CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
vendredi 12 février 2010
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
Questions troublantes : Château de
Canisy, lieu français affiché de rencontres et réunions du mondialisme anglo-saxon
:
Quels liens avec le Dominicain Pierre-Marie (Geoffroy de Kergorlay),
l'homme qui, en dépit des FAITS aujourd’hui publics[1],
bloque obstinément depuis 2005 les études sur l'invalidité INTRINSÈQUE du
nouveau rite conciliaire des sacres épiscopaux ?
Les
itinéraires entrelacés des deux frères (Denis et Geoffroy) de Kergorlay, et la
volonté acharnée du Dominicain Geoffroy de protéger l’église Conciliaire de
Benoît XVI en sauvant l’héritage du liturgiste moderniste Dom Botte qui a
détruit l’épiscopat catholique de rite latin :
le nouveau rite conciliaire INTRINSÈQUEMENT invalide de la consécration
épiscopale du Lazariste F∴M∴ Bugnini et de l’évêque apostat Montini-Paul VI
(Pontificalis Romani, 18 juin 1968)
Nous avions annoncé une étude réalisée à partir de documents publics sur le Père Pierre-Marie o.p. (Geoffroy de Kergorlay) et sur les pistes des influences possibles qui seraient susceptibles d’éclairer l’acharnement très surprenant1 avec lequel ce dominicain proche de la Fraternité Saint Pie X, s’efforce depuis l’élection de Ratzinger-Benoît XVI, en dépit de tous les FAITS établis et les textes magistériels authentiques de la Sainte Église déjà rendus publics depuis 2006 – en particulier sur le site www.rore-sanctifica.org cité par ce Dominicain – de bloquer dans la Tradition catholique toute étude sérieuse de l’invalidité INTRINSÈQUE du nouveau rite conciliaire latin de la consécration épiscopale promulgué par Montini-Paul VI le 18 juin 1968.
La voici.
Cette question de la validité de l’épiscopat est d’autant plus capitale que l’invalidité du rite de consécration épiscopale de 1968 ruine la légitimité de l’église Conciliaire de Benoît XVI, issue de Vatican II. Car, après 40 ans d’application du rite invalide, tout l’épiscopat conciliaire a été sacré dans ce nouveau rite, et n’est pas valide. Avec son épiscopat valide sacré par Mgr Lefebvre, la FSSPX reste la dernière seule institution catholique répandue internationalement, à posséder le Sacerdoce sacrificiel catholique.
Et donc, lors des sacres de 1988, Mgr Lefebvre a bien sauvé l’épiscopat catholique et par là-même les sacrements catholiques et leur transmission.
Les ENJEUX sont donc énormes. C’est bien ce que l’action de Geoffroy de Kergorlay (Pierre-Marie) permet de bloquer depuis 2005. C’est pourquoi le dominicain joue un rôle clé de verrou sur cette question capitale. Pour la postérité et devant tous les futurs historiens de l’Église, le nom de Geoffroy de Kergorlay restera définitivement associé au blocage de la question des sacres et à la préservation de l’œuvre révolutionnaire de Dom Botte.
Après avoir commencé par entreprendre un examen serré du train des dépenses étonnantes et impressionnantes engagées par le couvent depuis 2005, nous avons du en effet élargir notre documentation à celle des informations publiques concernant les origines et de l’environnement familial du Père Pierre-Marie.
Cela nous a conduits inévitablement à nous pencher sur le château de Canisy (provenant du patrimoine exceptionnel des parents du Père Pierre-Marie o.p.) et l’exceptionnel parcours de Denis de Kergorlay, l’unique frère du Père Pierre-Marie.
Au vu des faits, la question suivante s’est alors imposée :
Se pourrait-il qu’il se soit établi, à travers Canisy, des contacts épisodiques (ou réguliers) entre le Père Pierre-Marie o.p. et un "visiteur", très féru de religion, appartenant à des milieux mondialistes, de passage à Canisy, lieu très fréquenté en France par ces cercles anglo-saxons pour des rencontres ou réunions ?
Nous ne le savons pas.
Cependant les informations publiques concernant cette exceptionnelle demeure familiale des Kergorlay et surtout la notoriété des liens actuels de celle-ci, accueillant leurs réunions en France, avec des cercles mondialistes anglo-saxons – liens, notoires et publics particulièrement depuis 1991, année de la disparition inopinée le 25 mars de Mgr M. Lefebvre, fondateur de la Fraternité Saint Pie X, et de son séminaire d’Écône en Suisse où Geoffroy de Kergorlay est entré en 1977 pour y être ordonné prêtre Dominicain 6 ans plus tard en juin 1983 des mains-même du fondateur, Mgr Lefebvre – ne sauraient manquer de susciter légitimement une telle question.
Les 3 articles (1991, 2003 et 2009) de la revue « Point de vue – Images du monde » et celui de « Faits & Documents » de février 2010 où apparaissent les Kergorlay sont consultables depuis ici :
1991
2003
2009
http://www.virgo-maria.org/Documents/Kergolay/Denis_de_Kergolay_L_Interallie.pdf
L’article du n°56 de la revue « Fideliter » de mars-avril 1987 de la FSSPX, où est décrit le début du parcours du Frère Geoffroy de Kergorlay (Pierre-Marie), est consultable depuis ici :
http://www.virgo-maria.org/Documents/Kergolay/Avrille.pdf
http://www.virgo-maria.org/Documents/Kergolay/AvrilleOCR.pdf
Table des matières
1.... 2005-2009 : les « années fric » au couvent d’Avrillé
2.... Les deux héritiers du patrimoine des Kergorlay et du château de Canisy : Denis et Geoffroy
5.... La percée mondaine de la famille Kergorlay dans la jet-set du Gotha mondain internationaliste
6.... Geoffroy de Kergorlay au cœur de la gestion patrimoniale d’Avrillé et de ses médias
8.... Conclusion : Cinq questions troublantes très légitimes
Dans le présent dossier nous allons examiner beaucoup de FAITS appartenant au domaine public qui ont été collectés lors de cette étude, et dont une synthèse pourrait être présentée sous la forme du schéma ci-dessous que nous avons nommé « La Croix des Kergorlay », car derrière une apparente opposition entre les parcours des deux frères Kergorlay, se dessine une convergence de fond.
En effet, en engageant, et compromettant, en 2005, la revue « Le Sel de la terre » et le couvent d’Avrillé dans la diffusion de la fallacieuse pseudo-« démonstration » liturgique et théologique de Dom Botte prétendant défendre l’impossible validité sacramentelle intrinsèque de la nouvelle forme sacramentelle essentielle du nouveau rite de la consécration épiscopale catholique, que ce dernier venait d’inventer (1967-1968) avec ses collègues réformateurs modernistes du Consiliumliturgique post-conciliaire (cf. les Notitiæ sur le site www.rore-sanctifica.org ), le frère Pierre-Marie tente ainsi de consolider la crédibilité sacramentelle du pseudo-« clergé » (« néo-anglican ») actuel de l’église Conciliaire, rendant ainsi un service inestimable aux cercles mondialistes anglo saxons, ainsi qu’aux centres d’influences religieuses anglicanes britanniques qui leur sont historiquement proches, et qui furent à l’origine de cette révolution liturgique conciliaire sans aucun précédent (cf. www.rore-sanctifica.org), comme à leurs « supérieurs inconnus » qui travaillent inlassablement à la mise en place d’un gouvernement mondial à leur main, coiffé d’une super-religion universelle « œcuménique », mondialiste, maçonnique, gnostique et syncrétiste placée sous leur contrôle.
Geoffroy de Kergorlay (Père Pierre-Marie) et le futur traître Dom Gérard Calvet
Depuis novembre 2005, le Père Pierre-Marie (Geoffroy de Kergorlay) défend la validité intrinsèque du nouveau rite de consécration épiscopale de 1968. Cette action s’est poursuivie jusqu’à l’automne 2009. Durant cette période, l’argent des donateurs tombe comme une manne au couvent dominicain d’Avrillé.
Sur le plan financier, en 23 ans, les Dominicains d’Avrillé auront péniblement construit une « quatrième aile », alors qu’en 4 ans, ils vont engager des dépenses pour :
Nous sommes prêts à entendre toute explication sur l’origine de ces fonds.
Dans le même temps, Denis de Kergorlay, le frère de Geoffroy a connu une ascension sociale prodigieuse :
2007 : participation au ‘bal Marie-Antoinette’ des Rockefeller à Versailles
2008 : élection à la présidence d’Europa Nostra
2009 (novembre) : sélection de la fille de Denis, Marie-Victoire, pour participer au très sélectif « bal des débutantes » à l’hôtel de Crillon à Paris
2009 (décembre) : élection à la présidence du Cercle de l’Union Interalliée et invitation remarquée à un dîner de Noël à l’ambassade britannique à Paris, en présence des Rothschild.
Nous ne pouvons que constater depuis l'été 2005, date du blocage auprès des clercs de la Tradition par le Père Pierre-Marie o.p. des études démontrant l'invalidité sacramentelle INTRINSÈQUE radicale et certaine (et ceci quelle que puisse être l’INTENTION de l’officiant) du nouveau rite conciliaire des sacres épiscopaux exposées par le CIRS[2], la profusion des impressionnants investissements du couvent d'Avrillé : bibliothèque du couvent (chiffrée à plus de 1,5 millions d'euros), acquisition du magnifique manoir historique (le « Prieuré ») jouxtant la propriété des Dominicains, développement spectaculaire des Éditions du Sel (passage à la couleur dans la diffusion des bulletins du couvent, etc...), extraordinaire entretien des lieux de vie du couvent, voyages internationaux par avion très fréquents, etc. ...
2005-2009 sont devenues les « années fric » chez les dominicains d’Avrillé. Jugez-en par vous-même :
Travaux dans la future cuisine de l’hôtellerie
Deux photos des travaux pour le Foyer Saint-Thomas
"la bonne nouvelle du trimestre, celle qui a ouvert un large sourire sur la face de certains frères converts, c'est l'achat, pour une somme modique d'un petit camion-benne qui rend déjà de précieux services pour nos transports de bois, graviers, cartons de livres, etc. . Merci saint Joseph ! »
Et nouvel appel aux dons pour financer le Prieuré et de nouveaux travaux dans la chapelle et les classes.
Que l’on ne nous fasse pas ici une « querelle d’allemands », et pour éviter tout malentendu réel ou supposé, nous précisons bien que nous ne critiquons nullement la volonté des dominicains de se doter d’une bibliothèque, conformément à leur vocation et aux statuts donnés par leur fondateur.
Mais nous nous étonnons seulement de la célérité et de la profusion surprenantes depuis ces quatre ou cinq dernières années de la collecte des fonds qui semblent pleuvoir soudain comme une manne.
En l’espace de quatre ans, nous assistons en effet à une envolée des investissements sans aucune comparaison avec les vingt ans qui ont précédé, et bien qu’apparaisse à partir de septembre 2008 une crise financière mondiale qui touche désormais les fidèles et leurs familles.
Ce sont les Dominicains eux-mêmes qui l’avouent en octobre 2005 : « Espérons que nous arriverons à la [NDLR : la bibliothèque] construire plus rapidement que la fameuse « quatrième aile » (premier coup de pioche dans l’été 1981, fin des travaux – à l’exception du chapitre – en 2004) »
Pour résumer en effet, en 23 ans, les Dominicains d’Avrillé auront péniblement construit une « quatrième aile », alors qu’en 4 ans, ils vont engager des dépenses pour :
Nous constatons en effet avec étonnement que l’essentiel du financement de la bibliothèque est rassemblée en deux ans, puisque le Père Innocent-Marie o.p. écrit en mars 2007 :
« La bibliothèque c’est parti », « Grâce à votre générosité, nous disposons déjà d’une bonne partie de l’argent nécessaire ».
Et, fait très étrange, loin d’assécher les finances du couvent, cette explosion de dépenses immobilières ne freine aucunement ses autres dépenses dans les médias, telles, par exemple, l’expansion des lettres des dominicains, des catalogues des Éditions du Sel ou des dépliants promotionnels qui passent à la couleur, puis au papier glacé, et ce dans des formes de plus en plus luxueuses, alors que pourtant la crise financière touche les fidèles depuis l’automne 2008.
Devant ces FAITS établis très surprenants,
il est dès lors impossible de ne pas se poser légitimement la
question :
D’où pourrait donc provenir une telle manne financière si soudaine et si généreuse ?
N’est-il pas étrange de devoir constater que cette si soudaine et si plantureuse générosité, attribuée par le Père Innocent-Marie à « Saint Joseph », coïncide curieusement avec la reprise à son compte et la diffusion auprès des clercs de la Tradition par le Père Pierre-Marie o.p. (Geoffroy de Kergorlay) de la fallacieuse « argumentation » de Dom Botte (par laquelle ce liturgiste moderniste avait déjà su tromper en 1967 ses collègues du Consilium liturgique conciliaire), pour tenter d’empêcher la reconnaissance par les clercs de la Tradition catholique de l’invalidité sacramentelle INTRINSÈQUE radicale et certaine du nouveau rite latin des sacres conciliaires promulgué le 18 juin 1968 (Pontificalis Romani), vigoureusement mise en cause, par CSI dès la fin 2004, et démontrée à partir de l’été 2005 par les publications du CIRS (Comité international Rore Sanctifica www.rore-sanctifica.org) ?
Cette extraordinaire et providentielle manne financière tombe en effet précisément entre 2005 et 2007, tout au moins pour la bibliothèque, investissement principal, or la diffusion des fausses « démonstrations » de la prétendue « validité sacramentelle » du nouveau rite conciliaire latin des sacres épiscopaux par le Père Pierre-Marie o.p. et son acharnement stupéfiant à défendre par tous les moyens de tels sophismes maintenant complètement éventés, en dépit de tous les faits et évidence largement rendus publics (cf. rore-sanctifica.org) qui ne cessent de les démentir, s’étalent eux aussi curieusement sur cette même période, entre novembre 2005 et septembre 2006.
Face à cette coïncidence factuelle aussi remarquable et remarquée, il devient dès lors inévitable de se poser légitimement la question suivante :
Se pourrait-il que le « Saint Joseph », ainsi invoqué, des Pères Innocent-Marie o.p. (François Chassagne) et Pierre-Marie o.p. (Geoffroy de Kergorlay) fût en réalité un quelconque « Bilderberg-Marie » fort soucieux de bloquer d’urgence la menace imminente que constitue, pour la Rome moderniste « œcuménique » mondialiste de l’abbé Ratzinger – devenu Benoît XVI –, la prise de connaissance dans la Tradition catholique de la démonstration de l’invalidité sacramentelle INTRINSÈQUE radicale et certaine du nouveau rite conciliaire latin des sacres épiscopaux diffusée par le CIRS, si cruciale et si stratégique pour maintenir auprès des clercs et des fidèles de la Tadition la fiction maçonnique si efficace selon laquelle l’église Conciliaire, « œcuménique », mondialiste et maçonnique, continuerait bel et bien, en dépit de l’acharnement méthodique et constant de cette dernière à éradiquer de la surface de la terre le véritable Sacerdoce sacrificiel de la Nouvelle et Éternelle Alliance de Notre-Seigneur, source de validité des principaux Sacrements et de la vie de la Foi catholique sur terre, à constituer aujourd’hui la véritable Église catholique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
Le service de la vérité qui constitue le cœur de la vocation dominicaine aurait-il pu être ainsi sacrifié sur l’autel d’une prétendue efficacité apostolique par le confort ? « Et que peut-on faire que de leur [NDLR : aux jeunes garçons] assurer une éducation entièrement catholique, dans un cadre beau, sain et sanctifiant ? ».
