Virgo-Mara.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

jeudi 2 juillet 2009

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Le Maréchal Pétain glorifié par les abbés de Cacqueray et Beauvais :

Pourquoi dans le domaine temporel un tel éloge par ces responsables de la FSSPX, et dans le domaine spirituel une telle pusillanimité devant l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI ?

L'abbé Xavier Beauvais célébre le Maréchal Pétain Hommage au maréchal Pétain par l'abbé Xavier Beauvais (PSSPX) L'abbé Régis de Cacqueray célébre le Maréchal Pétain

« Maréchal, nous voilà ! »[1] clame l’abbé Beauvais

à l’île d’Yeu le 22 septembre 2007 et puis condamne l’« Anti-France »

Le double jeu du curé de Saint Nicolas du Chardonnet qui cherche désormais à se gagner les bonnes grâces de l’église Conciliaire et du clan du ralliement qui dirige la FSSPX. L’abbé de Cacqueray, qui a organisé cette manifestation, célèbre lui aussi le  Maréchal Pétain à l’Ile d’Yeu. Le curé de Saint Nicolas du Chardonnet et le supérieur du District de France de la FSSPX auraient-ils inversé les registres ? L'aventure sur le terrain politique et le conformisme pro-Ratzinger sur le terrain religieux ?

C’est l’abbé de Cacqueray qui a demandé à l’abbé Beauvais de faire cette allocution :

    1. Abbé Beauvais, Première partie de son Hommage au Maréchal :

Écoutez ici :
Écoutez ici :
Écoutez ici :
Écoutez ici :
Écoutez ici :
Écoutez ici :

Les enregistrements (en fichiers MP3) de ces allocutions à l’Ile d’Yeu :

http://www.virgo-maria.org/Fichiers_Son/Petain_Ile-d.Yeu/Beauvais_1.mp3

http://www.virgo-maria.org/Fichiers_Son/Petain_Ile-d.Yeu/Beauvais_2.mp3

http://www.virgo-maria.org/Fichiers_Son/Petain_Ile-d.Yeu/Cacqueray_1.mp3

http://www.virgo-maria.org/Fichiers_Son/Petain_Ile-d.Yeu/Cacqueray_2.mp3

http://www.virgo-maria.org/Fichiers_Son/Petain_Ile-d.Yeu/Ile_d_Yeu_1.mp3

http://www.virgo-maria.org/Fichiers_Son/Petain_Ile-d.Yeu/Ile_d_Yeu_2.mp3

Les vidéos de ces allocutions à l’Ile d’Yeu :

http://www.virgo-maria.org/Fichier_Video/Petain_Ile-d.Yeu/2007-09-22_ab-Beauvais_Hommage-au-marechal-Petain.flv

http://www.virgo-maria.org/Fichier_Video/Petain_Ile-d.Yeu/2007-09-22_ab-de-Cacqueray_Hommage-au-marechal-Petain.flv


Selon les informations que nous avons pu collecter, l’évolution de l’abbé Beauvais, désormais accusateur dans son bulletin Le Chardonnet de Virgo-Maria au nom de la lutte contre la subversion, est simplement saisissante.

En quelques mois, les rodomontades en chaire de l’abbé Beauvais, contre l’église Conciliaire et les apostats modernistes du Vatican, se sont évaporées.

Quand le sel s’affadit…… À quoi est-il bon ?…………

Naguère, en décembre 2005, il dénonçait courageusement et à juste titre le « processus de tromperie[2] » que représentaient les pseudo-« discussions » à huis clos et le plan par étape convenu entre Mgr Fellay et les abbés apostats Ratzinger-Benoît XVI et Castrillon Hoyos, il mettait en garde ses fidèles contre ces prémisses du règne de l’Antéchrist qui pointait sous le mandat de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI.

À cette époque, il interdisait la vente à l’église Saint Nicolas du Chardonnet des ouvrages subversifs et fallacieux de l’abbé Celier[3], et maintenant, il prend grand soin de taire en chaire[4] toute critique contre l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, contre les autorités romaines modernistes apostates, en se réfugiant systématiquement dans la neutralité protectrice de sermons intemporels, sa pusillanimité lui permettant ainsi de dissimuler sous un vernis de spiritualité, sa démission pratique et ses lâches accommodements discrets avec le clan du ralliement au sein de la FSSPX.

Pire que cela, l’abbé Beauvais n’hésite plus à prêter en personne main forte à Suresnes pour matraquer le Père Jean, placé en résidence dans le couvent des capucins de Morgon, pour le punir de sa dénonciation courageuse[5] devant ses confrères clercs de la subversion au sein de la FSSPX, en allant visiter ses parents et en apportant la division dans cette famille, la mère soutenant son fils, le père ayant cédé aux sirènes de l’abbé Beauvais[6].

