CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
dimanche 27 septembre 2009
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REDIFFUSION
L’abbé Ricossa a perdu la parole sur l’invalidité intrinsèque des sacres Conciliaires, car il a très bien compris que c’est la mort de sa théorie fumeuse de l’épiscopat materialiter
Invalidité du nouveau rite des sacres de 1968 :
l’abbé Ricossa s’oppose à l’abbé Cekada en rejetant publiquement sa démonstration théologique de leur invalidité sacramentelle radicale
Sacres Conciliaires invalides : un fidèle pose deux questions très précises à M. l'abbé Ricossa. Après le « sacerdoce probable » inventé par Mgr Fellay, l’abbé Ricossa invente l’épiscopat « probablement invalide » ! L’introduction des notions de probabilité dans les rites d’ordination et de consécration (revue de l’abbé Portal) revient à Gasparri (poulain du cardinal Rampolla) et fut effectuée en 1895 au moment où les Anglicans, et leurs complices infiltrés dans la hiérarchie romaine, tentaient de faire reconnaître leurs faux ordres comme valides par le Pape Léon XIII (avec le soutien discret mais efficace du cardinal Rampolla)
NOUS SOMMES AUJOURD’HUI CONTRAINTS DE REDIFFUSER INTÉGRALEMENT ce dossier VM sur la question vitale de l’invalidité sacramentelle de l’épiscopat Conciliaire actuel privé aujourd’hui de toute Potestas Ordinis épiscopale (Plénitudes des Saints Ordres, de caractère ontologique) que nous avions initialement diffusé le 22 juin dernier, et qui est resté depuis lors sans réponse.
La Potestas Ordinis est un caractère spirituel ontologique. Par conséquent, on ne saurait attribuer un sens à une « Potestas Ordinis » qui ne serait que « Materialiter » : le caractère sacerdotal catholique ne saurait en effet comprendre de distinction formaliter-materialiter : plus de quarante années après la promulgation mensongère par Montini-Paul VI, le 15 juin 1968, de la nouvelle forme sacramentelle essentielle INTRINSÈQUEMENT INVALIDE de la consécration épiscopale de rite catholique latin, c’est à présent par contagion inévitable, que l’ensemble du clergé Conciliaire est désormais DÉPOURVU DE TOUTE Potestas Ordinis catholique, et que par suite, le Sacerdoce sacrificiel catholique authentique est désormais aussi absent de l’église Conciliaire actuelle qu’il l’est de l’église Anglicane. Par conséquent, c’est aujourd’hui l’église Conciliaire qui ne saurait être – pas même « materialiter » - l’Église Catholique authentique.
Mais cette argumentation dérange énormément les Hautes Loges Maçonniques Rose+Croix cléricales, d’inspiration Anglicane, qui ont élaboré ce nouveau rite, ainsi qu’elle dérange beaucoup Don Ricossa lui-même, dont le silence sur ce sujet leur rend le meilleur service que ces Hautes Loges maçonniques puissent espérer de la part d’un clerc qui apparaît ainsi, par son propre silence, comme l’un de leurs meilleurs alliés, puisqu’en ne dévoilant pas la réalité de cet attentat des pires ennemis de l’Église contre le Sacerdoce catholique sacramentellement valide en 1968, il contribue à ce que les finalités véritables de cet crime clérical restent ignorées des clercs et des fidèles, et les empêche de bien comprendre la réalité de la situation contemporaine.
L’abbé Ricossa serait-il un « Mgr Williamson » bis d’un deuxième anneau de la scission, celui dont la mission consisterait à récupérer les prêtres réfractaires au ralliement de la FSSPX pour les contrôler et éviter que la question, si dérangeante pour les milieux maçonniques cléricaux, de l’invalidité INTRINSÈQUE du nouveau rite des sacres, ne soit enfin posée ?
Depuis plus de trois mois en effet, DON Francesco RICOSSA reste totalement muet[1] face aux DEUX QUESTIONS PRÉCISES POSÉES PUBLIQUEMENT À LUI-MÊME par un fidèle et publiées le 28 juin 2009 par Virgo-Maria.org, alors même que dans le dernier Sodalitium, l'abbé Ricossa, tel un agent subversif infiltré au sein de la Tradition catholique, s’oppose aujourd’hui publiquement à l’abbé Cekada en rejetant dans le numéro 62 de Sodalitium (voir plus bas) la démonstration théologique de ce dernier, publiée[2] par www.rore-sanctifica.org, de l'invalidité sacramentelle INTRINSÈQUE[3] radicale de la nouvelle forme sacramentelle essentielle de la consécration épiscopale de rite latin, promulguée par Montini-Paul VI le 18 juin 1968, par sa triplement mensongère[4] prétendue « Constitution Apostolique » (Pontificalis Romani).
