CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 16 mai 2009

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Pseudo-« Discussions doctrinales » à huis clos FSSPX-Vatican :
les mensonges de Mgr Fellay sur la place publique

« Les controverses liturgiques avec les disciples de Lefebvre ont été en gros réglées » déclaré le pseudo-« cardinal » Lévada en évacuant ainsi la question fondamentale de l’invalidité de nouvelle messe et des nouveaux ordres « œcuméniques » Conciliaires privés de toute « Postestas Ordinis » sacramentelle[1].

La méthode de Ratzinger : piéger la FSSPX dans une approbation ligne à ligne du catéchisme issu du concile Vatican II : « Nous avons la volonté de revoir avec eux tout le Catéchisme de l’Église[2] ».Lévada

L’abbé Celier[3], le pseudo « théologien » hygiéniste Bac+2 de la FSSPX⁹, disciple de Jean Borella, mène au nom de la FSSPX depuis plus d’un an déjà des pseudo « discussions doctrinales » à huis clos avec le Dominicain Conciliaire, Père Morerod[4] o.p.

Un soi-disant « débat » aurait eu lieu dernièrement, le 28 février 2008, dans le cadre du G.R.EC., selon le Père capucin Jean[5], qui l’a dénoncé.

Dans le même temps, Mgr Fellay présentait officiellement l’obtention des deux « préalables » comme un gage de la « bonne volonté » de la Rome moderniste apostate qui lui permettrait d’engager avec elle des « discussions doctrinales » à huis clos.

Au même moment, le pseudo-« cardinal » Levada révèle que l’ex(?)-Anglican, Mgr Williamson, l’évêque à la Rose de la Fraternité, ne fera pas partie de ces « discussions doctrinales », ce qui revient à reconnaître que ces pourparlers doctrinaux se déroulent en face-à-face et non pas par écrit comme le proclament fallacieusement Mgr Fellay et Mgr Tissier de Mallerais.

« Monde et Vie » a aussi révélé que l’actuelle soi-disant commission[6] « théologique » (sic) de la FSSPX est dirigée par l’abbé de Jorna, le directeur d’Écône et le porte-parole de Mgr Tissier.

Une rumeur parue sur des sites américains affirme que ces pseudo-« discussions doctrinales » auraient déjà commencé à huis-clos le 19 avril 2009.

Mais en réalité, ces pseudo-« discussions doctrinales » se déroulent depuis des années, dans le dos des clercs et de fidèles de la Tradition et dans le secret le plus honteux.

Nous voyons à quel point Mgr Fellay berne systématiquement les fidèles et les clercs et ne cherche qu’à les tromper.

Encore sommes-nous loin de connaître l’ensemble de la réalité que Mgr Fellay dissimule depuis sa rencontre obséquieusement sollicitée du mois d’août 2005 avec l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI.

Et nous n’apercevons encore que la pointe émergée de cet iceberg de relations inavouables avec la Rome apostate !

Les analyses et les informations de VM qui dénonce depuis 3 ans, les manipulations des fidèles par la Direction de la FSSPX et l’action d’infiltration de l’abbé Celier obstinément couvert par Mgr Fellay, trouvent hélas ici désormais une confirmation éclatante.

De telles manipulations des fidèles auraient été impensables du temps de Mgr Lefebvre.

Mgr Fellay aurait été immédiatement et sévèrement rappelé à l’ordre, quant à l’abbé Grégoire Celier, l’Initiateur[7] des jeunes au ‘dieu mortel’ de l’apostasie, le nouveau ‘théologien[8] hygiéniste’ IUT Bac+2[9] de la FSSPX, amateur spécialiste du rockeur sataniste drogué Jim Morrison[10], le propagandiste « officiel »[11] du ralliement de la FSSPX à Ratzinger , cela ferait longtemps qu’il aurait été expulsé de la FSSPX.