L'abbé Beauvais (FSSPX) , le curé de Saint Nicolas du Chardonnet glorifie la mémoire du Maréchal Pétain

En vêtements liturgiques,

le curé de Saint Nicolas du Chardonnet glorifie la mémoire du Maréchal Pétain

Pourtant, il n’y a pas si longtemps, le très peureux sur le terrain spirituel défenseur du Sacerdoce face à l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, l’abbé Beauvais, n’hésitait pas à descendre avec fougue sur le terrain temporel pour donner des leçons de bravoure aux laïcs, en allant à l’île d’Yeu, faire un éloge public et appuyé du Maréchal Pétain :

"Mon cher Maréchal, C’est parce que la vie n’est pas neutre et qu’elle consiste à prendre parti que vous nous voyez réunis au pied de votre tombe. C’est parce qu’il n’y a pas de neutralité possible entre la France et l’Anti-France. Et c’est la France catholique qui ce matin a voulu vous rendre ce simple hommage, y ajoutant sa profonde prière en même temps qu’une réparation à votre honneur outragé. Alors, Maréchal, nous voilà, nous n’avons perdu ni la mémoire, ni la gratitude." Abbé Beauvais

L’abbé Beauvais à l’île d’Yeu

L’abbé Beauvais à l’île d’Yeu, fait l’éloge du Maréchal Pétain,

devant l’abbé de Cacqueray, et sur son injonction

Cette offensive de l’abbé de Cacqueray sur le terrain politique n’est pas passé inaperçue, elle figure en bonne place dans la rubrique « FSSPX » sur Wikipedia :

« Dans ce contexte, les membres (clercs) de la FSSPX n'ont pas d'engagement politique partisan, car cela risquerait d'entraîner la confusion des domaines, et ce même si certaines activités spirituelles ont pu susciter un certain trouble, comme les pélerinages à l'île d'Yeu, sur la tombe du maréchal Pétain54,55à l'instar de celui du 22 septembre 2007 au cours duquel, l’abbé de Cacqueray « compare le combat du maréchal Pétain pour la France à celui de MgrLefebvre pour l’Église54. ».[7]

Un site consacré au Maréchal Pétain reprend la glorification de la mémoire du Maréchal Pétain effectuée par l’abbé de Cacqueray en relatant ainsi cette journée :

Début de la citation du site du Maréchal Pétain

Samedi 22 septembre 2007[8]

Pèlerinage à l'Ile d'Yeu "Pour ne pas oublier"

Monsieur l’Abbé de Cacqueray a souhaité renouveler la démarche de Monseigneur Lefebvre en organisant, le samedi 22 septembre 2007, un pèlerinage à l’Ile d’Yeu pour accomplir un devoir de piété filiale et de gratitude. Nous vous invitons à participer nombreux à ce pèlerinage.

Adresse au Maréchal Pétain par Mgr Lefebvre (13 avril 1987 à l’Ile d’Yeu)

« Réunis autour de votre dépouille mortelle, persuadés que l'ignoble traitement que vous avez subi dans ce lieu de déportation vous a valu, grâce à la miséricorde de Dieu et à votre esprit de foi, d’être en possession du bonheur éternel, nous tenons par notre pèlerinage en ces lieux, à vous rendre hommage, à vous qui avez deux fois sauvé la France, et qui non seulement l’avez sauvée, mais l’avez restaurée spirituellement et moralement, en lui faisant retrouver ses fortes traditions de foi, de travail et d’amour de la famille.

C’est pourquoi, persuadés que vous pouvez désormais intercéder pour nous auprès de Dieu, avec tous les saints et saintes de la patrie, nous vous supplions de venir au secours de la France, que vous avez si bien servie, pour qu’elle retrouve l’esprit dont vous l’avez animée au temps de la grande épreuve.

Quant à nous, il nous incombe de restaurer votre mémoire et de vous rendre l’honneur et la considération qui vous sont dus comme sauveur de la Patrie, dans deux circonstances où son sort était désespéré. Vous avez alors fait preuve d’une vertu et d’un héroïsme exceptionnels qui auraient dû vous valoir le titre de Père de la Patrie.

Nous vous promettons de tout faire pour que justice vous soit rendue et nous continuerons de prier les saints et saintes de France à cette intention. Vive le Maréchal Pétain ! Vive la France ! »

source
http://www.laportelatine.org/district/prieure/nantes/MalPetain/MalPetain.php

Fin de la citation du site du Maréchal Pétain

Depuis le retrait du décret des « excommunications », le site La Porte Latine a soigneusement fait disparaître cette page :

http://www.laportelatine.org/district/prieure/nantes/MalPetain/MalPetain.php

Cet éloge du Maréchal Pétain organisé par l’abbé de Cacqueray n’était-il donc qu’un discours opportuniste de Suresnes ?

Comment donc l’abbé Beauvais qui sur le terrain temporel qui relève d’abord des laïcs, recommande, à tort ou à raison, l’abandon de toute neutralité vis-à-vis du Maréchal Pétain, peut-il oser aujourd’hui sur le terrain spirituel qui relève d’abord des clercs, adopter une parfaite neutralité face à l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, en trahissant ainsi ses premiers devoirs envers Dieu ainsi qu’envers les familles des fidèles qui lui ont été confiées ?

