CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
lundi 1er juin 2009
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
Le Grand Rabbin Gilles Bernheim exige
la reconnaissance de Vatican II (dont Nostra Ætate) par la FSSPX.
L’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI souligne de son côté en Israël
que : « La déclaration Nostra Ætate démontre
un patrimoine spirituel commun entre
nos deux communautés »
Benoît XVI approuve Gilles Bernheim : « J'ai l'opportunité de répéter que l'Église catholique est complètement dévouée au chemin choisi par le Concile de Vatican II et à la réconciliation entre Chrétiens et Juifs. La déclaration Nostra Ætate démontre un patrimoine spirituel commun entre nos deux communautés » Benoît XVI, 12 mai 2009, Jerusalem Post
Dans l’intervalle (12 avril), Mgr Fellay, influencé par l’abbé Lorans[1], invente
un mythique « complot judéo-progressiste » contre Ratzinger-Benoît XVI
Le Figaro titrait « Le Grand Rabbin épargne Benoît XVI » et, malgré cette accord évident entre le rabbinat et Ratzinger, Mgr Fellay invente « un complot judéo-progressiste » imaginaire pour justifier d’une part la poursuite de son « processus » de pseudo-« discussions doctrinales » avec les autorités apostates du Vatican , et d’autre part sa protection opiniâtre accordée à Mgr Williamson, l’évêque à la Rose[2] de la Fraternité, qu’il s’obstine à vouloir conserver au sein de la FSSPX, quel qu’en soit le prix pour les clercs et les fidèles, au moment même où il ose expuser iniquement de la FSSPX le courageux abbé Méramo.
L’unité entre le rabbinat et l’abbé apostat Benoît XVI s’affirme au contraire de plus en plus nettement, l’« affaire Williamson » ayant même provoqué des déclarations qui ont clarifié plus encore, s’il en était besoin, la détermination de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI dans son soutien total à Vatican II. Mgr Lefebvre disait que Vatican II « était un bloc », et qu’il fallait choisir entre Vatican II et le concile de Trente.
C’est pourquoi, les déclarations répétées de Mgr Fellay, prônant d’une part la fidélité à Mgr Lefebvre et à son œuvre Sacerdotale, et violant d’autre part le VETO du fondateur contre de fallacieuses « discussions » avec la Rome moderniste apostate, l’amène à proférer des affirmations de plus en plus mensongères et incohérentes, dans un grand écart que sa duplicité s’essaie vainement à masquer.
Tout en faisant mine de continuer à rejeter Vatican II qu’il ose aujourd’hui déclarer « accepter à 95% », ainsi que le dénonce l’abbé Méramo, le Supérieur de la FSSPX en est désormais réduit à propager dans le monde entier par une brochure (LAB n°74) le mythe ridicule d’un soi-disant « complot judéo-progressiste » qui aurait prétend-t-il l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI pour cible, et dont, lui, Mgr Fellay se voudrait l’ardent défenseur et protecteur…
Cette fable infantile et absurde a été abondamment relayée par l’abbé Lorans[3] sur Dici.org. Il y aurait de quoi rire si tout cela n’était pas si tragique et si scandaleux !
Lors de son discours d’investiture, Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France, mettait la FSSPX au pied du mur en exigeant de sa part l’acceptation de Vatican II :
« Nous voyons combien la tâche est difficile et d’une terrible actualité quand nous entendons qu’un évêque de la Fraternité Saint Pie X tient des propos abjects, qu’un autre évêque de cette Fraternité ramène le négationnisme à une opinion personnelle et que de nombreux membres de ladite Fraternité rejettent toujours Vatican II et la déclaration Nostra Ætate sur les relations avec les autres religions. Nous sommes reconnaissants à la République Française pour tous les efforts qu’elle déploie aujourd’hui sur ce terrain ô combien sensible. » [4]Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, discours d’investiture du 1er février 2009.