Ou – pire encore au prix – d’une connivence secrète avec les milieux qui contrôlent l’église Conciliaire, lesquels renvoient aux cercles mondialistes britanniques et américains actuels ?
Les deux frères Kergorlay : Denis et Geoffroy sont les fils d’Yves-Louis de Kergorlay (1912-1976) et de Marie de Boysson (1913).
La famille Kergorlay, anoblie en 1671, est alliée aux Wendel par le comte Bernard de Kergorlay.
Leur oncle, Roland de Kergorlay, fut directeur de la Société Européenne de Satellites, et ambassadeur de la CEE auprès des États-Unis, avec lesquels il est très lié.
Le Père Pierre-Marie o.p. est né le 6 mars 1952[3], étant le cadet de la famille.
La famille des Kergorlay compte des guillotinés :
« Augustin-Hervé de Faudoas, marquis de Canisy, commandant de la garde nationale de Caen, né en 1736, exécuté en 1794, épouse en 1768 Isabelle Jeanne de Bernières, fille de Jacques Léonor Pierre de Bernières et de Anne Elisabeth de Bernières, dont Elisabeth, née en 1771, épouse en 1787 Gabriel Louis de Kergorlay, comte de Kergorlay. »[4]
Cet ancêtre de Geoffroy de Kergorlay, au moment de la Révolution, Gabriel Louis, avait donc épousé une demoiselle de Faudoas, famille originaire du Sud-Ouest mais établie en Normandie, au château de Canisy précisément.
C'est ainsi que des Kergorlay devinrent châtelains de Canisy.
Parmi les ancêtres figure Louis-Florian-Paul de Kergorlay au moment de la Révolution, et qui sera légitimiste :
« Louis-Florian-Paul de Kergorlay (député de 1815 à 1816, de 1820 à 1823, pair de France, né à Paris le 26 avril 1769, mort à Paris le 13 juin 1856, d’une vieille famille noble de Bretagne, alliée à la maison de Bourbon par Jeanne de Kergorlay, aïeule au huitième degré de Henri IV. (…) En raison de sa fidélité au parti légitimiste, on l’avait surnommé la « voix rigide ». »
http://www.ila-chateau.com/Canisy/francais.htm
Une biographie plus détaillée consacrée aux Pairs de France précise :
Denis de Kergorlay est né à Paris le 9 février 1947.
Il est marié à une avocate d’affaire, directrice d’un cabinet d’avocats parisiens et introduite dans le milieu des médias et de la politique (de 2002 à 2005 elle fut membre de l’observatoire de la parité hommes et femmes).
Il en a eu deux enfants.
Il fut élève à Paris, à l'Institut d'études politiques, puis à l'université d'Assas.
Il partit ensuite aux États-Unis pour suivre les cours de l'université de Columbia à New York.
C’est à cette époque que Geoffroy de Kergorlay va découvrir le combat de la Tradition catholique et rejoindre le Père Guérard des Lauriers. Et c’est aussi en 1975 que Jean Magne soutient sa thèse à la Sorbonne (cf. rore-sanctifica.org) devant le célèbre Professeur Henri-Irénée Marrou, par laquelle il ruine complètement le travail et les « fabrications » de Dom Botte sur la prétendue Tradition apostolique fallacieusement attribuée à Hippolyte de Rome, « fabrications » qui devinrent le fondement du nouveau rite latin conciliaire de la consécration épiscopale, promulgué par Montini-Paul VI le 18 juin 1968.
Denis de Kergorlay commence sa carrière professionnelle en 1976 comme attaché culturel à l'ambassade de France en Thaïlande.
En 1977, il intègre l'organisation humanitaire Médecins sans frontières. Il y occupe différents postes en Thaïlande, au Cambodge, en Afghanistan et en Éthiopie. Il est trésorier de cette organisation de 1981 à 1987.
« Lorsque mon père m'a proposé de reprendre Canisy, notre château de famille en Normandie, j'ai d'abord refusé. J'étais écolo, je militais chez Greenpeace et les Amis de la Terre. Mais à son décès, je n'ai plus eu le choix, et j'ai repris Canisy. » Denis de Kergorlay, « Gotha City, Enquête sur le pouvoir discret des aristos », Éditions du moment, 2009, page 83
« Nous sommes en avril 1976. Denis s’envole pour la Thaïlande où l’attend un poste d’attaché culturel. Exit Canisy. Pas pour très longtemps. Le père de Denis meurt subitement[5] et le problème du château de Canisy revient aussitôt sur la table. « Lors de la succession, mon frère m’a fait part de son intention de rentrer dans les ordres, chez Mgr Lefebvre, raconte Denis. Pour une famille papiste comme la nôtre, ce fut un coup de tonnerre. Le droit d’aînesse aidant, j’ai décidé en un quart de seconde de reprendre le château familial. Cela s’est imposé comme une évidence » « Point de vue, images du monde », n°2853 – 2 avril 2003 – page 38
Il est propriétaire du château de Canisy (16e), qu'il transforme en 1978 en maison d'hôtes et dans lequel il organise des concerts et des séminaires.
C’est au moment où Denis commence à gérer le château, que Geoffroy commence sa philosophie au séminaire d’Écône et revêt l’habit dominicain.
Denis est maire de Canisy de 1985 à 1995, puis premier adjoint de 1995 à 1998.
Il se présente aux élections municipales de 2008. Sa liste n'obtient aucun élu sur 15 postes à pourvoir.
Il est ami avec la chanteuse américaine Joan Baez (1941), connue au Cambodge, qu'il reçoit régulièrement dans son château depuis 1980.
Il est également président exécutif de l'association Europa Nostra, qui milite pour la préservation du patrimoine européen. Il est en outre administrateur de La Demeure historique depuis 2000 et président depuis 2008 de la très puissante French Heritage Society. Dans les années 1980, il a été également le trésorier de Médecins sans Frontières[6].
« Ce diplômé de l’université de Columbia a appartenu à l’état-major de campagne de René Dumont en 1981. Conseiller municipal de Canisy, il a succédé au maire, décédé, en 1985. En 1988, il a appelé à voter pour François Mitterrand, après avoir été proche des milieux barristes. En septembre 1988, il s’est présenté aux élections cantonales contre le conseiller général sortant FN Fernand Le Rachinel, avec l’appui du PS, du RPR et de l’UDF qui ne présentèrent aucun candidat contre lui. Il est également trésorier de Médecins sans frontières et de Libertés sans frontières. Dans son château XVIIe, entouré d’un parc de 250 hectares, cet homme de l’ombre reçoit presque chaque week-end une cinquantaine d’hôtes payants de la « nomenklatura politico-journalistico-intellectuelle parisienne » (Globe, septembre 1988). Il organise de discrets séminaires internationaux mondialistes de haut niveau au nom de l’Institut Aspen-France, créé en 1983. Il s’agit de la filiale française de l’Aspen institute for humanistic studies of Washington, fondation mondialiste américaine créée en 1950. Le président est Olivier Μellério (joaillier), la vice-présidente Jacqueline Grapin (correspondante du Figaro à Washington), le secrétaire général Denis Zewudackí (secrétaire général du CNPF), le trésorier Raphaël Hadas-Lebel (secrétaire général d’Elf-Aquitaine). L’une des listes des participants (août 1988) donnera une idée de l’ampleur des manifestations : Umberto Agnelli (Fiat), Bernao Bracher (gouverneur de la Banque centrale du Brésil), Robert Dalziel (président d’ATT), Jacques-Henri David (directeur général de Saint-Gobain), Jean-Louis Gergorin (directeur de Matra), Toyoo Ghyohten (chargé des affaires internationales au ministère des Finances du Japon), Karen Elliot (éditorialiste du Wall-Street Journal), Richard Gardner (ex-ambassadeur américain en Italie), W.D. Eberle (conseiller économique de Nixon et Ford), Robert Mc Namara, Jacques Delors, Jean-Claude Trichet (directeur du Trésor), Denis Gautier-Savagnac, Jean-Marie Daillet (député mitterrandiste de Saint-Lô), Bruno Durieux, Pierre Rosanvallon (secrétaire général de la Fondation Saint-Simon), etc. » Emmanuel Ratier[7]
Dans le même temps, le frère de Denis, Geoffroy de Kergorlay, va de son côté tracer sa voie en menant un combat contre-révolutionnaire.
Extrait du catalogue de Noël 2009 des Éditions du Sel, publiées par le Père Pierre-Marie
« Nous n'aurons de cesse d'étudier, de démasquer et de dénoncer à temps et contre-temps les ennemis de la foi catholique qui mène les âmes à leur perte : les erreurs conciliaires et le Nouvel Ordre Mondial appelé par les vœux des autorités tant politiques que religieuses ! » selon les Éditions de Geoffroy de Kergorlay
Gérant à plus de 90% des parts de la Société Civile du Domaine de Canisy (capital de 167 693,92 euros), une fraction étant détenue par une héritière de l’oncle Roland de Kergorlay et une autre faible fraction par l’association « Les Amis de Canisy », un changement mineur de parts étant intervenu le 28 juillet 2009.
Les statuts constitutifs datent du 22 novembre 1946.
Un changement de gérant est intervenu le 30 juin 1978, le comte Yves de Kergorlay étant décédé le 27 décembre 1976.
C’est donc de la prise de contrôle de la gérance par Denis de Kergorlay en 1978 que date la transformation du château de Canisy en maison d’hôtes et que va commencer la réception des cercles mondialistes, dont le célèbre et très influent Aspen Institute.
Signalons également la SARL Le Cercle de Canisy, immatriculée le 30 juin 1992 au registre du commerce et des sociétés, et dont le gérant est Denis de Kergorlay. Elle a pour objet
"l'organisation de séminaires, de conférences et toutes prestations accessoires notamment tout ce qui concerne la restauration et l'hébergement de la clientèle."
Denis de Kergorlay est également associé gérant (associé à la Fondation de France agissant pour le compte de la Fondation Canisy sous son égide) au sein de la Société Civile et Immobilière de Kergorlay-Tigery, immatriculée le 21 octobre 2002 au registre du commerce et des sociétés.
Denis de Kergorlay est le plus jeune des 5 administrateurs de la Société Immobilière et de Service du Cercle de l'Union Interalliée, immatriculée le 21 janvier 1957 au registre du commerce et des sociétés. La personne morale étant celle d'une Société anonyme au capital de 1 244 800 euros constituée le 29 juillet 1920. Cette société a pour activité la location de l'immeuble sis 33 rue du Faubourd Saint-Honoré Paris 8°, service de restauration et autres prestations.
Cette célèbre institution fut fondée en 1920, au lendemain des Conférences entre les puissances alliées coalisées victorieuses, tenues en France à l’ocasion de la signature du traîté de Versailles et des traités annexes qui avaient mis un terme juridique à la grande Guerre de 1914-1918. Elle répondait à la nécessité de perpétuer les rencontres et la bonne entente entre les élites de ces nations alliées victorieuses du premier conflit mondial.
Superbe bâtiment du Cercle de l’Union Interalliée
dont Denis de Kergorlay est devenu le président en décembre 2009 après en avoir le plus jeune des cinq administrateurs
Dans « Faits & Documents » n°200 (1er au 15 février 2010), Emmanuel Ratier révèle que Denis de Kergorlay vient de prendre la présidence du Cercle de l’Union Interalliée
« C’est finalement Denis de Kergorlay qui a succédé, courant décembre, à l'ancien ministre Pierre-Christian Taittinger, comme président du Cercle de l'Union interalliée (plus connu sous le nom de "L'Interallié"), l'un des clubs les plus chics de la capitale. Président exécutif d'Europa Nostra, de l'association franco-américaine French Heritage Society (depuis 2008), ainsi que du Nouveau Cercle, cet administrateur de sociétés présente un étonnant profil : âgé de 62 ans, il fut, dans sa jeunesse, un adepte de la contre-culture hippie, connue durant ses études aux États-Unis. Il participa à la campagne de l'écologiste malthusien René Dumont en 1981. Ayant appelé à voter pour François Mitterrand en 1988, il a également été trésorier de Médecins sans frontières et de Libertés sans frontières. Dans son château de Canisy (Manche), commune dont il fut maire, il organisa, durant des lustres, des séminaires de haut niveau, regroupant des membres de la « nomenklatura politico-journalistico-intellectuelle parisienne » (Globe, septembre 1988), souvent membres de l'Institut Aspen-France, filiale d'une importante fondation mondialiste américaine, dont il fut l'un des principaux dirigeants. »
Fac-similé de « Faits & Documents » n° 1er au 15 février 2010 d’Emmanuel Ratier
Fait majeur, Emmanuel Ratier, dont le sérieux et la qualité des informations n’ont jamais été démentis, affirme que Denis de Kergorlay aurait été l’un des dirigeants de l’Aspen Institute.
Denis suit donc un parcours atypique en évoluant d’engagements contestataires (pro-écologiste, « adepte de la contre-culture hippy »[8] des années 70), pour devenir châtelain, puis finir dans le « Gotha City » au seuil de la retraite, sa fille Marie-Victoire recevant les honneurs mondains du bal des débutantes en 2009, et lui-même étant admis comme administrateur du très prestigieux Cercle de l’Union Inter-alliée, et président de l’association huppée Europa Nostra (préservation du patrimoine), après avoir hébergé pendant des années la fine fleur des cercles financiers mondialistes anglo-américains :
« Depuis 1970 l’Aspen Institute a une succursale à Berlin, et à Rome depuis 1985. Il possède depuis 1986 un château à Canisy en Normandie, où se tiennent souvent ses réunions. Il a aussi, sous un autre nom, un siège à Tokyo. »
Aujourd’hui Denis de Kergorlay revendique ce parcours en apparence insolite, qui doit sans doute être reçu comme une marque d’excentricité propre aux milieux aristocratiques, à partir du moment où les valeurs de patrimoine et de dynasties sont respectées.
Quel est donc cet Aspen Institute for Humanistic Studies ?
