CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
mardi 10 février 2009
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
Pourquoi Mgr Fellay s’obstine-t-il - contre
les lois[2] de l’Église -
à protéger Mgr Williamson[1],
le protecteur, ordonnateur,
promoteur de clercs violeurs-prédateurs homosexuels,
le provocateur qui met aujourd’hui en péril la FSSPX dans le monde ?
Alors que la FSSPX s’enfonce dans un tsunami médiatique, que l’ex-Anglican Mgr Williamson « persiste et signe » désignant ainsi l’ensemble de la FSSPX aux bras séculiers des gouvernements, qu’il désobéit ouvertement à Mgr Fellay en accordant une interview au Spiegel, que la FSSPX est désormais menacée d’interdiction en Allemagne, que, dans le même temps Mgr Fellay a pourtant renvoyé l’abbé Abrahamowicz, coupable de propos moindres mais moins médiatisés, le supérieur de la FSSPX se contente d’une mesurette en limogeant Mgr Williamson de son poste de directeur du séminaire de La Reja.
Depuis des années Mgr Williamson, l’évêque britannique à la Rose[1] est dénoncé dans la Tradition catholique pour avoir protégé, ordonné et promu pendant 10 ans deux clercs violeurs-prédateurs homosexuels avérés, les abbés Urrutigoity et Ensey, au sein de son séminaire de Winona, d’avoir ordonné également le clerc homosexuel, l’abbé Roberts.
Pourquoi donc Mgr Fellay, violant en cela toute les lois[2] explicites de l’Église depuis Saint Pierre Damien réprimant les clercs protecteurs de clercs homosexuels, s’obstine-t-il donc opiniâtrement à conserver Mgr Williamson au sein de la FSSPX ?
Mgr Fellay serait-il de mèche avec Mgr Williamson dans ce discrédit mondial orchestré de la FSSPX qui la déstabilise et qui désigne désormais tous ses membres aux bras séculiers des gouvernements européens ?
REMARQUE ESSENTIELLE
Si Mgr Fellay, alerté depuis plus d’un an, par les dénonciations extrêmement documentées des messages VM[3] sur les agissements de Mgr Williamson, l’évêque britannique à la Rose, protecteur de clercs violeurs-prédateurs homosexuels, avait bien voulu examiner soigneusement ces dossiers, et avait appliqué les lois de l’Église[4] qui sanctionnent très sévèrement les clercs protecteurs de clercs homosexuels, il aurait depuis longtemps déjà, expulsé de la FSSPX ce personnage si dangereux pour l’œuvre de Mgr Lefebvre.
Et la FSSPX ne se trouverait pas dans la situation où elle se trouve aujourd’hui.
Déjà le 3 octobre 2009, soit un mois avant que Mgr Williamson n’exécute sa provocation médiatique préméditée dans la sacristie du séminaire de Zaitzkofen, l’abbé Schoonbroodt alertait Mgr Fellay en ces termes :
« Compte tenu des informations dont vous disposez sur Mgr Williamson, des conseils dont j’ai été le témoin, et qui avaient été donnés à Mgr Lefebvre, de ne pas le sacrer, ainsi que des informations sulfureuses que VM a révélées - notamment sur les agissements de l’abbé Celier à Suresnes et de (…) -, je pense que vous avez désormais les éléments de base vous permettant de déjouer les manœuvres qui vous menacent, et me tiens à votre disposition pour clarifier toutes les questions que vous pourriez encore vous poser.
Pour ma part, je crois de mon devoir de vous prévenir de ces dangers, étant entendu que les mauvais coups ont toujours été annoncés aux décideurs qui hélas, trop souvent, forts de leur position et par présomption, n’ont pas voulu les entendre, pour leur plus grand malheur et celui de leurs administrés. » (voir la lettre complète en annexe)[5]
Table des matières
1. Une mise en cause médiatique sans précédent de la FSSPX par la presse internationale
2. La FSSPX entre le marteau et l’enclume : le ralliement-implosion ou la diabolisation-persécution
1. Une mise en cause médiatique sans précédent de la FSSPX par la presse internationale
Depuis le 21 janvier 2009, date de la signature concommitante du fameux décret romain de retrait des « excommunications » des 3+1 évêques de la FSSPX, et de la diffusion de la provocation négationniste préméditée de Mgr Williamson et coordonnée[6] avec les autorités romaines, par la chaîne de télévision suédoise STV, la FSSPX est entrée dans un tsunami médiatique dont les vagues ne cessent de gagner en amplitude. Ces turbulences ont provoqué également une clarification des rapports avec la Rome moderniste apostate sur fond de menace désormais grandissante de persécutions, les pouvoirs civils étant entrés officiellement dans la partie. Certains observateurs conciliaires reconnaissent même aujourd’hui cette connivence entre l’allemand Ratzinger-Benoît XVI et Mgr Williamson :
« Alors qu’il s’apprête à faire un fameux geste envers cette Fraternité, le pape n’aurait donc pas vu, n’aurait donc pas eu l’attention attirée par un article de ce type ? C’est inimaginable. Sans même avoir besoin de recourir à Radio Vatican qui a d’ailleurs repris l’article du « Spiegel » la veille de la publication du décret (le 20 janvier 2009), soit six jours avant l’officialisation du décret levant l’excommunication des évêques intégristes.
Sans être ni détective, ni journaliste, il est difficile d’arriver à croire que le pape n’était pas au courant ! Le « Spiegel », n’est pas un journal local, c’est le plus grand journal allemand en terme de notoriété et de nombre d’exemplaires diffusés ! Il n’y aurait eu donc personne au Vatican pour faire une bonne revue de presse, au regard des thèmes d’une actualité très brûlante, impensable ! Si vraiment le pape ignorait ces informations, ce que notre enquête contredit, une telle posture pose encore plus de questions quant à son aptitude à mener la barque de Pierre. » [7] Golias
Élément très important : l’écho médiatique de ce tsunami est mondial.
