CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
vendredi 26 mars 2010
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
L’exorciste de Rome : des ‘cardinaux’ satanistes au Vatican !
« Au Vatican il y a des membres des sectes sataniques (…) Il y a des prêtres, des prélats et même des cardinaux. » Don Amorth, exorciste de Rome qui vient de publier ses Mémoires[1] en italien.
La Rome moderniste a commandité une attaque des propos de Don Amorth, par un faux traditionaliste, l’ « abbé » Fortea (dévot de Ratzinger-Benoît XVI), qualifié par Radio Cristiandad d’ « ennemi de la Tradition », et qui parle de l’ « inhumaine Fraternité Saint Pie X ».
Déclarations très importantes de Don Amorth, le chef des exorcistes de Rome, à l’occasion de la publication en italien de ses Mémoires :
- Des satanistes au Vatican ?
"Oui, même au Vatican il y a des membres des sectes sataniques".
- Qui est impliqué ? S'agit-il de simples prêtres ou de laïcs ?
"Il y a des prêtres, des prélats et même des cardinaux."
- Pardonnez-moi, Père Gabriel, mais comment le savez-vous ?
"Je connais des gens qui ont pu m'en rendre compte, parce qu'ils ont eu l'occasion de s'en rendre compte directement. Et c'est quelque chose qui a été 'confessé' à plusieurs reprises par le diable lui-même, sous obéissance lors des exorcismes". Don Amorth
Don Amorth a répété ses graves accusations sur CNN[2] le 17 mars 2010 :
Et l’affaire commence a s’ébruiter dans les médias. Dans cette émission[3], un intervenant, Pierre Jovanovic, évoque une tentative de consécration de la basilique Saint-Pierre de Rome à Satan, par des prélats du Vatican moderniste :
VM a déjà commenté le 8 mai 2008 une autre interview de Don Amorth dans laquelle, le prêtre se plaignait que le nouveau rite de l’exorcisme de 2001 soit « absolument inefficace » :
« Pour Don Amorth, l’intention des faiseurs du nouveau rite conciliaire était de protéger l’action de Satan dans le monde en rendant inefficace les prières de l’exorcisme.
« L’évêque apostat Karol Wojtyla-Jean-Paul II a répudié 150 exorcistes officiels venus à Rome de toute la planète en refusant de les recevoir, malgré leur inscription préalable.
« Cela veut donc dire que, pour vous, le nouveau Rituel est inutilisable dans la lutte contre le démon ? Don Amorth : Oui. Ils voulaient nous donner une arme émoussée. Les prières efficaces, des prières qui avaient douze siècles d'existence, ont été supprimées et ont été remplacées par de nouvelles prières, inefficaces. »
« Nous avons organisé un congrès international d'exorcistes, près de Rome. Nous avons demandé à être reçus par le Pape (…) Mais la veille de l'audience, Mgr de Nicolo nous a dit (…) de ne pas nous présenter à l'audience, que nous n'étions pas admis. Incroyable ! 150 exorcistes venant des 5 continents, des prêtres parfaitement nommés par leurs évêques conformément aux règles du droit canon qui exigent des prêtres de prière, de science et de bonne réputation – et donc un peu la crème du clergé – qui demandent à participer à une audience publique du Pape et qui sont mis à la porte ! »[4]
L’abbé apostat Joseph Ratzinger dans la salle Paul VI au Vatican
Don Amorth a déjà tenu ces propos dans un article à la revue allemande Der Spiegel
« Le Père, exorciste de Rome le plus connu du monde, dans un article tiré d’une entrevue avec Alexander Smoltczyk pour le quotidien allemand Der Spiegel (08/01/08) ! Il dit concrètement que « au Vatican, il y a des sectes sataniques. Elles ne se voient pas mais elles sont là » le Père ajoute aussi « Je suis le seul exorciste sept jour sur sept, du matin au soir, à Noël et à Pâques ! »
« Il a, en 21 ans d’exercice, à son actif plus de 70 000 exorcismes ! Quand il était plus jeune il traitait en moyenne quinze, seize exorcismes par jour. Maintenant, il est un peu fatigué [à savoir qu’il faut souvent plus d’un exorcisme pour libérer le sujet] !
« Le père nous fait savoir que son agenda pour les prochains moins est déjà complet, il ajoute que dans le passé ils étaient neuf comme lui à exercer ce ministère, mais aujourd’hui plus un seul n’est actif, cependant ils n’ont pas arrêté parce qu'ils ne sont plus nécessaires. Au contraire « Le Diable est à Fatima, à Lourdes, partout, et au Vatican le centre de la Chrétienté ».
« Enfin, il rappelle que personne n’est à l’abri du démon, et que Mère Thérèsa, à la fin de sa vie, sentit le besoin d’être exorcisée. »[5]
Les ouvrages suivants du P. AMORTH ont été publiés en français :
« Et l’extrémisme le plus pernicieux me semble être celui des lefebvristes. Car s’il me fallait condamner, j’aimerais presque mieux le faire avec la souplesse de conscience des théologiens hollandais qu’avec la rigueur inflexible des membres de l’inhumaine fraternité saint Pie X. » « abbé » Fortea
L’interview de Don Amorth fait grand bruit sur internet depuis fin février 2010, et immédiatement le 3 mars 2010, un jeune exorciste, l’abbé José Antonio Fortea[6], est intervenu pour tenter d’annuler les déclarations de Don Amorth, âgé de 82 ans et bien plus expérimenté que ce prêtre médiatisé dont le site internet transpire le culte de la personnalité, et un ego certain, tant les portraits, les poses étudiés et les mises en scène théâtralisées y abondent.