La réponse de Mgr Fellay dans sa Lettre aux amis et bienfaiteurs (LAB) de Pâques (12 avril 2009) commence par proclamer son rejet formel :
« la Secrétairerie d’État n’a rien trouvé de mieux que de poser comme condition nécessaire à notre existence canonique l’acceptation complète de ce que nous considérons comme la source principale des problèmes actuels et à quoi nous nous opposons depuis toujours… Cependant, eux comme nous sont tenus par le serment anti-moderniste et toutes les autres condamnations de l’Église. C’est ainsi que nous n’acceptons pas d’aborder Vatican II autrement qu’à la lumière de ces solennelles déclarations (profession de foi et serment antimoderniste) faites devant Dieu et l’Église. Et si cela paraît incompatible, alors forcément ce sont les nouveautés qui ont tort. Nous comptons sur les discussions doctrinales annoncées pour tirer au clair aussi profondément que possible ces points. » Mgr Fellay[1], 12 avril 2009, LAB n°74[5]
Puis Mgr Fellay assortit aussitôt son refus d’une dénonciation d’un imaginaire « complot judéo-progressiste » qui viserait l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI :
« Il est bien clair que celui qui en fin de compte est visé, c’est le Vicaire du Christ dans son effort de commencer une certaine restauration de l’Église. On craint un rapprochement entre la tête de l’Église et notre mouvement, on craint une perte des acquis de Vatican II, et on met tout en œuvre pour neutraliser cela. Qu’en pense vraiment le pape[6] ? Où se situe-t-il ? Juifs et progressistes le somment de choisir entre Vatican II et nous…, au point que pour les rassurer la Secrétairerie d’État n’a rien trouvé de mieux que de poser comme condition nécessaire à notre existence canonique l’acceptation complète de ce que nous considérons comme la source principale des problèmes actuels et à quoi nous nous opposons depuis toujours… » Mgr Fellay[1], 12 avril 2009, LAB n°74
Rejoignant à 100% les déclarations du Grand Rabbin de France Gilles Bernheim du 1er février, l’abbé apostat Benoît XVI a d’ailleurs en effet confirmé en Israël son soutien total à Vatican II :
« J'ai l'opportunité de répéter que l'Église catholique est complètement dévouée au chemin choisi par le Concile de Vatican II et à la réconciliation entre Chrétiens et Juifs. La déclaration Nostra Ætate démontre un patrimoine spirituel commun entre nos deux communautés » Benoît XVI, 12 mai 2009, Jerusalem Post[7]
Mgr Fellay fait très hypocritement6 comme s’il n’existait pas une totale convergence de vue entre le rabbinat et l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI pour exiger de la FSSPX l’acceptation de Vatican II, et de Nostra Ætate en particulier.
En continuant à vouloir maintenir parmi les fidèles l’illusion de la fable infantile d’un « bon Benoît XVI » qui aurait entrepris la « restauration de la Tradition », Mgr Fellay en arrive à inventer un mythique « complot judéo-progressiste » contre le chef de l’église Conciliaire, ce qui le décrédibilise et engage la FSSPX dans une voie périlleuse qui ne peut qu’aboutir à abattre sur elle les sanctions du bras séculier.
Cette politique des fallacieuses pseudo-« discussions » suicidaires que Mgr Fellay prétend engager avec les autorités apostates du Vatican, au-delà du contrôle effectif qu’il peut encore conserver sur la structure de la Fraternité, engage à présent la destruction programmée de l’œuvre de Mgr Lefebvre de préservation du sacerdoce sacrificiel catholique, comme elle consomme la trahison par Mgr Fellay de son consécrateur et des devoirs premiers de son sacre.
La contradiction de Mgr Fellay, très clairement mise en évidence par la lettre ouverte de l’épistémologue Arnaud-Aaron Upinsky à Mgr Tissier devient de plus en plus insoutenable, à tel point que Mgr Fellay n’ose même plus désormais apparaître publiquement en France, tant il craint d’être apostrophé publiquement en France par des fidèles outrés de sa trahison et de son arrogance mensongère et insultante, et, si l’obligation s’impose, il veille à présent à entourer ses déplacements et ses apparitions publqie du silence et du secret les plus absolus.
La venue de Mgr Fellay pour célébrer la messe pontificale du pèlerinage de Pentecôte à Villepreux le dimanche 31 mai, a été soigneusement dissimulée par Suresnes qui n’a rien laisser filtrer sur le nom du célébrant. Fuyant le contact des fidèles « en dehors de la présence du Saint Sacrement », Mgr Fellay a, selon nos informations, donné un sermon intemporel sur l’Esprit-Saint, se gardant bien d’aborder la moindre question d’actualité, et il s’est ensuite donné en spectacle à l’issue de la cérémonie pour pontifier et donner des bénédictions, mais en évitant toute discussion. La mairie de Villepreux aurait manifesté son hostilité à ce pèlerinage de la FSSPX, en interdisant tout usage de la sonorisation sur le bivouac. Après l’interdiction du square de Montmartre par la mairie de Paris, en raison de l’appartenance de Mgr Williamson à la FSSPX. Mgr Fellay continue à faire payer les fruits amers de sa folle politique romaine aux fidèles, tout en fuyant leur contact et leur contradiction.
