CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

mercredi 17 juin 2009

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Ratzinger-Benoît XVI renonce à convertir les Juifs

Lors de la visite de Ratzinger-Benoît XVI en Israël, le 12 mai 2009,

le Jerusalem Post titre : « Le Vatican renonce à son activité missionnaire auprès des Juifs »[1]

Alors que dans sa LAB n°74, Mgr Fellay espère tromper les clercs et les lecteurs en posant ingénument et avec perversité la question : « Quand pense vraiment le pape ? Où se situe-t-il ? », et répand partout la fausse théorie d’un pseudo-complot « judéo-progressiste » contre l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI !

« Le Vatican renonce à son activité missionnaire auprès des Juifs » !

C’est sur cette nouvelle sans précédent que titre le Jerusalem Post durant la visite de Benoît XVI en Israël.

Cet engagement pris par l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, par absence de démenti, devant les rabbins (notamment Metzger) d’Israël le 11 mai 2009 qui l’en félicitaient, va totalement à l’encontre de l’ordre donné par Notre Seigneur Jésus-Christ aux Apôtres, après Sa Résurrection, rapporté par les évangiles synoptiques :

« Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, et instruisez tous les peuples, les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit », Math, XXVIII, 19

et aussi :

« Et il leur dit : ‘Allez par tout le monde, prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira, et qui sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné », Marc, XVI, 15

Notre Seigneur Jésus-Christ n’a pas dit : « Allez enseigner toutes les créatures à l’exceptions de certaines ».

L’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI contredit toute la théologie Catholique qui enseigne la nature divine de Notre Seigneur Jésus-Christ, Seconde Personne de la Sainte Trinité, Messie annoncé pendant 2000 ans aux Hébreux, venu accomplir l’Ancienne Alliance de la Promesse du Messie universel faite par Dieu à Abraham et sa descendance, et venu leur révéler le Père et accomplir les Saintes Écritures, et finalement crucifié sur décision du Sanhédrin, les Chefs légitimes du Temple de Jérusalem de l’époque.

Accepter que l’activité missionnaire auprès des Juifs soit à présent sans objet, équivaut rigoureusement à déclarer que la Nouvelle et Éternelle Alliance fondée par Son Sang par Notre Seigneur Jésus-Christ et dont les paroles sont rappelées par la consécration dans le canon de la messe, que cette Nouvelle et Éternelle Alliance est aujourd’hui devenue vaine et sans objet.

Il s’agit là ni plus ni moins que d’une apsotasie publique et formelle réitérée par ce sinistre personnage.

« Quand pense vraiment le pape ? Où se situe-t-il ? » déclare fallacieusement Mgr Fellay.

Et bien voici ce que pense le ‘pape’ et que Dici.org cache honteusement afin de ne pas briser le mythe du ‘bon pape Benoît XVI’, du prétendu ‘restaurateur de la Tradition’ que l’abbé Lorans et l’équipe des infiltrés tentent de faire avaler aux fidèles les plus naïfs et désinformés par les médias de la FSSPX.

La une du Jerusalem Post : « Vatican to stop missionizing Jews »

 du 12 mai 2009

Existe-t-il démonstration plus éclatante du mensonge honteux de Mgr Fellay et de la subversion en cours au sein de la FSSPX et qu’a dénoncé publiquement et judicieusement le courageux Père Jean ?

« A-t-on encore besoin d’autres preuves de la détermination des autorités de la FSSPX à se rallier à la Rome Conciliaire ? Faut-il réécouter l’enregistrement de l’émission de Radio Courtoisie, du 17 Juillet  2007, où le père Lelong, membre actif du G.R.E.C., n’a pas craint d’assurer aux auditeurs que, pour lui, la direction actuelle de la FSSPX serait entièrement acquise au ralliement et qu’il s’agirait essentiellement pour elle, de parvenir à réduire ou à faire taire les récalcitrants dans la FSSPX ? »

« … ma conviction personnelle, bien établie depuis maintenant cinq ans, que cette évolution n’est qu’un processus habilement programmé par certains prêtres subversifs qui ont réussi à occuper des postes stratégiques de la FSSPX (supériorat, séminaires, médias et finances) en vue de la mener au ralliement. » Père Jean[2], 11 février 2009

Cet étouffement spectaculaire des propos officiels et publics tenus à Jérusalem par l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI de la part des médias de la FSSPX et de son équipe dirigeante constitue une preuve supplémentaire de l’occupation actuelle de la FSSPX par une petite camarilla de clercs infiltrés absolument sans scrupules qui pratiquent une subversion rampante et honteuse de l’œuvre de Mgr Lefebvre, tout en organisant une atmosphère de terreur parmi les clercs de la FSSPX encore rétifs à leur prévarication.

