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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

mercredi 27 mai 2009

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Questions troublantes sur l’abbé Abrahamowicz (ex-FSSPX)

Croix Huguenote Ulrich Zwingli Paul Abrahamowicz   Floriano Abrahamowicz (ex-FSSPX)

Croix Huguenote, Ulrich Zwingli[1] (Evangelische Kirche H.B. de la famille Abrahamowicz en Autriche), Paul Abrahamowicz, prieur bénédictin Conciliaire très influent à Rome, et son frère, Floriano Abrahamowicz (ex-FSSPX)

L’abbé Abrahamowicz (ex-FSSPX), est un abbé qui s’est inscrit, par ses provocations médiatiques mondialement reproduites, dans la ligne de l’agent britannique ex(?)-anglican Mgr Williamson, l’évêque à la Rose[2] de la Fraternité, l’ami des milieux britanniques néo-païens (Irving – Renouf), et le « protégé » de la Chambre des Lords britannique[3], le fils du pasteur Anglican et de l’adepte fervente de la secte de la Christian Science[4], « religion » du très british Milner Group - Round Table[5], occulte et mondialiste.

Depuis ses provocations et son expulsion par Mgr Fellay, l’abbé Abrahamowicz tente de rassembler un noyau d’opposants au ralliement-apostasie, comme s’il cherchait à récupérer les courageux clercs dissidents de la FSSPX tels le Père Jean, l’abbé Cériani et l’abbé Meramo. Il dirige un site web en Italie.

L’abbé Abrahamowicz, comme les abbés Nitoglia et Calderon (l’ancien bras droit de Mgr Williamson à LaReja), agissent-ils de façon concertés avec l’infiltré n°1 au sein de la Fraternité, Mgr Williamson, afin de prendre le contrôle d’une opposition au ralliement-apostasie imposé par Mgr Fellay, et de permettre ainsi par la suite de mieux la neutraliser, de la compromettre et de la déconsidérer par des déclarations provocantes, selon le principe de la gestion des contraires, si caractéristique de l’action des milieux britanniques Fabiens fréquentés par l’entourage de Mgr Williamson ?

Comme pour Mgr Williamson, le père de l’abbé Abrahamovicz était un pasteur Protestant appartenant à l’église Évangélique H.B. et avec des racines juives. L’abbé Abrahamowicz n’est donc pas un converti du judaïsme mais un converti du protestantisme. L’un de ses frères (Dom Johannes Paul), fervent œcuméniste, est prieur de l'abbaye bénédictine de Saint-Paul-Hors-Les-Murs, un poste très en vue dans l’église Conciliaire, et proche de la Curie romaine moderniste apostate. Tout comme Mgr Williamson, l’abbé Abrahamowicz ne fait l’objet d’aucune poursuites, quatre mois après ses provocations médiatiques fracassantes, bénéficiant semble-t-il d’une impunité absolument stupéfiante.

Très différent du comportement des autres abbés qui se sont opposés à Mgr Fellay, par fidélité à la FOI catholique et à Mgr Lefebvre, l’abbé Abrahamowicz va au devant des télévisions et se fait relayer très complaisamment par celles-ci pour diffuser très largement ses déclarations très provocantes sur les évènements de la seconde guerre mondiale.

Nous avons donc fait des recherches sur ce curieux personnage et nous livrons ci-dessous les questions troublantes qu’elles suscitent.

Voici quelques informations sur l’abbé Abrahamowicz.

Plusieurs éléments de sa biographie semblent assez curieux :

-      Son père, aux racines judaïques, était un pasteur Protestant (comme pour Mgr Williamson) appartenant à l’église Évangélique H.B.[6] L’abbé Abrahamowicz n’est donc pas un converti du judaïsme mais un converti du protestantisme.

-      L’un de ses frères (Dom Johannes Paul) est prieur de l'abbaye bénédictine de Saint-Paul-Hors-Les-Murs dans l’église Conciliaire :

o   C’est un poste important et qui le met en rapport direct avec les autorités du Vatican. Il s’agit donc d’un clerc influent.

o   Les bénédictins réformateurs – très liés aux Anglicans britanniques – ont été en pointe depuis 1830 dans la destruction de l’Église au XIXème et XXème siècle : Dom Beauduin, Dom Botte, tout particulièrement dans les domaines des sacrements, de la liturgie et de l’« œcuménisme » Conciliaire maçonnique.

o   C’est lui qui a composé un hymne officiel pour l’« année Paulienne » de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI. Il s’agit donc d’un clerc Conciliaire très en vue.

o   Il épouse totalement la cause « œcuméniste » de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI

-      L’abbé Abrahamowicz a engagé imprudemment la FSSPX dans un combat politique : celui de la Ligue du Nord en Italie (Umberto Bossi), en acceptant d’en être le chapelain officieux. Se mêlant ainsi sans retenue à des causes politiciennes, l’abbé Floriano Abrahamowicz n’est donc pas un clerc prudent.

Tous ces éléments font de cet abbé un homme particulièrement atypique et étranger au milieu catholique traditionnel, très éloigné de ce que l’on peut attendre des qualités requises de la part d’un véritable fer de lance de l’opposition au ralliement-apostasie à l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, que la prévarication de Mgr Fellay impose à la FSSPX depuis sa rencontre servilement sollicitée du 29 août 2005 avec ce redoutable personnage à Castel Gondolfo.

Il convient donc d’adopter la plus grande prudence et d’observer avec circonspection les déclarations et les actions de ce personnage, en ces temps troublés, c’est le conseil que nous donnons instamment aux clercs et aux fidèles qui veulent rester catholiques et refuser absolument les abominables hérésies de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI et les séductions de ce redoutable personnage, et qui restent déterminés à s’y opposer par tous les moyens.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2009 virgo-maria.org


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http://en.wikipedia.org/wiki/Florian_Abrahamowicz - TRADUCTION
 

Florian Abrahamowicz (en italien, Floriano Abrahamowicz) est un prêtre autrichien de naissance qui était, récemment encore, supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X en Italie. Il a été expulsé de la Fraternité en février 2009 pour avoir exprimé des opinions différentes de la position officielle de la FSSPX.

La famille d’Abrahamowicz

            Florian Abrahamowicz est né le 7 avril 1961 à Vienne, où son père, Alexander Abrahamowicz, était un pasteur protestant d’origine juive[7]. Le père d’Alexander, Jakob Abrahamowicz, venait de Pozorita, en Roumanie ; il s’était installé à Vienne le 10 septembre 1926, avant la naissance d’Alexander. Plusieurs membres de cette famille, qui résidaient à Siret (Roumanie), sont morts pendant la Shoah. Par sa mère, une pianiste italienne, Florian Abrahamowicz possède aussi la nationalité italienne. Il a une sœur et trois frères, tous trois devenus prêtres catholiques. Les deux autres prêtres de la famille ne sont cependant pas liés à la Fraternité Saint-Pie X ou à toute autre organisation de même nature. L’un d’eux, Dom Johannes Paul Abrahamowicz, est prieur (c’est-à-dire abbé en second) de l’abbaye bénédictine de Saint-Paul-hors-les-Murs. Jusqu’à janvier 2008, il était webmaster de l’ATLAS du site Internet Benedictine Order OSB-International. À Saint-Paul-hors-les-Murs, il a composé l’hymne officielle de l’Année paulinienne, et il a donné des interviews sur les aspects œcuméniques de l’Année en question. Une de leurs tantes, Elfriede Huber-Abrahamowicz (1922-1921) écrivait des poèmes, des nouvelles et des traités philosophiques et enseignait la philosophie du féminisme à Zürich.

Opinions politiques de Florian Abrahamowicz

            En 1984, Florian Abrahamowicz prit la parole au cours d’une cérémonie en l’honneur de ceux qui étaient morts au service de la République sociale italienne de Mussolini en luttant, selon lui, pour leur patrie et leur religion, en tant que « victimes innocentes, car leurs meurtriers n’appartenaient à aucune armée légitime », allusion aux partisans, qu’il décrivit comme « de pauvres bougres ignorants qui luttaient pour ce que le pape Pie XI a appelé la secte perverse du communisme ».

             En 2006, lors d’une interview télévisée, il a déclaré qu’il considérait Erich Priebke – officier SS allemand convaincu de crimes de guerre pour un massacre commis à Rome en 1944 et au cours duquel 335 civils italiens avaient été abattus en représailles pour la mort de 33 soldats allemands – non pas comme un « exécuteur », mais comme un soldat ayant agi « avec regret et le cœur lourd ».

            On voit en lui un aumônier officieux de la Ligue du Nord, parti séparatiste italien. En 2007, Umberto Bossi, chef de ce parti, a accepté son invitation à une messe tridentine qu’il célébrait et a déclaré que des affinités existaient entre son parti et les fidèles de Mgr Marcel Lefebvre.

Les positions religieuses de Florian Abramowicz

            En décembre 2008, prenant la parole au cours de l’émission hebdomadaire de l’Association padouane de Mario Borghezio sur Radio Padania Libera (Radio Free Padanie), il s’en est pris au cardinal Dionigi Tettamanzi, de Milan, parce que celui-ci avait déploré le manque de lieux de prière pour les musulmans de cette ville. Il a conseillé aux auditeurs de ne pas faire confiance au cardinal-archevêque, qu’il a qualifié de « dernier en date des infiltrés qui, lors de chaque révolution – anglaise, française, bolchevique et, à présent, mondiale – tentent de subvertir l’Église de l’intérieur », non sans ajouter : « Ne pensez pas que Tettamanzi représente l’aile gauche d’une Église menée par le conservateur Ratzinger, car en réalité, la totalité de l’église Conciliaire est alliée aux forces puissantes qui, par l’islamisation de l’Europe, visent à la domination du monde conformément à un plan antéchristique ».

            En janvier 2009, au milieu de la controverse universelle qu’avait déclenchée la négation par l’évêque Williamson de la réalité de l’Holocauste, il a dit qu’il n’était pas certain que les nazis eussent utilisé des chambres à gaz autrement qu’à des fins de désinfection, a soutenu que le nombre de six millions de Juifs tués procédait d’un chiffre lancé en l’air par le chef de la communauté juive allemande ne connaissant rien des faits, s’est plaint que l’Holocauste eût été exalté à tort – par des Juifs, en particulier – au détriment d’autres génocides, tels que le génocide arménien, et a déclaré que le peuple d’Israël, qui était « initialement le peuple de Dieu, […] est devenu ensuite le peuple du déicide, et […] à la fin des temps, [les Juifs] se convertiront à Jésus-Christ ».

            Le 5 février 2009, le chapitre italien de la Fraternité Saint-Pie X a publié une information dont il ressortait qu’à compter du lendemain, Abrahamowicz était exclu de la Fraternité « pour de graves raisons disciplinaires » : « L’abbé Florian Abrahamowicz exprime depuis quelque temps des opinions qui s’écartent du point de vue officiel de la Fraternité Saint-Pie X. La pénible décision de l’exclure est devenue nécessaire pour éviter que l’image de la Fraternité Saint-Pie X ne soit déformée davantage, avec le tort qui s’ensuivrait pour l’œuvre qu’elle accomplit au service de l’Église ».

            La veille au soir, le 4 février 2009, Abrahamowicz avait déclaré à la télévision : « le deuxième concile du Vatican a été pire qu’une hérésie […] Je dirai donc que le deuxième concile du Vatican est un égout collecteur ».

            En dehors de ses remarques controversées sur les Juifs et les chambres à gaz – remarques hautement inopportunes pour la Fraternité à l’heure actuelle –, le catalyseur le plus probable de la décision d’exclure Abramowicz de la FSSPX a sans doute été la publication de la levée du décret d’excommunication des quatre évêques de la Fraternité, à la demande de ceux-ci. Abrahamowicz avait en effet nié qu’il y eût jamais eu d’excommunication à lever et avait déclaré : « Un catholique de Tradition ne peut accepter un tel décret ». Citant l’archevêque Marcel Lefebvre, il avait dit :

            Ceux qui ont « levé » la pseudo-excommunication sont « depuis longtemps excommuniés. Pourquoi ? Parce que ce sont des modernistes ! ». Étant d’esprit moderniste, ils ont créé une Église qui est conforme à l’esprit du monde. Car la personne qui a donné l’ordre de publier cet insultant décret de « levée » n’est autre que Josef Ratzinger, lequel maintient imperturbablement l’œcuménisme du deuxième concile du Vatican, qu’il qualifie de « phare auquel nous ne pouvons renoncer », encourant du même coup l’excommunication fulminée par saint Pie X contre les modernistes. Un excommunié lève ainsi une censure inexistante !

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http://en.wikipedia.org/wiki/Florian_Abrahamowicz

Florian Abrahamowicz, in Italian Floriano Abrahamowicz, is an Austrian-born priest who has been superior of the Society of St. Pius X in the northeast of Italy. He was expelled from the Society in February 2009 for expressing opinions differing from the official views of the Society of St. Pius X.