Fait sans précédent : il ne s’écoule pas une journée sans que, sur cette provocation, ne paraisse un article dans la grande presse des pays occidentaux ou que ne soit diffusée une émission télévisée.
Les sacres de 1988 eux-mêmes n’avaient pas suscité un tel tintamarre.
Nous vivons donc une situation historique où se joue de façon décisive la mort ou la survie du Sacerdoce sacrificiel catholique sacramentellement valide, à travers l’enjeu que représente cette petite institution sacredotale catholique internationale avec ses 500 prêtres et ses 3+1 évêques.
2. La FSSPX entre le marteau et l’enclume : le ralliement-implosion ou la diabolisation-persécution
Après deux décennies de gestion sage, mais également vigoureuse et prophétique, de son fondateur Mgr Lefebvre, comment donc la FSSPX en est-elle arrivée là en 2009, après 14 ans de gouvernement de Mgr Fellay ?
L’archevêque rebelle avait – surtout après la manifestation interreuligieuse d’Assise en 1986 - su tenir son œuvre à distance de la Rome moderniste apostate et, dans son isolement salutaire après les sacres de 1988, il avait su enfin la protéger des pièges dans laquelle le déjà très rusé ‘cardinal’ abbé Ratzinger avait déjà tenté à de multiples occasions de la faire tomber.
Aujourd’hui, la FSSPX est bien au contraire placée entre le marteau et l’enclume, sa Direction s’avérant incapable de briser l’étau qui se referme sur elle, semaine après semaine.
- Ou bien elle ralliera la Rome des « antichrists » (expression de Mgr Lefebvre) et elle implosera, une partie de son clergé apostasiant avec son Supérieur, car Rome a désormais – profitant de l’excuse évidente que lui fournit la pression publique déclenchée par les savantes provocations médiatiques de l’évêque britannique à la Rose - tombé le masque en exigeant sans délai la « pleine reconnaissance de Vatican II », le rusé abbé apostat Ratzinger se donnant ainsi du même coup et de surcroît le luxe de paraître aux yeux de l’opinion catholique mondiale comme le « très bon et très paternel Pape Benoît XVI » qui fait tout ce qu’il peut – au risque d’être lui-même critiqué et mis en difficulté par les medias – pour sauver en bon pasteur les brebis perdues de la Fraternité Saint Pie X,
- ou elle rejettera cette trahison de l’œuvre et du combat de Mgr Lefebvre et de la Foi catholique et de 2000 ans de Magistère, elle conservera – quoique réduite[8] - sa cohésion, mais elle sera sévèrement persécutée par les pouvoirs civils sur la base du « Williamsongate » qui aura ainsi fourni la mèche pour allumer cet incendie.
En l’espace de deux semaines les deux mâchoires du piège ont été ainsi mises en place grâce à l’ex(?)-Anglican, le britannique Richard Williamson, l’évêque à la Rose de la Fraternité.
La fable grotesque de la « conversion de Rome » grâce à la « dernière cartouche »[9] de Mgr Fellay qui « tuerait l’hydre universelle » a été désormais pulvérisée au contact de la cruelle réalité.
On attend aujourd’hui avec impatience de la part des auteurs de cette fable ridicule[10], les abbés Cacqueray et Celier, qu’ils nous en livrent leur nouvelle version révisée à l’aune des récents événements.
Il faut avouer que l’affaire a été magistralement jouée en tandem entre l’abbé apostat Ratzinger et l’évêque à la Rose, la taupe n°1 infiltrée dans la Fraternité, et que visiblement, tant par leur ignorance de l’ennemi que par sa volonté de jouer les manipulateurs improvisés dans le cadre du fameux « processus des trois étapes » qu’ils ont eu la sottise d’accepter et d’imposer depuis trois ans à tous les clercs et fidèles de la FSSPX, l’équipe de Menzingen et son chef Mgr Fellay ne font visiblement pas le poids.
3. Mgr Fellay a exposé comme jamais la FSSPX par son propre prophétisme illuministe à une signature-reniement
Tout d’abord il faut absolument souligner que cette situation n’existerait pas si à l’origine, en 2000, Mgr Fellay, le supérieur général de la FSSPX, n’avait pas opéré une rupture avec la politique de Mgr Lefebvre en amorçant des « discussions » avec la Rome moderniste apostate et convenu avec les ennemis « antichrists » résolus de Mgr Lefebvre, ceux mêmes qui l’avaient persécuté et « excommunié », d’engager - en vue d’une prétendue « réconciliation » avec leur église Conciliaire « œcuménique » apostate – le fameux « processus par étapes » constitué de « deux préalables ».
A partir de 2005, et de l’élection de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, Mgr Fellay a commencé à répandre partout dans toutes les chapelles du monde de la FSSPX et dans ses publications ce rêve éveillé - marque de sa part d’un très inquiétant prophétisme illuminisme - de sa propre mission divine qui l’appelait à convertir l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI lui-même et son église Conciliaire « œcuménique » apostate forte de ses 4.000 ‘évêques’ et ses 400.000 ‘prêtres’.
Mgr Fellay avait déjà révélé par le passé des penchants psychologiques alarmants pour le « prophétisme » à travers l’affaire de Mme Cornaz[11] (dite La Rossinière) qui avait très mal tourné, affaire ridicule et honteuse que Menzingen s’était empressé d’enterrer et de faire oublier.
Le hic est qu’en 2005/2009, cette faiblesse personnelle de Mgr Fellay a été exploitée au service de la Rome conciliaire du rusé abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, l’évêque suisse s’est laissé complaisamment conditionner par son entourage infiltré (Mgr Williamson, abbés Schmidberger, Lorans, Celier, de La Rocque, du Chalard, etc.).
