CAPITAL : Lettre ouverte
solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ? |
Qui
a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la
messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi
n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de
VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la
levée des «excommunications» ? |
Pourquoi
n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale
VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il,
en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ? |
Gaude,
Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus
Missæ Salve Sancta Parens)
vendredi 12 mars 2010
Ce message peut être
téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
Dans sa thèse de doctorat,
l’abbé de Tanoüarn « défend des
idées panthéistes »
Selon le
commentateur de la thèse de doctorat de l’abbé de Tanoüarn, celui-ci
« prête notamment à Cajétan des idées qu’il a en fait puisées chez René
Guénon ». Le ténor de l’IBP « conjugue les erreurs »
de Descartes et de Guénon et l’abbé de Tanoüarn « défend des idées
panthéistes ».
Mgr Fellay a donc protégé et assuré l’audience d’un promoteur du panthéisme
et des thèses de René Guénon pendant des années au sein de la FSSPX : colloques,
revues « Certitudes » et « Nouvelle Revue
Certitudes ».
En août 2009, l’abbé de Tanoüarn (ex-FSSPX) a
fait paraître sa thèse de doctorat de philosophie (« Cajétan – Le
personalisme intégral ») chez les Éditions du cerf, tenues par
les dominicains modernistes de l’église Conciliaire :
Cajétan (1469-1534) a vécu une
époque de crise tous azimuts : humanisme d'Érasme, antihumanisme de
Luther, revendication des États face à l'Église. Dominicain, brillant
représentant de la « Via thomistica »,
il propose à la vieille scolastique de se renouveler de fond en comble,
en offrant, pour la première fois, un développement cohérent de ce que
Heidegger appelait « la fameuse théorie de l'analogie ».
Au lieu d'y voir, comme la
plupart de ses devanciers, un modèle purement logique, voire rhétorique, il
développe, de manière consciente une métaphysique de l'analogie qui se formule
comme un personnalisme intégral. Dépassant le naturalisme grec, récusant la
tentation de l'univocité que représente Duns Scot et son école, il
introduit au cœur de la théologie, sous le vocable de surnaturel, une
théorie de la métamorphose personnelle.
Le concile de Trente, avec
son repli communautaire sur la Tradition, balaiera cette tentative audacieuse qui visait ultimement à une nouvelle alliance entre foi et raison. À travers
l'œuvre de Cajétan redécouvert, c'est une autre approche du continent
scolastique que propose ici l'auteur.
Collaboration : Bruno Pinchard
Jacques Courtin, visiblement très compétent
dans les domaines philosophique et théologique, dégage l’essentiel de la
volumineuse thèse de l’abbé de Tanoüarn pour en faire ressortir des sources
d’inspiration puisées chez Cajétan et Guénon.
« Le Cajétan réel disparaît
par endroit devant le Cajétan fantasmé et si certaines corrections sont
faciles à faire (l’abbé de Tanoüarn prête notamment à Cajétan des idées qu’il
a en fait puisé chez René Guénon), on en vient parfois à ne plus bien
distinguer le rêve tanoüarnien – ou si l’on préfère, ‘le songe de Tanoüarn’ qui
n’est, on y reviendra, pas toujours si éloigné du Songe
de Descartes dont
a parlé Jacques Maritain – de la réalité cajétanienne. »
« Descartes et Guénon sont à
renvoyer dos-à-dos en raison de leurs erreurs, bien qu’il y ait sans doute
quelque chose à prendre d’un côté comme de l’autre – et même dans la notion
cartésienne de sujet – mais on a parfois l’impression, en
dépit des qualités que présente par ailleurs son livre, que l’abbé de
Tanoüarn tend dans celui-ci à conjuguer leurs erreurs »
Pour l’abbé de Tanoüarn commentant Cajétan, et
qui « ne comprend pas sa doctrine de l’immédiateté de suppôt », Dieu, comme « suppôt » serait
« substance de toute chose », ce qui n’est rien d’autre que le
développement d’une doctrine panthéiste ! Ce qui permet à
« l’abbé de Tanoüarn de défendre des idées panthéistes en les prêtant
qui plus est à Cajetan »
« il se trouve que, parmi les
références implicites, certaines ont trait aux doctrines panthéistes du
« soucier blésois », qui sont encore, au moins à un certain point de
vue, accentuées et aggravées par l’abbé de Tanoüarn. En effet, si pour Guénon,
à la suite de Shankara, le Soi est bien ce qu’il y a de plus intime dans chaque
être et spécialement en l’homme ; et il n’est pas réellement distinct du
Brahman, c’est-à-dire de l’absolu, Guénon ne va pas jusqu’à dire que le Soi
soit la substance de toutes choses.
Or l’abbé de Tanoüarn nous dit p.