The Abrahamowicz family

Florian Abrahamowicz was born on 7 April 1961 in Vienna, where his father, Alexander Abrahamowicz, was a Protestant pastor of Jewish background.[1] Alexander's father, Jakob Abrahamowicz, had moved to Vienna from Pozorita, Romania before Alexander's birth on 10 September 1926.[2] Several members of that family, residents of Siret (Romania), died during the Shoah.[3] Because of his mother, an Italian pianist, Florian Abrahamowicz also has Italian nationality.[4] He is one of five siblings, three of whom became Catholic priests.[5] The other two priests are not linked with the Society of St Pius X or any similar organization. One of them, Dom Johannes Paul Abrahamowicz, is prior (under-abbot) of the Benedictine Abbey of Saint Paul Outside the Walls. He was webmaster of the ATLAS of the Benedictine Order OSB-International website until January 2008. At Saint Paul outside the Walls he composed the official hymn of the Pauline Year,[6] and gave interviews on ecumenical aspects of the Year.[7][8] An aunt, Elfriede Huber-Abrahamowicz (1922-2001) wrote poetry, stories, novels and philosophical treatises and lectured on the philosophy of feminism in Zürich.[9]

Political views of Florian Abrahamowicz

In 1984, Florian Abrahamowicz spoke at a ceremony in honour of those who died in support of Mussolini's Italian Social Republic, fighting, he said, for motherland and religion, "innocent victims because their murderers belonged to no legitimate army", a reference to the partisans whom he described as "poor ignorant fellows fighting for what Pius XI called the perverse sect of communism".[10]

In 2006, he said in a television interview that he viewed Erich Priebke, a German SS officer convicted of war crimes for a 1944 massacre in Rome, in which 335 Italian civilians were killed in reprisal for the deaths of 33 German soldiers, not as an "executioner", but rather a soldier who acted "with regret and a heavy heart".[11]

He is seen as unofficial chaplain of Italy's separatist Lega Nord.[12] In 2007, Umberto Bossi, the leader of the party, accepted his invitation to his celebration of a Tridentine Mass and said there were affinities between his party and the followers of Archbishop Marcel Lefebvre.[13]

Religious views of Florian Abrahamowicz

In December 2008, speaking on the weekly programme of Mario Borghezio's Padania Association on Radio Padania Libera (Radio Free Padania), he attacked Cardinal Dionigi Tettamanzi of Milan for having deplored the lack of worship facilities for Moslems in that city. He called on his listeners to put no trust in the Cardinal Archbishop, whom he called "the latest example of the infiltrators who try in every revolution - the English, the French, the Bolshevik and, now, the globalist - to subvert the Church from inside", adding: "Do not think that Tettamanzi represents the left wing of a Church led by the conservative Ratzinger, because in reality it is the whole Conciliar Church that is allied to those powerful forces that by Islamizing Europe aim at world domination in accordance with an anti-Christian design".[11]

In January 2009, in the midst of a worldwide controversy over Bishop Williamson's denial of the reality of the Holocaust, he said he was not sure the Nazis had used gas chambers for anything other than disinfection, claimed that the number of six million Jews killed was derived from a number fired off by the head of the German Jewish community without knowledge of the facts, complained that the Holocaust had wrongly been exalted, by Jews in particular, above other genocides, such as the Armenian Genocide, and said that the people of Israel "initially were the people of God, ... then became the people of deicide, and ... at the end of time will reconvert to Jesus Christ."[14][15]

On 5 February 2009 the Italian chapter of the Society of St. Pius X issued a notification that from the following day Abrahamowicz was expelled from the Society "for serious disciplinary reasons": "Father Florian Abrahamowicz has for some time been expressing opinions differing from the official views of the Society of St. Pius X. The painful decision to expel him has become necessary in order to avoid having the image of the Society of St. Pius X further distorted with consequent harm to its work at the service of the Church."[16]

Just the evening before, on 4 February 2009, Abrahamowicz declared on television: "The Second Vatican Council was worse than a heresy ... Saint Pius X tells us that modernism is the main sewer of heresies. ... So I say that the Second Vatican Council is a main sewer".[17][18]

Apart from his controversial comments on the Jews and the gas chambers, highly inopportune for the Society at that moment, perhaps the most likely catalyst for the decision to expel Abrahamowicz was the sermon he preached twice on Sunday 25 January 2009, the day after the publication of the decree lifting, at their request, the excommunication of the four bishops of the Society of St. Pius X. Abrahamowicz denied that there had been any excommunication to lift, and said: "A traditionalist Catholic cannot ask for or accept such a decree". Quoting words of Archbishop Marcel Lefebvre, he declared:

Those who have "lifted" the pseudo-excommunication are "long since excommunicated. Why? Because they are modernists!" Being of modernist spirit, they have created a Church that is in conformity with the spirit of the world. For the person who gave orders for the insulting decree of "lifting" is Joseph Ratzinger, who continues unperturbed the modernist ecumenism of the Second Vatican Council, which he calls "a beacon we cannot renounce", thus incurring the excommunication Saint Pius X issued against the modernists. An excommunicate lifts a non-existent censure![19]

References

  1. ^ Ruf nach Kirchensanktionen wird lauter
  2. ^ Genealogical Tree of Florian Abrahamowicz
  3. ^ List of Holocaust Martyrs from Siret, Romania. Yakov Abrahamowicz, brother of Israël, and Abraham Chayim, another relative. List of (related) Abrahamowicz A-C Jewish victims.
  4. ^ Dai lager a Priebke, la strana storia di don Floriano
  5. ^ Un protestante rompe una lanza por el celibato
  6. ^ Prior Puts Pauline Year to Music
  7. ^ Year of St. Paul an ecumenical effort, says monk
  8. ^ Ökumene ist „Bekehrung zur Einheit in Christus“
  9. ^ Elfriede Huber. In Memoriam. 1922-2001
  10. ^ Nonno marò rimpiange Salò
  11. ^ a b La Lega: «Il Cardinale Tettamanzi è un infiltrato»
  12. ^ Angela Merkel Attacks Pope Over Holocaust Bishop
  13. ^ Bossi a messa dai lefebvriani «Mi liberano con i loro canti»
  14. ^ The Lefebvrite case
  15. ^ What Abrahamowicz actually said
  16. ^ Lefebvriani, Fraternità San Pio X espelle prete negazionista
  17. ^ Treviso. Don Floriano in tv: «Concilio Vaticano II peggio di un'eresia»
  18. ^ Video of Abrahamowicz's declaration
  19. ^ Omelia pronunciata da don Floriano domenica 25 gennaio 2009 a Treviso e a Trento

 
Vidéo en italien et interview de l’abbé Abrahamowicz
 

Floriano Abrahamowicz (ex-FSSPX)

http://www.youtube.com/watch?v=zOL1iNEcZg4&hl=fr

Mardi 18 décembre[8]
Bénédiction d'une crèche au Parlement européen

En ce mardi 18 décembre, une scène unique s'est produite dans l'enceinte du Parlement européen de Bruxelles. Une crèche fut bénite par un prêtre de la FSSPX.

Voici comment. Il y a un mois environ, un député européen italien, monsieur Borghezio, propose au président du Parlement européen de dresser une crèche dans un hall du parlement, situé non loin de l'amphithéâtre où siègent les députés lors de leurs assemblées. Autorisation fut accordée au député Borghezio d'ériger cette crèche.

Étant assez proche de la Fraternité en Italie, ce courageux député décide de faire venir un prêtre de la Fraternité St-Pie X, en poste en Italie, afin de procéder à une bénédiction publique et solennelle de la crèche. Notre prieuré collabore étroitement à ce projet puisque nous mettons à la disposition de monsieur Borghezio les santons de la crèche de l'église St-Joseph. La crèche est érigée par notre dévoué sacristain, monsieur De Pauw, et cela juste avant la dernière assemblée générale des députés européens avant les vacances de Noël. Tout est prêt pour la bénédiction fixée ce mardi 18 décembre à 11 heures.

C'est monsieur l'abbé Abrahamowicz - excusez-nous, Don Floriano - qui est venu de Rimini, accompagné par deux fidèles, pour bénir la crèche. Devant un public composé de différents députés européens, de journalistes italiens - la RAI UNO assure un reportage - notre confrère s'exprime dans un italien parfait, expliquant les raisons de cette cérémonie et rappelant le rôle des politiques catholiques dans la cité qui doivent mettre leur autorité au service du Christ-Roi. Ensuite, Don Floriano bénit la crèche et le député Borghezio s'adresse aux assistants pour expliquer l'importance de cette initiative.

Cette crèche restera en effet trois jours dans ce hall du Parlement européen, événement vraiment exceptionnel en ce lieu. Nous tenons à présenter nos félicitations au député Borghezio qui a fait preuve d'une sainte hardiesse en organisant la construction de cette belle crèche, témoignage de Foi dans le règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

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Italie : le 11ème Congrès d’études catholiques de Rimini[9]
 

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Résumé : Le 11e Congrès d’études catholiques de Rimini s’est tenu à l’hôtel Polo, les 24, 25 et 26 octobre, sur le thème : Le monde moderne à la lumière du magistère de St Pie X...

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Le 11e Congrès d’études catholiques de Rimini s’est tenu à l’hôtel Polo, les 24, 25 et 26 octobre, sur le thème : Le monde moderne à la lumière du magistère de St Pie X. L’abbé Florian Abrahamowicz a ouvert les travaux par une conférence audiovisuelle:"St Pie X et Charles de Habsbourg face à la 1ère Guerre mondiale".

Le samedi matin, le jeune professeur Matteo D’Amico (qui interviendra aussi au Congrès 2004 de Sì Sì No No à Rome, voir DICI n° 81) fit une magistrale synthèse sur la genèse philosophique du modernisme, intitulée: “St Pie X et le duel entre la pensée moderne et la théologie catholique”. Puis, le professeur Paolo Taufer, bien connu pour ses nombreux travaux de haut niveau, brossa le tableau préoccupant du “mondialisme en marche, à travers les guerres, les crises économiques et les premiers signes avant-coureurs de persécutions”.

Dans l’après-midi, les auditeurs se penchèrent, grâce au professeur Massimo de Leonardis, sur “La lutte de St Pie X pour la liberté de l’Église”. Après un bref exposé sur la restauration de la musique sacrée opérée par St Pie X, l’abbé Michel Simoulin, conclut les travaux par une conférence de synthèse: “St Pie X, pape clairvoyant : du modernisme à l’église Conciliaire”.

Le lendemain, le Congrès se termina par la messe du Christ-Roi, célébrée par le Supérieur du District, au prieuré de Rimini, suivie d’un repas d’amitié catholique.

date : 8/11/2003

 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ulrich_Zwingli
 

Ulrich Zwingli — on trouve aussi Huldreich Zwingli et Huldrych Zwingli, et même Zwingle ou Zvingle ou encore Zuingle Haudry, en francisant — (1484-1531) est un réformateur religieux suisse. En étudiant la Bible, indépendamment de Martin Luther, il arrive à des conclusions analogues.

Ulrich Zwingli - Sommaire

1 Préambule

2 La Réforme en Suisse alémanique

3 Sa vie

4 Son œuvre

5 Biographie

6 Son apport théologique

7 Publications

8 Bibliographie ancienne

8.1 Notes

8.2 Source

9 Voir aussi

9.1 Principaux ouvrages

9.2 Bibliographie

9.3 Liens externes

Préambule

Très présent dans la société, il est un des principaux artisans des différentes tentatives de convertir, y compris militairement, la Suisse à la Réforme. En 1523, il parvient à faire adopter la réforme au canton de Zürich, premier canton à le faire. Il est, depuis Zurich, à l'origine des Églises réformées de Suisse alémanique, tandis que Guillaume Farel et Jean Calvin sont les principaux réformateurs en Suisse romande. Il est aujourd'hui encore l'une des principales sources d'inspiration des Églises réformées, et notamment du protestantisme libéral.

La Réforme en Suisse alémanique

Après un ministère fructueux à Glaris et à Einsiedeln, où il combattit la mariolâtrie, Zwingli fut appelé comme prédicateur à Zurich. Logicien rigoureux, il alla plus loin que Luther. Tout ce qui n'était pas positivement enseigné dans l'Écriture sainte devait être aboli à ses yeux. La Cène n'était qu'un mémorial et le Christ n'y était pas présent. Les images traitées d'idoles furent enlevées des églises. Rien ne restera plus de l'ancienne liturgie.

Sa vie

1er janvier 1484 : Naissance de Zwingli né à Wildhaus dans le Toggenbourg (canton de Saint-Gall). Son père Ulrich était un fonctionnaire. Il a neuf ou dix frères et sœurs.

1498-99 : Son nom apparait sur les listes de l'université de Vienne, d'où il semble avoir été exclu. Deux ans plus tard, on le retrouve à Bâle où le professeur Thomas Wyttenbach l'encourage à se consacrer à des études de théologie.

1502 : S'inscrit à l'université de Bâle où il obtient le grade de maître en arts.

1506 : Achève ses études de théologie et est ordonné prêtre à Constance.

1506-16 : Curé de Glaris. Ses sermons anti-mercenariat ne plurent pas à la communauté rurale.

1516-18 : Chapelain de l'abbaye d'Einsiedeln (Notre-Dame des Ermites).

1512 : Comme aumônier militaire des Suisses à la solde du pape, il participe aux batailles de Novare (1513) et de Marignan 1515.

1513 : Apprend le grec.

1516 : Rencontre Érasme et l'imprimeur Froben à Bâle.

Fin 1518 : Il est appelé comme Prédicateur de la collégiale de Zurich.

1519 : 1er janvier. Zwingli prêche pour la première fois à la Grossmünster. C'est là qu'il devient petit à petit un authentique réformateur. Marqué par la peste et l'expérience de la mort.

1519 : Devient curé de Zurich.

1520 : Renonce volontairement à sa pension papale.

1522 : 16 mai. Par la publication de Vermahnung an die zu Schwyz, dass sie sich vor fremden Herren hutend, Zwingli commence à se faire connaitre en dehors de Zurich.

1523 : Il passe définitivement à la Réforme avec la rédaction des 67 Thèses qu'il rédige pour participer à la première dispute de Zurich qui se tient le 29 janvier. Dès lors Zwingli va tout faire pour que Zurich devienne une cité réformée.

1524 : Épouse la veuve Anna Reinhart. Ils auront quatre enfants.