Son rôle historique exceptionnel et la croissance de son œuvre, n’étaient jamais montés à la tête de Mgr Lefebvre qui en avait plutôt conçu un certain effroi devant l’immense responsabilité qui lui incombait de préserver, comme évêque catholique ce qu’il avait nommé l’« Arche de la Nouvelle Alliance », le Sacerdoce sacrificiel de Melchisedech.
Mais il semble que son successeur n’ait pas eu la même conscience de sa mission et de la sauvegarde du Sacerdoce sacrificiel catholique et des sacrements valides qui en dépendent dont la Sainte Messe selon le rite de Saint Pie V.
L’aspiration de Mgr Fellay à se prendre pour le nouveau Jonas de la conversion conciliaire l’aura ainsi poussé - pour mieux manipuler les clercs et les fidèles de la Fraternité et réduire leurs légitimes réticences devant son pseudo-« processus à trois étapes » qu’il s’obstinait à leur imposer et dans lequel il engageait opiniâtrement la Fraternité - à organiser successivement deux pseudo-« croisades du Rosaire » pipées dans le sens de ses manœuvres romaines, et donc sacrilèges et insultantes pour la Très Sainte Vierge, croisades sacrilèges[12]dont les jeux étaient déjà convenus à l’avance avec le Vatican, tout en prétendant être exaucé à chaque étape par la Très Sainte Vierge Marie.
Cet illuminisme de Mgr Fellay n’a pas échappé à Gérard Leclerc au cours de l’heure d’entretien qu’il a eu le 31 janvier 2009 avec lui à Menzingen :
« Je comprends alors que Bernard Fellay s’est lancé dans l’entreprise de réconciliation avec Rome, peut-être en avant-gardiste par rapport à ses troupes, mais avec la certitude qu’une situation de division ne saurait se prolonger. »
« Je ne sais pas non plus si Bernard Fellay réussira la sienne, qui est, je crois, « prophétique » par rapport à ceux qu’il conduit. »[13]
Cette aspiration illuminée de Mgr Fellay à la conversion des chefs « antichrists » de l’église Conciliaire « œcuménique », jusqu’alors confinée au petit cercle des clercs de la FSSPX (dans le cas de l’affaire Cornaz), rejaillit désormais médiatiquement pour compromettre publiquement et ridiculiser tous les fidèles dans le monde entier.
Ce sont eux qui sont désormais éclaboussés au premier plan par la réputation infâmante que les médias propagent sur eux - les « intégristes » - et l’opprobre que progressivement la société répand sur eux.
Et maintenant c’est l’éducation catholique de leurs enfants qui risque de se trouver compromise à terme par les nuages menaçants qui commencent à s’accumuler sur les écoles et les activités de la FSSPX.
Ironie de cette évolution, l’abbé de Cacqueray réclamait en fin octobre 2008 à Lourdes que cesse l’opprobre de l’« excommunication » sur les 3+1 évêques, et en février 2009, l’opprobre retombe sur tous les abbés et tous les fidèles que les reportages de tous genres pointent du doigt comme des « intégristes » et assimilent à la provocation négationniste de l’évêque à la Rose, Mgr Williamson.
4. Mgr Williamson1, la taupe infiltrée n°1, joue le déclencheur du tsunami médiatique qui fait le jeu de Rome pour une capitulation accélérée de la FSSPX devant Vatican II
En effet, deuxième coupable, Mgr Richard Williamson, l’ex(?)-Anglican, l’évêque britannique à la Rose de la Fraternité, le protecteur, ordonnateur promoteurs de clercs homosexuels dans son séminaire des États-Unis, constitue le ressort de ce piège dynamique.
Tant par sa provocation négationniste préméditée à la télévision suédoise que par son appartenance et son maintien obstiné au sein du corps épiscopal de la FSSPX, il attire sur l’œuvre de préservation du Sacerdoce sacrificiel catholique de Mgr Lefebvre les foudres médiatiques suivies par les indignations et condamnations officielles des gouvernements européens.
Interdit de toute interview sur les sujets politiques et historiques par Mgr Fellay son supérieur, mis en demeure le 4 février par le Vatican de rétracter ses propos, le disciple de l’ex( ?)-Fabien Malcolm Muggeridge[14] « persiste et signe » selon l’expression du journal Le Monde.
Lundi 9 février, le magazine allemand à grand tirage Der Spiegel, publie une interview de Mgr Williamson où il se refuse à se rétracter, il réclame des « preuves » :
Début de citation du Monde
« Dans sa première intervention depuis la polémique née de ses propos négationnistes, Williamson explique qu'il va se pencher sur les "preuves" historiques de l'existence des chambres à gaz avant d'envisager une "rectification".
"Il s'agit de preuves historiques, pas d'émotions. Et si je trouve des preuves alors je rectifierai. Mais cela va prendre du temps", affirme-t-il dans une interview à l'hebdomadaire Der Spiegel à paraître lundi 9 février et mise en ligne samedi.
Deux jours avant la parution de ce décret pontifical, Richard Williamson avait déclaré à une télévision suédoise:
"Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...) Je pense que 200 000 à 300 000 juifs ont péri dans les camps de concentration mais pas un seul dans les chambres à gaz."
Au Spiegelil a affirmé avoir "fait des recherches dans les années 1980" sur ce sujet et avoir été "pour cette raison convaincu de l'exactitude" des positions qu'il défend. "Je dois tout réexaminer encore une fois et voir les preuves", dit-il. Et d'ajouter: "toute ma vie, j'ai toujours cherché la vérité".