« Monde et Vie », dirigé par l’abbé de Tanoüarn, le grand compère de l’abbé Celier et l’ex-« mutin » de 2004 expulsé par Mgr Fellay, apporte aujourd’hui des révélations sur la composition de la soi-disant « commission théologique » de la FSSPX :

« L’abbé Grégoire Celier, d’après certains bruits de couloir ferait partie de la délégation théologique de la Fraternité Saint-Pie X, sous l’autorité de l’abbé Benoit de Jorna, supérieur du séminaire d’Écône qui en assurerait la présidence et en compagnie de l’abbé Christian Thouvenot, ancien recteur de l’Institut Universitaire Saint-Pie X et secrétaire personnel de Mgr Fellay qui sera certainement l’interprète le plus attentif de la pensée du Supérieur. » Claire Thomas, Monde et Vie . 25 avril 2009.  n° 810 . p21

Des révélations s’ajoutent désormais les unes aux autres qui, l’une après l’autre, mettent en pièce l’histoire officielle mensongère contée par Mgr Fellay et l’abbé Lorans en interne, dans les médias de la FSSPX, à leurs trop crédules ouailles et lecteurs de la Fraternité.

« Les conversations doctrinales Rome/FSSPX ? Mais elles ont déjà eu lieu ![12]

Une rumeur persiste que ses supposés protagonistes n’ont ni infirmé ni confirmé. Un an avant la mort du pape Wojtyla, le cardinal Ratzinger aurait donné mission à un groupe de théologiens d’entamer des discussions théologiques discrètes avec les lefebvristes. Elles se seraient déroulées en France jusqu’en 2008, avec la participation d’évêques de ce pays et sous le double patronage du GREC (Groupe de Rencontre entre Catholiques, qu’anime le Père blanc français Michel Lelong) et de la revue Nova et vetera dont le rédacteur de l’édition française est le dominicain suisse et théologien thomiste Charles Morerod. Or, ce groupe de théologiens était en quelque sorte "présidé" par Morerod lui-même, lequel vient, le 22 avril, d’être nommé par le pape secrétaire de la Commission Théologique Internationale (CTI)… De quoi donner de la consistance à cette rumeur, d’autant plus que Morerod n’a pas craint de débattre publiquement à Paris en février 2008 lors d’une session du GREC avec Grégoire Celier, prêtre de la FSSPX – que l’on dit être un des désignés par ses supérieurs pour les discussions avec Rome –, sur le thème central de l’autorité de Vatican II. Celier et Morerod firent chacun un exposé pour répondre à la question de la session : « Vatican II et les autres conciles œcuméniques. Réviser et/ou interpréter certains passages de Vatican II ? ». Pour Celier, Vatican II n’étant pas normatif pour la foi ouvrait donc droit à la discussion sur des points disputés depuis 40 ans (œcuménisme, liberté religieuse…). Pour Morerod, la réception de Vatican II ne peut s’admettre sans une grande attention à la pérennité du Magistère antérieur. La session de ce soir-là ressemblait un peu à un "bilan d’étape" des discussions antérieures que j’ai évoquées. Mais il est bien dommage que le prêtre Claude Barthe, qui est comme on dit maintenant en français "incontournable" dans toutes ces affaires, et qui "modérait" la soirée, n’ait pas offert aux présents l’occasion de poser des questions… Enfin, c’est ce qu’on m’a rapporté parce que je n’étais pas à Paris ce soir-là.

Le plus étonnant, dans ce dossier des dites "discussions", c’est que le cardinal Ratzinger était bien plus convaincu que l’évêque Bernard Fellay, le supérieur de la FSSPX, de la nécessité d’un dialogue théologique sur ces questions disputées, l’évêque ne s’en étant convaincu que tardivement, comme s’il le craignait… En 2006, pour la première fois, il aborde la question des "discussions" mais en plaçant deux obstacles sur ce chemin : libération de la messe de saint Pie V et levée des excommunications le frappant lui et ses trois confrères ordonnés par Lefebvre en 1988. Ces obstacles n’existent plus, mais il se pourrait qu’il soit désormais trop tard pour que Fellay tire le bénéfice qu’il aurait pu de ces discussions.

L’explication de cette trop belle occasion (manquée ?) pour la FSSPX de miner, comme elle désire, le Vatican II, est qu’il se pourrait que :

1. Fellay ait fini par être convaincu de la nécessité d’un débat théologique par ses propres conseillers

2. lesquels auraient bien pu l’être antérieurement par Morerod et les théologiens officiels missionnés par le cardinal Ratzinger

3. lequel, à son tour, souhaiterait une mise en discussion de Vatican II par les principaux adversaires de ce Concile mais en les obligeant, du même coup, à entrer dans le jeu d’une certaine "réception" de Vatican II.