1525 : Septembre. Zurich abolit la messe. Berne l'interdit en 1528, Bâle et Glaris en feront de même en 1529.

1526 : Mars. Le premier culte réformé est célébré. Les moines se dépouillent de leurs habits religieux, la lecture du texte sacré se substitue au chant et les reliques sont abandonnées. Mai : Zwingli est excommunié à la dispute de Baden (canton d'Argovie).

1529 : Colloque de Marbourg. Sous la présidence du Landgrave Philippe de Hesse Zwingli y rencontre Luther pour faire le point de leurs accords et désaccords sur la doctrine eucharistique. 1re bataille de Kappel. La Réforme, grâce à la Ligue évangélique réunissant les cantons de Berne, Saint-Gall, Bâle et Zurich, et sous l'action de Zwingli, s'étend aux bailliages communs («alliance combourgeoise») après la première paix de Kappel.


1531 : En octobre, les cantons suisses catholiques attaquent les Zurichois et les battent à la 2e bataille de Kappel. Zwingli - aumônier des troupes zurichoises - est tué sur ce champ de bataille le 11 octobre 1531 alors qu'il assiste blessés et mourants.

Son œuvre

Portrait d'Ulrich Zwingli par Hans Asper (1531)

Portrait d'Ulrich Zwingli par Hans Asper (1531).

Traités :

1522 : Avril. De la Liberté des mets.

1522 : Mai. Exhortation contre les enrôlements et les pensions.

1522 : Juillet. Prière et exhortation amicale en faveur du mariage des prêtres.

1524 : Le Berger.

1525 : De la vraie et fausse religion.

Ouvrages :

1530 : Fidei Ratio.

1531 : Expositio Fidei

Biographie

Il eut pour père un simple paysan, amman ou magistrat de sa paroisse qui, connaissant toute l'importance de l'instruction, ne négligea rien pour lui en assurer les avantages. Zwingli en puisa les éléments à Bâle et à Berne. Les dominicains, augurant favorablement de ses débuts, cherchèrent à l'attirer dans leur ordre : mais son père, voulant l'y soustraire, l'envoya se perfectionner à l'université de Vienne en Autriche. Cependant le jeune Zwingli n'y apprit qu'un peu d'astronomie, de physique et de la philosophie.

De retour dans sa patrie, après une absence de deux ans, il revint une seconde fois à Bâle, où il fut bientôt nommé régent. À peine âgé de dix-huit ans, il se livra avec toute l'ardeur d'un jeune homme aux devoirs de sa place ; et il acquit une connaissance plus profonde des langues qu'il était obligé d'apprendre à ses élèves. Il avait une inclination prononcée pour Horace, Salluste, Pline le Jeune, Sénèque, Aristote, Platon et Démosthène, dont la lecture l'occupait nuit et jour, et qui contribuèrent si puissamment à agrandir ses idées et à polir son style. Il ne négligea pas néanmoins l'étude des sciences nécessaires à l'état auquel il se destinait. Il eut pour professeur de théologie Thomas Wyttenbach, dont l'enseignement, sans avoir rien d'extraordinaire, s'élevait cependant au-dessus des préjugés de ses contemporains.[1]

D'autres historiens font l'éloge de la méthode qu'il employait dans l'enseignement, et de la confiance qu'il inspirait à ses disciples. En 1506, il prit le degré de maître es arts, et fut promu à la cure de Glaris. Ce bénéfice lui convenait assez, parce qu'il le rapprochait de ses parents, et parce qu'il était honorable d'être à vingt-deux ans pasteur d'un chef-lieu de canton. L'évêque de Constance lui conféra les ordres sans difficulté, et souscrivit à son installation.

Dès ce moment Zwingli crut devoir recommencer ses études théologiques sur un nouveau plan qu'il s'était formé. Après avoir relu les auteurs classiques de l'ancienne Grèce, pour se rendre leur langue familière, et pour en approfondir toutes les beautés, il se livra à l'étude du Nouveau Testament, et à la recherche des testes qui servent de fondement aux dogmes catholiques. Il suivit la méthode qui consiste à interpréter un passage obscur par un passage analogue plus clair, un mot inusité par des mots plus connus, ayant égard au lieu, au temps ; à l'intention de l'écrivain et à une foule d'autres circonstances qui modifient et changent souvent la signification des mots : II se mit ensuite à lire les Pères de l'Eglise, pour savoir de quelle manière ils avaient entendu les endroits qui lui semblaient obscurs. Ce n'était pas assez pour lui de connaître le sentiment des anciens théologiens ; il voulut aussi consulter les modernes, même les écrivains qui avaient été frappés d'anathème, comme John Wyclif et Jean Huss.

Il paraît cependant qu'il se borna d'abord à gémir en secret sur les abus qui déshonoraient le clergé, et qu'il ne se pressa pas de les attaquer de front : le moment favorable n'était pas encore venu, mais il s'avançait à grands pas : gardant sur les articles de foi qui lui déplaisaient le silence le plus absolu, il ne les approuvait ni ne les condamnait.

En 1512, lorsque 20 000 Suisses marchèrent à la voix de Jules II, pour secourir l'Italie contre les armes de Louis XII, Zwingli accompagna le contingent de Glaris, en qualité d'aumônier. Le fameux Matthieu Schiner, cardinal évêque de Sion, légat a, latere, le chargea de distribuer à ses compatriotes les gratifications du pape.

Après la bataille de Novare, où il avait été présent, Zwingli retourna dans sa paroisse reprendre ses fonctions pastorales, qu'il quitta de nouveau en 1515 pour marcher avec les Suisses au secours du duc de Milan, attaqué par François Ier, et il fut témoin de la bataille de Marignan, aussi fatale à sa patrie que la victoire de Novare lui avait été glorieuse. Zwingli avait prévu ce désastre, et il s'était efforcé de le prévenir dans un discours qu'il adressa aux Suisses à Monza, près de Milan. [2]

Le désastre de Marignan fortifia Zwingli dans son aversion pour toute guerre qui n'est point entreprise dans le dessein de défendre la patrie. Peu de temps après son retour de Milan il fut nommé à la cure d'Einsiedeln, autrement Notre-Dame des Ermites, L'austérité de ses principes et la publication de la Fable du bœuf et de quelques autres animaux, contre l'usage barbare des Suisses de se mettre à la solde de l'étranger lui avaient fait des ennemis à Glaris.

Ne pouvant plus y rester sans éprouver des désagréments, il prit possession d'Einsiedeln en 1516. Cette abbaye était alors sous la direction de Théobald, baron de Geroldseck, qui en était administrateur, à cause de l'extrême vieillesse de l'abbé Conrad de Rechberg quoique ce religieux eût plutôt reçu l'éducation d'un soldat que celle d'un moine, il aimait les sciences et la régularité, et il voulait qu'elles fussent en honneur dans son abbaye ; il y appela Zwingli.

Celui-ci accepta volontiers un poste qui le mettait en relation directe avec les hommes les plus éclairés dé la Suisse. Tout son temps fut employé à l'étude ou à l'accomplissement de ses devoirs. Il débuta dans la carrière de la réformation en conseillant à l'administrateur d'effacer l'inscription placée au-dessus de la principale porte de l'abbaye : Ici l'on obtient rémission plénière de tous les pèches[3], et de faire enterrer les reliques, objets de la dévotion superstitieuse des pèlerins. Il introduisit ensuite quelques changements dans la discipline d'un couvent de femmes qui était sous sa direction.

Bientôt il écrivit à Hugues de Landenberg, évêque de Constance, pour l'engager à supprimer dans son diocèse une foule de pratiques puériles et ridicules, qui pouvaient entraîner des maux sans remède. Il développa les mêmes idées dans un entretien avec le cardinal de Sion, et lui fit sentir la nécessité d'une réforme générale. La chose n'était pas difficile.[4]

Si les idées de Zwingli avaient été suivies, comme il le désirait ardemment, et comme il l'avait proposé au cardinal Schinner, le torrent de la réforme n'aurait point entrainé dans son cours impétueux, avec ce qu'il y avait d'abusif dans la croyance et dans les mœurs d'un grand nombre de catholiques, des dogmes sacrés et des pratiques pieuses que l'Église tenait des apôtres. Mais tel était l'aveuglement du pape et des évêques, qu'ils aimèrent mieux s'exposer à une ruine totale que de faire des concessions commandées par le bon sens et la raison.

Jusque-là Zwingli ne s'était guère communiqué qu'à ses amis ou à des hommes dont il connaissait la droiture. Le jour où il devait commencer la prédication de ce qu'il appelle le pur Evangile ne tarda pas à luire. Ce fut le jour même où l'on célébrait la fête de la consécration de l'église d'Einsiedeln par les anges. Au milieu d'une nombreuse assemblée que la solennité avait attirée, il monta en chaire, et prononça le discours d'usage tous les sept ans. Après un exorde plein de chaleur et d'onction, qui avait disposé les auditeurs à une attention soutenue, il passa aux motifs qui les réunissaient dans cette église, déplora leur aveuglement sur les moyens qu'ils employaient pour plaire à Dieu. [5]

Ce discours produisit un effet étonnant : quelques auditeurs furent scandalisés d'une pareille doctrine, tandis que le plus grand nombre donna les marques les moins équivoques de son assentiment. On dit même que quelques pèlerins remportèrent leurs offrandes, ne croyant pas devoir contribuer au luxe qui était étalé dans l'abbaye de Notre-Dame des Ermites. Ces circonstances excitèrent l'animosité des moines contre celui qui diminuait ainsi leurs revenus.

Cependant, il ne paraît pas que les supérieurs aient été irrités de sa conduite, puisque le pape Léon X lui fit remettre, vers la même époque, par le nonce Pucci, un bref dans lequel Zwingli était revêtu du titre de chapelain du Saint-Siège, et gratifié d'une pension. Le sermon du réformateur fut prononcé dans le courant de suivant ses historiens, d'où il suit qu'il devança Luther d'un an dans ses prédications, et que quand bien même la prédication des indulgences n'aurait point occasionné l'explosion, elle eût éclaté infailliblement d'elle-même à la première occasion qui se serait présentée.

Le chapitre de Zurich le nomma curé de cette ville, à la sollicitation de ses partisans. Il s'y rendit vers la fin de l'année, et peu de jours après son arrivée, il parut devant le chapitre, déclara qu'il abandonnerait, dans ses discours, l'ordre des leçons dominicales, qui avait été suivi depuis Charlemagne, et qu'il expliquerait sans interruption tous les livres du Nouveau Testament.

Il promit aussi de n'avoir en vue que la gloire de Dieu, l'instruction et l'édification des fidèles Cette déclaration fut approuvée par la majorité du chapitre. La minorité la regarda comme une innovation dangereuse. Zwingli répondit aux objections qu'il revenait à l'usage de l'Église primitive, qu'on avait observé jusqu'à Charlemagne ; qu'il se servirait de la méthode employée par les Pères de l'Église dans leurs homélies, et qu'avec l'assistance divine, il espérait prêcher de manière qu'aucun partisan de la vérité évangélique n'aurait lieu de se plaindre. On put voir, dès son premier sermon, prononcé le jour de la Circoncision, 1519, qu'il serait fidèle à son plan. Il en fut comme de tout ce qu'il avait fait jusqu'alors : les uns s'en édifièrent, les autres s'en scandalisèrent. S'il se fût contenté d'attaquer les abus, qui oserait le blâmer maintenant ? Mais il mit beaucoup d'aigreur dans ses attaques ; et, en outre, il s'éleva contre des pratiques vénérables, avec une amertume sans excuse. Il jugeait sévèrement : il fut jugé de même.

Les esprits s'animèrent ; et il en naquit des tempêtes. Du reste, il se fit remarquer par une conduite très régulière. Il fit chasser de la ville par les magistrats toutes les filles publiques. Vers ce temps-là, Léon X envoya le cordelier Bernard Samson dans les treize cantons, pour y prêcher les indulgences, dont le produit était destiné à l'achèvement de la magnifique basilique de St-Pierre. Ce religieux éhonté ne craignit pas d'user de toutes sortes de supercheries pour tromper ses auditeurs. Il porta l'insolence à un point inconcevable. Quand il paraissait en public, il faisait crier à haute voix : Laissez approcher d'abord les riches, qui peuvent acheter le pardon de leurs péchés ; après les avoir satisfaits, on écoutera les prières du pauvre. Tant d'excès indignèrent les plus patients.

L'évêque de Constance défendit aux curés de son diocèse de le recevoir dans leurs paroisses. Presque tous obéirent ; mais aucun ne mit autant d'ardeur dans son obéissance que le curé de Zurich. Il avait prévenu les désirs du prélat : il les avait même dépassés. En 1520, Zwingli renonça à la pension qu'il recevait du St-Siége, et obtint du conseil de Zurich qu'on prêcherait purement l'Évangile dans le canton. L'ambition de Charles-Quint et de François Ier, qui se disputaient la couronne impériale, fournit à Zwingli l'occasion de développer de nouveau ses talents. Les deux compétiteurs s'efforcèrent d'intéresser la confédération helvétique en leur faveur.

Zwingli était d'avis de garder la plus stricte neutralité ; et il s'en expliqua ouvertement. Lorsque les deux rivaux se furent déclaré la guerre, Zwingli, qui penchait pour la France, détourna le canton de Zurich de se joindre aux autres cantons ; ce qui lui attira la haine des personnages les plus marquants de la confédération, et lui enleva plusieurs partisans dans sa propre paroisse. Bientôt il engagea le conseil de Zurich à refuser au pape un secours de troupes que le saint-père demandait pour attaquer le Milanais ; et ce ne fut qu'après la promesse formelle d'employer ailleurs les Suisses que Léon X put obtenir trois mille Zurichois. La sagesse des avis de Zwingli fut manifestée par l'évènement. Cependant son aversion pour une nouvelle alliance avec François Ier lui fit le plus grand tort dans l'esprit de beaucoup de personnes, qui ne furent pas fâchées de pouvoir confondre dans la même haine ses principes politiques et ses opinions religieuses.

