CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude,
Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus
Missæ Salve Sancta Parens)
lundi 23 août 2010
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Russie : enjeux religieux et politiques
Medvedev contre Poutine :
Le clan pro-œcuméniste et philo-anglo-saxon
contre le clan anti-œcuméniste et nationaliste russe orthodoxe
À gauche, le nouveau Patriarche Kyrill Ier, favorable à l’œcuménisme, ami de Ratzinger-Benoît XVI et soutien du « Vatican II » Orthodoxe (concile Pan-Orthodoxe). Au centre, le Président Dmitri Medvedev, favorable à la collaboration avec les mondialistes anglo-saxons, réactive les traditions de l’oblast autonome juif du Birobidjan. À droite le Premier Ministre Vladimir Poutine, devenu la cible à abattre pour Washington, se recueille sur la dépouille du Patriarche Alexis II anti-œcuméniste et disparu inopinément en décembre 2008, après s’être plaint de tentatives contre sa santé.
Ce texte qui croise les chronologies religieuses et politiques fournit des indications pour décrypter le déroulement des évènements religieux en Russie, tant leur interaction avec les évolutions politiques russes est forte.
Alors que Mgr Fellay, supérieur de la FSSPX, entouré de son petit clan d’agents cléricaux au service de Ratzinger-Benoît XVI a terminé sa fallacieuse 3° croisade sacrilège du Rosaire et attend de tous ses vœux une pseudo-consécration de la Russie par Ratzinger, il est d’autant plus important de bien comprendre la Russie réelle et le champ de luttes d’influences que sont devenus le Kremlin et le Patriarcat de Moscou.
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
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Analyse de la situation de la Russie – 19 août 2010
Medvedev contre Poutine :
Le clan pro-œcuméniste et philo-anglo-saxon
contre le clan anti-œcuméniste et nationaliste russe orthodoxe
À gauche, le nouveau Patriarche Kyrill Ier, favorable à l’œcuménisme, ami de Ratzinger Benoît XVI et soutien du « Vatican II » Orthodoxe (concile Pan-Orthodoxe). Au centre, le Président Dmitri Medvedev, favorable à la collaboration avec les mondialistes anglo-saxons, réactive les traditions de l’oblast autonome juif du Birobijan. À droite le Premier Ministre Vladimir Poutine, devenu la cible à abattre pour Washington, se recueille sur la dépouille du Patriarche Alexis II anti-œcuméniste et disparu inopinément en décembre 2008, après s’être plaint de tentatives contre sa santé.
Table des matières
1. Le conflit Medvedev-Poutine à la tête de l’État russe
3. L’alliance entre Poutine et le Patriarche anti-œcuméniste Alexis II
4. La politique de rapprochement de Medvedev avec les mondialistes anglo-saxons sur fond religieux
Mai 2007 : Le Patriarche Alexis II se plaint que « quelqu’un » voulait attenter à sa vie
7 août 2008 : Le président pro-américain de Géorgie, Mikhaïl Saakachvili, attaque l’Ossétie du Sud
5 décembre 2008 : Mort inopinée du Patriarche anti-oecuméniste Alexis II, grand soutien de Poutine
1er février 2009 : Intronisation à Moscou du nouveau Patriarche œcuméniste Cyrille 1er
7-13 juin 2009 : IVe Conférence panorthodoxe préconciliaire à Chambésy (Suisse)
10 Juillet 2009 : Monnaie mondiale : au G8, Medvedev exhibe la « Future Monnaie du Monde Réunifié »
Août 2009 : Medvedev fait rallonger la durée du mandat présidentiel qui passe de 4 ans à 6 ans
La presse occidentale tire directement sur le chef du gouvernement, et épargne Medvedev.
21 août 2010 : Poutine marque des points contre Medvedev
5. Le positionnement religieux ambiguë de Medvedev : orthodoxe fervent ou marrane ?
Les connexions familiales de Medvedev avec le milieu du judaïsme
Le report du baccalauréat russe par Medvedev en raison de la fête du Chavouot
Introduction
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique [...] Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort, apparemment.
[...] Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde... Vous avez vu, après la guerre du Golfe, ils ont voulu tout contrôler dans cette région du monde. Ils n'ont rien laissé à leurs alliés... [...] Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort.
Il ne faut pas se laisser faire, il ne faut pas se laisser impressionner. »
François Mitterrand (Source : "Le Dernier Mitterrand" de Georges-Marc Benamou - publié le 27/01/1997 chez Plon-Omnibus).
Nous invitons les lecteurs à lire absolument cette introduction qui leur fera prendre conscience de l’importance de lire de façon détaillée ce dossier important.
En janvier 2010, VM a publié une chronologie des évènements religieux concernant tant le Patriarcat de Moscou que l’opération interne de « croisade » du Rosaire lancée par le supérieur de la FSSPX, en conjonction avec les milieux du Vatican, pour demander une « consécration » de la Russie par Ratzinger-Benoît XVI qui accomplirait les demandes de Fatima et se traduiraient par une conversion de la Russie orthodoxe à la Foi catholique.
En août 2010, VM reprend cette étude en l’enrichissant et en présentant, ce qui n’a pas été fait jusqu’à présent, une chronologie imbriquée des évènements politiques russes depuis l’élection de Medvedev en 2008, et des évènements religieux marquants de l’orthodoxie. Cette juxtaposition des deux axes, religieux et politique, sur cette période donnée de l’histoire, devient particulièrement éclairante et révélatrice.
En effet, depuis six mois, est apparu devant les observateurs attentifs, un conflit ouvert entre Medvedev et Poutine pour disputer la direction de la politique russe. La chronologie politique fait ressortir clairement que Medvedev prône que la Russie baisse la garde devant les États-Unis et l’Angleterre et entre dans une politique de collaboration économique (de type « Davos ») à consonance mondialiste. Medvedev n’a pas hésité en 2009 à se faire le porte-parole d’un projet de monnaie mondiale unique, terme du « Nouvel Ordre Mondial » élaboré par les cercles d’influence et les dynasties financières anglo-saxonnes depuis plus d’un siècle[1].
La chronologie religieuse montre que la mort inopinée du Patriarche Alexis II est venue opportunément ouvrir la voie au projet de Ratzinger et de ses soutiens Rose+Croix britanniques pour dégeler le projet œcuméniste de réunion des Orthodoxes à l’église [secte] Conciliaire. En mettant sur le siège du Patriarcat de Moscou un clerc, Cyrille 1er, de ses amis, aidé d’un bras droit formé en Angleterre (Hilarion), le vieux projet maçonnique de convocation d’un concile Pan-Orthodoxe peut être réactivé. Ce concile Pan-Orthodoxe va viser une déchristianisation de l’Orthodoxie par sa maçonnisation, et surtout ouvrir la voie à une attaque pour rendre sacramentellement invalide l’épiscopat orthodoxe. Les Loges britanniques illuministes ont parfaitement compris que la conservation des sacrements valides constitue la cuirasse du christianisme, ce qui explique qu’elles ont eu pour objectif depuis plus de 150 ans d’attaquer le Sacerdoce sacramentellement valide.
La juxtaposition des deux chronologies, politique et religieuse, fait ressortir leur parfaite synchronisation : Medvedev entraîne la Russie vers le mondialisme anglo-saxon au même rythme que Cyrille 1er entraîne le clergé orthodoxe vers le concile Pan-Orthodoxe et la réunion avec le Vatican moderniste, lui-même sous contrôle des loges cléricales Anglicanes et Rose+Croix.
De cette juxtaposition ressortent des interrogations :
En effet, rien n’est plus facile, quand on dispose de ses ressources, que d’orienter la politique étrangère de cet État dans le sens de ses desseins secrets et de lui appliquer sa stratégie. C’est ce qu’a fait le parti communiste de l’URSS pendant trois quarts de siècle. Mais les communistes ne faisaient peut-être que reprendre une méthode mise au point et appliquée constamment, depuis John Dee et ses émules, par l’Intelligence Service.
Or, pour réussir ailleurs que dans un seul pays, il fallait créer une Contre-Église internationale qui s’implanterait partout et qui réussirait à changer les mentalités des chrétiens. Pour cela, de même que Lénine et Trotski créeront en 1919 des partis communistes dans le monde entier par le Kominterm, les rose+croix anglais vont bâtir la franc-maçonnerie. C’est ce qui explique que, depuis le 17° siècle, la Grande-Bretagne est le carrefour de toutes les subversions ».
(p 33-34) C. Lagrave[3]
De l’issu de ce conflit entre Poutine et Medvedev dépend le sort politique de la Russie face au plan mondialiste anglo-saxon et dépend également la survie de l’épiscopat orthodoxe sacramentellement valide et le projet de Super-église à trois branches pilotée par Ratzinger-Benoît XVI.
Il est parfaitement scandaleux que Mgr Fellay puisse encore continuer à cacher ces vérités aux fidèles et aux clercs et leur servir des métaphores puériles et des mensonges qui sont de véritables insultes à l’intelligence de ceux à qui il s’adresse. Il est plus que temps que les clercs quittent cette atmosphère enfantine et grotesque des « discussions » avec Rome et se donnent un nouveau chef à la tête de l’œuvre de Mgr Lefebvre qui entreprenne de les ancrer dans la réalité de l’Histoire que nous vivons aujourd’hui et qui reprenne le combat de la Foi après avoir chassé l’équipe ridicule et nuisible qui squatte les postes de Direction depuis la mort de Mgr Lefebvre.
Étude
Le 28 juillet 2010, le journaliste d’investigation Thierry Meyssan[4] expose la division qui apparaît au grand jour entre les deux têtes de l’exécutif de l’aigle bicéphale russe, le tandem Medvedev (Дми́трий Анато́льевич Медве́дев) et de Poutine (Влади́мир Влади́мирович Пу́тин). Se demandant si « la Russie est paralysée par un conflit au sommet ». Il conclut :
« C’est en réalité, semble t-il, ce qui se passe : le tandem Medvedev-Poutine s’est lentement dégradé et la relation entre les deux hommes a tourné brutalement à la guerre fratricide. »[5]
Cette analyse de Meyssan reproduit sa parution dans Однако
Pour symboliser cette lutte de pouvoir entre le jeune Medvedev et l’homme d’État confirmé Poutine, Meyssan recours à l’image qui avait illustré en France le conflit fratricide entre Balladur et Chirac : par la fameuse « amitié de trente ans » :
« Le président Medvedev et le Premier ministre Poutine. La complicité entre les « amis de trente ans » s’est soudain muée en guerre ouverte. Dans ces conditions, comment Moscou pourrait-il assumer une grande ambition au Proche-Orient ? » [6]
Medvedev multiplie les initiatives depuis son élection pour marginaliser et éliminer politiquement Poutine, en baissant la garde devant les États-Unis et en promouvant une politique de collaboration avec les cercles mondialistes anglo-saxons.
L’observateur de la Russie, Pierre Lorrain[7], ancien de Valeurs Actuelles, développe une analyse équivalente, mais plus feutrée. En titrant sur « Élections 2012 : l’hypothèse Medvedev », il annonce la compétition désormais quasi-déclarée entre les deux dirigeants russes pour la conquête du Kremlin en 2012 :
« Le président Dmitri Medvedev a clairement lié son sort électoral à son programme de “ modernisation ” de la Russie et à l’établissement d’un partenariat mutuellement avantageux avec les pays occidentaux. Et cela signifie que, contrairement aux spéculations fréquentes sur un retour de Vladimir Poutine lors de la prochaine élection de mars 2012, le débat sur une seconde candidature de Medvedev est très largement ouvert. »[8]
Désormais Poutine affirme clairement à Hélène Carrère d’Encausse[9] vouloir se représenter en 2012, et Medvedev ne parvient plus à masquer ses ambitions de déclasser son ancien mentor en sollicitant un second mandat :
« Spectacle du Monde : Est-ce à dire que Medvedev sera candidat à la présidence contre Poutine en 2012 ?
« H. Carrère d’Encausse : Poutine voudrait briguer la présidence en 2012. Il me l’a dit à moi et à d’autres. Medvedev, de son côté, dit sa volonté de se présenter et vient de le répéter. Il existe politiquement, il a une clientèle électorale, les moins de quarante ans, c'est-à-dire la génération de demain, avec qui il a un lien privilégié via Internet, et il a sa propre vision quant à la modernisation du pays. De plus, Medvedev est persuadé d’être, en quelque sorte, un Obama russe… »[10]
T. Meyssan détaille ce conflit entre les deux hommes dans une interview donnée le 27 juillet 2010 au Liban et consultable sur interne[11]. Les vidéos 1 et 3 abordent la question du conflit de pouvoir au sommet de l’État russe.
Ce projet d’un concile Pan-Orthodoxe, a été lancé un an avant l’ouverture de Vatican II, à Rhodes, haut lieu prisé par la maçonnerie (particulièrement en raison de l’histoire templière de l’île). Actuellement la Conférence se réunit en Suisse, à Chambésy :
· 24 septembre-1er octobre 1961 Ière Conférence panorthodoxe à Rhodes
· 26-29 septembre 1963 IIe Conférence panorthodoxe à Rhodes
· 1er-15 novembre 1964 IIIe Conférence panorthodoxe à Rhodes
· 8-15 juin 1968 IVe Conférence panorthodoxe à Chambésy
· 16-28 juillet 1971 Commission inter-orthodoxe préparatoire
· 21-28 novembre 1976 Ière Conférence panorthodoxe préconciliaire à Chambésy
· 28 juin–3 juillet 1977 Consultation spéciale sur la question de la célébration commune de Pâques
· 1982 IIe Conférence panorthodoxe préconciliaire à Chambésy
· Février 1986 Commission interorthodoxe préparatoire
· 28 octobre–6 novembre 1986 IIIe Conférence panorthodoxe préconciliaire à Chambésy
· 10-17 novembre 1990 Commission inter-orthodoxe préparatoire à Chambésy
· 7-13 novembre 1993 Commission inter-orthodoxe préparatoire à Chambésy
· 9-14 avril 1995 Congrès de canonistes sur les critères de l'organisation de la diaspora orthodoxe à Chambésy[12]
L’un des buts de ce concile est très clairement de faire taire toutes critiques contre l’« œcuménisme » au sein de l’Orthodoxie et de favoriser l’union des Chrétiens : comprendre réaliser la « Corporate reunion » d’inspiration anglicane, selon la théorie anglicane « des trois vignes », sévèrement condamnée par les papes du XIXème siècle.
En effet, il s’agit en réalité d’une prolongation des idées de la « théorie des trois branches » des conférences anglicanes britanniques de Lambeth ;
« La signification œcuménique du processus conciliaire orthodoxe réside dans le fait que le Saint et Grand Concile débattra sérieusement des sujets de l’œcuménisme et de l’importance des dialogues théologiques bilatéraux. Déjà en 1986, la IIIème Conférence Panorthodoxe Préconciliaire de Chambésy élabora deux textes intitulés « L’Église Orthodoxe et le Mouvement œcuménique » et « Les relations de l’Église Orthodoxe avec le monde chrétien ». Le premier a défini la signification de la présence et du témoignage orthodoxes au sein du Conseil Œcuménique des Églises et d’autres organisations inter-ecclésiastiques, dont la Conférence des Églises Européennes, tandis que le deuxième a fait une analyse détaillée de l’évolution des dialogues bilatéraux de l’Orthodoxie avec les Églises Orientales (Copte, Arménienne, Syriaque, etc.), Catholique Romaine, Anglicane, Catholique Chrétienne, Luthérienne et Réformée. Nul doute que ces textes devraient être revus et complétés à la lumière des développements œcuméniques de ces vingt dernières années.