Joseph Ratzinger au Mur des Lamentations

« La vie n’est pas neutre » déclare l’abbé Beauvais à l’Ile d’Yeu

Pourquoi l’abbé Beauvais est-il resté aphone et neutre face à l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI et ses apostasies publiques insupportables en Terre Sainte ?

Ce sont les mêmes abbés qui ne craignent pas de s’engager publiquement sur le terrain temporel, qui n’est pas le leur, pour prononcer le panégyrique du Maréchal Pétain, et qui, dans le même temps préparent sournoisement les clercs et les fidèles à leur acceptation de Vatican II, sous la forme d’une acceptation de ses textes échangée pernicieusement contre une pseudo interprétation dite de « continuité ».

Éloge du dirigeant politique Maréchal Pétain et trahison de l’archevêque Mgr Lefebvre et de son combat semblent ainsi faire bon ménage chez l’abbé Beauvais et l’abbé de Cacqueray.

En prenant des positions tonitruantes sur le terrain politique et en abandonnant complètement la défense de la validité du Sacerdoce sur le terrain religieux, ces clercs sont en dehors de leur mission et cherchent à masquer leur pusillanimité et leur trahison du combat de Mgr Lefebvre.

Cette situation inédite montre que ces clercs dirigeants de la FSSPX se moquent complètement de la validité du Sacerdoce et de la validité des sacrements qui seront donnés aux fidèles dans les années à venir. Le Sacerdoce ? Ils s’en moquent ! Les Sacrements ? Ils n’en ont rien à faire. Les travaux de Rore Sanctifica sur les travaux du Concilium qui élabora la réforme de la consécration épiscopale ? Ils les traînent dans la boue.

Par une telle désinvolture à l’égard du Sacerdoce dont ils sont revêtus, quels châtiments attirent-ils sur la FSSPX ? Des persécutions par les pouvoirs civils ? Leur mépris de la vérité ne va-t-il pas finir par déverser sur leur tête le courroux du Ciel et la colère divine qu’une telle obstination dans le mépris des sacrements institués par Notre Seigneur Jésus-Christ aura déchaînés ?

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2009 virgo-maria.org


Transcription depuis l’enregistrement (MP3) de l’allocution publique
prononcée par M. l'abbé Beauvais sur la tombe du Maréchal Pétain

Ile d'Yeu, 22 septembre 2007

Mon cher Maréchal,

C’est parce que la vie n’est pas neutre et qu’elle consiste à prendre parti que vous nous voyez réunis au pied de votre tombe. C’est parce qu’il n’y a pas de neutralité possible entre la France et l’Anti-France. Et c’est la France catholique qui ce matin a voulu vous rendre ce simple hommage, y ajoutant sa profonde prière en même temps qu’une réparation à votre honneur outragé. Alors, Maréchal, nous voilà, nous n’avons perdu ni la mémoire, ni la gratitude.  

Que cette commémoration du souvenir de notre chef d’Etat défunt ranime en nous une flamme, la flamme spirituelle, cette flamme qu’on rallumait tous les soirs comme vous le disiez à Metz, cette flamme qu’on rallumait tous les soirs sous l’arc de triomphe au chevet du soldat inconnu

« Ne serait-elle pas le symbole de la flamme spirituelle que l’on se doit d’allumer dans l’âme des enfants, d’entretenir dans les esprits et les cœurs des adolescents pour la voir briller dans les yeux des jeunes gens lorsqu’il arrive pour eux le jour d’agir utilement pour le pays ? »

L’anti-France vous ayant condamné à mort un 15 août, il a fallu au déshonneur qui vous fut infligé que cette anti-France commette il y a quelques jours le sacrilège de profaner votre tombe dans le « cimetière de l’exil », chose qui aurait pu être évitée d’ailleurs si vos cendres reposaient là où vous le méritiez et non dans cette île, comme si l’on avait voulu effacer votre mémoire.

C’est pourquoi notre pèlerinage ici auprès de ce noble vieillard revêt une signification double : un devoir de ne pas oublier celui qui avait fait le don de sa personne à la France, de ne pas l’oublier dans ce devoir de justice qu’est la prière de ceux qui savent encore aujourd’hui recueillir le précieux héritage de ses idées chrétiennes et de sa donation, ensuite spécialement un devoir de réparation qui fait partie de l’amour que nous avons pour lui et de l’honneur dû à celui qui fut le temple du Saint-Esprit de par son baptême, et qui s’en est allé de ce monde, juste devant Dieu. Si pour reprendre les propos de Monseigneur Delay à Marseille :

« votre voix de père et de chef s’est faite entendre, si la France s’est dressée, dégagée du suaire de mensonge et de paresse qui cachaient son vrai visage, ce matin, c’est une portion de cette France qui répare l’outrage commis par l’anti-France contre celui qui après le chemin de gloire avait suivi celui du sacrifice car sa gloire était dans le sacrifice ».