« L’Aspen Institute for Humanistic Studies fut fondé en 1949 au Colorado par Robert Maynard Hutchins, Grand Commandeur de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem – une branche de la Side Masonry, la haute maçonnerie britannique. Président de l’Université Rockefeller de Chicago entre 1929 et 1950, créateur avec Giovanni A. Borgese dans l’immédiat après-guerre du mouvement pour le Gouvernement mondial[9], directeur des programmes de la Fondation Ford au début des années Cinquante, Hutchins était en rapport avec Aldous Huxley pour l’étude des drogues. Il fut impliqué dans les années Soixante, alors qu’il était déjà retraité, dans un trafic de drogue[10]. (…) Le chef de l’Aspen institute a été longtemps Robert O. Anderson, ancien secrétaire au Trésor américain, l’un des directeurs du C.F.R., membre du Bilderberg et de la Trilatérale, journaliste à l’« Observer » des Astor et dirigeant de la multinationale du pétrole Atlantic Richfield Corporation (A.R.C.O.). (…) Aux réunions de l’Institut Aspen Italia, mêlés à des personnages de haut niveau du monde politique et économique italien (mais également à des personnages apparemment marginaux, comme G. Giudici, vicaire de l’Archidiocèse de Milan, ou A. Riccardi, président de la Communauté de Sant’Egidio, – souvent présente pour le compte du Vatican en tant que médiateur entre des pays en conflit –, on retrouve, toujours pour honorer le principe osmotique en vigueur dans les sociétés de trempe maçonnique, des personnages appartenant à des cercles supérieurs comme John Chipman, actuel directeur de l’I.I.S.S., Lord Dahrendorf (R.I.I.A., Fondation Ford, Bilderberg), Samuel Huntington (C.F.R.), Renato Ruggiero (ex-président du W.T.O., Bilderberg, Trilatérale) ou Peter Tarnoff, président du C.F.R. entre 1986 et 1993 » Extrait de « Maçonneries et sociétés secrètes » d’Epiphanius[11] (édition du Courrier de Rome[12]), consacré à l’Aspen – pages 731 à 734
L’Aspen Institute est lié aux mouvements écologistes dans lesquels circulait Denis de Kergorlay vers 1974, dans sa période hippie.
« En 1974, la Fondation d’Anderson a financé les mouvements écologistes pour imposer les énergies dites « alternatives » à l’énergie nucléaire, agissant de concert avec l’Aspen Institute, qui profitait des mêmes financements de l’Atlantic Richfield. » « Maçonneries et sociétés secrètes » d’Epiphanius (édition du Courrier de Rome) – page 732
Selon Epiphanius, l’objectif de l’Aspen Institute est :
« d’asseoir à la même table les principaux protagonistes du monde politique, économique, financier pour formuler des suggestions et des propositions qui, comme ce fut le cas dans le passé, seraient ensuite examinées par les organes responsables ». « Maçonneries et sociétés secrètes » d’Epiphanius (édition du Courrier de Rome) – page 732
Les objectifs de l’Aspen Institute sont « très proches » de ceux du Bilderberg :
« Ces intentions sont très proches de celles du Bilderberg, mais probablement dans un rapport de subordination à ce dernier et avec des valeurs plus nettement culturelles, – formations de cadres pour l’Establishment – mais aussi économiques, monétaires et commerciales ». « Maçonneries et sociétés secrètes » d’Epiphanius (édition du Courrier de Rome) – page 732
L’Aspen Institute est implanté dans 10 pays. L’Institut Aspen France a été fondé en 1983. L’Aspen Institute est présidé actuellement par Walter Isaacson.
Les sites internet sont : www.aspenfrance.org et www.aspeninstitute.org
Geoffroy de Kergorlay, le Père Pierre-Marie o.p. au sein du couvent des Dominicains d’Avrillé, dénonce donc les ennemis de l’Église, auprès de la Fraternité Saint Pie X et de la Tradition catholique, pendant que – paradoxalement – des réunions mondialistes battent leur plein dans le château familial de sa famille anciennement légitimiste :
En 2001, a lieu un séminaire mondialiste à Canisy du 29 juin au 1er juillet 2001.
« Cette rencontre, organisée en partenariat avec la Ditchley Foundation (Royaume-Uni), par Sir Nigel Broomfield, Ditchley, et Dominique Moïsi, Ifri, avait pour objectif d’évaluer l’état des relations transatlantiques dans leur dimension économique et politico-stratégique. Elle a bénéficié de la présence de deux anciens Premiers ministres, co-présidents de la conférence, Edouard Balladur et John Major, et de celle du ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine. Elle a rassemblé des délégations française – conduite par Thierry de Montbrial –, britannique, canadienne et américaine. »[13]
Ce séminaire à Canisy aborde les questions clés qu’affectionnent les cercles mondialistes :
« La discussion sur la mondialisation et les oppositions qu’elle suscite a conduit les participants à en appeler à un dialogue sur la gouvernance globale. In fine, des doutes ont été exprimés sur les fondements mêmes du système économique, menacé par la croissance démographique, la dégradation de l’environnement, etc. »[14]
Décodons ce que recouvrent ces propos très polissés :
Dans le rapport de l’IFRI figure de la photo de Denis de Kergorlay, hôte au château de Canisy, en compagnie de John Major, ancien Premier ministre britannique, et d’Hubert Védrine (membre de la Commission Trilatérale fondée par David Rockefeller, et ancien Ministre des affaires étrangères de la France).
Geoffroy de Kergorlay dénonce en outre, à la fois les ravages du protestantisme en France, et le complot de la maçonnerie contre l’Église catholique, tel que rapporté par les documents de la Haute-Vente, rendus publics au XIX° siècle par l’historien Crétineau-Joly, à la demande du Pape Grégoire XVI, et réédité en 1978 par Mgr Lefebvre[16] :
Dans un compte rendu réalisé par Alexandra Derveaux et Nadine Renaudinpour « Expériences de mécénat en faveur des monuments historiques privés » et proposée par La Demeure Historique, le vendredi 7 novembre 2008, de 17h30 à 18h30, en salle de Conférence Delorme, nous apprenons :
« Denis de KERGOLAY présente la French Heritage Society et son activité de mécénat en France et aux États-Unis. Il rappelle que l’association a été créée sous une initiative française, par Michèle LE MENESTREL en 1982. French Heritage Society, qui s’appelait alors "American Friends of Vieilles Maisons Françaises", se consacre à la préservation du patrimoine architectural et historique, de monuments et de jardins en France et aux États-Unis. Aussi, il est précisé que l’institution finance essentiellement – mais non exclusivement – des monuments historiques privés.
Des fonds sont ainsi levés auprès de mécènes américains lors de dîners de gala, de charité. Denis de KERGOLAY explique d’ailleurs les motivations de ces donateurs qui s’engagent aux côtés de French Heritage Society. Ce sont beaucoup d’Américains francophiles, passionnés par notre culture et par notre "art de vivre", qui souhaitent véritablement apporter leur soutien et contribuer à financer des projets nécessaires à la restauration du patrimoine architectural français. »[17]
Et pendant que Denis étend son réseau mondain international, son frère, le Dominicain Geoffroy de Kergorlay pourfend les ambitions mondialistes de Benoît XVI :
« Autorité mondiale ? LE PAPE BENOÎT XVI a fait paraître une nouvelle encyclique, Caritas in veritate, sur les questions sociales et économiques. Sans chercher, ici, à analyser ce très long texte, relevons un passage, qui montre que la crise dans l'Église est loin d'être achevée et que le pape Benoît XVI, tout comme Jean-Paul II, veut marier l'Église avec les idées du monde moderne, mariage dont Mgr Lefebvre disait qu'il était une union adultère, donnant naissance à des bâtards. »
Extrait de la « Lettre des dominicains d’Avrillé » n°51 de septembre 2009
Dans « Gotha City », Denis de Kergorlay se présente comme un « marginal » qui, tout en cultivant ses relations mondialistes, se retrouve aujourd’hui à la tête de plusieurs institutions nationales ou internationales de protection du patrimoine :
« La Demeure historique, fondée par le député Boni de Castellane, et dont l'un des dirigeants, Bernard de Montgolfier, est le père du sénateur Albéric – très actif comme on l'a vu – est le fer de lance du très puissant lobby du patrimoine. Un lobby composé de plusieurs associations truffées d'aristocrates au pouvoir ou dont les frères, cousins, amis, sont parfaitement introduits et prêts à intercéder en leur faveur. L'Observatoire du patrimoine religieux, qui recense et sauve une à une les églises en danger en France, est ainsi né sous l'impulsion de Béatrice de Andia. Cette figure de la mairie de Paris a été déléguée de l'Action artistique pendant trente ans. Le vicomte Olivier de Rohan, qui est à la tête de la célèbre Société des amis de Versailles, et de la plus discrète Sauvegarde de l'art français, chargée de veiller à la restauration d'édifices religieux, n'est autre que le frère du sénateur Josselin de Rohan. Europa Nostra, une association très influente au plan européen, a même choisi pour présidente une tête couronnée, actuellement l'infante Pilar de Bourbon. Un choix qui ne doit rien au hasard. Cela peut toujours aider à prouver le sérieux de son mouvement, et qui sait, à décrocher un rendez-vous crucial ou un amendement salvateur. Voire, comme cela a été le cas en 1999, à faire voter la baisse expérimentale de la TVA sur les travaux d'entretien du patrimoine dans toute l'Europe.
Pour peser davantage encore, quelques amis aristocrates très influents ont créé leur propre « G8 » du Patrimoine. Ce groupe informel réunit depuis 2002 à raison d'une fois par mois les dirigeants des huit associations de défense du patrimoine les plus influentes. On trouve dix-sept aristocrates dans ses instances dirigeantes. Très en pointe sur la lutte contre les éoliennes, ils ont par exemple obtenu que les préfets, et non plus seulement les maires, aient leur accord à donner avant qu'un moulin à vent ne surgisse de terre. Pour faire pression sur les pouvoirs publics, les aristocrates jouent donc à fond la carte du réseau. Ces hommes de l'ombre, membres d'inoffensives amicales pour l'œil non averti, sont en réalité des militants très efficaces. Ils ne font pas la une des journaux, ne se fourvoient pas dans des opérations commando médiatiques, mais s'activent dans les couloirs feutrés. Avec un savoir-faire redoutable.
Il a la bouille rieuse, la main lourde sur les cacahuètes, et une conversation sans chichi. Le comte Denis de Kergorlay fait partie de ces aristocrates passionnés, amoureux des grandes causes, capables de tout plaquer pour aller défendre ses idéaux à l'autre bout du monde. Sous ses airs de gentleman-farmer qui donne rendez-vous autour d'une coupe de champagne dans les jardins de l'Interalliée, dont il est vice-président, il s'avère un rebelle, « un peu marginal » dit-ill. « Lorsque mon père m'a proposé de reprendre Canisy, notre château de famille en Normandie, j'ai d'abord refusé. J'étais écolo, je militais chez Greenpeace et les Amis de la Terre. Mais à son décès, je n'ai plus eu le choix, et j'ai repris Canisy. » Parallèlement, il est trésorier à Médecins sans Frontières pendant dix ans. « En mal de cause », il tombe amoureux d'Europa Nostra, « ce groupe d'Européens prêts à se battre bénévolement ». Ce lobby, présent dans quarante pays (dont la Turquie!) a pour objectif clairement énoncé «d'influencer la politique ». Sa direction française compte des grands noms comme le marquis Robert de Léotoing d'Anjony ou la princesse Isabelle de Broglie. Au siège, basé à Bruxelles près de la Commission, on trouve, outre l'infante d'Espagne, un sir anglais, un baron et un comte belges. La boucle est bouclée : châtelain malgré lui, il devient l'un des plus ardents défenseurs des vieilles pierres. « Les aristos sont naturellement portés vers la promotion de ce en quoi ils croient, vers la défense de ce qui leur est cher » analyse-t-il. Depuis peu il s'occupe aussi de French Heritage Society, après la princesse Marie-Sol de la Tour d'Auvergne. Cette association sollicite l'aide américaine en faveur du patrimoine privé français, notamment des châteaux et des abbayes. Malgré la crise – lors de la dernière levée de fonds à New York en avril 2009, les donateurs étaient tétanisés – ils ont pu remettre un chèque de trente mille dollars à la famille Fayet d'Andoque pour la restauration de l'église abbatiale de Fontfroide (Aude). Un nouveau combat lui tient déjà à cœur : intensifier la lutte contre les éoliennes, qui « défigurent le paysage français. » « Gotha City, Enquête sur le pouvoir discret des aristos », Éditions du moment, 2009, page 82 à 84
Et son frère Geoffroy, la Dominicain Père Pierre-Marie o.p., diffuse les actes des colloques (2002-2005) de la FSSPX qui font le procès de Vatican II en déclarant que la religion de Vatican II n’est pas la religion catholique, cette même religion « de Vatican II » qui est aujourd’hui saluée par les médias internationaux comme celle de l’ « aggiornamento » de l’Église catholique avec son temps :
« Ces quatre Symposiums constituent une véritable dissection d’une nouvelle religion qui n’est pas la religion catholique » déclarent les Éditions de Geoffroy de Kergorlay
Ces liens étroits entre Denis de Kergorlay et les cercles mondialistes à direction anglo-saxonne sont confirmés dans « Gotha City », un livre-enquête de deux journalistes (Laure de Charrette et Benoist Simmat) paru le 26 novembre 2009.
« Un comte, Denis de Kergorlay, membre de la Demeure historique, sorte de syndicat des châtelains, décrit cette évolution : « Pour rester vivant, le château de famille doit muter, ou à tout le moins muer : changer de peau, mais garder la chair. Devenu trop grand et trop lourd pour une famille d'aujourd'hui ? Alors il doit impérativement ouvrir ses portes au-delà des frontières familiales. C'est une question de survie, mais ce peut être aussi une aventure passionnante. »1 Lui-même possède le château de Canisy en Normandie, rue Kergorlay précisément. Il en a fait un haut lieu de rendez-vous internationaux. L'institut Aspen et la Fondation royale de Londres y tiennent leurs meetings importants. L'été 2001, il a même accueilli un colloque sur les relations transatlantiques en présence notamment d'Hubert Védrine, alors ministre des Affaires étrangères, Edouard Balladur et Richard Perle, conseiller au Pentagone. Grâce à ses relations haut placées, le comte de Kergorlay fomente aussi des « week-end de décloisonnement » réunissant des PDG, musiciens, financiers, experts internationaux et quelques piliers de la droite ou de la gauche françaises. » « Gotha City, Enquête sur le pouvoir discret des aristos », Éditions du moment, 2009, page 42
Laure de Charette, 26 ans, est journaliste au service France du quotidien 20 Minutes. Elle a cosigné Le guide des bécébranchés. Benoist Simmat est journaliste au service Economie du Journal du Dimanche. Il est coauteur de Ségolène Royal, la dame aux deux visages, NRJ, l'empire des ondes et ln vino Satanas[18]
Alors que Denis est connu pour les rendez-vous internationaux qu’il organise à Canisy, son frère, Geoffroy de Kergorlay, Père Dominicain Pierre-Marie o.p. en religion, se livre à un combat contre le mondialisme par les publications des Éditions du Sel du couvent dominicain d’Avrillé où il fait la promotion de « La conjuration anti-chrétienne » de Mgr Delassus :
Ou encore, il diffuse une brochure de Christian Lagrave condamnant le projet mondialiste : « le Nouvel Ordre Mondial »:
« Cette nouvelle religion devra être unique et commune à tous les hommes ; se limitant à reconnaître l’existence d’un Dieu sans se référer à aucune révélation. Des constantes de cette analyse se détache la fin ultime de ce Nouvel Ordre Mondial : réaliser l’unité du genre humain par l’établissement d’un gouvernement mondial d’inspiration satanique »
Le 17 juin 2007, un évènement mondain très haut de gamme, placé sous le haut patronage des Rockefeller et de Henri Kissinger[19], et la participation de membres du clan Rothschild, « Le Bal Marie-Antoinette », a eu lieu à Versailles dans la galerie des glaces et à l’orangerie du château. Denis de Kergorlay y participait aux côtés des personnages les plus puissants de la planète.