Le 14 mai 1522, Zwingli adressa une allocution très éloquente aux habitants de Schwitz, que la défaite de la Bicoque, commune à tous les cantons, excepté celui de Zurich, avait portés à réfléchir sur la position fâcheuse dans laquelle ils se trouvaient engagés et sur les moyens d'en sortir.[6]

Quoique cette allocution soit plus conforme aux règles de la morale qu'à celles de la politique, les habitants du canton de Schwitz l'accueillirent favorablement. Ils chargèrent le secrétaire d'État d'exprimer leur reconnaissance à Zwingli ; et peu de temps après ils firent une loi dans leur assemblée générale pour abolir toute alliance et tout subside durant vingt-cinq ans.

Pendant le carême de cette même année 1522, quelques personnes attachées à la nouvelle doctrine avaient enfreint publiquement l'abstinence et le jeûne ; le magistrat les fit mettre en prison, et refusa de les écouter. Zwingli entreprit de les justifier, dans un Traité sur l'observation du carême, qu'il terminait en priant les hommes versés dans l'intelligence des Écritures de le réfuter, s'ils croyaient qu'il avait fait violence au sens de l'Évangile. Cet ouvrage fut comme un manifeste de la part de Zwingli. Il jeta l'alarme parmi les ecclésiastiques et tous ceux qui étaient dévoués à l'Église catholique. L'évoque de Constance, pressé par ses propres craintes, et par de nombreuses sollicitations, adressa un mandement à ses diocésains, pour les prémunir contre la séduction. Il écrivit en même temps au conseil de Zurich, qui ne répondit pas de manière à le satisfaire ; et au chapitre de la même ville, qui permit à Zwingli de se défendre par un traité publié le 22 août dans lequel il établissait : que l'Évangile seul est une autorité irrécusable, à laquelle il faut recourir pour terminer les incertitudes, et décider toutes les disputes, et que les décisions de l'Église ne peuvent être obligatoires qu'autant qu'elles sont fondées sur l'Évangile.[7]

Pendant que Zwingli composait ce traité, la diète de Baden ordonna l'arrestation d'un curé de village qui avait prêché la nouvelle doctrine, et le fit transférer dans les prisons de l'évêché de Constance. Le réformateur n'eut pas de peine à voir que les gouvernements des cantons s'opposaient à la propagation de ses opinions. Dans le dessein de les gagner, il leur adressa, en son nom et en celui de neuf de ses amis, un précis de sa doctrine et une prière expresse de laisser libre la prédication de l'Évangile.[8]

Zwingli finissait par demander aux cantons de tolérer le mariage des prêtres, et s'élevait fortement contre les inconvénients du célibat. Il adressa une requête à l'évêque de Constance pour l'engager à se mettre à la tête de la réforme, et à permettre qu'on démolit avec prudence et précaution ce qui avait été bâti avec témérité. Cette levée de boucliers souleva contre lui les prêtres et les moines, qui le décrièrent, et le traitèrent en chaire de luthérien, injure la plus forte que l'on connût alors. Le scandale était à son comble. L'évêque de Constance crut bien faire en interdisant toute espèce de dispute jusqu'à ce qu'un concile général eût prononcé sur les points controversés. Mais il ne fut obéi ni des uns ni des autres ; et les discussions continuèrent avec autant de violence et d'acharnement qu'auparavant.

Zwingli s'imagina qu'il n'y avait pas de meilleur moyen pour y mettre un terme que de se présenter, dans les premiers jours de 1523, devant le grand conseil, et de solliciter un colloque public, où il pût rendre compte de sa doctrine en présence des députés de l'évêque de Constance. Il promit de se rétracter si on lui prouvait qu'il était dans l'erreur ; mais il demanda la protection spéciale du gouvernement, dans le cas où il prouverait que ses adversaires avaient tort. Le grand conseil fit droit à sa demande, et adressa, peu de jours après, une circulaire à tous les ecclésiastiques du canton, pour les convoquer dans la maison de ville le lendemain de la fête de Saint-Charlemagne (29 janvier), afin que chacun eût la liberté de désigner publiquement les opinions qu'il regardait comme hérétiques, et pût les combattre l'Évangile à la main. Il se réservait le droit de prononcer définitivement sur ce qui serait dit de part et d'autres et de procéder contre quiconque refuserait de se soumettre à sa décision. Aussitôt que cet acte fut devenu public, Zwingli fit paraitre soixante-sept articles qui devaient être soumis au colloque : il y en avait de très raisonnables.

Au jour fixé le colloque ouvrit ses séances. L'évêque de Constance y était représenté par Jean Faber, son grand vicaire, et par d'autres théologiens ; le clergé du canton avait à sa tête Zwingli et ses amis. Il y avait en tout près de six cents personnes. Le bourgmestre de Zurich exposa le but de la convocation, et exhorta les assistants à manifester leurs sentiments sans crainte. Le chevalier d'Anweil, intendant de l'évêque, Faber et Zwingli prirent successivement la parole. Celui-ci demanda instamment qu'on le convainquît d'hérésie, s'il en était coupable, en se servant toutefois de la seule autorité de l'Ecriture. Le grand vicaire éluda la question, mais insensiblement et par son indiscrétion la dispute s'entama. Zwingli, qui s'exprimait avec beaucoup d'éloquence et de facilité, le poussa vivement- Faber s'aperçut qu'on l'écoutait avec défaveur et refusa de poursuivre. Alors la séance fut levée, et le conseil ordonna que Zwingli n'ayant été ni convaincu d'hérésie, ni réfuté, continuerait à prêcher l'Evangile comme il l'avait fait, que les pasteurs de Zurich et de son territoire se borneraient à appuyer leur prédication sur l'Ecriture sainte, et que des deux côtés on eût à s'abstenir de toute injure personnelle. Cette décision de l'autorité civile en matière de religion irrita les catholiques qui jetèrent les hauts cris ; mais elle assura le triomphe de la réforme, qui, dès ce moment, ne cessa de se fortifier de jour en jour par les écrits et les discours de Zwingli.

Vers la même époque, le pape Adrien VI lui adressa, un bref très flatteur, pour l'engager à maintenir les privilèges du Saint-Siège. Il publia le procès-verbal de la conférence et îa défense des soixante-sept articles sous le titre de Areheielèsgli. Cependant rien n'était changé dans le culte, et les offices se faisaient comme par le passé, lorsqu'il parut un écrit très véhément intitulé Jugement de Dieu sur les images. Les têtes ardentes en furent exaltées, et un cordonnier, nommé Klaus Hottinger, accompagné de quelques fanatiques, renversa un crucifix élevé à la porte de la ville. Cet homme fut arrêté ; on voulait le punir, mais les avis furent partagés sur la culpabilité. Zwingli lui-même, tout en convenant que Hottinger méritait châtiment pour avoir agi sans l'autorisation du magistrat, déclarait formellement que la défense d'adorer les images ne regardait pas moins les chrétiens que les Israélites. Dans cette perplexité, le grand conseil convoqua un nouveau colloque pour examiner si le culte des images était autorisé par l'Evangile, et s'il fallait conserver ou abolir la messe. Le 28 octobre 1523, plus de neuf cents personnes des cantons de Schaffhouse, de Saint-Gall et de Zurich se trouvaient réunies dans cette dernière ville ; les autres cantons n'avaient pas voulu s'y rendre. Le colloque dura deux ou trois jours.

Zwingli parut avoir entrainé la majorité de l'assemblée ; mais il ne réussit pas à persuader le grand conseil, qui ne prit aucune détermination, par la crainte peut-être de choquer les autres cantons et les évêques qui avaient refusé d'envoyer des députés au colloque. En janvier 1524, il se tint une troisième conférence, qui fut un nouveau triomphe pour le réformateur. L'abolition de la messe en fut le résultat, et désormais le sénat et le peuple de Zurich montrèrent la plus grande déférence aux avis de Zwingli. Ce fait, consigné dans le Musée des protestants célèbres, ne se trouve pas dans la Vie de Zwingli, par Hess. Cet historien dit seulement que l'évêque de Constance ayant envoyé au sénat de Zurich une Apologie de la messe et du culte des images, le réformateur y répondit avec tant de solidité que le gouvernement permit d'enlever des églises les statues et les tableaux, que l'on remplaça par des inscriptions tirées des livres saints. Quant à la messe, elle ne fut définitivement supprimée qu'en 1525, le jour de Pâques, où l'on célébra la cène. Il avait été question du célibat ecclésiastique dans la conférence d'octobre 1523 ; Zwingli s'était attaché à prouver qu'il n'a aucun fondement dans le Nouveau Testament : c'était tout pour lui. Le gouvernement de Zurich ne se prononça pas d'une manière expresse sur ce point délicat : il se borna à là simple tolérance du mariage des prêtres.

Zwingli en profita, et le 2 avril 1524, il épousa Anne Reinhard, veuve d'un magistrat, de laquelle il eut un fils. Dans le même temps, il s'occupa de réformer le chapitre de Zurich, l'abbaye de Fraumûnster et les religieux mendiants. Les revenus des communautés supprimées furent employés à la dotation des professeurs de l'université, qu'il organisa avec autant de talent que de sagesse. Nommé recteur du gymnase en 1525, il appela auprès de lui les hommes les plus distingués dans la nouvelle réforme, les Pellican, les Gollinus, et leur confia l'enseignement du grec et de l'hébreu.

Les autres chaires furent à peu près aussi bien remplies. Tout allait suivant ses désirs, sans secousses et sans effusion de sang ; il jouissait d'une grande considération quand les divisions intestines de la réforme vinrent troubler son repos et lui mettre les armes à la main contre ceux mêmes qui, à son exemple, avaient secoué le joug de l'autorité. Les chefs du parti des anabaptistes en Suisse, Mantz et Grebel, d'accord avec Thomas Mtinzer, s'étaient engagés en présence de Zwingli à ne plus prêcher leurs opinions et lui, de son côté, avait promis de ne point les attaquer publiquement. Les frères manquèrent les premiers à leurs engagements, et le réformateur se crut affranchi des siens. Toute la Suisse retentit des déclamations contre les abus que la réforme avait laissé subsister et des désirs de les voir disparaitre. Les opinions les plus extravagantes furent suivies des crimes les plus atroces. Le gouvernement de Zurich désirait mettre un terme à ce débordement ; il força les anabaptistes d'entrer en conférence avec Zwingli.

Ce moyen valait mieux que la persécution ; mais il n'eut pas le succès qu'on en avait attendu. Deux conférences eurent lieu à différentes reprises ; et, si quelques-uns des plus modérés d'entre les anabaptistes se rendirent aux raisonnements de Zwingli, ils n'exercèrent aucune influence sur l'esprit de la multitude, qui persévéra dans ses égarements. Il faut le dire aussi : Zwingli, très louable sous le rapport de la tolérance qu'il professa constamment et sans restriction, ne s'éloignait pas assez des erreurs de l'anabaptisme, ou ne les combattait que par d'autres erreurs aussi répréhensibles, de l'aveu même des protestants. [9]

Une autre dispute qui tracassa beaucoup Zwingli fut celle qu'il eut à soutenir contre Luther au sujet de la présence de Jésus-Christ dans l'eucharistie. Le réformateur saxon admettait la réalité ; le réformateur de Zurich s'en tenait à la figure. Celui-ci avait consigné sa doctrine dans le Commentaire sur la vraie et la fausse religion, qu il publia en 1525. Immédiatement après, Œcolampade fit paraître, à Bâle, une Explication des paroles de l'institution de la sainte Cène, suivant les anciens docteurs, dans laquelle il appuyait et défendait les sentiments de son ami. [10]

II fut sensible à Luther de voir, non plus des particuliers !, mais des églises entières de la réforme se soulever contre lui. Il traita d'abord Œcolampade avec assez de ménagement, mais il s'emporta avec beaucoup de violence contre Zwingli et déclara son opinion dangereuse et sacrilège. Celui-ci n'épargna rien pour adoucir l'esprit de Luther, dont il estimait le courage et le talent ; il lui expliqua sa doctrine dans un langage plein de modération ; mais Luther fut inflexible et ne voulut entendre à aucun accommodement. Tout était brouillé dans la réforme : les uns se prononçaient en faveur du Saxon, et les autres en faveur du Zurichois. Le landgrave de Hesse, qui prévit tous les maux que pouvait entraîner un si grave démêlé, résolut de rapprocher les deux partis, et Marbourg fut choisi pour le lieu de la conférence.

Zwingli s'y rendit en 1529, avec Rodolphe Collinus, Martin Bucer, Hédion et Œcolampade ; Luther avec Melanchthon, Osiander, Jonas, Agricola et Brentius. Après bien des entretiens particuliers et des contestations publiques, ces théologiens rédigèrent quatorze articles qui contenaient l'exposition des dogmes controversés, et ils les signèrent d'un commun accord. Quant à la présence corporelle dans l'eucharistie, il fut dit que la différence qui divisait les Suisses et les Allemands ne devait pas troubler leur harmonie, ni les empêcher d'exercer, les uns envers les autres, la charité chrétienne, autant que le permettait à chacun sa conscience. Pour sceller la réconciliation des deux partis, le landgrave exigea de Luther et de Zwingli la déclaration qu'ils se regardaient comme frères. Zwingli y consentit sans peine ; mais on ne put arracher de Luther que la promesse de modérer à l'avenir ses expressions lorsqu'il parlerait des Suisses. Zwingli observa religieusement ses engagements, et la paix ne fut troublée qu'après sa mort. Pendant qu'il était en querelle avec Luther, il continuait ses controverses avec les catholiques. Eckius, chancelier d'Ingolstadt, et Jean Faber, grand vicaire de l'évèque de Constance, lui firent proposer, en 1526, une conférence à Baden ; mais, comme il se doutait qu'on lui tendait un piège pour s'emparer de sa personne, il refusa de s'y trouver, et l'événement justifia ses soupçons. Œcolampade lui-même, qui l'avait pressé de s'y rendre, lui écrivit peu de jours après son arrivée à Baden : Je remercie Dieu de ce que vous n'êtes pas ici. La tournure que prennent les affaires me fait voir clairement que si vous étiez venu nous n'aurions échappé au bûcher ni l'un ni l'autre.