Un débat et une prise de position orthodoxe commune sur tout ce qui touche aux relations avec les Églises non orthodoxes sont d’une importance capitale non seulement pour préparer le chemin conduisant à l’unité Chrétienne, mais aussi pour donner une réponse claire et sans équivoque aux différents groupes dissidents (de type Écône !) au sein de l’Orthodoxie, qui considèrent l’œcuménisme comme « la plus grande hérésie de tous les temps ». Dr Georges Tsetsis »[13]
Depuis 2006, Ratzinger-Benoît XVI aura multiplié en vain ses efforts pour obtenir une avancée « œcuméniste » avec Alexis II, qui refusait très fermement toute rencontre officielle avec le chef de l’église [secte] Conciliaire. Il fut Patriarche de Moscou et de toutes les Russies (1990 - 2008).
Le Patriarche Alexis II, qui contrecarrait fermement l’action de Ratzinger-Benoît XVI
et par la-même du projet œcuménique issu des loges Anglicano-Rose+Croix, est mort inopinément
le 5 décembre 2009
Le Patriarche Alexis II, en soutenant totalement l’action de Vladimir Poutine, faisait obstacle, sur le plan religieux et aussi politique, au plan de déstabilisation de la Russie, théorisé dans son essai de géopolitique par Z. Brzezinski (« Le Grand échiquier » (1995)), menée par les cercles mondialistes anglo-américains, sous l’influence du clan Rockefeller, mais aussi et surtout de la maison Rothschild de Londres, très intimement liée depuis plus d’un siècle aux intérêts de la famille des Winsor-Mounbatten-Battenberg aujourd’hui régnante en Angleterre.
À titre d’exemple, le 30 janvier 2000, le Patriarche orthodoxe de Moscou, S. B. Alexis II, avait apporté son soutien inconditionnel à l'intervention militaire en Tchétchénie. Alors qu'il avait manifesté une certaine réserve au début du conflit, le patriarche avait dénoncé la responsabilité des " terroristes " dans les attentats qui firent 293 morts à Moscou, en 1999. Puis il avait solennellement remis les ordres honorifiques du patriarcat au général Anatole Kvachnine, chef de l'état-major des forces russes, et à son adjoint, le général Valerïï Manilov.
Déjà le 5 mai 2007, face à des rumeurs malveillantes qui annonçait sa mort, Alexis II, selon l’agence RIA-Novosti, accusait ses ennemis de vouloir ruiner son traitement médical :
« Apparemment quelqu’un voulait ruiner mon repos et mon traitement médical ».[14]
2 mars 2008 : Dmitri Medvedev succède à Vladimir Poutine en devenant Président, il nomme son mentor premier ministre le 8 mai 2008
Le 2 mars 2008, il est élu à la présidence de la Fédération de Russie dès le 1er tour de l'élection présidentielle de 2008 avec 70,28% des suffrages. À 42 ans, Dmitri Medvedev devient le troisième président de la Russie postsoviétique après Boris Eltsine (1991-1999) et Vladimir Poutine (2000-2008), et également le plus jeune. Le 7 mai 2008, Dmitri Medvedev a prêté serment en tant que troisième président de la Fédération de Russie lors d'une cérémonie au Kremlin. Le 8 mai 2008, Dmitri Medvedev nomme Vladimir Poutine comme Premier ministre russe.
Lorsque le 7 aout 2008, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili décide de bombarder la capitale de l'Ossétie du Sud, région séparatiste, pour en reprendre le contrôle perdu depuis des années, des milliers de civils sont tués, et provoquent la mort de gardiens de la paix russes, le gouvernement russe décide de réagir, et d'envahir militairement l'Ossétie du Sud, et l'Abkhazie, une autre région séparatiste. Le 26 août 2008, suite au conflit militaire avec la Géorgie concernant l'Ossétie du Sud, Medvedev signe les décrets reconnaissant l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
Cette mise à l’épreuve de Moscou par un président Géorgien soutenu par Washington s’est traduite par une implication personnelle très forte de Poutine auprès des troupes russes afin d’assurer la coordination des opérations et le contrôle de la situation par les russes.
Le président Dmitri Medvedev envoie une proposition de révision constitutionnelle à la Douma le 12 novembre 2008 pour faire passer le mandat présidentiel de quatre à six ans. Cette modification constitutionnelle laisse clairement transparaître que neuf mois après avoir été élu, avec le soutien de Poutine, Medvedev désire s’imposer, en écartant son mentor, se représenter en 2012 et gouverner la Russie jusqu’en 2018 au minimum.
Funérailles d’Alexis II le 9 décembre 2008 à Moscou. Vladimir Poutine baise la mitre du Patriarche.
Le nouveau Patriarche, Cyrille 1er a été intronisé le 1er février 2009 en la cathédrale du Christ Sauveur Christos Spacitiel à Moscou.
Ce nouvel élu va permettre de débloquer le plan « œcuménique » de Ratzinger-Benoît XVI, plan qui s’inscrit parfaitement dans le plan mondialistes promus par les loges britanniques anglicano-Rose+Croix qui, depuis Londres (Maison Rothschild) et à travers les cercles qui recrutent à Oxford/Cambridge, tirent les ficelles internationales de la subversion religieuse du christianisme.
L’action qui ne peut être que maçonnique de préparation du concile Pan-Orthodoxe amorcée depuis 1961 ne pouvait aboutir à l’époque du rideau de fer et de la « guerre froide ».
La mort soudaine d’Alexis II et l’élection de l’ami de Ratzinger, Cyrille, a permis de relancer la machine pour faire aboutir ce plan œcuméniste et mondialiste.
Le 2 mars 2009, le New York Times révèle qu’Obama a envoyé à Medvedev une lettre secrète pour lui proposer de troquer l’arrêt du projet de déploiement d’un bouclier anti-missiles dans les pays de l’ex-Europe de l’Est en échange d’un soutien de la Russie aux États-Unis pour contrer l’Iran :
« President Obama sent a secret letter to Russia’s president last month suggesting that he would back off deploying a new missile defense system in Eastern Europe if Moscow would help stop Iran from developing long-range weapons, American officials said Monday.
« The letter to President Dmitri A. Medvedev was hand-delivered in Moscow by top administration officials three weeks ago. It said the United States would not need to proceed with the interceptor system, which has been vehemently opposed by Russia since it was proposed by the Bush administration, if Iran halted any efforts to build nuclear warheads and ballistic missiles. »[15]
Pierre Lorrain détaille la véritable révolution que Medvedev a imposée à l’armée russe. Son exécutant, Anatoli Serdioukov, a entrepris une réduction drastique des troupes, une réduction de la durée du service militaire à 12 mois, et une mutation vers une armée de métier pour 2020.
« Le Kremlin a entrepris une réforme radicale de son outil militaire. Avec un ministre civil à poigne, un ambitieux programme d’équipement et le soutien de Poutine.
« La
commémoration de la victoire sur l'Allemagne nazie n'a pas été la fête
habituelle pour l'armée russe, malgré l'allure martiale, les uniformes
rutilants et les équipements dernier cri des unités qui ont défilé ce
9 mai à Moscou. Les officiers ont du vague à l'âme. Eux aussi redoutent
des « plans sociaux » et de gros sacrifices.
« Le programme de licenciements prévu par
le ministère de la Défense est drastique. D'ici à 2012, le corps des officiers
va perdre près de 60 % de ses effectifs : il doit passer de
355 000 hommes à 150 000 ! Le nombre de généraux va diminuer de
1 107 à 886, celui des colonels de 25 665 à 9 114. Les
chefs de bataillon ne seront plus que 25 000 au lieu de 99 550.
Le personnel des services centraux du ministère et de l'état-major général, à
Moscou, va passer de 27 873 à 8 500 officiers.
« Ces coupes concernent aussi les forces. L'armée
va être réduite de 1 130 000 hommes aujourd'hui à 700 000 en cas
de mobilisation maximale. Dès 2009, quatre des plus prestigieuses unités
vont être refondues : la division blindée Kantemirovskaïa, la division motorisée Tamanskaïa et les
98e et 106e divisions aéroportées. Elles formaient naguère le fer de lance
de l'armée soviétique face à l'Otan. Elles seraient incapables de mener un
quelconque conflit conventionnel contre des forces occidentales.
« Les menaces auxquelles la Russie est confrontée exigent une armée plus moderne, plus mobile, mieux préparée. En un mot : professionnelle. L'époque des centaines de milliers de recrues entassées dans les casernes pour des durées interminables (deux à trois ans selon les armes) est révolue. Le service a été ramené à 18 mois puis à 12 mois. Il concerne de moins en moins de conscrits.
« L'arrivée des classes très creuses
entre 2012 et 2015, dues à la baisse de la natalité consécutive à
l'effondrement de l'URSS en 1991, n'est pas seule en cause. Une armée moderne a
besoin de spécialistes plutôt que de chair à canon. Le plan d'Anatoli
Serdioukov, le ministre russe de la Défense, prévoit donc une
professionnalisation totale pour 2020. Les volontaires sous contrat
(30 % des effectifs) seront 70 % dans quatre ans. » Pierre Lorrain, [16]
Cette transformation spectaculaire de l’armée russe a provoqué l’opposition du chef de l'état-major général, le général Iouri Balouïevski, qui a été mis sur la touche et la Stavka subordonnée réellement au ministre de la Défense, Serdioukov.
« L'action du ministre n'a eu que peu d'effets sur la corruption, mais l'important était d'inspirer d'emblée la crainte aux généraux récalcitrants, menacés d'être accusés de fraude ou d'enrichissement personnel. Cette “ arme d'intimidation massive ” lui a permis de prendre d'assaut une forteresse jugée inexpugnable : l'état-major général (la Stavka, en référence à son nom historique), véritable centre de décision de l'armée.
« Alors que le rôle normal de l'état-major est d'élaborer les plans stratégiques en application des directives du gouvernement, ce n'était pas le cas. Héritage des habitudes de l'époque soviétique, la Stavka prenait toutes les décisions. Dans l'URSS stagnante des années brejnéviennes, le ministre de la Défense, Dmitri Oustinov, maréchal, ancien ingénieur de l'armement, apparatchik du parti, laissait son chef d'état-major général, le maréchal Nikolaï Ogarkov, décider de tout.
« Sous Boris Eltsine, même si les ministres étaient de vrais militaires, la Stavka avait conservé son rôle central en devenant le sanctuaire du conservatisme militaire. La doctrine militaire, dont l'élaboration lui était traditionnellement confiée, continuait à présenter l'Otan comme l'adversaire principal. C’était le seul ennemi potentiel permettant de justifier le maintien d'une puissante force conventionnelle avec un budget hypertrophié, ouvrant aussi des possibilités aux détournements de fonds et de matériels.
« Le principal adversaire de Serdioukov a été naturellement le général Iouri Balouïevski, le chef de l'état-major général. Il s'est opposé à deux décisions majeures : la refonte de l'administration centrale, avec la subordination réelle de la Stavka au ministère, et le transfert du commandement de la flotte russe de Moscou à Saint-Pétersbourg. Balouïevski a été écarté en juin 2008. Serdioukov l'a remplacé par un allié : le général Nikolaï Makarov, vice-ministre de la Défense, chargé précédemment des questions d'armement. » Pierre Lorrain, [17]
Selon Pierre Lorrain, l’armée russe n’est plus en mesure, dans son état de délabrement actuel, de constituer une réelle menace pour l’OTAN :
« Le 17 mars, lors d'une réunion des plus hauts responsables du haut commandement en présence du président Medvedev, Serdioukov dressait un panorama alarmiste de l'état de l'armée avec ce seul chiffre : 10 % seulement des unités sont équipées d'armes modernes, 90 % de l'équipement russe est considéré comme obsolète. »
« Moscou rejette toute idée de nouvelle course aux armements, de « relance de la guerre froide ». « L'armée russe a encore beaucoup de chemin à parcourir avant de redevenir une menace crédible pour l'Occident. » Pierre Lorrain, [18]
Cette IVe Conférence panorthodoxe préconciliaire à Chambésy[19] fait suite à la lente préparation du concile Pan-Orthodoxe en sommeil depuis avril 1995 et qui est soudainement réactivée.
Cette convocation d’un concile Pan-Orthodoxe, dont l’inspiration révolutionnaire (et donc maçonnique) ne fait pas de doute, intervient après la mort du Patriarche de Moscou, Alexis II, laquelle est survenue sept mois après l’élection de Dmitri Medvedev, comme président de la Fédération de Russie.
Dmitri Medvedev s’est voulu le promoteur international d’un Nouvel Ordre Mondial pour une humanité réunifiée dans la diversité, aboutissement d’un messianisme temporel, projet des mondialistes anglo-saxons de la Round Table britannique[20].
Le 10 Juillet 2009 lors du sommet du G8 en Italie à L’Aquila (ville sinistrée par un violent séisme ces dernières semaines), le Président de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, a sorti de sa poche pour l’exhiber devant des caméras, une pièce de monnaie[21] qu’il a présentée comme un prototype d’une future monnaie mondiale :
Medvedev exhibe un prototype de future monnaie mondiale[22].
Le Président russe Medvedev a illustré son propos réclamant une « devise supranationale » par la présentation d’une pièce de monnaie appelée la « Future Monnaie du Monde Réunifié ».
En août 2009, Medvedev promet de briser le quasi-monopole du parti au pouvoir Russie unie sur le système politique, qu'il trouve injuste, affirmant que les "nouveaux temps démocratiques commencent". Cette action aurait pour effet d’exposer la prise de contrôle du pouvoir russe à des partis soutenus massivement par des commanditaires financiers anglo-saxons, et de mettre définitivement un terme à l’entreprise de restauration de la souveraineté de la Russie conduite par Poutine depuis les années Eltsine qui avait livrées le pays au pillage d’oligarques très liés aux cercles mondialistes britannico-américains.
La position de relance du projet de convocation d’un concile Pan-Orthodoxe est confirmée par le Patriarcat de Moscou en décembre 2009 :
« Interfax publie un intéressant commentaire du p. Nicolas Balachov, adjoint au Président de la DREE (Direction des relations extérieures de l'Église), membre de la délégation de l'Église russe à cette Commission; il donne, à mon sens, le point de vue officiel de l'Église russe sur les avancées obtenues lors de la dernière réunion de la Commission interorthodoxe (cf. communiqué)
"Nous considérons que le résultat de ses
travaux est extrêmement positif" dit le p. Nicolas en notant "un
rapprochement notable de positions qui étaient très différentes, voire
clairement opposées au départ … Cela a permis l'adoption unanime des
propositions concernant l'attribution de l'autocéphalie et de l'autonomie;
elles seront maintenant soumises à la Conférence préconciliaire puis devront
être discutées et confirmées par le Saint et Grand Concile de l’Église
orthodoxe" (1). »[23]
Il semble que désormais, grâce au soutien de Cyrille 1er depuis un an, tout soit désormais en place pour lancer le concile Pan-orthordoxe.
D’ailleurs les sites internet de cet organisme ne publie pas de date des prochaines réunions, ce qui pourrait indiquer que l’effort de porterait désormais sur le concile lui-même.
Un observateur bien informé des préparatifs d’un concile pan-orthodoxe en donne les détails :
« Si les orthodoxes, sauf peut-être en France, sont plus conservateurs que les conciliaires, il semble que le patriarche russe ait des idées particulièrement avancées – il a notamment fait partie d'une faculté de théologie qui traduisait en russe des auteurs tels que Barth ou Rahner (il y a eu un article là-dessus lors de son élection sur le site de la Croix, même si ce site insistait aussi sur ses positions conservatrices en politique). Or il y a depuis une vingtaine d'années un projet de concile pan-orthodoxe, qui n'est pas sans certaines analogies avec Vatican II.
· Il s'agit de rajeunir le droit canon orthodoxe (qui il est vrai est assez ancien) pour l'adapter aux circonstances actuelles.
· Une des idées serait le mariage des évêques (ou du moins le sacre épiscopal pour des prêtres mariés).
· Une autre idée serait le remariage des prêtres : en effet, si les orthodoxes admettent d'ordonner des hommes mariés (et par ailleurs admettent un second mariage pour les laïcs en cas de divorce), un prêtre orthodoxe qui perd sa femme ne peut plus se remarier car une fois ordonné, un nouveau mariage lui est interdit (même s'il devient veuf).