Don Ricossa – dont la science religieuse et théologique et la culture sont pourtant connues de tous –, s'est – contrairement à son confrère M. l'abbé Cekada qu'il réfute sans motif dans Sodalitium n°62 (voir plus bas) – TOUJOURS ABSTENU jusqu'ici de publier quelqu'étude théologique que ce soit sur les nombreux cas de NULLITÉ ABSOLUE ET FORMELLE INTRINSÈQUE que comporte la nouvelle forme sacramentelle de la consécration épiscopale Conciliaire de rite latin, nouvelle forme ouvertement hérétique[5] — cf. www.rore-sanctifica.org — inventée par le trio diabolique DomBotte-Lécuyer-Bugnini (F∴M∴) et promulguée triplement mensongèrement par Montini-Paul VI le 18 juin 1968.
POURQUOI CE SILENCE OBSTINÉ DE DON RICOSSA SUR LE CARACTÈRE INTRINSÈQUE[6] DE L’INVALIDITÉ RADICALE de la nouvelle forme sacramentelle essentielle, et pourquoi rejette-t-il sans motif la démonstration théologique intrinsèque de l'abbé Cekada dans son numéro 62 de Sodalitium ?
Si cela n'est pas de la subversion de la part de l'abbé Ricossa, qu'est-ce donc ?
POURQUOI DON RICOSSA S’EST-IL EN OUTRE TOUJOURS ABSTENU de publier des études sur la SUBVERSION ANGLICANE, son histoire et ses méthodes, au sein de l’Église Catholique depuis 1830 ?
De quoi a-t-il peur ?
NOUS EXAMINERONS À FOND LA POLÉMIQUE SOULEVÉE À PROPOS DE RAMPOLLA PAR DON RICOSSA, UNE FOIS LA POSITION DE DON RICOSSA ENTIÈREMENT ÉCLAIRCIE SUR SON ATTITUDE FACE À L’INVALIDITÉ INTRINSÈQUE DES SACRES CONCILIAIRES, ET FACE A LA DÉMONSTRATION DE CETTE INVALIDITÉ INTRINSÈQUE ADMINISTRÉE PAR M. L’ABBÉ CEKADA, ET REJETÉE SANS MOTIF PAR DON RICOSSA DANS le numéro 62 de Sodalitium (voir plus bas).
Don RICOSSA soutient-il – en dépit des spécifications irréformables du Magistère Catholique rappelées par M. l'abbé Cekada –
— 1°) qu'il existerait aujourd'hui une possibilité éventuelle que Joseph Ratzinger soit effectivement revêtu de la plénitude du Sacerdoce Catholique (Potestas Ordinis épiscopale), et qu'en particulier il existerait une éventualité qu'il soit bien actuellement en possession de la capacité effective de transmettre validement le caractère ontologique du Sacerdoce catholique (sous réserve que les autres conditions de la validité sacramentelle concernant le rite mis en œuvre et l'impétrant fussent bien remplies) ?
— 2°) Don RICOSSA soutiendrait-il que la démonstration minimum et rigoureuse établit par l'abbé A. Cekada serait logiquement de quelque façon incomplète ou déficiente ? Et dans ce cas pourrait-il expliciter publiquement en quoi résideraient cette incomplétude et ces déficiences ?
Selon Don RICOSSA, l'emploi direct des principes de la logique formelle immédiate ( tels le Principe d'identité ou de non-contradiction ) aux données certaines de la connaissance ( telles les données de la Foi et de la Révélation définies par le Magistère catholique ) devrait-il pour les clercs et les fidèles catholiques rester suspendu à une éventuelle publication future de l'explicitation de cette logique formelle immédiate de la part du Magistère catholique ?
