CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
jeudi 18 juin 2009
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
Les propos de Benoît XVI en Israël
que Mgr Fellay dissimule aux fidèles de la FSSPX
Image de l’ombre d’un rabbin, adepte du Talmud, sur le chef de l’église Conciliaire qui manifeste cette réalité d’un Ratzinger-Benoît XVI qui se place dans le parti-pris pratique d’une permanence de l’Ancienne Alliance.
Alors que dans sa LAB n°74, Mgr Fellay espère tromper les clercs et les lecteurs trop confiants en posant ingénument et avec perversité la question : « Quand pense vraiment le pape ? Où se situe-t-il ? », il suffit de lire les dépêches d’agences pour trouver la réponse et elle est sans ambiguïté : L’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI épouse dans les faits le parti-pris pratique d’une permanence de l’Ancienne Alliance.
C’est évidemment ce que le site Dici.org, placé sous la responsabilité de Mgr Fellay, et dirigé par l’agent du G.R.E.C. au sein de la FSSPX, l’abbé Lorans, occulte soigneusement et se garde bien de dénoncer, à la différence de Mgr Lefebvre.
Continuité de l’Ancienne Alliance ?
Est-ce là la position secrète de l’évêque à double langage Mgr Fellay, qui parle le 14 février 2009 de « première Alliance »[1], alors qu’au contraire, Mgr Tissier de Mallerais a déclaré le 7 juin 2009 à l’église de Saint Nicolas du Chardonnet qu’il s’agit là d’une « épouvantable hérésie » ?
Nous reproduisons le dossier diffusé le 9 juin 2009 par la lettre d’informations Serviam[2] diffusée par un site consacré aux relations entre l’église Conciliaire et le judaïsme.
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
© 2009 virgo-maria.org
Lettre Serviam n°18 – 9 juin 2009
http://www.nostra-aetate.org/HTML_La-lettre-Serviam/2009/SERVIAM_018.html
Le pèlerinage de Benoît XVI en Terre Sainte (8-15 mai 2009)
Du 8 au 15 mai 2009, le pape de la secte conciliaire, Ratzinger-Benoît XVI est allé en ”pèlerinage” en terre sainte. Nous allons citer quelques parties des discours et allocutions tenus par Benoît XVI lors de ce voyage commencé en Jordanie et achevé en Israël. Auparavant, nous ferons un bref rappel de quelques points de la doctrine catholique, en ce qui concerne Dieu (Père, Fils et Saint Esprit – un Dieu unique en trois personnes) et l’œcuménisme.
Symbole de Saint Athanase :
Quiconque veut être sauvé, doit avant tout tenir la foi catholique ;
Et celui qui ne l'aura pas gardée entière et inviolable, périra certainement pour l'éternité.
Or la foi catholique consiste à révérer un seul Dieu dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité,
[...]
Celui donc qui veut être sauvé doit penser ainsi de la Trinité.
Mais il est nécessaire encore pour le salut éternel, qu'il croie fidèlement l'Incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ.
Or la droiture de la foi consiste à croire et à confesser que notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme.
Méditations sur les Mystères de Notre Foi. Père Louis Du Pont, S. J. Cinquième partie, méditation XXIII – Comment le Saint-Esprit descendit sur les disciples le jour de la Pentecôte.
Je considérerai que le cénacle, ainsi qu’il a été dit ailleurs, était l’image de l’Eglise universelle, où tous les disciples de JESUS-CHRIST demeurent unis par la profession d’une même foi, par le culte d’un même Dieu, et par l’observance d’une même loi. Or comme le Saint-Esprit fut donné en ce jour à ceux-là seuls qui étaient dans le cénacle : ainsi est-il donné aujourd’hui à ceux-là seuls qui sont dans l’Eglise, et qui ont les dispositions requises pour le recevoir. Hors de l’Eglise, il ne faut point espérer cette faveur. La colombe, envoyée par Noé sur la terre après le déluge, ne put trouver hors de l’arche où mettre le pied[1]; de même l’Esprit-Saint, désigné par cette colombe, ne trouve point où se reposer hors de l’Eglise, figurée par l’arche. C’est ce qui faisait dire au Fils de Dieu que le monde ne peut le recevoir[2]. Par le monde, il entend ceux qui refusent d’embrasser sa religion, qui réprouvent sa doctrine, qui s’opposent à sa sainte loi.