L’abbé Fortea, jeune
prêtre à l’« ordination » très probablement invalide[7],
organise sa propre mise en scène,
dans des décors
inquiétants et par des poses très étudiées.
L’intervention de l’abbé Fortea, qui paraît agir sur commande, trahit bien l’immense gêne de Ratzinger-Benoît XVI et ses collaborateurs devant les propos accusateurs de Don Amorth.
Le site Radio Cristiandad a enquêté sur Fortea et produit des textes de ce clerc en soutane qui tient des propos parfaitement conciliaires, ceux d’un parfait ennemi de la Tradition catholique :
Fortea insulte la FSSPX qu’il qualifie d’ « inhumaine » et ses abbés dont il rejette avec une répugnance qu’il ne cache pas, les « rigueurs inflexibles ».
Voici quelques clichés humoristiques sur l’ « abbé » Fortea, qui semblent mieux convenir à son esprit ratzinguérien de moderniste :
L’abbé Fortea crache toute sa haine de la FSSPX :
« Après avoir évoqué mon amour de la tradition, je dois bien préciser que le traditionalisme m’apparaît depuis toujours comme un extrême aussi pernicieux que celui de l’ultra-progressisme clérical. Et l’extrémisme le plus pernicieux me semble être celui des lefebvristes. Car s’il me fallait condamner, j’aimerais presque mieux le faire avec la souplesse de conscience des théologiens hollandais qu’avec la rigueur inflexible des membres de l’inhumaine fraternité saint Pie X. » « abbé » Fortea
(voir annexe E)
L’abbé Fortea : le prototype même du clerc Ratzinguérien : une apparence de traditionnaliste en soutane et une doctrine totalement moderniste et œcuméniste. Sachant que ce Monsieur Fortea n’est qu’un simple laïc, ayant été ordonné dans le nouveau rite.
Et Mgr Fellay face à ces révélations de Don Amorth, que va-t-il faire ?
Va-t-il
prendre contact avec l’exorciste de Rome
pour tenter d’obtenir les noms des cardinaux satanistes ?
Va-t-il
s’inquiéter de savoir s’il mène en ce moment des « discussions
doctrinales »
avec des satanistes ? Castrillon Hoyos ? Levada ? Re ?
Qui donc ?
Mgr Fellay
va-t-il mettre à l’ordre du jour la question de la suppression
du nouveau rite de l’exorcisme qui a été rendu « inefficace »
pour protéger ainsi l’action du démon ?
Pensez-vous !
Nullement ! Pas du tout !
Foin de tels enfantillages pour Mgr Fellay !
Comme pour l’immense scandale de la visite de la synagogue de Rome par l’abbé apostat Joseph Ratzinger-Benoît XVI le 17 janvier 2010, ou la communicatio in sacris de l’abbé apostat Ratzinger dans un office luthérien à Rome le 14 mars 2010,
Mgr Fellay s’obstine à garder UN SILENCE HONTEUX.
Il préfère préparer la sortie de sa prochaine LAB (Lettre aux Amis et Bienfaiteurs) pour continuer à tromper les fidèles avec sa « troisième croisade du Rosaire » sacrilège et la « consécration-déjà programmée avec l’apostat Ratzinger pour tromper les fidèles » de la Russie au Cœur immaculé de Marie par l’abbé apostat Ratzinger à Fatima le 13 mai 2010.
Il est clair que depuis 40 ans, la pénétration satanique au sein de la Curie moderniste du Vatican n’a cessé de se développer et de prospérer. C’est le constat de Don Amorth. Déjà le cardinal Rampolla (mort en 1913), le secrétaire du Pape Léon XIII, était un sataniste !
C’est pourquoi il est particulièrement intolérable que Mgr Fellay vienne tenter de faire croire, comme l’abbé Schmidberger, que « l’Église est dans les eaux calmes », et que le « bon Benoît XVI », cet apostat public récidiviste de la MESSIANITÉ de Notre Seigneur jésus-Christ dans les Synagogues, voudrait « favoriser le retour à la Tradition » !
L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique, mais sa contrefaçon diabolique : « la Bête de la terre » annoncée par l’Apôtre Saint-Jean dans l’Apocalypse.
Une contrefaçon diabolique qui protège désormais son maître Satan, et qui compte dans ses rangs nombre de serviteurs satanistes – aujourd’hui dénoncés par Don Amorth – à commencer par les plus hauts niveaux de la hiérarchie.
La « salle de l’enfer » de Ratzinger-Benoît XVI présentée de la façon la plus naturelle qui soit (sans même une indignation) par le site Dici.org de l’abbé infiltré Lorans.
Tout cela est parfaitement logique et marque le triomphe actuel et public du Mystère d’Iniquité, annoncé par les Apôtres Saint Paul et Saint Jean.
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
© 2010 virgo-maria.org
Document A[8] - 26
février 2010
Don
Amorth, exorciste de Rome, révèle la présence de satanistes parmi les cardinaux
Le Père Amorth, l'exorciste le plus connu au monde, publie ses mémoires. Un article étonnant de Paolo Rodari (26/2/2010)
Don Amorth, vient ces jours-ci de publier ses mémoires, interrogé par le vaticaniste Marco Tossatti:
"Père Amorth. Mémoires d'un exorciste. Ma vie dans la lutte contre Satan" (Ed. Piemme)
Voici une recension de Paolo Rodari, sur son blog :
Quand un exorciste découvre qu'il a beaucoup à faire au Vatican
25 février 2010
http://www.paolorodari.com/...