433 : « La métaphysique de la dualité autorise à soutenir une toute
proximité divine de Dieu comme suppôt (=sujet ou personne), comme substance de
toutes choses, parce que l’être (esse) en toute rigueur de termes n’est jamais
autre que Dieu, tout en étant commun à toutes choses. » Suivent plusieurs
pages de nuances qui n’annulent cependant pas le blasphème et dans lesquelles
l’abbé de Tanoüarn ira même jusqu’à parler de la « dimension personnelle
de l’univers » (p. 436). Il est vrai que l’abbé de Tanoüarn nous a parlé
p. 432 d’un risque de « panthéisme inavoué ». Cependant, le risque
n’est pas du côté de Cajetan, contrairement à ce que nous dit l’abbé de
Tanoüarn qui ne comprend pas sa doctrine de l’immédiateté de suppôt mais bien
du côté de l’abbé de Tanoüarn lui-même. »
« Cela-dit, l’erreur
d’interprétation ou disons le choix interprétatif (car Cajétan exprime ses
idées sur le sujet différemment dans ses différents ouvrages) de l’abbé de Tanoüarn sur la doctrine
cajétanienne de la personne ne serait sans doute pas si grave s’il ne
permettait, comme nous l’avons vu précédemment, à l’abbé de Tanoüarn de
défendre des idées panthéistes en les prêtant qui plus est à Cajetan. Et les
thèses explicitement panthéistes de l’abbé de Tanoüarn dans certains passages
rendent douteuses l’interprétation que donne le ténor de l’IBP à la doctrine
cajétanienne de la continentia
virtualis personalitatum in persona divina, interprétation qui se conclut par une référence au « Christ total »
de Teilhard de Chardin (auteur notoirement panthéiste) (p. 608-609). »
L’erreur grossière de l’abbé de Tanoüarn
l’amène à fausser le sens de la vision béatifique
de l’homme pour lequel Dieu ne serait que « l’hypostase ultime de notre
métamorphose » ! (sic)
« Page 49, l’abbé de Tanoüarn
parlait déjà du « sujet divin » comme de « l’hypostase ultime de
notre métamorphose » dans « le mystère de l’incarnation du
Verbe ». Non sans avoir précédemment confondu le mystère de la vision
béatifique (dans lequel se produit effectivement une forme de divinisation
de l’intellect humain) avec la connaissance la plus vulgaire de Dieu par ses
attributs sur cette terre »
Cet abbé de Tanoüarn, expulsé en mars 2005 de
la FSSPX pour mutinerie, a été et reste l’abbé de la « Nouvelle
Droite » et l’admirateur de son chef Alain de Benoist.
Ce prêtre fut soutenu jusqu’au bout par
l’ex(?)-Anglican Mgr Williamson, « l’évêque à la Rose de la
Fraternité », lui-même lié aux milieux de la droite païenne
naturaliste anglo-saxonne.
Et l’abbé de
Tanoüarn, ainsi que son compère l’abbé Celier, bénéficia pendant plus de dix
ans de la protection de l’ignorant Mgr Fellay qui protégea sa carrière et
imposa son omniprésence dans tous les colloques qu’organisa la FSSPX sur Paris.
Toute critique de la revue « Certitudes »
puis « Nouvelle Revue Certitudes » était interdite à tout abbé
de la FSSPX sous peine d’accusation pour « désobéissance »
et de sanction immédiate.
Mgr Williamson intervint dans un fameux
sermon le 17 octobre 2004 à l’église Saint Nicolas du Chardonnet, à Paris, pour
défendre l’abbé de Tanoüarn et les autres « mutins », et apporta
ensuite son patronage au 1er congrès des Mutins du 6 février 2005,
organisé par l’abbé de Tanoüarn, bien que ce colloque eût été interdit par
l’abbé de Cacqueray.
Et lorsque Mgr Fellay dut se résoudre à l’expulser
en 2005, en raison de la mutinerie qu’avait menée l’abbé, appuyé par la presse
parisienne française (maçonnique) (Le Monde, Libération, etc.), il se
trouva encore dans son entourage des clercs prévaricateurs (et le plus souvent aussi ignares que Mgr Fellay) pour
venir lui faire regretter le « grand esprit » qui avait
quitté la FSSPX.
Il aura donc fallu que l’abbé de Tanoüarn
s’avança sur le terrain universitaire pour que l’indigence de sa pensée et le
caractère surfait de sa réputation qu’il avait organisée dans un petit cercle
inculte au sein de la Fraternité, soient exposés au grand jour.
La transpiration de thèses panthéistes dans
la thèse de doctorat de l’abbé de Tanoüarn ne fait que refléter la pensée (d’inspiration
gnostique et maçonnique) des milieux de la Nouvelle Droite dont il n’a
eu de cesse d’assurer la promotion au sein de la Tradition catholique.
C’est précisément ce type d’influence gnostique
et maçonnique que n’avait cessé de combattre Jean Vaquié, avec le soutien de
Mgr Lefebvre, et auquel s’en prirent – en ayant avec prudence attendu
impatiamment sa disparition – les deux compères clercs infiltrés dans la
Fraternité les abbés Celier et Tanoüarn.