Bulle Cantate Domino, Eugène IV, 1442
Elle croit fermement, professe et prêche qu'aucun de ceux qui se trouvent en dehors de l'Eglise catholique, non seulement païens mais encore juifs ou hérétiques et schismatiques ne peuvent devenir participants à la vie éternelle, mais iront dans le feu éternel qui est préparé par le diable et ses anges[3] à moins qu'avant la fin de leur vie ils ne lui aient été agrégés ; elle professe aussi que l'unité du corps de l'Eglise a un tel pouvoir que les sacrements de l'Eglise n'ont d'utilité en vue du salut que pour ceux qui demeurent en elle, pour eux seuls jeûnes, aumônes et tous les autres devoirs de la piété et exercices de la milice chrétienne enfantent les récompenses éternelles, et que personne ne peut être sauvé, si grandes que soient ses aumônes, même s'il verse son sang pour le nom du Christ, s'il n'est pas demeuré dans le sein et dans l'unité de l'Eglise catholique.
Encyclique Mortalium Animos, Pie XI, 6 janvier 1928
« Certains nourrissent l'espoir que l'on pourrait facilement amener les peuples, en dépit des dissidences religieuses, à s'unir dans la profession de certaines doctrines admises comme fondement commun de vie spirituelle. En conséquence, ils tiennent des congrès, des réunions, des conférences fréquentées par un nombre assez considérable d'auditeurs; ils invitent aux discussions tous les hommes indistinctement, les infidèles de toute catégorie, les fidèles et jusqu'à ceux qui ont le malheur de s'être séparés du Christ ou qui nient âprement et obstinément la divinité de sa nature et de sa mission. DE PAREILS EFFORTS N'ONT AUCUN DROIT À L'APPROBATION DES CATHOLIQUES, CAR ILS S'APPUIENT SUR CETTE OPINION ERRONÉE QUE TOUTES LES RELIGIONS SONT PLUS OU MOINS BONNES ET LOUABLES... OUTRE QU'ILS S'ÉGARENT EN PLEINE ERREUR, LES TENANTS DE CETTE OPINION REPOUSSENT DU MÊME COUP LA VRAIE RELIGION: ILS EN FAUSSENT LA NOTION ET VERSENT PEU À PEU DANS LE NATURALISME ET L'ATHÉISME. IL EST DONC PARFAITEMENT ÉVIDENT QUE C'EST ABANDONNER LA RELIGION DIVINEMENT RÉVÉLÉE QUE DE SE JOINDRE AUX PARTISANS ET PROPAGATEURS DE PAREILLES DOCTRINES. Une fausse apparence de bien peut plus facilement, alors qu'il s'agit de favoriser l'union de tous les chrétiens, entraîner quelques âmes... SOUS LES SÉDUCTIONS DE LA PENSÉE ET LA CARESSE DES MOTS SE GLISSE UNE ERREUR INCONTESTABLEMENT DES PLUS GRAVES ET CAPABLE DE RUINER DE FOND EN COMBLE LA FOI CATHOLIQUE. La conscience de notre charge apostolique nous interdit de permettre que des erreurs pernicieuses viennent égarer le troupeau du Seigneur. ... Il est évident que LE SIEGE APOSTOLIQUE NE PEUT SOUS AUCUN PRETEXTE PARTICIPER A LEUR CONGRES et que les catholiques n'ont, à aucun prix, le droit de les favoriser par leur suffrage ou leur action... Est-ce que Nous pouvons tolérer - ce qui serait le comble de l’iniquité - que la vérité, surtout la vérité révélée, soit ainsi mise en discussion ?»
Un des thèmes centraux abordés par Ratzinger-Benoît XVI fut celui de la paix. En plein conflit entre Israël et le monde arabe, il ne pouvait guère en être autrement. Rappelons donc également quelles sont les conditions de la paix véritable :
Encyclique Ubi Aracano, Pie XI, 23 décembre 1922
Le jour où Etats et gouvernements se feront un devoir sacré de se régler, dans leur vie politique, au dedans et au dehors, sur les enseignements et les préceptes de Jésus-Christ, alors, mais alors seulement, ils jouiront à l'intérieur d'une paix profitable, entretiendront des rapports de mutuelle confiance, et résoudront pacifiquement les conflits qui pourraient surgir.