· Enfin, une autre idée exprimée moins ouvertement est la suppression progressive de l'état monastique, celui-ci étant un vivier de conservatisme au sein de l'orthodoxie (offices encore plus longs que dans les paroisses, règles ascétiques strictes, etc favorisant une mentalité moins progressiste).
« Il se trouve que depuis que cette idée a germé, elle n'a pas pu éclore faute de consensus entre les grands patriarches, notamment celui de Grèce et celui de Russie.
Il y en avait toujours l'un des deux pour s'y opposer.
« Depuis peu, tant le patriarche de Russie que celui de Grèce sont favorables au Concile. D'où le risque que ce concile ait de fait lieu, surtout au vu les idées du nouveau patriarche russe. »
Texte communiqué par un observateur bien informé.
Medvedev effectue un virage en politique étrangère et fait adopter un plan de collaboration avec les anglos-saxons, baptisé à « établissement d’un partenariat constructif avec les États-Unis et l’Union européenne ».
« L’évolution de la politique extérieure russe depuis l’arrivée de Dmitri Medvedev au Kremlin n’est pas un phénomène de circonstance, mais une tendance forte et à long terme, fondée sur un programme élaboré depuis des mois par le ministère des Affaires étrangères.
« C’est en tout cas la conclusion de l’hebdomadaire en langue russe Rousskiï Newsweek qui publie un long article de Konstantin Gaaze et de Mikhaïl Zygar. Ils sont parvenus à se procurer une version de travail de ce document, datée du 10 février 2010 et intitulée : “ Programme pour une exploitation effective sur des bases systémiques des facteurs de politique extérieure dans le but du développement à long terme de la Fédération de Russie ”, qui a déjà reçu l’approbation du Kremlin et vient d’être transmise au gouvernement russe pour une « harmonisation » sous la responsabilité du premier vice-premier ministre Igor Chouvalov. Pour la petite histoire, au sein des “ hautes sphères ” du pouvoir russe, Chouvalov semble plus proche de Medvedev que de Poutine.
« Si le titre de l’article “ Пусть опять будет Солнце ” (“ Qu’il y ait à nouveau du soleil ”) fait référence à une chanson enfantine “ Пусть всегда будет Солнце ” : “ Qu’il y ait toujours du soleil ”, c’est parce que le document tourne le dos à une vision conflictuelle des relations internationales pour insérer la Russie dans une ère de coopération tous azimuts, mais particulièrement avec les pays occidentaux. Elle renoue donc avec la politique pro-occidentale menée par les dirigeants russes après l’effondrement de l’Union soviétique.
« Une vision pragmatique de la politique extérieure
« Selon les auteurs, la Russie renoncerait à la division des pays étrangers en “ amis ” et “ ennemis ” qui semblait sous-tendre ses relations internationales au cours de ces dernières années, pour adopter une vision plus pragmatique fondée sur la défense de ses intérêts.
« Or la défense de ces intérêts (…) est plutôt liée à l’établissement d’un partenariat constructif avec les États-Unis et l’Union Européenne qu’à la poursuite d’objectifs brumeux d’alliances tiers-mondistes destinées à planter des épines dans les pieds des Occidentaux (…).
« Ce point de vue est d’ailleurs confirmé aujourd’hui par Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères, auteur de la préface du document, qui selon l’article, “ parvient à des conclusions plutôt nouvelles ” : que “la consolidation de relations de dépendance mutuelle avec les principales puissances mondiales sur la base de l’interpénétration des économies et des cultures” est dans les intérêts de la Russie. Et que l’Union européenne et spécialement les États-Unis sont les partenaires les plus souhaitables » Pierre Lorrain[24]
Et l’observateur Pierre Lorrain décrit cette politique comme celle du « reset » (remise à zéro) après les huit années de la Présidence Poutine :
« Avec l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche, Américains et Russes se sont engagés dans un processus de relance de leurs relations (l’image employée par le ministre Lavrov et le secrétaire d’État Hillary Clinton est : appuyer sur le bouton “ reset ”). Le principal résultat en est, jusqu’à présent, la signature du nouveau traité de réduction des armements stratégiques, à Prague, le mois dernier.
« D’autres avancées sont attendues lors de la visite que Dmitri Medvedev doit effectuer aux États-Unis en juin. Nous y reviendrons. » Pierre Lorrain[25]
Medvedev limoge l’entourage de Poutine : les Siloviki qu’il avait placés aux postes stratégiques de l’État russe.
Selon Pierre Lorrain l’opération s’étale sur plusieurs mois, et progressivement aboutit à donner le pouvoir à des proches de Medvedev, qualifiés de « libéraux », par opposition aux hommes de Poutine qualifiés d’« étatistes » :
« Medvedev (avec le soutien de Poutine) semble donc avoir tranché le débat entre les “ étatistes ” et les “ libéraux ” qui sous-tend la politique russe depuis près de deux décennies en faveur des seconds. Et cela signifie que les “ étatistes ” qui, pendant les deux mandats de Poutine, en plus de Setchine, comprenaient les plus importants “ siloviki ” sont en train de perdre leurs dernières positions.
« En réalité, les “ siloviki ” poutiniens étaient les héritiers des “ industrialistes ” et des “ étatistes ” qui avaient constitué l’un des principaux groupes politiques russes (avec notamment le premier ministre Viktor Tchernomyrdine) pendant les mandats de Boris Eltsine. Ils s’opposaient déjà aux “ libéraux ” du groupe formé au tout début des années 1990 par Anatoli Sobtchak, le maire de Saint-Pétersbourg. C’est de ce groupe que sont issus les principaux responsables qui ont conduit l’économie russe depuis cette époque, notamment Anatoli Tchoubaïs et Alexeï Koudrine, mais aussi Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev, eux-mêmes.
« À son arrivée à la présidence, Poutine avait confié l’économie aux membres du groupe de Saint-Pétersbourg mais s’était entouré d’une garde rapprochée de personnalités qu’il connaissait depuis longtemps et sur lesquelles il pouvait se reposer, comme Nikolaï Patrouchev et Serguei Ivanov (issus des “ structures de force ”) ou Setchine (issu du groupe de Sobtchak, mais sensible aux arguments étatistes, contrairement à la plupart de ses collègues de Saint-Pétersbourg).
« “ Étatistes ” contre “ Libéraux ”
« Le retrait des étatistes
« Lors de l'arrivée de Medvedev au Kremlin, les principaux “ siloviki ” se sont retrouvés à des postes moins importants. C'est ainsi que Patrouchev, le directeur du FSB, a été nommé secrétaire du Conseil présidentiel de Sécurité, un poste sans influence véritable. Serguei Ivanov, qui était premier vice-premier ministre a été rétrogradé au poste de vice-premier ministre, même s'il continue de s'occuper de l'industrie de défense. Vladimir Oustinov, ancien Procureur Général puis ministre de la Justice, est le représentant du président pour le District fédéral du Sud. Au moment de sa nomination, ce District fédéral avait une grande importance parce qu'il comprenait le Nord-Caucase avec la rébellion islamiste. En janvier 2010, cette zone lui a été retirée avec la création du District Fédéral du Nord-Caucase dirigé par Alexandre Khloponine.
« Quant à Setchine, il est passé de l'administration présidentielle (où il jouait un rôle essentiel) au gouvernement. Au poste de vice-premier ministre, il est notamment chargé de la politique pétrolière (il est aussi président de Rosneft). Il s'est notamment illustré par de fréquents voyages en Amérique latine, notamment au Venezuela et à Cuba, où il semblait avoir pour mission de reformer un axe antiaméricain. Ces mouvements semblaient s'insérer dans une ligne forte de la politique russe dans l'optique de l'antagonisme croissant de la fin de l'administration Bush. Aujourd'hui, ils apparaissent aujourd'hui comme des gesticulations sans véritable importance dans le cadre du rapprochement avec l'administration Obama. En tout cas, la perte d’influence de Setchine apparaît de manière très nette au cours des dernières semaines. Ainsi, lors d’une interview donnée à l’agence Reuters, le 20 juin dernier, dans le cadre du Forum de Saint-Pétersbourg, il semble bien renier ses précédentes positions “ étatistes ” en expliquant qu’il n'était pas le méchant qu'on croyait, qu'il ne s'opposait pas du tout à la politique de Medvedev, que l'État avait parfaitement le droit de privatiser ses actifs, mais que son rôle était de s'assurer qu'on n'allait pas les brader. Malgré le titre accrocheur de l’article (“ Le bras droit de Poutine sort de l’ombre du Kremlin ”), cela ressemble bien à un aveu d'impuissance. » Pierre Lorrain[26]
Déjà en 2006, un commentateur décrivait les siloviki composant l’entourage de Poutine :
« Les "siloviki" ("silovik" au singulier) sont les détenteurs de la force publique, en Russie, c'est-à-dire les responsables des ministères et des services chargés de la défense et de la protection de l'ordre public: le ministère des Affaires intérieures (MVD), le ministère de la Défense (MO), le Service fédéral de Sécurité (FSB), etc. Par extension, on désigne également ainsi les responsables de l'industrie de défense (secteur militaro-industriel).
« Politiquement, les "siloviki" apparaissent comme la composante "étatiste" (favorable au contrôle de l'État sur l'économie) au sein du gouvernement russe actuel. »
« " Siloviki " : dérivé de " silo " (force), renvoie aux ministères de l'Armée, de l'Intérieur et, surtout, au FSB, l'ex-KGB. C'est de ce dernier, filière d'excellence et de loyauté qui serait l'équivalent de notre ENA, mais une ENA où serait enseigné l'art de tuer et de manipuler, que sont issus presque tous les dirigeants des " mega concerns " russes. Ces personnalités cumulent, en général, une fonction politique – ministre, secrétaire au Kremlin ou cadre du parti Russie unie – et une expérience aux côtés de Vladimir Poutine lors de son passage dans les services secrets ou à la mairie de Saint-Pétersbourg.
« Le cliché veut que, dans l'entourage du président, les " siloviki " s'opposent aux " libéraux " censés être hostiles aux renationalisations et défenseurs de l'État de droit. Cela fait sourire Fedor Lioukanov, du centre d'analyse " Russie dans la politique mondiale ", car, observe-t-il, “ les libéraux sont eux aussi presque tous des siloviki, et de toute façon l'idéologie n'a rien à voir avec cela, seules comptent les ambitions personnelles ". Selon lui, les " siloviki " peuvent avoir intérêt à ouvrir l'économie russe afin d'accéder aux financements internationaux, tandis que les " libéraux ", qui en ont déjà profité, peuvent virer au protectionnisme ”. En fait, si différend métaphysique il doit y avoir, il oppose ceux plutôt favorables à un rapprochement avec l'Ouest et ceux hostiles aux États-Unis et partisans d'une alliance avec la Chine. Président de Gazprom, qui n'exporte quasiment que vers l'Europe, Dimitri Medvedev, un des deux dauphins désignés de Poutine, serait le chef du premier clan. Tandis que l'autre dauphin, Sergueï Ivanov, en tant que patron de l'armée, serait le chef du deuxième, secondé par Sergueï Tchemezov, le président de Rosoboronexport, qu'a conforté sa récente nomination à la tête de l'Union russe des constructions mécaniques. »
« Pour Konstantin Kossatchev, président de la commission des Affaires étrangères à la Douma d'État et membre du parti Russie unie, les vrais ennemis de la Russie ne sont pas les pays de l'Otan, mais le repli sur le passé, l'idéalisation du système soviétique et le mythe de la forteresse assiégée. Selon lui, la Seconde Guerre mondiale n'a pas été gagnée grâce à Staline, mais “ malgré Staline ”.
« Ces propos iconoclastes ont été tenus lors
du talk-show Spravedlivost (“ Justice ”) sur la chaîne privée généraliste russe
REN-TV, le 26 avril dernier. Ajoutés à d'autres signes, comme les récents
événements autour de la commémoration des massacres de Katyn de la catastrophe aérienne de Smolensk,
ils révèlent un net changement dans l'attitude du pouvoir envers le passé
soviétique et une évolution dans les relations qu'il souhaite entretenir avec
les pays occidentaux.
« 1.
La nécessité d'un rapprochement de la Russie avec ses anciens ennemis de la
guerre froide.
« Il a d'abord rappelé l'histoire de l'Union
européenne qui a commencé par la Communauté européenne du Charbon et de l'Acier
(CECA) lorsque les deux anciens ennemis, la France et l'Allemagne, ont créé une
situation où la défense “ des intérêts nationaux par des moyens militaires
devenait injustifiée parce que, alors, dans cette situation, on ne détruit pas
un ennemi, mais un partenaire ”. Pour Kossatchev, la sécurité nationale de
la Russie ne sera complètement assurée que lorsque les intérêts nationaux
russes et ceux de ses partenaires seront complètement associés. “ Et lorsque nous serons ensemble en ce jour, sacré pour nous, avec
nos alliés de la coalition contre Hitler, nous ferons un pas dans cette
direction, nous ferons avancer nos intérêts nationaux. ”
« 3. Plaidoyer en faveur des pays de l'Otan
« Kossatchev a également
précisé que contrairement à ce qu'affirmaient les opposants, ce n'étaient pas
des troupes de l'Otan qui allaient défiler à Moscou, mais celles des pays
alliés contre Hitler. “ Pour finir, je voudrais vous rappeler
qu'aujourd'hui, ce que l'on appelle les pays de l'Otan sont précisément ceux où
nous citoyens vont étudier et faire du tourisme, et que les plus importants
investissements dans l'économie russe viennent aussi de ce que l'on appelle les
pays de l'Otan. Apprenons à distinguer les choses : il y a l'Otan comme
organisation, et il y a nos relations avec les États-Unis, l'Allemagne, la
France et beaucoup d'autres États avec lesquels nous luttons ensemble contre le
risque de voir tomber des armes nucléaires entre les mains de terroristes,
contre des attentats dans notre métro, contre le danger que nos marins soient
capturés au large des côtes somaliennes, etc. etc. Et c'est précisément avec
eux que nous marcherons au pas le 9 mai sur la place de la victoire. ” »Pierre Lorrain[27]
Pierre Lorrain expose le transfert du pouvoir sur la nomination des responsables des secteurs clés de la souveraineté russe effectué par Medvedev en mai dernier au profit de la Présidence, au détriment du gouvernement et donc de Poutine.
« La nomination des responsables chargés de mettre en œuvre la nouvelle politique est évidemment l’un des principaux moyens pour retarder ou contrecarrer les réformes. Parmi ces derniers, les représentants du gouvernement au conseil d'administration des entreprises stratégiques (généralement, ils en assurent la présidence) jouent un rôle essentiel. La liste de ces sociétés nationales, déterminée par un décret présidentiel de 2004, comprenait 518 entreprises fédérales d'État et 546 entreprises mixtes où l'État occupe une part déterminante. L'une des conséquences de la modernisation en cours est que sensiblement la moitié de ces entreprises doivent être privatisées en 2010 et 2011.
« Étant donné la spécificité de ces
entreprises qui touchent essentiellement l’Énergie et la Défense, la plupart
des représentants de l'État dans ces entreprises sont choisis par les services
gouvernementaux dépendant de Setchine et d’Ivanov qui supervisent ces deux
secteurs. C'est la raison pour laquelle le président Medvedev a décidé en
mai dernier que les candidats choisis par le gouvernement devront être
désormais confirmés par l'administration présidentielle. Cela implique une
montée en puissance de la part des "libéraux" puisque les arbitrages
sur les nominations ne se feront plus au sein du gouvernement où des équilibres
doivent être maintenus entre les différents vice-premiers ministres, mais au
sein de l'administration présidentielle où les candidats qui pourraient être
des obstacles à la modernisation seraient écartés.
« Cette décision est censée montrer que dans
le cadre de la modernisation le gouvernement n'est qu'un exécutant de la
politique présidentielle, comme Medvedev l'a affirmé à plusieurs reprises, et
non un véritable décideur, que Vladimir Poutine soit a sa tête ou non. » Pierre Lorrain[28]
Selon Ria-Novosti, les préparatifs du concile Pan-Orthodoxe connaissent désormais une accélération :
« L’ordre du jour du Concile Panorthodoxe devrait être approuvé fin 2010.