Der Spiegel explique n'avoir pas pu mener l'interview de Richard Williamson de vive voix : l'évêque a seulement accepté de répondre par écrit à des questions posées par e-mail, depuis l'Argentine où il vit. Mais les réponses ont ensuite été confirmées par téléphone par l'évêque et par un avocat le conseillant, précise l'hebdomadaire. » Le Monde, 7 janvier 2009[15]
Fin de citation de l’AFP
Nous publions en annexe l’article de Der Spiegel traduit en français (‘Ré-excommunier Williamson, affirme la Conférence épiscopale allemande’), et dont voici quelques extraits importants :
- « Robert Zolitsch, Président de la conférence épiscopale allemande (…) archevêque de Fribourg, veut entamer un dialogue avec le Conseil Central des Juifs en Allemagne (…) dans les quatre prochaines semaines »
- « Avant Zollitsch, l’évêque de Ratisbonne, Gerhard Muller, avait demandé de fortes sanctions contre Williamson. L'évêque de l'aile conservatrice, la FSSPX, doit « volontairement ou obligatoirement quitter l'état clérical », écrit Mueller dans une déclaration qui a été lue ce week-end dans les églises de son diocèse bavarois. Mueller a également préconisé les conséquences du retour dans l’église pour les trois autres évêques de la FSSPX. Ils devraient renoncer à leurs pouvoirs épiscopaux et n’être que de simples prêtres, déclare Müller dans une lettre publiée sur le site Internet du diocèse de Ratisbonne. »
- « Le pape Benoît XVI pourrait très bien, comme la sentence la plus sévère, prononcer l'excommunication »
- « Monica Herghelegiu, professeur de droit canonique à l'Université catholique de Tübingen, avait déjà suggéré la semaine dernière, dans une interview avec SPIEGEL ONLINE, qu’une autre excommunication était possible - non pas en raison de la négation de l'Holocauste, mais à cause du rejet du Concile Vatican II »
5. Affolés par le tsunami médiatique, les 3+1 évêques plient l’échine devant l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI
Alors que selon le blog[16] très bien informé de La cigüeña de la torre, les 3+1 évêques viennent de se confondre en remerciements devant l’« hyper-moderniste »[17] abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI :
« Le Saint-Père a reçu au Palais Apostolique une lettre conjointe des quatre évêques ordonnés par monseigneur Lefebvre dans laquelle ils le remercient d'avoir levé les excommunications. La lettre, écrite en français, est très affectueuse et conciliatrice. Ayons confiance en Dieu que tout suive un bon chemin et qu'aucun des quatre ne recommence à casser le dialogue. Que tout est possible. Il semble que Mgr Williamson ait accepté la situation en se montrant disposé à se retirer au silence et à l'étude. Pourvu qu'il persévère dans sa décision »[18] Francisco de la Cigona, 7 janvier 2009
6. Mgr Fellay a expulsé l’abbé Abrahamowicz qui a tenu des propos moindres à ceux de Mgr Williamson, mais conserve dans la FSSPX Mgr Williamson, protecteur de clercs homosexuels1, qui est au centre de la tempête médiatique.
Abbé Abrahamowicz expulsé par Mgr Fellay, mais pas Mgr Williamson : pourquoi cette protection ?
Selon l’AFP du 7 février 2009 : « Italie : les intégristes italiens expulsent un prêtre négationniste »
Début de citation de l’AFP
ROME - Les intégristes de la Fraternité Saint Pie X d'Italie ont annoncé vendredi l'expulsion de Floriano Abrahamowicz, un prêtre qui a tenu des propos négationnistes et qui estime que Vatican II a été "pire qu'une hérésie".
« Le prêtre était responsable de la province du Nord-Est de l'Italie pour la Fraternité. Le 29 janvier Floriano Abrahamowicz, responsable de la Fraternité Saint Pie X pour le Nord-Est de l'Italie, avait déclaré que les chambres à gaz avaient servi à "désinfecter". "Je ne saurais dire si elles ont causé des morts ou non car je n'ai pas approfondi la question", avait-il ajouté, faisant allusion aux chambres à gaz dans les camps de la mort nazis. "Le concile Vatican II a été pire qu'une hérésie, parce que l'hérésie soustrait une partie de la vérité", avait-il également affirmé jeudi à la chaîne de télévision Canale Italia. "Depuis un certain temps Don Floriano Abrahamovicz exprimait des positions différentes de celles de la Fraternité Saint Pie X", a indiqué la Fraternité dans un communiqué. "La décision d'expulsion pour douloureuse qu'elle soit, était devenue nécessaire pour éviter une détérioration ultérieure de l'image de la Fraternité et que ne soit mise à mal son oeuvre au service de l'Église", conclut le texte. »[19]
Fin de citation de l’AFP
Or Mgr Williamson a tenu des propos bien plus développés que l’abbé Abrahamowicz, de surcroît devant une télévision,
Les propos de l’évêque à la Rose ont fait le tour du monde, ils provoquent l’indignation et l’intervention de chefs d’États : Angela Merkel (Allemagne), Nicolas Sarkozy (France), Premier ministre belge, etc. .
Début de citation du Monde
"Le président Nicolas Sarkozy a jugé jeudi "invraisemblables", "choquants" et "inadmissibles" les propos niant la Shoah de l'évêque intégriste anglais, Mgr Richard Williamson, récemment réintégré par le pape Benoît XVI dans l'Église catholique. Que l'évêque anglais Mgr Williamson nie la Shoah, "c'est invraisemblable, c'est choquant et c'est inadmissible". "Qu'il puisse se trouver au XXIè siècle quelqu'un qui ose contester les chambres à gaz, la Shoah, le martyre des juifs, c'est inadmissible", a affirmé le chef de l'État. "Quand, de surcroît, cet homme, qui conteste ça, se prétend pasteur, non pas au sens protestant mais au sens évangélique, c'est encore plus choquant", a-t-il ajouté. "Franchement, ce monsieur, ça ne donne pas envie de le connaître", a-t-il également affirmé. » [20]Nicolas Sarkozy, Le Monde, 5 février 2009
Fin de citation de l’AFP
Pourquoi donc Mgr Fellay s’obstine-t-il à le maintenir dans la FSSPX, en violation formelle des lois[21] disciplinaires de la Sainte Église depuis Saint Pierre Damien (cardinal et Docteur de l’Église appuyé par les Papes) qui sanctionnent les clercs qui protègent des clercs homosexuels dans les institutions religieuses alors que Mgr Williamson se montre par ses actes[1], dénoncés sans relâche depuis deux ans par VM, un ennemi déclaré de l’Église et du Sacerdoce sacrificiel catholique et de sa préservation ?