- Des satanistes au Vatican ?
"Oui, même au Vatican il y a des membres des sectes sataniques".
- Qui est impliqué ? S'agit-il de simples prêtres ou de laïcs ?
"Il y a des prêtres, des prélats et même des cardinaux."
- Pardonnez-moi, Père Gabriel, mais comment le savez-vous ?
"Je connais des gens qui ont pu m'en rendre compte, parce qu'ils ont eu l'occasion de s'en rendre compte directement. Et c'est quelque chose qui a été 'confessé' à plusieurs reprises par le diable lui-même, sous obéissance lors des exorcismes".
- Le Pape est informé ?
"Bien sûr, qu'il en a été informé ! Mais il fait ce qu'il peut. C'est quelque chose de terrifiant. Gardez à l'esprit également que Benoît XVI est un pape allemand, il vient d'une nation résolument fermée à ces choses. En Allemagne, en fait, il n'y a presque pas d'exorcistes, et pourtant, le pape y croit : j'ai eu l'occasion d'en parler avec lui à trois reprises, avant, quand il était préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Il y croit, et comment ! Et il en a parlé de façon explicite en public plusieurs fois. Nous avons été reçus en tant qu'association d'exorcistes (en octobre 2005, ndt), il a également prononcé un beau discours, nous encourageant et louant notre apostolat. Et n'oublions pas que du diable et de l'exorcisme, Jean-Paul II aussi en a beaucoup parlé".
- Alors, c'est vrai ce que Paul VI disait : que la fumée de Satan est entrée dans l'Église ?
"C'est vrai, malheureusement, parce que dans l'Église aussi, il y a des adeptes de sectes sataniques. Ce détail de la « fumée de Satan », Paul VI en a parlé le 29 Juin 1972. Ensuite, comme cette phrase a créé un énorme scandale, le 15 Novembre 1972, il y a consacré tout un discours au démon, le mercredi, avec des mots très forts. Certes, il a brisé la glace, en levant un voile de silence et de censure qui a duré trop longtemps, mais cela n'a pas eu de conséquences pratiques. Il a fallu quelqu'un comme moi, qui n'était rien, pour répandre l'alarme, pour obtenir des conséquences pratiques".
Le Père Gabriele Amorth est aujourd'hui l'un des plus grands exorcistes au niveau international. Il accomplit sa mission dans la ville de Rome. Dans ses mémoires, recueillies par Marco Tosatti dans "Père Amorth. Mémoires d'un exorciste. Ma vie dans la lutte contre Satan" (Piemme) il y a avant tout la plainte qu'il veut faire entendre à l'Église. L'Église et ses évêques :
"Nous avons beaucoup de prêtres et de nombreux évêques qui, malheureusement, ne croient pas à Satan", dit-il. Et encore : "Il a des pays entiers qui n'ont pas d'exorcistes : Allemagne, Autriche, Suisse, Espagne, Portugal ... Beaucoup d'évêques ne croient pas au diable, et en arrivent même à dire en public, l'enfer n'existe pas, le diable n'existe pas. Et pourtant, dans l'Évangile, Jésus en parle abondamment, on en viendrait donc presque à se dire, ou ils n'ont jamais lu l'Évangile ou ils n'y croient pas !".
Beaucoup d'évêques ne croient pas au diable, donc. Et, de fait, la bataille du Père Amorth est sur deux fronts : contre l'ennemi de toujours et contre le silence ou l'incrédulité de l'Église :
"Le Code de Droit Canon affirme que les exorcistes devraient être choisis parmi la fine fleur du clergé" dit-il. Pourtant, ce n'est pas le cas. Souvent, les meilleurs prêtres sont affectés par l'évêque à d'autres tâches. Et les quelques exorcistes ont peu d'expérience. Ce devrait être le contraire.
Tout devrait se passer comme cela est arrivé à Don Amorth : le cardinal Ugo Poletti le mit aux côtés du Père Candido Amantini, qui fut pendant quarante ans exorciste à la Scala Santa.
Le père Amorth dit : "Je lui dois tout ce que je sais".
Le père Amorth raconte encore : "Il y a plusieurs épisodes qui m'ont été racontés par le Père Candido. Un jour, un prêtre lui dit clairement qu'il ne croit à rien de tout cela : le démon, l'exorcisme et ainsi de suite. Le Père Candido lui dit : "venez un jour y assister". Le Père Candido raconta que ce prêtre était debout, les mains dans les poches ; à la Scala Santa, les exorcismes ont lieu dans la sacristie, et il était là, regardant presque avec mépris. À un certain moment, le démon se tourna vers lui et lui dit : tu ne crois pas en moi, mais aux femmes, tu y crois, tu crois aux femmes, et comment. Le prêtre, marchant à reculons, tout honteux, a regagné la porte et a filé au loin."
Don Amorth reçoit dans son bureau des centaines de personnes chaque année. Parmi elles, seules quelques-unes sont vraiment possédées. La majorité a simplement de graves problèmes psychologiques et psychiatriques. Mais il y a des possédés. Ils se présentent au père Amorth pour être délivrés. Ils le font volontairement, même si la « présence » qui a pris possession de leur corps fait tout pour que l'exorcisme n'ait aucun effet.