Mgr Fellay
aura donc protégé et assuré l’audience d’un promoteur du panthéisme et des thèses
gnostiques de René Guénon pendant des années au sein de la FSSPX.
Quel
discrédit pour le Supérieur de la FSSPX !
Quelle
absence de discernement et de finesse d’analyse doctrinale pour un
évêque !
Il reste maintenant un point : c’est l’abbé
de Tanoüarn qui a édité le brûlot de son grand ami l’abbé Celier (Paul
Sernine), « La paille et le sycomore », par ses
propres éditions (Éditions Servir) à l’automne 2003.
Ce pamphlet attaquait en effet, après la
disparition de leur auteur, les travaux très fouillés de Jean Vaquié et tentait
de ridiculiser les adversaires de la gnose et de Guénon.
Désormais les affirmations panthéistes de
l’abbé de Tanoüarn sont établies, mais son complice, l’abbé Celier, est
toujours maintenu en place à Suresnes, devenu même porte-parole du District de France,
et toujours membre – à l’opposé de l’abbé de Tanoüarn – membre de la FSSPX,
et tout cela grâce à la protection personnelle, honteuse et scandaleuse que Mgr Fellay continue obstinément d’accorder à ce personnage,
alors même que cet abbé Celier n’a pas craint de faire publier et préfacer par un membre enthousiaste de la Grande Loge de France son « Manuel-Programme »
maçonnique du ralliement de la Fraternité Saint Pie X à l’abbé apostat
Joseph Ratzinger-Benoît XVI : « Benoît XVI et les
Traditionalistes ».
Quand donc le multi-scandaleux abbé Celier,
la honte de la Fraternité Saint Pie X, sera-t-il à son tour enfin expulsé
de la FSSPX pour qu’il aille rejoindre ouvertement son compère au sein de l’église Conciliaire,
près du « père » moderniste Morero o.p., autre
spécialiste (mais quant à lui nettement plus sérieux et plus érudit) de
Cajétan, et interlocuteur de Mgr de Galarreta au Vatican ?
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
© 2010 virgo-mariaorg
Document A
Critique de la thèse
de l’abbé de Tanoüarn par Jacques Courtin
Le Cajétan de l’abbé de Tanoüarn
Cet article n'engage que son auteur ... Le comité de lecture de
la revue Disputatio n'a pas lu la thèse de l'abbé de Tanoüarn et doute que ce
dernier soit devenu panthéiste ou ait trahi la pensée de Cajétan qu'il lit
depuis de nombreuses années. Pour autant, il nous semble important de respecter
notre engagement d'ouvrir très largement nos colonnes et donc nous publions cet
article très critique.
Les intelligences qui s'aventurent en dehors des sentiers
battus, en proposant autre chose que du déjà pensé se heurtent toujours à
l'incompréhension. Ce fut le cas, pour donner des exemples illustres, de Thomas
d'Aquin en son temps, de Bergson, Blondel et Tresmontant dans le nôtre.
Aujourd'hui certains font de saint Thomas d'Aquin le critère de toute vérité,
comme si ses écrits étaient infaillibles et révélés ! Il faudrait donc faire
attention de ne pas se méprendre sur l'intention et la pensée de l'abbé de
Tanoüarn.
La direction des cahiers disputatio
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L’abbé
de Tanoüarn vient de publier un nouveau livre à son image, plein de gouaille,
de provocation (voire la 4e de
couverture sur « Le concile de Trente, avec son repli provocateur sur la
tradition », ou la p. 50, note 2 : « il n’y a pas de plaisir
sans l’interdit qui le pimente (et que l’on s’inventera s’il le faut) »)
et aussi (mais l’abbé de Tanoüarn pouvait-il, sur 700 pages, éviter
systématiquement et vertueusement la tentation ?) plein de gnose, au moins
dans quelques passages qui sont néanmoins importants. Tout d’abord l’objet du
livre : le cardinal Cajétan, commentateur bien connu de saint Thomas
d’Aquin. Il s’agit d’ailleurs du titre de l’ouvrage : Cajétan. Le sous-titre est « Le
personnalisme intégral ». On aurait difficilement imaginé un tel
sous-titre pour un livre de l’abbé de Tanoüarn il y a quelques années (encore
bien qu’un abbé Serralda eût donné le même sous-titre à un ouvrage sur Alcuin)
mais là encore, il faut voir le désir de provocation de l’abbé de Tanoüarn à
l’égard de ses lecteurs traditionnalistes, ainsi peut-être que le désir de
plaire à sa maison d’édition : les éditions du Cerf (on sait en effet l’importance
du personnalisme tant dans l’exégèse de Vatican II que dans la pensée de Karol
Wojtyla). Il ne faut pas d’ailleurs forcément voir là ni même dans la critique
du concile de Trente un signe d’acquiescement du ténor de l’IBP à Vatican
II : l’abbé de Tanoüarn est insaisissable et peut tout aussi bien dire une
chose un jour et le contraire le lendemain sans avoir jamais eu la conscience
de se contredire. On pourrait le critiquer là-dessus, mais après tout, c’est
peut-être pour lui une chance : c’est ce qui lui a évité à ce jour
d’adhérer pleinement à Vatican II.