Les laisserons-nous faire ? Allons-nous rester passifs devant tant d’impudence ?

Non, nous les combattrons et nous encourageons les clercs restés intègres à continuer, au sein de la FSSPX, sous la chape de plomb de la terreur qui les recouvrent, de poursuivre leurs dénonciations publiques de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI et de l’église Conciliaire antichrist et apostate, et de s’opposer en interne à ce clan d’infiltrés et de clercs subversifs, ainsi qu’aux abbés collabos qui les aident et les soutiennent dans leurs œuvres de ténèbres, tels que - depuis peu - l’abbé Beauvais de Saint Nicolas du Chardonnet.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2009 virgo-maria.org

Le Vatican renonce à son activité missionnaire

 auprès des Juifs

Par Abe Selig et la rédaction du Jerusalem Post

Mardi, après avoir rencontré Mohammed Ahmed Hussein, grand mufti de Jérusalem, et prié au Mur occidental, le pape Benoît XVI s’est rendu à Heichal Shlomo, siège du grand rabbinat situé près de la Grande Synagogue de la capitale, pour une rencontre historique avec les principaux rabbins, et il a admis que l’Église catholique mette fin à toute activité missionnaire auprès des Juifs.

Dans son allocution de bienvenue, le Grand Rabbin Ashkanaze Yona Metzger a remercié le pape de cette annonce, en laquelle il a vu un « accord historique » et « pour nous, un message d’une immense importance ». 

Metzger a également félicité le pape à son arrivée dans « notre terre sainte, la terre où nous avons prié de retourner un jour pendant deux mille années d’exil… Et, avec l’aide de Dieu, notre rencontre d’aujourd’hui a lieu dans la Terre d’Israël, dans notre cité de Jérusalem, capitale éternelle du peuple juif. »

En une critique voilée du discours que le pape avait prononcé la veille au mausolée Yad Vashem, et qui avait déçu parce que Benoît XVI ne s’y était pas excusé au nom de l’Église catholique en rendant hommage à la mémoire des six millions de Juifs tués au cours de l’Holocauste, Metzger a salué le prédécesseur de l’intéressé, « le pape Jean-Paul II, qui, lors de la visite qu’il nous a rendue il y a neuf ans, a glissé entre les pierres du Mur occidental un billet où il demandait pardon pour les souffrances causées aux Juifs tout au long de l’histoire et où il affirmait l’engagement des Chrétiens à œuvrer pour une vraie fraternité entre nos peuples ».

Metger a également remercié Benoît XVI de s’être opposé à la pleine réintégration de l’évêque Richard Williamson, qui est un négateur de l’Holocauste. (Le Vatican avait levé l’excommunication de Williamson en janvier, mais après que les opinions de celui-ci eurent attiré l’attention de la presse mondiale, le Vatican avait ensuite déclaré que « pour être admis à des fonctions épiscopales au sein de l’Église, [il] devra prendre ses distances – sans la moindre équivoque et de façon publique – vis-à-vis de sa position sur la Shoah ».)

« Si vous ne l’aviez pas fait, a ajouté Metzger, vous auriez adressé un message qu’aurait pu recevoir un autre négateur de l’Holocauste, le président de l’Iran, et qui aurait accordé du crédit aux abominables déclarations de ce dernier quant à sa volonté et à son intention de détruire notre pays.

« Je me félicite et vous félicite de votre déclaration sans ambiguïté selon laquelle l’antisémitisme est un péché non seulement contre les Juifs, mais aussi contre Dieu », a poursuivi le Grand Rabbin.

Metzger a ensuite demandé au pape d’agir sur la question des réfugiés juifs perdus, ces enfants sauvés par des chrétiens pendant l’Holocauste et à qui leurs parents adoptifs n’ont jamais révélé leur judéité.

« Votre Sainteté, comme vous le savez, pendant l’Holocauste, de nombreux parents ont confié leurs enfants à différentes églises d’Europe », a-t-il déclaré. « Pour notre très grande peine, six millions de Juifs ne sont jamais revenus. »

Metzger a mentionné aussi la visite du pape au Mur occidental, qui est une « maison de prière pour toutes les nations », mais s’est plaint que « malheureusement, il en est qui ont transformé leurs maisons de prière en entrepôts d’armes et de terreur ».

« Une chose nous menace tous à elle seule, a-t-il souligné, l’exploitation de la religion comme moyen de tuer des innocents ».

