Mgr’ Wright en particulier, le 30 mai 1975.

« APRÈS la condamnation en mai 1975 de l’Œuvre d’Écône et de la Fraternité Sacerdotale St Pie X par l’Évêque de Fribourg (Suisse) sur la demande de la commission des trois Cardinaux Garrone, Wright et Tabera, née on ne sait comment, j’écrivais au Pape Paul VI que la condamnation portant, soi-disant, sur des points de doctrine –n’aurait dû atteindre que ma personne et que la cause aurait dû être jugée par la Congrégation pour la doctrine de la foi ([25]) » Mgr Lefebvre, 23 février 1979, dans Itinéraires, n°233, mai 1979, page 7

 

4       La mise en cause de Ratzinger-Benoît XVI par Mme Engel

La New Oxford Review rapporte dans son article les interrogations publiques de Randy Engel au sujet de la « virilité de Benoît XVI » et de son comportement « excentrique » :

« Des correspondants à Rome signalent que le nouveau pape s’est pris d’un goût dispendieux pour les chaussures et accessoires de couturiers, qu’il s’est acquis une réputation de “comportement légèrement excentrique” et qu’il témoigne d’un “penchant pour le déguisement”. À la Noël 2005, le pape fut photographié avec un bonnet rouge bordé de fourrure d’un style médiéval, offrant ainsi au monde une image ouvertement maniérée. Un mois après, La Stampa rapporta que le pape s’était rendu en secret dans son ancienne résidence du 1, piazza Citta Leonina, vêtu d’une soutane noire de prêtre et en compagnie d’un autre accessoire, le très beau Don Georg Gaenswein, âgé de quarante-huit ans, qui est son secrétaire privé. » Randy Engel

5       La fonction officielle du jeune secrétaire particulier de Benoît XVI, ‘Mgr Georg Gaenswein, et les commentaires dans la presse

Pour mieux éclairer ces propos, présentons quelques éléments biographiques de ce personnage, ‘Mgr[26] Georg Gaenswein, et de sa fonction officielle de secrétaire particulier auprès de Ratzinger-Benoît XVI :

‘Mgr’ Georg Gaenswein faisant la une de la presse People

 ‘Mgr’ Georg Gaenswein faisant la une de la presse People et inspirant la collection de Donatella Versace

Ratzinger-Benoît XVI et ‘Mgr’ Georg Gaenswein

Ratzinger-Benoît XVI et ‘Mgr’ Georg Gaenswein

Le prélat conciliaire romain cité, ‘Mgr’ Georg Gaenswein a la réputation au Vatican d’être très ‘conservateuret favorable au Motu Proprio et de jouer un rôle important derrière Ratzinger-Benoît XVI. C’est ce prélat qui l’accompagnait lors de son voyage en France.

L’article de La Stampa qu’évoque Randy Engel avait été repris par The Telegraph, et il faisait le récit d’une mystérieuse visite nocturne de Ratzinger-Benoît XVI dans ses anciens appartements en compagnie de Georg Gaenswein. Nous l’avons placé en annexe à ce VM. Il est pour l’instant en anglais.

http://perso.wanadoo.fr/beatrice.bohly/Forum/appart.jpg

Reportage du Figaro sur l’entourage de Ratzinger-Benoît XVI au Vatican.

Plan des appartements privé et officiel du chef de l’église conciliaire.

« De cette « famille pontificale », Mgr Georg Gaenswein, le secrétaire particulier du Pape, est la figure la plus médiatique. Bavarois tout comme le Saint-Père, 49 ans, sportif, « Don Giorgio » a pourtant dû abandonner ses habitudes en gagnant son nouveau logement de fonction au quatrième étage du palais, au niveau des terrasses aménagées en jardin avec vue imprenable sur Rome.

Cet habitué des restaurants du centre-ville n'a pas perdu son sourire, mais il a coupé les ponts avec bon nombre de ses anciens amis pour se dédier au service exclusif d'un Pape discret. Il le suit partout, et a appris à être inflexible. Pas d'étiquette, mais des consignes strictes. » Hervé Yannou, correspondant du Figaro à Rome, 17 décembre 2005[27]

La place qu’occupe ce secrétaire particulier a même un impact sur le monde de la mode, puisqu’une femme, grand couturier italien, s’est inspirée du style de Gaenswein pour sa collection :

Donatella Versace has often raised eyebrows — and hemlines — with her outrageous designs for women. Yesterday, however, she stunned even blasé fashionistas by launching a “clergyman look” for men, inspired by Father Georg Gaenswein, the handsome 50-year-old private secretary to Pope Benedict XVI.

TRADUCTION en français

Donatella Versace a fait souvent froncé les sourcils — et les ourlets — avec ses créations outrageantes pour les femmes. Hier, pourtant, elle a étonné même les plus blasés des amateurs de défilés de mode en lançant son “look clergyman” pour hommes, inspiré par l’abbé Georg Gaenswein, le fringant quinquagénaire secrétaire privé du Pape Benoît XVI.

The outfit, modelled at the Milan menswear 2007-08 winter collection, features grey-black trousers and jacket with a clerical-style collar. “I was thinking of an austere, severe and ethical man. I find Father Georg’s austerity very elegant,” said Ms Versace.

TRADUCTION en français

Le produit final, tiré de la collection de l’hiver 2007-08 de vêtements masculins présentée à Milan, consiste en un pantalon gris-bleu et en une veste à col de style clergymen. “j’étais en train de songer à un homme austère, sévère et éthique. J’ai trouvé l’austérité du Père Georg très élégante,” a déclaré Mme Versace.

Donatella Versace has copied the look for a collection based on Father Georg Gaenswein, the pope's handsome -- and much gossiped-about -- private secretary.  (The question, of course, is exactly how private.)  In addition to his priestly duties, Father G is a tennis player and an amateur pilot.  What's next -- a Vatican lifestyle collection?”[28] 16 janvier 2007

TRADUCTION en français

Donatella Versace a copié le style de sa collection en s’inspirant du Père Georg Gaenswein, le fringant – et beaucoup décrié – secrétaire privé du Pape (La question bien sûr demeure de savoir exactement dans quelle mesure « privé »). En plus de ses devoirs sacerdotaux, le père G est joueur de tennis et pilote amateur.  Qu’y aura-t-il ensuite ? – une collection du style Vatican ?”[29] 16 janvier 2007

Sur le site “Benoît et moi, « notre auteur, Peter Seewald, 53 ans, a été le premier journaliste allemand à pouvoir rencontrer dans le Palais Apostolique, et interviewer, Georg Gänswein, secrétaire privé du pape, prêtre, et adulé des femmes. »[30], Seewald interroge Gaenswein pour le grand journal allemand Süddeutsche Zeitung :

Süddeutsche Zeitung: Monseigneur, comment va le pape ?

Georg Gänswein: Il va très bien, il est en bonne forme, il travaille beaucoup, et impose un rythme élevé à ses collaborateurs


SZ: Utilise-t'il le vélo d'appartement que lui a prescrit son médecin personnel, le Dr Buzzonetti ?

GG: Le vélo trône chez nous, dans l'appartement privé.


SZ: Qu'est-ce que cela signifie?

GG: Qu'il est disponible à tout moment. »[31]

Ratzinger-Benoît XVI et ‘Mgr’ Georg Gaenswein

Ratzinger-Benoît XVI et ‘Mgr’ Georg Gaenswein

Il s’en suit un développement très autobiographique sur Geanswein, Seewald lui disant plus loin :

SZ: Vous êtes vraisemblablement le premier secrétaire d'un Pape dans l'histoire de l'Église qui, oeuvrant aux côtés du Pontife, est aussi dans la ligne de mire des medias, les magazines "people" s'enthousiasmant pour le "sunny boy" en soutane. Comme le magazine suisse "Semaine du Monde" (Welt woche) qui vous désigne comme le plus bel homme en soutane de tous les temps au Vatican. Donatella Versace vous a même consacré une ligne de prêt-à-porter. Cette image de séducteur vous gêne-t'elle?

GG: Pas au point de me faire rougir. Cela m'a plutôt quelque peu irrité. Cela ne fait pas de mal, c'est flatteur, aussi, et ce n'est pas un péché. Auparavant, je n'ai jamais été confronté avec mon "enveloppe" de façon aussi directe et frontale. J'ai pu ensuite constater qu'il y avait dans tout cela, en grande partie, l'expression de la sympathie. Cependant, je souhaite aussi qu'on ne se contente pas d'analyser mon aspect extérieur, mais qu'on contraire on prenne connaissance de la substance qui se trouve sous l'enveloppe.

‘Mgr’ Georg Gaenswein jouant au tennis et faisant la une de la presse People ‘Mgr’ Georg Gaenswein jouant au tennis et faisant la une de la presse People

 ‘Mgr’ Georg Gaenswein jouant au tennis et faisant la une de la presse People


SZ: Recevez-vous des lettres d'amour?

GG: Oui, cela arrive de temps en temps!

Revenons maintenant à l’article de la New Oxford Review (NOR) qui conclut, presque désabusée, au sujet de Ratzinger-Benoît XVI :

« Espérons que le pape est aussi hétéro que possible » NOR

Cette interrogation a pris la forme d’une rumeur dans les colonnes du magazine Têtu, dont le public n’est autre que la communauté homosexuelle en France :

« Vatican (Société)

Benoît XVI est-il homo? 

Benoît XVI serait-il gay? La rumeur s'enrichit ces temps-ci de détails. Pour la nourrir, les média italiens s'appuient en particulier sur le relookage du pape : l'habilleur de Jean-Paul II, bien trop sobre, a été remercié et a fait place à un nouveau créateur, très porté sur les bordures, les pompons et les chaussures rouges de chez Prada. Pire : le pape aurait un amant, en la personne de son secrétaire privé, Monseigneur Georg Gänswein, un beau blond de 50 ans, pilote amateur, joueur de tennis et ancien moniteur de ski. Le Vatican n'a pas encore réagi à ces rumeurs, reprises avec délectation dans la presse étrangère.

par Laurent Chambon

Info du 3 janvier 2007 »[32] Têtu

Ces propos trouvent des échos sur internet sous forme d’une mise en scène en vidéo sur Youtube[33].