En cet ordre d'idées, certains efforts ont bien été tentés jusqu'ici ; mais, on le sait, ils n'ont abouti à rien ou presque rien, principalement sur les points où les divergences internationales sont les plus vives.
C'est qu'il n'est point d'institution humaine en mesure d'imposer à toutes les nations une sorte de Code international, adapté à notre époque, analogue à celui qui régissait au moyen âge cette véritable Société des Nations qui s'appelait la chrétienté. Elle aussi a vu commettre en fait beaucoup trop d'injustices ; du moins la valeur sacrée du droit demeurait incontestée, règle sûre d'après laquelle les nations avaient à rendre leurs comptes.
Mais il est une institution divine capable de garantir l'inviolabilité du droit des gens ; une institution qui, embrassant toutes les nations, les dépasse toutes, qui jouit d'une autorité souveraine et du glorieux privilège de la plénitude du magistère, c'est l'Eglise du Christ : seule elle se montre à la hauteur d'une si grande tâche grâce à sa mission divine, à sa nature, à sa constitution même, et au prestige que lui confèrent les siècles ; et les vicissitudes mêmes des guerres, loin de l'amoindrir, lui apportent de merveilleux développements.
Il ne saurait donc y avoir aucune paix véritable — cette paix du Christ si désirée — tant que tous les hommes ne suivront pas fidèlement les enseignements, les préceptes et les exemples du Christ, dans l'ordre de la vie publique comme de la vie privée ; il faut que, la famille humaine régulièrement organisée, l'Eglise puisse enfin, en accomplissement de sa divine mission, maintenir vis-à-vis des individus comme de la société tous et chacun des droits de Dieu.
Tel est le sens de notre brève formule : le règne du Christ.
Jésus-Christ, en effet, règne d'abord sur tous les hommes pris individuellement : il règne sur leurs esprits par ses enseignements, sur leurs cœurs par la charité, sur toute leur vie enfin quand elle se conforme à sa loi et imité ses exemples.
Jésus-Christ règne ensuite dans la famille lorsque, ayant à sa base le sacrement du mariage chrétien, elle conserve inviolablement son caractère d'institution sacrée, où l'autorité paternelle reflète la paternité divine qui en est la source et lui donne son nom (Eph. III, 15), où les enfants imitent l'obéissance de Jésus adolescent, et dont toute la vie respire la sainteté de la Famille de Nazareth.
Jésus-Christ règne dans la société lorsque, rendant à Dieu un souverain hommage, elle reconnaît que c'est de lui que dérivent l'autorité et ses droits, ce qui donne au pouvoir ses règles, à l'obéissance son caractère impératif et sa grandeur ; quand cette société reconnaît à l'Eglise son privilège, qu'elle tient de son Fondateur, de société parfaite, maîtresse et guide des autres sociétés ; non que l'Eglise amoindrisse l'autorité de ces sociétés — légitimes chacune dans sa sphère, — mais elle les complète très heureusement, comme le fait la grâce pour la nature ; d'ailleurs le concours de l'Eglise permet à ces sociétés d'apporter aux hommes une aide puissante pour atteindre leur fin dernière, qui est le bonheur éternel, et les met plus à même d'assurer le bonheur de leurs membres durant leur vie mortelle.
Il apparaît ainsi clairement qu'il n'y a de paix du Christ que par le règne du Christ, et que le moyen le plus efficace de travailler au rétablissement de la paix est de restaurer le règne du Christ.
Aussi, lorsqu'il s'efforçait de tout restaurer dans le Christ, Pie X, comme par une inspiration divine, préparait cette grande œuvre du rétablissement de la paix, qui devait être le programme de Benoît XV.
Quant à Nous, poursuivant la tâche que Nos deux prédécesseurs s'étaient proposée, ce que tous Nos efforts tendront à réaliser, c'est la paix du Christ par le règne du Christ, avec une confiance absolue dans la grâce de Dieu, qui, en Nous appelant au souverain pontificat, Nous a promis son assistance permanente.
Nous citerons de manière chronologique les divers propos de Ratzinger-Benoît XVI. Ce recueil de citations n’est pas exhaustif, n’ayant pas lu tous les discours prononcés lors de ce voyage. Tous les textes cités ci-dessus peuvent être consultés sur le site du Vatican à l’adresse suivante :
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/travels/2009/index_holy-land_fr.htm
ENTRETIEN DU PAPE BENOÎT XVI ACCORDÉ AUX JOURNALISTES AU COURS DU VOL - Vendredi 8 mai 2009
Père Lombardi – Merci, Très Saint-Père. La deuxième question. En tant que théologien, vous avez particulièrement réfléchi sur l’unique racine qui unie chrétiens et juifs. Comme se fait-il que, malgré les efforts de dialogue, il y ait souvent des malentendus ? Comment voyez-vous l’avenir du dialogue entre les deux communautés ?