Mais
venons-en au contenu du livre. Ce livre, sans doute peut contenir des remarques
intéressantes. Il ne faut pas non plus se formaliser de toutes les thèses
parfois provocatrices que le ténor de l’IBP prête à Cajétan, car celui-ci a
parfois lui-même le sens de la provocation (l’abbé de Tanoüarn n’a tout de même
pas choisi son sujet entièrement au hasard) et peut s’exprimer en des termes
choquants : n’est-il pas l’ancien élève de cette université de Padoue qui
faisait profession d’averroïsme (l’université, pas Cajétan) et saint Pie V, en
joignant son commentaire à l’édition officielle de la Somme théologique, signe
de reconnaissance envers le théologien dominicain, n’en a-t-il pas cependant fait
retirer quelques propositions malsonnante tout en – répétons le – reconnaissant
l’excellence de l’ouvrage dans son ensemble ?
Cependant,
quelques excuses que l’on puisse donner au ténor de l’IBP, il faut bien
reconnaître qu’en lisant son ouvrage, on ressent peu à peu un malaise. Le
Cajétan réel disparaît par endroit devant le Cajétan fantasmé et si certaines
corrections sont faciles à faire (l’abbé de Tanoüarn prête notamment à Cajétan
des idées qu’il a en fait puisé chez René Guénon), on en vient parfois à ne
plus bien distinguer le rêve tanoüarnien – ou si l’on préfère, ‘le songe de
Tanoüarn’ qui n’est, on y reviendra, pas toujours si éloigné du Songe
de Descartes dont
a parlé Jacques Maritain – de la réalité cajétanienne. Ainsi l’abbé de Tanoüarn interprète-t-il
Cajétan à travers la thématique du sujet. Si une telle lecture est sans doute
possible jusqu’à un certain point, elle subit sous la plume de l’abbé une
amplification dont il est difficile de mesurer l’ampleur exacte tant il est
vrai qu’on est parfois bien en peine de distinguer ce qui est réel dans
l’exposé de notre abbé de ce qui vient de son imagination florissante et
d’affirmations gratuites ou de
citations extraites de leur contexte et isolées d’affirmations en sens
contraires du même Cajétan – ainsi dans les p. 62-63 voit-on l’abbé de Tanoüarn
nuancer fortement ses idées précédentes, tout en précisant (p. 64) qu’il n’y a
pas de contradiction entre les deux.
Toujours
est-il que l’abbé de Tanoüarn en vient à rapprocher notablement Cajétan de Descartes
(sans cependant jamais citer ce dernier) ce qui est troublant et inattendu,
d’autant plus que les guénoniens dont il nous excusera de le rapprocher sont
généralement assez hostiles à celui-ci – ce en quoi, on ne saurait du reste
leur donner totalement tort. Il est vrai cependant que certains orientalistes
interprètent Shankara (l’inspirateur de René Guénon dont l’abbé reprend ici
partiellement les thèses) à l’aide des catégories sujet-objet – le Soi étant
identifié au sujet par excellence et le monde sensible à l’objet – ce qui
appauvrit partiellement la notion du Soi (lequel a aussi dans le védanta
non-dualiste de Shankara une dimension cosmique) mais n’est pas entièrement
faux non plus puisque la notion de « Soi » pointe d’une certaine
manière vers le sujet, bien que ce ne soit sans doute pas si net dans
l’hindouisme où le Soi, l’ « Atman » est un mot qui a un sens bien
précis en raison de la grammaire même du sanscrit, de sorte que la notion de
sujet au sens cartésien du terme ne serait sans doute pas ce qui viendrait en
premier à l’esprit d’un hindou à propos de l’Atman. Cette dernière raison
explique sans doute en partie le rejet de Descartes par René Guénon. De notre
point de vue, Descartes et Guénon sont à renvoyer dos-à-dos en raison de leurs
erreurs, bien qu’il y ait sans doute quelque chose à prendre d’un côté comme de
l’autre – et même dans la notion cartésienne de sujet – mais on a parfois
l’impression, en dépit des qualités que présente par ailleurs son livre, que
l’abbé de Tanoüarn tend dans celui-ci à conjuguer leurs erreurs.
Mais
où, nous demandera-t-on, le ténor de l’IBP fait-il référence à Guénon ?
Nous distinguerons des références explicites et des références implicites. Tout
d’abord, l’abbé de Tanoüarn fait des références explicites à René Guénon (p.