6       Les réseaux homosexuels de l’église conciliaire protégés par Benoît XVI

A l’appui des interrogations de Randy Engel, la New Oxford Review mentionne :

« Il n’en existe pas moins plusieurs motifs de perplexité à cet égard : Benoît XVI a nommé l’archevêque William Levada, connu pour ses amitiés avec la communauté gay, à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi ; il a nommé Donald Wuerl – qui est dans le même cas – archevêque de Washington, D.C. ; il a nommé George Niederauer (idem) archevêque de San Francisco. Enfin, il a signé le document sur la présence d’homosexuels dans les séminaires, document anodin qui peut s’interpréter comme on veut » NOR

‘Mgr’ Wuerl (protégé de Wright) à gauche de Ratzinger-Benoît XVI

‘Mgr’ Wuerl (protégé de Wright) à gauche de Ratzinger-Benoît XVI

Et pour finir la New Oxford Review (NOR) conclut de façon résignée :

« Ne vous attendez pas à la moindre réforme visant la colonisation homosexuelle de l’Église catholique ou ce qu’Engel appelle le « collectif homosexuel ». De mignons prêtres et séminaristes continueront d’affluer dans le sacerdoce, et certains monteront dans la hiérarchie. Le train-train va continuer » NOR

7       Le livre-témoignage de George Kocan sur les liens entre réseaux homosexuels et satanistes au sein de l’église conciliaire

Le livre « Le Rite de la sodomie » a également été commenté par George Kocan, chroniqueur de Illinois Review[34], qui a publié en 2006 un témoignage sur les liens entre clercs homosexuels et satanistes dans l'église conciliaire :

The Boys' Club

“The Boys' Club

Ted spent 15 years in Korea as a specialist in psychological warfare. While there, he had a religious experience that led to his ordination to the Catholic priesthood. Back in the U.S., where the bishop assigned him as pastor to the parish of his boyhood, he makes a horrible discovery that brings him face-to-face with an evil conspiracy of priests known as the "Boys' Club." The ensuing conflict results in a stay for Ted at a mental institution, the murder of an investigator from the Sacred Congregation for the Doctrine of the Faith, an arrest and a trip to jail, the exposure of a bizarre Satanic ritual, and other assaults and betrayals against the human spirit.”[35]

TRADUCTION en français

Le Club des Garçons

Ted a passé 15 ans en Corée en tant que spécialiste de la guerre psychologique. Durant son séjour, il a connu une expérience religieuse qui l’a conduit à se faire ordonner prêtre catholique. De retour aux États-Unis où son évêque lui avait assigné la charge de cure de la paroisse de son enfance, il fait une horrible découverte qui le confronte à une conspiration diabolique de prêtres connue sous le label de « Boys’ Club. » Le conflit qui s’en suivit se solda pour Ted par un séjour dans une institution de santé mentale, par le meurtre d’un enquêteur envoyé par la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, par une arrestation et un séjour en prison, par la mise au jour d’un bizarre rituel Satanique, et d’autres offenses et trahisons envers l’esprit humain.”

Ce sujet appellerait des développements complémentaires.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org


Dossier des Références Virgo Maria sur l’ex(?)Anglican de la FSSPX

Mgr Richard Williamson à la Rose

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-05-A-00-Abbe_Cekada_repond_Mgr_W.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-02-A-00-Diversion_de_Mgr_Williamson.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-03-A-00-Abbe_Meramo-RC.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-08-B-00-Williamson-Round_Table.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-10-D-00-Schmidberger-Urrutigoity.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-20-A-00-Vatican-Homosexuel.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-09-07-C-00-Williamson_Urrutigoity-n2_EN.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-03-A-00-Williamson_Urrutigoity-n1-ENG.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-02-A-00-Mgr_Williamson_Blason_de_Luther.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-06-A-00-Hoyos_ment.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-09_20-A-00-VM_Pages_FSSPX.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-18-A-00-Williamson-Loup.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-A-00-Williamson-Diaporama.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-Diaporama_Williamson_2_anneaux.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-16-A-00-Hoyos_liberte_religieuse_Colombie.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-11-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/006_2007/VM-2007-06-06/VM-2007-06-06-B-00-Avrille_bloque_face_a_Celier htm

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-04-24-A-00-Rore_refute_l_abbe_Calderon_2.pdf

http://rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE-2007-04-24-FR_Refutation_de_l_abbe_Calderon.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-24-B-00-Mgr_Williamson_tente_de_desarmorcer_VM_2.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-24-A-00-Abbe_Cekada_reordinations_2.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-01-28-A-00-Abbe_Cekada_refute_abbe_Calderon_1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-12-18-B-00-Mgr_Williamson_Omission_d_Avrille_1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-12-09-A-00-Hoyos_Versailles.pdf


8      ANNEXE A – Traduction de l’article de novembre 2006 de New Oxford Review[36]

La colonisation homosexuelle de l’Église catholique [www.riteofsodomy.com]

Dans son livre intitulé « Le rite de sodomie : l’homosexualité et l’Église catholique » (The Rite of Sodomy : Homosexuality and the Roman Catholic Church  - New Engel Publishing, 2006 ; 724-327-7379 ; www.riteofsodomy.com),  Randy Engel dévoile l’invasion, la colonisation et la cancérisation du sacerdoce et de la vie religieuse par les homosexuels au sein de l’Église catholique.

À la première page de l’introduction, elle dit avoir écrit dans The Wanderer (à l’été 1987) un article dont son rédacteur en chef a biffé l’allusion aux « évêques homosexuels » :

« Je me souviens m’être promis alors que dès que le permettraient mes devoirs familiaux et les fonctions pro-vie que je remplissais en tant que directrice de la Coalition des États-Unis pour la vie (U.S. Coalition for Life), je m’intéresserais de plus près aux membres de la hiérarchie catholique ».

Elle désigne nommément les évêques homosexuels, avec de copieuses notes et citations à l’appui. Ce livre, dont l’écriture lui a pris une dizaine d’années, met en lumière un « maesltröm » homosexuel au sein de l’Église catholique.

L’ouvrage, publié en juillet 2006, compte 1.174 pages, 4.523 notes finales et un index détaillé. On y trouve des passages sujets à caution, mais en assez petit nombre.

Mme Engel indique que son livre n’est pas à mettre entre les mains de lecteurs délicats, comme nous le verrons ensuite.

Selon elle,

 « ni le Saint-Père, ni la hiérarchie catholique ne semblent avoir la volonté, le courage et l’estomac »

 qu’il faudrait pour débarrasser l’Église de ses éléments homosexuels.

Au vingtième siècle, le deuxième Concile du Vatican a « déclenché » la colonisation homosexuelle de l’Église, ce qui tient en grande partie au pontificat du pape Paul VI. Engel souligne que Paul VI était homosexuel et en fournit la preuve. Selon elle,

« le pape Paul VI a joué un rôle décisif dans la sélection et l’avancement de nombreux membres homosexuels de la hiérarchie américaine… »

Et cela continue.

En ce qui concerne le récent document du Vatican sur la présence d’homosexuels dans les séminaires, Engel écrit :

« Dans une interview accordée à Radio Vatican le 29 novembre 2005, le cardinal Grocholewski [Préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique, chargée de mettre en œuvre ce document] a déclaré que les séminaires pourraient être accessibles à des jeunes gens ayant pris part à des actes homosexuels par curiosité adolescente, ou sous l’emprise de l’alcool, ou encore en se prostituant pour obtenir des faveurs. Quels critères élevés, en vérité, pour la plus sublime de toutes les vocations ! Le cardinal est allé jusqu’à indiquer que les critères exposés dans le document ne s’appliquaient pas aux prêtres homosexuels déjà ordonnés… reconnaissant du même coup que le pape Benoît XVI, comme son prédécesseur le pape Jean-Paul II, ne comptait nullement faire le ménage en menant une sérieuse attaque contre le collectif homosexuel qui s’est formé dans le sacerdoce et la vie religieuse au sein de l’Église catholique romaine. »

Le pape Benoît XVI a nommé récemment Donald Wuerl archevêque de Washington, D.C. Wuerl était un protégé de Mgr John Wright (ancien évêque auxiliaire de Boston). Or, selon Engel,

« les penchants pédérastiques de Wright étaient un secret de polichinelle dans l’archevêché de Boston. »

Bill Burnett a accusé Mgr Wright de pédérastie. Voici un passage du livre qui n’est pas pour les délicats. Si vous n’appréciez pas les comptes rendus sexuellement imagés, ne lisez pas ce qu’Engel a à dire ici sur le rite de sodomie (car cela vous ferait vomir) :

« Burnett a déclaré que le rituel du viol commençait par deux verres : un Coca pour lui, un Coca avec de l’alcool pour [le frère Raymond] Page [son oncle] et [Mgr] Wright. Puis Wright le dévêtait, tombait à genoux devant le garçon debout et le couvrait de baisers : sur les pieds, le pénis, les mamelons et les lèvres. Lui et Page se dévêtaient ensuite et tandis que celui-ci stimulait Wright par derrière (sans pénétration), Bill pratiquait une fellation sur l’évêque.

Quand Wright était sur le point d’éjaculer, il retournait Bill et le sodomisait. Puis, Page violait Bill à son tour… [nous vous épargnerons le reste de cette ignoble scène]. Lorsque tout était fini, Wright – comme à son habitude – tendait à Bill un billet de vingt dollars.

Mgr Wright fut nommé évêque de Pittsburgh, et c’est là que Wuerl devint son secrétaire privé, son protégé. Wuerl resta aux côtés de Wright une fois celui-ci fait cardinal, et ce jusqu’à la mort de son patron. Peut-on parler à cet égard de culpabilité par association ? Qui sait ? » [37]

Engel écrit :

« De 1980 à 1985, le frère Wuerl fut Vice-recteur, puis Recteur du séminaire Saint-Paul, qui traînait une réputation d’homosexualité débridée remontant à l’époque de Mgr Wright. »

Puis, Wuerl devint évêque de Pittsburgh en février 1988, mettant ainsi un terme à son rôle de protégé.

