Virgo-Maria N° 755

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Suite à la diffusion par VM[1] d’un document procuré par un fidèle, au sujet de la gestion financière par l’abbé Ricossa de l’Institut Mater Boni Consilii, l’abbé Francesco Maria Paladino vient d’écrire à VM le 29 octobre 2009, pour demander à l’abbé Schoonbroodt de publier son rectificatif, ce qui est fait ci-dessous.

L’abbé Paladino joint, pour diffusion par VM, une étude corrigée de son étude démontrant comment l’abbé Ricossa a falsifié la pensée du cardinal Billot sur l’Apocalypse et son application pour le futur, le supérieur de Verrua s’ingéniant à nier, sur les traces de l’exégète moderniste Corsini, que cette application du texte de l’apôtre Saint Jean puisse encore s’appliquer à l’avenir, et la reléguant fallacieusement au rang d’un texte destiné à interpréter l’histoire d’avant l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Nous allons publier cette étude de l’abbé Paladino dans un message distinct de celui-ci, le sujet est important, car il contribue à montrer plus encore que l’abbé Ricossa agit comme un agent des cercles conciliaires, se comportant, au sein de la Tradition catholique, au bénéfice des ennemis de l’Église pour démunir les clercs et les fidèles catholiques de toutes les armes que leur a données la divine Providence pour interpréter les évènements exceptionnels de notre époque. En dépossédant les catholiques des interprétations salutaires des révélations des Saintes Écritures (Apocalypse) et des révélations explicites plus tardives de Notre Dame à La Salette, l’abbé Ricossa joue un jeu convergent avec celui de l’universitaire Paul Airiau, émule de l’ancien prêtre défroqué Émile Poulat, qui tente de disqualifier les fidèles qui ont suivi Mgr Lefebvre, en les traitant du néologisme (à intention infamante) d’ « apocalyptistes ».

Il devient de plus en plus évident que l’abbé Ricossa fait ainsi le jeu des ennemis de l’Église. Il travaille à masquer l’interruption irréversible de la succession apostolique dans l’église Conciliaire, et à dissimuler l’énorme complot maçonnique Anglicano-Rose+Croix qui a produit cette situation dramatique pour les âmes.

Nous ne pouvons que remarquer que l’abbé Ricossa observe un silence assourdissant face aux deux questions publiques qui lui ont été posées sur la questions de l’invalidité intrinsèque du nouveau rite de consécration épiscopale (Pontificalis Romani, 1968). Son attitude vaut pour aveu…

… et cela au moment même où le Père Pierre-Marie de Kergorlay (Avrillé) vient de tenter vainement de sauver la fameuse « démonstration de validité » du nouveau rite de consécration épiscopale qu’il a puisée chez le moderniste Dom Botte, dans le dernier numéro 69 du « Sel de la terre ». Cette dernière parution intervient vraisemblablement à point nommé, au moment où commencent les « trahisons doctrinales » de Mgr Fellay avec les théologiens Conciliaires à Rome (26 octobre 2009), afin d’essayer de faire taire les questions des clercs de la FSSPX qui sont de plus en plus préoccupés pas l’invalidité des consécrations épiscopales dans le nouveau rite et de l’interruption de la succession apostolique qui en découle. La prise de conscience de l’invalidité sacramentelle intrinsèque du clergé Conciliaire, ne cesse de s’étendre au sein de la FSSPX, exactement à rebours de la politique de trahison de l’œuvre de Mgr Lefebvre, que s’obstine à mener Mgr Fellay, alléché par les honneurs et les ors du Vatican. Après la mi-septembre, selon certaines sources, Mgr Fellay a passé plusieurs semaines dans un palace luxueux de Rome, les frais étant payés par le Vatican de Benoît XVI… cela en dit long sur les appétits de luxe et de pouvoir du supérieur de la FSSPX et sur son double jeu devant les fidèles.

Le CIRS (Comité International Rore Sanctifica) nous a communiqué qu’il finalise sa réfutation de fond en comble de cette dernière farce du Père Pierre-Marie, lui-même visiblement alimenté par le Vatican de Benoît XVI, et qu’il va très bientôt la publier sur son site.

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