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
© 2009 virgo-maria.org
L’abbé Lorans diffuse sur Dici.org la théorie du « complot contre Benoît XVI et la FSSPX » réunis
L’abbé Lorans, Directeur de la Communication de la FSSPX, l’inventeur auprès de Mgr Fellay de la théorie du mythique « complot judéo-progressiste » contre l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI
Le 5 février 2009, l’abbé Lorans répandait la théorie d’un soi-disant « complot » ourdi contre l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI.
C’est ce thème ridicule que Mgr Fellay ne craindra pas de reprendre le 12 avril 2009 pour dénoncer un prétendu « complot judéo-progressiste » contre l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI.
Voici ce qu’en disait l’abbé Lorans, responsable officiel de la communication de la FSSPX :
« Le vaticaniste Paolo Rodari dans Il Reformista du 3 février fait état d’un rapport remis au pape qui dénonce un montage : « Derrière le choix de la diffusion de la télévision publique SVT se cache une tentative de discréditer le pape Benoît XVI. Des personnes ont agi de l’extérieur avec une aide interne. Ce dossier veut démontrer que la télévision suédoise a été influencée afin qu’elle diffuse son reportage trois jours avant la publication du document signé de la levée de l’excommunication. Le dossier émet l’hypothèse que la journaliste française, Fiammetta Venner, aurait suggéré de poser une question sur le sujet (de l’holocauste, ndlr). » (...)
Désormais les déclarations contre Mgr Williamson se sont étendues et transformées en attaques contre le pape et la Fraternité Saint-Pie X. En Allemagne, l’hebdomadaire Der Spiegel et le quotidien Bild dénoncent, cette semaine, l’opposition du Vatican et de la Fraternité Saint-Pie X à tous les « acquis » de la modernité en matière d’idées et de mœurs. »[8]
En voici la copie d’écran depuis le site officiel international de la FSSPX, Dici.org :
Publication de la très officielle Lettre aux amis et bienfaiteurs n°74 de Mgr Fellay, par le site du District de France de la FSSPX.[9]
C’est ce document, qui, outre un projet illuministe, digne de la lamentable crédulité de Mgr Fellay dans l’affaire de l’illuminisme de Mme Cornaz-Rossinière[10], appelle à la conversion de la Russie par une fausse 3° croisade du Rosaire, contient la fameuse théorie du soi-disant « complot judéo-progressiste » contre l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI
Discours du Grand Rabbin de France Gilles BERNHEIM[11]
Cérémonie d'Investiture du 1er Février 2009 à la Synagogue
de la Victoire
Cérémonie d'Investiture
1er Février 2009 à la Synagogue de la Victoire
Monsieur Christian Frémont, Directeur de Cabinet représentant Monsieur le Président de la République,Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
«Louez le Seigneur car il est bon, sa grâce est éternelle».
Louons le Seigneur car il est bon et par sa grâce, nous sommes tous réunis aujourd’hui pour nous rassembler et nous recueillir à l’occasion de ma prise de fonctions en tant que Grand Rabbin de France. Nous rassembler, prier afin que le Seigneur nous donne, à Joël Mergui, Président du Consistoire Central et à moi-même la force, le courage de porter haut l’étendard qui nous est confié aujourd’hui. De porter haut la responsabilité immense qui est nôtre désormais à l’égard de la communauté juive comme à l’égard de la communauté nationale. Que le Tout-Puissant nous donne le souffle, l’inspiration, la sagesse pour guider, inspirer, réunir. La sagesse juive sait profondément que l’élection, comme l’accession à une haute fonction, n’est pas tant un privilège que d’abord et surtout un surplus de charges, une formidable responsabilité.
Les plus grands parmi nos prophètes ont cherché à se dérober à la mission sacrée, à la responsabilité qui semblait irrésistiblement les requérir. Moïse, Jérémie, Jonas pour ne citer qu’eux ont reculé, effrayés par l’immensité de la tâche qu’ils sentaient s’imposer à eux, voyant leur vie, leur esprit et leur corps bouleversés définitivement, et arrachés à la tranquillité. Et ce pour être jetés dans l’arène du monde, de ses tourments, de ses souffrances, celles des hommes, nos frères.
Je ne me prends pas pour un prophète. J’ai d’abord hésité à m’engager, mais porté par le sentiment d’une urgence, d’une responsabilité à laquelle je ne pouvais me soustraire, je me suis porté candidat. Ce n’est pas la conviction qu’on est meilleur qu’un autre, c’est la conviction que ma formation, les responsabilités et expériences qui ont été les miennes jusqu’ici font de moi la personne qui se devait de répondre présent à l’appel. Répondre à l’appel de ceux qui attendaient un tournant, des réponses à l’urgence de situations nouvelles et préoccupantes.