Reprenant les termes principaux de l’archevêque de Séville, le cardinal Segura, lors d’une oraison funèbre en l’honneur du Maréchal, notre présence ici aujourd’hui n’est pas dictée seulement par le souci de rendre hommage au grand soldat et au grand chef d’Etat ; elle doit avoir valeur de réparation  spécialement  après ce qui vient de se passer sur sa tombe, réparation publique de l’injustice qui lui fut et lui est encore infligée depuis ce lieu qui est la honte de la IVe République et constitue selon le mot de Weygand « le péché de la France ».

En  la Toussaint 1941, le Maréchal Philippe Pétain avait remercié sa sainteté le Pape Pie XII de ses appréciations bienveillantes et encourageantes portées sur son œuvre, ce qui fit écrire à Maître Isorni, l’objet des quelques mots que je suis heureux de prononcer aujourd’hui à la demande de mon supérieur, Monsieur l’abbé de Cacqueray :

« Il était fier, écrivait Maître Isorni, de l’approbation que lui avait donnée le pape. Il se savait, en ce XXe siècle de l’abandon,  un des derniers défenseurs de la civilisation chrétienne ».

Il faudra le dire et le redire à la face du monde, aucun chef de gouvernement depuis le début du XVIIIe siècle en France, n’avait témoigné d’un tel effort pour construire un monde nouveau, fondé sur plus de justice dont les assises seraient les principes de vie de la civilisation chrétienne. Au travers de tous ses discours, le Maréchal avait préconisé un retour aux principes de vie qui avaient sauvegardé jadis la civilisation chrétienne, incitant les Français à renoncer à certains modes de vie d’une civilisation décadente et à reprendre ces principes de conduite qui ont guidé pendant des siècles, les nations qui formaient ce qu’on appelait « la chrétienté », invitant les Français à une réforme morale, intellectuelle et sociale autant que politique, une restauration spirituelle, une rénovation spirituelle caractérisée par  la substitution à un idéal de plaisir et de jouissance d’un idéal de travail et de sacrifice, par une réforme des esprits et des mœurs étrangère à la démagogie du nombre, à l’hégémonie de la force, étrangère au socialisme d’Etat, à l’individualisme anarchique comme à la dictature marxiste et de la toute puissance de l’argent.

Chevalier des temps modernes ayant su sauvegarder les valeurs morales et chrétiennes, nous n’avons pas cru un seul instant avoir le droit de suspecter les intentions et la sincérité qui étaient les vôtres quant au moment le plus tragique de notre histoire vous aviez fait don avec tant de simplicité, de votre personne à la France.


Quoi de plus  chrétien que  votre programme : décentralisation, renaissance des provinces, accession du prolétariat à la propriété, organisation corporative et fraternelle du monde du travail, reconstitution de la vie familiale.

Il n’y a pas de doute. Pourquoi s’est-on acharné sur votre personne ? Le cardinal Segura nous en donna une réponse.

« C’est parce qu’il était catholique  et que la foi inspirait ses actes qu’il a été persécuté si cruellement jusqu’aux dernières minutes de sa vie. Les mérites sont grands mais ils sont rendus plus grands encore par ses sentiments chrétiens ».

Monseigneur Lefebvre avec justice avait pu déclarer face à votre « doctrine d’ordre naturel » 

« Devant l’écroulement de toutes les valeurs de la civilisation chrétienne en France, vous êtes celui qui les a ressuscitées »

Avec vous, mon cher Maréchal, nous étions certainement sur la voie d’un redressement, d’un sursaut spirituel. Vous jetiez les bases, peut-être même sans le savoir, d’un retour à la royauté sociale de Notre-Seigneur. Vous ne vous en fîtes pas l’apôtre mais vous prépariez un terrain que les catholiques auraient pu saisir si « l’homme de Londres » n’y avait mis l’entrave que nous savons.

Il fallait sortir l’Etat de l’asservissement dans lequel il se trouvait « de par les coalitions d’intérêts économiques ou par des équipes politiques ou syndicales prétendant fallacieusement représenter la classe ouvrière qu’une « gangrène avait envahie, disiez-vous, en y introduisant la paresse et l’incompétence, parfois même le sabotage systématique aux fins de désordre social ou de révolution internationale ». Vous aviez pris alors le parti de réagir contre les malheurs de la patrie, et vous les indiquiez ces malheurs :

« Les malheurs de la patrie sont venus avant tout d’un individualisme excessif, d’une fausse conception de la liberté et d’un fléchissement de la conscience, remplaçant trop souvent le respect du devoir par la revendication des droits ».

Que de paroles d’actualité !

C’est sur ces bases que  vous avez voulu refaire l’unité de la patrie car, vous le disiez encore

« C’est notre légèreté même qui est la cause de nos divisions. Au milieu des magnifiques réalisations de l’après-guerre, c’est l’âme du pays qui a le plus souffert parce qu’elle a désappris les pensées qui nous unissaient. Nul doute pour nous,  vous avez tenté de ressusciter au milieu d’un désastre effroyable, toutes les valeurs spirituelles, morales et sociales, conformément à la doctrine explicitée par le magistère de l’Eglise : dans vos magnifiques messages tout imprégnés de christianisme, émanent la sagesse et la lumière chrétienne, ce qui fit dire un jour au Père Garrigou-Lagrange : « le Maréchal Pétain comprend la  vocation chrétienne de la France, dans l’œuvre admirable de relèvement qu’il a entreprise sous une haute inspiration et avec un grand réalisme ».