Selon Engel,

« Une fois nommé au diocèse de Pittsburgh, Donarld Wuerl permit qu’on y célébrât les messes « Dignity/Pittsburgh »

pendant huit années de plus… Dignity/Pittsburgh a été l’un des derniers chapitres de l’organisation à être chassé des locaux catholiques aux États-Unis [sur ordre du Vatican]. Selon Ann Rodgers-Melnick, rédactrice à la Pittsburgh Post-Gazette, “l’interdiction de Dignity a été un moment bien triste pour Wuerl…”. Sous ce dernier, le diocèse de Pittsburgh est devenu un rendez-vous de mécréants bien connus dans le pays tout entier pour leurs égarements doctrinaux et moraux : notamment le frère Matthew Fox (aujourd’hui défroqué), la sœur Fran Ferder, le frère Robert Nugent, la sœur Jeannine Gramick, le frère Raymond Brown et des féministes écumantes telles que Rosemary Radford Ruether et Monica Hellwig. »

Durant l’été 1996, Mother’s Watch publia un long article intitulé « La splendide obsession de Mgr Wuerl ». Engel cite un passage de cet article

« traitant des relations exceptionnelles que Wuerl entretenait avec les membres de la communauté gay de Pittsburgh, qui l’appellent “Donna” Wuerl… ».

Nous en avions eu vent également.

Engel exprime aussi des doutes sur la virilité du pape Benoît XVI. Selon elle,

« Des correspondants à Rome signalent que le nouveau pape s’est pris d’un goût dispendieux pour les chaussures et accessoires de couturiers, qu’il s’est acquis une réputation de “comportement légèrement excentrique” et qu’il témoigne d’un “penchant pour le déguisement”. À la Noël 2005, le pape fut photographié avec un bonnet rouge bordé de fourrure d’un style médiéval, offrant ainsi au monde une image ouvertement maniérée. Un mois après, La Stampa rapporta que le pape s’était rendu en secret dans son ancienne résidence du 1, piazza Citta Leonina, vêtu d’une soutane noire de prêtre et en compagnie d’un autre accessoire, le très beau Don Georg Gaenswein, âgé de quarante-huit ans, qui est son secrétaire privé. »

Nous savons que la simple mention de ce fait va émouvoir certains de nos lecteurs ; toutefois, il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives. Espérons que le pape est aussi hétéro que possible. 

Il n’en existe pas moins plusieurs motifs de perplexité à cet égard : Benoît XVI a nommé l’archevêque William Levada, connu pour ses amitiés avec la communauté gay, à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi ; il a nommé Donald Wuerl – qui est dans le même cas – archevêque de Washington, D.C. ; il a nommé George Niederauer (idem) archevêque de San Francisco. Enfin, il a signé le document sur la présence d’homosexuels dans les séminaires, document anodin qui peut s’interpréter comme on veut.

Ne vous attendez pas à la moindre réforme visant la colonisation homosexuelle de l’Église catholique ou ce qu’Engel appelle le « collectif homosexuel ». De mignons prêtres et séminaristes continueront d’affluer dans le sacerdoce, et certains monteront dans la hiérarchie. Le train-train va continuer.

www.newoxfordreview.org

Novembre 2006

9       ANNEXE B – Traduction en français d’un extrait du livre « The Rite of Sodomy » de Randy Engel, où elle évoque Benoît XVI et les derniers développements de l’infiltration homosexuelle dans l’église conciliaire

Épilogue

            Dix-huit mois ont passé depuis que le manuscrit de The Rite of Sodomy a été remis à l’imprimeur, et d’importants changements ont eu lieu entre-temps dans la vie de l’Église, dont l’élection d’un nouveau pape n’a pas été le moindre : le pape Jean-Paul II est mort le 2 avril 2005, après quoi le cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a accédé au trône de saint Pierre en tant que pape Benoît XVI.

            En outre, des événements importants se sont produits en rapport avec de nombreux personnages dont il est question dans ce livre.

            L’abbé Paul Shanley, de l’archidiocèse de Boston (à présent défroqué), se trouve derrière les barreaux de la prison d’État du Massachusetts, où il purge une peine de douze à quinze ans de prison pour attentat à la pudeur et viol commis sur la personne de Paul Buse, un des nombreux jeunes gens qu’il a exploités sexuellement.

            Le Révérend James Porter, du diocèse de Fall River, Massachusetts (également défroqué), qui avait reconnu avoir agressé plus de cent victimes mineures, est mort d’un cancer le 11 février 2005 alors qu’il se trouvait en « civil confinement »[38]. Ironie du sort, c’est Shanley qui avait recommandé que Porter fût envoyé pour « traitement » chez les infâmes « Servants of the Paraclete » (Serviteurs du Paraclet) de Jemez Springs (Nouveau-Mexique) en 1967.

            Le 30 mars 2005, Carmen L. Durso, Attorney (procureur) de Boston, a ouvert une action en justice au tribunal de grande instance du comté de Hampden, à Springfield (Massachusetts), au nom de William Burrnett, dont le viol par un prêtre s’inscrit dans l’héritage laissé par les cardinaux O’Connell et Spellman. Parmi les prélats nommés dans ce prrocès figurent les évêques Christopher Weldon et Timothy Harrington, tous deux décédés. Selon Mme Durso, Burnett a été soumis deux fois au détecteur de mensonge par un examinateur hautement qualifié. Les autorités ecclésiastiques du diocèse de Springfield ont rejeté les accusations.

            La Society of St. John (Fraternité Saint-Jean), supprimée en septembre 2004 par Joseph Martino, évêque de Scranton, est réapparue sous la forme d’une association publique de fidèles et a établi son nouveau siège au Paraguay, dans le diocèse de Ciudad del Este, dont l’évêque est Rogelio Ricardo Livieres Plano, membre de l’Opus Dei. Toutefois, en mars 2006, cet évêque aurait viré les prédateurs sexuels Carlos Urritigoity et Eric Ensey, et selon le Nonce apostolique au Paraguay, il n’y aurait plus trace de ceux-ci dans le pays. On ignore où ces deux prêtres se trouvent à présent. Bien que leur ordre religieux ait été dissous, Urritigoity et Ensey n’ont pas encore été défroqués. Aux États-Unis, le jésuite Anthony Myers continue à solliciter des fonds en utilisant une boîte postale de Maple Hill (Kansas), dans l’archidiocèse de Kansas City.

            Le 5 juillet 2004, la police de Springfield (Illinois) a été appelée au domicile de l’évêque émérite Daniel L. Ryan pour apaiser une « querelle d’amoureux » entre Ryan et l’un de ses partenaires sexuels, qui était censé accompagner l’évêque en voyage au Portugal. Le domicile, ou plutôt le lupanar homosexuel de Ryan a été acheté pour le compte de celui-ci par son successeur, l’évêque George J. Lucas.

            Thomas Dupré, évêque de Springfield (Massachusetts), accusé de viol sodomite, est en fuite. Les responsables diocésains refusent d’indiquer où il se cache, et le Saint-Siège n’a publié aucune information au sujet de l’enquête qu’il mène sur Dupré depuis la démission de celui-ci le 10 février 2004.

            Neuf actions en justice pour agressions sexuelles ont été ouvertes contre l’évêque émérite Lawrence Soens, du diocèse de Sioux City (Iowa). Ces agressions, commises sur des élèves de sexe masculin, auraient eu lieu lorsque l’intéressé (alors simple prêtre) était principal de l’école secondaire Regina, à Iowa City, et recteur du séminaire Saint-Ambroise, à Davenport. Au moins un de ces procès a fait l’objet d’un règlement à l’amiable pour la somme de 20.000 dollars. Bien que les responsables diocésains eussent été saisis de trois allégations d’agressions sexuelles que Soens aurait commises au cours des années soixante, l’archevêque James J. Byrne, de Dubuque, n’avait pas hésité à le consacrer évêque le 17 août 1983

            Le rapport de 418 pages du « grand jury » que le Bureau du procureur du district de Philadelphie a publié le 9 septembre 2005 contient une critique cinglante du rôle joué par le cardinal en retraite Anthony Bevilacqua et le défunt cardinal John Krol dans la dissimulation massive des délits sexuels répétés commis par des prêtres au sein de l’archidiocèse de Philadelphie. Le cardinal Justin Rigali, successeur de Bevilacqua, a déclaré à la presse que le rapport était « très pittoresque » et « partial » et qu’il serait sans valeur pour les familles.

            Le 25 février 2006, les responsables jésuites de la province de Chicago ont présenté des excuses à deux victimes agressées par le prêtre retraité Donald McGuire, qui enseignait à l’Académie Loyola de Wilmette (Illinois). Après avoir quitté cette école dirigée par des jésuites, McGuire, qui y dispensait des cours très appréciés sur la vie spirituelle, est devenu le directeur spirituel de mère Teresa et de ses Missionnaires de la Charité.

            L’archevêque Paul Marcinkus, directeur de la Banque du Vatican de 1971 à 1989, est mort le 20 février 2006 à Sun City (Arizona), tandis que se poursuivait à Rome le procès pour meurtre de Roberto Calvi. Dans l’affaire Calvi, l’accusation avait tenté, mais en vain, d’obtenir la déposition de Marcinkus à propos d’une série de combines et de meurtres en rapport avec la mafia et le blanchiment d’argent, mais elle n’a pu faire tomber le mur d’immunité diplomatique élevé en faveur de l’intéressé par le pape Jean-Paul II, puis renforcé par celui qui allait devenir le pape Benoît XVI.