Le mercredi 4 février, l’abbé de Cacqueray a été convoqué dans les bureaux du ministère de l’intérieur (en charge des cultes).
Dans les heures qui ont suivies, l’abbé de Cacqueray a publié une déclaration à l’AFP pour prendre ses distances avec Mgr Williamson mais sans demander son renvoi :
PARIS, 6 fév 2009 (AFP) - Les intégristes français refusent tout "amalgame" avec Mgr Williamson
Le supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, l'abbé Régis de Cacqueray-Valmenier, a refusé vendredi tout "amalgame" entre les positions de la Fraternité et les propos négationnistes de Mgr Richard Williamson. La levée de l'excommunication des quatre évêques a été accueillie "comme un don de paix et une cause de joie" au sein de la fraternité, écrit-il dans un communiqué. Les quatre évêques réintégrés sont le chef de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, Bernard Fellay, un autre Français, Bernard Tissier de Mallerais, l'Argentin Alfonso de Gallerata ainsi que le Britannique Richard Williamson, qui s'est fait remarquer par des propos négationnistes.
"Cette paix et cette joie ont été entachées par les propos négationnistes tenus, à titre personnel, par Mgr Richard Williamson, lesquels ont soulevé une émotion légitime et une indignation considérable dans le monde entier", ajoute-t-il. Il juge "inacceptable" de faire un "amalgame" entre ces propos et les propositions des membres de la Fraternité Saint-Pie X. "La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X condamne fermement toute forme de haine des juifs, comme toute forme de haine des autres races, parce qu'elles s'opposent à la justice et à la charité". Elle condamne tous les crimes, massacres et génocides, et en particulier ceux commis contre le peuple juif, parce qu'ils s'"opposent au cinquième commandement de Dieu et à la simple humanité", conclut-il.[22]
La FSSPX, par la bouche de l’abbé Bouchacourt, supérieur du District d’Amérique du Sud, reconnaît que la sanction de limogeage de Mgr Williamson du poste de recteur du séminaire de La Reja, est faite en réaction à la première interview (télévisuelle) de l’évêque à la Rose :
« Lepoint.fr : Mgr Williamson a tenu à nouveau des propos négationnistes. Cela a provoqué la décision de révocation ?
Abbé Bouchacourt : Non, cette décision a été prise avant. »[23] Le Point, 9 février 2009
Cela signifie que Mgr Fellay n’a toujours pas sanctionné la récidive de Mgr Williamson et qu’il continue donc à le couvrir.
De surcroît, l’abbé infiltré Lorans, directeur de Dici.org et responsable de la communication de la FSSPX, fait étalage le 9 février d’une invraisemblable complaisance[24] pour la deuxième interview de Mgr Williamson et se solidarise pleinement avec la démarche de l’évêque britannique telle qu’exposée dans Der Spiegel : « Il déclare que son étude prendra du temps. La vérité historique souffrira-t-elle de ce délai ? » abbé Lorans.
Depuis une semaine les relais du provocateur Mgr Williamson s’agitent en France et aux États-Unis. Sur le Forum catholique, XA, pourtant si tatillon à l’égard des sédévacantistes, a complaisamment maintenu en ligne le texte[25] de Petrus[26] (journaliste à Rivarol) qui déverse sa haine sur la FSSPX, et apporte son soutien à la provocation de l’évêque britannique. Mgr Williamson rencontre cet homme lors de ses passages en France comme déjà signalé par VM[27].
EA, le responsable du Libre Forum Catholique[28], disciple de l’abbé de Tanoüarn[29] rallié à Ratzinger-Benoît XVI, a, quant à lui, transformé son site en lieu de propagande pro-Williamson, appelant à la création d’un blog pour soutenir les propos provocateurs de l’évêque ex-Anglican et multipliant les appels à le soutenir.
Aux États-Unis, le site Traditio.com (proche des milieux suspects Vieux Catholiques proches des Rose+Croix) fait ouvertement l’apologie du provocateur britannique Mgr Williamson (au blason épiscopal à la symbolique Rose+Croix) présenté comme le véritable successeur de Mgr Lefebvre.
Nous apprenons également que certaines personnes renvoient des prêtres opposés au ralliement dans les griffes de Mgr Williamson, en le présentant comme un recours sérieux, alors qu’il est en réalité un agent déguisé de Rome.
Toute cette agitation sur commande, au sein des milieux de la Tradition catholique les plus compromis, tourne le dos au combat catholique pour le Sacerdoce et favorise l’agent infiltré Mgr Williamson, provocateur médiatique.
Nous devons donc constater que :
- Mgr Williamson est un provocateur négationniste délibéré et prémédité qui déclenche la tempête sur l’ensemble de la Fraternité Saint Pie X et qui semble vouloir continuer à narguer ostensiblement les médias et les gouvernements et à les exciter, mettant ainsi en danger la Fraternité et ses œuvres dans le monde.
- Mgr Williamson désobéit de façon flagrante à son supérieur Mgr Fellay, de surcroît en donnant une interview dans le pays où l’émotion provoquée par ses déclarations est la plus intense
- L’ancien Anglican, Mgr. Williamson-‘Cunctator[30]’à la Rose[31], est l’ancien protecteur, ordonnateur et promoteur opiniâtre à Winona des clercs homosexuels prédateurs Carlos Urrutigoity et Eric Ensey[32], et l’ordonnateur du prêtre « pédératz » Roberts poursuivi par la justice de son pays[33]
- Mgr Fellay se refuse obstinément à appliquer à Richard Williamson les lois[34] explicites de l’Église qui, depuis Saint Damien, sanctionnent les clercs qui protègent des clercs violeurs-prédateurs dans les maisons en exigeant au minimum leur renvoi, voire plus encore et qui prévoient la réduction à l’état laïc.