244 où il donne son nom puis le renomme du qualificatif de « sourcier
blésois ») et à Jean Borella (dont il donne un des livres en bibliographie,
p. 700). Cependant, ses références pourraient n’être que folkloriques ou n’être
dues qu’à des idées positives que l’abbé de Tanoüarn a trouvé ou pensé trouvé
chez ces auteurs. En fait, si ces auteurs sont bien éminemment positifs aux
yeux de l’abbé de Tanoüarn, il se trouve que, parmi les références implicites,
certaines ont trait aux doctrines panthéistes du « soucier blésois »,
qui sont encore, au moins à un certain point de vue, accentuées et aggravées
par l’abbé de Tanoüarn. En effet, si pour Guénon, à la suite de Shankara, le
Soi est bien ce qu’il y a de plus intime dans chaque être et spécialement en
l’homme ; et il n’est pas réellement distinct du Brahman, c’est-à-dire de
l’absolu, Guénon ne va pas jusqu’à dire que le Soi soit la substance de toutes
choses.
Or
l’abbé de Tanoüarn nous dit p. 433 : « La métaphysique de la dualité
autorise à soutenir une toute proximité divine de Dieu comme suppôt (=sujet ou
personne), comme substance de toutes choses, parce que l’être (esse) en toute
rigueur de termes n’est jamais autre que Dieu, tout en étant commun à toutes
choses. » Suivent plusieurs pages de nuances qui n’annulent cependant pas
le blasphème et dans lesquelles l’abbé de Tanoüarn ira même jusqu’à parler de
la « dimension personnelle de l’univers » (p. 436). Il est vrai que
l’abbé de Tanoüarn nous a parlé p. 432 d’un risque de « panthéisme
inavoué ». Cependant, le risque n’est pas du côté de Cajetan,
contrairement à ce que nous dit l’abbé de Tanoüarn qui ne comprend pas sa
doctrine de l’immédiateté de suppôt mais bien du côté de l’abbé de Tanoüarn
lui-même. Par ailleurs Dieu n’est l’être de toutes choses ni pour Cajetan ni
pour saint Thomas, mais seulement dans l’imagination de l’abbé de Tanoüarn. Il
est vrai que, pour interpréter le pseudo-Denys, saint Thomas dit parfois que
Dieu est l’être de toutes choses selon la causalité efficiente et exemplaire,
mais il nie qu’il soit l’être de toute chose selon la causalité formelle,
ce qui rend impossible l’affirmation de l’abbé de Tanoüarn selon laquelle Dieu
est le suppôt de toutes choses, même si l’on suivait son interprétation de la
doctrine cajétanienne de la substance. Laquelle interprétation ne tient pas
assez compte (malgré quelques allusions de-ci de-là) des longues pages
consacrées par Cajetan dans son commentaire de la Tertia
pars (notamment q. 4,
a. 2 et 3) sur la personnalité comme entité terminant l’essence mais antérieure
à son actualisation par l’existence. Or
sans ces développements, capitaux pour la connaissance de la doctrine
cajétanienne de la personne, on ne voit pas bien l’originalité de Cajétan par
rapport à Capréolus.
Cela-dit,
l’erreur d’interprétation ou disons le choix interprétatif (car Cajétan exprime
ses idées sur le sujet différemment dans ses différents ouvrages) de l’abbé de Tanoüarn sur la doctrine
cajétanienne de la personne ne serait sans doute pas si grave s’il ne
permettait, comme nous l’avons vu précédemment, à l’abbé de Tanoüarn de
défendre des idées panthéistes en les prêtant qui plus est à Cajetan. Et les
thèses explicitement panthéistes de l’abbé de Tanoüarn dans certains passages
rendent douteuses l’interprétation que donne le ténor de l’IBP à la doctrine
cajétanienne de la continentia virtualis personalitatum
in persona divina, interprétation qui se conclut par une
référence au « Christ
total » de Teilhard de Chardin (auteur notoirement panthéiste)
(p. 608-609). Page 49, l’abbé de Tanoüarn parlait déjà du « sujet
divin » comme de « l’hypostase ultime de notre métamorphose »
dans « le mystère de l’incarnation du Verbe ». Non sans avoir
précédemment confondu le mystère de la vision béatifique (dans lequel se
produit effectivement une forme de divinisation de l’intellect humain) avec la
connaissance la plus vulgaire de Dieu par ses attributs sur cette terre (qui ne
permet certainement pas une telle divinisation, bien qu’une certaine
divinisation reste possible ici-bas par la charité, lorsque celle-ci conduit au
mariage spirituel avec l’époux divin). A ces confusions doivent être ajoutés
des arguments douteux sur l’infinité de l’intellect humain à partir de cette
même vision béatifique, arguments qui font évidemment abstraction des
différences entre ordre naturel et ordre surnaturel ou entre puissance
naturelle et puissance obédientielle, différences que l’abbé devait pourtant
connaître puisqu’il en parle largement par la suite à propos du débat avec le
Père De Lubac.