- Comment la possession advient-elle ?
La plupart des gens possédés le deviennent après avoir participé à des messes noires ou des rituels sataniques.
Le père Amorth dit : "La caractéristique principale de la messe noire est le mépris de l'Eucharistie. Dans une messe noire véritable, une femme nue tient lieu d'autel, qui devrait être une vierge, et elle est violée par celui qui tient le rôle du prêtre et puis par tous les autres, après quoi entre eux, tout est permis. Cela devient un vrai bordel. C'est pourquoi beaucoup vont à la messe noire pour l' "après", pour le "bordel".
Le père Amorth a une méthode – qui marche parfois, et parfois pas – pour reconnaître si une personne est vraiment possédée : l'eau bénite. Il parle d'une femme qui lui demanda à être exorcisé. Don Amorth ne savait pas si c'était vraiment une possession. Ainsi, il prépara sur la table deux verres, l'un avec de l'eau courante et l'autre avec de l'eau bénite :
"Je lui offris à boire de l'eau du robinet, elle me remercia, et but. Quelques minutes plus tard je lui donnai un autre verre d'eau bénite. Elle en but, mais cette fois son apparence changea brusquement : d'enfant effrayée à personne en colère. Énonçant les mots à voix basse et forte, comme si un homme parlait en elle, elle me dit "Je crois que tu es malin, prêtre !". Alors commença la prière d'exorcisme et seulement une heure plus tard, une fois le rituel achevé, la libération eut lieu dans l'église."
Document
B[9] – 8
janvier 2008
TUESDAY, JANUARY 08, 2008
Satanic sects in the Vatican
Don Gabriele Amorth is the busiest exorcist in Europe. His job is to keep the Roman Pontiff free of demons. This is because, says the priest, the devil is abroad in the Vatican. SPIEGEL Author Alexander Smoltczyk has visited the priest - and to test out any demons.
Rome - Everything goes wrong today. First, the Roman taxi drivers strike without any warning. Even the address specified cannot be found on the map plan of the city. Then the photographer calls and says that his camera had not charged. He must dismantle and repair it. All seems jinxed. "You are an hour late," is the first sentence of Father Gabriele Amorth. He smiles.
Don Gabriele is the Chief Exorcist of the Diocese of Rome and hence the caster out of devils responsible to the Bishop of Rome, Pope Benedict XVI. The 82-year-old priest is in a cassock with 33 buttons. He is almost bald, the double chin hangs down, a little like a Basset. For Father Amorth, the devil is not a metaphor but daily practice, office hours being from 9 to 16.30. "I am the only Exorcist, seven days a week, from morning until the afternoon, including Christmas Eve and Easter. I have in 21 years performed more than 70,000 exorcisms. Even when I was younger, I managed an average of fifteen, sixteen exorcisms a day. Now, I have slowed down a little."
The private practice of exorcist looks like a kitchen. It is half tiled, with a sink, a small altar, and in the middle a table on which can be found a plastic cup and a bottle of mineral water (of the San Benedetto brand). On the walls are pictures of St Padre Pio, Pope John Paul II and Amorth’s teacher Don Candido Amantini. There is nothing which can be called uncanny, no smell of sulphur, no incense burners or benches.
Amorth is not a nut-case. In addition to theology, he also has a law degree. His books are translated into 21 languages, including into Japanese. The Father is an authority in the field of Mariology, theology relating to the Mother of God. Amorth in 1990 founded the International Society of Exorcists, "whose honorary president he remains today. "We were," he says, "nine exorcists here in Rome. One is sick, one has been promoted and moved." Within the Vatican walls, a Padre Davide was working, but had to abandon his work. This was on grounds not because there was nothing to do within the Church.
On the contrary: "The devil is acting in Fatima, in Lourdes, everywhere. And he is certainly in the Vatican, the center of Christianity." Father Amorth does not mean that the black danger is the convention of the Jesuits who have been since yesterday, Monday, meeting in Rome to elect their new General, the "Black Pope". No: "In the Vatican, there are satanic cults. They are everywhere. One does not see them. But they are there."
Even Mother Teresa was exorcised.
He recalls the case of Tommaso Stenico, a priest working in the Curia who, was recently prompted by demons, to invite a series of boys onto the premises of the former Holy Inquisition. He became the victim of a "diabolical plan" as the priest said in his defence. Father Amorth said that there was just no perfect protection against Beelzebub and cohorts. Even rosaries are not 100 percent sure. Even Mother Teresa had been exorcised in her final years of life:
"There are saints that are even on their deathbed specifically attacked by demons. During their life they could defend themselves, but at the end of life the devil uses their weakness." That would mean that even he himself, Don Gabriele Amorth, is not immune to the devil? "Of course not. Cardinal Poletti said to me, when he appointed me to the rank of exorcist, that the Madonna had recommended me. The devil has often told me that I am too well protected for him to anything exceptional. Everyday temptations remain."
And the Holy Father ...? "Theoretically, a pope can be possessed. Nevertheless, the Holy Father can rely on a formation of protective angels. Alexander VI himself, who can be viewed as the worst of all popes, surrendered himself to the Virgin Mary, and made most of his mistakes before his appointment. As Pope, he was largely correct. But, in theory, it is possible. If Saints can be possessed, then also the Holy Father can be."