Pourquoi donc Mgr Fellay persiste-t-il à maintenir opiniâtrement Mgr Williamson au sein de la FSSPX ?
Pourquoi donc, dans son cas, Mgr Fellay s’obstine-t-il a violer les lois disciplinaires de la Sainte Église ?
Mgr Fellay aurait-il conclu un pacte secret avec le Vatican pour ne pas expulser Mgr Williamson, et laisser ainsi croître au maximum la pression contre la FSSPX pour se justifier de cette manière auprès des clercs et des fidèles d’une acceptation forcée de Vatican II ?
D’autant que le pouvoir de nuisance sur la Fraternité Saint Pie X de l’ex( ?)-Anglican, l’évêque Britannique à la Rose de la Fraternité demeure plus dangereux que jamais tant qu’il demeure maintenu au sein de la FSSPX qu’il s’acharne à détruire…..
Encore plus spirituellement mortelle pour la FSSPX, de prochaines déclarations publiques de sa part sont possibles, et même probables….
Jusqu’où s’étend la duplicité de Mgr Fellay ?
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
© 2009 virgo-maria.org
Dossier des Références Virgo Maria sur
l’ex(?)-Anglican de la FSSPX
Mgr Richard Williamson à
la Rose
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-01-E-00-Hoyos_au_secours_de_Williamson.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-25-A-00-Decret_21_janvier.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-23-A-00-Mgr_Williamson_Roberts.pdf
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http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-A-00-Williamson-Diaporama.pdf
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http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-16-A-00-Hoyos_liberte_religieuse_Colombie.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-11-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-04-24-A-00-Rore_refute_l_abbe_Calderon_2.pdf
http://rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE-2007-04-24-FR_Refutation_de_l_abbe_Calderon.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-24-A-00-Abbe_Cekada_reordinations_2.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-01-28-A-00-Abbe_Cekada_refute_abbe_Calderon_1.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-12-18-B-00-Mgr_Williamson_Omission_d_Avrille_1.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-12-09-A-00-Hoyos_Versailles.pdf
ANNEXE A - Traduction en français de l’article de Der Spiegel du samedi 7 février 2009[35]
Ré-excommunier Williamson, affirme la Conférence épiscopale allemande
Début de citation de Der Spiegel
De Der Spiegel
La Conférence épiscopale allemande en a assez : ils demandent le renouvellement de l'excommunication de Richard Williamson. "Je ne vois pas de place pour lui dans l'Église catholique», affirme Mgr Zollitsch - le négationniste avait précédemment annoncé dans le Spiegel, qu'il ne renoncerait pas à ses théories, en dépit des demandes du Pape.
Robert Zollitsch, président de la Conférence épiscopale allemande, veut que le négationniste Richard Williamson soit à nouveau exclu de l'Église catholique. L'archevêque de Fribourg Robert Zollitsch a dit au Bild am Sonntag: "Mr. Williamson est un irresponsable. Désormais, je ne vois pas de place pour lui dans l'Église catholique."
Sur le cas Williamson, l'archevêque de Fribourg veut entamer un dialogue avec le Conseil Central des Juifs en Allemagne. Par conséquent, il a proposé deux dates pour une rencontre avec le président du Conseil Central, a indiqué le journal. Zollitsch a déclaré espérer que ce dialogue aura lieu dans les quatre prochaines semaines.
Le Pape Benoît XVI est également à la recherche de dialogues avec des hauts représentants juifs. Il veut souligner aux envoyés de la très influente Association des Organisations juives aux États-Unis, la CPMAJO, que l'Église partage avec eux leur point de vue sur les dangers de la négation de l'Holocauste. En conséquence, le Grand Rabbinat d'Israël a déjà accepté la reprise des pourparlers avec le Vatican. Les principaux représentants de la religion juive ont suspendu le dialogue avec l'Église catholique (dialogue suspendu à la fin Janvier).
Avant Zollitsch, l’évêque de Ratisbonne, Gerhard Muller, avait demandé de fortes sanctions contre Williamson.
L'évêque de l'aile conservatrice, la FSSPX, doit « volontairement ou obligatoirement quitter l'état clérical », écrit Mueller dans une déclaration qui a été lue ce week-end dans les églises de son diocèse bavarois. Mueller a également préconisé les conséquences du retour dans l’église pour les trois autres évêques de la FSSPX. Ils devraient renoncer à leurs pouvoirs épiscopaux et n’être que de simples prêtres, déclare Müller dans une lettre publiée sur le site Internet du diocèse de Ratisbonne.
L'évêque veut rechercher des "preuves historiques" de l'Holocauste
Dans une interview avec SPIEGEL, Williamson avait dit qu'il ne reviendrait pas sur ses thèses de l'holocauste. Il va d'abord examiner la preuve historique. L’évêque a déclaré : "Et si je trouve cette preuve, alors je corrigerai. Mais cela va prendre du temps."
Dans le SPIEGEL, Williamson a renouvelé ses critiques sur le Concile Vatican II. Les textes conciliaires sont ambigus: "Cela a conduit à ce chaos théologique que nous avons aujourd'hui." Le Concile Vatican II est généralement considéré comme le renouveau contemporain de l'Église catholique et interprété comme un rapprochement des églises chrétiennes. La FSSPX le rejette à juste raison.
L'évêque est tout aussi critique à l'égard des « droits de l'homme » - «Là où les droits de l'homme ont été instaurés pour que l'État les fasse respecter, cela finit toujours dans une politique anti-chrétienne."
A propos de la FSSPX, Williamson a déclaré qu'en aucun cas, il ne nuirait davantage "à l'Église et à la FSSPX".