En la matière, si les données certaines de la connaissance garanties par le Magistère Catholique irréformable sont (2 + 2), le clerc ou le fidèle catholique ne pourrait donc si l'on suit Don Ricossa légitimement et avec autorité affirmer (2+2=) 4, avant que le Magistère catholique authentique ne déclare et publie lui même (2+2)=4.
Il semblerait donc qu'il existerait dans la pensée de Don RICOSSA, une éventualité que le Magistère Catholique irréformable authentique PUISSE DE QUELQUE MANIÈRE VIOLER LES PRINCIPES D'IDENTITÉ OU DE NON-CONTRADICTION QUI FONDENT LA LOGIQUE.
C'est pourquoi nombre de clercs et fidèles sont impatients de connaître les réponses aux deux questions publiques posées ici ci-dessus à M. l'abbé Francesco Ricossa.
..........................à moins – ce l'on n'ose pas imaginer – que le but réel de Don RICOSSA ne serait simplement que de chercher à semer l'attentisme et la confusion dans les rangs des trop rares catholiques qui restent acharnés à combattre pour préserver leur FOI et pour identifier et démasquer les " loups ravisseurs " habillés en pasteurs, et au premier chef l'abbé apostat Joseph Ratzinger.
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L’abbé Ricossa mène un combat très cohérent et objectivement très profitable aux loges Rose+Croix.
Dans le dernier numéro de Sodalitium (n°62), il vient :
L’analyse objective des actions et écrits de l’abbé Ricossa, semblant systématiquement vouloir préserver les plans des pires ennemis internes de l’Église catholique, les fait apparaître désormais comme de plus en plus cohérentes et structurées, aboutissant objectivement à protéger les réseaux Rose+Croix qui ont su si bien subvertir aujourd’hui l’Église Catholique et son Clergé, tout autant que leurs thématiques.
Rappelons que Roncalli était initié Rose+Croix, et que son élection en 1958 avait été annoncée par le bénédictin subversif Dom Beauduin[8] (l’un des principaux initiateurs du mouvement liturgique et du mouvement pour l’« œcuménisme » Conciliaire actuel – ou protestantisation du Sacerdoce catholique et destruction du caractère sacrificiel de ce Sacerdoce), qui était le sponsor d’un autre bénédictin, Dom Botte, lequel, avec son compère l’hérétique spiritain Père Lécuyer osera abolir radicalement en 1968, sous l’autorité du Lazariste Franc-Maçon Bugniniù, le rite traditionnel de la consécration épiscopale catholique, pour lui substituer une nouvelle forme essentielle, entièrement inventée par leurs soins, qui rend volontairement absolument invalide la nouvelle consécration sacramentelle épiscopale, détruisant ainsi radicalement le Sacerdoce sacrificiel catholique[9].
Après que nous l’ayons consulté sur la question, le CIRS[10] (Comité International Rore Sanctifica) nous signale que s’inscrivant dans le courant du Cardinal Gasparri, le poulain du cardinal Rampolla (initié Rose+Croix), l’abbé Ricossa introduit le concept théologiquement aberrant de la probabilité dans les sacrements (probabilisme sacramentel) avec son innovation sur l’épiscopat « probablement invalide » :
« Pour sa part Sodalitium (n° 57, pp. 45-46) a repris à son compte la vieille conviction du Père Guérard des Lauriers o.p. selon laquelle, tout en maintenant fermement le principe que c’est à l’Église qu’il reviendra de donner une réponse définitive sur la question, il faut au moins admettre la probabilité de l’invalidité des consécrations épiscopales administrées selon le nouveau rite. » Sodalitium n°62, p41
Cette innovation théologique de l’abbé Ricossa rejoint le concept fumeux lancé par le Cardinal Gasparri en 1895 dans la revue de l’abbé Portal[11] : Revue Anglo-Romaine, tome I, p 481 : « De la valeur des ordinations anglicanes », P.Gasparri, afin de justifier l’ordination sub conditione et non plusabsolute des ministres Anglicans.