He has been assisting, said Amorth, for the past few years, two demon possessed nuns who dedicated their lives to the conversion of sinners : "God has given them the possession as a sort of atonement." An exorcism does not always mean the possession ends: "But a quasi-liberation is obtained. The suffering diminishes. Again, you can pray, you can go to church, confess, go to Communion in an unremarkable way."
The German Pope is incidentally quite receptive to his profession, says the Exorcist: "As president of the Congregation for the Doctrine of the Faith, Cardinal Ratzinger played a key role in the new catechism. Several times I have spoken with him and he has greatly encouraged me during audiences. Nevertheless, I do not believe that he has ever performed an exorcism, unlike Wojtyla. "At the conclusion of the visit, "Oops! - Et orbi" was tested as to whether he was possessed by any demons or devils. The result was negative. The possession lies clearly below the detection limit.
Document
C[10] – 8
janvier 2008
Interview
de Don Amorth dans « Der
Spiegel » : « Des sectes satanistes au Vatican »
Uups! - et orbi
Don Gabriele Amorth ist der meistbeschäftigte Exorzist Europas. Zu seinem Job gehört, den Pontifex dämonenfrei zu halten. Denn, so der Priester, der Teufel steckt auch im Vatikan. SPIEGEL-Autor Alexander Smoltczyk hat den Padre besucht - und sich auf etwaige Dämonen testen lassen.
Rom - An diesem Tag geht alles schief. Erst streiken die römischen Taxifahrer ohne jede Vorankündigung. Auch die verabredete Adresse ist auf dem Michelin-Stadtplan nicht eingetragen. Dann ruft der Fotograf an und sagt, seine Kamera habe nicht ausgelöst. Er muss sie auseinanderbauen und reparieren. Es ist wie verhext. "Sie kommen eine Stunde zu spät”, ist der erste Satz von Padre Gabriele Amorth. Er lächelt nicht.
Carlo Lanutti
Exorzist Amorth: Früher 16 Austreibungen pro TagDon Gabriele ist der Chefexorzist der Diözese Rom und damit auch der zuständige Teufelsaustreiber für den Bischof von Rom, Papst Benedikt XVI. Der 82-jährige Priester trägt die Soutane mit den 33 Knöpfen. Sein Schädel ist bis auf einige weiße Stoppel nahezu kahl, das Doppelkinn hängt herunter, ein wenig wie bei einem Basset. Für Padre Amorth ist der Teufel keine Metapher sondern tägliche Praxis, in Sprechstunden von 9 bis 16.30 Uhr. "Ich bin der einzige Exorzist, der sieben Tage die Woche arbeitet, von morgens bis nachmittags, einschließlich Heiligabend und Ostern. Ich habe in 21 Jahren über 70.000 Exorzismen durchgeführt. Als ich noch jünger war, schaffte ich im Schnitt fünfzehn, sechzehn Austreibungen am Tag. Jetzt habe ich ein wenig nachgelassen."
Die Privatpraxis des Teufelsaustreibers sieht aus wie eine Teeküche. Sie ist zur Hälfte gekachelt, mit Spüle, einem kleinen Altar und in der Mitte einem Tischchen, auf dem Plastikbecher und eine Flasche Mineralwasser der Marke San Benedetto stehen. An den Wänden Bilder von Padre Pio, Johannes Paul II. und Amorths Lehrmeister Don Candido Amantini. Es ist nichts Unheimliches zu bemerken, kein Schwefelgeruch, keine Kohlebecken oder Streckbänke.
Amorth ist kein Spinner. Neben dem Theologie- hat er auch ein Jurastudium abgeschlossen. Seine Bücher sind in 21 Sprachen übersetzt, darunter ins Japanische. Der Pater gilt als Kapazität auf dem Gebiet der Mariologie, der Wissenschaft von der Muttergottes. 1990 gründete Amorth die "Internationale Gesellschaft der Exorzisten", deren Ehrenpräsident er bis heute ist. "Wir waren", sagt er, "neun Exorzisten hier in Rom. Einer ist krank, einer ist befördert worden und einer umgezogen." Innerhalb der vatikanischen Mauern sei ein Padre Davide tätig gewesen, doch der habe seine Arbeit aufgeben müssen. Aus Altersgründen, nicht weil es im Kirchenstaat für einen Exorzisten nichts zu tun gebe.
Im Gegenteil: "Der Teufel ist in Fatima tätig, in Lourdes, überall. Und ganz sicherlich ist er im Vatikan, dem Zentrum des Christentums." Padre Amorth meint mit der schwarzen Gefahr nicht etwa den Konvent der Jesuiten, die sich seit gestern, Montag, in Rom treffen, um ihren General neu zu wählen, den "Schwarzen Papst". Nein: "Im Vatikan gibt es satanische Sekten. Sie sind überall. Man sieht sie nicht. Aber es gibt sie."
Selbst Mutter Teresa wurde exorzisiert
Er erinnert an den Fall des Kurienprälaten Tommaso Stenico, der kürzlich von Dämonen dazu gebracht wurde, einen Strichjungen in den Räumen der ehemaligen Hl. Inquisition zu empfangen. Er sei Opfer eines "teuflischen Plans" geworden, gab der Geistliche damals zu seiner Verteidigung an. Padre Amorth sagt, es gebe eben keinen perfekten Schutz vor Beelzebub und Konsorten. Auch Rosenkränze seien nicht 100-prozentig sicher. Selbst Mutter Teresa sei in ihren letzten Lebensjahren exorzisiert worden:
"Es gibt Heiliggesprochene, die noch auf ihrem Totenbett von Dämonen förmlich überfallen wurden. Ihr Leben lang konnten sie sich zur Wehr setzen, aber am Ende des Lebens nutzt der Dämon die Schwäche aus." Das hieße, dass auch er selbst, Don Gabriele Amorth, nicht immun gegen den Teufel wäre? "Natürlich nicht. Aber Kardinal Poletti hat mich, als er mich zum Exorzisten ernannte, der Madonna empfohlen. Der Dämon hat mir oft gesagt, ich sei zu gut beschützt, bei mir sei nichts Außergewöhnliches zu bewerkstelligen. Aber die alltäglichen Versuchungen gibt es natürlich weiterhin."