            Le 10 janvier 2006, l’attorney John A. Aretakis a intenté une action civile pour le compte de l’abbé Robert Hoatson auprès du tribunal de district de New York. L’abbé Hoatson, prêtre de l’archidiocèse de Newak, a intenté un procès contre l’archevêque John Myers, de Newak, le cardinal Edward Egan, de New York, l’évêque Howard Hubbard, d’Albany, les Frères des Écoles chrétiennes et d’autres personnes encore pour avoir prêté appui à des membres du clergé connus comme étant des pédérastes délinquants. Hoatson, qui se disait victime d’abus sexuels de la part des Frères des Écoles chrétiennes, a parlé de Myers, Egan et Hubbard comme d’« homosexuels actifs ». Le cardinal Theodore McCarrick, bien que n’étant pas défendeur dans ce procès, est aussi désigné comme « homosexuel actif ». En outre, Hoatson soutient que Charles J. McDonnell, évêque émérite auxiliaire de Newak, et l’évêque Paul Bootkowski, de Metuchen (New Jersey) entretenaient des « relations inappropriées » avec le prêtre violeur Alfonso de Condorpusa, de l’archidiocèse de Newak. Tant McDonnell que Bootkowski ont été consacrés par le cardinal McCarrick. La partie demanderesse exige que l’affaire soit jugée par un jury.  

            Les nouvelles de Rome ne sont guère meilleures.

            Le 27 janvier 2006, le quotidien italien Il Giornale affirmait dans son édition en ligne que le pape Paul VI avait en fait été victime de menaces de chantage concernant ses implications homosexuelles passées et avait demandé, pour régler cette crise, l’aide du Premier Ministre Aldo Moro, chef du parti démocrate chrétien. Le bref article en question était tiré de l’édition du 6 janvier 2006 du périodique italien L’Espresso et reposait sur les notes confidentielles du général Giorgio Manes, vice-commandant des Carabiniers, la police militaire italienne.

            Au Vatican, le pape Benoît XVI a nommé l’archevêque William Levada, ancien archevêque de San Francisco et « ami des gays », à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et l’a coiffé du chapeau de cardinal. À son tour, Levada – avec l’aide du cardinal Roger Mahoney, de Los Angeles, « ami des gays » lui aussi – a fait en sorte que son ancien archidiocèse revienne à un copain d’enfance, l’archevêque George « Brokeback »[39] Niederauer, qui se trouve également être un « ami des gays ». Levada et Niederauer étaient camarades de classe au séminaire Saint-Jean, ont fréquenté ensemble le camp de formation à la pédérastie de Camarillo (Californie) et sont copropriétaires d’un appartement de retraite à Long Beach. Niederauer, qui soutient qu’aucun lien n’existe entre la pédérastie et l’homosexualité, est favorable à l’ordination de « gays » à condition qu’ils soient « célibataires ».

            Le groupe activiste « gay » Outrage ! (Londres) poursuit sa campagne lancée en avril 1998 en vue d’obtenir des « informations de première main » sur la « sexualité » du cardinal Joseph Ratzinger, devenu pape sous le nom de Benoît XVI, avec des détails pouvant être corroborés. « Nous ne savons pas si Ratzinger est gay ; mais s’il l’est, il mérite que cela soit dit publiquement, parce qu’on peut soutenir qu’il est le plus homophobe de tous les dirigeants du Vatican », souligne l’Outrage Queer Intelligence Service (= service Outrage de renseignements « pédés »).

            Les correspondants en poste à Rome signalent que le nouveau pape s’est acquis une réputation de goût dispendieux pour les chaussures et accessoires du bon faiseur, de « comportement légèrement eccentrique » et de « penchant pour le déguisement ». Au cours de la Noël 2005, le pape a été photographié avec un bonnet de style médiéval bordé de fourrure, portrait qui ne peut être qualifié que d’ouvertement « tendancieux ». Un mois après, La Stampa a signalé que le pape se rendait secrètement dans son ancienne résidence, au 1 piazza città Leonina, déguisé en soutane noire et en compagnie d’un autre accessoire, Don Georg Gänswein, son très beau secrétaire de quarante-huit ans, qui est son compagnon de voyage.

            Mais il y a plus. Le 29 novembre 2005, la Sacrée Congrétation pour l’Éducation catholique (dans les séminaires et instituts d’études) a publié une instruction universelle qu’on attendait depuis longtemps « sur les critères de discernement vocationnel au sujet des personnes présentant des tendances homosexuelles en vue de l’admission au séminaire et aux Ordres Sacrés ». Le document, signé du cardinal Zenon Grocholewski, de l’archevêque John Michael Miller, CSB, Préfet pour la Congrégation et Secrétaire, et approuvé par le pape Benoît XVI, n’affirme manifestement pas l’interdiction absolue de l’ordination d’homosexuels, de pédérastes et d’onanistes habituels que l’on trouve dans l’Instruction de 1961 sur la « sélection attentive et la formation des candidats aux états de perfection et aux ordres sacrés ». En fait, l’instruction de 1961 n’a même pas mérité une note en bas de page dans la nouvelle instruction.

Selon l’instruction de 2005, « tout en respectant profondément les personnes concernées, [l’Église] ne peut pas admettre au Séminaire et aux Ordres sacrés ceux qui pratiquent l'homosexualité, présentent des tendances homosexuelles profondément enracinées ou soutiennent ce qu'on appelle la  culture gay ». Le document prévoit cependant des exceptions lorsque « les tendances homosexuelles seraient seulement l'expression d'un problème transitoire ». Dans ce dernier cas, les tendances en question «doivent de toute façon être clairement dépassées au moins trois ans avant l'Ordination diaconale».

            Quel candidat au sacerdoce et à la vie religieuse bénéficie-t-il d’une telle exception ? Lors d’une interview accordée à Radio Vatican le 29 novembre 2005, le cardinal Grocholewski a déclaré que cela couvrait toute personne ayant pris part à un acte homosexuel sous l’effet d’une curiosité adolescente ou de l’alcool, ou bien s’étant prostituée dans le seul but d’obtenir des faveurs. Beaux critères, en vérité, pour la plus sublime de toutes les vocations !

            Le cardinal a déclaré ensuite que les normes exprimées dans le document ne s’appliquaient pas aux homosexuels déjà ordonnés prêtres, ce qui est une façon équivoque de reconnaître que le pape Benoît XVI, comme son prédécesseur le pape Jean-Paul II, ne compte nullement faire le ménage et engager une attaque sérieuse contre le collectif homosexuel au sein du sacerdoce et de la vie religieuse catholiques.

10   ANNEXE C – Extrait du livre « The Rite of Sodomy » de Randy Engel, où elle évoque Benoît XVI et les derniers développements de l’infiltration homosexuelle dans l’église conciliaire


11   ANNEXE D – Escapade nocturne de Ratzinger-Benoît XVI dans ses anciens appartements en compagnie de ‘Mgr’ Georg Gaenswein

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/italy/1507827/Mystery-of-Pope%27s-night-time-visits-to-his-old-haunts.html

Mystery of Pope's night-time visits to his old haunts

 By Hilary Clarke in Rome
Last Updated: 2:11AM GMT 14 Jan 2006

The Pope in plain garb when he was a cardinal

The Pope in plain garb when he was a cardinal

The Pope in the red, fur-lined hat he wore at Christmas

The Pope in the red, fur-lined hat he wore at Christmas

The Vatican, citadel of secrets and intrigue, has thrown up another little mystery: what has the Pope been doing on a spate of night-time missions to his old cardinal lodgings?

Over the past few weeks, the German pontiff has been seen sneaking back to his old room outside the Vatican walls three times, La Stampa reported yesterday.

At about 9pm a plain, dark car carrying 78-year-old Pope Benedict and his private secretary, Don Georg Gaenswein, swirls out of a side door of Vatican city. It then doubles round in the back streets before arriving at 1 Piazza Citta Leonina, a hall of residence for senior Church figures and the Pope's home as a cardinal for almost 24 years.

A Vatican security guard is always waiting in front of the apartments in a pedestrian zone tucked behind St Peter's Square. The Pope gets out of the car disguised in the plain black priest's robes he wore when he was the Catholic Church's senior theologian.

Wearing a black hat and with his head down, he opens the wooden door himself, as he did for all those years, and tiptoes inside followed by Don Georg.

"Its is not a question of just dashing in for a few minutes to grab a bag or a book," La Stampa said. "He spends at least a couple of hours there."

Nine months after moving into the spacious papal apartment in the Apostolic Palace overlooking St Peter's Square, Pope Benedict appears to be hankering after his old, reflective life as a cardinal and a theologian in a bedsit.

"We shouldn't be surprised " wrote Marco Tossati, La Stampa's Vatican correspondent. "The calm existence he had before, and the most certainly more weighty one he has now are separated by just a few hundred metres; maybe the temptation is just too much even for the strong but delicate personality of Benedict XVI."

The Pope is already starting to gain a reputation for slightly eccentric behaviour and a penchant for disguise. At Christmas he delighted crowds by turning out in a red, fur-lined hat that used to be worn by popes in the Middle Ages to keep their heads warm. He has also been seen wearing red Prada shoes and pricey Serengeti sunglasses.

Discretion seems to be the catchword for the Pope's recent evening visits to the security of his old home. He does not even stop for a chat with his former room-mates, who La Stampa said, would be relieved that he no longer indulges in his old habit of playing Bach and Mozart a little too loudly.

12  ANNEXE E – Présentation de la New Oxford Review[40]

The New Oxford Review is an orthodox, traditional Roman Catholic magazine, published under the patronage of St. Vincent Pallotti. We are a nonprofit organization with 501(c)(3) status with the Internal Revenue Service. Published 11 times a year (monthly except for a combined July-August issue; 48 pages per issue), we have a paid circulation of over 17,000. The New Oxford Review is read on every continent in the world (with the exception of Antarctica).

We were founded in 1977 as an Anglo-Catholic magazine in the Anglican tradition, taking our name from the 19th-century Oxford Movement. We immediately championed Pope John Paul II when he cracked down on dissenting theologian Hans Küng, although no leading Roman Catholic magazine was willing to do so. The novelty of Anglicans supporting the Pope attracted the attention of Newsweek, which did a story on us and predicted that we would, like John Henry Newman of Oxford Movement fame, become Roman Catholic, which we did in 1983.

We've seen up close what happened to the Episcopal Church when the religious liberals took over. The middle management of the Catholic Church in the U.S. (and western Europe) is riddled with the same type of liberals. Could the Catholic Church go the way of the Episcopal Church and bow down before the Zeitgeist?