"Le défaut d'intention est probable au for externe sans être certain ; enfin, que l'insuffisance aussi des rites de l'Ordinal [NDLR : Anglican] n'est que probable, à des titres et des degrés différents pour les trois ordinations. La conclusion qui semble découler de ces principes, est que les ordinations Anglicanes doivent être regardées comme douteuses (...). Il y aurait peut-être lieu, à mon humble avis, de modifier la pratique suivie jusqu'à présent et de ne réordonner que sub conditione les ministres Anglicans qui reviennent à l'Église catholique." P.Gasparri, pp 556-557
Abbé Portal – Revue Anglo-Romaine – Cardinal Gasparri (protégé par le F ∴ M ∴ Rampolla)
Le cardinal Gasparri est le clerc qui a sur les mains le sang des Cristeros mexicains
Cristeros mexicains pendus aux arbres,
suite à leur trahison par le cardinal Gasparri, à l’époque secrétaire d’État du Vatican.
Au nom de la ‘sainte obéissance’ réclamée par Gasparri,
il leur fut demandé par les clercs de l’époque de rendre leur armes, et ensuite désarmés,
ils furent massacrés sans pitié par les autorités maçonniques mexicaines.
Rappelons que cette argumentation théologique du Cardinal Gasparri a été publiquement et radicalement désavouée de fond en comble par l’appareil argumentaire développé par le Pape Léon XIII le 30 novembre 1896, en publiant sa Bulle Apostolicæ Curæ, démontrant et déclarant de manière irréformable et infaillible que les Ordres Anglicans étaient « Absolument Nuls et entièrement Vains », tout en en exposant les raisons qui n’ont rien à voir avec l’argumentaire et les concepts de Gasparri repris aujourd’hui par Don Ricossa. Et quant à l’abbé Portal, il fut justement et sévèrement sanctionné[12] par le cardinal Merry del Val, en juin 1908, sous le pontificat de saint Pie X, comme VM en a rendu compte dans un texte du 23 octobre 2006 : « Il [le cardinal] attendit cinq ans avant de foudroyer Portal. Rien ne permet de suggérer qu'il ait joué un rôle dans les tentatives avortées de 1905 et de 1907. Il n'était pas homme à manquer son coup »
La cause est désormais, pour tout véritable catholique, définitivement tranchée, et les motifs théologiques réels infailliblement énoncés une bonne fois pour toutes.
Pour tout catholique, qu’il soit clerc, théologien ou simple fidèle, le débat doit donc être désormais tenu pour définitivement clos sur le sujet.
Il est aujourd’hui bien évident que la tourbe des clercs Conciliaires apostats qui dirigent aujourd’hui la Curie romaine, montre son besoin urgent de faire oublier le plus vite possible la Bulle Apostolicæ Curæ de Léon XIII ainsi que les clartés définitives qu’elle a miraculeusement apportées sur cette question potentiellement mortelle pour la Sainte Église, dans la perspective très prochaine de parvenir à incorporer organiquement et officiellement la High Church Anglicane dans leur nouvelle église mondialiste, « œcuménique » et apostate conciliaire, au moment où, pour la première fois depuis le schisme et les hérésies Anglicanes, l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI se prépare à rencontrer prochainement à Londres Sa Majesté Elizabeth II, Chef de l’église Anglicane, et chef du CommonWealth Britannique sous les yeux aveugles des milliards d’ignorants.
Or, à la suite du rusé Cardinal Gasparri, Don Ricossa, reprenant le concept et le raisonnement fallacieux de ce dernier et venant ainsi à la rescousse des apostats du Vatican, préconise aujourd’hui lui aussi la consécration sub conditione des ministres Conciliaires :
« Il s’ensuit que celui qui aurait reçu l’épiscopat, le sacerdoce ou les autres ordres avec le rite réformé ou reçu d’un évêque consacré avec le rite réformé, devrait être à nouveau ordonné “sub conditione”. » Sodalitium n°62, p41
Gasparri était un protégé du cardinal Rampolla (illuministe satanique de l’O.T.O.), ce même cardinal que, dans le même numéro 62 de Sodalitium, Don Ricossa cherche aujourd’hui bien opportunément à blanchir des accusations d’appartenance à la maçonnerie.
Et c’est encore précisément ce même concept captieux et non-catholique de ‘probabilité sacramentelle’ développée en 1895 par le Cardinal Gasparri, et désavoué par l’argumentaire d’Apostolicæ Curæ, que nous avions retrouvée dans la bouche de Mgr Fellay[13] le 25 mars 2007, interrogé par S.I., directrice du site Donec Ponam…Décidément !
Quelle taupe de son entourage avait donc resservi les idées captieuses du subtil Gasparri au supérieur de la FSSPX, si peu formé sur ces questions historiques ?