Und der Heilige Vater ...? "Theoretisch kann auch ein Papst besessen sein. Allerdings verfügt der Heilige Vater über eine Formation von Schutzengeln. Selbst Alexander VI., der als schlechtester aller Päpste angesehen wird, war der Jungfrau sehr ergeben und hat die meisten seiner Irrtümer vor seiner Ernennung zum Papst begangen. Als Papst war er großenteils korrekt. Aber in der Theorie ist das möglich. Wenn Heilige besessen sein können, dann auch der Heilige Vater."
Er betreue, sagt Amorth, seit einigen Jahren zwei vom Dämon besessene Nonnen, die ihr Leben der Bekehrung der Sünder geweiht haben: "Gott hat ihnen die Besessenheit wie eine Art Sühne gestattet." Nicht immer kann ein Exorzismus eine Besessenheit vollständig beenden: "Aber man kommt zur Quasi-Befreiung. Die Leiden hören auf. Sie können wieder beten, können in die Kirche gehen, beichten, das Abendmahl einnehmen, ohne dass jemand ihnen etwas anmerken würde."
Der deutsche Papst stehe seinem Metier übrigens durchaus aufgeschlossen gegenüber, sagt der Exorzist: "Als Präsident der Glaubenskongregation hat Kardinal Ratzinger den neuen Katechismus maßgeblich mitgestaltet. Ich habe mehrmals mit ihm gesprochen und er hat mich auf den Audienzen immer sehr ermutigt. Allerdings glaube ich nicht, dass er jemals einen Exorzismus durchgeführt hat, anders als Wojtyla." Zum Abschluss des Besuchs wurde auch "Uups! - et orbi” auf etwaige Dämonen und Teufelchen getestet. Das Ergebnis war negativ. Die Besessenheit lag offenbar unterhalb der Nachweisgrenze.
Eine ausführliche Reportage über den Besuch beim Exorzisten Don Gabriele Amorth lesen Sie in er aktuellen Ausgabe des SPIEGEL.
Document
D[11] – 8
janvier 2008
Interview
d’un jeune exorciste qui tente de dévaluer les déclarations de Don Amorth dans
ses Mémoires
Spanish exorcist addresses claims of Satanic influence in Vatican
Frs. Jose Fortea and Gabriel Amorth.
Rome, Italy, Mar 3, 2010 / 04:20 pm (CNA).- A renowned exorcist in Rome recently released a book of memoirs in which he declares to know of the existence of Satanic sects in the Vatican where participation reaches all the way to the College of Cardinals. A second demonologist, also residing in Rome, entered the debate this week, clarifying the origins of the information and defending the Vatican's clergy as an "edifying and virtuous" collection of prelates.
In a book of memoirs released in February, the noted Italian exorcist Fr. Gabriele Amorth affirmed that "Yes, also in the Vatican there are members of Satanic sects." When asked if members of the clergy are involved or if this is within the lay community, he responded, "There are priests, monsignors and also cardinals!"
The book, "Father Amorth. Memoirs of an Exorcist. My life fighting against Satan." was written by Marco Tosatti, who compiled it from interviews with the priest.
Fr. Amorth was asked by Tosatti how he knows Vatican clergy are involved. He answered, "I know from those who have been able to relate it to me because they had a way of knowing directly. And it's something 'confessed' most times by the very demon under obedience during the exorcisms."
The famous Italian exorcist was also asked if the Pope was aware of Satanic sects in the Vatican, to which Fr. Amorth replied, "Of course, he was informed. But he does what he can. It's a horrifying thing."
Benedict XVI, being German, comes from a place "decidedly averse to these things," argued Fr. Amorth, saying that in Germany "there practically aren't any exorcists." However, he clarified, "the Pope believes (in them)."
The Italian priest also warned of the existence of bishops and priests who do not believe in Satan in the interview. "And yet, in the Gospel, Jesus speaks extensively about it, so it should be said, either they've never read the Gospel or they just don't believe it!"
Fr. Jose Antonio Fortea Cucurull, a Spanish priest and theologian who specializes in demonology and is now studying for his doctorate of theology in Rome, responded to Fr. Amorth's assertions on March 1.
After reading reports of Fr. Amorth's accusations pointing a finger at members of the clergy, including cardinals, Fr. Fortea declared that it is a "duty of justice" to speak out in their defense.
Noting that some prelates "are more spiritual and others more earthly, some more virtuous and others more human," he wrote on his blog, "from there to affirm that some cardinals are members of Satanic sects is an unacceptable distance."
The Spanish priest then explained the sources of information used by Fr. Amorth to say that Satanic sects are operating in the Vatican.
In addition to the people that seek help for demonic possession, said Fr. Fortea, "innumerable persons come to us who claim to have visions, revelations and messages from Our Lord." Among these, "a certain number offer apocalyptic messages and revelations about the infiltration of Satanism and the Masons within the dome of the Church."