Signalons que dans ces mondanités, Denis de Kergorlay, descendant d’un légitimiste, pose complaisamment auprès du prétendant Jean d’Orléans[20].
Ce bal a été fréquenté par le Gotha international[21].
Denis de Kergorlay posant aux côtés d’autres invités au « Bal Marie-Antoinette »
Toutes ces informations sont rendues publiques par le site internet de New York Social Diary
http://www.nysocialdiary.com/node/1816
Invités au « Bal Marie-Antoinette » dans la galerie des Glaces qui leur a été réservée pour l’occasion et fermée au public.
Le menu gastronomique du « Bal Marie-Antoinette », le vin est celui des domaines Rothschild
Les invités de la haute société anglo-saxonne et aristocratique française dans l’orangerie du château de Versailles
Selon la vidéo mise en ligne par le site internet, les convives des Rockefeller pour le « Bal Marie-Antoinette » dansant la bamba (gauche) et le rock’n roll (droite) dans l’orangerie du château de Versailles.
L’un des joyaux du patrimoine historique et de l’art architectural de la France transformé en boîte de nuit pour mondialistes argentés.
Denis de Kergorlay est également introduit dans le club très fermé The KitSon, fondé par une journaliste qui met en rapport des décideurs internationaux, elle-même promouvant le « développement durable », un concept favorisé par les cercles mondialistes.
« Association est régie par la loi 1901, The KitSon a été fondé fin 2005 par Elisa Kitson. Anglo-suédoise, parlant couramment français, anglais et italien, Elisa a collaboré à Dow Jones Newswires, The Daily Telegraph, The Independent, The Financial Times et Monitor Radio. En tant que conseil media pour Newsweek et l’OCDE, Elisa a également été chargée de la promotion de Dow Jones et conseiller pour la presse de l’Institut du développement durable à l’occasion de son lancement à Paris. Elisa a coordonné les activités de l'Association de la Presse Anglo-Américaine de Paris pendant dix neuf ans. »[22]
Denis de Kergorlay à un dîner des Kitsons[23]
Poursuivant son ascension dans la haute société mondialiste, Denis de Kergorlay a été, en fin 2009, l’invité d’un dîner de Noêl donné par l’ambassadeur britannique à Paris, en compagnie de membres de la famille Rothschild (qui a la haute main sur la finance et la politique mondiale) et de la famille David Weill, ancien Directeur de la Banque Lazard.
Voici ce que le magazine « Point de vue, Images du monde » rend public dans sa livraison du 13 au 19 janvier 2010 (n° 3208). Cette revue tire chaque semaine à 267.000 exemplaires[24].
Pour ces « week-ends de décloisonnements » le site du château de Canisy met en avant la « discothèque XXI° siècle », réplique de la « Cavern » de Liverpool rendue célère par les Beattles, symbole de la musique rock’n roll :
« Les châteaux sont souvent trop précieux, et trop … respectables pour offrir un cadre adéquat pour les "oiseaux de nuit" qui veulent prolonger la fête sur les pistes de danse. À Canisy, nous avons réglé ce problème en donnant une nouvelle affectation à nos vénérables caves médiévales… Transformées en discothèque du XXIe siècle, les caves voûtées offrent une atmosphère surréaliste propre à enthousiasmer toutes les générations.
De surcroît, au dire des connaisseurs, la cave discothèque est une réplique involontaire mais parfaitement exacte de la "Cavern" de Liverpool où les Beatles firent leurs premières armes au début des années 60. »[25]
À l’opposé, le couvent des dominicains d’Avrillé, dont Geoffroy de Kergorlay (Père Pierre-Marie o.p.) tient les éditions, met en garde contre les musiques modernes et les Pinks Floyd :
« Bach ou Pink Floyd », l’abbé Bernard Labouche écrit que « le rock’n roll et les musiques modernes avilissent l’âme » (extrait du catalogue de Noël des Éditions du Sel, contrôlées par Geoffroy de Kergorlay (Père Pierre-Marie o.p.)
Mais à l’inverse, Geoffroy de Kergorlay, Père Pierre-Marie o.p. en religion, reste muet devant les citations répétées de Jim Morrison (chanteur du groupe sataniste des Doors) dans les ouvrages de l’abbé Celier[26] (FSSPX – conseiller de Mgr Fellay).
Bien au contraire, la revue du Sel de la terre, que dirige le Père Pierre-Marie de Kergorlay publie un compliment de Mgr Tissier de Mallerais envers l’abbé Celier pour son « apport méthodologique » (sic).
À l’automne 2009, la nièce du Père Pierre-Marie, Marie-Victoire de Kergorlay, a eu les honneurs de Paris-Match et du Télégramme pour sa sélection parmi les quatre françaises invitées à participer au bal des débutantes à l’hôtel de Crillon à Paris.
Le 12 novembre 2009, le site de Paris-Match fait sa une
sur la nièce du Père Pierre-Marie (Geoffroy de Kergorlay)[27]
Durant ce même mois de novembre, le couvent des dominicains d’Avrillé, dont son oncle, Geoffroy de Kergorlay (Père Pierre-Marie) tient les éditions, met en garde contre la danse, dans son catalogue de fin d’année :
« Que penser de la danse ? », le Frère Marie-Dominique, dominicain met en garde contre la dance (extrait du catalogue de Noël des Éditions du Sel, contrôlées par Geoffroy de Kergorlay (Père Pierre-Marie)
« Je viens d’apprendre que j’ai été choisie pour être l’une de ces fameuses « debs » invitée donc à faire partie du Bal des débutantes de 2009 ! Génial ! car je m’imagine évidemment superbe avec des robes de stars… Le grand jour, c’est le 28 novembre. Je me renseigne : qui sont les autres débutantes cette année ? Good news : ce ne sont plus les jeunes filles, bon chic bon genre, à marier en robe de satin rose pâle.
Il y aura un doux mélange : des filles de stars – pour cette année, je sais déjà qu’il y aura la fille de Clint Eastwood – beaucoup d’étrangères : des Anglaises – dont une nièce de Diana, de quoi faire rêver – des Américaines, une Philippine, une Russe, une Italienne... c’est bien. Cela change, cela va me faire des amies partout. Peu de françaises. Il y aura la fille de Charlotte de Turkheim qui, comme moi, a fait un stage cet été à Enfants d’Asie, l’association que parraine le Bal cette année. » Nièce de Geoffroy de Kergorlay (Père Pierre-Marie o.p., Couvent d’Avrillé)
L’oncle de Marie-Victoire, le Père Geoffroy de Kergorlay, sous son nom de religion ‘frère Pierre-Marie O.P.’, au moment où sa nièce danse au son de la musique rock sur le dallage en marbre de l’hotel de Crillon à Paris, signe un article dans la revue du couvent d’Avrillé, où, récapitulant l’œuvre de Mgr de Ségur, il cite un texte qui condamne la valse et met en garde contre les danses :
« Ce qu'il pensait de la danse – Août 1869
Ma chère fille.
Prenez garde au clinquant très séducteur du monde ; il est plus dangereux qu'on ne croit parce qu'il se glisse et s'insinue doucement dans le cœur par les portes, toujours ouvertes, de la vanité, de la vaine complaisance, de l'amour-propre, de la fausse liberté et des sens. Prenez-y bien garde : ne dansez que si on vous l'ordonne ; dites nettement et fermement que, sans blâmer ceux et celles qui le font, vous trouvez qu'il est mieux à la jeune chrétienne de ne pas danser. Pendant ces deux soirées, privez-vous de toute espèce de rafraîchissements et de mangeaille ; on ne saurait croire comme cette petite mortification paralyse le venin sucré d'un bal. Ne valsez sous aucun prétexte ; cela, je vous le défends absolument, au nom de Notre-Seigneur et de la sainte Vierge. Tâchez de partir le plus tôt possible d'un lieu où Notre-Seigneur n'est pas invité et où l'on fait les choses non seulement sans lui, mais contre lui. Tout le temps, gardez paisiblement et gravement la sainte présence de Dieu, et soyez là comme la très sainte Vierge Marie aux noces de Cana. Communiez le matin et le lendemain de ces soirées.
Voilà, ma fille, des conseils d'expérience (car moi aussi j'ai été jadis au bal par devoir) que je vous engage à suivre très ponctuellement. Le lendemain, il ne faudra pas plus parler de toilettes ni du bal que si vous n'y aviez pas été. C'est bien assez que d'être obligée d'y aller, sans abaisser son souvenir et son imagination à de pareilles sornettes, si indignes du baptême et de l'eucharistie ! [... ] »
Sel de la terre n° 71-Hiver-2009-2010-page 97
Geoffroy de Kergorlay intégra l’École Polytechnique (promotion 1972), puis le Corps des Ponts & Chaussées.
Il fut guénonien, avant de se convertir au contact du MJCF et des conférences de l’abbé de Nantes à la Mutualité à Paris. Voir son portrait dans l’annexe C.
En février 1977, année de la « prise » de cette église par Mgr Ducaud-Bourget, il se trouvait à St Nicolas du Chardonnet.
Il venait alors de démissionner du Corps des Ponts & Chaussées, et avec Jean-François Chassagne (futur Innocent-Marie o.p.), il suivi le Père Guérard des Lauriers o.p., et rejoignit Écône où enseignait le célèbre savant dominicain.
Lors de la rupture de 1979 entre le Père Guérard et Mgr Lefebvre, il resta à Écône, et fut ordonné prêtre par Mgr Lefebvre en 1983.
À Flavigny, il reçut l’habit dominicain en fin 1978 ou janvier 1979 des mains d’un bénédictin (futur traître à Mgr Lefebvre) : Dom Gérard Calvet.
Le futur traître Dom Gérard Calvet, Mgr Lefebvre et le Père Guérard des Lauriers o.p.
La SCI Saint-Dominique (immatriculée RCS Angers D 320 402 050) a été fondée le 2 juillet 1974, pour une durée de 50 ans, et immatriculée le 5 février 1981.
« L'objet social est l'acquisition, la prise à bail, la mise en location, la mise en valeur, la gestion de tous immeubles ou portions d'immeubles à usage agricole, d'habitation, professionnel ou commercial et généralement toutes opérations mobilières, immobilières, financières ou autres se rattachant directement ou indirectement à l'objet social ou pouvant en favoriser l'essor ou le développement pourvu que ces opérations ne modifient pas le caractère civil de la Société. » (extrait des statuts)
L’abbaye de la Haye-aux-Bonshommes a été achetée le 22 août 1974 (source : Fideliter de 1987)
Le 16 mai 2008, l’Association des moniales dominicaines cèdent deux parts à deux nouvelles personnes différentes (Bernard Calpini et Francis Boinnard) qui sont ainsi introduites dans le capital de 400 parts de la Société Civile Immobilière Saint-Dominique (capital de 60.979 euros), au sein de laquelle Geoffroy de Kergorlay en possède 50 parts, Jean-François Chassagne en possède 50, et ce dernier agit en qualité de gérant-associé lors de réunion du 28 mars 2008. Cette opération donne lieu à une modification des statuts ce même jour, à Avrillé.
La SARL Le Sel de la terre, immatriculée le 12 juillet 2009 au registre du commerce et des sociétés. 50% de ses parts sont possédées par l'Association Le Sel de la terre représentée par son président : Geoffroy de Kergorlay. Elle a pour gérant un laïc depuis le 19 juin 2009.
En 2009, le Père Pierre-Marie o.p. est présenté par les auteurs de « Gotha City » comme un furieux réactionnaire, un frusté du « Parlement ou du CAC 40 » !
« Des mouvements comme La Fraternité Saint-Pierre — dont un fils du vicomte de Villiers est membre —, la Renaissance catholique — qui milite pour une Europe rechristianisée –, L'Emmanuel – mouvement charismatique créé par des opposants aux réformes de Vatican II, et bien entendu la frange lefèbvriste de l'Église — qui accueille des officiants comme le frère de Denis de Kergorlay2 —, tous ces mouvements emploient nombre d'héritiers de la noblesse qui n'ont pu se frayer un chemin dans la France gagnante du Parlement ou du Cac 40.
Ils ont beaucoup en commun, ces « inadaptés » de la démocratie. Comme ce tabou cocasse : naître un 14 juillet, ce qui pourrait être interprété comme un soutien militant à la Révolution. Certains nourrissons à particule assez malchanceux pour venir au monde à cette funeste date ont été officiellement déclarés aux autorités la veille ou le lendemain. Le comte François des Ligneries, vigneron de talent à Saint-Émilion, a ainsi vu le jour un 14 juillet dans les années cinquante, mais a été déclaré... le 13 juillet !
Bien entendu, la détestation de la Révolution et de son corollaire, la République, est moins vivace aujourd'hui qu'elle ne l'était jusqu'à la dernière guerre. » « Gotha City, Enquête sur le pouvoir discret des aristos », Éditions du moment, 2009, page 156
En apparence le Père Pierre-Marie o.p. prétend mener vaillamment le combat de la Foi, c’est ainsi qu’il présente dans le catalogue de ses éditions, plusieurs ouvrages qui combattent l’église Conciliaire née de Vatican II :
Mais en réalité qu’en est-il derrière cette façade ?
À y regarder de plus près, comme l’ont noté bons nombre d’observateurs, les dominicains d’Avrillé se sont surtout employés à dominer les communautés religieuses et les fidèles qui se sont le plus opposés à la révolution conciliaire, mais en prenant bien soin, sur des points capitaux, de prendre les positions qui ne dérangent aucunement l’église Conciliaire et les adeptes des réformes qui ont ruiné l’Église catholique depuis 40 ans.
L’affaire la plus spectaculaire, de par l’énormité des mensonges qui ont été répandus par les dominicains d’Avrillé, et de par ses enjeux est l’étude approfondie du nouveau rite latin conciliaire de consécration épiscopale, qui fut promulgué le 18 juin 1968 par Montini-Paul VI, et dont dépend en réalité depuis 1969, la validité de la presque totalité des sacres épiscopaux conciliaires effectués depuis 40 ans.
En 1992, une étude du Dr. Coomaraswamy (ancien professeur au séminaire de la FSSPX aux États-Unis) avait commencé à circuler dans une version française.
