CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
mercredi 4 février 2009
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
2009 : abbé Beauvais… ??? … ??? … ??? Courage ! Fuyons ?
Le 20 novembre 2005, le Curé de l’église Saint Nicolas du Chardonnet (FSSPX-Paris) se moquait de « l’apathie des biens pensants, cette race des impuissants mouillés d’eau bénite
et cousus de légion d’honneur ».
Et en janvier 2009 ? En 3 ans, l’abbé Beauvais aura-t-il
parcouru le chemin inverse de Notre Seigneur Jésus-Christ en passant de la vie
publique à la vie cachée ? Serait-il désormais tenté par le confort
d’un ralliement silencieux et rampant à l’église Conciliaire ? Un pacte inavouable
et honteux avec la camarilla des infiltrés pour acheter la paix sous couvert
de fausse « obéissance »
et gagner quelques mois de tranquillité ?
Qui prendra la suite des très virils abbé Coache, abbé Serralda, Mgr Ducaud-Bourget ?
Nous publions ci-dessous une lettre reçue de la part d’un lecteur, après la publication par VM[1] le 1er février 2009, du sermon de l’abbé Beauvais daté du 20 novembre 2005.
AVERTISSEMENT AUX LECTEURS
Il existe encore heureusement, au sein de la Fraternité Saint Pie X malgré son infiltration cléricale croissante, nombre de prêtres qui respectent leur Sacerdoce.
Ces prêtres qui cherchent à vivre vraiment leur Sacerdoce s’efforcent de se sanctifier et de sanctifier leurs fidèles : ils se consacrent véritablement à leur apostolat, ce qui n’est nullement de cas des clercs infiltrés.
C’est précisément pour soutenir ces « bons » prêtres, persécutés par les clercs infiltrés dans la FSSPX, et pour finir par leur ouvrir les yeux que Virgo-Maria continue obstinément, contre vents et marées, contre diffamations et calomnies – tout spécialement de la part de certains clercs qui passent pour être « fermes » - son combat si ingrat pour la proclamation de la vérité et la révélation des FAITS.
L’abbé Beauvais, le Curé actuel de l’église Saint Nicolas du Chardonnet à Paris fait partie de ces prêtres, et parmi les plus dévoués et les plus courageux…..
En outre, il a en charge la plus grosse paroisse de la Tradition dans le monde, qui constitue le « phare » de la Fraternité Saint Pie X en France, et donc dans le monde.
C’est dire que, plus qu’un autre, il doit savoir toujours se montrer sage, prudent et mesuré – sans se départir de sa fermeté sur les points essentiels - dans son expression publique au sein de cette paroisse si délicate.
Néanmoins, « Si le sel s’affadit….. »
Tel est l’objet du présent message VM qui reproduit la lettre d’un lecteur qui dresse le triste constat réaliste de l’affadissement des meilleurs dans la Fraternité.
Cette lettre constitue un signal d’alarme :
Si les meilleurs clercs de la Fraternité se refusent absolument PAR FAUSSE « OBEISSANCE » OU PSEUDO « SERMENT » DE « SECRET », A FAIRE CE QU’ILS DOIVENT ABSOLUMENT FAIRE POUR LEUR SALUT ET POUR CELUI DE LEURS FIDÈLES AU MOMENT OU ILS DOIVENT LE FAIRE, alors ils apostasieront INÉVITABLEMENT, et ils entraîneront nécessairement dans leur naufrage dans la FOI celui de nombre de leurs fidèles et de leurs familles.
L’archange SAINT MICHEL Lui-même, S’EST REBELLÉ EN TOUTE JUSTICE CONTRE SON SUPERIEUR LUCIFER QUI PRÉVARIQUAIT, EN LANÇANT SON CELEBRE CRI : « MI-CAËL ? », « QUI EST « COMME DIEU » ? »
IL FAUT OBEIR A DIEU PLUTÔT QU’AUX HOMMES PRÉVARICATEURS !