« C’est probablement fin 2010 ou début 2011 que se tiendra une conférence des représentants des quinze Églises orthodoxes locales. Elle sera chargée de préparer l’ordre du jour du Concile Panorthodoxe dont il a été décidé de hâter les préparatifs. Ces précisions ont été apportées par le patriarche œcuménique Bartholomé. C’est depuis le début du XX siècle que l’on débat de la nécessité de tenir un tel Concile. C’est dans les années soixante du XX siècle que la préparation du Concile est entrée dans sa phase active. Les délégations de l’Église Orthodoxe Russe aux conférences préparatoires étaient alors conduites par le métropolite Nicodème (Rotov), alors président du Département des Relations ecclésiales extérieures.
« “ Nous avons décidé d’accélérer les préparatifs au Concile. Nous sommes remplis d’optimisme ”,– a déclaré le patriarche Bartholomé dans le cadre d’une interview accordée à la chaîne ” Rossia 24.
« “ La phase préparatoire est proche de son achèvement. La rencontre au Phanar des primats des Églises Orthodoxes locales en octobre 2008 a apporté de ce point de vue des résultats tangibles. Devenu patriarche il y a 19 ans je me suis consacré à rénover dans la mesure du possible l’institution des rencontres entre les Églises locales. Plusieurs de ces rencontres ont déjà eu lieu à Constantinople (Istanbul). Nous avons tous signé un texte dans lequel nous traitons des problèmes qui préoccupent l’humanité et les orthodoxes en premier lieu.
« “ Le projet de l’ordre du jour du Concile est déjà approuvé, il comporte dix sujets.
« “ Une Conférence préconciliaire sera réunie fin 2010, début 2011. Nous allons définitivement valider le projet d’ordre du jour. Il sera question du Concile de la proclamation de l’autocéphalie, de l’autonomie d’une Église orthodoxe, des diptyques ainsi que du carême.
« “ Il avait été décidé en 2008 d’installer une commission interorthodoxe de bioéthique. Nous sommes très préoccupés par tout ce qui est environnement et nous allons en discuter.
« “ Voilà plusieurs années que le patriarcat de Constantinople organise des colloques internationaux consacrés à l’écologie. Il y en déjà eu huit, des représentants d’autres confessions ainsi que des experts laïcs y ont pris part. Nous souhaitons resserrer les contacts existant entre l’Église et les scientifiques. Le Concile aura une portée immense pour l’ensemble du monde orthodoxe ”.
« Le patriarche Bartholomé a souligné “ qu’un nouveau chapitre avait commencé dans les relations entre l’Église de Constantinople et l’Église Russe. Nous avons convenu d’approfondir la coopération fraternelle qui existe entre nous, cela pour le bien de toute l’Orthodoxie. Si des divergences se faisaient jour il nous convient d’en parler avec amour et sincérité. Notre objectif est de glorifier le Nom de Dieu et l’unité de l’orthodoxie ” »[29]
Ria-Novosti recense des articles de la presse française, le suivant est particulièrement significatif de l’attaque occidentale contre Poutine :
« En 1986, l'explosion de Tchernobyl révélait les failles béantes du communisme. Sans aller aussi loin, les incendies en Russie, témoignage éclatant de l'incurie et de la corruption des élites, risquent de constituer un tournant dans la vie politique du pays.
« Alors que le front des incendies régresse progressivement, politologues et experts tentent d'évaluer les conséquences et de mesurer l'impact de la catastrophe écologique que vient de connaître la Russie sur le système Poutine et surtout sur la survie politique du tandem qui tient les rênes du pays. (…)
« Haro sur le Premier ministre
« La semaine dernière, en lisant la presse quotidienne, on se serait cru revenu au temps de Boris Eltsine quand le pluralisme permettait aux journaux de critiquer les représentants du pouvoir. Dès l'arrivée au Kremlin de Poutine, la liberté de la presse s'est réduite comme peau de chagrin... Et pourtant, dès les premiers incendies, les journaux ont mis en cause la gestion du chef du gouvernement, critiquant pêle-mêle la nomination des gouverneurs, la centralisation du pouvoir, le nouveau code forestier, l'absence de mesures préventives au début de la vague de chaleur. Reste que, si on ne peut que se réjouir de cette attitude, on a du mal à imaginer que les rédacteurs en chef aient pris de tels risques sans avoir un feu vert venu de quelque part... Conscient que la meilleure défense est souvent l'attaque, Vladimir Poutine a lutté contre les incendies sur le terrain : aux commandes d'un avion canadair ; sur les tourbières fumantes, une lance à incendie à la main, dans les hôpitaux au chevet des brûlés. Le chef du gouvernement, à la fois populiste et paternaliste, a subi les critiques, écouté les doléances, admis ses erreurs. Reste que toute cette activité n'a pas vraiment convaincu ni la population ni les médias. »[30]
La presse occidentale est devenue très agressive à l’égard de Poutine, comme si elle obéissait à un mot d’ordre, épargnant totalement Medvedev, pourtant bien plus impliqué que Poutine dans le consortium qui a hérité de l’entretien des garde-forestiers.
Un moscovite, Alexandre Latsa, retrace la situation vue de Moscou et décortique la distorsion des faits par la presse française. Son texte est repris dans l’annexe A : « La Russie entre canicule climatique et agression médiatique »
« L’arme climatique : une conspiration ?
« La température anormalement élevée dans le centre de la Russie a déjà engendré d’énormes pertes économiques. Un cinquième des cultures a été détruit et les prix des produits alimentaires principaux pourraient augmenter considérablement dès l’automne. Moscou est pris dans la fumée des incendies des tourbières. Les prévisions des experts sont loin d’être rassurantes : les sècheresses, les ouragans et les inondations se répéteront de plus en plus souvent et seront de plus en plus violents. Alexeï Kokorine, le directeur du programme Climat et énergie des Fonds mondiaux pour la Nature (WWF), explique que “ la tendance actuelle (la sècheresse) ne s’arrêtera pas, elle n’est pas le fruit du hasard... ”
« Que l’employé d’une organisation
internationale influente qui travaille dans différentes régions du monde sous
la couverture des programmes écologiques soit si bien informé est très
significatif. Et cela ne se réduit pas au fameux “ réchauffement de la
terre ” qui fait l’objet d’intenses débats scientifiques et autres. La
théorie du “ réchauffement de la planète ” en tant que cycle naturel
nécessite, tout au moins, des preuves alors que la canicule actuelle, observée,
d’ailleurs, exclusivement sur le territoire de la Russie et de ses territoires
limitrophes, pourrait sous-entendre plus que des explications scientifiques
naturelles. »
« Le problème de régulation de la météo, comme forme de régulation sociale, a été abordé dès les années 1970 par Zbigniew Brzezinski dans son livre Entre deux siècles. Il est clair que l’expert de la géopolitique américaine ne pouvait pas ne pas se poser la question sur la possibilité d’utiliser diverses formes d’impact climatique aussi bien sur les systèmes sociaux que géopolitiques. D’autres auteurs sérieux ont également écrit à ce sujet, bien que pour des raisons évidentes, il est peu probable que les informations concernant les découvertes dans le domaine de la création et d’essais d’une arme climatique soient divulguées un jour.
« En 2000, Michel Chossudovsky, professeur
d’économie à l’université d’Ottawa, a écrit sur la possibilité d’un changement
partiel du climat comme résultant de l’utilisation d’une nouvelle génération “ d’armement
non létal ”. Les Américains travaillent sur la capacité de
contrôler le climat dans diverses régions du monde, cette technologie est
développée dans le cadre du High-frequency
Active Aural Research Program (HAARP), capable de provoquer des phénomènes tels que des sècheresses, des
ouragans, des tremblements de terre et des inondations. Du point de vue
militaire, le HAARP est une arme de destruction massive, un instrument d’expansion qui permet de déstabiliser
sélectivement les systèmes écologiques et agricoles des pays et des régions
ciblés. La base technique connue du programme est un système d’émetteurs
électromagnétiques destiné à l’étude des processus dans l’ionosphère et composé
de 360 émetteurs radio et de 180 antennes d’une hauteur de 22 mètres. En
émettant dans le ciel 3 600 kilowatts la station est devenue l’installation la
plus puissante au monde pouvant agir sur l’ionosphère. Le programme, lancé en
1990, est financé par la direction des Recherches maritimes et par le laboratoire
de Recherche de l’armée de l’air américaine avec la participation des plus
grandes universités.
« Tout cela donne matière aux rumeurs et aux hypothèses. On pourrait toujours continuer à rire de Hugo Chavez qui a expliqué le tremblement de terre dévastateur en Haïti (http://fondsk.ru/article.php?id=2755) par la mise en application de HAARP, mais des hypothèses similaires ont été formulées après le tremblement de terre dans la province chinoise de Sichuan en 2008. De plus, une série de faits montre que le programme américain qui a pour objet le changement climatique dans des pays et des régions particuliers porte un caractère systématique qui touche maintenant le milieu spatial.
« Ainsi, par exemple, le 22 avril 2010, le drone américain X-37B a été lancé sur l’orbite de la Terre et pourrait, selon certaines sources, transporter à son bord de nouveaux modèles d’armement laser. Selon le New York Times, les représentants du Pentagone nient fermement toute relation entre l’appareil et un armement offensif quelconque mais admettent qu’il a pour but d’assister des opérations militaires terrestres et de remplir diverses missions auxiliaires. Le X-37B a été construit il y a 11 ans déjà en vertu d’un programme de la NASA, et en 2006 ce programme a été transmis à l’armée de l’air américaine sous le cachet du secret-défense en ce qui concerne sa destination et son budget.
« Les exigences de soulever le voile du secret-défense sur les expérimentations menées en Alaska n’ont jamais cessé d’être exprimées aux États-Unis et dans d’autres pays. En Russie les exigences similaires n’ont jamais été exprimées de façon bruyante. Néanmoins, il semblerait que les changements climatiques au service des intérêts politiques soient loin d’être un mythe et prochainement la Russie, ainsi que le reste du monde, devrait faire face à un nouveau type de menace. Les développements dans le domaine d’armement climatique semblent atteindre la “ capacité de rendement prévue ”, en engendrant les sècheresses, en détruisant les récoltes et en provoquant sur le territoire de la “ cible ” toute une série de phénomènes anormaux »[31]
Le Réseau Voltaire a fait état de trois faits récents par lesquels il discerne une reprise en main de la politique russe par Poutine, contredisant les décisions antérieures de Medvedev.
« Dans le contexte de guerre des chefs qui fait rage à Moscou, plusieurs décisions manifestent un avantage du Premier ministre Vladimir Poutine sur son “ ami de trente ans ” et désormais rival, le président Dmitri Medvedev.
« M. Poutine est parvenu à faire capoter l’accord conclu entre les présidents russe et français pour l’achat de Mistral. Dès l’annonce par le président Nicolas Sarkozy de ce contrat, nous avions indiqué dans ces colonnes que M. Poutine suspectait la mise en place d’un système de commissions et rétro-commissions entre les deux hommes, et qu’il tentait de le faire échouer. En définitive, un appel d’offre vient d’être lancé qui annule les promesses de M. Medvedev. Et sachant que les Mistral ne sont pas du tout adaptés aux besoins de la marine russe, l’issue de la procédure ne fait aucun doute si elle se déroule normalement. L’appel d’offre devrait, selon toute vraisemblance, être gagné par OSK, la société d’État présidée par Igor Sechin, l’adjoint de Vladimir Poutine.
« Après le vote de la résolution 1929 par le Conseil de sécurité, la plus grande cacophonie s’était installée à Moscou, les hommes de M. Poutine annonçant que ce texte ne remettait pas en cause la livraison de missiles S300 à l’Iran, tandis que ceux de M. Medvedev affirmaient le contraire. En définitive, le président avait officiellement tranché dans le sens de l’embargo le plus strict et déclaré le dossier clos. Or, le 20 août, — alors que la presse du Proche-Orient annonce que des éléments des S300 ont été acheminés en secret —, le ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, a contredit le président et déclaré qu’ “ aucune décision concrète n’a été prise ”.
« Avec des années de retard, la Russie a mis en marche aujourd’hui la centrale électrique nucléaire de Bushehr (Iran), alors même que les États-Unis, le Canada et l’Union Européenne ont déployé des efforts considérables pour l’en dissuader. Le président Medvedev s’était rallié à la position atlantiste (embargo sur tous les approvisionnements énergétiques), tandis que le Premier ministre Poutine soutenait ouvertement l’ambition iranienne d’indépendance énergétique. Le ministre des Affaires étrangères Sergey Lavrov s’est même fendu d’un communiqué provocateur présentant le démarrage de la centrale comme une mesure de confiance de l’Iran envers la communauté internationale. » Réseau Voltaire[32]
Lors de son déplacement en France, le 2 mars 2010, Medvedev a mimé le Patriarche Alexis II en demandant à se faire présenter les reliques de la couronne d’épines de Notre Seigneur Jésus-Christ, déposées au trésor de la cathédrale de Paris.
Au cours de ses remerciements, M. Medvedev a déclaré : "En tant que président de la Russie, c'est un grand honneur. Pour moi, qui suis un homme de foi chrétienne, c'est l'occasion d'aborder des reliques très vénérées. J'espère très sincèrement que ces rencontres aideront à renforcer la paix et la compréhension et contribueront à améliorer les relations entre nos pays et la communion entre les Églises." (source : orthodoxie.com)[33]
Cette visite plagiait en quelque sorte la visite effectuée le 3 octobre 2007 par l’allié de Poutine, le défunt Patriarche Alexis II, qui demanda également à vénérer la couronne d’épines de Notre Seigneur Jésus-Christ à Notre-Dame de Paris.
Le Patriarche Alexis II à la cathédrale Notre-Dame de Paris[34]
Saint Louis portant la Sainte Couronne à Notre-Dame de Paris le 19 août 1239[35]
Cette initiative médiatique de Medvedev sent très fort le coup d’éclat électoral et une manipulation de l’opinion publique pour tenter de se couvrir de la légitimité que peut donner à Moscou le soutien fervent à l’Église orthodoxe et au christianisme. Medvedev a découvert l’intérêt électoral de la couronne d’épines, astucieusement utilisée, pour se gagner des voix pour 2012.
Ce faisant, en mimant le Patriarche Alexis II à l’étranger, Medvedev veut s’affirmer comme son fidèle allié posthume, enlever cette exclusivité à Poutine, alors que dans la pratique, la politique de rapprochement œcuméniste avec le Vatican moderniste est désormais en vigueur au nouveau Patriarcat de Moscou, et cela ne pourrait se faire sans la bénédiction du Kremlin aux ordres de Medvedev.
Le 3 mars 2008, Le Monde[36] rapportait des déclarations de Medvedev sur son grand-père au prénom hébraique. Il s’en est suivi un débat en Russie, en pleine campagne électorale de 2008, sur les origines juives de Medvedev (Reuters 6 mai 2008; SOVA 17 mars 2009; MBHR 2008).
« Dans une récente interview au magazine Itogui, M. Medvedev évoque la figure de son grand-père maternel, Veniamine (une variante du prénom Benyamin) Chapochnikov, sans plus de précisions ».
Après avoir refusé de commenter, le candidat Medvedev a nié le fondement de ces rumeurs, et prétendu être d’origine arménienne, mais d’une manière qui n’a pas convaincue, tant les faits qu’il a avancés ne paraissaient pas fiables.
« Un article alléguant que le président russe Dmitry Medvedev est d’origine arménienne a été posté le 18 juin sur le site web hollandais Weekkrant et se diffuse dans l’espace virtuel arménien depuis le 24 décembre.
« L’article intitulé “ Dmitry Medvedev is een Armenier ” (Dmitri Medvedev est un arménien), allègue que le Président russe a dit à l’agence de presse RIA Novosti que ces deux parents étaient des arméniens d’Adana !