Étant donné la très faible culture théologique de Mgr Fellay (qui ne travaille que les langues vivantes et passe son temps à faire de la politique vaticane moderniste), il est sûr qu’il n’aura pas été bien difficile de lui faire avaler cette fausse notion théologique non-catholique et cette subtile et savante fourberie cléricale sur ce sujet essentiel.
Un fidèle nous communique le courriel public qu'il a adressé à Don Ricossa, suite à sa déclaration publiée en page 45 du dernier numéro (n°62) de sa revue Sodalitium, lui posant à cet égard deux questions publiques très précises :
Voici le texte de ce courriel qui nous a été communiqué :
E-mail d’un fidèle du 19 juin 2009, adressé à Don Francesco Ricossa
Copie : abbé Schoonbroodt, abbé Cekada, Mgr Dolan, Mgr Sanborn, abbé Belmont, abbé Méramo, Chautard, abbé Legal, abbé Seuillot
Titre : ÉPISCOPAT : DEUX QUESTIONS PRECISES A DON RICOSSA
Contenu :
« Le 25 mars 2006, à l'occasion du 15ème anniversaire de la mort de Mgr Lefebvre survenue le 25 mars 1991, M. l'abbé A. Cekada a publié une étude de théologie sacramentelle catholique de 16 pages intitulée "Absolument Nul et Entièrement Vain"[14]
http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-04-06-EN-Cekada_New_Episcopal_Consecration.pdf
Le 06 juin 2006, il en publia même, sous le titre "Le Rite de la consécration épiscopale de 1968 : Un bref résumé du problème", un résumé de deux pages[15].
http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-06-06-FR-Cekada-resume-officiel_2_pages.pdf
Le texte du 25 mars 2006 constitue de la part de M. l'abbé A. Cekada une démonstration théologique rigoureuse et "minimum" de l'invalidité sacramentelle intrinsèque radicale, de la forme essentielle de la nouvelle consécration épiscopale "œcuménique" et conciliaire, imposée depuis le 18 juin 1968 par Montini-PaulVI à l'Église de rite latin par la promulgation à cette date de sa Constitution apostolique Pontificalis Romani (dont la revue Sodalitium n'aura même pas jugé utile de mentionner les quarante ans en 2008 - ce qui est extrêmement révélateur) .
Le 27 janvier 2007, M. l'abbé A. Cekada publia sous le titre "Toujours Nul et Toujours Vain" un complément de 11 pages à sa démonstration du 25 mars, par lesquelles il réfutait une à une toutes les objections qui avaient été soulevées à l'encontre de sa démonstration minimum de l'invalidité sacramentelle intrinsèque de la nouvelle consécration épiscopale conciliaire, en maintenant l'intégralité de sa démonstration[16].
L'abbé A Cekada, en se basant exclusivement sur les textes infaillibles et irréformables du Magistère de la Saint Église, comme du Magistère Pontifical, a ainsi conclu explicitement et rigoureusement que cette nouvelle "consécration" épiscopale de rite latin, édictée le 18 juin 1968 par Montini-PaulVI , doit être déclarée en toute certitude selon ces normes irréformables et infaillibles comme "Absolument Nulle et Entièrement Vaine"
Or, en mai 2009, Don F. Ricossa écrit en page 45 (deuxième paragraphe, colonne de gauche) du numéro 62 de la Revue Sodalitium (n°62, mai 2009) :"Il n'est pas démontré avec une absolue certitude que Joseph Ratzinger n'a pas été consacré validement évêque."[17]
http://www.sodalitium.eu/index.php?ind=downloads&op=entry_view&iden=138
Le 28 mai 1977, l'abbé apostat Joseph Ratzinger a en effet reçu de la part de Mgr Joseph Stangl, évêque de Würzburg, la nouvelle et totalement inventée pseudo-"consécration" épiscopale conciliaire imposée depuis le 18 juin 1968 par Bugnini-Montini-PaulVI, et fut alors investi Archevêque de Münich.
D'où, après son affirmation :
"Il n'est pas démontré avec une absolue certitude que Joseph Ratzinger n'a pas été consacré validement évêque."