We Catholics have faith that the Gates of Hell will never prevail against Christ's one true Church, but they could prevail in the U.S. and Europe, just as they prevailed long ago in North Africa. If we don't do our part, the Church could be swept away by the tides of history in the Western world.

The New Oxford Review is not controlled by any bishop or religious order, so we're not obligated to repeat platitudes that all is just hunky-dory in the Church. Not part of the "clerical club," we are run by laymen who don't ignore reality, even though that reality can get dreadful and ugly. We don't dish out warm-fuzzies (opium, as Marx called it) to our readers; we prefer the unvarnished truth.

If you want a Catholic magazine with "attitude," that doesn't pull any punches, if you're willing to roll up your sleeves to help save the Catholic Church in the Western world, then the New Oxford Review is for you.

Join with the New Oxford Review in championing the cause of orthodox, traditional Catholicism!

13   ANNEXE F – Fausse polémique du Vatican face à la dépénalisation de l’homosexualité par l’O.N.U.

Le Vatican et la dépénalisation de l’homosexualité : une polémique inexistante[41]

ROME, Vendredi 12 décembre 2008 (ZENIT.org) - La polémique née de l’opposition du Saint- Siège à une proposition française de dépénalisation de l’homosexualité manque totalement de fondement, affirme le porte-parole du Saint-Siège.

Le père Federico Lombardi, s.j., directeur de la salle de presse du Saint-Siège a évoqué cette question, hier jeudi, au cours de la conférence de presse consacrée à la présentation du Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix 2009.

Répondant à la question d’un journaliste, le P. Lombardi a déclaré : « Il ne me semble pas que le document ait été présenté et je ne crois pas qu’il soit soumis au vote lors de la prochaine assemblée des Nations unies ».

« Il ne me semble donc pas utile d’alimenter la polémique sur un texte dont on ne connaît pas encore officiellement le contenu - a-t-il ajouté -. Je n’ai pas connaissance que quelque chose ait été publié à ce sujet ».

Le père Lombardi a rappelé que Mgr Celestino Migliore, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies, s’est opposé, dans une interview, à la proposition française, devant le danger qu’avec la justification de la dépénalisation de l’homosexualité, on finisse par imposer la reconnaissance de droits qui n’en sont pas, comme ceux des couples homosexuels, incluant l’adoption, une chose qui n’est pas même reconnue en France.

Mgr Migliore s’est dit « absolument contraire » à une loi pénale qui criminaliserait les homosexuels, ou irait même jusqu’à envisager la peine de mort. Il a expliqué que pour l’Église, ceci n’est même pas un sujet de discussion. Il a également rappelé que l’Église était contre toutes les formes de discriminations qui touchent à l’homosexualité.

L’Église s’oppose toutefois à la tentative de mettre toutes les orientations sexuelles sur le même plan.

Le porte-parole du Vatican a cité le mariage en exemple.

« L’Église soutient le mariage entre un homme et une femme, et n’accepte pas de mettre sur le même plan celui entre personnes du même sexe ».

Le père Lombardi a expliqué que les moyens de communications sociales n’informent pas toujours de manière adaptée sur les positions prises par le Saint Siège à l’égard de l’ONU.

« Je lis souvent des titres de journaux soutenant que le Vatican attaque l’ONU ou qu’il se déchaîne contre les autres institutions internationales. Je considère que ce n’est pas une attitude juste, correcte », a-t-il observé.

Il a rappelé que le Saint-Siège est engagé depuis très longtemps aux Nations unies « à travers une délégation et participe activement aux travaux ».

Il a souligné que quatre papes se sont rendus à l’ONU. « Ils y ont adressé des messages importants pour apporter un soutien moral au rôle de l’institution pour la paix dans le monde », a-t-il dit.

Le P. Lombardi a conclu que même si le Saint-Siège a des positions claires et s’engage à les soutenir, on ne peut pas dire « comme titrent souvent les journaux » que « le pape se déchaîne contre l’ONU ».


Texte de La Croix[42]

Parmi celles-ci, le pape range ceux qui contestent que l’homme naisse avec une nature sexuée, à savoir les tenants de la théorie du gender – « genre » en français. C’est la volonté du Créateur, qu’il faut respecter comme telle, que l’Homme soit créé homme ou femme, et le mariage, ajoute-t-il, peut être vu comme « sacrement de la Création ».

Première critique directe de la théorie du gender

C’est la première fois que Benoît XVI critique ainsi directement la théorie du gender dans laquelle il voit la manifestation la plus aiguë de la volonté de l’homme de s’émanciper de son Créateur, et de décider de ce qu’il est, seul. Le succès des thèses du gender dans le monde anglo-saxon, dans les enceintes internationales notamment, est en effet un sujet d’inquiétude à Rome.

Récemment encore, c’est parce qu’elle se référait à « l’identité du genre » que le Saint-Siège s’est opposé à la « Déclaration sur les droits de l’homme, l’orientation sexuelle et l’identité de genre » – présentée à l’Assemblée générale des Nations unies jeudi 18 décembre, qui vise à interdire toute discrimination à l’encontre des homosexuels.

14  

ANNEXE G - Itinéraires – N° spécial - HORS SERIE 205 TER, AOUT 1976 - Pièce n°5. - La sentence des trois cardinaux, 6 mai 1975

p. 22

SACRA CONGREGAZIONE

PER L'EDUCAZIONE CATTOLICA

IL CARDINALE PREFETTO

PROT. N. 70/72

Rome, le 6 mai 1975.

Excellence,

C'est au nom de la Commission Cardinalice et par mandat exprès du Saint Père que nous vous écrivons[43].

Nous vous restons très reconnaissants du climat fraternel dans lequel ont pu se dérouler nos récents entretiens, sans que les divergences de nos jugements aient jamais

p. 23

compromis entre nous une communion profonde et sereine[44]. Mais cela ne fait que nous rendre plus douloureuse l'apparente irréductibilité de vos vues, avec les conséquences qui ne peuvent manquer d'en découler.

C'est autour de votre Déclaration publique, dans la revue «Itinéraires», que notre échange s'est principalement engagé et poursuivi. Il ne pouvait en être autrement puisque nous trouvions là explicité tout ce que le Visiteur à Ecône n'avait pu éclaircir et nous invitait à dégager dans une conversation avec vous.

Or une telle Déclaration nous apparaissait en tous points inacceptable[45]. Il est impossible de concilier la plupart des affirmations contenues dans ce document avec une fidélité authentique à l'Église, à celui qui en a la charge et au Concile où la pensée et la volonté de l'Église se sont exprimées[46]. Il est inadmissible que chacun soit invité à subordonner à son propre jugement les directives venant du Pape pour s'y soumettre ou s'y dérober[47] : c'est là

p. 24

proprement le langage traditionnel des sectes qui en appellent aux Papes d'hier pour se soustraire à l'obéissance au Pape d'aujourd'hui[48].

Tout le long de nos conversations notre vœu était de vous amener, Excellence, à reconnaître le bien-fondé de telles objections et à revenir sur vos propres affirmations. Cela, nous avez-vous dit, vous était impossible : «Si je devais modifier ce texte, disiez-vous, j'écrirais les mêmes choses».

En ces conditions, la Commission ne pouvait que remettre au Saint Père ses conclusions absolument unanimes et le dossier complet de cette affaire pour qu'il puisse juger lui-même. C'est avec l'entière approbation de Sa Sainteté que nous vous faisons part des décisions suivantes[49] :

p. 25

1°) – «Une lettre sera envoyée à Mgr Mamie, lui reconnaissant le droit de retirer l'approbation donnée par son prédécesseur à la Fraternité et à ses Statuts»[50]. C'est chose faite par lettre de Son Eminence le Cardinal Tabera, Préfet de la S. Congrégation pour les Religieux.

2°) - Une fois supprimée la Fraternité, celle-ci «n'ayant plus d'appui juridique, ses fondations, et notamment le Séminaire d'Écône, perdent du même coup le droit à l'existence»[51].

3°) - Il est évident - nous sommes invités à le no‑

p. 26

tifier clairement[52] - «qu'aucun appui ne pourra être donné à Mgr Lefebvre tant que les idées contenues dans le Manifeste du 21 novembre 1974 resteront la loi de son action»[53].

Nous ne vous communiquons pas ces décisions, Excellence, sans une profonde tristesse. Nous savons avec quelle généreuse persévérance vous avez travaillé, le bien qui s'est accompli ainsi. Nous devinons dans quelle situation cruelle vous allez vous trouver. Mais nous sommes sûrs que tous ceux qui auront lu ou voudront lire votre Déclaration, et qui voudront bien ne pas soupçonner gratuitement aux décisions prises d'autres motifs que cette Déclaration elle-même, se rendront à l'évidence que les choses ne pouvaient pas se résoudre autrement, étant donné votre refus de retirer ce texte : aucune institution d'Église, aucune formation au sacerdoce ne peuvent se bâtir sur un tel fondement[54].

p. 27

Nous souhaitons, Excellence, que le Seigneur vous donne la lumière et vous fasse trouver la voie conforme à sa volonté, dans la confiance à celui à qui nous devons comme évêques une sincère et effective obéissance.

Pour nous, nous ne pouvons que vous dire notre attachement fraternel, et vous assurer de notre prière.

Gabriel Marie Card. Garonne, Préfet de la S.C. pour l'Éducation Catholique, Président de la Commission Cardinalice

John cardinal Wrigth, Préfet de la S.C. pour le Clergé

Arturo tard. Tabera, Préfet de la S.C. pour les Religieux et les Instituts Séculiers

Cette lettre est communiquée à S. Exc. Mgr Mamie et à S. Exc. Mgr Adam.

15  

ANNEXE H - Itinéraires – N° spécial - HORS SERIE 205 TER, AOUT 1976 - Pièces n°10 et 11. – Lettre de Mgr Lefebvre au cardinal Staffa, 21 mai 1975 et relation de Mgr Lefebvre, 30 mai 1975

CENSURÉ

 

Marcel Lefebvre.