Fr. Fortea added that the only acceptable stance is to suspend judgment of the messages while they are subjected to time-intensive discernment, "sometimes months for each one of the cases."
The other source Fr. Amorth refers to, according to Fr. Fortea, is the demons who are being exorcised. Of this, the Spanish priest wrote that knowing whether or not the demon is telling the truth "is in many cases impossible."
"We can know with great confidence when a demon tells the truth in the subject directly related with the exorcism. That is, the number of demons, their name and similar things. But we cannot be confident in what regards concrete news relating to people."
"Father Amorth does not have other sources of knowledge than the two that I just cited," indicated the Spanish exorcist, "I refer to his own words for this affirmation."
Fr. Fortea observed that the existence of similar messages from the same sources is "something known by me just as (it has been) by many other colleagues for many years."
"Among exorcists, some have come to similar conclusions as those of Fr. Amorth. Others have not."
Fr. Fortea also defended those implicated in Fr. Amorth's statements, stating, "Our College of Cardinals, if we compare it with past centuries is the most edifying and virtuous that history has ever known. One would have to go back to the epoch of the Roman Empire to find a body of electors so distanced from all earthly pretension as the current one is
"Cardinals might be better or worse," he reflected, "but all have upright intentions and seek the glory of God."
He concluded by emphasizing, "Statements must be proven, especially when they are about such grave accusations that affect the honorability of those who form part of the Head of the Church as far as they help the Supreme Pastor."
Document
E[12] – 8
janvier 2008
Quelques
déclarations ultra-modernistes et œcuménistes de l’ « abbé »
Fortea, faux traditionnaliste
LE PÈRE FORTEA, ENNEMI DE LA TRADITION
Jeudi 4 mars 2010
par Radio Cristiandad
http://radiocristiandad.wordpress.com/2010/03/04/p-fortea-enemigo-de-la-tradicion/
Dans le cadre de la réponse sur le thème du satanisme au Vatican donnée au Père Amorth et que nous « posterons » ici, il nous a semblé intéressant d’exposer certains éléments de la pensée du père Fortea, qui est ultra-moderniste bien qu’il porte la soutane.
On jugera de son hétérodoxie en prenant connaissance des quelques exemples suivants :
« … l’expression de Dieu lui-même ne s’est pas réduite à sa Sainte Église. D’une certaine manière, chaque religion, chaque confession chrétienne nous présente le concept de Dieu sous le couvert d’une spiritualité distincte, au travers d’une esthétique différente, dans une optique apportant quelque chose à tous. »
« Ainsi, j’aime les petites églises protestantes blanches aux murs en bois, nichées au milieu d’une prairie. »
« J’aime la simplicité des Quakers et des Amish réunis pour chanter et prier dans une pauvre architecture de bois, avec leurs chapeaux de paille pendus à des patères. »
« J’aime la douceur et l’hospitalité dont sont imprégnées les paroles sorties de la bouche des soufis. »
« J’aime voir comment tout un monde musulman tourne autour de la Pierre Noire, à La Mecque, honorant ainsi le Père de tous les hommes. »
« Je suis enthousiasmé par les monastères zen : leur ordre, leur propreté, leur beauté, leur quête de la Vérité. »
« Je suis fasciné par l’univers spirituel complexe qui s’est construit au Tibet : compliqué, enchevêtré, mais sublime. »
« J’aime les grandes cérémonies anglicanes, avec toute leur solennité et leur pompe anglo-saxonnes. »
« Il me serait si facile de prier dans une petite église orthodoxe seulement éclairée par des cierges. »
« J’éprouve un vif plaisir à voir les hassidim danser dans leurs drôles de costumes dont j’ignore la symbolique. »
« Mon esprit s’élève devant la photographie d’un vieux rabbin en train de lire et de méditer la Parole de Dieu, dont il n’ose pas nommer l’Auteur. »
En cherchant encore un peu dans son blog, on y trouve des choses comme celles-ci.
Sur la messe traditionnelle :
« Vous savez que j’avais le propos d’assister à Rome à une messe de chaque rite célébré au sein de l’Église catholique. J’ai ainsi assisté à plusieurs messes différentes, et je me suis dit aujourd’hui : “Pourquoi n’irais-pas à une messe tridentine ?” »
« J’ai donc assisté à une messe de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, qui est en communion avec Rome.
« On me prêta un joli rochet à enfiler par-dessus ma soutane, ainsi qu’une barrette pour me couvrir la tête, car nous étions trois prêtres dans le chœur. L’église était belle, ancienne. L’office présentait toute la solennité d’une grande messe pontificale. Il y avait un célébrant flanqué de deux diacres, une foule d’acolytes, un chœur, de l’encens ; rien ne manquait.
« Mais quoique la messe fût dite de façon irréprochable, malgré l’amabilité que l’on me témoignait, et bien que tout fût esthétiquement parfait, je ne pus m’empêcher de penser à plusieurs reprises que mon cœur appartenait à la messe de Vatican II.
« Si l’on me demandait quels défauts j’ai détectés dans la messe à laquelle j’ai assisté, je répondrais : aucun.