LES DEUX QUESTIONS PRÉCISES POSÉES ICI PUBLIQUEMENT A DON Francesco RICOSSA :
Don RICOSSA soutient-il - en dépit des spécifications irréformables du Magistère Catholique rappelées par M. l'abbé Cekada –
- 1°) qu'il existerait aujourd'hui une possibilité éventuelle que Joseph Ratzinger soit effectivement revêtu de la plénitude du Sacerdoce Catholique (Potestas Ordinis épiscopale), et qu'en particulier il existerait une éventualité qu'il soit bien actuellement en possession de la capacité effective de transmettre validement le caractère ontologique du Sacerdoce catholique (sous réserve que les autres conditions de la validité sacramentelle concernant le rite mis en œuvre et l'impétrant fussent bien remplies) ?
- 2°) Don RICOSSA soutiendrait-il que la démonstration minimum et rigoureuse établit par l'abbé A. Cekada serait logiquement de quelque façon incomplète ou déficiente ? Et dans ce cas pourrait-il expliciter publiquement en quoi résideraient cette incomplétude et ces déficiences ?
Selon Don RICOSSA, l'emploi direct des principes de la logique formelle immédiate ( tels le Principe d'identité ou de non-contradiction) aux données certaines de la connaissance (telles les données de la Foi et de la Révélation définies par le Magistère catholique) devrait-il pour les clercs et les fidèles catholiques rester suspendu à une éventuelle publication future de l'explicitation de cette logique formelle immédiate de la part du Magistère catholique ?
En la matière, si les données certaines de la connaissance garanties par le Magistère Catholique irréformable sont (2 + 2), le clerc ou le fidèle catholique ne pourrait donc si l'on suit Don Ricossa légitimement et avec autorité affirmer (2+2=) 4, avant que le Magistère catholique authentique ne déclare et publie lui même (2+2)=4.
Il semblerait donc qu'il existerait dans la pensée de Don RICOSSA, une éventualité que le Magistère Catholique irréformable authentique PUISSE DE QUELQUE MANIÈRE VIOLER LES PRINCIPES D'IDENTITÉ OU DE NON-CONTRADICTION QUI FONDENT LA LOGIQUE.
C'est pourquoi nombre de clercs et fidèles sont impatients de connaître les réponses aux deux questions publiques posées ici ci-dessus à M. l'abbé Francesco Ricossa.
..........................à moins - ce l'on n'ose pas imaginer - que le but réel de Don RICOSSA ne serait simplement que de chercher à semer l'attentisme et la confusion dans les rangs des trop rares catholiques qui restent acharnés à combattre pour préserver leur FOI et pour identifier et démasquer les "loups ravisseurs" habillés en pasteurs, et au premier chef l'abbé apostat Joseph Ratzinger ? »
Pièce jointe :
Soda-F62[1].pdf[18]
Fin de l’email d’un fidèle
Nul doute en effet que les réponses de Don Ricossa à cette double question ne soient très attendues des clercs et des fidèles de la tradition.
Un autre fidèle nous a écrit :
« Date 25 juin 2009 10:16
Objet Lettre de M. Winckler
Monsieur l'Abbé,
Je ne vois pas en quoi la lettre de M. Winckler répond aux arguments de l'abbé Ricossa. Cette lettre montre seulement qu'à Rome tout le monde croyait à l'affiliation du cardinal Rampolla, modernistes ou pas! M. Winckler n'apporte aucun argument réfutant ceux de l'abbé Ricossa; il fait seulement état d'une conviction largement répandue dans les milieux traditionalistes de Rome et d'ailleurs. Ce que montre l'abbé Ricossa est que cette conviction n'était pas fondée. Le "témoignage" de M. Winckler ne constitue en rien une réfutation de Ricossa.
D'autre part ne trouvez vous pas légèrement tendancieux le fait d'invoquer l'absence de traitement d'un sujet (Avrillé ou Ricossa) comme preuve d'une intention peccamineuse ??
Cela dit, j'apprécie beaucoup Virgo Maria.
Veuillez agréer, Monsieur l'Abbé l'expression de mon profond respect. »
Nous invitons ce fidèle à bien relire la lettre de Mr Winckler publiée à la demande du Père Guérard des Lauriers dans le premier numéro de sa nouvelle revue Cacissiacum, il ne s’agit pas d’une description approximative d’une opinion générale à Rome, mais d’un témoignage personnel incluant des faits[19] dont il a été partie prenante.