Elle parvint en 1998 sur le bureau de l’évêque français Mgr Tissier de Mallerais, ancien secrétaire particulier de Mgr Lefebvre, qui fut ébranlé à la lecture de cette étude par les arguments du professeur Coomaraswamy, car elle démontrait que le prétendu recours à un rite oriental invoqué par les réformateurs pour justifier la répudiation à 100% du rite traditionnel latin de la consécration épiscopale catholique dont la forme sacramentelle essentielle remontait sans altération depuis avant l’an 300, et son remplacement par un nouveau texte, était une tromperie. Dom Botte, chef des réformateurs liturgistes modernistes, et auteur d’une reconstitution factice d’une prétendue « Tradition apostolique » fallacieusement attribuée à Saint Hippolyte de Rome, pour servir de base au nouveau rite latin conciliaire de 1968 de consécration épiscopale, avait cru bon et habile d’invoquer fallacieusement comme sacramentel l’usage d’une prière liturgique – en réalité absolument non sacramentelle et purement juridictionnelle, utilisée parmi les nombreuses prières de la cérémonie de l’intronisation du Patriarche maronite.
Dom Bernard Botte, le
bénédictin qui détruisit le rite sacramentel de l’épiscopat catholique
en prétendant fallacieusement le remplacer par un rite non-sacramentel et
remanié d’inspiration orientale.
Or il se trouve que ce texte (non similaire en réalité, mais présentant cependant quelques traits communs qui ont permis à Dom Botte de le remanier frauduleusement) n’est nullement un texte sacramentel, mais purement juridictionnel (cf. www.rore-sanctifica.org[28]), et donc qu’il ne peut en aucune manière transmettre la plénitude du sacrement de l’Ordre (Potestas ordinis épiscopale) qui caractérise depuis toujours l’essence même de l’épiscopat catholique.
En 1758, Assemanus publia les rites maronites à Rome et montre bien que la partie utilisée pour l’intronisation juridique du Patriarche (et à laquelle se réfère Dom Botte) est précédée d’une partie sacramentelle utilisée pour sacrer évêque préalablement l’élu, s’il s’avère n’être qu’un simple prêtre.
Cette erreur grossière, propagée par Dom Botte, ruinait la validité sacramentelle du nouveau rite épiscopal et avait pour conséquence qu’aucun des prétendus « évêques » catholiques conciliaires sacrés dans ce rite depuis 1969 ne possédait ontologiquement la plénitude du sacrement de l’Ordre (Potestas ordinis épiscopale), et que par suite aucun sacre d’évêque conciliaire n’était valide depuis aujourd’hui plus de 40 ans, ce qui signifie que l’église Conciliaire a désormais perdu ses lignées épiscopales, la succession apostolique s’éteignant en son sein depuis plus de 40 ans, à mesure que mourraient les évêques validement consacrés.
Le rite d’intronisation du Patriarche maronite a été instrumentalisé par Dom Botte et Geoffroy de Kergorlay pour justifier la validité d’un rite sacramentellement inopérant, « Absolument Nul et entièrement Vain » pour reprendre le jugement infaillible et irréformable du Pape Léon XIII dans sa Bulle Apostolicae Curæ, condamnant irrémédiablement en 1896 les faux « ordres » des Anglicans.
Autre conséquence, Ratzinger-Benoît XVI, sacré dans ce nouveau rite épiscopal invalide à Munich en 1977 n’est pas sacramentellement évêque, et reste un simple prêtre, tout à fait incapable de transmettre le véritable sacerdoce sacrificiel de notre Seigneur Jésus-Christ, et, ne serait-ce qu’à ce seul titre ne peut prétendre, dans sa volonté de demeurer intemporellement dans cet état presbytéral, être le pape légitime de l’Église catholique et des quelques véritables évêques (essentiellement de rites orientaux) qui peuvent y subsister encore.
Dans l’Église catholique, seul subsiste donc l’épiscopat sacramentellement valide au sein de la FSSPX, par transmission de Mgr Lefebvre en 1988, et chez quelques autres évêques catholiques véritables, actuellement dispersés de par le monde.
Par prudence et pour préserver le salut des âmes, Mgr Tissier de Mallerais écrivit donc en 1998 au Père Pierre-Marie o.p. pour l’alerter et lui demander de veiller à ce que Mgr Lazo (un évêque conciliaire sacré dans le nouveau rite et qui avait rejoint la FSSPX) cesse de donner le sacrement de confirmation !
Au lieu d’étudier avec soins la question gravissime dont venait de prendre conscience avec terreur Mgr Tissier de Mallerais, Geoffroy de Kergorlay, Père Pierre-Marie o.p. préféra ignorer cette question brûlante et il n’en fut plus question.
L’affaire éclata sur un plan international au cours du premier semestre 2005, alors que Wojtyla-Jean-Paul II mourrait le 02 avril de cette année-là.
L’étude de Coomaraswamy recommença en effet à circuler, traduite à partir de l’anglais et vulgarisée par la lettre électronique de diffusion CSI (Catholicis Semper Idem), et un ancien séminariste de Zaitzkofen (Allemagne) y fit des révélations sur les tentatives d’étouffement de la question par l’abbé Schmidberger auprès de Mgr Lefebvre, qu’il avait su habilement tromper sur le sujet.
Propagé dès décembre 2004, le feu des questions et des études ne cessait de s’amplifier au sein de la Tradition catholique, suscitant un grand trouble chez les clercs pour cette attaque insoupçonnée contre la succession apostolique de l’Église catholique et dont la presque totalité des clercs n’avaient pas su prendre conscience depuis 1968.
C’est alors qu’Avrillé fut sollicité officiellement par la FSSPX pour produire une étude sur la question, et le Père Pierre-Marie o.p. se trouva être chargé de cette tâche par Mgr Fellay, Supérieur Général de la Fraternité Saint Pie X.
En début août 2005, deux ouvrages publiés par le Comité international Rore Sanctifica (CIRS) parurent dans l’étonnement général : pour la première fois une étude systématique et complète de la question était disponible en français en librairie (Éditions Saint-Rémi) et développait tout à la fois l’argumentaire théologique et historique et en soulignait tous les enjeux.
En particulier, et ce fut l’aspect le plus novateur des deux tomes du CIRS, ils montraient que cette attaque sans précédent contre la transmission du sacrement de l’Ordre au sein de l’Église catholique, avait une tête située de l’autre côte de la Manche, au cœur de la haute hiérarchie Anglicane britannique, dans ces mêmes cercles mondialistes anglicano-rosicruciens, qui sont les mêmes qui influencent les cercles et sociétés secrètes qui oeuvrent depuis plus d’un siècle à l’établissement d’un gouvernement mondial à direction anglo-saxonne.
Les deux ouvrages historiques du CIRS : téléchargeable depuis http://www.rore-sanctifica.org
À la surprise générale, il apparu à la mi-novembre 2005, lorsque le Père Pierre-Marie publia son étude, que le dominicain endossait – sans le citer ni l’avouer auprès de ses lecteurs – la même argumentation erronée et totalement fallacieuse qu’avait énoncée Dom Botte lors des travaux préparatoires du Consilium liturgique de 1967 pour mieux tromper ses collèques liturgistes, et que les archives du Consilium, conservées à Trêves, allaient faire connaître largement au public lors que le CIRS en mis en ligne les fac-similés sur internet (cf. www.rore-sanctifica.org/).
On apprenait que le Père Pierre-Marie avait passé le mois d’août 2005 en Allemagne et avait puisé dans l’argumentation des révolutionnaires liturgistes pour vulgariser subrepticement leur démonstration.
Comble de l’étonnement, le Père Pierre-Marie rejetait les travaux du savant Professeur Coomaraswamy, qu’il s’employait d’ailleurs à ridiculiser auprès des clercs et des fidèles pour mieux le discréditer.
En adoptant cette position révolutionnaire, le Père Pierre-Marie provoquait le blocage recherché de l’étude de la question au sein de la FSSPX, et justifiait ainsi par avance tous les compromis de la FSSPX avec la Rome moderniste « œcuménique », mondialiste, maçonnique et apostate de l’abbé Ratzinger-Benoît XVI.
En particulier la prudence de Mgr Tissier de Mallerais de 1998 était reléguée au rancard et le fallacieux argument du texte liturgique tiré du rite de l’« ordination » (sic) du Patriarche maronite fut alors remis en circulation et au goût du jour par les soins du Dominicain d’Avrillé.
Les travaux du CIRS étaient pris de haut par le Père Pierre-Marie o.p. qui affectait de les moquer à bon compte (tout en étalant publiquement, avant qu’il n’ait bien pu s’en rendre compte, sa propre incompétence sur le sujet).
Dès février 2006, le CIRS publiait une réfutation de l’article de novembre 2005 du Père Pierre-Marie, puis faisait paraître pendant près d’un an une succession d’études thématiques serrées et très documentées qui mettaient à plat chaque aspect de la question et réfutait un à un chaque « argument fallacieux » avancé par les modernistes, tout en publiant sur son site www.rore-sanctifica.org des documents, décisifs mais oubliés sur la question, du Magistère catholique revêtus des notes de l’infaillibilité pontificale.
L’étude du CIRS démontrait – faits et arguments publiés à l’appui – que le Père Pierre-Marie s’était livré à une manipulation des sources des rites dans le but de tenter d’étayer sa démonstration, et à mesure, l’ignorance théologique de Geoffroy de Kergorlay devenait évidente, à moins que ce ne fut de la mauvaise foi, la suite allait le montrer.
Face à la ruine de ses prétendus travaux sur le sujet, le Père Pierre-Marie s’obstina à produire des articles aussi erronés qu’insuffisants et controuvés.
La somme de ces erreurs et sophismes de Geoffroy de Kergorlay, Père Pierre-Marie o.p., furent alors rassemblés par Avrillé dans une brochure spéciale « Sont-ils évêques ? » dont la primeur fut réservée, dans le but évident de les influencer, aux membres du chapitre général de la FSSPX qui se réunissait en juillet 2006 (il a lieu une fois tous les douze ans), et cette brochure du Père Pierre-Marie o.p. facilita la réélection de Mgr Fellay qui avait misé toute sa crédibilité sur le début d’un ralliement de la FSSPX à l’abbé Ratzinger-Benoît XVI.
Le CIRS prit le soin de réfuter aussitôt à nouveau cette nouvelle brochure fallacieuse "Sont-ils évêques ?" qui répandait l'erreur et la tromperie de Dom Botte, en plaçant le 10 juillet 2006 en ligne sur son site www.rore-sanctifica.org le texte de sa NOTITIA VI "De Erratis"-Réfutation de la brochure d'Avrillé "Sont-ils évêques ?",
entièrement consacrée à réfuter publiquement et très soigneusement cette nouvelle manœuvre de désinformation liturgique des responsables Dominicains du couvent d'Avrillé.
Ensuite, bien que réfutée de fond en comble par le CIRS, et par les FAITS établis et les textes authentiques dans ce domaine du Magistère catholique largement diffusés par cette organisation auprès de clercs et des fidèles de la Tradition catholique, le Dominicain d’Avrillé persiste pourtant de l’été 2006 jusqu’à fin 2009, à diffuser sans discontinuer cette fallacieuse étude sur un thème aussi vital pour tout catholique.
C’est alors que paru, dans le numéro d’automne 2009 de la revue Le Sel de la terre, dirigée par la Père Pierre-Marie o.p. Geoffroy de Kergorlay, un dernier articulet de deux pages s’appuyant sur une document d’Assemanus, sorti des archives « secrètes » du Vatican, dirigées par son préfet, le moderniste pseudo-« évêque » ‘Mgr’ Sergio Pagano, et qui, accompagné d’un commentaire aussi elliptique qu’erroné, se voulait apporter une preuve définitive au service de la prétendue « validité » sacramentelle intrinsèque du nouveau rite latin conciliaire de consécration épiscopale.
Le préfet des archives ‘secrètes’ du Vatican, le pseudo-« évêque »
‘Mgr’ Sergio Pagano,
dans un accoutrement grotesque, digne des « réformes » issues
de Vatican II
Le dernier articulet de deux pages de Geoffroy de Kergorlay (Père Pierre-Marie o.p.) pour tenter d’accréditer la fallacieuse thèse de la prétendue « validité » sacramentelle certaine du nouveau rite conciliaire de consécration épiscopale de 1968 (Pontificalis Romani)
Cette dernière sortie du Père Pierre-Marie allait rapidement donner lieu à une réfutation[29] scientifique de la part du CIRS dans un texte, accompagné d’un diaporama très pédagogique, qui montrait que les fallacieuses affirmations et sophismes de Geoffroy de Kergorlay reposaient en réalité sur l’ignorance, présumée par l’auteur, de la part de ses lecteurs, d’une double structure interne au texte du rite d’intronisation du Patriarche maronite invoqué par Avrillé à la suite de Dom Botte.
Réponse
à l’articulet de 2 pages « Informations sur la validité des sacres
épiscopaux dans le nouveau rite »
du Père Pierre-Marie (Geoffroy de Kergorlay) dans le Sel de la terre n°70, pp 209-210,
en date du début octobre 2009
Ce communiqué inclut en pièce jointe un diaporama qui déroule une réfutation complète sur 40 diapos des erreurs distillées opiniâtrement et impudemment par le Père Pierre-Marie.
Télécharger le diaporama :
Télécharger la Notitia III De Patriarchæ, qui a déjà répondu en juin 2006,
à ce dernier articulet du Père Pierre-Marie :
Cette fallacieuse « argumentation » du Père Pierre-Marie o.p., avait pourtant été déjà largement réfutée dans le dossier de 60 pages référence ci-dessus, d’une rigueur universitaire, publié par le CIRS en juin 2006, assorti des déclarations explicites et définitives sur la question des responsables religieux autorisés des églises orientales reconnues par Rome.
Pour un connaisseur de l’église maronite la question était vite réglée, tant elle tombait sous le sens, et tant l’erreur du dominicain d’Avrillé était grossière, pour un lecteur latin non averti, elle pouvait faire illusion, car les rites orientaux sont encore mal connus en Occident.
Suite à cette sortie du communiqué du CIRS du 21 novembre 2009, Virgo-Maria.org le répercutait le 4 décembre 2009.
Une telle opiniâtreté inouïe du Père Pierre-Marie o.p. dans l’erreur sur une question aussi capitale, n’a pas laissé de nous interroger.
Ce dossier fait suite aux interrogations légitimes de beaucoup de clercs et de fidèles devant un tel aveuglement1 volontaire chez ce dominicain.
Car il faut bien tenter à présent d’expliquer une telle pertinacité1 dans l’erreur – apparemment inexplicable – en dépit des FAITS largement publiés et diffusés, chez un religieux qui prétend avoir mis ses pas dans ceux de Saint Dominique et dont la préoccupation première devrait être la recherche de la vérité puis sa prédication.
L’ordre des frères
prêcheurs a été institué
pour combattre les hérésies et prêcher la véritable doctrine catholique.