En
conclusion, le dernier livre de l’abbé de Tanoüarn est à l’image de son
auteur : il a des qualités, certes, mais il présente aussi des défauts non
moins évidents. Or si certaines des erreurs de l’abbé se remarquent facilement,
le lecteur est parfois un peu perdu entre les faits réels tels qu’ils découlent
des textes de Cajétan (cités d’ailleurs explicitement en assez petite quantité,
les notes de bas de page étant souvent des références d’une ligne) et
l’interprétation qu’en donne le ténor de l’IBP. Du reste, nous avons rencontré
un titulaire d’une maitrise de philosophie à la Sorbonne, qui faisait par
ailleurs partie de milieux catholique conservateurs, et qui lorsque nous lui
avons parlé des affirmations de l’abbé de Tanoüarn sur Dieu comme
« suppôt » et « substance de toutes choses » (p. 433, cité
supra) nous a répondu qu’il était bien permis de ne pas en rester à la lettre
de saint Thomas – preuve s’il en fallait qu’en raison du niveau actuel d’ignorance
doctrinale, même les erreurs les plus grossières contenues dans ce livre
peuvent trouver des lecteurs inavertis prêts à leur prêter l’oreille fût-ce
dans les milieux les plus cultivés. Ce livre peut donc être utile pour un
lecteur averti qui saura le lire avec recul et en tirer des découvertes
intéressantes – pour le lecteur, surtout, qui aura à sa disposition les textes
de Cajetan, dont certains assez rares de nos jours, mais dont l’auteur ne donne
que rarement des citations explicites, et jamais en latin, la plupart des
références n’étant pas des citations. Il sera au contraire totalement
inutilisable pour le lecteur n’ayant pas un minimum de formation philosophique
et théologique et incapable de voir quelles affirmations accepter, lesquelles
rejeter, ou, dans le meilleur des cas, prendre au second degré.
Jacques Courtin
Document B
Table des matières de
la thèse de l’abbé de Tanoüarn
|
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|
L'analogie au sens littéral :
« une chose obscure et nécessaire... » |
22 |
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PREMIÈRE PARTIE |
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SE SAISIR DE
CAJÉTAN |
|
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|
Chapitre 1. – Une vérité cajétanienne :
sens littéral et herméneutique romaine |
35 |
|
|
I. Le chemin de Cajétan |
37 |
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|
La vérité, cette analogie |
57 |
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Le savoir comme questionnement |
64 |
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|
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|
|
L'ordre du discours cajétanien |
72 |
|
|
II. Les audaces de Cajétan |
74 |
|
|
|
Cajétan face à la critique de Melchior
Cano |
74 |
|
|
|
Répondre au nom de la « reddita
ratio » |
77 |
|
|
|
L'ordre du texte biblique et la
« veritas hebraïca » |
81 |
|
|
|
Laisser la liberté aux humanistes :
Cajétan avec Érasme |
85 |
|
|
|
Le procès intenté par l'Université de
Paris |
89 |
|
|
|
L'esprit réformateur de Cajétan : son
herméneutique à l'œuvre |
92 |
|
|
|
Les libertés de Cajétan (suite) |
96 |
|
|
|
Le grand dessein politique de Cajétan |
99 |
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|
Luther et Cajétan : première interprétation |
102 |
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|
Deuxième interprétation : contre la foi
sans l'être |
107 |
|
|
III. La raison des noms est
toujours la plus riche |
112 |
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|
|
Identité réelle et diversité
notionnelle du concept et du nom |
114 |
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|
|
Cajétan, les noms et le nominalisme |
116 |
|
|
|
Une première explication avec Scot sur
le langage |
118 |
|
|
|
La pensée comme expression |
121 |
|
|
DEUXIÈME PARTIE |
|
|
|
POUR UNE
ONTOLOGIE FONDAMENTALE |
|
|
|
Chapitre 2. – L'analogie ou le
dédoublement du monde |
129 |
|
|
I. Naturel et surnaturel : un cas
particulier de la légèreté analogique |
132 |
|
|
|
L'invention cajétanienne du surnaturel |
132 |
|
|
|
Le problème du surnaturel dans
l'histoire du christianisme |
137 |
|
|
|
La distinction entre naturel et