La communauté juive m’a confié cette charge en vue de laquelle je suis officiellement investi aujourd’hui. J’ai été porté à cette fonction par une large majorité des suffrages. C’est un immense encouragement. À ceux qui n’ont pas porté leur choix sur moi, à ceux qui n’avaient pas confiance, je dis : on ne travaille pas, on ne réussit pas qu’avec ses amis. Je tends la main pour que nous réussissions à servir D-ieu le mieux possible, ensemble, au-delà des divergences. Les différences sont une richesse, et en ce sens, un gage de réussite. À l’image de cette innombrable assemblée réunie aujourd’hui dans cette grande synagogue pour vous honorer également cher Joël Mergui, pour nous honorer, non pas des hommes, mais une certaine idée de l’humanité, du judaïsme que vous Joël et moi-même voulons incarner dans le cadre d’une collaboration confiante et fructueuse.
Vous êtes tous réunis, assis ensemble, femmes et hommes de tous horizons, juifs et non-juifs, pour témoigner d’un espoir, pour appeler ensemble, que vous soyez croyants ou non, une bénédiction divine qui puisse rendre féconde la lourde tâche qui s’inaugure pour moi, pour nous, mon cher Joël. Cette immense assemblée réunie dans un même souffle est source de bénédiction. De bénédiction et de paix. D’espoir.
«Ah, qu’il est bon, qu’il est doux à des frères d’être assis ensemble, unis».
Ce si vaste rassemblement marque pour moi un désir et un espoir partagés de renouvellement, de changement, ensemble. Être assis ensemble, c’est un signe de paix, de chalom. La paix est le creuset de la bénédiction.
Le choix qui s’est porté sur moi est source d’espoir pour les uns, d’étonnement pour les autres. Certains peuvent avoir l’impression que je suis une personnalité atypique. Issu d’une famille juive de stricte pratique religieuse, j’ai été formé par l’école laïque et l’école juive, par le Séminaire israélite de France et par les écoles talmudiques en Israël. À côté de cela, j’ai cru devoir acquérir un solide bagage universitaire en philosophie. De plus, je me fais un devoir et une responsabilité de cultiver des relations fécondes avec des hommes et des femmes de tous horizons culturels, politiques, sociaux et religieux au sein de la République. Rabbin des étudiants, des universitaires, puis rabbin de la communauté qui prie et se rassemble ici, dans cette belle synagogue. Il est enfin notoire que j’entretiens depuis longtemps, en particulier au sein de l’Amitié judéo-chrétienne de France, un dialogue fructueux avec de hauts dignitaires de l’Église, mais aussi de l’Islam. Ce dialogue a récemment pris la forme d’un livre à deux voix avec mon ami, le Cardinal Barbarin, dont je salue ici la présence.
Non, je ne suis pas atypique. Je fais simplement bouger les lignes et voler en éclats les idées préconçues de ceux qui veulent des religions repliées sur elles-mêmes. En cela je ne fais que m’inscrire dans les marques de mes illustres prédécesseurs depuis l’institution du Grand Rabbinat ; tous savants notoires dans les sciences religieuses comme dans les sciences dites profanes. Tous pétris d’une solide conscience démocratique et républicaine. Tous portés par un sens égal de leurs responsabilités à l’égard de leurs frères juifs comme à l’égard de la communauté nationale, et vivement engagés dans le dialogue et l’ouverture à autrui, dans le souci aussi bien de trouver un langage commun que d’œuvrer pour le bien commun.
C’est précisément parce que je souhaite m’inscrire au plus près de la vocation du Grand Rabbinat de France telle qu’elle s’est écrite depuis deux siècles que les suffrages se sont portés sur mon nom. La vie qui a été la mienne jusqu’à ce jour avec l’aide et la bénédiction de D-ieu, m’autorise, me donne capacité à répondre autant que possible aux attentes multiformes et aux urgences actuelles de la communauté juive de France. Notre communauté vit aujourd’hui sous l’emprise de deux forces contraires. Retour aux sources et à une pratique religieuse plus engagée, plus exigeante pour certains. Assimilation galopante et massive pour d’autres; assimilation qui nous bouleverse parce qu’elle menace la dynamique même du service que D-ieu nous a confié au bénéfice de tous les hommes. Le renoncement à la richesse de leur tradition chez une grande partie de nos frères juifs est source d’angoisse et de tristesse. C’est le risque d’une perte et d’une atteinte irréparable au bien commun de l’humanité, c’est le risque d’un affaiblissement, voire, que D-ieu nous en préserve, du tarissement d’une tradition spirituelle et d’une sagesse qui avaient traversé les siècles jusqu’à nos jours malgré les terribles épreuves et les inlassables persécutions subies par le peuple juif.