Sans nul doute, la France d’hier vous a condamné parce que vous incarniez les vertus de la civilisation chrétienne et qu’elle n’en voulait plus. Elle l’avait déjà dit en 1789, elle ne voulait pas la voir ressusciter grâce à vous et à votre suite.

Dans l’analyse du déclin de la nation, vous y trouviez comme raison première « l’abandon de toute vie spirituelle dans le cadre de la nation » ce sont vos propres termes « Remettons en honneur les forces spirituelles » disiez-vous. Quelles sont ces forces ?… respect de l’autorité et de la discipline, goût du travail bien fait, culte de l’art, sentiment du devoir. Ce sont ces vertus qui ont fait de tout temps la grandeur de la France. La raison première de notre déclin,  c’est l’abandon de toute vie spirituelle, principe qui va à l’encontre du matérialisme. Ces forces spirituelles sans nul doute étaient porteuses d’honnêteté, de respect, de courage, de probité, d’amour du beau. Elles formaient à un idéal, un enthousiasme pour le bien et pour le beau contre l’horizon qui avait fait  suite à 14-18 et qui plongera notre pays dans le même horizon après 45 : la matière, la misère et la mort. La machine remplacera les bras, annihilant l’esprit.

Vous vous étiez engagé à refaire la société sur de nouvelles bases, conditions d’un relèvement de la France que notre démocratie française égalitariste ne voulait pas, cette République démocratique qui, affirmiez-vous, avait fini « dans l’impuissance de décider et même de délibérer ».

Rétablir l’autorité

« Un peuple, disiez-vous est une hiérarchie de familles, de professions, de communes, de responsabilités administratives, de familles spirituelles, articulées et fédérées pour former une patrie, animée d’un mouvement, d’un élan, d’un idéal moteur de l’avenir, pour produire à tous les échelons une hiérarchie : des hommes qui se sélectionnent  par les services rendus à la communauté dont un petit nombre conseillent, quelques uns commandent et qu’un chef au sommet gouverne » ?

Voilà la société que vous vouliez nous offrir !

C’est pour cela que nous avons accueilli avec joie votre notion toute chrétienne de l’autorité, et si Jeanneney, président du Sénat avait pu déclarer devant ce même Sénat s’adressant à vous :

 « A la besogne ! pour forger à notre  pays une âme nouvelle pour y faire croître force créatrice et foi, y rétablir enfin, avec l’autorité des valeurs morales, l’autorité tout court », on peut dire alors : Mission accomplie.

Vous aviez voulu un état autoritaire, dans les limites où l’autorité est nécessaire pour le maintien du bon ordre. Il est beau d’être libre, mais la liberté réelle ne peut s’exercer qu’à l’abri d’une autorité tutélaire. Et cette autorité avait pour base l’estime et la confiance des administrés. Il ne suffit pas de légiférer et de construire, il faut gouverner. Un tel gouvernement qui ne s’abandonne pas à la démagogie, qui ne se laisse pas manœuvrer par les intrigues des sociétés secrètes, voilà ce qui ne pouvait que déplaire aux loges maçonniques qui constituaient un Etat dans l’Etat.

Vous n’avez pas voulu d’une autorité mal comprise qui aurait dégénéré en tyrannie, ni d’une conception de la liberté génératrice de licence. Mais à l’encontre de l’égalitarisme démocratique, c’est à une conjonction harmonieuse de l’autorité et de la liberté que vous pensiez.

« L’Etat sera, disiez-vous, hiérarchisé et autoritaire, fondé sur la responsabilité et le commandement, s’exerçant de haut en bas, à tous les échelons de la hiérarchie, s’inspirant des principes sociaux, politiques et spirituels qui ont fait la cohésion et la grandeur de la nation française. »

Charité politique

Nous ne pouvions qu’applaudir à la conception que vous vous faisiez de la politique comme une des formes les plus hautes de la charité.

« La politique n’est pas cette lutte stérile ou funeste de partis et de factions, ce fiévreux déchaînement d’ambitions personnelles ou de passions idéologiques, cette excitation permanente à la division et à la haine […] L’objet de la politique c’est l’art de gouverner les hommes  conformément à leur intérêt, le plus général et le plus élevé […] Elle ne s’adresse pas aux sentiments bas, tels que l’envie, la cupidité, la vengeance, mais à la passion du bien public, à la générosité. Elle ne se propose pas d’exploiter le peuple mais de le servir ; elle ne s’efforce pas de le flatter ou de le séduire, mais d’éveiller sa conscience et de provoquer sa réflexion, et si elle lui parle de ses droits, elle n’oublie pas de lui rappeler ses devoirs. »

Esprit de sacrifice

Vous nous l’avez aussi rappelé à juste tire :

« si l’on veut redresser le pays, toutes les mesures employées seraient incomplètes si elles n’étaient accompagnées de l’élan spirituel qui galvanise les âmes. Il est vain en effet de transformer les institutions si on ne transforme pas les âmes. » 

Alors comment nous, catholiques, nous n’aurions pas accueilli celui qui savait bien que « chez-nous la prospérité comme la victoire endort », celui qui savait bien que :

« Depuis la victoire, l’esprit de jouissance l’avait emporté sur l’esprit de sacrifice. On a revendiqué plus qu’on a servi. On a voulu épargner l’effort, on rencontre aujourd’hui le malheur ».