Williamson a récemment été réintégré par le Pape Benoît XVI dans l'Église catholique, avec trois autres évêques excommuniés, de la FSSPX. Le Pape n'a rien voulu savoir sur le déni de l'holocauste de Williamson. Le comportement du chef de l'Église catholique a conduit à de graves tensions avec le judaïsme ; même la chancelière Angela Merkel est intervenue et a critiqué le pape publiquement.
Les juristes du Droit Canon pensent possible le renouvellement de l’excommunication.
Williamson peut être excommunié à nouveau, selon des experts de la loi canonique allemande. Quand on pense au génocide des juifs d'Europe, ce n'est pas une question de foi, dit le professeur de droit canonique à Trèves, Peter Krämer, de la "Kölner Stadt-Anzeiger".
Néanmoins, l'Église catholique a le devoir de prendre position sur des questions éthiques ou sociales et d'intervenir si les droits de l'Église, sur la dignité de l'homme, ont été violés. « C’est le cas quand quelqu'un nie l'Holocauste. Williamson n’a pas seulement nié les faits historiques, « mais derrière ce déni il y a une idéologie inhumaine ». Le pape Benoît XVI pourrait très bien, comme la sentence la plus sévère, prononcer l'excommunication, mais une interdiction de parler pendant plusieurs années pourrait être possible.
Monica Herghelegiu, professeur de droit canonique à l'Université catholique de Tübingen, avait déjà suggéré la semaine dernière, dans une interview avec SPIEGEL ONLINE, qu’une autre excommunication était possible - non pas en raison de la négation de l'Holocauste, mais à cause du rejet du Concile Vatican II.
La position de la FSSPX à propos de Williamson est claire. Vendredi, ils ont expulsé un prêtre qui lui aussi a nié l'Holocauste.
L'Église catholique, selon les spécialistes, perd de plus en plus de membres à cause de la dispute sur la très controversée FSSPX. « La vague des sortants a déjà commencé », a déclaré le chef de la section allemande, de Radio Vatican, le Père Eberhard Gemmingen.
Fin de citation de Der Spiegel
ANNEXE B – Avertissement de Mgr Fellay par l’abbé Schoonbroodt à propos des agissements insupportables de Mgr Williamson
Monsieur l’abbé Paul Schoonbroodt
Responsable du site Virgo-Maria.org
Directeur de sa Rédaction
Steffeshausen, B4790 Burg-Reuland
Belgique
Monseigneur Bernard Fellay
Supérieur Général de la Fraternité Saint PieX
Priesterbruderschaft St. Pius X
Priorat Mariae Verkundigung
Schloss Schwandegg, CH-6313 Menzingen/ZG
SCHWEIZ
Lettre RAR
PJ.n°1 : Attestation manuscrite de Monsieur l’abbé de Cacqueray (en fin de la présente lettre)
PJ.n°2 : Ma lettre, en réponse à Monsieur l’abbé de Cacqueray
PJ.n°3 : La lettre, du 12 septembre de Me Z au nom de M. X
Le 3 octobre 2008
Monseigneur,
Alors qu’en réponse à votre lettre du 18 juillet 2008, je me réjouissais que vous acceptiez ma proposition de conciliation, je suis au regret de constater que vous n’avez toujours pas répondu à cet accord commun. Mais, par une bonne disposition de la Providence, ce retard a permis de mettre au grand jour les deux faits suivants, (…).
Ces deux faits constituent une violation grave de la loi morale catholique et du droit canon de l’Eglise par :
(…)
2) Menaces à l’égard d’un ecclésiastique (moi-même), pour couvrir le protecteur d’actes d’homosexualité :
(...)
Très rapidement l’abbé de Cacqueray a abordé de son propre chef, la question du dossier de VM sur Mgr Williamson, et m’a reproché vertement de ne pas avoir vérifié les faits reprochés à Mgr Williamson. Il m’a accusé d’avoir « agi à la légère », en prétendant que « je ne vérifiais pas », que je faisais tout cela « pour nuire à la FSSPX ». Et se lamentant que désormais le dossier de VM sur les agissements de Mgr Williamson soit «connu dans le monde entier».
Espérant qu’il reprenne ses esprits, je lui ai exposé fermement et calmement que les faits dénoncés par VM sont de notoriété publique, à savoir la protection, l’ordination et la promotion pendant 10 ans de deux clercs violeurs-prédateurs homosexuels (abbés Urrutigoity et Ensey) – dont l’un d’eux avait pourtant été déjà canoniquement dénoncé auprès de lui par M. l’abbé Morello, Supérieur à l’époque du Séminaire de la Fraternité à La Reja. Que cela figure en outre dans le livre de Mme Randy Engel (« The rite of Sodomy », 2006), qu’un procès public (M. Bond) est encore en cours sur cette question aux Etats-Unis et que l’affaire n’est pas terminée.
J’ai ajouté que Mgr Lefebvre avait été mis en garde qu’il ne devait pas procéder au sacre de l’ancien Anglican, Mgr Williamson, et que malheureusement il n’en a pas tenu compte. Devant l’énoncé de ce fait, l’abbé de Cacqueray est resté sans voix.
L’abbé de Cacqueray cherche donc visiblement à protéger injustement les agissements inqualifiables du protecteur de violeurs-prédateurs homosexuels, l’ancien Anglican, Mgr Williamson.
Enfin l’abbé de Cacqueray a terminé ce déplorable appel téléphonique en fulminant des menaces contre moi-même en me déclarant « que je devais m’attendre aux conséquences et que la responsabilité allait retomber sur moi ».
Dans les jours suivants, Monsieur X ([Note de VM : laïc collaborateur] de l’abbé de Cacqueray) à continué à vouloir me harceler au téléphone, sans craindre de me perturber dans l’exercice de mon ministère.