Le nier reviendrait à accuser Winckler de manipulation et à présenter le Père Guérard comme un ‘gogo’ qui publiait n’importe quoi… Serait-ce là l’opinion de l’abbé Ricossa ?
Don Ricossa, qui ne peut pas ignorer cette lettre de Winckler publiée dans le premier numéro des Cahiers de Cassiciacum, l’a donc délibérément et intentionnellement écartée de son article de Sodalitium n°62.
Pourquoi[20] ?
Nous pensons qu’objectivement les intentions réelles de l’abbé Ricossa transparaissent désormais très clairement à travers la logique de ses actions et publications de ces dernières années qui s’épaulent mutuellement.
À l’automne 2007 le masque du « très traditionnel » Mgr Williamson est tombé, en juin 2009 serait-ce le masque de Don Ricossa qui serait en train de tomber ?
Qui peut encore, en conscience, financer l’abbé Ricossa et ses œuvres, et mettre son argent dans une destination aussi douteuse ? Alors même qu’il réclame une somme d’argent auprès des fidèles (selon une source il s’agirait de 500 000 euros) :
« La souscription pour acquérir une chapelle à Paris, lancée il y a un an et demi, suit son cours (près du tiers de la somme totale a été rassemblée) : nous faisons toujours et plus que jamais appel à votre générosité… pour la plus grande gloire de Dieu. Tous nos fidèles parisiens prient pour les bienfaiteurs et à toutes leurs intentions. » Sodalitium n°62, p56
Les fidèles seraient bien inspirés d’attendre la clarification désormais absolument indispensable de ses positions inacceptables de la part de l’abbé Francesco Ricossa avant d’investir leur argent dans ses entreprises.
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
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[1] Un silence de façade qui dissimule une véritable effervescence de l’agent infiltré Don Ricossa dont nous savons, par plusieurs exemples, qu’il multiplie en coulisse les démarches auprès des clercs (notamment les abbés Méramo et Cekada) pour faire taire cette question posée par Virgo-Maria, et qui lui est insupportable.
[2] http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-04-26-FR-Cekada-Absolument_nul_et_entierement_vain.pdf
[3] Démonstration d’INVALIDITÉ INTRINSÈQUE établies selon les normes mêmes de la validité intrinsèque du sacrement des Saints Ordres, et plus précisément de la consécration sacramentelle épiscopale catholique, de la théologie morale et sacramentelle catholique, telles que déjà édictées publiquement, infailliblement et définitivement par le Magistère de la Sainte Église.
[5] Hérésies portant sur la procession du Saint-Esprit et sur la négation de la sainteté Substantielle incréée du Christ ainsi que sur une théorie anti-catholique du Sacerdoce :
L’Abbé Ricossa s’est toujours refusé a examiner publiquement ces erreurs gravissimes incorporées dans la nouvelle forme essentielle de la consécration épiscopale catholique de rite latin, imposée mensongèrement par Montini-Paul VI le 18 juin 1968.
[6] Lorsque Don Ricossa traite de l’épiscopat conciliaire, il prend grand soin DE NE JAMAIS TRAITER DE SON INVALIDITÉ SACRAMENTELLE INTRINSÈQUE, n’abordant cette question exclusivement sous son angle EXTRINSÈQUE : (en substance) « Puisque cette réforme sacramentelle a été introduite et promulguée par un Pontife catholique « materialiter » seulement, et par suite de l’autorité nécessaire pour la promulguer, nous devons tenir cette réforme sacramentelle pour « invalide », au moins tant que le Pontife, étant enfin devenu Pontife « formaliter », l’aura confirmé, en ayant dès lors le pouvoir de la confirmer validement. »
Où l’on voit apparaître le sophisme de la position fondamentale de l’abbé Ricossa, car un véritable Pontife catholique, « materialiter & formaliter » selon l’abbé Ricossa – voudrait-il de son autorité rendre valide (s’il est un vrai Pontife il ne le ferait pas) un sacrement ontologiquement invalide, en confirmant cette abomination sacrilège de Paul VI qu’est la nouvelle consécration épiscopale conciliaire du 18 juin 1968 de Paul VI – il n’en aurait pas les pouvoirs et montrerait ainsi qu’il serait lui-même à son tour un faux Pontife, ou un Pontife de pure apparence, car AUCUN PAPE N’A LE POUVOIR DE RENDRE VALIDE UN SACREMENT QUI SERAIT INVALIDE : comme, par exemple, AUCUN PAPE N’AURAIT LE POUVOIR DE RENDRE VALIDE UN BAPTÊME qui serait prononcé avec la pseudo-forme sacramentelle essentielle suivante « Je te baptise au nom de DIEU » ou « Je te baptise au nom de Jésus-Christ ».