Ratzinger-Benoît XVI – Ce qui est important est que nous ayons la même racine, les mêmes livres de l’Ancien Testament qui sont - aussi bien pour les juifs, que pour nous – Livre de la Révélation. Mais, naturellement, après deux mille ans d’histoire distinctes, et même séparée, il n’y a pas à s’étonner qu’il y ait des malentendus, parce que ce sont créées des traditions d’interprétation, de langage, de pensée très diverses, pour ainsi dire, un « univers sémantique » très différent, si bien que les mêmes paroles pour l’une et l’autre parties ont une signification différente ; et avec l’usage de ces termes, qui au cours de l’histoire ont pris des sens différents, naissent évidemment des malentendus. Nous devons faire tout ce qui est possible pour apprendre les uns et les autres le langage de l’autre, et il me semble que nous faisons de grand progrès. Aujourd’hui, existe la possibilité que les jeunes, les futurs enseignants en théologie, puissent étudier à Jérusalem, à l’Université hébraïque, et les juifs ont des contacts académiques avec nous : ainsi, ces univers sémantiques peuvent-ils se rencontrer. Apprenons les uns des autres et allons de l’avant sur le chemin du vrai dialogue, apprenons l’un de l’autre et je suis sûr et convaincu que nous accomplissons des progrès. Cela favorisera la paix et mieux, l’amour réciproque.
ENTRETIEN DU PAPE BENOÎT XVI ACCORDÉ AUX JOURNALISTES AU COURS DU VOL - Vendredi 8 mai 2009
Par conséquent, il est important d’avoir, d’une part, un dialogue bilatéral – avec les juifs et avec les musulmans – et de l’autre, un dialogue trilatéral. J’ai moi-même été le cofondateur d’une fondation pour le dialogue entre les trois religions, dans laquelle des personnalités comme le Métropolite Damaskinos et le Grand Rabbin de France René Samuel Sirat, etc., œuvrons ensemble et cette fondation a même publié une édition des livres des trois religions : le Coran, le Nouveau Testament et l’Ancien Testament. Le dialogue trilatéral doit donc continuer. Il est très important pour la paix et aussi – disons – pour que chacun vive bien sa propre religion.
BÉNÉDICTION DE LA PREMIÈRE PIERRE DE L’UNIVERSITÉ DE MADABA DU PATRIARCHE LATIN – Madaba - Samedi 9 mai 2009
L’usage des connaissances scientifiques requiert la lumière de la sagesse éthique. Telle est la sagesse qui a inspiré le serment d’Hippocrate, ou la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, ou la Convention de Genève et d’autres louables Traités internationaux. De là, le fait que la sagesse éthique et religieuse, en répondant au questionnement du sens et des valeurs, joue un rôle central dans la formation professionnelle. En conséquence, les universités où la quête de la vérité est liée à la recherche de ce qui est bon et noble, offrent une contribution indispensable à la société.
BÉNÉDICTION DE LA PREMIÈRE PIERRE DE L’UNIVERSITÉ DE MADABA DU PATRIARCHE LATIN – Madaba - Samedi 9 mai 2009
Chers amis, je souhaite renouveler mes félicitations au Patriarche latin de Jérusalem et mes encouragements à tous ceux qui ont pris ce projet à cœur, ainsi qu’à tous ceux qui sont déjà engagés dans l’apostolat de l’enseignement dans ce pays. Que le Seigneur vous bénisse et vous soutienne ! Je prie pour que votre rêve puisse devenir bientôt réalité, que vous puissiez voir des générations d’hommes et de femmes bien formés - chrétiens, musulmans et d’autres religions - prendre leur place dans la société, professionnellement aptes, compétents dans leur domaine et éduqués aux valeurs de sagesse, de tolérance et de paix. Sur vous et sur l’ensemble des futurs étudiants, professeurs et membres de l’administration de cette Université ainsi que sur leurs familles, j’invoque l’abondance des bénédictions du Dieu Tout-Puissant. Merci.