Comment Geoffroy de Kergorlay, qui porte l’habit dominicain, a-t-il pu devenir le prédicateur obstiné1 de l’erreur et des révolutionnaires liturgistes moderniste qui ont réussi à abolir l’épiscopat catholique dans l’église Conciliaire depuis le 18 juin 1968?
Pourrait-il exister un lien entre les puissants milieux mondialistes britanniques et américains qui gravitent autour de Denis de Kergorlay et le château de Canisy, issu du patrimoine de la famille des Kergorlay, d’une part, et d’autre part, les engagements de Geoffroy de Kergorlay, Pierre-Marie o.p. en religion, au service de la défense acharnée et opiniâtre – contre les FAITS publiquement1 établis et contre le Magistère catholique infaillible et irréformable publiquement rappelé1, de la prétendue « validité » sacramentelle du nouveau rite latin conciliaire de la consécration épiscopale, dépourvue de toute Potestas Ordinis épiscopale catholique ?
Coïncidence ?
Notons que le nom célèbre des Mellerio apparaît dans les réunions de Canisy, à propos de la section française de l’Aspen Institute.
Rappelons, qu’issu de cette même illustre famille, ce fut le Comte Giacomo Mellerio[30], le fortuné et célèbre bijoutier italien, devenu le bijoutier des cours européennes, qui fut en 1828 auprès de l’abbé Antonio Rosmini aux origines même de la fondation des Rosminiens et des Foyers de Charité, et par là de la connexion dès la XIXème siècle de certains milieux ecclésiastiques romains avec les milieux britanniques Anglicans de la High Church (voir les textes en note 16, et les études publiées sur www.rore-sanctifica.org).
Il semblerait donc bien qu’il puisse y avoir une tradition historique dans cette illustre famille, protégée par les Medicis au XVI° siécle, celle de s'occuper de religion catholique en même temps que de politique et de maçonnerie internationale.
Ce n’est peut-être pas la seule.
Question n°1
Que sont devenus les titres de propriété de Geoffroy de Kergorlay (Père Pierre-Marie) sur le patrimoine de famille et sur ses revenus, dont le somptueux château de famille ?
Etant donné qu'il y avait deux héritiers (Denis et Geoffroy) seuls, on peut imaginer que le Père Pierre-Marie ait transféré la part des revenus du patrimoine des Kergorlay qui lui a été attribuée au couvent d'Avrillé. Parmi ces fonds y en a-t-il qui proviendraient du Château de Canisy ? Ou peut-être s'agit-il d'un autre montage successoral ?
Nous ne savons pas, mais toujours est-il que les revenus provenant du patrimoine Kergorlay attribués à Geoffroy sont bien passés quelque part, et qu'il est peu vraisemblable que le Père Pierre-Marie o.p. n'en ait aucunement fait bénéficier son couvent, ce qui eût été contraire à la règle dominicaine.
Question n°2
Comment expliquer que le couvent de Geoffroy de Kergorlay ait engagé des investissements si soudains et si dispendieux à partir de 2005 en recevant une véritable manne financière, après (de leur propre aveu) avoir connu la pauvreté de 1981 à 2004 ?
Question n°3
Comment expliquer que Geoffroy de Kergorlay (Père Pierre-Marie o.p. en religion) ait choisi de défendre les fausses « démonstrations » et les sophismes de Dom Botte et des révolutionnaires liturgistes modernistes du Consilium liturgique de 1967 pour faire accepter à l’église Conciliaire leur nouveau rite latin invalide de la Consécration épiscopale, en réalité entièrement fabriqué à partir des « reconstitutions » et des « montages » de Dom Botte et du Père Lécuyer (cf. www.rore-sanctifica.org), et que bien plus, il ait choisi de persévérer avec opiniâtreté dans ces erreurs et grossières désinformations sacramentelles, en dépit de toutes les réfutations documentées et factuelles qui lui ont été opposées et qui ont été largement diffusées publiquement par le CIRS1 (cf. www.rore-sanctifica.org) ?
Question n°4
Comment expliquer l’étrange coïncidence entre l’engagement de Geoffroy de Kergorlay (Père Pierre-Marie o.p. en religion) dans la défense de la prétendue, mais impossible « validité » sacramentelle intrinsèque du nouveau rite latin conciliaire de consécration épiscopale, la soudaine frénésie d’investissements du couvent d’Avrillé et la non moins soudaine et inespérée manne financière « tombée du Ciel » en moins de 2 ans, après 23 ans de pauvreté ?
Question n°5
En définitive dans quelles mesure les financements opulents, récents et soudains de la bibliothèque d'Avrillé, du manoir-école du somptueux « Prieuré », des luxueuses Éditions du Sel pourraient-ils (en partie tout au moins) provenir :
Compte-tenu des faits publics rassemblés ci-dessus, on ne saurait reprocher à quiconque d’évoquer ces questions troublantes qui dès lors se posent inévitablement.
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
© 2010 virgo-maria.org
Note 1 (références
complémentaires)
Notitia I : De Traditio Apostolica
Notitia II : De Analogia
Rore Sanctifica : Canon 235 des Églises Orientales (Catholiques)
http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-05-07_Canon_235.pdf
Rore Sanctifica : Faits publics et constatables de l’invalidité du nouveau rite
http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-10-01_Faits_Nouveaux.pdf
Rore Sanctifica : L’intention anti-catholique de Bugnini pour la ‘confection’ du nouveau rite de consécration épiscopale (1968)
http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-05-03_Intention-Bugnini.pdf
Rore Sanctifica : L'énorme mensonge de Montini-Paul VI dans sa "Constitution Apostolique" mensongère Pontificalis Romani du 18 juin 1968.
Notitia III - De Ordinotione Patriarchæ
http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-06-13-FR_Rore_Sanctifica_IIINotitiae_3-Sacramentalite_des_rites_orientaux.pdf
Notitia IV - De Spiritu principali
Notitia V - De Occultatione
Notitia VI - De Erratis
Rore Sanctifica : De Ritu Coptorum
http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-04-26-FR-De_Ritus_Coptorum.pdf
Notitia VII - De Ecclesiis Orientalibus
http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-03-05-FRNotitia_De_Ecclesiis_orientalibus.pdf
Dernier
point des conclusions
de la Notitia
III De Ordinatione patriarchæ, Sacramentalité des rites orientaux,
mis
en ligne dès juin 2006 sur le site www.rore-sanctifica.org,
site cité par le Père Pierre-Marie o.p.
4.4 Manipulation ou incompétence ?
Face à la diversité des rites orientaux, à l’instabilité des Pontificaux, et aux réformes successives, la plus grande prudence s’impose. Les spécialistes Orientaux eux-mêmes s’affrontent et Rome a toujours agit avec prudence ; en témoigne la période du synode Maronite (1736).
Il nous apparaît absolument inconcevable :
Cette démarche est absolument INCONCEVABLE et nous ne connaissons pas de scientifique sérieux ou de logicien qui oserait soutenir un tel raisonnement.
Cet enchaînement de déclarations et de raisonnements hasardeux va à l’encontre de toute démarche épistémologique sérieuse.
C’est là néanmoins la prétendue démonstration que le Père Pierre-Marie de Kergorlay demande à ses lecteurs d’accepter, en novembre 2005 (n°54) et puis en mai 2006 (n°56).
La question suivante s’impose dès lors dans toute sa nudité :
le Directeur du Sel de la terre est-il compétent ?
ou s’agirait-il d’une tentative de manipulation de la part d’Avrillé ?
ANNEXE A – Biographie
de Denis de Kergorlay, le frère du Père Pierre-Marie (Geoffroy de Kergorlay)
publiée par Emmanuel Ratier dans le tome I de son Encyclique politique
française (1992)
KERGORLAY Denis (Comte de). Directeur de sociétés, né le 9 février 1947 à Paris. Il est le neveu du comte Roland de Kergorlay, directeur de la Société européenne de satellites, ambassadeur de la CEE auprès des USA, avec qui il est très lié. Son frère Pierre-Marie est membre de la Fraternité Saint-Pie V[31]. La famille Kergorlay, anoblie en 1671, est alliée aux Wendel par le comte Bernard de Kergorlay. Adepte de la contre-culture hippie aux États-Unis au début des années soixante-dix, ce diplômé de l’université de Columbia a appartenu à l’état-major de campagne de René Dumont en 1981. Conseiller municipal de Canisy, il a succédé au maire, décédé, en 1985. En 1988, il a appelé à voter pour François Mitterrand, après avoir été proche des milieux barristes. En septembre 1988, il s’est présenté aux élections cantonales contre le conseiller général sortant FN Fernand Le Rachinel, avec l’appui du PS, du RPR et de l’UDF qui ne présentèrent aucun candidat contre lui. Il est également trésorier de Médecins sans frontières et de Libertés sans frontières. Dans son château XVIIe, entouré d’un parc de 250 hectares, cet homme de l’ombre reçoit presque chaque week-end une cinquantaine d’hôtes payants de la « nomenklatura politico-journalistico-intellectuelle parisienne » (Globe, septembre 1988). Il organise de discrets séminaires internationaux mondialistes de haut niveau au nom de l’Institut Aspen-France, créé en 1983. Il s’agit de la filiale française de l’Aspen institute for humanistic studies of Washington, fondation mondialiste américaine créée en 1950. Le président est Olivier Μellério (joaillier), la vice-présidente Jacqueline Grapin (correspondante du Figaro à Washington), le secrétaire général Denis Zewudackí (secrétaire général du CNPF), le trésorier Raphaël Hadas-Lebel (secrétaire général d’Elf-Aquitaine). L’une des listes des participants (août 1988) donnera une idée de l’ampleur des manifestations : Umberto Agnelli (Fiat), Bernao Bracher (gouverneur de la Banque centrale du Brésil), Robert Dalziel (président d’ATT), Jacques-Henri David (directeur général de Saint-Gobain), Jean-Louis Gergorin (directeur de Matra), Toyoo Ghyohten (chargé des affaires internationales au ministère des Finances du Japon), Karen Elliot (éditorialiste du Wall-Street Journal), Richard Gardner (ex-ambassadeur américain en Italie), W.D. Eberle (conseiller économique de Nixon et Ford), Robert Mc Namara, Jacques Delors, Jean-Claude Trichet (directeur du Trésor), Denis Gautier-Savagnac, Jean-Marie Daillet (député mitterrandiste de Saint-Lô), Bruno Durieux, Pierre Rosanvallon (secrétaire général de la Fondation Saint-Simon), etc.
ANNEXE B – Extrait de
« Maçonneries et sociétés secrètes » d’Epiphanius (édition du
Courrier de Rome), consacré à l’Aspen
L’ASPEN INSTITUTE FOR HUMANISTIC STUDIES
« "Sur le lac, le gouvernement de l’ombre mondial", tel était le titre emphatique de première page du journal "11 Giorno" du vendredi 24 avril 1987, annonçant le Congrès de Cernobbio auquel participèrent 112 congressistes. Une partie de ce "gouvernement de l’ombre" participa à Turin, du 27 au 29 avril suivants, à un congrès de l’Aspen Institute[32]. »
L’Aspen Institute for Humanistic Studies fut fondé en 1949 au Colorado par Robert Maynard Hutchins, Grand Commandeur de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem – une branche de la Side Masonry, la haute maçonnerie britannique. Président de l’Université Rockefeller de Chicago entre 1929 et 1950, créateur avec Giovanni A. Borgese dans l’immédiat après-guerre du mouvement pour le Gouvernement mondial[33], directeur des programmes de la Fondation Ford au début des années Cinquante, Hutchins était en rapport avec Aldous Huxley pour l’étude des drogues. Il fut impliqué dans les années Soixante, alors qu’il était déjà retraité, dans un trafic de drogue[34].
Au moment de la fondation, Hutchins avait à ses côtés de nombreux fabiens du C.F.R. américain et du R.I.I.A. britannique qui, sous le prétexte d’« études humanistes », cherchaient à coopter des personnalités du monde économique et industriel pour les orienter vers des analyses et des prospectives « globales », des lois mondialistes au sens technocratique, pour ensuite les faire insérer dans les programmes de gouvernement de leurs pays respectifs.
Depuis 1970 l’Aspen Institute a une succursale à Berlin, et à Rome depuis 1985. Il possède depuis 1986 un château à Canisy en Normandie, où se tiennent souvent ses réunions. Il a aussi, sous un autre nom, un siège à Tokyo.
Le chef de l’Aspen institute a été longtemps Robert O. Anderson, ancien secrétaire au Trésor américain, l’un des directeurs du C.F.R., membre du Bilderberg et de la Trilatérale, journaliste à l’« Observer » des Astor et dirigeant de la multinationale du pétrole Atlantic Richfield Corporation (A.R.C.O.).
R.O. Anderson a commencé sa carrière comme protégé de la famille américaine Dawes, notamment chez le banquier Charles Gales Dawes, membre de la Pilgrims’ Society, ambassadeur américain en Grande-Bretagne entre 1929 et 1932, qui avait lié son nom au fameux Plan Dawes pour les réparations de guerre allemandes.
En 1974 la Fondation d’Anderson a financé les mouvements écologistes pour imposer les énergies dites « alternatives » à l’énergie nucléaire, agissant de concert avec l’Aspen institute, qui profitait des mêmes financements de l’Atlantic Richfield[35].
L’objectif de l’Aspen institute, selon celui qui fut exprimé lors d’un congrès qui se tenait à Venise le 5 septembre 1986 par le président de l’époque de la section italienne, Gianni de Michelis – présent également aux Symposiums du World Economic Forum à Davos:
« d’asseoir à la même table les principaux protagonistes du monde politique, économique, financier pour formuler des suggestions et des propositions qui, comme ce fut le cas dans le passé, seraient ensuite examinées par les organes responsables ; la prochaine réunion du Fonds Monétaire international, ainsi que celle a latere du G7 (groupe des sept pays les plus industrialisés du monde, N.d.R.) représentent pour cet objectif des rendez-vous importants. »[36]
Comme on le voit ces intentions sont très proches de celles du Bilderberg, mais probablement dans un rapport de subordination à ce dernier et avec des valeurs plus nettement culturelles, – formations de cadres pour l’Establishment – mais aussi économiques, monétaires et commerciales.
L’Institut Aspen organise dans les diverses nations un ou deux « séminaires » par an, selon les nécessités, pour faire le point sur la situation économique, commerciale, financière en rapport avec la situation politique du moment, avec la participation de personnalités et de cadres des gouvernements européens, américains et japonais. Les thèmes obligés, jusqu’à il y a quelques années, étaient : l’Union Européenne, les financements pour les pays de l’Est et l’ex-Union Soviétique[37], propositions et solutions pour conférer un plus grand pouvoir aux Nations Unies et à ses organismes.