Ne pouvant sévir contre sa personne, on condamna sa doctrine et ses écrits ; ce qui ne nuisit point aux progrès de la réforme. Au commencement de 1528, Berne l'embrassa de la manière la plus solennelle. Une assemblée nombreuse fut convoquée dans cette ville ; Zwingli y assista, d'après l'invitation de Haller, qui avait composé dix thèses sur les points essentiels de la nouvelle doctrine. Elles furent discutées dans dix-huit séances et signées à la fin par la majorité du clergé bernois, comme fondées sur l'Ecriture, et autorisées par délibération des magistrats. L'éloquence véhémente de Zwingli brilla dans cette occasion du plus vif éclat et lui acquit l'ascendant le plus marqué. Après ce triomphe, tous ses collègues le regardèrent comme leur chef et leur soutien ; et l'autorité qu'ils lui accordèrent tacitement contribua puissamment à maintenir l'union parmi eux. De retour à Zurich, après trois semaines d'absence, Zwingli y continua ses fonctions de pasteur, de prédicateur, de professeur et d'écrivain avec un zèle et un talent remarquables ; il institua des synodes annuels, composés de tous les pasteurs du canton, et devant lesquels devaient être portées les affaires générales de l'Église. Rien ne se faisait dans le canton, même en matière de législation, qu'il ne fût consulté.

Il était devenu l'oracle des Suisses qui partageaient ses opinions religieuses. Les catholiques, de leur côté, le détestaient autant que les protestants l'estimaient. Ils le regardaient généralement comme un boute-feu et comme la cause des maux de la patrie. Ils persécutaient violemment les partisans des nouvelles idées, qui, à leur tour, ne se montraient ni assez prudents, ni assez réservés. Au milieu de tant de tracasseries, de tant de violations de la liberté de conscience de part et d'autre, il était impossible que la paix se conservât. Elle fut rompue en 1529. Les Suisses s'armèrent et marchèrent les uns contre les autres ; mais, par la sagesse du landamman de Glaris, les deux partis parvinrent à se concilier ; ils signèrent, à Kappel, une trêve qui mit fin aux hostilités, tout en laissant subsister les passions intraitables qui pouvaient les renouveler à chaque instant. En 1530, Zwingli envoya à la diète d'Augsbourg une confession de foi approuvée de tous les Suisses, et dans laquelle il expliquait nettement que le corps de Jésus-Christ, depuis son ascension, n'était plus que dans le ciel, et ne pouvait être autre part ; qu'à la vérité, il était comme présent dans la cène par la contemplation de la foi, et non pas réellement ni par son essence. Il accompagna sa confession de foi d'une lettre à Charles-Quint, dans laquelle il tient le même langage. La même année, il envoya à François Ier, par son ambassadeur, une autre confession de foi. [11]

Luther ne l'épargna pas sur cet article, pas plus que sur d'autres non moins importants. Cependant la trêve de Cappel ne dura pas deux ans entiers. Les mêmes causes produisirent les mêmes effets. Les hostilités n'avaient été que suspendues. Zwingli, dont l'influence était connue de tout le monde, fut accusé de fomenter le fanatisme des protestants et d'attiser le feu de la discorde. Sensible à cette accusation, et ne pouvant supporter l'idée des fléaux qui menaçaient la patrie, il conjura le conseil, dans le mois de juillet 1531, de lui accorder sa retraite. Le conseil s'y refusa, et Zwingli resta à son poste. La guerre était sur le point d'éclater. Les Zurichois montraient une exigence insatiable, et les catholiques devenaient de plus en plus intolérants. Zwingli plaidait avec éloquence la cause des victimes d'un zèle trop ardent. [12]

Le 6 octobre de la même année, les cinq cantons publièrent leur manifeste et entrèrent en campagne. Les protestants armèrent aussi, et Zwingli reçut du sénat l'ordre de les accompagner. Il obéit. Un pressentiment funeste le tourmentait ; mais il n'en fit pas moins tous ses efforts pour encourager les Zurichois. « Notre cause est bonne, leur dit-il, mais elle est mal défendue. Il m'en coûtera la vie et celle d'un grand nombre d'hommes de bien, qui désiraient rendre à la religion sa simplicité primitive, et à notre patrie ses anciennes mœurs. N'importe : Dieu n'abandonnera pas ses serviteurs ; il viendra à leur secours, lorsque vous croirez tout perdu. Ma confiance repose sur lui seul et non sur les hommes. Je me soumets à sa volonté. » II arriva le 10 à Cappel avec les siens. Le combat s'engagea vers les trois heures de l'après-midi. Dans les premiers moments de la mêlée, il reçut un coup mortel et tomba sans connaissance. Revenu à lui, il se soulève, croise ses mains sur sa poitrine, fixe ses regards vers le ciel et s'écrie - Qu'importe que je succombe : ils peuvent bien tuer le corps, mais ils ne peuvent rien sur l'âme.

Quelques soldats catholiques, qui le voient dans cet état, lui demandent s'il veut se confesser ; il fait un signe négatif, mais qu'ils ne comprennent pas. Ils l'exhortent à recommander son âme à la sainte Vierge ; et d'après son refus plus expressif, un d'entre eux lui plonge l'épée dans le cœur, en lui disant : Meurs donc, hérétique obstiné. Le lendemain, Jean Schonbrunner, qui s'était éloigné de Zurich par attachement pour la religion catholique, ne put s'empêcher de dire en le voyant : Quelle qu'ait été ta croyance, je sais que tu aimas ta patrie, et que tu fus toujours de bonne foi ; Dieu veuille avoir en paix ton âme. La soldatesque fut moins tolérante et moins humaine : elle déchira son cadavre, livra ses lambeaux aux flammes et jeta les cendres aux vents. Zwingli avait 47 ans quand il mourut.

Bossuet a dit de lui, d'après Léon de Juda : « C'était un homme hardi, et qui avait plus de feu que de savoir. II y avait beaucoup de netteté dans son discours, et aucun des prétendus réformateurs n'a expliqué ses pensées d'une manière plus précise, plus uniforme et plus suivie : mais aussi aucun ne les a poussées plus loin ni avec autant de hardiesse »

Son apport théologique

a) Une Réforme Ecclésiastique. En collaborant avec le magistrat (1519), cela aboutit en 1524 à l'abolition de la messe. 1525 - La première communauté Anabaptiste naît près de Zurich par les disciples de Zwingli. Zwingli nie toute influence qu'aurait eu Martin Luther sur lui mais admet après coup, que les écrits du célèbre réformateur lui auraient été utiles.

b) Un engagement Politique. Zwingli voit un seul pouvoir qui doit être uni. C’est la différence avec Luther qui voyait le pouvoir divisé en deux parties : - temporel (le roi sur Terre) - eternel (Dieu au ciel) Dans un premier temps, il pense que l'Eglise doit par tous les moyens (Politiques, militaires etc....), gagner la confédération helvétique à la Réforme. Ce n'est que par la suite qu'il veut gagner l'Allemagne et faire progresser la Réforme jusqu'à Zurich puis la France. Il rencontre Luther pour mettre sur pied une grande alliance (1520-1529). En 1531 : affrontements entre Catholiques et Protestants. Zwingli accompagne ses troupes en tant qu'aumônier. Il est blessé puis tué. La réforme en Suisse arrête son expansion.

c) Une doctrine de l'Eglise. Pour lui, l'église visible doit être intégrée dans la société. Le magistrat chrétien avait le droit et la responsabilité de déterminer les formes externes de la vie et du culte ainsi que de gouverner la république chrétienne. Le magistrat travail avec le "prophète" qui explique et proclame les Ecritures pour le bien de toute la communauté.

d) La sainte-cène. Dans ses premières années à Zurich, il proclame la doctrine mémorialique (symbole de la cène). Il combattait la doctrine consubstantiationaliste de Luther. Zwingli développa une doctrine de la cène nommée plus-tard par Jean Calvin "Présence spirituelle".

Publications

Nous avons de lui des ouvrages imprimés en 4 volumes in-fol., Zurich, 1544-1545, par les soins de Rodolphe Gualter, qui y a mis une Préface apologétique de sa façon, et 4 tomes en 3 volumes in-fol., 1581, dans la même ville. Les deux premiers tomes renferment ses traités de controverse et des discours, dont quelques-uns avaient été imprimés séparément de son vivant. Le troisième et le quatrième contiennent ses commentaires sur l'Écriture sainte. [13]

Bibliographie ancienne

MM. Usteri et Vogelin de Zurich ont publié depuis 1819, en allemand, des extraits des Œuvres complètes de Zwingli, rangés par ordre de matières. Ce réformateur a laissé un grand nombre d'ouvrages, qui sont encore inédits. On peut consulter sur sa vie et sur ses écrits : Oswald Myconius, De cita et obitu Zwinglii ; J.-Gr. Hess, Vie de Zwingli Paris, 1810, in-8° ; Richard, Ulrich Zwingli, etc., Strasbourg, 1819 ; J. Willm, Musée des protestants célèbres ; Bayle, Chaufepié, Jurieu ; Mosheim, Histoire ecclésiastique, et l'abbé Pluquet, Dictionnaire des hérésies, t. 2.

La vie de Zwingli a été écrite en allemand par H.-W. Rotermundt, Brème, 1819 ; par H. TMueller, Leipsick, 1819 ; par J.-M. Schuler, Zurich, 1818 ; par G. Rœder, Coire, 1834 ; par J.-J. Hottinger, Zurich, 1842. C'est également en langue allemande qu'est écrit le livre de M. E. Zeller : Tableau du système théologique de Zwingli, Tubingue, 1853, in-18. Le second volume des Études sur la réformation du XVIe siècle, par M. Victor Chauffour-Kestner Paris, 1833, 2 vol. in-18), est consacré à Zwingli.

Notes

[1] ↑ Au milieu du travail le plus assidu, dit un de ses historiens, et des occupations les plus sérieuses, Zwingli ne perdit jamais sa douce gaieté, et ne cessa de cultiver un talent dont il avait appris les éléments dans son enfance, la musique. Cet art faisait alors une partie essentielle de l'instruction des jeunes gens destinés à l'état ecclésiastique ; Zwingli le regardait comme une ressource pour reposer l'esprit après un travail fatigant, pour lui donner de nouvelles forces et adoucir la trop grande austérité du caractère. Aussi recommanda-t-il souvent la musique aux hommes destinés à une vie laborieuse et sédentaire. Vie de Zwingli, par Hess, p. 14.

[2] ↑ Le manque d'harmonie entre les chefs dit son historien à l'insubordination des soldats et leur penchant à suivre tour à tour des impulsions opposées, lui faisaient craindre pour eux quelque grand revers dont il aurait désiré de les préserver par ses conseils. Il approuva le refus qu'ils avaient fait d'accéder au traité offert par le roi de France, avant de connaitre la volonté de leurs gouvernements, Il donna de grands éloges à leur courage, les conjurant de ne pas se livrer à une sécurité doublement dangereuse, au moment où ils étaient en présence d'un ennemi supérieur en nombre. Il pria les chefs de renoncer à leurs rivalités ; il exhorta les soldats à n'écouter que la vois de leurs officiers, et à ne pas compromettre par une déci marche imprudente leur propre vie et la gloire de leur pays.

[3] ↑ Vie de Zwingli, par Hess, p. 45.

[4] ↑ Bossuet avoue dans son Histoire des variations que tout le monde en sentait le besoin, et que tout était disposé pour la propager, lorsqu'elle éclata en Allemagne. « Les nouvelles lumières, dit Zwingli à l'évêque de Sion, qui se sont répandues depuis la renaissance des a lettres, affaiblissent la crédulité des peuples, lui ouvrent les yeux sur une foule de superstitions, et l'empêchent d'adopter aveuglément ce que lui enseignent des prêtres sans vertus comme sans talents. Il commence à blâmer hautement la fainéantise des moines, l'ignorance des prêtres, l'inconduite des prélats, et ne veut plus accorder sa confiance à des hommes qu'il ne peut respecter. Si l'on n'y prend garde, la multitude perdra bientôt le seul frein qui puisse retenir ses passions, et marchera de désordre en désordre. Le danger s'accroît tous les jours, et le délai peut devenir funeste. Il faut, sans perdre de temps, s'occuper d'une réforme ; mais elle doit commencer par les supérieurs, et s'étendre de là aux inférieurs. Si les princes de l'Église donnaient l'exemple ; s'ils revenaient eux-mêmes à une conduite plus conforme à l'Evangile ; si l'on ne voyait plus les évêques manier l'épée au lieu de la crosse, les prélats se mettre à la tête de leurs sujets pour se faire entre eux une guerre acharnée, les ecclésiastiques de tout rang dissiper en débauches honteuses les revenus des bénéfices accumulés sur leur tête, alors on pourrait s'élever contre les vices des laïques, sans avoir à craindre leurs récriminations, et l'on pourrait espérer l'amendement du peuple. Mais une réforme dans les mœurs est impossible, si l'on ne fait disparaitre ces essaims de pieux fainéants qui se nourrissent aux dépens du citoyen laborieux ; si l'on n'abolit des cérémonies superstitieuses et des dogmes absurdes, également propres à choquer le bon sens des hommes raisonnables, et à effaroucher la piété des hommes religieux.