« Ci-dessous une traduction grossière de l’article : “ Cet après-midi, pendant la conférence de presse un journaliste russe de RIA Novosti a demandé au Président russe Dmitry Medvedev s’il avait des origines juives. Le président russe Dmitry Medvedev a répondu que les rumeurs sur ses origines juives étaient fausses. Il a ajouté que ses ancêtres sont venus d’Adana (Arménie Occidentale, en Turquie maintenant) et qu’il est né en Russie. Il a ajouté, “ je veux que chacun sache que je suis arménien. Le nom de famille de Ma mère était Naxshikyan. Le nom de Mon père était Bagratyan. J’ai dû changer de nom pour devenir le chef des services secrets russe (KGB) en France pendant la guerre froide ... je suis 100% arménien... ” L’histoire est malheureusement peu crédible. Medvedev qui est né en 1965, vécu et étudié en Russie une grande part de sa vie. Il a reçu son diplôme en 1987 de l’Université de Léningrad. Trois ans plus tard, il a reçu son Ph. D. de la même université ... et ensuite la Guerre froide était finie. Les biographies publiées sur Medvedev ne font pas de référence à son origine arménienne non plus. »[37]
Fait parmi d’autres, en mai 2009, Medvedev avait décidé du report des épreuves du baccalauréat russe, car l'un des examens tombait le jour du Chavouot. Sa décision faisait suite à un entretien avec le Grand Rabbin Berel Lazar[38], le 18 mai.[39]
« Israël a joué un rôle déterminant dans l’armement et la formation des troupes géorgiennes qui ont attaqué et tué des ressortissants russes en Ossétie du Sud. En échange, le ministre géorgien de la Défense Davit Kezerashvili, double national israélo-géorgien, avait loué deux bases militaires aériennes à Tsahal. De la sorte, les bombardiers israéliens se serait approchés de l’Iran et aurait pu le frapper. Moscou a stoïquement encaissé le coup, sans prendre de mesures de rétorsion à l’égard de Tel-Aviv.
Le président de la Fédération de Russie, Dmitry Medvedev, discute du possible accueil de réfugiés israéliens ex-soviétiques avec le gouverneur de l’oblast autonome juif du Birodijan, Alexander Vinnikov (2 juillet 2010).
« Cette absence de réaction étonne au Proche-Orient. Certes, Tel-Aviv dispose de nombreux relais dans les élites russes et n’a pas hésité à s’y créer des réseaux en offrant à des gens influents des facilités matérielles en Israël. Mais Moscou dispose de bien plus de relais en Israël avec un million d’ex-Soviétiques émigrés. Il pourrait mettre en lice une personnalité capable de jouer en Palestine occupée le rôle de Frederik de Klerk en Afrique du Sud : liquider l’apartheid et instaurer la démocratie au sein d’un État unique. Dans cette perspective, Dmitry Medevedev anticipe un exode d’Israéliens qui n’accepteraient pas la nouvelle donne. Il a donc bloqué la fusion annoncée du kraï de Khabarovsk et de l’oblast autonome juif du Birobidjan. Le président, issu d’une famille juive convertie à l’orthodoxie, envisage de réactiver cette unité administrative fondée par Staline en 1934 comme alternative à la création de l’État d’Israël. Ce qui fut, au sein de l’Union soviétique, une république juive pourrait accueillir des réfugiés. Ils seraient d’autant plus les bienvenus que la démographie russe est en chute libre. »[40]
Marchand sur les pas de ses ancêtres, le président Medvedev s’est rendu au Birobidjan pour réactiver les traditions de l’oblast autonome juif.
Le 19 janvier 2010, sous le titre « Russie : prime à la naissance et polygamie pour doper les naissances ? », Le Monde révèle que Medvedev recommande à ses ministres de réfléchir sérieusement à l’instauration de la polygamie en Russie, sous le prétexte de procéder à un redressement démographique :
« Le leader ultranationaliste russe Vladimir Jirinovski a proposé, mardi 19 janvier, l'instauration d'une prime à la première naissance et de la polygamie pour doper la natalité en Russie, des idées auxquelles le président Dmitri Medvedev a demandé à ses ministres de réfléchir.
"Je propose d'allouer 100 000 roubles [environ 2 350 euros] pour une première naissance", a déclaré M. Jirinovski, leader du Parti libéral démocrate (LDPR), cité par les agences russes. Avec une telle prime, " je vous assure que la moitié des femmes désireuses d'interrompre leur grossesse changeront d'avis et voudront accoucher ", a-t-il ajouté lors d'une réunion de responsables russes au Kremlin consacrée à la démographie.
Actuellement, l'État russe alloue une prime de 300 000 roubles (environ 7 000 euros) à la naissance d'un deuxième enfant, a-t-il rappelé. M. Jirinovski a également suggéré d'autoriser les hommes à épouser une seconde femme, laissant entendre que cette mesure permettrait d'encourager la natalité. " Si un homme obtient le droit d'épouser une seconde femme qui lui a donné un enfant, mais sans résilier son premier mariage et sans quitter sa première famille, il faut le laisser être responsable de sa deuxième famille ", a affirmé le député.
« MOINS 5,8 MILLIONS D'HABITANTS DEPUIS 1993
« M. Jirinovski a également proposé d'accorder une aide aux couples sans enfants, au nombre de six millions en Russie, surtout aux hommes dont la santé " se détériore sous l'effet de la pollution ". " Si on en aidait ne fût-ce que 5 % [de ces couples], nous aurions près de 200 000 naissances supplémentaires par an ", a-t-il calculé. »
« M. Medvedev, qui présidait cette réunion, a qualifié ces propositions de " très intéressantes " et chargé ses ministres de les " analyser ". » Le Monde, 19 janvier 2010[41]
Orthodoxe ou Marrane ?
Medvedev qui juge la proposition de polygamie de "très intéressante"
et charge ses ministres de l’"analyser" affiche à Paris avec ostentation sa dévotion à la Très Sainte Vierge Marie et à la Sainte Famille.
Ce même Medvedev qui juge la proposition de polygamie de "très intéressante" et charge ses ministres de l’"analyser", affiche de façon très ostentatoire une foi orthodoxe très publique.
Lors de sa visite à Paris en mars 2010, il n’a pas manqué de se faire photographier recueilli devant une icône de l’exposition « Sainte Russie » au musée du Louvre à Paris, et, fait sans précédent, comme nous l’avons exposé, a demandé à se faire présenter les reliques de la couronne d’épines, déposées au trésor de la cathédrale de Paris, pour les vénérer.
Ratzinger-Benoît XVI a envoyé un émissaire à Moscou pour tenter, par la publication d’un livre particulièrement trompeur, de faire oublier le brigandage de Vatican II et son caractère révolutionnaire, aboutissement d’un complot maçonnique anti-chrétien de plus de 100 ans (de source anglicane) et annoncé déjà par les documents de la Haute-Vente (Crétineau-Joly) et par les écrits du sataniste et apostat chanoine Rocca dans « Glorieux centenaire, 1889, Monde nouveau, Ciel nouveau, Terre nouvelle » à la fin du XIX° siècle:
« Interrogé pour savoir si Vatican II a été une révolution ou une synthèse de la tradition et de la nouveauté, Mgr Agostino Marchetto, Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants, a répondu, le 23 Novembre à Moscou, au Centre Culturel, “Bibliothèque de l'Esprit” à l'occasion de l'édition en Russie de son livre “Le Concile Vatican II : un contrepoint à son histoire, une historiographie critique du Concile Vatican II”, publié aux éditions Bibliothèque de l'Esprit. »
Le faux « évêque » ‘Mgr’ Agostino Marchetto, sacré dans le rite invalide de 1968 (Pontificalis Romani)
Et « Mgr » Marchetto propage la fausse thèse d’une continuité entre la Tradition de l’Église et Vatican II, et s’oppose à l’école de Bologne groupée autour d’Alberigo :
« Mgr » Marchetto « diplomate de la curie, est l’auteur de nombreux et pointilleux éreintements de la "Storia" dirigée par Alberigo, rassemblés en un volume publié par la Libreria Editrice Vaticana en 2005, quelques mois avant le discours de Benoît XVI sur les interprétations du Concile.
Le second, vicaire du pape pour le diocèse de
Rome, avait notamment affirmé au cours d’une présentation de l’ouvrage de
Marchetto au public :
"L’interprétation du Concile comme rupture
et nouveau départ est sur le point de disparaître. C’est aujourd’hui une
interprétation très marginale, sans réel appui au sein de l’Église. Il est
temps que l’historiographie donne de Vatican II une nouvelle reconstitution qui
soit aussi, enfin, une histoire de vérité".[42]
Ratzinger-Benoît XVI se façonne une image de « traditionaliste » en Russie, afin de tromper le clergé Orthodoxe (qui est lui sacramentellement valide)
Cyrille est un homme qui s’entend avec Ratzinger-Benoît XVI et ne le cache pas, comme le souligne Le Figaro le 21 septembre 2009 :
« Elle n'est certes pas à “ l'ordre du jour ”, comme le dit le Vatican, mais la perspective d'une rencontre entre Cyrille Ier, nouveau patriarche de Moscou et Benoît XVI, n'a jamais été aussi ouverte.
« Bien sûr, les communiqués qui ont suivi la première visite à Rome, ce week-end, de l'archevêque Hilarion de Volokolamsk, le président des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, ont été prudents. Rome a confirmé que la rencontre au sommet n'était pas programmée. L'archevêque Hilarion, pour sa part, a insisté sur les problèmes aigus en Ukraine entre le Patriarcat de Moscou et les gréco-catholiques.
« Cette prudence sur les dossiers “ techniques ” ne doit toutefois pas cacher l'inédit du climat détendu des relations entre Rome et Moscou. Le “ nouveau ” pape ne fait plus peur à Moscou alors que le pape polonais inquiétait. Et le nouveau patriarche, élu en janvier dernier, a plus de liberté pour accepter un tel rendez-vous qui confirmera sa stature internationale.
« Le seul fait, d'ailleurs, que l'on admette publiquement que la rencontre ne se fera, ni à Rome, ni à Moscou mais dans un “ lieu neutre ” est la preuve que son principe est acquis. »[43]
L’archevêque Hilarion a succédé à Cyrille, à la tête du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou.
Pour clarifier le schéma de la subversion du Patriarcat de Moscou, il serait utile d’approfondir les analogies suivantes :
Roncalli-Jean XXIII et le Patriarche Cyrille
Les initiateurs de Vatican II à la doctrine maçonnique et du futur concile Pan-Orthodoxe
Le cardinal Jésuite Béa, allié des B’naï B’rith et l’archevêque Hilarion, formé à Londres
Le Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou fait désormais figure du Secrétariat pour l’Unité des Chrétiens de l’Église catholique, au sein de l’Orthodoxie, de par le rôle analogue de subversion maçonnique qu’il joue en faveur d’un « aggiornamento » de l’Orthodoxie.
Déjà, le 22 mai 2005, dans « L’Opération Rampolla[44] », CSI rapportait l’activisme d’Hilarion pour une union des Orthodoxes et de l’église [secte] Conciliaire sur certains sujets :
« Dans une interview, Hilarion Alfeyev, évêque de Vienne et d'Autriche et représentant de l'Église Orthodoxe Russe auprès des Institutions Européennes a donné le 24 avril 2005 à Inside the Vatican une interview recommandant la création d'une Alliance Catholique-Orthodoxe en Europe.
« Cette Alliance est justifiée par l'évêque orthodoxe indépendamment des questions religieuses, afin de défendre les valeurs morales de la Chrétienté Orientale et Occidentale face au relativisme. Nous citons ci-dessous la totalité de l'interview.
« Un tel soutien, émanant d'un prélat en poste auprès d'une organisation sous la coupe des milieux mondialistes, dévoile le discours qui est mis en place, à savoir une union qui se fait en dehors des questions doctrinales et religieuses, sur le terrain de la morale naturelle, et elle éclaire la prise de position de l'abbé Ratzinger à la veille du conclave qui devait l'élire, contre le relativisme.
“ Afin que ce combat soit plus global, j'ai suggéré récemment qu'une alliance européenne Catholique-Orthodoxe soit formée. Cette alliance permettrait aux Catholiques et aux Orthodoxes européens de combattre ensemble contre la sécularisation, le libéralisme et le relativisme qui prévalent dans l'Europe moderne, aiderait à parler d'une seule voix en s'adressant à la société civile, leur procurerait un large espace où ils pourraient discuter les problèmes modernes et adopter des positions communes. Les enseignements sociaux et éthiques des Églises Catholiques et Orthodoxes sont extrèmement proches, et pratiquement identiques dans de nombreux cas de figure. J'ai eu l'occasion de comparer le «Compendium de la doctrine sociale de l'Église», publié en 2004 par le Conseil pontifical pour la Justice et la Paix, avec les «Fondements de la doctrine sociale de l'Église Orthodoxe Russe», approuvés en 2000 par le Conseil des Evêques du Patriarcat de Moscou. Il y a tant de ressemblances frappantes et une si faible différence. Pourquoi, alors, ne serions-nous pas capables de proclamer urbi et orbi notre unité sur ces points fondamentaux ? (…) Unissons nos efforts et formons le front commun du Christianisme traditionnel afin d'empêcher que l'Europe ne soit irrémédiablement dévorée par le sécularisme, le libéralisme et le relativisme ” Hilarion Alfeyev [45] »
Mais Alexis II n’avait pas – lui – fait montre de l’enthousiasme « œcuménique » tant attendu de lui.
Hilarion : très probablement un collaborateur au service des mondialistes anglo-américains, il a été formé en Angleterre. Aurait-il des liens avec les frankistes[46] de la maison Rothschild de Londres ?
Dans sa LAB n°74 du 12 avril 2009, Mgr Fellay n’a pas hésité à entreprendre une 3° manipulation des fidèles et des clercs de la Fraternité, sans craindre pour cette occasion le sacrilège d’une manipulation des messages de la Très sainte Vierge Marie livrés lors des apparitions de Fatima, en lançant une miraculeuse « croisade du Rosaire » jusqu’au 25 mars 2010, afin de les préparer à applaudir la nouvelle percée « œcuménique » maçonnique chez les Orthodoxes de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI — ce Falsificateur[47] du « troisième Secret de Fatima » qu’il avait, avec le « cardinal » Bertone et les autorités maçonniques du Vatican apostat, prétendument révélé au monde en juin 2000 — en s’apprêtant à faire passer ce prétendu « succès » attendu de cette « troisième croisade » du Rosaire de la Fraternité pour l’accomplissement tant espéré des « promesses de Fatima ».
« Il nous semble que le moment est venu de lancer une offensive d’envergure, profondément ancrée sur le message de Notre Dame à Fatima, dont elle-même a promis l’heureuse issue, puisqu’elle annonce qu’à la fin son Cœur Immaculé triomphera. C’est ce triomphe que nous Lui demandons, par les moyens qu’elle demande elle-même, la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé par le Pasteur Suprême et tous les évêques du monde catholique, et la propagation de la dévotion à son Cœur douloureux et immaculé. C’est pourquoi nous voulons lui offrir dans ce but, d’ici le 25 mars 2010, un bouquet de 12 millions de chapelets »[48]
Dans le prolongement de cette manipulation sponsorisée par Mgr Fellay, et à l’occasion de la nouvelle année 2010, l’abbé de Cacqueray a diffusé des vœux particulièrement manipulateurs :
« Cette année 2010 s’annonce déjà comme devant être marquée par des événements importants. Il y a d’abord, en fond de tableau, les conversations doctrinales entre le Saint-Siège et la Fraternité Saint-Pie X. Elles constituent un moment décisif du combat de la Foi contre les hérésies qui ravagent la Sainte Église depuis le Concile. Nous devons prier et offrir nos sacrifices afin qu’elles soient l’occasion du retour des autorités romaines à la profession intégrale de la Foi Catholique.