[8] Voir les nombreux messages VM relatifs à ce sinistre personnage.
[11] Rappelons que le lazariste Portal, très lié à Lord Halifax, signait du pseudonyme « Dalbus » dans les polémiques théologiques cléricales de l’époque (début des années 1890) pour prétendre fallacieusement se faire le « champion » de la démonstration de l’invalidité radicale des sacres anglicans en choisissant pour cela à dessein des arguments faibles et spécieux qu’il s’avait en réalité être faciles à réfuter.
http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2008/RORE_Communique-2008-10-21_Ordre_de_la_Corporate_Reunion.pdf , voir en page 26 la note 44.
Le CIRS a signalé par ailleurs à propos de ce lazariste :
Il semble, que l’abbé Portal, Lazariste (tout comme Bugnini ∴) ait été secrètement sacré évêque à deux reprises et qu’il ait par la suite sacré à son tour :
« En 1926, entre au monastère bénédictin d’Amay-sur-Meuse.
Le 29 décembre 1918, consacré évêque par Mar Antoine (Lefébure). 7 novembre 1920, consacré par Maran Mar Yosif Emmanuel II Thoma, patriarche de l’Église catholique chaldéenne, assisté de Mar Antoine. » B.Persson
et encore :
Les suites du sacre épiscopal catholique de Venise sont cachées mais de très grande portée : c’est toute une histoire occulte de l’Église catholique et de la préparation secrète lointaine de Vatican II par des réseaux cléricaux qui commence ainsi à faire surface.
Parmi celles-ci, la moins étonnante n’est pas celle de l’abbé Portal qui aurait été consacré deux fois évêque en 1918 et 1920.
Or l’abbé Portal fut précisément avec Lord Halifax, le personnage clé et le coordinateur du projet de reconnaissance de la prétendue validité sacramentelle des Ordres Anglicans par le Pape Léon XIII.
En 1895 et 1896, il joua un rôle déterminant, de concert avec le cardinal Rampolla, secrétaire d’État de Léon XIII, et avec Mgr Gasparri, futur secrétaire d’État de Benoît XV, pour tenter de faire renoncer l’Église catholique à l’invalidité des ordinations Anglicanes, et ouvrir ainsi la voie à une « Corporate Reunion » de la High Church Anglicane avec l’unique Église du Christ.
http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2008/RORE_Communique-2008-09-24_Sacre_de_Mgr_Lee.pdf
[12] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-23-D-00-La_destitution_de_l_abbe_Portal_2.pdf
[13] http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-06-03_Probabilisme_Mgr_Fellay.pdf
[14] http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-04-26-FR-Cekada-Absolument_nul_et_entierement_vain.pdf
http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-04-06-EN-Cekada_New_Episcopal_Consecration.pdf
[15] http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-06-06-FR-Cekada-resume-officiel_2_pages.pdf
[16] http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-04-26-FR-Cekada-Absolument_nul_et_entierement_vain.pdf
http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-04-06-EN-Cekada_New_Episcopal_Consecration.pdf
[19] Il précise même dans sa lettre qu’il fréquente un parent proche du défunt cardinal de sinistre mémoire.
[20] Si Don Ricossa a osé ainsi tronquer son dossier historique publié sur la question, en expurgeant la lettre si gênante de M. Winckler, publiée dans le premier numéro de Cacissiacum par la volonté expresse du Père Guérard des Lauriers qui lui avait demandé son témoignage personnel à cette fin, n’est-on pas en droit de penser que Don Ricossa en a fait de même pour tout élément ou pièce qui seraient par trop défavorables à sa thèse de réhabilitation qu’il veut absolument diffuser aujourd’hui ?...
Dans quel but ? …Servir la vérité ?...Vraiment ?....Et pourquoi seulement maintenant ?.....Les réponses s’imposent d’elles-mêmes tant la finalité poursuivie est aujourd’hui aveuglante.