Si non è vero… »

Embarrassé par ces révélations, l’abbé de Cacqueray fait répondre par Ennemond, le perroquet de Suresnes sur le FC :

« Effectivement, en 2004, avant d'accéder au Souverain Pontificat, le cardinal Ratzinger souhaitait des discussions de fond avec la FSSPX. Mais le responsable du dossier, le cardinal Castrillon Hoyos, préférait négocier un accord canonique auparavant. Elles n'ont donc pas eu lieu. Lui et ses proches pensaient que de tels pourparlers dureraient trop longtemps. Ils se fiaient sur une expérience de discussions entamées au milieu des années 1990 entre certains théologiens et les membres de la FSSPX. L'élection de Benoît XVI et le Motu Proprio ont favorisé des échanges ponctuels qui ne peuvent pas pour autant faire conclure que les conversations doctrinales ont déjà eu lieu. Tout au plus, des échanges doctrinaux ont eu lieu. L'un a fait l'objet d'une mise en lumière lors d'une réunion du GREC. Il n'est jamais interdit de s'échanger des courriers. Mais je crois que c'est l'activité du GREC qui a été un peu extrapolée pour donner lieu à cette information qui s'avère donc fausse. Contrairement à ce qu'avance ce blog, la réunion de février 2008 ressemblait plutôt à une ébauche qu'à un aboutissement. »[13]

Aussitôt Luc Perrin, un des organisateurs du G.R.E.C. mis en cause dans ces révélations, tente de minimiser la portée de cette divulgation jugée sans doute inopportune :

« Des échanges ont eu lieu, certains publiquement dans le cadre du GREC. Il s'agit d'entretiens, d'échanges, d'ébauches avec des constats de désaccord parfois. Circonscrire les problèmes, passer en revue les arguments en présence, énoncer des contre-arguments, tout cela contribue positivement à une meilleure appréciation des uns et des autres. Dégager de possibles pistes en devient plus "facile", je mets le mot entre guillemets car c'est assez relatif.

Il serait exagéré et inexact d'en faire des "discussions" au sens du décret du 21 janvier qui suppose un cadre institutionnel défini, dans lequel les "discutants" seront explicitement mandatés pour le faire et engageront donc leurs instances de référence.

Le GREC ne s'est jamais substitué à quelque instance que ce soit mais s'est voulu un lieu d'échanges, pour qu'on sorte des simplismes à 2 centimes (des invectives aussi) et que les vraies questions, ardues, puissent être abordées de face, dans le respect de la perception d'autrui. Bref de l'Église communion en gestation, solidement bâtie sur le roc, autant que possible.

n.b. le GREC comprend des "Conciliaires", certains très au-delà de Vatican II y sont même venus (pas encore les "nouveaux chrétiens" de la revue G****s), des sympathisants et membres de la FSSPX, des sympathisants et membres des divers instituts/abbayes traditionnelles "romains", des ex-traditionalistes, des laïcs et des clercs, et même un et parfois deux évêque(s) de France en tant que tels mais, comme pour les autres participants avec leurs instituts respectifs, sans engager la C.E.F. . N'y manque que les enfants et adolescents. »[14]

Et Marie-Alix Doutrebende, autre actrice du G.R.E.C. confirme sous le pseudo « Chouette », les révélations du blog :

« Ne confirmez pas, cher Ennemond, en vous cachant derrière vos lunettes noires, car, dans cet article, il y a des choses tout à fait vraies qui sont affirmées...

 Il y a eu des discussions, de fait, plus confidentielles que celles de février 2008 entre l'abbé Célier et le père Morerod.

En ce qui concerne l'affirmation de ce bloggeur qui affirme que l'abbé Barthe a empêché les questions, c'est absolument faux, les questions étaient simplement posées par écrit.

Pour revenir aux discussions, elles étaient effectivement voulues par le cardinal Ratzinger...J'ai assisté à toutes celles qui ont eu lieu...