Lors de sa menace à propos des révélations concernant l’ancien anglican Mgr Williamson, l’abbé de Cacqueray n’a pas dit que ces agissements de l’évêque britannique n’étaient pas établis, mais simplement qu’ils devaient être tus. Il a ainsi prouvé que le harcèlement judiciaire dont il avait sournoisement chargé des laïcs pour faire taire VM, n’était qu’un subterfuge, et que la véritable cause de la violence exercée contre VM était sa juste dénonciation d’actes très graves et injustifiables et non une quelconque défaillance. L’utilisation d’une telle menace pour couvrir le protecteur de clercs violeurs-prédateurs homosexuels me semble porter à son comble le déshonneur du chantage judiciaire de l’abbé de Cacqueray qui, en violation de la morale catholique la plus élémentaire et du droit canon de l’Eglise, des premiers devoirs de sa charge de supérieur du district de France et de son devoir à votre égard, vous met dès lors en danger.
J’ai d’ailleurs découvert que c’est tout à votre honneur, et conforme aux promesses de votre sacre épiscopal en tant que surveillant, que d’avoir expulsé l’inqualifiable clerc violeur-prédateur homosexuel Urrutigoity de la FSSPX en 1997 - alors que Mgr Williamson le protégeait, l’ordonnait prêtre et le promouvait depuis 10 ans en en faisant même le professeur de Dogmatique et de Musique sacrée dans son Séminaire de Winona - et d’avoir ensuite eu le courage de dénoncer ce misérable auprès de l’autorité diocésaine conciliaire de Scranton (Timlin) auprès de laquelle il s’était finalement réfugié.
Au XI° siècle, le grand Saint Pierre Damien avait déjà dénoncé ce fléau des pratiques homosexuelles de certains clercs, qui n’est pas nouveau, et que le siège de Rome sur ses instances avait frappées des sanctions les plus rigoureuses. Et c’est ce « cloaque d’impureté » que visait aussi la Très Sainte Vierge Marie à La Salette en 1846 en visant publiquement les clercs dévoyés.
Comment donc l’abbé de Cacqueray peut-il avoir l’impudence de venir faire la morale en invoquant Saint Alphonse de Liguori, alors même qu’il couvre ces protections inadmissibles et constantes de Mgr Williamson à l’égard de ces clercs violeurs-prédateurs homosexuels, toutes choses qui auraient suscité – à la suite de Saint Pierre Damien - l’indignation et le courroux public de ce grand saint du XVIII° siècle !
Il faut que vous sachiez qu’en couvrant les agissements de l’ancien anglican Mgr Williamson(*)[3] (au blason épiscopal à la symbolique Rose+Croix et Round Table britannique), l’abbé de Cacqueray couvre également certains de ses subordonnés qui ne cherchent qu’à saper votre autorité ainsi que la ligne de conduite que vous avez fixée à la Fraternité depuis plusieurs mois, notamment en rejetant l’ultimatum du Vatican moderniste.
Ce sont les mêmes, dont l’abbé Celier, alors notoirement lié aux mutins de l’été 2004 (abbés Laguérie, Héry, de Tanoüarn(**)[4] etc..), qui ont soutenu dans la coulisse, l’intervention tonitruante de Mgr Williamson à Saint Nicolas du Chardonnet le 17 octobre 2004, afin de rallumer la rébellion à votre encontre, avec le soutien alors de toute la grande presse parisienne.
C’est ainsi que, paradoxalement, l’action que j’ai initialisée auprès de vous, en juillet, pour vous demander une conciliation sur la vraie raison des reproches qui sont faits à VM, débouche aujourd’hui sur cette double preuve providentielle de notre loyauté envers la défense de l’Eglise et du Sacerdoce catholique : c’est en effet parce que les informations révélées par VM dérangent ceux qui sapent sournoisement votre action désormais hostile au chantage de Rome - en espérant éventuellement pouvoir bientôt vous remplacer à la faveur d’une manœuvre surprise sur laquelle VM a de sérieux indices – que l’abbé de Cacqueray a incité des laïcs à faire taire VM et à diffamer ce site auprès de vous, comme sur le site officiel du District de France, (…)
C’est donc bien parce que VM a fait connaître les déclarations publiques, et celles des évêques, exprimant votre actuelle ligne de conduite de rejet de l’ultimatum romain, ainsi que vos commentaires à propos du secret de La Salette, que vos détracteurs, sapant en cachette votre autorité, cherchent à faire taire mon site.
Compte tenu des informations dont vous disposez sur Mgr Williamson, des conseils dont j’ai été le témoin, et qui avaient été donnés à Mgr Lefebvre, de ne pas le sacrer, ainsi que des informations sulfureuses que VM a révélées - notamment sur les agissements de l’abbé Celier à Suresnes et de (…) -, je pense que vous avez désormais les éléments de base vous permettant de déjouer les manœuvres qui vous menacent, et me tiens à votre disposition pour clarifier toutes les questions que vous pourriez encore vous poser.
Pour ma part, je crois de mon devoir de vous prévenir de ces dangers, étant entendu que les mauvais coups ont toujours été annoncés aux décideurs qui hélas, trop souvent, forts de leur position et par présomption, n’ont pas voulu les entendre, pour leur plus grand malheur et celui de leurs administrés.
Je ne saurai donc trop insister (…) l’abbé de Cacqueray (…), en couvrant obstinément ceux qui ont déjà lourdement compromis l’autorité morale du District de France de la Fraternité(***)[5], qui ont travaillé méthodiquement à couper le district de France de votre conduite et de vos directives, ….
Quant au reste pour ma part, je suis prêt pour conclure à poursuivre dans la voie évangélique de conciliation sur laquelle nous nous sommes tous deux engagés. Etant à votre disposition, selon les termes de ma lettre du 21 juillet dernier, je vous prie de croire, Monseigneur, aux marques de mon plus profond respect pour la plénitude de votre Sacerdoce, ainsi qu’à l’assurance de mes ferventes prières à l’Autel pour qu’il en produise tous ses fruits catholiques pour le salut des âmes.
Abbé Paul Schoonbroodt
Curé de l’église du Sacré-Cœur de Jésus
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