« Si l’on me demandait quelles qualités et quels aspects positifs j’y ai perçus, je répondrais : beaucoup. Pourtant, c’était la première messe à laquelle j’assistais dans ce rite, et je pense que ce sera la dernière. Les rites ont un côté sentimental qui fait que l’on s’y attache. Et pour quelqu’un qui, comme moi, a grandi dans le rite et l’esprit de Vatican II, il est impossible de retourner en arrière. »
Sur la messe tridentine et la messe de Paul VI :
« Le Missel de Paul VI a institué un type de messe qui convient parfaitement à une’ grande messe pontificale aussi bien qu’à un office célébré à la campagne. Mais surtout, il nous apporte quelque chose qui s’était perdu au fil des siècles : la messe en tant que banquet, en tant que cène, en tant que réunion de la communauté autour d’une même table. La messe ordinaire actuelle fait beaucoup mieux ressortir ces aspects, sans perdre pour autant une once de solennité.
« À mon sens, la grandeur de la nouvelle messe réside dans le fait de conjuguer magistralement l’aspect sacrificiel avec le souvenir de ce qu’est la dernière Cène. La messe ordinaire actuelle est beaucoup plus proche des liturgies primitives que celle du dix-septième siècle.
« Ce que j’écris là n’a évidemment pas pour objet de dénier le moindre mérite à la messe tridentine. J’ai pour seule intention d’insister sur les bonnes idées qui ont inspiré l’introduction du nouveau missel et de rappeler que celui-ci ne saurait être ni aussi incorrect, ni aussi inadéquat que d’aucuns voudraient le faire croire, car Jésus a voulu célébrer la dernière Cène telle qu’il l’a célébrée. »
Apologie de Vatican II :
« À mon avis, le concile Vatican II a été le concile le plus grand, le plus révolutionnaire et le plus rénovateur que l’Église catholique ait tenu depuis sa fondation. Et je le dis en raison non seulement des documents qui en sont sortis, mais aussi de l’esprit qu’il a réussi à insuffler à l’Église. D’autres conciles avaient défini les principaux aspects concrets de la foi, mais celui-ci a su produire un nouvel esprit.
« Et bien entendu, aucun de ses mérites n’aura été plus grand que sa grande et formidable réforme liturgique. Ceux qui insultent ce grand concile le font en invoquant les excès que de nombreux prêtres ont ensuite commis en son nom.
« … D’autre part, il est indubitable que Vatican II a eu un effet rafraîchissant sur les relations internes de l’Église. Jusqu’alors, les aspects formels n’avaient cessé d’enfler, au point de devenir de plus en plus asphyxiants. Ces chapes de plusieurs mètres de long, ces mozettes d’hermine et tout ce décorum étaient l’expression d’un esprit, d’une manière de voir et d’entendre l’Église qui – à coup sûr – nous rapprochaient davantage des pharisiens que des pauvres pêcheurs ayant fondé notre Église. Il suffit de parcourir certains livres de morale et certains manuels de confesseurs pour se rendre compte que nous nous étions notoirement fourvoyés sur différents points. La morale avait acquis des caractères rigides et rigoristes. Le ton amoureux de Jésus de Nazareth était entièrement dissimulé derrière des schémas moraux exprimant une époque non seulement morale, mais aussi puritaine. »
La nouvelle liturgie est l’expression d’un nouvel esprit
« Chacun sait combien j’ai le goût du faste dans la liturgie, du caractère grandiose des messes pontificales, mais ce goût n’est nullement incompatible avec celui de la simplicité. On se trompe en faisant des aspects accidentels de la liturgie un motif d’aigres affrontements. Plus la liturgie est belle, mieux cela vaut, mais n’oublions pas qu’elle est un service, une manière de servir les hommes à travers le culte de Dieu. Elle ne doit donc pas se transformer en un motif de lutte et de mécontentement.
Voyons, pour finir, ce qu’écrit le père Fortea dans « Memorias de un Exorcista », au chapitre C, page 90 (cité par Gaude dans ses commentaires) :
« Après avoir évoqué mon amour de la tradition, je dois bien préciser que le traditionalisme m’apparaît depuis toujours comme un extrême aussi pernicieux que celui de l’ultra-progressisme clérical. Et l’extrémisme le plus pernicieux me semble être celui des lefebvristes. Car s’il me fallait condamner, j’aimerais presque mieux le faire avec la souplesse de conscience des théologiens hollandais qu’avec la rigueur inflexible des membres de l’inhumaine fraternité saint Pie X. »
Sur son blog, il donne quelques spécifications de ses goûts :
Films préférés : Musiques préférées : Livres favoris : Blade Runner San Juan Sebastian Bach (?) Mémoires d'Hadrien Citizen Kane Danny Elfman Si une nuit d'hiver un voyageur Casablanca James Horner Le Nom de la Rose Metropolis Gershwin I Claudius Pleasantville Éric Satie Le colonel personne n'écrit A Man for All Seasons La famille de Pascual Duarte Becket La mission Amadeus The Remains of the Day Le Parrain I, II et III 2001 L’Odyssée de l'espace La Diligence Forrest Gump Eve On pourrait continuer ad nauseam. C'est-à-dire jusqu'ici …
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[4] http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2008/005_2008/VM-2008-05-08/VM-2008-05-08-B-00-Exorciste_de_Rome.htm
[7] Car, compte tenu de son jeune âge, très probablement soi-disant « ordonné » par un pseudo-« évêque » conciliiare, lui-même prétendument « consacré » selon le nouveau rite conciliaire « œcuménique » de la nouvelle « consécration épiscopale » sacramentellement intrinsèquement invalide instituée et rendu obligatoire le 18 juin 1968 par l’évêque apostat Montini-Paul VI