L'important, c'est la suite : à savoir que la FSSPX est dans les starting blocks pour démarrer des discussions théologiques...que le Saint Père souhaite ces discussions (cf. la lettre de mars du Saint Père)... »[15]

Il y a quelques semaines, dans son blog, Daniel Hamiche, proche des abbés Celier et Tanoüarn, répercutait les informations romaines :

Article d’Americatho sur les déclarations de Levada concernant les discussions de la FSSPX avec la Rome moderniste[16]

C’est une grande première. Le cardinal américain William Levada , préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, a accordé un entretien de trois quarts d’heure à Jeff Israely, correspondant du magazine Time à Rome, qui en a fait un article paru le jeudi Saint 9 avril. L’entrevue s’est déroulée au palais du Saint Office à une date non précisée.

Ce sont là les premiers commentaires publics du cardinal Levada sur les discussions à venir avec les responsables de la FSSPX, depuis la parution le 10 mars dernier de la lettre personnelle de Benoît XVI aux évêques du monde entier relative à la levée des excommunications des quatre évêques de la FSSPX, survenue le 21 janvier. Cette lettre annonçait « l’intention » du pape « de rattacher à l’avenir la Commission pontificale Ecclesia Dei (…) à la Congrégation pour la doctrine de la Foi », une intention que Jeff Israely confirme en écrivant que « Levada va prendre les rênes » d’Ecclesia Dei, ce qui annonce donc la fin toute prochaine de la mission de son actuel président, le cardinal colombien Castrillon Hoyos.

Curieusement, Israely écrit que « Levada précise qu’il n’a pas encore rencontré les dirigeants de la Société [FSSPX] mais il espère que le dialogue ira de l’avant avec ses évêques et de hauts conseillers théologique. Sauf à ce que l’évêque Williamson rétracte entièrement sa position niant l’Holocauste, il ne pourra pas prendre part aux négociations, déclare Levada ».

Après avoir rappelé que la levée des excommunications était « un geste de miséricorde » le cardinal Levada a précisé que « la Société ne disposait pas d’un statut canonique lui permettant d’exercer un ministère dans l’Église ». Pour le cardinal, selon Israely, « les controverses liturgiques avec les disciples de Lefebvre ont été en gros réglées ». Le cardinal ajoute : « Ce qui demeure ce sont des questions doctrinales qui ne pourront être éclaircies qu’au cours d’un patient dialogue à venir ».

Invité à préciser le terme « patient », le cardinal donne l’exemple de la décision de lever les excommunications réciproques prise en 1965 par Paul VI et Athenagoras : « Nous nous sommes réjouis de ce geste pour l’unité des chrétiens. Mais la levée de ces excommunications n’a pas mis un terme au schisme qui continue d’exister entre le catholicisme et l’orthodoxie ».

Pour le cardinal, les points principaux de controverse avec les disciples de Mgr Lefebvre se focalisent sur « l’obéissance au Magistère » et sur des décrets particuliers de Vatican II : « Le Concile est vaste et tous les décrets ne sont pas d’un même niveau. Le décret sur la liberté religieuse est l’un des points clé sur lequel la Société a des problèmes (…) Nous avons la volonté de revoir avec eux tout le Catéchisme de l’Église ».

Le Père Jean qui a dénoncé le 11 février 2009 cette tromperie et la subversion de la FSSPX guidées par le G.R.E.C. et couvertes de son autorité par Mgr Fellay, est maintenant férocement persécuté par son supérieur le Père capucin Antoine, grand ami du défunt Dom Gérard, et hostile comme il le fut en 1988 aux sacres de Mgr Lefebvre et favorable à présent au ralliement à l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, alors que dans le même temps l’abbé Méramo, qui mène son apostolat depuis près de trente ans au sein de la Fraternité pour le bien spirituel de ses ouailles, est ignominieusement autant qu’arbitrairement expulsé de celle-ci par Mgr Fellay pour « rebellion et indiscipline ».

De telles injustices et de tels mensonges qui écœurent autant qu’ils indignent clercs et fidèles de la tradition sans cesse plus nombreux, ne peuvent que finir par accumuler sur la tête de Mgr Fellay les charbons ardents de la colère divine et exposer la FSSPX à la persécution.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

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