RENCONTRE AVEC LES CHEFS RELIGIEUX MUSULMANS AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE ET LES RECTEURS DES UNIVERSITÉS JORDANIENNES - Mosquée Al-Hussein Bin-Talal – Amman - Samedi 9 mai 2009
Des lieux de culte, comme cette splendide Mosquée Al-Hussein Ben Talal du nom du révéré Roi défunt, se dressent comme des joyaux sur la surface de la terre. Les anciens comme les modernes, les plus splendides comme les plus humbles, tous ces édifices nous orientent vers le Divin, l’Unique transcendant, le Tout-Puissant. A travers les siècles, ces sanctuaires ont attiré des hommes et des femmes dans leur espace sacré pour qu’ils s’arrêtent, qu’ils prient, pour qu’ils reconnaissent la présence du Tout-Puissant et pour qu’ils confessent que nous sommes tous ses créatures.
RENCONTRE AVEC LES CHEFS RELIGIEUX MUSULMANS AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE ET LES RECTEURS DES UNIVERSITÉS JORDANIENNES - Mosquée Al-Hussein Bin-Talal – Amman - Samedi 9 mai 2009
Face à cette situation, où les opposants à la religion cherchent non seulement à réduire sa voix au silence, mais à la remplacer par la leur, la nécessité pour les croyants d’être cohérents avec leurs principes et leurs croyances est ressentie toujours plus vivement. Musulmans et chrétiens, précisément à cause du poids de leur histoire commune si souvent marquée par les incompréhensions, doivent aujourd’hui s’efforcer d’être connus et reconnus comme des adorateurs de Dieu fidèles à la prière, fermement décidés à observer et à vivre les commandements du Très Haut, miséricordieux et compatissant, cohérents dans le témoignage qu’ils rendent à tout ce qui est vrai et bon, et toujours conscients de l’origine commune et de la dignité de toute personne humaine, qui se trouve au sommet du dessein créateur de Dieu à l’égard du monde et de l’histoire.
RENCONTRE AVEC LES CHEFS RELIGIEUX MUSULMANS AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE ET LES RECTEURS DES UNIVERSITÉS JORDANIENNES - Mosquée Al-Hussein Bin-Talal – Amman - Samedi 9 mai 2009
Chers amis, je désire aujourd’hui mentionner une tâche dont j’ai parlé à de nombreuses reprises et dont je crois fermement que Chrétiens et Musulmans peuvent la prendre en charge, particulièrement à travers leurs contributions respectives à l’enseignement et à l’éducation ainsi qu’au service public. Il s’agit du défi de développer en vue du bien, en référence à la foi et à la vérité, le vaste potentiel de la raison humaine.
RENCONTRE AVEC LES CHEFS RELIGIEUX MUSULMANS AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE ET LES RECTEURS DES UNIVERSITÉS JORDANIENNES - Mosquée Al-Hussein Bin-Talal – Amman - Samedi 9 mai 2009
Puisse la raison, humble et ennoblie par la grandeur de la vérité de Dieu, continuer à modeler la vie et les institutions de ce pays, de telle sorte que les familles puissent prospérer et que tous puissent vivre en paix, en contribuant à la culture qui donne son unité à ce grand royaume et en la faisant grandir ! Merci beaucoup !
CÉRÉMONIE DE BIENVENUE - Aéroport International Ben Gurion - Tel Aviv - Lundi 11 mai 2009
Durant mon séjour à Jérusalem, j’aurai le plaisir de rencontrer de nombreux responsables religieux éminents de ce pays. Les trois grandes religions monothéistes ont, entre autres, en commun une vénération particulière pour cette cité sainte. C’est mon espérance la plus chère que tous les pèlerins qui se rendent sur les lieux saints puissent y avoir accès librement et sans restriction, qu’ils puissent prendre part aux célébrations religieuses et qu’ils puissent soutenir le digne entretien des lieux de culte qui se trouvent sur les sites sacrés. Puissent les termes de la prophétie d’Isaïe s’accomplir : de nombreuses nations afflueront vers la montagne du Temple du Seigneur, pour qu’Il puisse leur enseigner ses chemins, pour qu’elles puissent suivre ses sentiers – des sentiers de paix et de justice, des sentiers qui conduisent à la réconciliation et à l’harmonie (cf. Is 2, 2-5).