L’abbé Beauvais pourra s’inspirer de l’exemple donné le 3 février par son courageux collègue l’abbé Juan Carlos Cériani, fidèle à Mgr Lefebvre et à ses déclarations, et signer son appel public avec tous ses confrères de Saint Nicolas du Chardonnet et nombre de ses confrères de la FSSPX (cf. message VM)
VM
Lettre d’un lecteur de VM
(les soulignements sont de la rédaction de VM)
Quelques réflexions impertinentes sur « la race des impuissants » qui faillirent à leur mission de chef dans la famille de pensée catholique et royale
C’est au pied du mur que l’on reconnaît le maçon, dit l’adage populaire, et le milieu ecclésiastique n’échappe pas à cette loi universelle.
Entre la dénonciation tonitruante du ralliement, à 3 ans de l’évènement dans le confort d’une FSSPX encore vierge de toute ses abjectes compromissions, en particulier de ses deux abominables et sacrilèges pseudo- « croisades du Rosaire », puis de ses honteux « Te Deum » de 2007 et « Magnificat » de 2009, louant les prétendus « miracles mariaux » de la prétendue « obtention » des « deux préalables », et la fuite dans le silence apeuré et l’inaction à quelques jours, ou au plus quelques semaines de la scission et du choc-explosion du ralliement abominable à l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de Paris.
Celui qui s’enflamma au sermon du pèlerinage de Pentecôte 2003, au pied de la butte de Montmartre, pour défendre la Foi, a en effet goûté aux délices de Paris qui firent déjà tomber l’abbé Lorans et l’abbé Thuillier dans les filets des mondanités de la capitale, ou d’une belle situation bien installée et bien confortable.
La séduction constante auprès des clercs de l’église Conciliaire est bien sûr rampante ; elle rôde autour de la volonté dont elle fait le siège, Satan faisant valoir l’inutilité prétendue des combats avec tous ses dangers et ses fatigues, en érodant progressivement, dimanche après dimanche, le caractère réolu du pasteur par une sollicitation constante à de petits renoncements successifs et implicites, paralysant peu à peu sa parole.
Comment procède cette anesthésie insidieuse dans la rédaction du prêche ? Le sermon serait-il trop long et surtout trop incorrect, aux oreilles de ses confrères déjà acquis à la « benoîtolatrie » ?
Gommons alors ce passage trop critique et trop explicite, ce point de doctrine trop accusateur pour le modernisme vaticanesque. Du reste, les fidèles ne le savent-ils pas déjà ?
Et puis épargnons la Rome apostate et l’abbé Ratzinger, et n’attisons pas les tensions entre laïcs : la crise de 2004 n’est-elle pas encore si proche et les laguéristes n’ont pas encore quitté Saint Nicolas du Chardonnet : il convient de paraître charitable et ne pas diviser.
Et de suppressions en biffements, ainsi s’affadissent les sermons, et ces derniers se vident de leur contenu, et surtout de leur prise sur la réalité qui pourrait éclairer et motiver les fidèles, pour finalement ne plus oser rien dire.
Mais soudain, à la relecture du texte du sermon une fois rédigé, la conscience, pas encore totalement endormie par les pompes de Satan se réveille, et se rebiffant, exige une mise en garde contre le danger moderniste, un pâle souvenir de Mgr Lefebvre a traversé l’esprit, il faut une pique pour préserver la fidélité, mais où la mettre ?
Alors tiraillé mais fatigué et vaincu sous la pression conciliaire, l’esprit concède : il mettra une allusion que seuls les esprits combattifs comprendront.
Il suffira ensuite de leur glisser sur le parvis, d’un air mystérieux, et avec un ton plein de sous-entendus, comme à des initiés à qui est dévoilé un secret : « vous avez compris l’allusion à Benoît XVI ? », et les fidèles eux-mêmes compatissants et lâches, avides de se prouver à si bon compte la confirmation de la « fermeté » supposée de leur Curé s’en iront rassurés : « Lui au moins, il ne lâchera pas !».