16  

ANNEXE I - Itinéraires – N° 190, Février 1975 – Article de Jean Madiran sur le ‘cardinal’ Wright – Rome Occupée

Rome occupée

par Jean Madiran

LE CARDINAL WRIGHT, bureaucrate romain, préfet de la congrégation du clergé, a méprisé sans le comprendre ce que lui écrivait l’abbé Jamin ; et, sans attendre, il a rejeté son recours. Qu’on ne dise pas qu’il ne pouvait pas faire autrement. Car il pouvait, au moins, dormir et laisser dormir. Il pouvait attendre et faire attendre. Il s’est hâté au contraire de rendre son arrêt.

Mais, à la date où il l’a fait, le cardinal Wright ne savait pas.

*

A la date du 21 octobre 1974, il ne savait pas encore. Et quand son arrêt du 21 octobre est enfin parvenu, par la grâce des postes françaises en grève, à l’évêché de Luçon, c’est-à-dire seulement le 12 décembre, il était trop tard. Trop tard pour lui, cardinal-préfet. Entre ce 21 octobre et ce 12 décembre, il s’était passé ceci : le procès de l’abbé Jamin, entièrement écrit, était devenu entièrement public. Et le nom du cardinal Wright, pour sa honte durable en ce monde, y est désormais irréparablement attaché. Luce Quenette l’a exactement expliqué :

– L’inique procès, par suite des circonstances et de la tran­quille résolution de l’accusé, a été entièrement écrit. C’est un dossier unique qui s’apparente au dossier de Jeanne d’Arc par sa précision historique. Ce n’est pas que l’humble et paisible abbé Jamin s’autorise de la moindre gloire de martyr ou d’inspiré.

Mais il a reçu la grâce de la simple inspiration de sa foi de prêtre catholique. Vous comprenez combien la lecture de ce procès est importante pour nous tous.

65:190

D’autres prêtres fidèles ont souffert autant ; mais l’avantage du procès Jamin pour d’édification de notre foi, c’est la rédaction complète du dossier, la communication du greffe de l’instruction…

Une forte brochure de 56 pages ; publiée par ITINÉRAIRES.

Le 21 octobre, le cardinal Wright ne savait pas que le dossier à la dernière page duquel il inscrivait son nom et sa signature, serait un dossier intégralement publié.

*

Et s’il l’avait su… ? demandera-t-on.

Hypothèse théorique, où chacun peut avoir son opinion. La mienne est que le Vatican d’aujourd’hui a des mœurs bien à lui. En face de l’embarras que lui causait la fidélité glorieuse d’un cardinal Mindszenty, il n’a pensé qu’à se débarrasser, par n’importe quel moyen, de la gloire embarrassante d’un cardinal fidèle. Alors un simple abbé Jamin, pour ce Vatican-là…

*

Le cardinal Wright passait, ou se faisait passer, pour un traditionaliste, un résistant, un héros clandestin, un martyr anonyme, courageux en cachette et secrètement sincère. Sans que personne puisse, tellement il est habile, s’en apercevoir jamais. En vérité il est comme les autres prélats bureaucrates, il est à la botte du parti qui tient l’Église militante sous son occupation étrangère. Comme les autres cardinaux-préfets, il est l’ombre dérisoire d’un cardinal de la sainte Église romaine. Ayant prononcé le rejet, bien entendu non motivé, du recours de l’abbé Jamin, l’ayant ainsi abandonné au bon plaisir du parti ecclésiastique local, il a voulu en outre y ajouter l’injonction d’obéir en toutes choses aux ordres de l’évêque : ce qui est explicitement joindre le sarcasme à l’iniquité. Tous et chacun sauront désormais quel est, derrière son masque convenu, le visage véritable du cardinal dérisoire.

*

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En date du 21 octobre, donc, au nom de la sacra congregatio pro clericis, dicastère romain dont il est le préfet, sous la référence 148125/1, le cardinal Wright écrit l’excellentissime seigneur Paty, évêque de Luçon :

Examini subjecto recursu Rev. Yves Jamin, Parochi loci v.d. « Saint-Hilaire-le-Vouhis » diocesis Lucionem, contra decretum remotionis a memorata paroccia, diei 20 junii 1974, auditis duobus Consultoribus et attento Motu proprio « Ècelesiae Sanctae », n. 20,

haec S. Congregatio pro Clericis respondit : « Recursum non sustineri ». Velit ista Curia curare ut haec responsio notificetur recurrenti, qui in omnibus pareat mandatis Épiscopi.

Ilum haec Tecum communico, sensus venerationis meae Tibi profiteor ac permanere gaudeo etc.

(signé) J. tard. Wright, Praef.

Vous avez bien lu le sarcastique : in omnibus pareat mandatis episcopi.

Que l’abbé Jamin obéisse en toutes choses aux ordres de cet évêque-là. Aujourd’hui. Dans ce cas précis ! L’abbé Jamin avait longuement expliqué :

– Mon évêque veut m’imposer une communion inconditionnelle avec ceux qui rejettent les dogmes, les sacre­ments, la morale de la tradition catholique.

Réponse de Rome :

– Mais bien sûr. Obéissez en tout à cet évêque.

Cette Rome-là n’est pas Rome, mais l’occupant ennemi.

*

Cela, il faut que le sachent en toute clarté ceux d’entre nous qui iront en pèlerinage à Rome pour l’Année sainte. Il faut qu’ils sachent bien que Rome est occupée par l’en­nemi, et que l’ennemi entend exploiter la venue des pèlerins du monde entier comme un ralliement en masse à la nouvelle religion, celle du catéchisme apostat et des messes sans foi ni loi. Sans doute il n’est pas négligeable de gagner les indulgences de l’Année sainte, dont le dispositif a été promulgué, à ce qu’il semble, de manière légitime et licite. Mais il faut prendre garde de ne consentir, pendant le séjour à Rome et la visite des saintes basiliques, aucune participation à des cérémonies impliquant plus ou moins l’adhésion à la religion nouvelle.

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J’exprime même l’opinion que cet indispensable refus ne suffirait pas, et qu’il conviendra, dans les circonstances présentes, d’y abouter quelques actes publics de profession catholique, non équivoques, non polyvalents ; je veux dire que le refus de se soumettre à la nouvelle religion ne serait pas suffisamment manifesté, pour les pèlerins de Rome, par une simple et silencieuse abstention. L’assistance à la messe traditionnelle, latine et grégorienne selon le Missel romain de S. Pie V, et à elle seule, répond adéquatement à la nécessité de ne pas favoriser les ambiguïtés et les sournoiseries ourdies par la nouvelle religion. Quelques bonnes personnes apparemment bien intentionnées, mais de courte vue, s’appliquent à consoler les braves gens, dans l’effroyable situation religieuse où nous sommes, en leur faisant croire qu’un redressement est commencé, que Rome reprend les choses en main, qu’il y a eu quelque petite demi-phrase réconfortante dans l’avant-dernier discours pontifical, et autres contes de même farine ; enchevêtrements d’illusions, de faux-semblants, et, aussi d’intoxications. Les espoirs nourris de vent n’ont jamais conduit qu’au désespoir. La vérité est qu’à Rome l’administration ecclésiastique centrale est tout entière dominée par un parti étranger à la foi catholique ; et que ce parti est re­connaissable aux trois notes diaboliques qui conjointe­ment le caractérisent : 1. – la soumission au monde moderne (souvent appelée ouverture au monde) ; 2. – la collaboration avec le communisme (souvent appelée ouverture à gauche) ; 3. – l’apostasie immanente (souvent ap­pelée ouverture d’esprit, ou mentalité évoluée). On peut si l’on veut, pour chaque dignitaire de l’Église de Rome, discuter le point de savoir s’il est complice ou s’il est prisonnier de ce parti. Mais on n’en voit présentement au­cun qui ne soit ni l’un ni l’autre.

Une Rome moderniste est installée au centre de la Rome éternelle, la réduisant au silence et parlant à sa place ; s’exprimant de préférence par la bouche ou la plume de prélats réputés traditionalistes, pour mieux dé­courager la fidélité, chrétienne. Ce n’est pas un Bugnini ou un Villot, c’est le bon cardinal Gut qui était chargé, en 1969 déjà, de nous imposer la nouveauté scandaleuse du « parfait accord avec l’évêque » comme impératif incon­ditionnel, absolu et unique. Et déjà en 1969, nous protes­tions en ces termes

– A l’heure qu’il est, avec les évêques que nous avons, c’est un propos sinistre. C’est même un propos sinistrement nouveau dans l’Église, sous cette forme absolue, universelle, péremptoire. Autrefois et naguère, la constatation du désaccord entre un prêtre et son évêque ne concluait point le litige, mais le constituait :

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il y avait la possibilité d’en juger selon la justice et selon la vérité ; et il y avait des dicastères romains notam­ment pour cela. Le « parfait accord avec l’évêque » n’était point requis comme un absolu, comme le seul absolu, indépendamment de toute légitimité, de toute légalité, de toute vérité. Il est tristement significatif que cette nouveauté-là vienne du préfet d’un dicastère romain. Car les dicastères romains ont été impuissants, pour une raison ou pour une autre, mais réellement impuissants, comme on peut le constater, à empêcher que l’on fasse voler en éclats la liturgie, la doctrine, le droit, et le texte même de l’Écriture : au milieu de cette dévastation générale qu’ils n’ont pu ni prévenir, ni éviter, ni guérir, voudraient-ils donc maintenir un seul point fixe, un seul canon, tenant lieu désormais de tous les principes et de tous les rites qu’ils ont laissé mettre en morceaux : le rite unique et l’unique principe du « parfait accord avec l’évêque » ?

J’ignore si les dicastères romains ont véritablement l’intention et auront la possibilité d’imposer aux prêtres l’apparence ou la grimace de cet unique et universel « accord parfait avec l’évêque » : mais il est plus que probable que personne ne pourra réussir à en rétablir la réalité aussi longtemps que les évêques infidèles n’auront pas été déchus, remplacés ou convertis.