Metzger a conclu en disant : « C’est mon vœu le plus cher que nous méritions ensemble d’instaurer l’amour, le respect mutuel et la paix dans notre monde. Pour que chaque peuple marche au nom de son Dieu ; et pour que nous marchions au nom du Seigneur notre Dieu… »

Le Grand Rabbin sépharade Shlomo Amar a pris ensuite la parole pour dire à Benoît XVI : « Vous représentez une grande et immense nation, qui connaît et lit la Bible et les Prophètes. »

Amar a mis en outre l’accent sur l’accomplissement de la promesse divine de restaurer le peuple juif dans sa terre, même en dépit du désespoir.

« Qui aurait imaginé, après l’Holocauste, que notre nation non seulement retournerait sur sa terre, mais aussi commencerait d’accomplir les mitzvot[3] qu’elle avait reçus de Dieu ? », a-t-il déclaré.

« Nous autres, qui méritons de vivre ici aujoud’hui, a-t-il poursuivi, voyons cela nous arriver. Notre nation se tient debout, comme des os secs se recouvrant “de peau et de muscles”, avec la bannière de la Torah et du judaïsme flottant au dessus d’elle. »

Prenant la parole après Amar, le pape s’est engagé à poursuivre le dialogue entre la Chrétienté et le Judaïsme pour faire avancer le processus de réconciliation.

« Je vous sais gré de votre invitation à venir vous rencontrer à Heichal Schlomo durant le voyage que j’accomplis en Terre Sainte comme évêque de Rome, a-t-il déclaré. Je remercie le Rabbin sépharade Shlomo Amar et le Rabbin ashkénaze Yona Metzger de leurs chaleureuses paroles de bienvenue et du désir qu’ils ont exprimé de continuer à renforcer les liens d’amitié que  l’Église catholique et le Grand Rabbinat ont contribué à nouer avec tant de diligence au cours des dernières décennies. Vos visites de 2003 et 2005 au Vatican sont un signe de la bonne volonté qui caractérise le développement de nos relations. »

« Éminents rabbins, a poursuivi Benoît XVI, je vous exprime en retour le respect et l’estime que j’éprouve pour vous-mêmes et vos communautés. Je vous assure de mon désir d’approfondir la compréhension mutuelle et la coopération entre le Saint-Siège, le Grand Rabbinat d’Israël et le peuple juif dans le monde entier. »

« Depuis le début de mon pontificat, j’ai trouvé une grande source de satisfaction dans les fruits du dialogue permanent entre la Délégation de la Commission du Saint-Siège pour les rapports religieux avec le Judaïsme et la Délégation du Grand Rabbinat d’Israël pour les relations avec l’Église catholique. Je tiens à remercier les membres des deux délégations pour leur dévouement et le gros travail qu’ils ont fourni dans la mise en œuvre de cette initiative, si ardemment souhaitée par mon estimé prédécesseur le pape Jean-Paul II, qui en avait exprimé le désir au cours du Grand Jubilé de l’An 2000. »

Le pape a également évoqué la nécessité de partager « les mêmes préoccupations devant le relavitisme moral et  les atteintes que porte ce dernier à la dignité de la personne humaine ».

« Face aux questions éthiques les plus urgentes de l’heure, nos deux communautés sont tenues d’engager des personnes de bonne volonté au niveau de la raison, tout en signalant les fondements religieux qui soutiennent le mieux les valeurs morales durables, a-t-il dit. Puisse le dialogue qui a commencé continuer d’inspirer des idées sur la manière dont chrétiens et Juifs peuvent travailler ensemble à mieux faire apprécier par la société la contribution distinctive de nos traditions religieuses et éthiques. »

Puis, le pape est revenu sur des remarques que l’Église catholique avait faites ces dernières années.

« J’ai aujourd’hui l’occasion de répéter que l’Église catholique est irrévocablement engagée sur la voie choisie au deuxième Concile du Vatican [1962-1965] en vue d’assurer une réconciliation authentique et durable entre chrétiens et Juifs. Ainsi que le précise la Déclaration Nostra Ætate, l’Église continue à faire grand cas du patrimoine spirituel commun aux chrétiens et aux Juifs et désire un approfondissement continu de la compréhension et du respect mutuels par le biais d’études bibliques et théologiques comme par celui des dialogues fraternels. »

Le pontife a conclu son intervention par une prière, en citant le Livre des Psaumes.

« Je prie pour que Dieu, qui sonde nos cœurs et connaît nos pensées, continue à nous éclairer de sa sagesse, afin que nous puissions suivre son commandement de l’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme et de toutes nos forces, ainsi que d’aimer notre prochain comme nous-même. Je vous remercie. »

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