S’il y a une notion qui nous est chère, si même elle nous apparaît pénible, c’est bien celle du sacrifice, car naissant chrétien, c’est de la croix que nous sommes marqués, et c’est par ce signe que nous vaincrons. On a tendu à un matérialisme individualiste, on a fait du progrès et de la science des dieux nouveaux et tout cela a constitué une révolution caractérisée par l’abandon des principes de vie de la société chrétienne. Les principes du libéralisme ont fait de l’égoïsme particulier et de l’intérêt individuel la loi de la vie et la règle de la conduite.

« Notre défaite, disiez-vous, est venue de  nos relâchements. L’esprit de jouissance détruit ce que l’esprit de sacrifice a édifié ».

Et c’est alors que déclarant la guerre au matérialisme envahisseur, vous nous appeliez à un redressement intellectuel et moral, vous appeliez les Français au réveil, empoisonnés qu’ils étaient par le matérialisme, en leur redonnant un idéal.

« Dans l’acceptation des servitudes ou du sacrifice auquel il se vouait par nature, écrit Maître Isorni, la foi l’avait aidé, à la fin de sa vie. Mais il n’en parlait jamais, soucieux qu’on ignorât qu’il lui advenait de réclamer son refuge à la communion. Bien plus que celui des hommes, le jugement de Dieu le préoccupait ».

On vous a alors condamné, cher Maréchal, parce que vous préconisiez l’esprit de sacrifice, l’effort, le don et la maîtrise de soi, parce que vous aviez  redonné  un sens au travail, remis la famille à l’honneur, exalté l’amour de la patrie, parce que  vous cherchiez à communiquer la force des grandes certitudes et que vous étiez le dernier rempart de la civilisation chrétienne. Il est certain que derrière votre condamnation se sont cachées toutes les combinaisons qui ont fait le malheur de notre pays. Mais vous avez accepté l’offrande, et comme tout don passe par la croix, la croix vous a attendu et vous a suivi jusqu’ici. Et si l’échec reste au plan humain, la victoire est là sur le plan surnaturel.

Puisse le monde d’aujourd’hui retenir  votre critique de l’individualisme contre les fausses maximes de l’égoïsme politique, social, moral et spirituel, individualisme destructeur de la famille dont il brise ou relâche les liens, destructeur du travail à l’encontre duquel il proclame le droit à la paresse, destructeur de la patrie dont il ébranle la cohésion quand il n’en dissout pas l’unité. Nous savons qu’il était impossible de relever un pays qui ne trouverait chez lui qu’égoïsme, sécheresse de cœur et indifférence.

C’est cet esprit de sacrifice qui manque à notre  jeunesse française qui de repue n’est plus qu’une jeunesse révoltée. De chaque individu  on a fait un dieu et tout le système pédagogique aujourd’hui poursuit comme but uniquement l’individu considéré comme une fin en soi. C’est alors que le point capital de votre politique d’éducation nationale va être l’action sur la jeunesse par le resserrement des liens entre l’école et l’armée : cadres scolaires et militaires en une union commune pour développer la valeur physique, tremper les cœurs et forger les volontés. Programme capable d’assurer à notre jeunesse le bénéfice d’une doctrine virile, exaltant l’effort collectif, l’intérêt national. C’est une telle discipline nationale qui permettra aux Français de travailler dans le calme et la confiance. L’Education nationale et la formation de la jeunesse ont été au premier rang de vos soucis parce que vous étiez conscients des dangers mortels que la perversion intellectuelle et morale de certains avaient fait courir le pays à une heure décisive.

Travail - famille - patrie

Comment n’aurions-nous pas accueilli avec enthousiasme cette formule « Travail, famille, Patrie » basée sur des principes naturels, certes, peut-être insuffisants, mais néanmoins qui pouvaient être précurseurs de plus. Elle était meilleure en tout cas, cette trilogie que celle que nos politiciens essaient de trouver en partant de principes contre nature, elle était en tout cas bien éloignée des principes révolutionnaires et des formules totalitaires.

Mon cher Maréchal, vous aviez osé toucher à la trilogie révolutionnaire née dans la haine et dans le sang, née dans la révolte contre Dieu. Et cela, on ne vous l’a jamais pardonné ; mais malgré cela vous nous invitiez à lever les yeux vers le ciel pour y placer nos espérances. Votre crime était-il alors d’avoir aimé la France plus que la République ? Comment n’aurions-nous pas applaudi aux institutions propres à développer la natalité et à protéger la famille, institutions que vous aviez favorisées de tout votre pouvoir.