VISITE DE COURTOISIE AU PRÉSIDENT D'ISRAËL - Palais présidentiel – Jérusalem - Lundi 11 mai 2009
Les Chefs religieux doivent donc être attentifs au fait que toute division ou tension, toute tendance au repliement sur soi ou à la suspicion parmi les croyants ou entre des communautés, peut facilement conduire à une contradiction qui masque l’unité du Tout-Puissant, trahit notre propre unité et s’oppose à l’Unique qui se révèle lui-même comme Celui qui est « riche en grâce et en fidélité » (Ex 34, 6 ; Ps 138, 2 ; Ps 85, 11). Mes amis : Jérusalem, qui a longtemps été un carrefour pour de nombreux peuples d’origines différentes, est une cité qui permet aux Juifs, aux Chrétiens et aux Musulmans aussi bien d’assumer le devoir et de jouir du privilège de témoigner ensemble de la coexistence pacifique depuis si longtemps désirée par ceux qui adorent le Dieu unique ; de mettre en évidence le dessein du Tout-Puissant sur l’unité de la famille humaine annoncée à Abraham ; et de proclamer la nature véritable de l’homme qui est d’être un chercheur de Dieu. Prenons la résolution de faire en sorte que, à travers l’enseignement et l’orientation que nous donnons à nos communautés respectives, nous aidions leurs membres à être fidèles à ce qu’ils sont en tant que croyants, toujours plus conscients de la bonté infinie de Dieu, de l’inviolable dignité de tout être humain et de l’unité de la famille humaine tout entière.
VISITE DE COURTOISIE AU PRÉSIDENT D'ISRAËL - Palais présidentiel – Jérusalem - Lundi 11 mai 2009
Monsieur le Président, je vous remercie de votre courtoisie à mon égard et je vous assure encore de ma prière pour le Gouvernement et pour tous les citoyens de cet État. Puisse une authentique conversion de tous les cœurs conduire à un engagement toujours plus résolu et fort en faveur de la paix et de la sécurité à travers la justice pour chacun ! Shalom !
VISITE AU MÉMORIAL DE LA SHOAH, YAD VASHEM – Jérusalem - Lundi 11 mai 2009
L’Écriture Sainte nous enseigne l’importance du nom pour conférer à une personne une mission unique ou un don spécial. Dieu appelle Abram, « Abraham », car il va devenir le « Père d’une multitude de nations » (Gn 17, 5). Jacob fut appelé « Israël » car il avait « été fort contre Dieu et contre les hommes et il l’avait emporté » (cf. Gn 32, 29). Les noms inscrits dans ce sanctuaire auront toujours une place sacrée parmi les descendants innombrables d’Abraham. Comme lui, leur foi a été éprouvée. Comme Jacob, ils ont été plongés dans le combat pour discerner les desseins du Très-Haut
RENCONTRE AVEC LES ORGANISATIONS ENGAGÉES DANS LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX - Auditoire du centre Notre Dame de Jérusalem – Jérusalem - Lundi 11 mai 2009
La foi est toujours vécue à l’intérieur d’une culture. L’histoire des religions montre qu’une communauté de croyants avance progressivement dans la foi en Dieu, prenant appui sur la culture qu’elle rencontre et la modelant. Le même mouvement se retrouve pour chaque croyant des grandes traditions monothéistes : en syntonie avec la voix de Dieu, tout comme Abraham, nous répondons à son appel et nous nous mettons en marche cherchant l’accomplissement de ses promesses, désireux de nous soumettre à sa volonté, et traçant une voie dans notre culture propre.
RENCONTRE AVEC LES ORGANISATIONS ENGAGÉES DANS LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX - Auditoire du centre Notre Dame de Jérusalem – Jérusalem - Lundi 11 mai 2009
La question qui vient alors spontanément à l’esprit est de savoir quelle est la contribution que la religion apporte aux cultures du monde devant les effets d’une mondialisation rapide. Dès lors que nombreux sont ceux qui soulignent volontiers les apparentes oppositions entre les religions, il nous revient, en tant que croyants, de relever le défi de présenter clairement ce que nous partageons ensemble.
Les premiers pas d’Abraham sur le chemin de la foi, et les pas que nous faisons pour aller ou revenir de la synagogue, de l’église, de la mosquée ou du temple, battent le sentier de notre unique histoire humaine, et ouvrent, au fur et à mesure, la route vers la Jérusalem éternelle (cf. Ap 21, 23). De la même manière, toute culture, avec sa capacité interne de donner et de recevoir, est un signe de l’unité de la nature humaine.