Toute la suite de notre protestation de 1969 figure, parce qu’elle est un point de repère explicite, dans Ré­clamation au Saint-Père, pages 20 à 25 : pour montrer dans quelle obstination aveugle le parti au pouvoir a en­fermé l’administration centrale de l’Église, donnant et redonnant toujours, mécaniquement, comme un oracle automatique, la même réponse, la fausse réponse, la réponse scélérate : « Obéissez à vos évêques » ; refusant toujours de rappeler la vraie doctrine, qui est qu’on ne doit pas obéir aux évêques quand ils commandent un pé­ché ; qu’on ne doit pas suivre les évêques dans le mensonge, l’injustice, le blasphème ; qu’on ne doit pas accepter des évêques qu’ils nous privent des connaissances nécessaires au salut. Depuis 1969, les évêques français n’ont rétracté aucune des falsifications de l’Écriture qu’ils ont fait ou laissé inscrire dans leurs nouveaux catéchismes et leurs nouvelles liturgies. Ils y ont ajouté à pleines mains. Ils inculquent au peuple et au clergé, comme « rappel de foi », qu’à la messe « il s’agit simplement de faire mémoire ».

69:190

Et de Rome, de la Rome post-conciliaire, collégialement colonisée par l’ennemi du genre humain, arrive toujours, signée maintenant par le cardinal Wright, ou par n’importe quel autre, ils sont désormais interchan­geables, indistincts, insignifiants, toujours la même in­jonction :

En toutes choses, obéissez à ces évêques-là.

Nous recevons cette injonction comme un sarcasme et comme une dérision ; comme une méchanceté ; comme une insulte à notre foi.

Et, devant l’histoire et devant Dieu, à ces cardinaux serviles nous faisons honte de leur lâcheté.

Jean Madiran.

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[1] http://www.newoxfordreview.org/about.jsp

[2] Dont le lecteur pourra trouver en fin d’annexes au présent message quelques pages de l’épilogue.

[3] Preuve des conséquences prévisibles auxquelles exposent désormais cette actuelle protection insupportable des milieux homosexuels au sein de l’église conciliaire, des blogs peu respectueux et hostiles au catholicisme n’hésitent plus à écrire :

« Preuve que Benoît XVI est gay. Ce texte nous a été envoyé récemment comme preuve que Benoît XVI est gay. Nous avions déjà signalé l’homosexualité de son secrétaire privé, Georg, révélée par les gays de Rome, en Italie. Benoît XVI a une voix et une démarche très efféminées. John Allen, membre de l’Opus Dei, journaliste au NCR (National Catholic Reporter) et porteur d’un long nez menteur de Pinocchio, dit de lui qu’il est « gentil », mais Benoît XVI est en fait un travelo sophistiqué et maquillé à outrance, un vieil homo vivant en concubinage avec son ami gay Georg. Le jésuite qui sert de secrétaire public à Benoît XVI ne reçoit que de Mgr Georg sa pâtée pour chien du matin, et il aboie à l’adresse du monde tout ce que lui dicte Benoît XVI. Pauvre éléphant de jésuite tenu en laisse par l’Octopus Dei… » - 30 août 2008, http://pope-ratz.blogspot.com/2008/08/proof-of-benedict-xvi-is-gay.html

[4] http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-06-17-A-00-Manteau_de_Noe.pdf

[5] Cf en fin d’article la liste des références électroniques des études factuelles et documentées de Virgo Maria sur l’ex(?)-Anglican de la FSSPX, Mgr Richard Williamson à la Rose et sur son pouvoir de nuisance au sein de la Fraternité.

[6] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.pdf

[7] http://www.lepoint.fr/actualites-monde/homosexualite-discorde-entre-le-vatican-et-la-france/924/0/296200

[8] http://www.traditio.com/comment/com0812.htm

[9] http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=1912089_mgr_migliore

[10] http://pagesperso-orange.fr/avenir.culture/Annexes.htm

[11] http://www.traditio.com/comment/com0812.htm

[12] Le chapitre 19 : Le pape Paul VI et le changement de paradigme de l’Église concernant l’homosexualité, pp.1129-1168

[13] http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bwright.html

[14] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-08-11-C-00-Liste-Pecorelli.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/ListeAGNOLI_Pecorelli_version_1_3reduit.xls

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/Agnoli-Liste.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/Agnoli-Liste-Cardinaux.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/Agnoli-Liste-sous-Jean_XXIII.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/Agnoli-Liste-sous-Paul_VI.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/Agnoli-Liste-sous-Pie_XII.pdf

[15] The Rite of sodomy, Randy Engel, p 698

[16] The Rite of sodomy, Randy Engel, p 698

[17] – (4) Sur le cardinal Wright, voir notre article : Rome occupée, dans ITINÉRAIRES, numéro 190 de février 1975, p. 64-69.

[18] – (5) Tous les documents sont reproduits et commentés dans notre numéro spécial : La condamnation sauvage de Mgr Lefebvre.

[19] The Rite of sodomy, Randy Engel, p 692

[20] http://www.geocities.com/communaute_catholique_boston/Cheverus.doc

[21] http://www.geocities.com/communaute_catholique_boston/Cheverus.doc

[22] http://www.zazieweb.fr/site/fichelivre.php?num=5326

[23] http://www.zazieweb.fr/site/fichelivre.php?numIsbn=2627

[24] http://www.lechoixdesbibliothecaires.com/livre-63869-plaidoyer-pour-l-unite-la-vraie-fidelite-de-monseigneur-lefebvre.htm

[25] – (1) Tous les documents de cette période ont été publiés dans le numéro spécial de la revue ITINÉRAIRES intitulé : La condamnation sau­vage de Mgr Lefebvre. [Cf. table 1-338]

[26] Ordonné par un évêque lui-même sacré dans le nouveau rite de consécration épiscopale de 1968 (Pontificalis Romani), Georg Gaenswein est un clerc invalide et n’est pas sacramentellement prêtre au regard des exigences de la théologie sacramentelle catholique (voir les démonstrations de www.rore-sanctifica.org). Il en va de même pour l’abbé Ratzinger qui n’est pas sacramentellement évêque, mais qui n’est qu’un pauvre prêtre catholique apostat.

[27] http://freeforumzone.leonardo.it/lofi/Au-Vatican/D354490.html

[28] http://business.timesonline.co.uk/tol/business/markets/europe/article1293228.ece

[29] http://business.timesonline.co.uk/tol/business/markets/europe/article1293228.ece

[30] http://benoit-et-moi.fr/2007/000000996f103c003/000000997c0de5201.html

[31] http://benoit-et-moi.fr/2007/000000996f103c003/000000997d07ec006.html

[32] http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=10783

[33] http://www.youtube.com/watch?v=O5a5WzwrNcI&eurl=http://pope-ratz.blogspot.com/2007/06/benedict-xvis-handsome-private.html

[34] http://www.illinoisreview.typepad.com/illinoisreview/2007/10/they-who-unders.html

[35] http://www.flipkart.com/boys-club-george-kocan/1424109310-iox3f11cqc

[36] http://www.newoxfordreview.org/note.jsp?did=1106-notes-colonization

[37] The Rite of sodomy, Randy Engel, p 698

[38] NdT : Formule consistant à maintenir en prison à vie – après la durée légale de leur peine initiale – des individus condamnés pour agressions sexuelles sur la personne de mineurs,. Cette formule est désormais appliquée dans plusieurs États des États-Unis, où elle fait l’objet d’une controverse.

[39] NdT : surnom faisant allusion à l’admiration que l’intéressé a publiquement exprrimée pour le film américain « Brokeback Mountain », qui introduit l’homosexualité et sa promotion dans l’univers des cowboys et du western et qui a été mondialement encensé pour cette raison principale. Au secours, John Wayne !…

[40] http://www.newoxfordreview.org/about.jsp

[41] http://news.catholique.org/22478-le-vatican-et-la-depenalisation-de-l

[42] http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2360017&rubId=4078

[43] «Par mandat exprès du saint-père» : cette précision, capitale par sa nature et sa portée juridiques, n'avait pas été donnée auparavant. Les trois cardinaux n'avaient pas fait connaître à Mgr Lefebvre la nature et l'étendue de leurs pouvoirs. Ils lui avaient dissimulé qu'il comparaissait devant un tribunal chargé de le juger. Ils l'avaient seulement invité, comme on l'a vu par leurs lettres, à des «rencontres» et à des «entretiens». Ainsi, Mgr Lefebvre est condamné sans avoir été entendu, puisqu'il n'a jamais été entendu en qualité d'accusé averti d'avoir à répondre de ses actes devant des juges.

[44] «Entre nous une communion profonde» (et sereine). Clause de style ? Précaution des cardinaux pour l'éventualité (mais l'un des trois, Tabera, est déjà mort) d'un prochain revirement de la politique vaticane, au prochain changement de règne ? Impossible à dire. Nous notons cette «communion». Nous ignorons quelle en est la portée dans l'intention des trois cardinaux qui l'affirment : car aussitôt après ils vont dire le contraire.

Pour la sérénité, ils mentent : ils ont assailli Mgr Lefebvre de véhémentes invectives, on le verra par sa RELATION du 30 mai.

[45] «En tous points inacceptable». En tous points. Dans une sentence officielle, il est impossible de supposer qu'il s'agisse d'un lapsus ou d'une inadvertance de rédaction.

[46] Si la position de Mgr Lefebvre est incompatible avec une vraie fidélité à l'Église, pourquoi les trois cardinaux se sont-ils d'abord déclarés «en communion profonde» (et sereine) avec Mgr Lefebvre ?