C’est ainsi que les laïcs naïfs se rassurent et maintiennent la fiction du petit monde rassurant et enfantin dans lequel ils vivent.
Ils n’ont rien appris et rien compris, et ils ne transmettent rien à leurs enfants.
Ou plutôt si : ils leur communique leur sens de la fuite et de la démission tranquille, et ce projet éducatif là, ils mettent un point d’honneur à le réussir.
Leurs aïeux se rassurèrent ainsi jusqu’à l’effondrement de l’Ancien Régime en juin 1789, évidemment cela ne pouvait pas arriver, car c’était « contre-nature ».
Puis ils se réfugièrent à nouveau dans la fatalité, après tout Louis XVI n’avait-il pas sa stratégie secrète ? et la Providence ne suppléerait-elle pas à la lâcheté des bons ? jusqu’à ce que la mort du Roi en janvier 1793 les fasse basculer dans un autre monde, celui d’une France abandonnée de Dieu et privée de la présence de son Oint de Reims, mais ils ne tardèrent pas à se tranquilliser à nouveau à bon compte par la prétendue « Restauration » jusqu’à se retrouver subitement orphelins par la fuite éperdue en 1830 du dernier souverain Bourbon des légitimistes qu’ils avaient tant adulés.
Un siècle plus tard, leur fils qui n’avaient toujours rien voulu apprendre, maintinrent aux yeux de leur entourage la fiction de la supériorité de l’armée française jusqu’en mai 1940, et puis assistèrent atterrés, fuyant Paris dans l’exode, à la déroute sans précédent de l’armée française devant les troupes du III° Reich.
Comprenez-les, ils n’avaient rien vu, mais surtout, ils s’étaient toujours réfusés énergiquement par lâcheté hypocrite à ne rien vouloir voir. Comme l’écrit naïvement Max Barret dans son dernier texte : « Le malaise est donc réel, patent ! Il est universel ! Comment a-t’il pu naître ? Pourquoi des prêtres et des laïcs en sont-ils arrivés à ce désespoir ? Quelle en est la cause ? » Il faudrait quand même maintenant arrêter de pleurnicher et commencer à vouloir ouvrir les yeux, en abandonnant ces phrases ridicules et indécentes…
Ah ! désormais bien élimé et râpé par le temps, rapiécé et reprisé, le manteau de Noë[2] aura bien servi malgré tous ses trous !
Leurs descendants n’avaient non plus rien préparé ni organisé à la veille de la mort de Pie XII.
Ils eurent le Rose+Croix Roncalli-Jean XXIII et quand arriva Montini-Paul VI, ils se confortèrent encore en se berçant de l’illusion que le concile Vatican II avait été « voulu par Dieu » et était « providentiel », et que la Curie romaine « tenait bon ».
Puis, à la clôture du funeste ‘concile’, ils se persuadèrent que « le pire avait été évité » et que les documents conciliaires liturgiques, tels que Sacrosanctum Concilium, exigeaient explicitement l’usage du latin et avaient « préservé l’essentiel ».
Évidemment, ils ne virent pas arriver la réforme des sacrements qui suivit, en 1969, et ils anticipèrent encore moins la suppression et l’interdiction des rites traditionnels en l’espace de six mois.
Quand il se fut agi de trouver quelques signatures pour dénoncer le nouveau rite conciliaire « œcuménique » et parapher la formule pourtant si diplomatique déclarant qu’il « s’éloignait de façon impressionnante » de la doctrine catholique, ils invoquèrent la sacro-sainte prudence et se murèrent dans le silence, « le Ciel pourvoirait » à leur lâcheté n’est-ce pas ? Si bien qu’il ne s’en trouva plus que deux cardinaux pour le signer.