« Nos prières se portent également pour obtenir de la Très Sainte Vierge Marie de décider le pape Benoît XVI à consacrer la Russie à Son Cœur Douloureux et Immaculé. Chacun mesure bien la portée surnaturelle, théologique et politique, que ne manquerait pas d’avoir un tel acte. Il faut donc, remplis de confiance en la puissance du Rosaire, que nous redoublions d’ardeur dans notre croisade jusqu’à la prochaine fête de l’Annonciation. Le pape se trouvera, le treize mai prochain, fête de l’Ascension, à Fatima. Puisse cette date être celle de la consécration de la Russie ! »
« Le pape se trouvera, le treize mai prochain, fête de l’Ascension, à Fatima.
Puisse cette date être celle de la consécration de la Russie ! » Abbé de Cacqueray, 23 décembre 2009
« 2010 sera encore l’année d’une nouvelle ostension du Saint-Suaire à Turin. Que nous puissions nous rendre ou non à Turin pour venir y vénérer la plus prestigieuse des reliques de la Sainte Église, demandons encore la reconnaissance officielle par l’Église de l’authenticité de ce Suaire Sacré dont la puissance apologétique pour contribuer à la conversion des hommes pourrait être tellement décisive dans le monde d’aujourd’hui. Comment, pour nous autres Catholiques, ne pas être bouleversés par cette relecture de toute la Passion de Notre Seigneur que l’on trouve sur ce tissu ?
« Nous espérons encore que cette année sera également celle qui verra une véritable réhabilitation de la mémoire si maltraitée de Pie XII tandis qu’il sera également démontré que la Foi du pape des réunions d’Assise et du baiser au Coran ne saurait en aucune manière être qualifiée d’héroïque. » [49]
Contrairement à ce que laissait supposer cette déclaration du supérieur du District de France de la FSSPX, et la « croisade » de Mgr Fellay, cette « consécration » a fait pschitt ! Il ne s’est rien passé. Le plan pré-programmé par ces clercs pour manipuler les fidèles, en lien avec le Vatican moderniste a été visiblement décalé, et le « miracle » de la Très Sainte Vierge Marie remis à plus tard ! De qui se moquent ces clercs ?
L’abbé Cériani[50] vient de qualifier Mgr Fellay de « truqueur mitré » !
2010 sera, selon ces analyses, l’année de la mystification des clercs et des fidèles de la FSSPX par Mgr Fellay selon un calendrier dont les étapes commencent à se préciser :
Date |
FSSPX |
Benoît XVI |
Orthodoxes |
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24 septembre-1er octobre 1961 |
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Ière Conférence panorthodoxe à Rhodes |
Juin 2000 |
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Publication par Bertone et l’abbé apostat Ratzinger d’un faux 3ème secret de Fatima |
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27 décembre 2001 |
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Hilarion est élu évêque par le Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe et le 14 janvier 2002 le patriarche de Moscou et de toute la Russie Alexis et dix autres évêques lui conférèrent l’ordination épiscopale. Il fut évêque de Kertch et auxiliaire du diocèse de Sourozh en Angleterre, puis évêque de Vienne et d’Autriche, chargé du diocèse de Hongrie |
Juillet 2002 |
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Hilarion nominé en tête de la Représentation de l’Église orthodoxe russe près les Institutions européennes (Bruxelles) |
19 avril 2005 |
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Le pseudo cardinal et simple prêtre apostat Ratzinger est élu chef de l’église [secte] Conciliaire sous le nom de Benoît XVI |
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Juin 2005 |
Dans un interview à Bruxelles, Mgr Fellay souligne que l’une des idées maîtresses de Benoît XVI est l’unification avec les Orthodoxes, mais d’une manière qui ne serait « ni une absorption, ni une fusion »[51] |
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8 novembre 2005 |
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Réhabilitation des Templiers par Ratzinger-Benoît XVI auprès d'une association templière de Potsdam – Nouvelles régionales[52] |
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Juillet 2006 |
Lors du chapitre général de la FSSPX qui le réélu, Mgr Fellay lance une croisade du Rosaire sacrilège, dont l’un des 3 objectifs est la réalisation de la consécration demandée à Fatima, et la conversion de la Russie |
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7 juillet 2007 |
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L’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI publie le Motu Proprio qui élargi la célébration du rite traditionnel latin |
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Juillet 2007 |
Mgr Fellay présente immédiatement le Motu Proprio comme la réalisation « miraculeuse » du vœu de la croisade du Rosaire |
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Octobre 2008 |
À Lourdes, Mgr Fellay lance une 2ème croisade sacrilège du Rosaire pour demander la levée du décret d’excommunication des évêques de la FSSPX de 1988 |
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7 novembre 2007 |
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En se basant sur les travaux de Barbara Frale, Mgr Sergio Pagano, le Préfet des Archives secrètes du Vatican, prétend que le Pape Clément V avait lavé les Templiers de toute accusation d’hérésie.[53] |
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5 décembre 2008 |
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Mort du Patriarche Alexis II |
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Le numéro de janvier-février de la revue de la FSSPX en France, Fideliter, consacre un dossier complet à : « Russie : vers la conversion ? » |
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21 janvier 2009 |
L’interview provocante de Mgr Williamson sur les chambres à gaz est diffusée par toutes les télévisions de la planète |
L’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI lève le décret d’« excommunication » des quatre évêques de la FSSPX |
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Janvier 2009 |
Mgr Fellay présente la décision de Benoît XVI comme la réalisation de la 2ème croisade d’octobre 2008 |
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1er février 2009 |
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Intronisation du nouveau Patriarche russe, Cyrille 1er, ami de Ratzinger, et partisan de la l’œcuménisme « Corporate Reunion » avec Rome |
12 avril 2009 |
Annonce de la 3ème croisade sacrilège du Rosaire par Mgr Fellay pour la « conversion de la Russie », dans la LAB n°74 |
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20 avril 2009 |
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Mgr Hilarion (Alfeyev) a été élevé au rang d'archevêque par le patriarche Cyrille à la liturgie du lundi de Pâques, en la cathédrale de la Dormition au Kremlin |
7-13 juin 2009 |
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IVe Conférence panorthodoxe préconciliaire à Chambésy[54] |
9 novembre 2009 |
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Ratzinger-Benoît XVI publie la Constitution apostolique Anglicanorum coetibus permettant la création d'ordinariats personnels pour les anglicans désirant entrer dans la communion de l'église [secte] Conciliaire, c’est-à-die amorçant la « Corporate reunion » |
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26 novembre 2009 |
1ère réunion de pseudo-« discussion doctrinale » au Vatican |
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9-17 décembre 2009 |
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La Commission interorthodoxe préparatoire du saint et grand Concile de l’Église orthodoxe a été réunie au Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique à Chambésy, et convient que la voie est libre pour la convocation du concile Pan-orthodoxe |
15 janvier 2010 |
2ème réunion de pseudo-« discussion doctrinale » au Vatican |
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17 janvier 2010 |
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Visite de Ratzinger-Benoît XVI à la grande synagogue de Rome |
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15 mars 2010 |
3ème réunion de pseudo-« discussion doctrinale » au Vatican |
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25 mars 2010 |
Fin du « bouquet » de la 3ème croisade du Rosaire sacrilège de Mgr Fellay pour demander la consécration de la Russie par Benoît XVI |
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10 avril 2001 |
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Début de l’ostension du Saint-Suaire à Turin |
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Avril 2010 |
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Visite de Ratzinger-Benoît XVI à Malte, haut-lieu historique de la maçonnerie, sous influence britannique |
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2 mai 2010 |
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Visite de Ratzinger-Benoît XVI à Turin pour l’ostension du Saint-Suaire[55] |
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13 mai 2010 |
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Ratzinger-Benoît XVI se rend à Fatima. Une déclaration importante est attendue (Père Grunner et la FSSPX). Rien ne se passe, la demande de Mgr Fellay d’une pseudo-consécration de la Russie pour créer le « miracle » ne se réalise pas. |
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15 mai 2010 |
4ème réunion de pseudo-« discussion doctrinale » au Vatican |
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23 mai 2010 |
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Fin de l’ostension du Saint-Suaire à Turin |
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Mai 2010 |
Mgr Fellay va-t-il présenter l’action de Ratzinger-Benoît XVI et l’annonce du projet de Concile Pan-Orthodoxe comme la réalisation miraculeuse de la 3ème croisade sacrilège du Rosaire et l’accomplissement de Fatima ? |
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Convocation du concile Pan-Orthodoxe, suite à la pseudo-consécration de la Russie, par Benoît XVI ? Serait-ce le sens de la parole de Mgr Fellay : « nous obtiendrons beaucoup plus que tout ce que nous n’oserions jamais espérer » ? |
15 juillet 2010 |
5ème réunion de pseudo-« discussion doctrinale » au Vatican |
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21 août 2010 |
Annonce de l’échec des pseudo-« discussions doctrinales » (Mgr Williamson) et projet de Motu Proprio par lequel Mgr Fellay accepterait le résumé moderniste de Vatican II dans le Catéchisme conciliaire de 1992 (déjà accepté par les Anglicans) |
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16 au 19 Septembre 2010 |
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Ratzinger-Benoît
XVI se rendra en Angleterre, capitale de la subversion anglicano-Rose+Croix
et en Écosse (haut lieu de la maçonnerie templière). |
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19 septembre 2010 |
Le pèlerinage de la FSSPX célébrant l’anniversaire des apparitions de La Salette (1846) sera-t-il supprimé ? |
Ratzinger-Benoît XVI sera en Écosse, berceau de la maçonnerie et des R+C |
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Octobre 2010 |
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« Béatification » de Pie XII et de Wojtyla-Jean-Paul II (date non confirmée) |
L’annonce de la Convocation du concile Pan-Orthodoxe, n’a pas encore eu lieu. Est-elle prévue avant la fin de l’année liturgique 2010 ? |
Au concile Pan-Orthodoxe participeront évidemment des ‘observateurs’ Conciliaires de Ratzinger-Benoît XVI ainsi que des Anglicans de la High Church maçonnique britannique.
Ce concile Pan-Orthodoxe pourrait-il servir de tremplin à un nouveau « Vatican III » qui, tout en révisant certains textes de Vatican II (pour paraître donner raison à la FSSPX et à Mgr Guerardini) pour en éliminer les excès trop ouvertement progressistes, réunirait en un grand concile « œcuménique », les « catholiques » Conciliaires, les Orthodoxes et les Anglicans ?
Il s’agirait là finalement de la réalisation logique et triomphale de la « réunion des trois vignes » (Conciliaire+Anglican+Orthodoxe) du plan R+C maçonnique britannique d’origine anglicane de subversion du christianisme, la « vigne Orthodoxe » étant la seule disposant encore d’un épiscopat valide. La FSSPX (épiscopat valide) devenant, par son ralliement honteux, un petit sarment greffé sur la « vigne Conciliaire ». La « vigne Anglicane », étant, bien que plus petite numériquement, la véritable tête occulte et dirigeante de l’ensemble de la Super-église ainsi constituée. L’église orthodoxe est destinée dans ce plan à perdre la validité sacramentelle de son épiscopat et cet ensemble à 3 branches constituant l’embryon de la Super-église et super-religion qui sera associée au pouvoir politique du futur gouvernement mondial dont Medvedev a dévoilé la monnaie et dont l’Angleterre des dynasties financières constituera la tête politique.
Le ralliement de Mgr Fellay et de la FSSPX à Ratzinger-Benoît XVI deviendrait alors une précieuse caution entre les mains de l’apostat Ratzinger, pour tenter d’attirer et de berner les Orthodoxes les plus réticents à son égard.
Déjà le site CSI avait annoncé, en mai 2005, dans un document qui reste désormais une référence, « L’Opération Rampolla »[56], le projet Anglican de Ratzinger-Benoît XVI qui vise à provoquer une réunion « œcuménique » des prétendues « branches » (ou « sarments »), anglicane, romaine et orthodoxe, selon une ‘Corporate reunion’ (cf. www.rore-sanctifica.org ), réalisant triomphalement ainsi le projet initial du pasteur Pusey (en 1830, à Oxford) et les manœuvres couvertes concommittantes des loges R+C de la High Church Anglicane britannique.
Du reste dans cette perspective, les propos solennels de Ratzinger-Benoît XVI, prononcés au soir même de son élection sur le balcon de la Basilique Saint Pierre, déclarant vouloir n’être qu’un
« humble serviteur dans la vigne du Seigneur »
peuvent ainsi se comprendre comme un message codé envoyé aux initiés, en faisant ainsi écho à la toute dernière et solennelle Parabole de Notre-Seigneur jésus-Christ, prononcée dans le Temple de Jésrusalem, juste avant d’ouvrir la Semaine du Sacrifice de sa Passion sanglante et Rédemptrice, celle de la prévarication des Grands Prêtres consacrés, la terrible Parabole dite
Parabole « des Vignerons homicides ».
De par l’action de Mgr Fellay, la FSSPX est désormais — à l’insu des clercs incompétents ou paresseux qui ignorent ces questions et se refusent (tels les Dominicains d’Avrillé) à travailler sur l’histoire de l’Anglicanisme britannique et ses arrières-cours, et bien sûr, à l’insu des fidèles et de leurs familles qu’ils contribuent à duper activement — intimement liée à la réalisation de ce projet véritablement satanique qui prépare l’avènement de l’Antéchrist et de sa férule mondiale, alors que les étapes de ce plan qui se réalisent l’une après l’autre ont été clairement annoncées depuis près de cinq années en interne à la FSSPX n’entraînant de la part de ses autorités que mépris, sarcasmes, injures et avanies, puisqu’elles persitent plus que jamais à collaborer activement à ce plan de mensonges et de sacrilèges R+C des ennemis de Notre-Seigneur, sous la couverture de trois « croisades » sacrilèges du Rosaire prétendument « miraculeuses » successives pour – en trompant décisivement les clercs et les fidèles – aboutir de façon synchrone au triomphe apocalyptique de ce plan séculaire, avec, d’une part l’implication de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI dans la prétendue « réalisation des demandes de Fatima », et d’autre part, avec l’action du nouveau Patriarcat de Moscou, pour la convocation d’un concile Panorthodoxe et pour le rapprochement des Églises orthodoxes avec Ratzinger-Benoît XVI et son église « œcuménique », mondialiste, maçonnique antichrist dénuée de clergé valide, à travers les agents Cyrille/Hilarion (ce dernier formé en Angleterre).
Ce projet avance, année après année, de façon coordonnée, comme un projet religieux maçonnique, et sa synchronisation dévoile le centre dirigeant occulte R+C britannique qui pilote ces opérations en agissant tout à la fois auprès du Supérieur de la FSSPX, de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI et du nouveau Patriarche Cyrille de Moscou, entouré par le comité préparatoire du concile Pan-Orthodoxe basé en Suisse.
La tête de tout ce projet se trouve à l’évidence en Angleterre, à Londres, et doit être cherchée dans les mêmes cercles mondialistes anglo-américains (Maison Rothschild associée à la famille régnante d’Angleterre, Round Table, Société fabienne, cf. les nombreux messages de VM sur le sujet) qui préparent la mise en place du gouvernement mondial, dont 2009 a amorcé la concrétisation, selon le propre aveu de l’agent du Bilderberg, Herman Van Rompuy, actuel Président de l’Union européenne :
"2009 est aussi la première année de la gouvernance mondiale avec l’instauration du G20 en pleine crise financière. La conférence climat de Copenhague est une autre étape dans la gestion mondiale de notre planète. »[57]
« Cette liste ne serait pas complète sans évoquer un événement majeur passé sous silence par la presse française. En effet, lors du sommet de l’Aquila en Italie (8-10 juillet 2009), les chefs d’État ont traité divers dossiers (crise économique, climat, …). Cependant, lors d’une rencontre avec les journalistes, le président russe Medvedev s’est plu à présenter un prototype de monnaie mondiale sous la forme d’une pièce fabriquée en Belgique sur laquelle était gravée en anglais « unité dans la diversité » [21]. Cette présentation constitue un tournant majeur. Pour la première fois, un chef d’État a présenté un exemplaire d’une monnaie en mesure d’être la référence unique de l’humanité toute entière [22]. » Pierre Hillard, 21 février 2010[58]
ANNEXE A[59]
Une vision dissonante de la Russie - Другой взгляд на Россию
19/08/10
La Russie entre canicule climatique et agression médiatique
Vivre à Moscou est très plaisant, les saisons y sont prononcées, la ville est vibrante, très verte et c'est sans doute l'un des endroits au monde ou vos amis de l'étranger vous demandent le plus fréquemment si « tout va bien ». Prenons cette année 2010, lorsque j'ai affiché sur ma page Facebook les températures de cet hiver, mes amis se sont rués pour me demander comment survivre par un froid aussi polaire. Au printemps, les odieux attentats perpétrés dans le métro ont déclenché angoisses bien justifiées chez ces mêmes amis. Récemment, la semaine dernière, ils m'ont demandé si l'on pouvait "survivre" à Moscou avec ce cocktail de fumée et de grande chaleur. Je leur ai répondu que contrairement à ce que l'on pouvait lire sur le net, comme par exemple qu'il était impossible de passer plus de 72 heures d'affilée à Moscou, la vie ne s'était pas arrêtée, et que les Moscovites avaient continués à travailler, faire leur course et sortir, prenant leur mal en patience. Je ne pense pas avoir des amis particulièrement craintifs ou angoissés, mais des amis qui, comme beaucoup de gens de leur génération, surfent et lisent les synthèses d'actualité que Internet propose. Comment pourraient-il dès lors être sereins ?