Au président Anderson se sont jointes de nombreuses personnalités du C.F.R. américain, comme Robert McNamara, Felix Rohatyn, banquier et membre influent de la Trilatérale qui, depuis son bureau du 32° étage du Rockefeller Plaza a dirigé depuis 1949 et pendant quarante ans les destinées de la grande banque d’affaires Lazard Frères, aujourd’hui ambassadeur américain à Paris[38] ; Robert D. Hormats, membre du Bilderberg Group et de la Trilatérale, vice-président de la puissante banque juive Goldman-Sachs (d’où provient aussi Kissinger) de Wall-Street ; Helmut Schmidt, membre du Bilderberg, de la Trilatérale, de l’important Institut d’Études Stratégiques de Londres, de l’Institut d’Affaires Internationales allemand (D.G.A.P.) ; le japonais Ogata, membre de la Commission Trilatérale ; Jacques Delors, président de la C.E.E. et membre de la Trilatérale ; et une troupe dense d’italiens dont la liste a été publiée en partie dans « Le Monde » du 11 mai 1987 et reprise par Pierre Faillant de Villemarest dans sa « lettre d’information » n°7/1987.
Parmi eux se trouve Giorgio La Malta (Bilderberg, Trilatérale, Institut d’Affaires Internationales italien) ; Silvio Berlusconi, ex-membre de la P2 et appartenant à la Trilatérale ; Luciano Benetton, propriétaire de la multinationale de l’habillement du même nom, cotée en bourse à New York, et partisan intéressé de la société multi-ethnique et multiraciale ; Gianni et Umberto Agnelli, les Rockefeller italiens ; Giorgio Benvenuto, syndicaliste de l’U.I.L., membre de l’I.A.I. italien et de la Commission Trilatérale ; Giuliano Amato, l’un des gouverneurs de la Ditchley Foundation, et une pléiade d’hommes politiques en vue.
Notons au passage que l’Aspen Institute italien a été dirigé jusqu’aux premiers jours de l’année 1995 par le chef de Gouvernement, le social-démocrate Giuliano Amato. Carlo Sconamiglio lui succéda, ministre de la Défense S.D., tandis que Romano Prodi, l’un des leaders de la gauche italienne, le 2 février de la même année était nommé « vice-président vicaire. »[39]
Aux réunions de l’Institut Aspen Italia, mêlés à des personnages de haut niveau du monde politique et économique italien (mais également à des personnages apparemment marginaux, comme G. Giudici, vicaire de l’Archidiocèse de Milan, ou A. Riccardi, président de la Communauté de Sant’Egidio, – souvent présente pour le compte du Vatican en tant que médiateur entre des pays en conflit –, on retrouve, toujours pour honorer le principe osmotique en vigueur dans les sociétés de trempe maçonnique, des personnages appartenant à des cercles supérieurs comme John Chipman, actuel directeur de l’I.I.S.S., Lord Dahrendorf (R.I.I.A., Fondation Ford, Bilderberg), Samuel Huntington (C.F.R.), Renato Ruggiero (ex-président du W.T.O., Bilderberg, Trilatérale) ou Peter Tarnoff, président du C.F.R. entre 1986 et 1993.
On trouve notamment parmi ces personnalités, un homme de poids qui assure une présence constante aux rencontres de l’Aspen italien : Richard Gardner, représentant éminent de la communauté juive américaine. Longtemps avocat de Gianni Agnelli, Gardner, ambassadeur américain en Italie de 1977 à 1989, et professeur de 1957 à 1966 à la Columbia University de New York, aurait été à la tête du service d’informations d’« inter-Alpha », groupe bancaire financier à l’origine dans l’immédiat après-guerre de la loge maçonnique P2[40], Rhodes Scholar, Gardner est membre du Cabinet Juridique « Coudert Bros » – contrôlé aujourd’hui directement par la Fondation Rockefeller – fondé en 1895 par Frederik René Coudert, l’un des fondateurs de la branche américaine de la Pilgrims’ Society directeur de la Foreign Policy Association, un satellite de la plante C.F.R., membre du C.F.R. lui-même et de la Commission Trilatérale, on retrouve aussi Gardner à la Pilgrims’ Society.
Présent à la session de l’Aspen italien au Palais Vendramin-Kalergi à Venise en septembre 1988 et à celle de la section Française à Canisy le 23 août 1988, Gardner s’envole aussitôt après pour Moscou afin de perfectionner avec les Russes un projet tendant « à renforcer les pouvoirs de l’O.N.U. »[41].
Les travaux des 98 personnalités participant à cette réunion étaient dirigés par Georgij A. Arbatov, du cercle restreint des conseillers de Gorbatchev, membre de la Pugwash, de l’U.S.T.E.C. et des Conférences de Darmouth, directeur de l’Institut soviétique pour les affaires américaines et très proche aussi bien du clan Rockefeller que de Samuel Pisar (français membre de l’A.C.E.W.A., sioniste convaincu, ami et conseiller d’Armand Hammer et de David Rockefeller[42] et administrateur dans diverses multinationales).
ANNEXE
C – Un témoignage sur le Père Pierre-Marie – Geoffroy de Kergorlay
Il faut reconnaître que, par rapport à son milieu d'origine, il est allé très loin, se coupant très largement de tous ses amis et parents, qui ne le voient plus que comme un original intelligent et plutôt de bon goût, mais décidément pas fréquentable. Il a notamment été interdit de parole lors d'un anniversaire de promo, pour intégrisme aggravé, alors que l'autre "prêtre" de la promo, Jean-Marie Petitclerc, salésien, et un de ses anciens condisciples de Ginette, socialo-propro ultra, épanchait tout à loisir sa religion horizontale et socialisante, pleine de ces bons sentiments qui enthousiasment nos camarades, entre deux plans de licenciements (un mal pour un plus grand bien, cela va de soi). (…) sa mère, née de Boysson, le jour de son ordination à Écône, en 1983 : Elle était complètement pincée, visiblement mortifiée de se trouver là avec son fils, brillant et jadis promis au plus bel avenir, et aujourd'hui parmi les réprouvés de Église. Elle ne manquait pas de remarques acidulées.
Ceci dit, il reste marqué par une tradition familiale, qui donne le sens des "bornes au-delà desquelles il n'y a plus de limites", comme disait Pompidou, renforcé encore par sa formation à l'X et aux Ponts où cette sensibilité est particulièrement éduquée. Le mondialisme a besoins d'apparatchiks compétents, dociles, qu'il sait reconnaître. A partir de là, notre pauvre camarade a le choix des moyens pour contenir les débordements coupables (…).
En fait, à l'X, (…) Geoffroy / Pierre-Marie (…) était parisien, riche, sortant et menant grand train mondain, né avec la cuillère d'argent dans la bouche, comme diraient nos camarades socialistes (…) Il avait un casert d'enfer, avec cinq personnalités marquantes, qui, comme beaucoup, ont bien gâché leurs talents. Il faisait parti d'un groupe d'anciens de Ginette qui se caractérisaient par un certain sens de la provocation de style "sales gosses mal élevés et narquois". Dans la vingtaine d'anciens de Ginette de sa promo (X71), il y avait trois groupes: les rampouilles lèche-bottes, qui ont pris (ou essayé de prendre) les hauts postes en ne négligeant rien pour le classement; les socialo-propro en totale rupture (bien apparente) avec leur milieu d'origine, mais qui ont ensuite bien vite compris qu'il ne fallait pas trop cracher dans la soupe; et un groupe d'aimables garnements, qui ne rataient pas une occasion de se faire remarquer par des éructions incongrues et autres impolitesses que Madame leur mère avait pourtant certainement bien pris soin de leur interdire dans leur enfance. Geoffroy de Kergorlay naviguait entre le premier et le dernier de ces groupes.
(…) il entra au corps des Ponts (…). Pourtant, (…) en février 1977 à la porte de St Nicolas du Chardonnet, (…), un peu paumé, sur une mobylette, en imper mili et pas trop bien rasé. Il avait connu son chemin de Damas, par le MJCF en création et en la personne de Chassagne, prêcheur (déjà!) très actif et convaincant dans les rues de Paris et notamment à la sortie des réunions religieuses, comme celles, mensuelles, de l'abbé de Nantes à la Mutualité. Il venait de démissionner des Ponts et s'apprêtait à embrasser la vie religieuse avec la fondation de leur communauté dominicaine, à Vanves, sous la houlette du père Guérard des Lauriers, alors encore professeur à Écône. Ils partirent tous suivre leur formation à Écône. C'était avant la reprise du couvent de la Haye aux Bonshommes.
Deux ans plus tard, la rupture entre le père Guérard et Monseigneur Lefebvre étant consommée, eut lieu sa prise d'habit dominicain, couverte des sarcasmes du père : (…) en janvier 1979 (ou décembre 1978). A Flavigny, haut lieu dominicain alors détenu par l'abbé Coache, sous la houlette de Dom Gérard. (…)
La famille de Kergorlay est une très ancienne famille bretonne, originaire du Poher (la région autour de Carhaix, à cheval sur le Finistère et les Côtes d'Armor). Liée à la famille de Quelen, leur présence est attestée aux croisades, avec la noblesse bretonne. Elle s'est liée, au cours de l’histoire avec toutes les grandes familles de la Bretagne, des Montfort aux Rohan. L'ancêtre de Geoffroy au moment de la révolution, Gabriel Louis, avait épousé une demoiselle de Faudoas, famille originaire du sud-ouest mais établie en Normandie, au château de Canisy précisément. C'est ainsi que des Kergorlay devinrent châtelains de Canisy. Ils passent à travers la Révolution, sans faire trop de bruit, mais en en faisant juste assez pour être du bon côté le moment venu. L'aïeul se retrouve, à la "Restauration", comme son frère Florian Louis (qui s'établit dans l'Oise), député de la Manche et pair de France, avec tous les honneurs dus à ce nouveau rang. Il faut dire qu'ils sont alors plutôt dans les ultra. Tout change à la génération suivante, avec son fils Hervé, gentleman farmer avisé, sur le domaine de Canisy, le "quinquisaïeul" du père, lui aussi député, et qui se retrouve à soutenir Badinguet. Le château ne dépérit point et fut promptement restauré après les misères américaines en 1944.
ANNEXE
D – En 2001, séminaire mondialiste à Canisy du 29 juin au 1er
juillet 2001[43]
Transatlantic Relations : Cooperation and Competitition Ifri/Ditchley, Château de Canisy, 29 juin-1er juillet 2001.
Cette rencontre, organisée en partenariat avec la Ditchley Foundation (Royaume-Uni), par Sir Nigel Broomfield, Ditchley, et Dominique Moïsi, Ifri, avait pour objectif d’évaluer l’état des relations transatlantiques dans leur dimension économique et politico-stratégique.
Elle a bénéficié de la présence de deux anciens Premiers ministres, co-présidents de la conférence, Edouard Balladur et John Major, et de celle du ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine. Elle a rassemblé des délégations française – conduite par Thierry de Montbrial –, britannique, canadienne et américaine.
Les participants sont allés au coeur des causes des tensions transatlantiques – alimentées selon les uns par les signaux confus adressés par l’Europe, par le syndrome américain de superpuissance selon les autres. Il a été convenu qu’en raison de la complexité des deux "systèmes", européen et américain, une approche sophistiquée était requise, notamment pour battre en brèche des perceptions mutuelles souvent émotionnelles. Dans le domaine économique, les participants ont reconnu que, si la culture des share-holders n’était pas bien établie en Europe à certaines exceptions près (capitalisme rhénan), les convergences entre les systèmes économiques avaient considérablement progressé dans les dernières quinze à vingt années. La discussion sur la mondialisation et les oppositions qu’elle suscite a conduit les participants à en appeler à un dialogue sur la gouvernance globale. In fine, des doutes ont été exprimés sur les fondements mêmes du système économique, menacé par la croissance démographique, la dégradation de l’environnement, etc.
Le débat sur la sécurité a opposé ceux qui s’interrogent sur la raison d’être de l’OTAN aujourd’hui et ceux qui y voient l’instrument nécessaire d’une défense collective. L’extension géographique de la portée de l’Alliance a fait l’objet d’un consensus comme le refus d’une division du travail où reviendrait à l’Amérique la gestion des conflits et à l’Europe le maintien de la paix. La nécessité pour les Européens de pallier la faiblesse de leur effort de défense afin de se montrer des partenaires responsables a fait l’unanimité. En conclusion, il a été affirmé qu’une relation mature devrait être capable de gérer certaines divergences (par exemple Moyen-Orient), que les intérêts communs de part et d’autre de l’Atlantique étaient considérables, que ni l’Amérique ni l’Europe ne pouvaient réaliser leurs objectifs sans coopérer, enfin que toute politique unilatérale était vouée à l’échec : en bref, qu’un divorce transatlantique était impensable.
ANNEXE
E – La nièce du Père Pierre-Marie, dans les mondanités de la jet set aristocratico-mondialiste : Marie-Victoire de Kergorlay[44]
Elle revient du Cambodge où elle a travaillé pour un programme d’assistance scolaire au profit d’enfants défavorisés. Mais Marie-Victoire fait surtout partie des élues privilégiées qui valseront lors du Bal des débutantes 2009, l’un des événements mondains les plus courus de la planète, à l’hôtel de Crillon à Paris le 28 novembre. Pour Paris Match, cette « deb » pas comme les autres nous fait partager les premiers émois des essayages en prévision du grand soir.
people-match | Jeudi 12 Novembre 2009
“Mon bal des ‘debs’, par Marie-Victoire de Kergorlay
« Je viens d’apprendre que j’ai été choisie pour être l’une de ces fameuses « debs » invitée donc à faire partie du Bal des débutantes de 2009 ! Génial ! car je m’imagine évidemment superbe avec des robes de stars… Le grand jour, c’est le 28 novembre. Je me renseigne : qui sont les autres débutantes cette année ? Good news : ce ne sont plus les jeunes filles bon chic bon genre à marier en robe de satin rose pâle.
Il y aura un doux mélange : des filles de stars – pour cette année, je sais déjà qu’il y aura la fille de Clint Eastwood – beaucoup d’étrangères : des Anglaises – dont une nièce de Diana, de quoi faire rêver – des Américaines, une Philippine, une Russe, une Italienne... c’est bien. Cela change, cela va me faire des amies partout. Peu de françaises. Il y aura la fille de Charlotte de Turkheim qui, comme moi, a fait un stage cet été à Enfants d’Asie, l’association que parraine le Bal cette année. J’ai très envie de la rencontrer car j’étais au Cambodge à donner des cours de français à de jeunes enfants tandis qu’elle faisait la même chose aux Philippines.
Je ne me souviens plus du moindre pas de valse !