RENCONTRE AVEC LES ORGANISATIONS ENGAGÉES DANS LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX - Auditoire du centre Notre Dame de Jérusalem – Jérusalem - Lundi 11 mai 2009
Certains voudraient nous faire croire que nos différences sont nécessairement une cause de division et donc, ne doivent être au plus que tolérées. Quelques autres affirment même que nous devrions être réduits au silence. Mais nous savons que nos différences ne doivent jamais être dénaturées au point d’être considérées comme une cause inévitable de friction ou de tension soit entre nous, soit avec la société dans son ensemble. Au contraire, elles fournissent une merveilleuse opportunité pour les personnes des différentes religions de vivre ensemble dans un profond respect, dans l’estime et la considération, s’encourageant les unes les autres sur les chemins de Dieu. Avec l’aide du Tout-Puissant et éclairés par sa vérité, puissiez-vous continuer d’avancer avec courage, en respectant tout ce qui nous rend différents et en promouvant tout ce qui nous unit comme créatures bénies par le désir d’apporter l’espérance à nos communautés et au monde ! Que Dieu nous guide tout le long de ce chemin !
VISITE DE COURTOISIE AU GRAND MUFTI - Esplanade de la Mosquée – Jérusalem -Mardi 12 mai 2009
Chers amis, je suis venu à Jérusalem pour un pèlerinage de foi. Je remercie Dieu de cette occasion qui m’est donnée de vous rencontrer comme Évêque de Rome et Successeur de l’Apôtre Pierre, mais aussi comme fils d’Abraham, en qui « seront bénies toutes les familles de la terre » (Gn 12, 3 ; cf. Rm 4, 16-17). Je vous assure que l’Église désire ardemment coopérer au bien-être de la famille humaine. Elle croit fermement que la réalisation de la promesse faite à Abraham est universelle dans son ampleur, embrassant tout homme et toute femme, sans considération pour sa provenance ou pour son statut social. Tandis que Musulmans et Chrétiens poursuivent le dialogue respectueux qu’ils ont entamé, je prie pour qu’ils cherchent comment l’Unicité de Dieu est liée de façon inextricable à l’unité de la famille humaine. En se soumettant à son dessein d’amour sur la création, en étudiant la loi inscrite dans le cosmos et gravée dans le cœur de l’homme, en réfléchissant sur le don mystérieux de l’autorévélation de Dieu, puissent les croyants continuer à maintenir leurs regards fixés sur la bonté absolue de Dieu, sans jamais perdre de vue la manière dont elle se reflète sur le visage des autres !
Avec ces sentiments, je demande humblement au Tout-Puissant de vous apporter la paix et de bénir l’ensemble des populations bien-aimées de cette région. Puissions-nous nous efforcer de vivre dans un esprit d’harmonie et de coopération, rendant témoignage au Dieu Unique en servant généreusement les autres ! Merci.
PRIÈRE DU PAPE BENOÎT XVI AU MUR OCCIDENTAL DE JÉRUSALEM- Mardi 12 mai 2009
Dieu de toute éternité,
au cours de ma visite à Jérusalem, la « Ville de la Paix »,
patrie spirituelle pour les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans,
je te présente les joies, les espérances et les aspirations
les épreuves, la souffrance et la peine de tout ton peuple répandu à travers le monde.
Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
entends le cri de l’affligé, de qui a peur, du désespéré ;
envoie ta paix sur cette Terre Sainte, sur le Moyen-Orient,
sur la famille humaine tout entière ;
éveille le cœur de tous ceux qui invoquent ton nom
afin qu’ils marchent humblement sur le chemin de la justice et de la compassion.
« Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers lui,
pour celui qui le recherche » (Lm 3, 25) !
VISITE DE COURTOISIE AU GRAND RABBINAT - Centre Hechal Shlomo - Jérusalem -Mardi 12 mai 2009
C’est une source de grande satisfaction pour moi, depuis le début de mon pontificat, de voir les fruits produits par le dialogue en court entre la Délégation de la Commission du Saint-Siège pour les Relations religieuses avec les Juifs et le Grand Rabbinat de la Délégation d’Israël pour les Relations avec l’Église catholique. Je désire remercier les membres des deux délégations pour leur dévouement et leur dur labeur en vue de concrétiser cette initiative, si ardemment désirée par mon vénéré prédécesseur le Pape Jean-Paul II, comme il l’avait exprimé durant le Grand jubilé de l’An 2000.