Les défis sont urgents et multiformes. J’ai pu le mesurer dans mes contacts nourris avec mes collègues rabbins, lors de mes visites pastorales des communautés juives de l’Hexagone. Le premier défi est évidemment interne pour le premier des rabbins de France. Former plus que jamais les rabbins à savoir s’adresser à toutes sortes de juifs, à parler un langage qui soit le leur. La sociologie des communautés a largement évolué. Il s’agit de tenir compte de l’attente de nombreux jeunes de tous horizons, soucieux de se rapprocher d’une pratique et d’une étude plus authentiques, plus riches, et qui attendent qu’on leur adresse un discours qui touche au plus près leurs préoccupations dans un monde en perte de repères.
Nous avons un immense défi à relever et je ne pourrais le relever qu’avec vous, mes amis rabbins, dont le dévouement exemplaire et la volonté d’élargir la capacité d’influence et d’attraction de notre tradition, est le gage de notre pérennité. Le judaïsme orthodoxe consistorial qui est représenté par le corps rabbinique ici réuni doit avoir des réponses claires, éclairantes sur les problèmes qui touchent les personnes au plus près de leur vie: conduites morales, rituelles, sociales, économiques…
Nous devons rappeler inlassablement les fondamentaux de notre vocation énoncés, martelés par nos prophètes, à l’exemple du prophète Michée :«Homme, on t’a dit ce qui est bien, ce que le Seigneur attend de toi, rien que de pratiquer la justice, d’aimer la bonté et de marcher humblement avec ton D-ieu».
C’est cela être juif.
Mais nous avons aussi le défi de faire entendre à l’homme occidental quelque chose qui est souvent source de malentendus et qui, en même temps, nous semble faire gravement défaut à nos contemporains: le sens des rites, la valeur des rites. Non pour convertir, le judaïsme n’a jamais eu de vocation prosélytique. La grandeur d’une religion ne réside pas dans sa puissance de coercition mais dans sa capacité à donner à penser y compris à ceux qui ne croient pas en elle. De nos jours, l’idée qu’une identité puisse être portée par des gestes que l’on appelle des rites: manger cacher, respecter le chabbat répugne le plus souvent à l’Occident et ne lui évoque que fanatisme et intégrisme. Tout ce qui est de l’ordre de la contrainte pratique et rituelle apparaît le plus souvent comme antagoniste à une vraie vie spirituelle. Faut-il rappeler que les lois juives sont faites pour aider l’homme à advenir à son humanité et pour favoriser l’humanité d’autrui. Grandir et faire grandir. Être capable de relation et de transmission. Apprendre à parler et à écouter. À donner et à recevoir. Savoir regarder. Être en mesure de réparer un préjudice, toutes sortes de préjudices. Réconcilier. Donner du temps aux choses et aux rencontres.
Car si pour nous, juifs, le seul bagage est le Livre, notre Torah, le message qu’il nous demande d’assumer ne se situe pas dans un lointain et improbable avenir. Non, ce message s’accomplit maintenant, dans le quotidien de nos vies, dans le souffle des enfants qui étudient la Torah, souffle sur lequel, selon la Tradition, notre monde repose.
Pour relever tous ces défis, nous avons besoin de rabbins, de maîtres, toujours plus performants, pétris d’une profonde érudition dans la Loi et la Tradition, mais également d’une culture et d’une pédagogie qui permettent de rendre la loi juive plus proche, intellectuellement et émotionnellement.
Les défis qui s’imposent à nous concernent aussi la nécessité vitale de l’ouverture et du dialogue. Si l’Église manifeste un intérêt nouveau et croissant pour ses origines, et un désir profond de travailler à réduire la dramatique fracture qui a séparé sur deux millénaires juifs et chrétiens, la société civile est, elle aussi, en attente du peuple juif face aux inquiétudes actuelles. Nous devons répondre à ces demandes. C’est cela, aussi, être citoyen.
Nous, rabbins, devons répondre présents face au travail nécessaire de dialogue et d’amitié avec l’Islam. Poursuivre les prometteuses rencontres déjà engagées avec les dignitaires et penseurs musulmans à l’image du Recteur Dalil Boubakeur, m’inspirant en cela du comportement des plus illustres figures rabbiniques ayant traversé les siècles : de Maïmonide au Maharal de Prague, de Juda Halevi à S. R. Hirsch. Enjeu vital.