Et surtout, aucun « bon » clerc « fidèle » n’avait au préalable osé alors élever la voix pour dénoncer la mise à mort de transmission du Sacerdoce sacrificiel catholique sacramentellement valide, lorsque l’évêque apostat Montini-Paul VI promulga le 18 juin 1968 sa prétendue « Constitution apostolique » Pontificalis Romani, triplement factuellement mensongère, par laquelle il imposait alors à toute l’Église catholique de rite latin un intégralement nouveau et inventé rite sacramentel conciliaire « œcuménique » de consécration épiscopale, totalement invalide, mettant ainsi à mort depuis cette date l’épiscopat catholique dans son église conciliaire apostate[3].
La rapide croissance de la FSSPX en France, leur apporta un hâvre de paix, sans qu’ils commençassent à tirer les leçons de leur absence d’ardeur, de zèle et de méthode.
Leurs enfants assistèrent adolescents et insouciants aux sacres de 1988 à Écône, cela ne devait-il pas durer toujours ?
Pendant ces années leurs parents, trouvant enfin un archevêque qui agissait pour eux et sur qui ils s’empressaient de s’appuyer, s’abstenaient de leur transmettre quelque chose de l’âme vaillante et du fort caractère des grands fondateurs de la Tradition, les Mgr Ducaud-Bourget ou abbé Coache, de leur esprit de Foi.
Ils ne virent pas venir la mort de Mgr Lefebvre et l’absence de père qu’elle allait provoquer.
Bien entendu, en gens « convenables » et « raisonnables », ils rejettaient publiquement avec indignations ce qu’ils appelaient les « délires » des trop rares études ponctuelles documentées au sujet de possibles infiltration cléricales au sein de la Fraternité.
Et quand monta en 2005 le rusé Benoît XVI, sur le siège des « antichrists » à Rome, l’installation bourgeoise dans la Tradition, qui ne cessait de s’étendre et qui avait quitté ses hangars initiaux pour des murs plus pérennes en pierre de taille, de la génération qui avait 20 ans au moment des sacres, les anesthésia complètement.
Ils commencèrent à écouter avec complaisance la mélodie des fadaises grotesques, susurrée par la camarilla des infiltrés sur le « bon Benoît XVI traditionnel » et autres retours de l’encens et des étoffes en soie dans les cérémonies romaines qui suffisaient à endormir leur conscience si avides de sophismes rassurants quoiqu’enfantins.
Leur esprit de combat s’anémiait, s’étiolait et disparaissait dans « l’apathie des biens pensants, cette race des impuissants mouillés d’eau bénite et cousus de légion d’honneur » dénoncée en chaire par le Curé de Saint Nicolas… mais celui qui fit cette tirade virile du haut de la chaire de Saint Nicolas du Chardonnet, épuisa son zèle, gagnant au fil des mois en fausse prudence et en onctuosité ce qu’il perdait en efficacité et en pédagogie envers la jeune génération.
Puis il s’est tu, fuyant les ombres des abbés Coache ou Serralda aux personnalités trop audacieuses et entières et dont le souvenir hantait encore les chapelles latérales et le chœur de l’église dont il avait hérité la charge, et attendant prudemment la capitulation pour y scruter s’il ne pourrait pas y découvrir un refuge providentiel dans les coins ou les recoins de certaines clauses canoniques ou formulations théologiques suffisamment romaines et ambiguë qui assureraient la prolongation de son confort douillet en lui permettant de maintenir une apparence, qui se voudrait honorable, de sa prétendue fermeté.
D’autant plus ferme qu’elle s’affichait dissimulée et qu’elle se proclamait silencieuse.
N’est pas un témoin de la Foi qui veut, encore faut-il être dans le combat lorsqu’il se présente, pour ne pas connaître le sort des vierges folles de la parabole.
En janvier 2009, les évènements sont là, et l’homme révèle et dira ce qu’il est par ses actes et ses déclarations publiques.
Jamais une stratégie gagnante n’a été fondée sur le silence obstiné des chefs au moment décisif. »
Un lecteur de VM
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
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