surnaturel « exemplariter » |
143 |
|
|
|
L'analogie comme forme de l'existence
chrétienne |
145 |
|
|
|
Doutes sur le surnaturel. L'hypothèse
Pic |
147 |
|
|
|
Le surnaturel n'est pas dans la nature
de l'esprit |
155 |
|
|
|
Le surnaturel est dans le texte |
159 |
|
|
II. L'analogie comme pensée du
dédoublement du monde |
164 |
|
|
|
La théorie de la ressemblance |
164 |
|
|
|
Le problème du possible |
168 |
|
|
|
Le concept d'être comme image
primordiale |
171 |
|
|
|
La fabrication du concept analogique :
trois formes d'abstraction |
174 |
|
|
|
Précisions techniques sur l'abstraction |
176 |
|
|
|
Limites du savoir et transcendance de
l'analogie |
180 |
|
|
|
L'analogie comme pomme de discorde |
187 |
|
|
|
L'analogie : du sens littéral au sens
latin |
190 |
|
|
|
|
|
L'antérieur et le postérieur selon
Sylvestre |
197 |
|
|
|
Degrés du savoir ou dualité des savoirs |
202 |
|
|
|
L'exemple de Sylvestre de Ferrare :
entre rationalisme et analogie |
206 |
|
|
|
|
Chapitre 3. – L'essence et l'existence,
une penséede l'être en partie double |
211 |
|
|
|
Cajétan, Aristote et Étienne Gilson |
216 |
|
|
|
Cajétan, Étienne Gilson et saint Thomas
d'Aquin |
220 |
|
|
|
L'« esse » comme
individualisation de l'étant |
226 |
|
|
|
Le chemin du concept confus |
229 |
|
|
|
L'évidence de la distinction
essence/existence |
233 |
|
|
|
Un analogue leibnizien ? |
238 |
|
|
|
Quel rapport entre l'être et l'essence
? |
244 |
|
|
|
« Mihi aliter dicendum
occurrit... » : L'« ens participialiter » |
245 |
|
|
|
Le cas de l'« essentia in se
considerata » |
248 |
|
|
|
Un scotisme cajétanien ? |
249 |
|
|
|
|
|
Un détour par Martin Heidegger |
256 |
|
|
|
La vérité intangible des essences |
262 |
|
|
|
Lecture de Cajétan, avec et contre
Suarez |
266 |
|
|
|
Deux convergences entre les deux
couples : matière-forme et essence-existence |
267 |
|
|
|
Dix oppositions entre les deux couples
matière-forme et essence-existence |
269 |
|
|
TROISIÈME PARTIE |
|
|
|
ÉLÉMENTS POUR UN
DISCOURS SUR DIEU |
|
|
|
Chapitre 4. – Le Dieu analogue |
279 |
|
|
|
Dieu a-t-il une essence ? |
280 |
|
|
|
L'essence divine n'est en aucun genre |
283 |
|
|
|
Ce que « parfait » veut dire |
287 |
|
|
|
Une unique raison formelle, un unique
Verbe |
290 |
|
|
|
Dépasser la notion de précontenance
causale |
292 |
|
|
|
Analogie, un peu ? Beaucoup ? Non : à
l'infini |
297 |
|
|
|
Cajétan et Duns Scot : querelle sur le
mode |
301 |
|
|
|
Contre la fable mystique, une parole
instauratrice des différences |
307 |
|
|
|
|
|
L'infini ne se fabrique pas |
319 |
|
|
|
|
|
Parenthèse sur la « Quarta
via » et son interprétation |
323 |
|
|
|
Une pensée cajétanienne de l'infini |
327 |
|
|
|
Le destin théologique de Cajétan |
329 |
|
|
|
|
|
La simplicité absolue du Dieu analogue |
336 |
|
|
|
|
|
Malebranche ou la stratégie de
l'occasionnalisme |
346 |
|
|
Chapitre 5. – Pour une ontologie du
surnaturel. La puissance divine |
351 |
|
|
I. L invention de la volonté de
Dieu |
355 |
|
|
|
|
|
Cajétan sur le socle thomasien |
361 |
|
|
|
Une métaphysique de l'amour ? La nature
personnelle du divin |
363 |
|
|
|
L'intellectif est volitif par soi |
365 |
|
|
|
|
|
Une nouvelle construction |
370 |
|
|
|
Dieu au-dessus de la nature mais non
sans nature : un détour par le désir naturel |
374 |
|
|
|
Le Dieu personnel et les personnes
divines |
378 |
|
|
|
Retour sur le sujet divin |
381 |
|
|
|
Métaphysique de l'amour en Dieu |
385 |
|
|
|
Dualité de l'acte pur ? |
391 |
|
|
II. Dieu dans le monde ou
l'absolu comme liberté |
399 |
|
|
|
Amour et nécessité : un nouveau
face-à-face entre Scot et Cajétan |
399 |
|
|
|
Entre la cause nécessaire et la cause
contingente : la cause libre |
403 |
|
|
|
La loi de Dieu et notre liberté |
406 |
|
|
|
La notion de nature : la volonté de
Dieu « in rébus » |
411 |
|
|
|
Nature et liberté : la conciliation
cajétanienne |
417 |
|
|
|
La puissance de Dieu face au mal |
421 |
|
|
|
Le cas des futurs contingents et la
prédestination |
425 |
|
|
|
Une infinie présence de l'Être absent |
430 |
|
|
|
La Création comme modèle métaphysique |
436 |
|
|
|
Création: le modèle cajétanien |
440 |
|
|
|
La question de la pluralité des mondes |