[5] ↑ Il s'écria : Cessez de croire que Dieu réside dans ce temple plus que partout ailleurs. Dans quelque région de la terre que vous habitiez, il est près de vous ; il vous entoure ; il vous exauce, si vos prières sont dignes d'être exaucées ; mais ce n'est point par des vœux stériles, par de longs pèlerinages, par des offrandes destinées à orner des images sans vie, que vous obtiendrez la faveur divine. Résister aux tentations, réprimer les désirs coupables, fuir toute injustice, soulager les malheureux, consoler l'affligé, voilà les œuvres qui sont agréables au Seigneur. Hélas, je le sais, c'est nous- mêmes, ministres des autels, nous qui devrions être le sel de la terre ; c'est nous qui avons égaré dans un labyrinthe d'erreurs la multitude ignorante et crédule. C'est pour satisfaire notre avarice et accumuler des trésors, que nous avons élevé au rang des bonnes œuvres d'inutiles et vaines pratiques. Trop dociles à notre voix, les chrétiens de nos jours, négligeant d'accomplir la loi de Dieu, ne songent qu'à racheter leurs crimes sans y renoncer. Vivons au gré de nos désirs, disent-ils, enrichissons-nous du bien d'autrui, ne craignons pas de souiller nos mains de sang et de meurtres ; nous a trouverons dans les grâces de l'Église des expiations faciles. Oh ! les insensés î croient-ils obtenir la rémission de leurs mensonges, de leurs impuretés, de leurs adultères, de leurs homicides, de leurs trahisons, au moyen de quelques prières récitées en l'honneur de la reine du ciel? comme si elle était la protectrice de tous les malfaiteurs ! Ah ! désabuse-toi, peuple égaré ! Le Dieu de la justice ne se laisse pas fléchir par des paroles que la bouche prononce. et que le cœur désavoue. Il ne pardonne qu'à celui qui pardonne lui-même à l'ennemi qui l'offense. Ces élus de Dieu, aux pieds desquels vous venez ici vous prosterner, sont-ils entrés dans la gloire du ciel en se reposant sur le mérite d'autrui? Non, c'est en marchant dans le sentier de la loi, en accomplissant la volonté du Très-Haut, en affrontant la mort pour rester fidèles à leur rédempteur. Imitez la sainteté de leur vie, marchez sur leurs traces ; ne vous en laissez détourner ni par les dangers, ni par les séductions : voilà le culte que vous devez leur rendre. Mais, au jour de la détresse, ne mettez votre confiance qu'en Dieu, qui d'un mot a créé les cieux et la terre. À l'approche de la mort, n'invoquez que Jésus-Christ, qui vous a rachetés au prix de son sang ; lui seul est médiateur entre Dieu et les hommes

[6] ↑ Ah ! leur disait-il à la fin, si vous avez encore soin de votre ancienne gloire, si vous vous souvenez de vos ancêtres et des périls qu'ils a ont bravés pour la défense de leur liberté, si le salut de la patrie vous est cher, repoussez les funestes dons de quelques princes ambitieux ; a repoussez-les, tandis qu'il en est temps encore. Ne vous laissez pas tromper par les promesses des uns ; ne vous laissez pas effrayer par les menaces des autres. Imitez vos alliés de Zurich, qui par des lois sages et sévères ont arrêté les débordements de l'ambition. Si vous vous joignez à eux, bientôt la Suisse entière suivra votre exemple, et reviendra à la conduite sage et modérée de ses aïeux

[7] ↑ Voici comment il conclut : Je vais vous apprendre maintenant quel est le christianisme que je professe, et que vous cherchez à rendre suspect. Il commande à chacun d'obéir aux lois et de respecter les magistrats, de payer le tribut et les impositions à qui il appartient, de ne rivaliser qu'en bienfaisance, d'user de support, de soulager le pauvre, de partager les peines du prochain, de regarder tous les hommes comme des frères. Il veut enfin que le chrétien n'attende son salut que de Dieu et de Jésus-Christ, son Fils unique, notre maître et notre Sauveur, qui donne la vie éternelle à ceux qui croient en lui. Tels sont les principes dont je ne me suis jamais écarté dans ma prédication

[8] ↑ En nous accordant cette liberté, leur disait-il, vous n'avez rien à craindre. Il y a des signes certains auxquels chacun peut reconnaitre les prédicateurs véritablement évangéliques. Celui qui, négligeant son intérêt personnel, n'épargne ni soins ni travaux pour faire connaitre et révérer la volonté de Dieu, pour ramener les pécheurs à la repentance, et donner des consolations aux affligés, celui-là est d'accord avec Jésus-Christ. Mais quand vous voyez des docteurs présenter tous les jours à la vénération du peuple de nouveaux saints, dont il faut gagner la faveur parades offrandes ; quand ces docteurs vantent sans cesse l'étendue du pouvoir sacerdotal et la puissance du pape, croyez qu'ils a songent beaucoup plus à leurs richesses qu'au soin des âmes confiées à leur conduite. Si de tels hommes vous conseillent d'arrêter la prédication de l'Évangile par des décrets publics, fermez l'oreille à leurs insinuations, et soyez sûrs que leur but est d'empêcher qu'on n'attente à leurs bénéfices et à leurs honneurs : dites que cette œuvre, si elle vient des hommes, se détruira d'elle-même ; mais que si elle vient de Dieu, en vain toutes les puissances de la terre se ligueraient contre elle.

[9] ↑ Bossuet les a relevées dans le second livre de son Histoire des variations, avec autant de force que d'impartialité. « Zwingli, dit son biographe Hess, n'attribuait pas au baptême le pouvoir de laver le chrétien de la tache du péché originel ; il ne croyait pas non plus qu'un enfant mort avant le baptême ne pût pas être sauvé. Quant au péché originel, il le regardait comme une disposition à faire le mal, et non comme un péché véritable ; et il ne pensait pas qu'il pût attirer à l'homme la damnation éternelle. Il comparait la nature humaine, après la chute d'Adam, à un cep de vigne frappé par là grêle, qui a perdu une grande partie de sa vigueur naturelle ; ou à une plante transportée des climats du Midi dans ceux du Nord, où elle n'a plus la même force de végétation. »

[10] ↑ « Zwingli disait positivement, suivant Bossuet, qu'il n'y avait point de miracle dans l'eucharistie, ni rien d'incompréhensible que le pain rompu nous représentait le corps immolé, et le vin le sang répandu ; que Jésus-Christ, en instituant ces signes sacrés, leur avait donné le nom de la chose ; que ce n'était pourtant pas un simple spectacle, ni des signes tout à fait nus ; que la mémoire et la foi du corps immolé et du sang répandu soutenaient notre âme ; que cependant le Saint-Esprit scellait dans les cœurs la rémission des péchés, et que c'était là tout le mystère. La raison et le sens humain n'avaient rien à souffrir dans cette explication. L'Ecriture faisait de la peine ; mais quand les uns opposaient, ceci est mon corps, les autres répondaient : je suis la vigne, je suis la porte, la pierre était Christ. »

[11] ↑ Où l'on remarque le passage suivant : Lorsque St-Paul assure qu'il est impossible d'être agréable à Dieu sans la foi, il parle des incrédules qui ont connu l'Evangile et n'y ont pas ajouté foi. Je ne puis croire que Dieu enveloppe dans la même condamnation celui qui ferme volontairement les yeux à la lumière, et celui qui, sans le vouloir, vit dans les ténèbres ; je ne puis croire que le Seigneur rejette loin de lui des peuples dont tout le crime est de n'avoir jamais entendu parler de l'Evangile. Non, cessons de poser des bornes téméraires à la miséricorde divine ; pour moi, je suis persuadé que, dans cette réunion céleste de toutes les créatures admises à contempler la gloire du Très-Haut, vous devez espérer de voir l'assemblée de tout ce qu'il y a eu d'hommes saints, courageux, fidèles et vertueux dès le commencement du monde. Là, vous verrez les deux Adam, le racheté et le rédempteur. Vous y verrez un Abel, un Enoch, un Noé, un Abraham, un Isaac, un Jacob, un Juda, un Moïse, un Josué, un Gédéon, un Samuel, un Phinées, un Elie, un Elisée, un Isaïe avec la Vierge, mère de Dieu, qu'il a annoncée, un David, un Ezéchias, un Jonas, un Jean-Baptiste, un St-Pierre, un St-Paul. Vous y verrez Hercule, Thésée, Socrate, Aristide, Antigonus, Nurna, Camille, les Gâtons, les Scipions. Vous y verrez vos prédécesseurs et tous vos ancêtres qui sont sortis de ce monde dans la foi. Enfin, il n'y aura aucun homme de bien, aucun esprit saint, aucune âme fidèle que vous ne voyiez là avec Dieu. Que peut-on penser de plus beau, de plus agréable, de plus glorieux que ce spectacle? Qui jamais, s'écrie Bossuet, après avoir cité ce passage, s'était avisé de mettre ainsi Jésus-Christ pêle-mêle avec les saints ; et à la suite des patriarches, des prophètes, des apôtres et dû- Sauveur même, jusqu'à Numa, le père de l'idolatrie romaine, jusqu'à Caton, qui se tua même comme un furieux ; et non-seulement tant d'adorateurs des fausses divinités, mais encore jusqu'aux dieux et jusqu'aux héros, un Hercule, un Thésée qu'ils ont adoré? Je ne sais pourquoi il n'y a pas mis Apollon ou Bacchus, et Jupiter même. ; s'il en a été détourné par les infamies que les poètes leur attribuent, celles d'Hercule étaient-elles moindres ? Voilà de quoi le ciel est composé, selon ce chef du second parti de la réformation ; voilà ce qu'il a écrit dans une confession de foi, qu'il dédie au plus ;grand roi de la chrétienté ; et voilà ce que Bullinger, son successeur, nous en a donné comme le chef-d'œuvre et comine le dernier criant de ce cygne mélodieux.

[12] ↑ Ce sont, disait-il, des Suisses auxquels une faction veut enlever une partie de la liberté que leurs ancêtres leur ont transmise. Autant il serait injuste de vouloir forcer nos adversaires à abolir chez eux le catholicisme, autant il est injuste d'incarcérer, de bannir, de dépouiller de leurs biens des citoyens parce que leur conscience les pousse à embrasser des opinions qui leur paraissent vraies.

[13] ↑ Voici le jugement que porte Richard Simon de cette dernière partie des ouvrages de Zwingli : « II paraît assez simple dans ses Commentaires sur la Bible et peu exercé dans l'étude de la critique. Bien que plus modeste que Luther et Calvin, il ne laisse pas d'avoir les mêmes défauts qu'eux et de suivre ses préjugés. Sa modestie, de plus, paraît encore, en ce qu'il ne semble pas avoir abandonné entièrement l'ancien interprète latin, qui était autorisé depuis si longtemps dans toute l'Église d'Occident.... Outre que ces patriarches des nouvelles réformes ne pouvaient pas donner autant de temps qu'il était nécessaire à des ouvrages de cette nature, les leçons de théologie et de morale les occupaient presque entièrement. Aussi en ont-ils rempli tous leurs commentaires sur l'Ecriture. Ses remarques sur les Evangiles et sur quelques Epîtres des apôtres sont des recueils de ses prédications et de ses leçons, lesquels ont été publiés après sa mort. Bien qu'il suive la méthode des déclamateurs, il est pour l'ordinaire plus modeste dans ses instructions que la plupart des premiers protestants. Aussi y mêle-t-il moins de controverse, s'arrêtant assez sur le sens littéraire. Comme le fanatisme était déjà répandu de son temps, et que plusieurs préféraient leur esprit particulier à la raison, il tâche de concilier ces deux choses sans tomber dans la vision. Il suppose que cet esprit doit être réglé par la parole de Dieu, parce qu'autrement il y aurait de l'illusion.... Ses notes sur quelques Epîtres de St-Paul sont plus exactes et plus à la lettre que ce que nous avons de lui sur les Evangiles.... Étant éloigné des sentiments de Luther, dans ce qui regarde la foi et les bonnes œuvres, il n'a fait aucune difficulté de mettre au nombre des livres sacrés l'Épître de St-Jacques, qu'il a aussi commentée.,., Enfin ses disciples ont publié sons son nom des remarques sur l'Epître de St-Jean, d'où il paraît qu'il n'a point eu dans son exemplaire grec le célèbre passage où il est parlé des trois personnes de la Trinité, car il ne l'explique point. Au reste, ce novateur s'exprime dans tous ses discours d'une manière simple, nette, allant ordinairement droit à son but, si ce n'est qu'il est quelquefois trop rhéteur. »

Source

 « Ulrich Zwingli », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail édition]

Voir aussi

Principaux ouvrages

La foi réformée, 2000, Editeur / Edition : Bergers et Mages, ISBN 2853041573

Bibliographie

Ulrich Zwingli : Deux exhortations à ses confédérés, Genève: Labor & Fides, 1989-01-01.

J. V Pollet : Huldrych Zwingli: Biographie et théologie, Genève: Labor & Fides, 1989-01-01.

P. Stephens : Zwingli le théologien, Genève: Labor & Fides, collection Histoire et société, 1999

J. V Pollet : Huldrych Zwingli et le Zwinglianisme: Essai de synthèse historique et théologique mis à jour d'après les recherches récentes, Vrin, 2000-05-03.