Comment ne pas saluer votre charte du travail saluée elle-même publiquement par l’épiscopat français comme « trop conforme à la doctrine sociale de l’Eglise pour ne pas rallier les suffrages de tous les catholiques ».

Corporations

Développement de l’artisanat, organisation corporative du travail tels furent les moyens que vous avez su mettre en œuvre pour combattre la lutte des classes qui ne voyait qu’opposition entre patronat et prolétariat, un prolétariat livré aux bandes marxistes. Pour y remédier vous avez recréé dans une communauté de travail, les conditions d’une vie digne, des raisons de vivre et d’espérer. Cette communauté c’était l’entreprise. Et vous tendiez alors de tous vos efforts à doter la France d’une organisation économique fondée sur un régime corporatif souple, harmonieux et juste.

C’est aussi dans le nouvel essor de l’artisanat que vous espériez avec raison, instaurer ce climat de charité où le patron travaille avec ses ouvriers et à côté de lui, se connaissant l’un l’autre, ayant souvent les mêmes joies, les mêmes peines et arrivant par là à  s’estimer.

« Il n’y a pas de lutte de classe possible, affirmiez-vous, dans l’atelier artisanal. On y apprend le sens du beau et du travail bien fait » , autrement dit la vertu d’excellence.

C’est en tant que catholiques aussi que nous avons accueilli la doctrine du Maréchal quand il voyait dans le retour aux vertus paysannes, les conditions de la paix sociale.

« C’est le paysan, disait-il, qui a forgé la France par son héroïque patience, c’est lui aussi qui assure son équilibre économique et spirituel. Les forces morales marquent le cœur du paysan d’une empreinte d’autant plus forte qu’il les puise à même le sol de la patrie ».

Et le Maréchal cite plusieurs vertus du paysan, vertus qui constituent certes comme un terreau propre à faciliter l’exercice des vertus surnaturelles : l’obstination dans l’effort quotidien, la résistance physique, une prudence faite de prévisions à longue échéance et de décisions lentement mûries, la confiance raisonnée, le goût d’une vie rude et simple.

Révolution nationale

C’est en tant que catholiques aussi que nous accueillons, Maréchal, votre révolution nationale dont le fondement spirituel était à l’inverse du totalitarisme païen. C’était là, aux dires de Monseigneur Piguet, évêque de Clermont-Ferrand « une œuvre courageuse et magnifique de renouveau » qui vous a fait acquérir des titres impérissables à la reconnaissance nationale. 

Il est bien évident que vous aviez encore sous les yeux l’Espagne de 1936 à 1939. Il fallait à la France un ordre nouveau sous peine de la voir sombrer dans les mêmes atrocités engendrées par la haine marxiste…  ce qui hélas advint lors de l’épuration de 1945.

« Si la France, disiez-vous, le 12 août 1941, ne comprenait pas qu’elle est condamnée par la force des choses à changer de régime, elle verrait s’ouvrir devant elle l’abîme où l’Espagne en1936 a failli disparaître et dont elle ne s’est sauvée que par la foi, la jeunesse et le sacrifice ».

Cet ordre nouveau que vous désiriez de toute votre âme, jetait les bases de ce que vous appeliez « Révolution nationale », dont le sens n’était pas comme toute Révolution, un bouleversement de l’ordre, mais une volonté de renaître, une résolution ardente de rassembler tous les éléments sains du passé et du présent, de recomposer l’âme nationale dissoute des partis, une volonté de faire du neuf avec des valeurs permanentes.
Elle se fera donc dans l’harmonisation des conditions sociales, dans la restauration de la sincérité et de la dignité ouvrière et paysanne, à l’encontre bien évidemment de la lutte marxiste des classes.

Vous vouliez assurer à nos compatriotes le réconfort des certitudes éternelles, la vertu, la patrie, la discipline, la famille, la fierté, le droit et le devoir du travail. Vous aviez tout fait pour remettre en honneur les forces spirituelles à savoir le respect de l’autorité, le goût du travail bien fait, le culte de l’art, le sentiment du devoir.
Si la France de la IIIe République était  façonnée par les idées de la Révolution française dont on peut dire que l’essence avait été la séparation des structures politico-sociales d’avec la loi naturelle, selon laquelle l’homme est une création subordonnée à un créateur, la Révolution nationale, elle, a été un mouvement spontané contre-révolutionnaire jailli du vieux fond catholique et français.

Guerre aux puissances d’argent

Votre révolution nationale, aux dires même d’une historienne israélienne, signifiait la déclaration de guerre au monde de l’argent. Vous nous aviez mis en garde très justement à ne pas nous laisser absorber uniquement par la matière au point de négliger la meilleure part, c’est-à-dire les plans supérieurs de la pensée et de la morale, les seuls qui donnent du prix à la vie et une âme à l’action.