443 |
|
|
III. La puissance, secret des
métamorphoses |
446 |
|
|
|
Critique de la puissance neutre |
449 |
|
|
|
Construction cajétanienne du thème de
la puissance neutre |
453 |
|
|
|
Introduction de la puissance
obédientielle |
459 |
|
|
|
Le surnaturel chez Cajétan :
« potentia simpliciter » |
468 |
|
|
QUATRIÈME PARTIE |
|
|
|
LA DOUBLE VISÉE
DE L'ANTHROPOLOGIE |
|
|
|
Chapitre 6. – Une anthropologie
fondamentale postaristotélicienne |
475 |
|
|
|
L'anthropologie cajétanienne à
l'épreuve d'Aristote |
479 |
|
|
|
Un discours au pape Jules II |
481 |
|
|
|
Toute connaissance vient des sens : le
livre III du « Commentaire du De anima » |
489 |
|
|
|
Pour une ontologie du connaître |
493 |
|
|
|
L'intellect humain est-il pure
puissance ? |
498 |
|
|
|
Cajétan et le père de Lubac |
505 |
|
|
|
Immortalité de l'âme : le conflit des
interprétations |
510 |
|
|
|
|
|
L'analogie comme tradition et comme
histoire |
521 |
|
|
|
Une autre approche du problème de l'âme |
523 |
|
|
|
Peut-on conclure cette anthropologie en
théologie ? |
527 |
|
|
|
La vocation sur-naturelle de la
personne |
533 |
|
|
Chapitre 7. – La personne comme
analogue : pour un couronnement théologique |
539 |
|
|
I. Le champ théologique |
542 |
|
|
|
Sur L'article 1 de la IIIa Pars : les
communications de Dieu |
546 |
|
|
|
Un système du surnaturel au feu des
objections : les deux premiers modes de communication du Principe |
549 |
|
|
|
Parenthèse : un instantané de cette
doctrine |
554 |
|
|
|
L'Incarnation : « akmè »
d'une ontologie. Une perfection aléatoire |
559 |
|
|
|
Rendre possible le réel théologique |
562 |
|
|
II. La théorie de la personne |
566 |
|
|
|
Le spectre des opinions antérieures |
566 |
|
|
|
|
|
La théorie de la personne : à vos
marques ! |
570 |
|
|
|
De la christologie à l'anthropologie |
573 |
|
|
|
|
|
Le surnaturel comme ontologie ultime |
579 |
|
|
III. Le problème de
l'individuation |
585 |
|
|
|
Laberthonnière et son personnalisme
catholique |
585 |
|
|
|
Cajétan et l'individuation par la
matière |
590 |
|
|
|
« L'ultime et intime définition de
la différence » |
593 |
|
|
IV. Pour une ontologie
personnaliste |
597 |
|
|
|
La théologie comme invitation
ontologique |
597 |
|
|
|
La personne, « une raison
tellement profonde et formelle » |
603 |
|
|
|
|
|
De Banez à Suarez : l'oubli de la
dualité |
612 |
|
|
V. Les métamorphoses du sujet |
617 |
|
|
|
Le monde en habits de lumière : un
statut surnaturel ? |
617 |
|
|
|
|
|
La « conditio » cajétanienne
au risque du désir |
624 |
|
|
|
La personne et sa condition : dualité
constitutive |
627 |
|
|
|
La tolérance n'est pas neutre |
629 |
|
|
|
L'histoire du salut comme lieu
anthropologique |
632 |
|
|
|
Toute grâce est personnelle |
637 |
|
|
|
Premières conclusions : Lubac et
Cajétan |
642 |
|
|
|
Le désir de Dieu au risque de la
culture humaine |
645 |
|
|
Conclusion. – La longue marche de
l'analogie des noms |
655 |
|
|
|
|
|
Déploiement de l'analogie |
658 |
|
|
|
Une théorie chrétienne de la
métamorphose |
661 |
|
|
|
Le refus de la nature |
663 |
|
|
|
Herméneutiques de l'amour |
666 |
|
|
|
Conditions de possibilité de la
jouissance |
671 |
|
|
Épilogue. – Personnalisme intégral |
675 |
|
|
|
|
I. Textes de Cajétan : les
références |
679 |
|
|
|
1. Éditions de référence |
679 |
|
|
|
2. Diverses éditions de textes de
Cajétan au XXe siècle |
680 |
|
|
II. Diverses études sur Cajétan |
681 |
|
|
|
|
|
2. Cajétan et le « Péri
Psuchès » |
683 |
|
|
|
3. Cajétan, métaphysicien et logicien |
684 |
|
|
|
4. Cajétan, commentateur de l'Écriture
sainte |
686 |
|
|
|
5. Cajétan, théologien |
687 |
|
|
|
6. Réceptions de Cajétan, hier et
aujourd'hui |
689 |
|
|
III. Interprétations de saint
Thomas d'Aquin |
691 |
|
|
|
1. Œuvres de saint Thomas |
691 |
|
|
|
|
|
3. Questions particulières |
693 |
|
|
|
4. Quelques études sur le désir naturel
de voir Dieu |
693 |
|
|
IV. En dialogue avec Cajétan |
694 |
|
|
|
|
|
2. La question scotiste |
695 |
|
|
|
3. Contemporains de Cajétan |
695 |
|
|
|
4. Le procès épistémologique au XXe
siècle : nature et surnaturel |
696 |
|
|
|
5. Au gré du dialogue |
697 |
|
|
|
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