Notre rencontre, aujourd’hui, est une occasion des plus appropriées de remercier le Tout-Puissant pour les nombreuses bénédictions qui ont accompagnées le dialogue conduit par la Commission bilatérale, et pour envisager avec confiance les prochaines sessions. La bonne volonté des délégués à discuter ouvertement et patiemment non seulement sur les points de convergence, mais aussi de désaccord, a déjà ouvert la voie à une collaboration plus effective dans la vie publique. Juifs et Chrétiens sont concernés de la même manière pour assurer le respect de la nature sacrée de la vie humaine, le caractère central de la famille, une éducation solide des jeunes, et la liberté de religion et de conscience dans une société saine. Ces thèmes de dialogue ne sont toutefois que les phases initiales de ce qui, nous le croyons, sera un cheminement continu et progressif vers une compréhension mutuelle plus grande.
VISITE DE COURTOISIE AU GRAND RABBINAT - Centre Hechal Shlomo - Jérusalem -Mardi 12 mai 2009
Puisse le dialogue qui a commencé, continuer à susciter des idées sur la manière dont les Chrétiens et les Juifs peuvent travailler afin que grandisse l’estime de la société envers la contribution remarquable de nos traditions religieuses et éthiques.
VISITE DE COURTOISIE AU GRAND RABBINAT - Centre Hechal Shlomo - Jérusalem -Mardi 12 mai 2009
La confiance est sans aucun doute un élément essentiel du dialogue véritable. Aujourd’hui, m’est offerte la possibilité de répéter que l’Église catholique est engagée de façon irrévocable sur le chemin choisi par le Concile Vatican II en faveur d’une réconciliation authentique et durable entre les Chrétiens et les Juifs. Comme Nostra Aetate le dit clairement, l’Église continue de valoriser le patrimoine commun aux Chrétiens et aux Juifs et désire une compréhension mutuelle et un respect toujours plus profonds à travers les études bibliques et théologiques comme à travers les dialogues fraternels. Puissent les sept rencontres des Commissions bilatérales[4] qui se sont déjà tenues entre le Saint-Siège et le Grand Rabbinat en être une preuve ! Je vous suis donc reconnaissant de l’assurance que vous avez manifestée que les relations entre le Saint-Siège et le Grand Rabbinat continueront, à l’avenir, à croître dans le respect et la compréhension.
VISITE DE COURTOISIE AU GRAND RABBINAT - Centre Hechal Shlomo - Jérusalem -Mardi 12 mai 2009
Chers amis, je vous exprime à nouveau ma profonde appréciation pour l’accueil que vous m’avez réservé aujourd’hui. Je suis sûr que notre amitié continuera d’être un exemple de confiance dans le dialogue entre Juifs et Chrétiens à travers le monde. En regardant les réalisations accomplies jusqu’à présent, et en tirant notre inspiration des Saintes Écritures, nous pouvons regarder l’avenir avec confiance concernant la coopération toujours plus ardente entre nos communautés – ainsi qu’avec toutes les personnes de bonne volonté – afin de dénoncer la haine et les persécutions à travers le monde. Je prie pour que Dieu, qui cherche nos cœurs et connaît nos pensées (Ps 139, 23), continue à nous éclairer de sa sagesse, afin que nous puissions suivre ses commandements de l’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme et de toutes nos forces (cf. Dt 6, 5), et d’aimer notre prochain comme nous-mêmes (Lv 19, 18). Je vous remercie.
[1] Gn XIII,9.
[2] Jn XIV,17.
[3] Mt 25,41
[4] Note de Serviam : Lors de la septième rencontre qui s’était déroulée à Jérusalem du 11 au 13 mars 2007, une déclaration conjointe avait été rédigée et dans laquelle on pouvait lire : ”La tradition juive met l’accent sur l’alliance avec Noé (cf. Gn 9, 9-12) en tant qu’expression du code moral universel qu’il appartient à toute l’humanité de respecter. Dans les Ecriture chrétiennes, cette idée apparaît dans le livre des Actes (15, 28-29).”
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[1] Interview donné à la revue conciliaire moderniste Famille Chrétienne