On n’a pas pardonné votre conception de la politique économique et de rénovation sociale qui voulait en finir avec l’asservissement aux puissances d’argent. Esprit chrétien, celui qui s’attaque à l’esprit de lucre et de spéculation.

« J’entends, disiez-vous, que notre pays soit débarrassé de la tutelle la plus méprisable : celle de l’argent trop souvent serviteur et instrument du mensonge, moyen de domination ».

C’est donc tout normalement que vous avez voulu briser la puissance des trusts et leur pouvoir de corruption, et éradiquer le  capitalisme anonyme, égoïste et aveugle.

Le Maréchal et l’Eglise

Nous n’oublierons pas, cher Maréchal, les services rendus et la justice rendue à l’Eglise.  Nous pensons au retour des chartreux à la Grande Chartreuse, aux congrégations masculines et féminines qui bénéficieront  de la reconnaissance légale et seront déclarées licites. Nous pensons aux biens que vous leur avez rendus, à l’abrogation de l’injuste régime fiscal imposé au XIXe siècle aux associations religieuses. J’ai lu, je ne sais plus où ces quelques lignes profondément vraies.

« Chrétien il l’était. Mais si les sentiments étaient restés intacts, une existence mouvementée avait peut-être quelque peu atténué en lui les convictions et les pratiques de l’enfance et de la jeunesse. Il semble que la double épreuve de la fin, l’épreuve nationale de la défaite et l’épreuve personnelle de la captivité, aient rendu à sa foi, sa fermeté et sa fraîcheur. N’est-ce pas à cette imprégnation chrétienne que le Maréchal devait cette bonté que l’adversité n’a jamais affaiblie ? C’est la même foi profonde qui a aidé ce plus vieux prisonnier du monde à supporter, à offrir sa longue détention, non sans souffrance, mais sans aigreur. Il était devenu le vieillard purifié et grandi par la souffrance qui portait sa peine et qui priait.

Et c’est cette prière qu’il nous faut continuer. Nous la ferons monter vers le ciel pour que Dieu couronne, si ce n’est déjà fait, les mérites de cette longue, glorieuse et tragique existence, qui nous le reconnaissons, ne pouvait être que mal notée par les sociétés secrètes. Déjà la Franc-maçonnerie vous avait noté comme « proférant des idées cléricales et nationales ».

Avant d’en terminer, il me plaît de vous faire réentendre ce que Monseigneur Lefebvre, il y a vingt ans émettait comme un vœu :

« Que Dieu fasse que cette œuvre de restauration de la France puisse bientôt être reprise et continuée pour la gloire de la France et le salut des âmes ».*

L’avant dernier mot, c’est vous Maréchal qui parlerez cette fois vous adressant à nous ici présents, comme vous le fîtes le 24 décembre 1942 :

« A l’heure où il semble que la terre manque sous vos pieds, levez la tête vers le ciel, vous y trouverez assez d’étoiles pour ne plus douter de l’éternité de la lumière et pour placer où il convient vos espérances ».

Et puisqu’un jour vous aviez dit à votre avocat : « parlez de moi à la Dame de Massabielle » Promis ! nous le ferons dès aujourd’hui.

Je laisserai alors le dernier mot à la voix de Gontran Nolleau, voix qui s’était déjà élevée à la fin des obsèques du Maréchal :

« Noble vieillard si pur

« Héros des sombres heures

« Je te salue et je te pleure !

« La légende apprendra ton nom à nos enfants

« Ils garderont toujours ta mémoire bénie

« Tu revivras ».

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[1] http://visionnezmesvideos.blogspot.com/2007/11/hommage-au-marchal-ptain.html

[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-01-A-00-Abbe_Beauvais_contre_ralliement.pdf

[3]http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-12-01-A-00-Celier_Dieu_Mortel.pdf

[4] http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-04-B-00-Abbe_Beauvais_silencieux.pdf  

[5] http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-22-C-00-Pere_Jean_s_oppose_a_Mgr_Fellay.pdf  

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-04-30-A-00-Lettre_du_Pere_Jean.pdf

[6] Après vérifications auprès des meilleures sources absolument irréfutables, nous maintenons formellement notre information suivant laquelle l’abbé Xavier Beauvais s’est bien déplacé en personne pour visiter le père du Père capucin Jean, afin qu’il fasse pression sur son fils pour qu’il se rétracte publiquement, alors que ce dernier était placé au cachot au couvent de Morgon par son Supérieur, le Père Antoine (rallièriste), à la suite des questions qu’il avait adressées publiquement à Mgr Fellay à Saint Nicolas du Chardonnet pour lui demander par trois fois de préciser en termes clairs la finalité du processus de rapprochement avec la Rome apostate des modernistes qu’il impose avec obstination à la FSSPX. Le résultat en est à présent que cette famille de grands bienfaiteurs des capucins du Père de Villeurbanne est aujourd’hui divisée, le père désavouant le courage de son fils, alors que la mère le soutient résolument.

[7] http://fr.wikipedia.org/wiki/Fraternité_sacerdotale_Saint-Pie-X

[8] http://www.marechal-petain.com/actualites/petainactualites.htm