Au cœur de cette année croisée, la presse française s'est en effet relativement "emporté" sur l’analyse des évènements difficiles que la Russie traverse. La seule lecture des titres des articles ne donnaient pas il est vrai une impression très positive de la situation en Russie si l’on en juge à ces quelques exemples pris au hasard: "Armageddon", "Tchernobyl", "Enfer", "Danger nucléaire", "Le pouvoir incapable de faire face" etc. etc.
Hormis avoir ajouté de l’huile sur le feu (ce que le journaliste Hugo Natowitcz a parfaitement bien expliqué dans cet article : « Offensive contre un pays en flammes »), la presse n’a au final pas été fichue d’informer objectivement les français sur la réalité des événements. Normal, son objectif n’était visiblement pas celui la, a en juger par l’obsession hystérique de certains correspondants (prenons l’exemple de la journaliste de France 2 qui m’a contacté) à vouloir à tout prix démontrer une hypothétique responsabilité du pouvoir Russe et notamment une « faille du système Poutine ». L’argument massue de « nos amis les journalistes » : la réforme du code forestier de 2006, voulue par Poutine, qui supprimait le système fédéral centralisé de « prévention et gestion des incendies » (et les 70.000 postes de gardes forestiers liés) pour déléguer aux autorités régionales la gestion de leurs espaces verts, et donc également leur protection. On ne peut qu'être à moitié surpris que ceux qui furent les premiers à dénoncer la re-centralisation du pouvoir Russe dans les premières années du règne Poutine (dénoncée à l’époque comme quasi-totalitaire), soient aujourd'hui également les premiers à dénoncer les très hypothétiques effets pervers de cette même décentralisation qu'ils ont pourtant continuellement défendus.
Trêve de plaisanteries, tentons d'être un tout petit peu objectif, à l'inverse de certains, qui se sont permis dans un excès de chauvinisme mal venu de comparer le système Français de gestion et protection des incendies au système Russe, en pointant du doigt que la Russie ne comprend que 22.000 pompiers, soit deux fois moins que la France alors que le pays est 26 fois plus étendu. Pourtant comment comparer l'incomparable ?
La Russie s’étend sur plus de 17 millions de km². Son immense ceinture forestière Russe s'étend elle sur une surface totale de 8 millions de km² (45% de la surface du pays), ce qui fait de la Russie le pays du monde ayant la plus grande surface boisé, devant l'Amérique, le Brésil ou le Canada. Une grande partie de cet espace boisé est composée de résineux, et de forêts dites "sauvages", c'est-à-dire non entretenues. Au cœur de ces forêts, de nombreux villages de maisons en bois, parfois sans lac à proximité, et sans eau courantes, ont été construits, souvent de façon anarchiques, et cela dès les années 1980. Le grand éparpillement de ces « maisons » et « villages » rend très difficile leur protection.
La France en comparaison s'étend sur 650.000 km² et les forêts (très entretenues) sur 150.000 km/² (soit 23% de la surface du pays). Le nombre de pompiers professionnels y est de 51.000 soit un pompier professionnel pour 3 km² de forêt. Autre comparaison, aux États-Unis d'Amérique, les forêts occupent 780.000 km² sur 9.800.000 km² soit 8% de la surface du pays. Le nombre de pompiers professionnels y est de 321.700 soit un pompier professionnel pour 2,4 km² de forêt.
Un équivalent Franco-Américain en Russie signifierait tout simplement 2.500.000 pompiers, soit presque 3% de la population adulte du pays (les 16-64 ans étant 96 millions en 2009). On comprend bien le ridicule d'un tel argument.
Et pourtant, malgré cela, les incendies n'épargnent pas la France ni l'Amérique. En France chaque année brûlent en moyenne 30.000 hectares, soit 0,05% de la surface du pays. Aux États-Unis, chaque année, les flammes emportent 1.740.000 hectares soit 0,18% du territoire. En 1991 par exemple l'incendie d'Oakland Hills avait détruit 2.900 maisons et tués 25 personnes, l'incendie de Cedar en 2003 avait lui détruit 4.847 maisons (source et source). En 2007 et 2008, rien qu’en Californie, plus de 800.000 hectares ont brulés.
À titre indicatif, en Russie depuis le début de ces incendies, 28.000 foyers d’incendies ont brûlés près de 850.000 hectares, 3.000 personnes ont perdu leurs logements et 52 seraient mortes. Cela correspond à une surface de 8.500 km², soit 0,05% de la surface du pays. À comparer aux chiffres fournis ci-dessus. On se demande au vu de ces chiffres les justifications des critiques excessives contre le pouvoir Russe, personne ne critiquant le pouvoir Américain, démocrate ou républicain, lorsque chaque année, l'Amérique est tragiquement en proie aux flammes.
*
Plus grave, et bien plus important qu’une simple démonstration statistique, le même scénario se répète dans le traitement des « victimes » de ces incendies. Les gens dont les maisons ont brulées n’intéressent finalement que les médias Français que lorsque ceux-ci « crient » sur Poutine ou se « plaignent » du pouvoir. L’express a par exemple titré : « un village tient tête à Poutine », en utilisant cette vidéo montrant des femmes dont les maisons avaient brûlée parler virulemment au premier ministre. Comment ne pas comprendre le désespoir de ces femmes qui ont tout perdu ? Comment aurait-elles pues être calme ? Pourquoi néanmoins en tirer des conclusions hâtives qui seraient que « elles incrimineraient Vladimir Poutine » alors qu’une simple écoute de la vidéo montre que ce n’est pas le cas ? Serait ce pour influencer les lecteurs non Russophones ?
Reprenant la même source, la tribune de Genève affirmait le 03 aout 2010, par la voix de son « pigiste » du moment, Frédéric Lavoie que « Poutine était dépassé par les incendies », rien que ca. L’article décrivait une situation catastrophique, précédant une éventuelle fin du monde et en portant bien plus d’intérêt à la responsabilité d’un Poutine soi disant dépassé qu’aux victimes Russes. Pour le quotidien régional Alsacien, Poutine est « otage de son système »..
Je le répète, l’obsession poutinophobe qui a frappé nombre de correspondants de presse ne me semble pouvoir se justifier que par l’excès de CO2 respiré, et se traduire par l’adage suivant : « La Russie se calcine, c'est la faute à Poutine », « Je suis tombé par terre / C'est la faute à Voltaire.. »
Les exemples sont légions, les victimes qui intéressent nos « amis les journalistes » seraient donc principalement les victimes urbaines de la canicule. Sans chiffres réels, mais en se basant sur des « on dits », la presse Française n’a pas manqué de rappeler que la mortalité pour les mois de juin et surtout juillet devrait être plus deux fois plus élevée que la normale. Pour ma part j’attends les chiffres officiels et ne serait pas surpris d’une hausse de la mortalité des personnes âgés, surmortalité qui, si nous envisageons la situation d’un point de vue statistique, « améliorera » la baisse de la mortalité dans les prochains mois. Je rappelle néanmoins que cette même presse Française s’est fait bien plus discrète quand au décès de 15.000 personnes en 2003 en France, et pour voir plus large, se fait encore plus discrète quand au fulgurant rétablissement démographique que la Russie connait depuis 2005.
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L’obsession à dénoncer le « culte du silence », « les vieux démons » est perceptible dans nombre d’articles de la presse soit disant spécialisée ou régionale. Si l’on lit avec beaucoup d’attention la majorité des articles, on s’aperçoit que la propagande n’est pas la ou elle est montrée du doigt. La « Voix du Nord » a par exemple trouvé des Français de Russie, visiblement non Russophones, qui affirment que l’ambiance de fin du monde à Moscou était accrue car je cite « En Russie, il n'y a pas d'infographies ni de cartes détaillées. Le pouvoir refuse de communiquer ». Enormité parmi les énormités, il suffit de voir la page d’accueil du site Yandex, ou bien alors sur le site de l’agence Ria Novosti en 9 langues pour trouver les fameuses cartes interactives et détaillées qui « soi disant » manquent.
Un autre exemple, le Figaro le 10 08 2010 publiait un article signé Yves Myserey pour nous expliquer que la vague de chaleur qui frappait Moscou était la plus forte depuis « 1000 ans » ! Rien que ça ! Un rappel millénariste et ésotérique effrayant, si le pigiste enfermé dans son petit bureau Parisien n’avait pas confondu le Mexique et la Russie en nous présentant en image pour illustrer son article des citoyens en grands chapeaux blancs. Non il ne s’agit pas de touristes Mexicains à Moscou, mais de …Grévistes de la faim de Kabardino Balkarie qui protestent contre une loi fédérale pour protéger leur identité locale, bref rien à voir avec les incendies ! On ne peut que rester ébahi devant le choix du Figaro d’illustrer la canicule à Moscou avec une image de militants identitaires, grévistes de la faim. Quand à une vague de chaleur « jamais vue depuis 1000 ans », une simple recherche sur internet nous prouve le contraire, source en Russe là et en anglais ici.
Enfin les Français se sont fait forts de dénoncer le silence terrible des autorités Russes sur les incendies dans les zones radioactives, autour des centres nucléaires, ou de retraitement des déchets, mais également celles contaminées par Tchernobyl, à la frontière Ukrainienne. Je me demande quel silence parle-t-on, alors que l’agence RIA Novosti, agence d’état, propose sur sa page en « anglais » une carte interactive des « émanations radioactives ».
Mais visiblement, au pays de la presse française de 2010, on a rien à envier à la Pravda. Mauvaise foi ou incompétence ?
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Loin des mensonges, de la propagande et de la mauvaise foi, ou en est-on objectivement aujourd’hui sur le front des incendies, de l’effondrement de popularité qui attend Poutine et Medvedev et enfin de l’alerte rouge sur la production de blé qui guette la Russie ?
Selon le ministère russe des Situations d'urgence, 27.724 foyers d'incendies naturels d'une superficie totale de 856.903 ha sont apparus en Russie depuis le début de l'été, y compris 1.133 feux de tourbières sur une superficie de 2.051 ha. En ce 19 aout 2010 les incendies ont été réduits à a peu près 20.000 hectares. Oui la Russie aurait pu « empêcher » une grande partie de ces incendies, mais en premier lieu via les « citoyens » qui doivent s’approprier des comportements écologiques, essentiels. Oui il faut que les Russes « cessent » de laisser trainer leur déchets lors des pic-nics, les milliers de bouteilles en verre abandonnées ayant eu un effet loupe, déclencheur d’un très grand nombre, si ce n’est malheureusement sans doute de la majorité des incendies.
Non l’effondrement de popularité n’est pas arrivé, au contraire les côtes de popularité du président et du premier ministre remontent passant de 53% en juin à 57% en aout pour Dimitri Medvedev et de 61% à 64% sur la même période pour Vladimir Poutine. Des côtes de popularité qui ferait envie à tous les leaders Occidentaux à la sortie d’une telle crise, quoi qu’en pensent nos « amis les journalistes » trop habitués à écouter les « spécialistes » de Carnégie et pas assez le peuple Russe.
Non, la Russie ne subira pas une explosion des prix qui entrainera une révolution sociale qui entrainera la destitution de Poutine, la crise du blé que va connaitre la Russie n’aura que des effets minimes, et l’embargo à le soutien des producteurs locaux.
Non, chers amis journalistes, contrairement à ce que vous avez pu écrire, aucune « censure » comme vous en parlez n’a eu lien, les commentaires des gens « ulcérés » par la situation ont été publiés, comme vous pouvez le voir ici ou là. À noter d’ailleurs l’échange publié sur internet entre un Vladimir Poutine plein d’humour et Aleksey Venediktov, rédacteur en chef de la radio « écho de Moscou ».
Non Poutine n’a pas passé ces 3 dernières semaines à allumer des incendies la nuit pour les éteindre la journée en jouant au « canadair » et afin de passer à la télévision, puisque il a pris le sens tragique des événements en comparant les incendies à : « la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion des Petchenègues, des Cumans et des chevaliers qui ont déchiré la Russie »
Vladimir Poutine a d’autant plus de raisons d’être concerné par de tels évènements que en 1996 c’est sa propre Dacha qui a brûlé. Enfin, vous avez omis « amis journalistes Français » de parler des remerciements de Vladimir Poutine envers les pompiers étrangers, notamment les sapeurs Français, surnommés « escadron Normandie Niémen ».
Non, la centralisation politique, que vous avez sans cesse décriée comme étant Fascisante avait des raisons d’être, comme le rappelait Izvestia à la lumière de ces incendies : « Скорее всего к централизованной системе придется вернуться. Слишком дорогой ценой дается нам победа над огнем »... Mais sans doute faut-il un traducteur pour comprendre ce qui est écrit. En attendant, les reconstructions sont lancées, et les nouveaux logements doivent être prêts avant le 1iernovembre. La surface des habitations sera de 100m², à raison de 30.000 roubles (750 eurs) par mètre carré (source).
Alexandre Latsa, Moscou, 18 aout 2010
ANNEXE B
http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/03/03/la-lettre-secrete-d-obama-a-medvedev.html
L'offre secrète d'Obama à Medvedev
Nous y voilà.
Le grand deal entre Moscou et Washington que tout le monde attend (voir mon article à ce sujet dans le magazine) se prépare effectivement en coulisses.
Selon le "New York Times" de ce matin (ainsi que le "Washington Post" et "Kommersant"), Barack Obama a envoyé, il y a trois semaines, une lettre secrète à son homologue russe, Dmitri Medvedev.
Dans la missive remise en main propre par un haut responsable américain, le président des États-Unis laisserait clairement entendre que son administration serait prête à abandonner le projet de bouclier antimissiles en Europe si la Russie accepte de bloquer les efforts nucléaires militaires iraniens.
Autrement dit, si Moscou accepte de voter des sanctions très dures contre la République islamique, voire d'aller plus loin le cas échéant.
Si cela se confirme (et tout porte à croire que l'information est véridique), il s'agirait là évidemment d'un tournant stratégique majeur et cela dans quatre domaines au moins :
1/ Pour les relations américano-russes d'abord. Après des années de tensions, la lettre est une sorte de calumet de la paix, que le Kremlin, profondément déstabilisé par la chute des prix des hydrocarbures et la crise sociale qui gronde, a, me semble-t-il, tout intérêt à saisir.
Il voit là une reconnaissance internationale et publique de ses revendications et de sa place dans le monde par la première puissance de la planète.
C'est ce que l'équipe au Kremlin attend depuis des années.
Elle va donc, me semble-t-il, accepter l'offre (après l'avoir monnayée) et chercher à aplanir les différends.
À moins, bien sûr, que les "faucons" russes, qui ont beaucoup à perdre d'un dégel américano-russe, ne cherchent à saboter l'opération, en multipliant les manoeuvres aggressives.