Je suis très enthousiaste, surtout à l’idée des robes que j’imagine somptueuses et de tout ce qui va avec : la maquilleuse, la coiffeuse qui vont prendre soin de moi… Premier rendez vous avec une des organisatrices du Bal, Bénédicte, au Crillon, place de la Concorde, là où le bal va se dérouler : je n’ai aucune idée de la tenue que je dois mettre mais je décide de m’habiller comme d’habitude en jeans et en ballerine plates…, tant pis si cela me fait plutôt ressembler à une gamine qu’à un mannequin…
Je me montre comme je suis et c’est déjà pas mal !... Après tout, ce qui est amusant c’est justement de découvrir comment ils vont nous donner des allures de stars. Bénédicte est vraiment adorable, elle me met complètement à l’aise ; je lui explique que je ne me souviens plus du tout du moindre pas de valse, et que j’aurai sûrement le trac le jour J pour défiler devant le parterre réuni de mes parents, amis, journalistes etc... Ce n’est évidemment pas la première fois qu elle entend cela ! Bénédicte sourit et me donne rendez-vous pour une première série de photos pour un magazine, ce que j accepte avec joie ! Le jour dit, j’arrive au Crillon, tout à fait naturelle, cheveux encore mouillés, pour la séance photos. Incroyable ! des dizaines de robes du soir, des courtes, des longues, toutes plus belles les unes que les autres, étalées sur des canapés ou suspendues devant mes yeux ! Une vraie caverne d’Ali Baba.
J’ai envie de toutes les essayer ! Mais cela ne dépend pas de moi, davantage des photographes et de l’attachée de presse du magazine. En attendant, ravie, je me laisse, maquiller et coiffer comme une star. Il y a là avec moi Katie Spencer, la nièce de Diana, qui est adorable, spontanée, infiniment simple et aussi une Américaine dont je n’ai pas retenu le prénom. Chacune à tour de rôle, nous essayons différentes robes. Je suis enchantée, beaucoup de robes me vont comme un gant car je fais un petit 36. Mais je n’ai pas le 1 m 80 de rigueur chez les mannequins et certaines sont un peu longues…. Les photographes me demandent ensuite de prendre toutes sortes de poses, j’adore...
Celle que j’ai préférée c’est assise sur le rebord de la terrasse de la chambre la plus haute du Crillon, avec la vue sur la place de la Concorde et la Tour Eiffel en arrière-plan –, heureusement que je n’ai pas le vertige et que ma mère n’était pas là ! C’est assez grisant de se retrouver comme cela en robe du soir, avec cette vue de Paris, et rien d’autre à faire que de sourire...
Après cette première séance, vient le choix de la robe pour le soir du bal. Les grandes maisons de couture auxquelles je pensais comme tout le monde, évidemment, ont déjà été retenues par d’autres « debs ». Je regarde les robes des collections de certaines autres maisons qui ne me disent rien du tout : ou trop excentriques, ou trop de noir, ou trop déguisement. J’ai finalement des goûts assez classiques, je cherche une robe un peu dans le style sirène, dans des coloris clairs car j’ai la peau mate. Et, en feuilletant les magazines ou en regardant les défilés de collection sur des sites web, j’ai le coup de foudre pour les robes du soir d’Hervé Léger.
Je connais son style près du corps, car j’ai déjà porté une de ses robes qui appartient à ma mère. J’appelle Bénédicte pour savoir si cela est possible. Elle me rappelle quelques jours plus tard pour me dire que c’est d’accord ! on a pris rendez-vous dans la boutique, rue Cambon, samedi dernier. Je rentre de Leeds spécialement pour cela. En arrivant, je flashe tout de suite sur l’une des robes que j’avais vues sur un site de défilés de collections : blanc cassé avec un décolleté brodé de perles, des bandes de tissu style sirène comme j’aime, qui épousent complètement le corps, et avec le bas en mousseline. Docilement, j’en essaie d'abord deux autres, très belles aussi, mais dans un autre genre, plus « femme », et que j’aime moins sur moi.
J’enfile la robe de mes rêves et je consulte du regard Bénédicte, l’attachée de presse, le photographe… Tous sont unanimes pour me dire que la robe est parfaite. Adopté ! il ne me reste plus qu’à trouver des chaussures un peu hautes pour me rajouter quelques centimètres de plus, surtout que mon cavalier anglais, Freddie, mesure près d’1m 90 …
Il est temps de rentrer à Leeds pour la semaine – cela m’amuse de me retrouver à l’aéroport habillée comme une Anglaise en week-end, en Hush Puppies boots et jogging ! »
J’ai envoyé à Bénédicte les photos prises cet été au Cambodge pendant le séjour que j’ai fait en même temps que Freddie Eaves (à g.) à Enfants d’Asie (photo Charlotte Ducrot).
Bretagne
Bal. La soirée de rêve d'une débutante
28 novembre 2009
Marie-Victoire de Kergorlay est l'une des 24 débutantes de l'année. Elle participera, ce soir, au bal donné en leur honneur à l'hôtel de Crillon, à Paris.
Marie-Victoire de Kergorlay aime Carantec (29), que son parrain Arnaud Cazin d'Honincthun, ancien maire de Morlaix, lui a fait découvrir. Mais aussi les voyages, être entourée d'enfants et le journalisme qu'elle étudie à Leeds, en Angleterre. À 19 ans, la fille du comte et de la comtesse Denis de Kergorlay est l'une des nouvelles «deb». Ce soir, sous les ors de l'hôtel de Crillon à Paris, au bras de son cavalier, la jeune Bretonne sera présentée par Stéphane Bern, l'inévitable chroniqueur des rendez-vous mondains, aux 300 illustres invités. Vingt-trois autres jeunes filles de bonne famille, âgées de 16 à 20 ans, partageront avec elle l'affiche du 19e bal des débutantes où l'on se précipite du monde entier. Toutes portent un nom prestigieux. Marie-Victoire a hérité de celui d'une ancienne famille bretonne, les de Guergorlay, près de Motreff(29), qui, après la Révolution française, s'est établie au château de Canisy (Manche), resté depuis propriété de la famille. Après Barbara Berlusconi, Scout Larue Willis ou Anouchka Delon les années passées, cette soirée tant attendue accueillera, entre autres, Francesca Eastwood, 16 ans, fille de l'acteur et réalisateur américain, et Lady Kitty Spencer, 18 ans, nièce de la princesse de Galles.
Un rendez-vous très prisé
«J'ai immédiatement pensé aux somptueuses robes de bal et à tout le décorum de la fête, se rappelle Marie-Victoire. Je pense que toutes les jeunes filles rêvent, un jour, d'être traitée comme une star, et mieux encore, d'être choisie pour être une des débutantes de l'année. C'est une grande chance d'avoir été choisie et je suis très fière de représenter la France (NDLR: il y a quatre Françaises cette année). Je ressens une vraie excitation. Mais c'est vrai que ce n'est pas rien d'être une ? deb ?. Paraître à ce bal, fruit d'une longue tradition, c'est accepter de représenter certaines valeurs d'éducation, et pourquoi ne pas le dire, d'aristocratie. Mais les critères ont changé. Aujourd'hui, ce ne sont plus des jeunes filles à marier en satin rose pâle». Ce bal inspiré de la tradition anglo-saxonne n'a, en effet, plus rien à voir avec ceux organisés jusqu'en 1968, par le Breton Jacques Chazot, à l'Opéra Garnier ou à Versailles. Depuis qu'Ophélie Renouard, une autre Bretonne, l'a remis au goût du jour en 1991, elle en a fait un rendez-vous parisien très prisé, classé par le magazine Forbes comme l'une des «Top 10 parties of the world». Les profits de la soirée iront, cette année, à l'association Enfants d'Asie, pour laquelle Marie-Victoire s'est rendue, cet été, au Cambodge.
Taille fine exigée
Pour être conviée au bal, s'il faut être une «fille de», cela n'est plus suffisant. «On ne retient pas les filles oisives. Elles doivent être travailleuses, ouvertes sur le monde, avec des vraies valeurs et une attitude», précise Ophélie Renouard. Autre critère d'importance: avoir la taille fine pour rentrer dans les robes prêtées par de grands couturiers, qu'elles ont revêtues, hier, à l'occasion de séances de photos pour des magazines du monde entier. L'excitation du jour laissera peut-être place, ce soir, au trac de défiler et de danser la valse que Marie-Victoire avoue avoir un peu oubliée.
Gwénaëlle Loaëc
Francesca Eastwood, Lady Kitty Spencer, Angelica Hicks, Marie-Victoire de Kergorlay et Carinthia Pearson au 19e Bal des débutantes à l'Hôtel Crillon de Paris le 28/11/09
http://www.purepeople.com/media/francesca-eastwood-lady-kitty-spencer_m324309
La fille du comte et de la comtesse de Canisy au bal des Débutantes
Marie-Victoire, avant le bal, ici accompagnée de son cavalier Freddie Eaves. : Jean-Luce Huré.
Marie-Victoire de Kergorlay a vécu un rêve de princesse samedi soir. La fille du comte et de la comtesse Denis de Kergorlay, du château de Canisy, près de Saint-Lô (Manche), a participé au bal des Débutantes, aux côtés de la fille de Clint Eastwood ou encore de la nièce de Lady Di, au Crillon, à Paris.
Cet événement mondain est classé parmi les 10 plus belles réceptions internationales par le magazine Forbes. Marie-Victoire de Kergorlay, 19 ans, étudie le journalisme à Leeds.
__________
Pour vous abonner ou vous désabonner de la lettre d’information Virgo-Maria, veuillez remplir le formulaire disponible sur notre site http://www.virgo-maria.org/
Pour nous transmettre une information ou une nouvelle : la.redaction@virgo-maria.org
© 2010 virgo-maria.org
[1] Cf. les Notitiae (I, II, III, IV), en ligne depuis 2006 sur le site www.rore-sanctifica.org, site cité par le Père Pierre-Marie o.p. :
Cf voir références et liens électroniques sur ce point à la fin du présent message.
Cf également, ici en annexe, les Conclusions précises de la Notitia III De Ordinatione Patriarchae, Sacramentalité des Rites Orientaux, mises en ligne dès juin 2006 sur ce site.
Concernant l’obstination opiniâtre – sans arguments – dans l’ERREUR factuelle, du Père Pierre-Marie o.p. d’Avrillé (Geoffroy de kergorlay), réellement extrêmement surprenante, et tout à fait anormale pour un Dominicain, cf aussi http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-12-04-A-00-CIRS_Avrille_Maronites.pdf
[5] Fin d’année 1976 (« Point de vue, images du monde », n°2247 – août 1991 – page 21)
[6] http://www.ouest-france.fr/dossiers/ville-municipales-2008-detail_-Denis-De-Kergorlay-presente-sa-nouvelle-equipe-P-_13407-556783------50095_actu.Htm
[7] Biographie de Denis de Kergorlay, le frère du Père Pierre-Marie (Geoffroy de Kergorlay) publiée par Emmanuel Ratier dans le tome I de son Encyclique Politique Française (1992) – voir l’annexe A.
[8] Voir E.Ratier
[9] « Il Sole - 24 Ore ». 21 avril 1992.
[10] Cl. Kalimtgis, Steinberg, Goldman, « Droga, S.p.A. », pp. 61 et 404 et Peter Blackwood, « Die Netzwerke der Insider ». Diagnosen Verlag, Leonberg. Allemagne. 1986. p. 196.
[11] Livre, rédigé par des magistrats italiens, édité par le « Courrier de Rome » proche de la Fraternité Saint Pie X, distibué en France par des Prieurés de la FSSPX et vendu par la Procure de l’église Saint Nicolas du Chardonnet à Paris. Il en est à sa seconde édition (2005)
[12] Les éditions du Courrier de Rome sont régulièrement diffusées dans les Prieurés de la FSSPX en France.
[15] Cf . les très étranges « Georgia GuideStones »
http://www.wired.com/images/multimedia/magazine/1705/Wired_May_2009_Georgia_Guidestones.pdf
http://www.wired.com/science/discoveries/magazine/17-05/ff_guidestones?currentPage=all
http://en.wikipedia.org/wiki/Georgia_Guidestones
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgia_Guidestones
http://www.lepost.fr/article/2009/03/13/1456280_cercueils-fema-georgia-guidestone.html
http://www.ifri.org/files/rapports_annuels/Ifri_rapport_activite_2001.pdf
[16] Crétineau-Joly « L’Église catholique face à la Révolution »
[18] http://www.amazon.fr/Gotha-City-Enquête-pouvoir-discret/dp/2354170564/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1262098231&sr=8-1
[26] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-17-A-00-Abbe-Celier-Jim-Morrison.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-12-01-A-00-Celier_Dieu_Mortel.pdf
[27] http://www.parismatch.com/People-Match/Spectacles/Actu/Mon-bal-des-debs-par-Marie-Victoire-de-Kergorlay-143794/
[28] Notitia III - De Ordinotione Patriarchæ
[30] http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-16-A-00-Rosmini.pdf
http://www.virgo-maria.org/Documents/Antonio-Rosmini/Lettres_historico_critiques_au_sujet_du_.pdf
http://www.virgo-maria.org/Documents/Antonio-Rosmini/a606740200rosmuoft.pdf
http://www.virgo-maria.org/Documents/Antonio-Rosmini/Plaquette_Rosmini.pdf
http://www.virgo-maria.org/Documents/Antonio-Rosmini/Rosmini_Center-5_Wounds_and_Vatican_II.pdf
http://www.virgo-maria.org/Fichier_Video/rosmini_messa/071118rosmini_messa.flv
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-26-B-00-Rosmini-5_plaies-de-l-Eglise.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-06-16-A-00-40_propositions_de_Rosmini.pdf
[31] Il s’agit de la Fraternité Saint Pie X
[32] « Il Gíomale ». 24 avril 1987.
[33] « Il Sole - 24 Ore ». 21 avril 1992.
[34] Cl. Kalimtgis, Steinberg, Goldman, « Droga, S.p.A. », pp. 61 et 404 et Peter Blackwood, « Die Netzwerke der Insider ». Diagnosen Verlag, Leonberg. Allemagne. 1986. p. 196.
[35] Cf. F. W. Engdahl, « Α Century of War : Anglo-American Oil Politics and the New Order ». Concord. Μ.Α., 1992, Paul & Company Publishers Consortium. II convient de mentionner que d'après le journal Nouvelle Solidarité » du 1 octobre 1988, l’Atlantic Richfield Corporation et la Volkswagen seraient les multinationales principales responsables du déboisement sauvage de l’Amazonie.
[36] « Il Giornale ». 6 septembre 1986.
[37] Rappelons la position des Soνiétiques exprimée, par leur porte-parole au cours des entretiens de l’Aspen Institute de Berlin en juillet 1987 position révélatrice des rapports de subordination totale des pays de l’Est à l'égard de la Haute Finance : « Nous vous offrons de coopérer avec compréhension et bonne volonté. L’U.R.S.S. de demain sera celle que vous voudrez [...] » (« Financial Times », 7 juillet 1987, sous la signature de E. Mortimer).
[38] « La Republica - Affari e Finanza » 15 avril 1988.
[39] « La Stampa », 3 février 1995.
[40] « EIR Special Report ». « The Trilateral Conspiracy against U.S. Constitution : Fact or Fiction ? », Washington 30 septembre 1985, p. 128.
[41] Pierre Faillant de Villemarest, « la lettre d'information », n° 10/1988.
[42] Yann Moncomble, « Quand la presse est aux ordres de le finance », éd. Yann Moncomble. Paris, 1986, p. 190. Robert Maxwell, le magnat de la presse officiellement mort noyé (pourtant l'autopsie ne