Maimbourg : Histoire du Calvinisme, Paris, 1682

 
http://de.wikipedia.org/wiki/Evangelische_Kirche_H.B._in_Österreich
Evangelische Kirche H.B. in Österreich
 

Die Evangelische Kirche H.B. in Österreich ist die reformierte Kirche in Österreich. H.B. steht für Helvetisches Bekenntnis. Konstituierung wie Namensgebung gehen auf das Toleranzpatent von 1781 zurück.

Heute haben die neun reformierten Gemeinden in Österreich zusammen knapp 14.000 Mitglieder, das entspricht 0,165 Prozent der Gesamtbevölkerung.

Reformierte Stadtkirche in WienInhaltsverzeichnis [Verbergen]

1 Geschichte

1.1 Reformation und Gegenreformation

1.2 Josephinismus

1.3 19. Jahrhundert und Anfang des 20. Jahrhunderts

1.4 Erste Republik

1.5 Nationalsozialismus

1.6 seit 1945

2 Organisation

2.1 Gemeinden

2.2 Gesamtkirche

2.3 Medien

3 Lehre

4 Literatur

5 Quellen

6 Siehe auch

7 Weblinks

Geschichte [Bearbeiten]

siehe auch: Geschichte des Christentums in Österreich

Reformation und Gegenreformation [Bearbeiten]

Ulrich Zwingli

Der spätere Schweizer Kirchenreformator Ulrich Zwingli studierte seit 1498 für einige Semester in Wien.[1] Die Stadt war damals ein Zentrum des Humanismus, wo auch Conrad Celtis lehrte.

Doch die darauf folgende Reformation in Österreich, als bis zur Gegenreformation etwa 80 Prozent der Bevölkerung evangelisch wurden, war – mit Ausnahme des Burgenlandes – lutherisch geprägt.[2]

Georg Erasmus von Tschernembl (1567–1626) war einer der wenigen adeligen Reformierten. Er wurde bei einem Aufenthalt in Genf, wo er auch später als Glaubensflüchtling sterben sollte, zum Calvinisten und überzeugte auch seinen Schwager Gotthard Starhemberg vom Glaubenswechsel. Die Familien Tschernembl und Starhemberg rekonvertierten später zum Katholizismus.

Häufig waren es gut situierte Zuwanderer aus der Schweiz und aus Schottland, die das reformierte Leben Österreichs in der Anfangszeit prägten. Für die ersten Jahrzehnte der Reformation ist es auch schwierig, strikt zwischen Reformierten und Lutheranern zu trennen. Anders war die Situation in Ungarn (und damit im heute zu Österreich gehörenden Burgenland), wo es 1591 auf der Synode von Csepreg zum offenen Bruch zwischen beiden protestantischen Konfessionen kam.

Die reformierte Pfarrgemeinde im burgenländischen Oberwart ist die einzige in Österreich, die seit der Reformationszeit ohne Unterbrechung besteht. 1673 wurde das Kirchengebäude von deutschen Söldnern besetzt und in eine katholische Kirche umgewandelt. Der Ödenburger Landtag beschloss jedoch 1681 die reformierte Gemeinde zu dulden. In den Jahren 1771–1773 wurde die heutige Kirche errichtet.

Die ersten staatlich nicht sanktionierten reformierten Gottesdienste in Wien fanden seit Ende des 17. Jahrhunderts in der niederländischen Gesandtschaftskapelle in deutscher Sprache statt. Dies hing mit der Exterritorialität der Gesandtschaft zusammen. Der erste namentlich bekannte Gesandtschaftsprediger war 1671 Philipp Otto Vietor aus Hessen, der später Superintendent der Diözese Kassel wurde.

Josephinismus [Bearbeiten]

Zur Konstituierung der Evangelischen Kirche H.B. kam es 1781 durch das Toleranzpatent von Kaiser Joseph II. Damit war es Reformierten wie Lutheranern und Orthodoxen gestattet, Gottesdienste abzuhalten. Das Toleranzpatent, die Basis für die Religionsfreiheit in Österreich, war jedoch mit vielen Einschränkungen verbunden. So durften die Toleranzbethäuser von außen nicht als Kirchen erkennbar sein (Kirchturm, Glocken) und keinen straßenseitigen Eingang besitzen.

Die Bezeichnung H.B. (= Helvetisches Bekenntnis; ursprünglich: H.C. = Helvetische Confession) für eine reformierte Landeskirche ist eine österreichische Besonderheit. Helvetisches Bekenntnis steht einerseits für die Tradition der Schweizer Reformation (Zwingli, Calvin, Bullinger) und andererseits für das zweite Helvetische Bekenntnis, die Glaubensschrift von Heinrich Bullinger.

Der erste Superintendent der Evangelischen Kirche H.B. war seit 1785 der in Frankfurt am Main geborene Carl Wilhelm Hilchenbach. Zu den bekannteren österreichischen Reformierten dieser Zeit gehört der Opernlibrettist Johann Gottlieb Stephanie (1741–1800).

19. Jahrhundert und Anfang des 20. Jahrhunderts [Bearbeiten]

Henriette von Nassau-Weilburg

Zur Superintendenz Inner- und Niederösterreich H.B. gehörten zwei Gemeinden: Wien und Triest mit zusammen 4.520 Mitgliedern im Jahr 1849. Auf dem Gebiet des damaligen Österreich existierten außerdem die Superintendenzen Böhmen H.B. mit über 51.000 Mitgliedern und Mähren H.B. mit knapp 33.000 Mitgliedern. Alle fünf reformierten Superintendenten des 19. Jahrhunderts stammten aus Deutschland.

An der Evangelisch-Theologischen Fakultät der Universität Wien wurde 1820 durch Kaiser Franz I. ein bis heute bestehender reformierter Lehrstuhl eingerichtet.

Im Revolutionsjahr 1848 waren von evangelischer Seite wieder Forderungen zur Gleichstellung aller Konfessionen laut geworden. 1861 schließlich wurde unter Kaiser Franz Joseph das Protestantenpatent erlassen, das eine relative rechtliche Gleichstellung der reformierten (und lutherischen) Kirche mit der römisch-katholischen bewirkte. Neben dem Toleranzpatent von 1781 und dem Protestantengesetz von 1961 war das Protestantenpatent das wichtigste Dokument, das das Verhältnis zwischen Staat und evangelischen Kirchen in Österreich regelt.

Noch im Jahr des Protestantenpatents wurde in Bregenz eine Gemeinde gegründet, die damit nach Wien und Oberwart die drittälteste bestehende reformierte Gemeinde auf dem Boden des heutigen Österreichs ist. 1876 wurde eine Predigtstelle im Vorarlberger Feldkirch eingerichtet, nachdem dort bereits 1864 gegen Widerstände seitens der römisch-katholischen Kirche eine Kirche und ein Friedhof errichtet worden waren. 1893 folgte eine Predigtstelle in Wien-Favoriten, 1901 eine weitere in Wien-Ottakring. 1908 wurde die Predigtstation Feldkirch eine eigenständige Gemeinde.

Zu den wichtigsten reformierten Persönlichkeiten im Österreich des 19. Jahrhunderts zählt Henriette von Nassau-Weilburg (1797–1829). Sie heiratete 1815 den katholischen Erzherzog Karl, der damit die erste konfessionelle Mischehe im Haus Habsburg einging. Henriette von Nassau-Weilburg ist auch die einzige Nicht-Katholikin, die in der Kapuzinergruft, der habsburgischen Begräbnisstätte, begraben liegt.

Auch der österreichische Handels- und Finanzminister Karl Ludwig von Bruck (1798–1860) war H.B. Im kulturellen Leben des Landes gab es viele Reformierte: den Komponisten Alban Berg (1885–1935), den Maler Fritz L'Allemand (1812–1866), den Architekten Josef Hoffmann (1870–1956) sowie die Schauspieler Carl von La Roche (1794–1884), Amalie Haizinger (1800–1884), Joseph Lewinsky (1835–1907) und Otto Tressler (1871–1965).

Erste Republik [Bearbeiten]

Zwinglikirche der Gemeinde Wien West

Das Burgenland fiel 1920 von Ungarn an die Republik Österreich. Seitdem werden in der vorher rein ungarischsprachigen Gemeinde Oberwart auch deutschsprachige Gottesdienste abgehalten.

1924 wurden die Gemeinden Wien Süd und Wien West gegründet, die auf die reformierten Predigtstellen in Favoriten bzw. Ottakring zurückgingen. 1936 kam Bludenz in Vorarlberg als weitere Predigtstation hinzu. In Wien West wurde 1937 die Zwinglikirche eröffnet.

Während der Zeit des Austrofaschismus (1934–1938) und dessen enger Bindung an die Römisch-Katholische Kirche kam es zu einer Übertrittswelle seitens der illegalisierten Sozialdemokraten zu den Reformierten.

Nationalsozialismus [Bearbeiten]

siehe auch: Evangelische Kirche Augsburgischen und Helvetischen Bekenntnisses in Österreich im Nationalsozialismus

Der lutherischen Kirche eilte den Ruf voraus, als „deutsche“ Kirche besonders viele Sympathisanten des Nationalsozialismus unter ihren Mitgliedern zu haben. Die Reformierten hingegen hatten mit ihren liturgischen Besonderheiten (z. B. Bilderverbot) besondere Anziehung auf jüdische Konvertiten ausgeübt.

Zu den Opfern des Nationalsozialismus zählen viele Kirchenmitglieder jüdischer Herkunft und der im KZ Mauthausen ermordete reformierte Pfarrer Zsigmond Varga.

1944 musste im Zuge des Zweiten Weltkriegs die Bevölkerung deutschsprachiger reformierter Ortschaften in Jugoslawien fliehen. Ein Teil davon ließ sich in Linz nieder, sie bildeten den Grundstock der späteren Gründung einer reformierten Gemeinde in Linz.

seit 1945 [Bearbeiten]

1950 kam es durch deutschsprachige Flüchtlinge aus Jugoslawien zur Gemeindegründung in Linz. Das Kirchengebäude wurde 1953 errichtet, ein Gemeindehaus kam 1993 dazu. 1951 wurde die Predigtstation Dornbirn zur selbstständigen Gemeinde erhoben.

Der ungarische Volksaufstand 1956 und daraufhin einsetzende Flüchtlingswelle nach Österreich verstärkte nachhaltig das ungarische Element in der Evangelischen Kirche H.B. So werden ungarischsprachige Gottesdienste bis heute in den Gemeinden Wien Innere Stadt, Linz und Oberwart abgehalten. Ebenfalls seit 1956 beheimatet die Erlöserkirche im Souterrain eines neu errichteten Wohnhauses die Gemeinde Wien Süd.

Das Bundesgesetz über die Äußeren Rechtsverhältnisse der Evangelischen Kirche in Österreich von 1961, kurz Protestantengesetz, bewirkte die rechtliche Gleichstellung der evangelischen Kirchen mit der römisch-katholischen Kirche.

1965 wurde in den österreichischen evangelischen Kirchen formal die Frauenordination eingeführt. Im gleichen Jahr errichtete die Gemeinde Feldkirch die Pauluskirche, und die Predigtstelle Bludenz wurde als letzte der heute neun Gemeinden selbstständig.

1967 fand der erste ökumenische Gottesdienst mit den Lutheranern statt, 1974 der erste mit der römisch-katholischen Kirche.

Prägend für die jüngere Geschichte der Evangelischen Kirche H.B. in Österreich wurde die Amtszeit von Landessuperintendent Peter Karner (1986–2004). Unter diesem mediengewandten Pfarrer von Wien Innere Stadt wurde unter anderem der Segnungsgottesdienst für homosexuelle Paare eingeführt. Seit 2007 ist Thomas Hennefeld, der Pfarrer in Wien West, reformierter Landessuperintendent.

Zu den bekanntesten österreichischen Reformierten der jüngeren Zeit zählen der Verhaltensforscher und Nobelpreisträger Konrad Lorenz (1903–1989), der Architekt Roland Rainer (1910–2004) und der Schauspieler und Kabarettist Maxi Böhm (1916–1982).

Organisation [Bearbeiten]

Gemeinden [Bearbeiten]

Heilandskirche Dornbirn

Die Evangelische Gemeinde H.B. besteht aus neun Gemeinden, von denen vier in Vorarlberg, drei in Wien, eine in Linz und eine in Oberwart liegen. Die Vorarlberger Gemeinden haben auch (und sogar überwiegend) lutherische Mitglieder, unterstehen aber der reformierten Kirche. Umgekehrt gibt es auch in der Evangelischen Kirche A.B. (der lutherischen Kirche) gemischt-konfessionelle Gemeinden.

Jede Gemeinde wählt für eine Funktionsperiode von sechs Jahren eine Gemeindevertretung. Die Pfarrer der Gemeinden gehören der Gemeindevertretung Kraft ihres Amtes als einfache Mitglieder an. Zu den Aufgaben der Gemeindevertretung gehören die Wahl des Presbyteriums aus ihrer Mitte und der Rechnungsprüfer sowie die Genehmigung des Haushaltsplans und der Rechnungsabschlüsse der Gemeinde.[3]

Das Presbyterium wird von der Gemeindevertretung gewählt, der Pfarrer gehört ihm automatisch an. Die Aufgabe der Presbyter ist mit Ausnahme der Bereiche, die der Gemeindevertretung oder dem Pfarrer vorhalten sind, die Verwaltung der Gemeinde: etwa die Erstellung des Haushaltsplans und die Durchführung von Wahlen. Das Presbyterium wählt auch Vertreter in die Gesamtkirche.