Je suis conscient d’accéder à cette responsabilité à un moment où les sociétés, en France, en Israël et partout dans le monde, sont en proie à de grandes inquiétudes qui réclament, de la part des responsables spirituels, des efforts et une vigilance renforcée.
Cette investiture a lieu dans une conjoncture économique difficile. Il est clair que des individus, des entreprises sont ou seront touchés de plein fouet par la crise financière et économique. Que la précarité guette ou a déjà atteint des personnes ou des secteurs de l’activité économique. En ces temps si troublés, accomplir notre devoir vis-à-vis de notre prochain et de la communauté est plus que jamais nécessaire. Devoir de Tsedaka, devoir de soutien financier mais aussi moral et social.
J’ai parlé d’inquiétude. Le Proche Orient vient de vivre un conflit non pas entre deux peuples, mais entre Israël et le Hamas. J’aime Israël, je vibre avec Israël, je pleure avec Israël et mon soutien lui est indéfectible. Mon amour pour Israël est fait de passion et de raison. Pour autant, je répugne à la guerre et je suis sensible à tous ceux et toutes celles qui sont victimes de la guerre, qu’ils soient Israéliens ou Palestiniens, alors qu’ils veulent la paix et la fraternité. En tant que Grand Rabbin de France, je veux inviter les fidèles des différentes religions et les hommes et les femmes de bonne volonté à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour construire en France la fraternité entre tous ceux et toutes celles qui y vivent quelles que soient leur religion, leurs convictions politiques et leur opinion sur ce conflit.
Au-delà de la condamnation vigoureuse des actes racistes, antisémites et antimusulmans qui sont commis dans notre pays, je veux appeler les personnes qui se sentent solidaires en France des Israéliens et des Palestiniens à s’opposer au mépris, à la haine et à la violence. Et je souhaite porter ce message avec les autorités représentant toutes les religions.
De toutes nos forces, nous devons prier pour que le nom de D-ieu ne soit pas invoqué pour la violence, pour que se lèvent au Proche Orient des artisans de paix et de justice et pour que s’ouvrent des chemins de pardon, de réconciliation et de coexistence.
Dans ce climat de crise et d’inquiétude où tous les hommes de bien doivent redoubler d’intelligence du cœur et de l’esprit envers leurs semblables, je m’engage à me consacrer avec plus d’attention encore aux relations avec les pouvoirs publics, les inspirateurs et les informateurs de l’opinion dans notre pays.
Je sais, Madame le Ministre, toute l’attention que le Président de la République, le Premier Ministre et vous-même portez à la communauté juive de France, et combien vous êtes soucieux que les juifs, qui sont une composante très ancienne et très loyale de notre nation depuis de nombreux siècles, se sentent en sécurité, appréciés et écoutés parmi les nombreuses identités humaines qui font la richesse de notre pays.
Soyez assurée que, pour ma part, je ne ménagerai jamais mes efforts pour que la nation France soit fière de ses juifs.
Comme les juifs ont été fiers de la France ! Les juifs français et ceux du monde entier. La France avec ses idéaux des lumières a constitué un phare, un pôle d’espérance quasi messianique. Le patriotisme indéfectible des Français de confession juive a toujours été à la mesure de l’immense valeur accordée à la patrie France porteuse sur ses frontons des principes de liberté, d’égalité et de fraternité. Y compris pour les juifs… Jusqu’à la terrible fracture de la Shoah et de Vichy. Personne ne peut mésestimer les conséquences de la Shoah, non seulement pour les juifs mais aussi pour tout l’Occident. La destruction des juifs d’Europe a affecté et affecte de manière irrémédiable toute réflexion éthique, politique ou religieuse. Elle hante et continuera à hanter pour toujours toute conscience.
L’injonction du travail de mémoire nous incombe à tous, Français juifs et non-juifs, tous citoyens du monde. Cette injonction nous impose à tous un travail de connaissance des faits. Elle oblige chacun à toujours plus de vigilance, pour que ne se reproduise jamais cette atteinte inouïe et unique à l’humanité de l’homme qu’a constituée la barbarie nazie.