[47] C'est le seul argument de la sentence cardinalice. Et c'est une falsification. Car jamais Mgr Lefebvre, ni dans sa DÉCLARATION ni ailleurs, ni littéralement ni en substance, n'a invité chacun à subordonner à son propre jugement les directives venant du pape. Quand, au nom du pape, les congrégations romaines favorisent ou imposent l'autodémolition de l'Église et l'apostasie immanente, ce n'est pas en raison de son propre jugement, c'est en raison du Credo, c'est en raison de la vertu théologale de foi, c'est en raison de la tradition catholique que tout baptisé est appelé à refuser et résister. Quand Paul VI signa et promulgua la première version de l'article 7 du nouvel Ordo, en 1969, ce n'est pas au nom de son propre jugement, c'est au nom de la doctrine certaine et définie de l'Église que tout baptisé était appelé à refuser cette fausse définition de la messe. Et de fait, Paul VI signa et promulgua ensuite une version corrigée de l'article 7. - Il n'y a pas seulement en présence, comme le disent les trois cardinaux, d'une part «les directives du pape», d'autre part «le jugement de chacun» : il y a d'abord, au-dessus du pape comme au-dessus de chacun, la tradition certaine, constante, irréformable de l'Église, attestée notamment par les définitions infaillibles de ceux que les trois cardinaux appellent dédaigneusement «les papes d'hier». - Et le drame religieux de notre temps, c'est qu'en se réclamant du pape et du concile (en s'en réclamant à tort ou à raison, mais en tous cas sans être efficacement démenti), le parti au pouvoir dans l'Église y impose une religion de plus en plus en rupture avec l'essentiel de ce que furent constamment, depuis les origines jusqu'à la mort de Pie XII, la doctrine et la pratique de la religion catholique.

[48] Ce n'est point le langage des sectes, c'est la vérité catholique qui réclame du «pape d'aujourd'hui» qu'il soit en continuité et non en contradiction avec les «papes d'hier».

[49] Ces Décisions ont été prises PAR QUI au juste ? – Les trois cardinaux assurent que le dossier a été transmis au saint-père pour qu'il puisse «juger par lui-même». Mais on voit que le saint-père ne l'a pas fait : il n'a pas prononcé le jugement lui-même, ni lui-même pris les «décisions», - puisqu'on nous dit que ces décisions ont reçu son «entière approbation». Le pape ou bien a décidé, ou bien a approuvé les décisions, mais non pas les deux à la fois. On laisse ici et ensuite planer une incertitude sur l'auteur de la sentence. De cette incertitude, nous ne tirons au demeurant aucune conclusion ; nous en prenons acte, et nous l'abandonnons aux juristes. - Peut-être n'y a-t-il là rien de plus qu'un exemple supplémentaire des malfaçons grandissantes qui entachent maintenant les documents de la curie romaine.

[50] Ce n'est pas une erreur typographique il y a effectivement des guillemets pour entourer cette décision et les deux suivantes. Ceux-ci, les guillemets de la première décision, ont été omis dans la publication qu'en a faite La Croix du 5 juin. On comprend cette omission. La signification de ces guillemets est tout à fait obscure. Mais ils figurent bien dans le texte original de la lettre des trois cardinaux, - texte original d'après lequel notre publication est faite.

[51] Ici, c'est seulement un membre de phrase (une phrase grammaticalement incomplète) qui est entre guillemets. Nous avons dit que la signification de ces guillemets est tout à fait obscure. En effet, les guillemets indiquent ordinairement que l'on cité un texte dont on n'est pas l'auteur. Ici, il s'agit des termes mêmes de la sentence qui frappe Mgr Lefebvre. Il faudrait donc comprendre que les trois cardinaux citent et transmettent une sentence dont ils ne sont pas les auteurs. Cette sentence serait alors extérieure et antérieure à la lettre des cardinaux, qui en outre n'en reproduit que des fragments. Une sentence clandestine, partiellement communiquée au condamné ? Mais sinon, comment comprendre les guillemets ?

[52] Mais PAR QUI les trois cardinaux sont-ils donc «invités à notifier clairement» ? Une notification peut-elle être claire quand on ignore qui l'a ordonnée ? - On dira : le pape. Peut-être. Mais alors, pourquoi se cache-t-il, ou pourquoi le cachet-on ? - On insistera : il est évident qu'au-dessus de la commission des trois cardinaux, il n'y a personne que le pape. Non pas, répondrons-nous. Au-dessus, il y a aussi le sinistre cardinal Villot, secrétaire d'État avec pleins pouvoirs sur l'ensemble de la curie romaine et sur chacun de ses cardinaux-préfets.

[53] Cette troisième décision est en somme l'équivalent pratique d'une excommunication : mais atypique, marginale, honteuse ; sauvage. Aucun appui, cela va très loin. C'est quasiment vitandus.

Remarquons bien que cette interdiction d'apporter aucun appui à Mgr Lefebvre n'est pas portée comme une sanction éventuelle dans l'hypothèse où il refuserait de supprimer sa Fraternité sacerdotale et les maisons qui en dépendent, notamment le séminaire d'Écône. Non. Même si Mgr Lefebvre acceptait de supprimer et dissoudre ses fondations, il n'en resterait pas moins frappé par l'excommunication sauvage. L'interdiction à tout clerc et tout laïc de lui apporter aucun appui demeurera en vigueur aussi longtemps qu'il n'aura pas rétracté sa DÉCLARATION. A la lettre, on devrait lui refuser fût-ce un verre d'eau. Le despotisme asiate qui s'exprime ainsi s'abuse étrangement sur l'étendue de son pouvoir effectif.

[54] Ne peuvent se bâtir sur un tel fondement ? C'est tout le contraire. On ne peut bâtir une vraie formation au sacerdoce que sur un fondement pleinement catholique : sur la DÉCLARATION de Mgr Lefebvre ; et non pas sur la nouvelle religion, sur le nouveau catéchisme, sur les nouvelles messes accompagnées de chants marxistes et de danses érotiques, toutes choses auxquelles président avec complaisance les congrégations romaines et leurs cardinaux-préfets.

[55] Le cardinal Dino Staffa est le préfet du «Suprême Tribunal de la Signature Apostolique». - Les documents sont ceux que l'on a déjà lus ; il s'y ajoutera la RELATION qu'on lira ci-après.

[56] Le canon 493 est celui qui stipule que l'autorisation canonique donnée par un évêque à une fondation ne peut être retirée que par le Saint-Siège (et non point par cet évêque ou par ses successeurs). - Quand on sut que Mgr Lefebvre présentait un recours à la Signature Apostolique, le bruit courut que le préfet de ce tribunal suprême, le cardinal Staffa, allait être soudainement destitué, parce qu'Il était suspect de sentiments favorables aux «traditionalistes» : Edith Delamare fit écho à ce bruit dans Rivarol. Mais il n'y eut aucun besoin de destituer ce malheureux cardinal, «traditionaliste» seulement en mimiques secrètes et en murmures imperceptibles, en fait aussi aligné que les autres cardinaux, aussi soumis finalement au cardinal Villot. Avec une hâte extraordinaire, la hâte de la frousse, en cinq jours seulement, le cardinal Staffa rejeta le recours de Mgr Lefebvre. Ce recours, comportant la présente lettre du 21 mai, fut déposé le 5 juin : le rejet est du 10. La vitesse des cours martiales ; la précipitation des tribunaux d'exception ; et sans rien examiner. La sentence de rejet déclare brièvement que, d'après les documents déposés par Mgr Lefebvre (ex documentis recursui adnexis), l'acte de Mgr Mamie le 6 mai «n'est rien d'autre que l'exécution des décisions prises par la commission spéciale des trois cardinaux et approuvées en forme spécifique par le souverain pontife» (non esse nisi exsecutionem decisionum latarum a Speciali Commissione trium Patrum Cardinalium, et a Summo Pontifice in forma specifica adprobatarum). Or cela précisément ne ressort pas des documents : le point douteux de l'affaire, comme on l'a vu, c'est de savoir qui a décidé (ou approuvé) quoi, à quelle date, par quel acte, en quels termes. On n'aperçoit aucune «approbation pontificale en forme spécifique», le propre de l'approbation mentionnée dans la lettre cardinalice du 6 mai étant justement de ne pas être en forme spécifique. Le cardinal Staffa, au nom du Tribunal suprême, s'est hâté de se déclarer «incompétent», n'ayant pas à juger le pape, et donc de rejeter le recours au nom du seul canon 1556 (qui compte cinq mots seulement : Prima Sedes a nemine judicatur). Mais où est la preuve qu'il s'agissait bien d'une décision du pape lui-même ? Le Tribunal aurait dû au moins se faire présenter les actes (s'ils existent...) instituant une commission ad hoc opérant par mandat exprès du saint-père et ceux portant approbation pontificale in forma specifica des décisions prises par la commission.

- Le cardinal Staffa savait, ou croyait savoir, que Paul VI avait la passion farouche d'en finir avec Mgr Lefebvre par n'importe quel moyen : cette passion lui était attestée par la secrétairerie d'État. Mais une telle attestation privée, même si on la suppose véridique, ne suffisait pas à transformer un sentiment personnel de Paul VI en un acte pontifical identifiable comme tel, et comme tel protégé par le canon 1556. Dans l'ordre strictement juridique, le cardinal Staffa a commis une forfaiture, et il le sait, en refusant d'examiner les vices de forme qui lui étaient déférés. S'il n'avait pas la force de résister ouvertement aux pressions l'empêchant de défendre la justice et la vérité, il pouvait, il devait au moins se taire, prendre son temps, gagner du temps, laisser traîner, comme les tribunaux romains l'ont toujours su faire, attendre trois mois ou trois ans, jusqu'à la fin (maintenant prochaine) du règne actuel ; et procurer ainsi à Mgr Lefebvre l'appui peu glorieux, mais administrativement utile, d'un recours suspensif non encore rejeté. Le cardinal Staffa n'a même pas été capable de ce médiocre bienfait.

- Mais pour notre part, si nous tenons pour nulles la sentence de Mgr Mamie et celle des trois cardinaux, ce n'est pas principalement à cause de leurs vices de forme, ni en vertu du caractère provisoirement suspensif des recours formés contre eux. C'est en raison de leur contenu et en raison de leurs auteurs : 1° en elles-mêmes, ces sentences sont contraires à la vérité, à la justice, au bon droit ; 2° en raison de leurs auteurs elles sont frappées de la même suspicion légitime qui en permanence frappe ceux-ci, persécuteurs de la religion catholique, complices de la nouvelle religion, responsables de l'autodestruction de l'Église.