Der Kurator hat die Gemeindeleitung inne (und nicht der Pfarrer, der hauptsächlich mit den geistlichen Belangen der Gemeinde betraut ist). Er wird vom Presbyterium gewählt und führt dort und in der Gemeindevertretung den Vorsitz.

Der Pfarrer hat die geistliche Leitung der Gemeinde inne. Gemeinsam mit dem Kurator vertritt er die Gemeinde nach außen. Die Mitglieder der Gemeinden wählen ihre Pfarrer selbst. Die Gemeinde Wien Innere Stadt hat zwei Pfarrstellen, alle anderen Gemeinden je eine. Die jetzige Pfarrerin von Bludenz war in der Evangelischen Kirche H.B. die erste Frau in diesem Amt.Gemeinde          Region            Kirchengebäude         seit

Bludenz          Vorarlberg      Kirche zum guten Hirten       1965

Bregenz          Vorarlberg      Kreuzkirche am Ölrain           1861

Dornbirn         Vorarlberg      Heilandskirche Dornbirn Rosenstraße           1951

Feldkirch        Vorarlberg      Pauluskirche   1908

Linz     Oberösterreich            Reformierte Kirche Linz Leonding   1950

Oberwart        Burgenland     Reformierte Kirche Oberwart            etwa 1600

Wien Innere Stadt      Wien   Reformierte Stadtkirche        1781

Wien Süd        Wien   Erlöserkirche   1924

Wien West      Wien   Zwinglikirche 1924

Gesamtkirche [Bearbeiten]

Der Aufbau der Evangelischen Kirche H.B. erfolgt von unten nach oben und nach presbyterial-synodalen Prinzipien. Ihre zentralen Gremien bzw. Funktionsträger sind die Synode, der Oberkirchenrat und der Landessuperintendent. Es gibt kein Bischofsamt.

Die Synode bestimmt die theologischen Leitlinien der Kirche und muss die Haushaltspläne und Rechnungsabschlüsse der einzelnen Gemeinden genehmigen. Außerdem wählt sie den Landessuperintendenten. Der Synode gehören an: alle Pfarrer der neun Gemeinden, die von den Presbyterien gewählten weltlichen Vertreter sowie jeweils ein von der Evangelisch-Theologischen Fakultät in Wien und von den Religionslehrern bestimmter Vertreter.

Der Oberkirchenrat mit Sitz in Wien leitet die Kirche, ist deren oberstes Verwaltungsorgan und vertritt sie nach außen. Mitglieder sind der Landessuperintendent sowie geistliche und weltliche Vertreter der Synode.

Der Landessuperintendent (Bezeichnung bis 1949: Superintendent) wird von der Synode für eine Funktionsperiode von sechs Jahren gewählt. Er muss ein akademisch ausgebildeter Pfarrer sein. Ihm obliegt die geistliche Leitung der Evangelischen Kirchen H.B. Seit 2007 ist Thomas Hennefeld Landessuperintendent.

siehe auch: Liste der evangelischen Superintendenten in Österreich

Die Evangelische Kirche H.B. ist gemeinsam mit der Evangelischen Kirche A.B. Teil der Evangelischen Kirche A.u.H.B. in Österreich. Hier werden gemeinsame Verwaltungsangelegenheiten wahrgenommen. So haben alle drei Kirchen eine gemeinsame Verfassung und verwalten etwa den Religionsunterricht und das Kirchenbeitragswesen gemeinsam. Die lutherische Schwesterkirche in Österreich (A.B.-Kirche) hat über 18-mal so viele Mitglieder wie die reformierte Kirche.

Die Evangelische Kirche H.B. ist ferner Mitglied beim Reformierten Weltbund, bei der Konferenz Europäischer Kirchen, beim internationalen Ökumenischen Rat der Kirchen und beim Ökumenischen Rat der Kirchen in Österreich.

Medien [Bearbeiten]

Das Reformierte Kirchenblatt erscheint mehrmals jährlich und ist eine gemeinsame Zeitschrift der reformierten Gemeinden in Österreich. Es wurde 1924 erstmals herausgegeben. Erster Chefredakteur (bis 1946) war Dr. Johann Karl Egli.

Einige H.B.-Gemeinden publizieren auch eigene Gemeindeblätter. Darüber hinaus gibt es weitere Publikationen, etwa Predigtsammlungen.

Im öffentlich-rechtlichen Sender ORF sind kirchliche Amtsträger mit unregelmäßigen Gottesdienst-Übertragungen im Fernsehen und in den Radiosendungen Evangelisches Wort und Motive vertreten.

Lehre [Bearbeiten]

Hugenottenkreuz – ein Symbol der Reformierten

Die Evangelische Kirche H.B. in Österreich gründet sich wie andere reformierte Kirchen auf die reformatorischen Bekenntnisschriften Heidelberger Katechismus (1563) und zweites Helvetisches Bekenntnis (1562). Traditionell gibt es eine stärkere Ausrichtung auf Zwingli und Bullinger als auf Calvin. Eine weitere wichtige Bekenntnisschrift ist die Leuenberger Konkordie (1973; Grundlage für die Gemeinschaft Evangelischer Kirchen in Europa), die die Kanzel- und Abendmahlsgemeinschaft zwischen Reformierten und Lutheranern festschrieb.

Im Gegensatz zur A.B.-Kirche werden die reformierten Pfarrerinnen und Pfarrer jedoch nicht auf die Bekenntnisschriften vereidigt.

In der Evangelischen Kirche H.B. wird das offene Abendmahl praktiziert: Auch Angehörige anderer Konfessionen und Kinder werden zum Abendmahl eingeladen. Den Beschluss dazu fasste die Synode 1988, eine entsprechende langjährige Praxis in den Gemeinden ging dem voraus. Eine Empfehlung zum offenen Abendmahl sprach die Generalversammlung des Reformierten Weltbundes bereits 1954 in Princeton (USA) aus.

Neben liturgischen Verschiedenheiten liegt der Unterschied zwischen H.B. und A.B. heute vor allem in der Homogenität ihrer Praxis. Während in der lutherischen Kirche Österreichs zunehmend evangelikale Kreise erstarken, ist die reformierte Kirche relativ einheitlich durch liberale Traditionen geprägt. So war die Evangelische Kirche H.B. die erste Kirche in Österreich, die 1998 die Segnung gleichgeschlechtlicher Paare einführte (siehe auch Homosexualität und Religion).

Die Synode beschloss 1996 eine Grundsatzerklärung (Text), in der sie in 19 knappen Grundsätzen die innere Verfasstheit der Kirche und ihre Gebarung nach außen (u. a. Sozialpolitik, Verhältnis zu anderen Religionsgemeinschaften) festschrieb.

Literatur [Bearbeiten]

Peter Karner (Hrsg.), Die evangelische Gemeinde H.B. in Wien. Franz Deuticke, Wien 1986, ISBN 3-7005-4579-7

Rudolf Leeb u. a.: Geschichte des Christentums in Österreich. Von der Antike bis zur Gegenwart. Uebereuter, Wien 2003, ISBN 3-8000-3914-1 (Standardwerk mit 60 Seiten Literatur)

Gerhard May: Die evangelische Kirche in Österreich. Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen u. a. 1962

Gustav Reingrabner: Evangelische in Österreich. (Ausstellungskatalog) Evangelischer Presseverband in Österreich, Wien 1996, ISBN 3-85073-675-X

Gustav Reingrabner: Protestanten in Österreich. Geschichte und Dokumentation. Böhlau, Wien u. a. 1981, ISBN 3-205-07140-9

Harald Zimmermann (Bearb.): Die evangelische Kirche A. und H. B. in Österreich. Herder, Wien 1968

Quellen [Bearbeiten]

↑ Erwin Liebert: Zwingli in Wien. Evangelischer Oberkirchenrat H.B., Wien 1984

↑ Peter Karner (Hrsg.): Die evangelische Gemeinde H.B. in Wien. Franz Deuticke, Wien 1986. S. 14 ff.

↑ Verfassung der Evangelischen Kirche A.u.H.B. in Österreich, beschlossen von der Generalsynode am 17. Mai 2005. S. 21 f.

Siehe auch [Bearbeiten]

Schweizer Reformierte Kirchen

Schweizerischer Evangelischer Kirchenbund

Reformierter Bund

Reformierte Kirche

Lippische Landeskirche

Weblinks [Bearbeiten]

Evangelische Kirche H.B. in Österreich

Artikel Evangelische Kirche H.B. in Österreich im Österreich-Lexikon von aeiou

 
Dossier des Références Virgo Maria sur l’ex(?)Anglican Britannique de la FSSPX

Mgr Richard Williamson à la Rose
 

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-04-30-A-00-Lettre_du_Pere_Jean.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-04-26-A-00-Signes_union_Rome_Anglicans.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-29-A-00-Abbe_Schmidberger_prone_ralliement.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-26-A-00-Avrille_menace_Abbe_Schoonbroodt.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-09-A-00-Engel_Chap5-Cambridge_Spies-v1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-28-A-00-Mgr_Williamson_et_les_9.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-26-A-00-Etats-Unis_Williamson_Angles.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-31-B-00-Lettre_des_neuf.pdf 

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-22-B-00-Mgr_Williamson_disparait_d_Argentine.pdf 

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-22-A-00-Pere_de_Mgr_Williamson_Pasteur_Anglican.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-16-A-00-Mgr_de_Galarreta_compromis.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-09-A-00-Mgr_Fellay-protege-Mgr_Williamson.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-01-E-00-Hoyos_au_secours_de_Williamson.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-25-A-00-Decret_21_janvier.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-23-A-00-Mgr_Williamson_Roberts.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-21-A-00-Sodomie_et_St_Pierre_Damien.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-20-A-00-Homosexualite_de_Paul_VI.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-29-B-00-Benoit_XVI_Homosexualite.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-09-A-00-Doctrine_sur_homosexualite.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-31-A-00-Williamson_Camarilla.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-05-A-00-Abbe_Cekada_repond_Mgr_W.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-02-A-00-Diversion_de_Mgr_Williamson.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-03-A-00-Abbe_Meramo-RC.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf

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http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-10-D-00-Schmidberger-Urrutigoity.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-20-A-00-Vatican-Homosexuel.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-09-07-C-00-Williamson_Urrutigoity-n2_EN.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-03-A-00-Williamson_Urrutigoity-n1-ENG.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-02-A-00-Mgr_Williamson_Blason_de_Luther.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-06-A-00-Hoyos_ment.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-09_20-A-00-VM_Pages_FSSPX.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-18-A-00-Williamson-Loup.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-A-00-Williamson-Diaporama.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-Diaporama_Williamson_2_anneaux.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-16-A-00-Hoyos_liberte_religieuse_Colombie.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-11-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/006_2007/VM-2007-06-06/VM-2007-06-06-B-00-Avrille_bloque_face_a_Celier htm

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-04-24-A-00-Rore_refute_l_abbe_Calderon_2.pdf

http://rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE-2007-04-24-FR_Refutation_de_l_abbe_Calderon.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-24-B-00-Mgr_Williamson_tente_de_desarmorcer_VM_2.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-24-A-00-Abbe_Cekada_reordinations_2.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-01-28-A-00-Abbe_Cekada_refute_abbe_Calderon_1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-12-18-B-00-Mgr_Williamson_Omission_d_Avrille_1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-12-09-A-00-Hoyos_Versailles.pdf

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[1] Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ulrich_Zwingli, voir en annexe au présent message.

[2] Cf en fin d’article la liste des références électroniques des études factuelles et documentées de Virgo Maria sur l’ex(?)-Anglican de la FSSPX, Mgr Richard Williamson, l’évêque britannique à la Rose de la Fraternité Saint Pie X et sur son pouvoir de nuisance stratégique au sein de la Fraternité.

[3] Cf. Message VM : «Mgr Williamson à Londres : le retour de l’évêque à la Rose[3] de la Fraternité à la maison-mère britannique, chez les Fabiens[3] ? », mai 2009 

[4] Cf. Message VM : «La mère de Mgr Williamson[4], adepte de la secte gnostique protestante « Christian Science[4] », religion du Milner Group[4] (Round Table britannique, liée au clan Rothschild), tête de l’immense Empire Victorien et matrice historique du mondialisme[4] anglosaxon actuel.», mai 2009 

[5] Cf. « The Anglo-American Establishment » (1981) par Caroll Quigley (1910-1977),

http://www.scribd.com/doc/431914/Carroll-Quigley-The-Anglo-American-Establishment
Professeur d’Histoire politique (Harvard, Princeton, Georgetown University), Historien (et membre) du Council on Foreign Relations (CFR), auteur du célèbre « Tragedy and Hope : a Modern History of our World ». qui, dans son livre paru en 1981, qu’il a voulu posthume, fut le premier historien de la Round Table britannique d’Oxford réunissant d’emblée – sous une forme « discrète » – les plus grandes puissances financières britanniques, qui fut constituée, autour de Cecil Rhodes, par Lord Milner, Lord Balfour, Lord Rothschild, Lord Astor et quelques autres.

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-04-26-A-00-Signes_union_Rome_Anglicans.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-29-A-00-Abbe_Schmidberger_prone_ralliement.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-09-A-00-Engel_Chap5-Cambridge_Spies-v1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-08-B-00-Williamson-Round_Table.pdf

[6] http://de.wikipedia.org/wiki/Evangelische_Kirche_H.B._in_%C3%96sterreich

 http://de.wikipedia.org/wiki/Evangelische_Kirche_H.B._in_Österreich 

Voir en annexe à ce message.

[7] http://qien.free.fr/2006/200610/20061002_williamson.htm

[8] http://www.stpiex.be/index.php?page=115&news=337

[9] http://www.dici.org/actualite_read.php?id=575