Nous voyons combien la tâche est difficile et d’une terrible actualité quand nous entendons qu’un évêque de la Fraternité Saint Pie X tient des propos abjects, qu’un autre évêque de cette Fraternité ramène le négationnisme à une opinion personnelle et que de nombreux membres de ladite Fraternité rejettent toujours Vatican II et la déclaration Nostra Ætate sur les relations avec les autres religions. Nous sommes reconnaissants à la République Française pour tous les efforts qu’elle déploie aujourd’hui sur ce terrain ô combien sensible.
Comme nous sommes, nous tous Français juifs, très sensibles au souci du Président de la République et du Gouvernement d’entretenir des relations justes, équitables et chaleureuses avec l’État d’Israël. Souci de déployer des efforts importants pour garantir l’existence même de l’État d’Israël qui vit, chaque jour, davantage sous la menace des missiles nucléaires iraniens. Souci, enfin, de traquer dans les critiques faites à Israël la part infiltrée de la bête immonde du racisme et de l’antisémitisme.
Je viens de souligner notre reconnaissance à nos dirigeants, il m’incombe maintenant de dire ma dette envers mes prédécesseurs et envers ceux qui m’ont construit.
Rendre hommage à tous les Grand Rabbins et Rabbins qui pendant les années noires de l’Occupation ont risqué leur vie pour protéger leur communauté. Leur mémoire est pour nous tous, source de bénédiction.
Le Grand Rabbin Jacob Kaplan, qui par son autorité morale hors du commun, reste jusqu’à aujourd’hui une référence pour le judaïsme français.
Le Grand Rabbin René Samuel Sirat auquel je veux dire ici ma profonde estime pour la manière dont il a assumé sa fonction de Grand Rabbin de France, et aussi pour avoir œuvré ensuite dans la communauté, et au-delà, avec intelligence et discrétion, toujours disponible pour tant de causes importantes.
Le Grand Rabbin Joseph Haïm Sitruk auquel je veux rendre hommage et saluer l’exceptionnel charisme et son courage. Je compte solliciter son concours pour qu’il continue à faire bénéficier la communauté juive de son savoir et de son énergie.
Je veux rappeler ce que je dois aux responsables du mouvement de jeunesse Yechouroun dont je suis issu, Théo et Edith Klein de mémoire bénie, Liliane Ackermann de mémoire bénie et l’ami qui m’est si proche, Henri Ackermann.
À mon maître des années d’étude à Jérusalem, le Rav Yehiel Landa zal dont l’enseignement sans pareil m’a ouvert la voie.Remercier Barbara Schlanger mon assistante depuis plus de douze ans, dont les qualités rares et la compétence exceptionnelle ne sont jamais prises en défaut.
Je veux dire aussi ma reconnaissance affectueuse à Moïse Cohen pour son soutien exigeant tout au long des années de sa présidence, et remercier la communauté de la Victoire, ses responsables comme chaque fidèle, pour leur soutien et leur précieuse amitié.
Je veux rappeler la mémoire bénie de mes parents. Tâche difficile s’il en est. Un homme et une femme de haute noblesse, une droiture dans la posture du corps qui reflétait exactement la droiture de l’âme.
Noblesse de l’être, aristocratie de l’âme. Être le plus hautement homme ou femme dans le sens du respect le plus plein du tselem elokim, de l’image de D-ieu qui est en chaque homme. Un couple curieux de tout et amoureux du savoir. Ils ont donné à leurs deux fils le goût de la vie.
Je veux ainsi rendre hommage à ce judaïsme d’Alsace qu’honorent avec l’intelligence du cœur, de l’esprit et de la connaissance, les parents de ma femme et ce, par un amour pour les gens, tous les gens et leur mode de vie.
Judaïsme d’Alsace qu’ont honoré les figures érudites et sages de mes maîtres, les Grands Rabbin Henri Schilli et Ernest Gugenheim zal.
Mes dernières paroles sont pour Joëlle, ma femme bien aimée, l’exigence et l’espérance de ma raison d’être. Joëlle qui, chaque jour, m’apprend à lire le cours de la vie. Au côté de nos chers enfants, Eliya, Orit, Noémie, Léa, qui sont notre futur, notre bonheur, et notre plus haute responsabilité.
Merci à chacun d’entre vous pour votre présence si chaleureuse et nombreuse.
Je vous remercie.
Article du Figaro du 1er février 2009[12]
Jean-Marie Guénois
01/02/2009 | Mise à jour : 22:25 |Installé hier à Paris dans ses fonctions, Gilles Bernheim a critiqué les propos «abjects» de l'évêque négationniste.