Les patrons des firmes d'hydrocarbures, en particulier, bénéficient, en effet, des tensions entre l'Iran et l'Occident, qui font monter les prix (surtout ceux du pétrole beaucoup plus volatiles).
2/ Pour le dossier iranien, bloqué au Conseil de sécurité depuis des mois à cause du "niet" russe.
Après avoir accepté une série de sanctions "légères", Moscou s'est en 2008 opposé à des mesures plus radicales, les seules disent les spécialistes capables, peut-être, de contraindre pacifiquement le pouvoir iranien à renoncer à son programme nucléaire militaire : un embargo sur les armes, y compris défensives, et sur le pétrole raffiné (dont Téhéran est importateur net).
Il faudra évidemment que Washington propose à Moscou des compensations sonnantes et trébuchantes pour la perte (totale ou partielle) du marché iranien.
Les grandes compagnies d'exportation d'armes et de nucléaire civil sont très engagées en Iran.
3/ Pour l'Europe et plus particulièrement la Pologne et la République tchèque, qui ont investi beaucoup de capital politique dans cette affaire et qui risquent de se retrouver gros Jean.
La question est de savoir ce qu'Obama va leur proposer pour sauver la face -et les élections.
Va-t-il notamment maintenir son offre de batterie antimissiles Patriot à la Pologne ?
4/ Pour Israël, enfin, qui voit là l'une de ses demandes satisfaites (on se souvient de l'interview d'Ehud Barak dans "le Monde", il y a quelques mois, dans laquelle il suppliait Washington de passer un tel deal avec Moscou).
Oserais-je dire que cette offre d'Obama est aussi une victoire diplomatique pour Sarkozy (ou plutôt une vindication comme l'on dit en anglais), qui demande, en effet, depuis plusieurs mois la suspension du projet de bouclier en Europe.
En attendant le face à face Obama-Medvedev en marge du sommet du G20 à Londres début avril, la première rencontre entre Hillary Clinton et son homologue russe, Sergeï Lavrov, vendredi prochain à Genève s'annonce donc passionnante.
ANNEXE C
Le « fervent chrétien » orthodoxe Medvedev favorable à la polygamie
Russie : prime à la naissance et polygamie pour doper les naissances ?
LEMONDE.FR avec AFP | 19.01.10 | 20h47 • Mis à jour le 19.01.10 | 21h28
Le leader ultranationaliste russe Vladimir Jirinovski a proposé, mardi 19 janvier, l'instauration d'une prime à la première naissance et de la polygamie pour doper la natalité en Russie, des idées auxquelles le président Dmitri Medvedev a demandé à ses ministres de réfléchir.
"Je propose d'allouer 100 000 roubles [environ 2 350 euros] pour une première naissance", a déclaré M. Jirinovski, leader du Parti libéral démocrate (LDPR), cité par les agences russes. Avec une telle prime, "je vous assure que la moitié des femmes désireuses d'interrompre leur grossesse changeront d'avis et voudront accoucher", a-t-il ajouté lors d'une réunion de responsables russes au Kremlin consacrée à la démographie.
Actuellement, l'État russe alloue une prime de 300 000 roubles (environ 7 000 euros) à la naissance d'un deuxième enfant, a-t-il rappelé. M. Jirinovski a également suggéré d'autoriser les hommes à épouser une seconde femme, laissant entendre que cette mesure permettrait d'encourager la natalité. "Si un homme obtient le droit d'épouser une seconde femme qui lui a donné un enfant, mais sans résilier son premier mariage et sans quitter sa première famille, il faut le laisser être responsable de sa deuxième famille", a affirmé le député.
MOINS 5,8 MILLIONS D'HABITANTS DEPUIS 1993
M. Jirinovski a également proposé d'accorder une aide aux couples sans enfants, au nombre de six millions en Russie, surtout aux hommes dont la santé "se détériore sous l'effet de la pollution". "Si on en aidait ne fût-ce que 5 % [de ces couples], nous aurions près de 200 000 naissances supplémentaires par an", a-t-il calculé.
M. Medvedev, qui présidait cette réunion, a qualifié ces propositions de "très intéressantes" et chargé ses ministres de les "analyser". La population russe a reculé de quelque 5,8 millions d'habitants depuis 1993 et compte aujourd'hui 142 millions d'habitants. Le gouvernement cherche depuis des années à enrayer ce déclin par des mesures encourageant la natalité.
ANNEXE D
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20080229.OBS2888/portrait-de-dmitri-medvedev.html
Le visage poupin, le "dauphin", 42 ans, tranche par son apparente douceur avec Vladimir Poutine, de 13 ans son aîné, formé à l'école du KGB et adepte de la manière forte.
Dans un pays qui affectionne les dirigeants sportifs, sinon virils à l'image du président sortant après les frasques de Boris Eltsine, il prend soin de soigner sa forme, enchaînant quotidiennement, selon ses dires, les longueurs de piscine.
Il a perdu au passage ses rondeurs et porte des costumes taillés pour gommer ses épaules tombantes. Et s'il lit toujours ses discours d'un ton appliqué, presque scolaire, il a gagné en assurance.
Comme son mentor, il porte des cols roulés noirs quand il veut paraître moins officiel. Et de façon troublante, prend parfois des intonations de voix identiques à la sienne.
Chef de file de l'aile "libérale" dans la constellation poutinienne, il est souvent décrit comme un "technocrate" pragmatique, pour qui l'idéologie est "chose nuisible".
Directeur de campagne en 2000
Ce fils d'enseignants revendique le fait d'avoir grandi dans l'ombre de Vladimir Poutine, rencontré au début des années 1990 dans leur ville natale de Leningrad, l'actuelle Saint-Pétersbourg.
Après avoir brièvement enseigné à l'université de droit de Saint-Pétersbourg, ce juriste discret et efficace rejoint le "Comité des relations extérieures" de la mairie, berceau de l'élite russe des années 2000 dirigé à l'époque par Vladimir Poutine.
Il y travaille cinq ans, le temps de se faire remarquer, notamment en apportant des solutions juridiques dans des dossiers de malversations qui auraient pu éclabousser Vladimir Poutine, selon la presse russe et d'anciens responsables politiques locaux.
Il touche également au monde des affaires, entrant au conseil d'administration d'une entreprise de bois et de papier, Ilim Pall Enterprise, un acteur de poids dans un secteur réputé corrompu.
Après le départ de l'équipe réformatrice du maire Anatoli Sobtchak en 1996, il retrouve son poste de professeur à la faculté. Et ce jusqu'en 1999, quand Vladimir Poutine le fait monter à Moscou.
Il devient son directeur de campagne pour la présidentielle de mars 2000, prend rapidement la tête de l'administration présidentielle, ainsi que celle du conseil d'administration du géant gazier Gazprom, gravissant les marches du pouvoir en toute discrétion.
Fidélité à Vladimir Poutine
À ces différentes fonctions, il assiste à la reprise en main des médias et à l'étouffement de l'opposition, sans que son rôle dans ces dérives ne soit clairement établi.
À partir de novembre 2005 et sa nomination comme premier vice-Premier ministre chargé des grands projets nationaux (santé, logement, éducation et agriculture), il apparaît comme un des dauphins en vue.
Sa "désignation" en décembre marquerait la victoire des "libéraux" sur les "siloviki", les anciens du KGB et de l'armée.
Depuis, le candidat Medvedev n'affiche qu'un programme: la fidélité à Vladimir Poutine et la poursuite de son œuvre, sans "rien abîmer".
S'il se veut libéral en affaires, il n'est pas sûr qu'il soit très progressiste au plan politique, notamment sur les droits de l'Homme. "Je crois que nous avons en Russie une vraie démocratie", a-t-il pu dire.
Peu disert en politique étrangère, il a montré qu'il était au diapason du président. "On ne force personne à aimer la Russie, mais on ne laissera personne lui faire du mal", dit-il, sans adopter cependant la rhétorique antioccidentale de son modèle.
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[1] Lire l’excellente synthèse de Pierre Hillard sur « L’Histoire du ‘Nouvel Ordre Mondial’ » ici : http://www.voltairenet.org/article164176.html
[2] Deux Conférences, dans les n°12 et 16 de la « Voix des Francs » (VDF) sur l'œuvre extraordinaire du très grand historien français Jean LOMBARD, le rival de Fernand Braudel à l'école des Chartes. Son œuvre "La Face Cachée de l'Histoire Moderne", fut publiée en espagnol seulement à Madrid à la fin des années 60 par les éditions Fuerza Nueva en quatre volumes d'environ 500 pages chacun sous le titre "La Cara Oculta de la Historia Moderna".
http://www.saint-remi.fr/voix-francs.php
Une partie de l’œuvre de Lombard (tome I et première moitié du tome II) est disponible aux Éditions Saint-Rémi :
http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%20958
[3] « Les origines du « Nouvel Ordre Mondial » », Christian Lagrave, 48 pages, Éditions Le Sel de la terre, décembre 2009 :
http://seldelaterre.fr/product_info.php?products_id=285&osCsid=41d726c77a86e9900dc8b27cae4416e9
[4] Thierry Meyssan, né le 18 mai 1957 à Talence (Gironde), est un journaliste français, président-fondateur du Réseau Voltaire. Lors d'une soirée spéciale consacrée aux attentats du 11 septembre, la première chaîne de télévision russe le présente comme « le principal dissident occidental » et insiste sur son exil. Se présentant comme un radical, il déclare être prêt « à travailler avec tout le monde, à l’exception de ceux qui ont participé activement aux agressions impérialistes » et s'inspirer de Jean Moulin qui « accepta de travailler avec tous ceux qui voulaient défendre la liberté, de l’extrême gauche à l’extrême droite6». Il décide de vivre au Liban en août 2008. http://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Meyssan
[7] « Pierre Lorrain, né le 28 octobre 1953, est un journaliste et écrivain français, spécialiste de l’URSS, du monde post-soviétique et de la Russie. Conférencier, chercheur à l'Institut d'histoire sociale, membre du comité de rédaction de la revue Histoire et Liberté, il travaille régulièrement pour l'hebdomadaire Valeurs Actuelles et le mensuel Le Spectacle du Monde. Il a aussi été publié par différentes revues ou sites internet (entre autres Est & Ouest, Geopolitis.net, Politique Étrangère, Politique Internationale, Paris Match, Proche-Orient.info, Sociétal). Il a enseigné à l'Institut Pratique de Journalisme (IPJ) à Paris. Il est consultant pour différentes chaînes de télévision comme LCI, France 24, France 5, BFM TV, I-Télé, ou de radio (RFI, Europe 1, Radio Classique, BFM, etc.). Il est notamment l’auteur d’une biographie de Vladimir Poutine où il analyse sa formation au travers de l’histoire de l'Union soviétique depuis la mort de Staline jusqu’à la fin de l’ère Eltsine. Malgré le titre « La mystérieuse ascension de Vladimir Poutine ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Lorrain
[9] Hélène Carrère dite Carrère d'Encausse, d’origine géorgienne, née Hélène Zourabichvili le 6 juillet 1929 à Paris, est une historienne spécialiste de la Russie qui a été élue à l'Académie Française en 1990 et qui y occupe depuis 1999 le poste de Secrétaire perpétuel. Elle publie au printemps 2010 "La Russie entre deux mondes", étude sur l’évolution de cet immense pays depuis qu’il n’est plus un empire. http://fr.wikipedia.org/wiki/Hélène_Carrère_d'Encausse
[10]http://www.lespectacledumonde.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=316:coupdecoeur568&catid=36:coupdecoeur&Itemid=66
[13] http://fokolar-bewegung.ch/index.php?id=137&L=1&tx_ttnews%5Btt_news%5D=490&tx_ttnews%5BbackPid%5D=235&cHash=4a4439f6d4
[29] http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/L-ordre-du-jour-du-Concile-Panorthodoxe-devrait-etre-approuve-fin-2010_a983.html
[36] http://www1.alliancefr.com/une-marche-d-ultranationalistes-affirmant-que-medvedev-est-juif-empechee-news40,26,3961.html
[38] « Le grand rabbin de Russie, Berel Lazar, est affilié à la Fédération des communautés juives de Russie (FJC s.d.a), qui reçoit de l'aide de fondations internationales, d'organisations non gouvernementales (ONG) et du gouvernement d'Israël (FJC s.d.b). » http://www.unhcr.org/refworld/country,,,QUERYRESPONSE,RUS,,4b7cee5f23,0.html
[39] http://www.israelfm.fr/Russie-le-president-Medvedev-decide-le-report-des-epreuves-du-baccalaureat-apres-les-fetes-de-Chavouot_a775.html
[41] http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/01/19/russie-prime-a-la-naissance-et-polygamie-pour-doper-les-naissances_1294046_3214.html#xtor=RSS-3214
[44] http://www.virgo-maria.org/articles/F-Rampolla/VM-2006-04-29-1-00-Operation_Rampolla_Complet.pdf
http://www.the-savoisien.com/livres/Operation%20Rampolla%20-%20Secte%20de%20l%20OTO.pdf
[46] Frankistes : disciples de Jacob Frank et de Sabathaï Tsvi, courant maranne au sein du judaïsme, très puissant aujourd’hui
[47] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-08-04-C-00-Fatima_Bertone_Socci.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-08-12-A-00-Fatima-Manipulation_Schmidberger.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-08-13-A-00-Mgr-Fellay_piege_sur_Fatima.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-27-A-00-Mgr_Williamson_et_le_4em_secret.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-08-A-00-Fatima_Faux_graphologique.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-06-B-00-Malediction_Faussaire.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-06-07-B-00-Fatima_sacrilege.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-06-07-B-00-Fatima_sacrilege-Silence_FSSPX.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-14-A-00-Fatima_30_Jours.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-14-B-00-Pere_Gruner_deposition_Benoit_XVI.pdf
[50] http://virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-08-20-A-00-Abbe-Ceriani_Critique_Mgr-Fellay_au_Bresil.pdf
[52] http://www.virgo-maria.org/Archives-CSI/2005/CSI-2005-11-26-A00-Ratzinger_rehabilite_les_Templiers.pdf
[53] http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-09-21-A-00-Ratzinger_rehabilite_les_Templiers.pdf
[56] http://www.virgo-maria.org/articles/F-Rampolla/VM-2006-04-29-1-00-Operation_Rampolla_Complet.pdf
http://www.the-savoisien.com/livres/Operation%20Rampolla%20-%20Secte%20de%20l%20OTO.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-11-12-A-00-CSI_AngliCampos_v1-1.pdf
http://www.virgo-maria.org/Archives-CSI/2005/CSI-2005-07-05-AngliCampos.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-11-20-A-00-FSSPX_et_Anglicans.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-11-27-A-00-Mgr_Fellay_dupe_Anglicans_Tighe.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-12-05-B-00-Operation_Anglo_Tridentine.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-12-20-A-00-Chadwick_Reforme_Anglo-Tridentine_3.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-01-03-C-00-Tighe_commente_Anglicans_de_Tradition_2.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-04-11-C-00-Rahner_Patriarcats_1.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-22-F-00-Les_observateurs_au_Concile.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-08-15-A-00-Principes_Union_Anglicane.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-01-06-A-00-Cambridge_Vatican_II.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-06-25-B-00-TAC_Anglicans_Rome.pdf
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http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-08-06-A-00-Anglicans_Femmes-eveques_n03.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-08-08-B-00-Anglicans-Rome_Accord-secret.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-08-09-B-00-Rome-prend-les-trads-Anglicans_n05.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-08-09-C-00-Noachisme_a_Lambeth.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-08-10-Anglicans-unis_Levada_au-TAC-n06.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-08-12-A-00-Anglicans-unis_Williams_desavoue_n07.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-09-11-A-00-Ratzinger_et-piege_Anglican.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-10-07-A-00-Williams_Homos_Mariage.pdf
http://www.virgo-maria.org/Documents/rowan-gay.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-04-26-A-00-Signes_union_Rome_Anglicans.pdf