NE PAS se tromper de cible. Hier, lors de sa cérémonie d'investiture officielle, le nouveau grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a refusé tout amalgame entre l'Église catholique et « un évêque de la Fraternité Saint Pie X » dont il a qualifié les propos négationnistes d'« abjects ». Dans un discours très applaudi sous les voûtes de la grande synagogue de la Victoire à Paris, comble, il n'a pas hésité, malgré le contexte de cette polémique, à saluer la présence de « mon ami le cardinal Philippe Barbarin », archevêque de Lyon, effectivement assis derrière les autorités de la République, dont Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur et des Cultes.
« Personne ne peut mésestimer les conséquences de la Shoah, a rappelé le grand rabbin qui remplace désormais Joseph Sitruk. La destruction des Juifs d'Europe (…) continuera à hanter pour toujours, toute conscience. L'injonction du travail de mémoire nous incombe à tous, Français juifs et non juifs, tous, citoyens du monde. (…) Nous voyons combien est difficile la tâche et combien elle est d'une terrible actualité quand nous entendons qu'un évêque de la Fraternité Saint Pie X tient des propos abjects. Qu'un autre évêque de la Fraternité ramène le négationnisme à des propos personnels et que de nombreux membres de la dite Fraternité regrettent toujours Vatican II et la déclaration “Nostra Ætate” sur les relations avec les autres religions. »
Le Pape « troublé »
Exhortant surtout la communauté juive à tisser une unité nouvelle pour « porter haut » le judaïsme en France, il a conclu le court passage consacré à cette affaire qui n'en finit pas de défrayer la chronique par un appel à « toujours plus de vigilance ». Hier, le porte-parole du gouvernement français, Luc Chatel, a en effet déclaré sur Radio J : « Le gouvernement ne peut condamner qu'avec la plus grande fermeté les propos qui ont été tenus par les membres de la Fraternité Saint Pie X. Ils sont inacceptables, abjects, intolérables. » À l'heure où manifestait, devant la Nonciature apostolique, un groupe de 70 personnes de B'nai Brith France, une ONG juive humaniste. Elles entendaient faire part de leur « émoi » sous les fenêtres du représentant du Pape.
Benoît XVI, « troublé » par cet épisode « très douloureux », selon ses proches, n'est toutefois pas revenu sur cette crise lors de la prière dominicale de l'angelus puisqu'il avait fermement condamné, mercredi, le négationnisme. Le cardinal Barbarin a en revanche estimé, samedi sur RTL, « tout à fait insuffisantes » les excuses présentées par Mgr Williamson, l'auteur des propos négationnistes, car elles ne comportent « aucune rétractation ».
Le rabbin David Rosen, conseiller du grand rabbinat d'Israël, a également observé que « le mal n'est pas encore complètement réparé » même après la mise au point de Benoît XVI et l'expression de sa « solidarité » avec les Juifs. Il attend des « excuses publiques » de la part de Mgr Williamson qui s'est contenté de faire part sur son site Internet des « regrets sincères » pour les « souffrances » que ses « remarques imprudentes » ont causé au Pape.
En dépit de la qualité des relations entre le cardinal Philippe Barbarin et le grand rabbin Gilles Bernheim, tangibles, hier à la synagogue de la Victoire à Paris où se trouvaient également plusieurs personnalités catholiques, le choc reste très rude pour les relations entre les deux religions. En Allemagne, par exemple, le Consistoire central des juifs a formellement suspendu son dialogue avec l'Église catholique.
Sans oublier la déchirure, toujours vive, au sein de l'Église. Le cardinal Re qui, par fonction, a signé le décret levant l'excommunication, n'a pas caché, samedi, que « le parcours vers une réconciliation totale demandera du temps ». Car la Fraternité Saint Pie X « doit encore montrer qu'elle accepte le concile » Vatican II.
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[1] Représentant du G.R.E.C et de l’abbé Barthe au sein de la FSSPX
[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-05-18-A-00-Mgr_Williamson-retour_chez_les_Fabiens.pdf
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[4] http://gillesbernheim.blogspot.com/search?updated-max=2009-02-04T14%3A17%3A00%2B01%3A00&max-results=4
[6] Mgr Fellays manifeste ici toute l’impudence de sa tartufferie : il lui est très aisé d’obtenir immédiatement la réponse à cette question en lisant attentivement les déclarations officielles de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, diffusées par les services de presse officiels du Vatican, telles celles que nous faisons régulièrement connaître à nos lecteurs, déclarations officielles qui ne présentent sur ces thèmes cruciaux aucun caractère d’ambiguïté.
[7] http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2009/005_2009/VM-2009-05-26/VM-2009-05-26-A-00-Benoit-XVI-soutient_Vatican-II.html