CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

jeudi 9 septembre 2010

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Les écoles de la FSSPX menacées par le ralliement à la Rome apostate

  

Un fragile équilibre qui exploserait en cas de ralliement, écrasant financièrement les familles, ouvrant la porte à des procès des laïcs contre la FSSPX, à des oppositions entre prêtres, et à des querelles fratricides qui ruineraient l’unité des familles et l’éducation des enfants.

La scission de la FSSPX qu’annonce l’ex(?)-Anglican britannique Mgr Williamson[1], l’évêque à la Rose de la Fraternité, et qui naîtrait du ralliement de la Direction de la FSSPX à la Rome apostate de Ratzinger-Benoît XVI sonnerait le glas d’une certaine quiétude et tranquillité des familles de la Tradition catholique.

Pour reprendre l’expression de l’homme politique Alexandre Simonnot (membre du bureau politique du Front National et intime de Jean-Marie Le Pen), ce ralliement à la Rome apostate mondialiste représenterait une explosion de toute la structure actuelle[2] :

« Si la Fraternité Saint-Pie X se rallie à la fausse-Rome, elle explosera et connaîtra la pire scission de toute son histoire »

« Si la Fraternité Saint-Pie X se rallie à la fausse-Rome,
elle explosera et connaîtra la pire scission de toute son histoire »

Constatons d’abors que la terreur que les clercs infiltrés dans la Fraternité ont imposée – principalement en France – aux clercs et aux fidèles de la Tradition, procède très largement en ce qui concerne les fidèles français et leurs familles d’un abominable chantage implicite et permanent exercé par ces clercs dévoyés sur ces derniers à propos de leurs propres enfants :

« si vous faites mine de protester contre la politique de ralliement de la Fraternité au prétendu « bon Pape Benoît XVI », ou de faire connaître votre opposition et votre réprobabtion de cette abominable trahison de l’œuvre de Mgr Lefebvre entreprise systématiquement sous l’autorité de Mgr Fellay, Supérieur Général de la Fraternité Saint Pie X, nous serons contraints d’expulser vos enfants des écoles de la Fraternité. »

Mais que se passerait-il alors ?

Les écoles hors contrat de la FSSPX survivent difficilement et font peser sur les épaules des parents une charge financière considérable.

Pour les administrer, la FSSPX doit leur affecter un nombre important de prêtres qui sont autant de vocations enlevées à l’apostolat dans les prieurés et dans les missions.

À l’école Saint-Ferréol de la FSSPX à Marseille, l’abbé de Cacqueray n’a pas hésité à accueillir des enfants musulmans dont les parents refusent énergiquement le baptême. Tout cela pour recueillir davantage d’argent pour Suresnes, les familles musulmanes recherchant une meilleure réussite scolaire dans l’école de la FSSPX. Au Liban, le même phénomène s’est produit historiquement, les familles musulmanes sunnites et chiites mettant leurs filles à l’école catholique tenues par des religieuses, pour tirer parti d’un meilleur enseignement profane.

Si l’abbé de Cacqueray en est là avant même le ralliement, jusqu’où irait-il le jour où la FSSPX aura rallié ?

Un ralliement provoquerait une scission sans précédent à côté de laquelle la division qui suivit les sacres de 1988 serait un rhume des foins. Mgr Williamson partirait avec le séminaire de Winona et combien d’autres biens immobiliers dont il est secrètement le propriétaire[3] ? D’autres abbés qui sont des prête-noms du patrimoine immobilier ou des capitaux de la FSSPX pourraient également partir.

Des fidèles laïcs opposés au ralliement-apostasie et qui ont fait des dons à la Fraternité ou lui prêtent des locaux engageraient des procès virulents pour empêcher que leurs biens ne tombent entre les mains de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI.

Le récent procès de l’abbé de Cacqueray contre Max Barret[4] en donne un triste aperçu de ce qui se généraliserait.

Partout ce ne seraient que querelles et haines, la division passant au sein des familles, entre l’époux et l’épouse, les enfants et les parents, entre les enfants eux-mêmes, les « pro-Benoît XVI » s’opposant aux « anti-Benoît XVI ». Des familles seraient détruites.

Dans ce climat délétère et fratricide, les parents qui maintiendraient leurs enfants dans les écoles de la FSSPX ayant rallié verraient leurs charges financières s’envoler, les frais de remboursement des locaux ou de mises aux normes des bâtiments étant réparties sur moins de familles, ces structures seraient moins viables en raison du départ de prêtres.

Ces mêmes écoles qui auraient rallié verraient en peu de temps se multiplier les scandales de mœurs qui sont devenus le lot des milieux conciliaires. Les prêtres invalides (Mgr Fellays ne procédant plus désormais au sein de la Fraternité aux réordinations indispensables des clercs provenant de la secte conciliaire dépourvue du sacerdoce sacrificiel sacramentellement valide) et, il est à redouter que les réseaux de clercs homosexuels charriés par ces milieux conciliaires n’aillent dès lors en proliférant dans leurs nouvelles « terres de mission ».

L’enseignement dans les écoles connaîtrait lui aussi une baisse de niveau, pour être aligné sur le « politiquement correct » de l’enseignement « droit-de-l’hommiste », contrôlé par les loges, des écoles conciliaires actuelles.

Au cas où ils n’aient pu emporter les murs et les soustraire ainsi à l’opération « ralliement » du « truqueur mitré » Mgr Fellay (selon l’expression par laquelle M. l’abbé Ceriani dénonce publiquement[5] cet effrayant personnage), ceux qui n’auraient pas rallié devraient rebâtir des écoles et seraient aussitôt diabolisés par les média maçonnisés, à l’image de cette école bordelaise qui a fait l’objet d’une campagne de presse. Les parents subiraient des pressions insupportables, voire des persécutions.

Bref, à un climat d’unité et de croissance organique continue dans le combat public pour la Foi et les sacrements catholiques voulue par Mgr Lefebvre depuis la fondation de son œuvre, succéderait une zizanie fratricide et haineuse qui transformerait vite la Tradition catholique en un champ de ruines et une mêlée indescriptible où les haines cuites et recuites opposeraient les familles, bien plus encore qu’au moment des sacres de 1988, car il s’était alors agit d’une acte d’indépendance à l’égard de la lèpre moderniste de l’église [secte] Conciliaire apostate, alors que cette fois-ci, à l’inverse, il s’agirait de la chute dans la religion « œcuméniste » du mondialisme maçonnique antichrist de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI.

En détruisant l’unité de l’œuvre de Mgr Lefebvre, en grevant les familles de charges financières et en les minant par les querelles destructrices, le ralliement tant voulu par les abbés Lorans et Celier, du Chalard et Schmidberger (le grand ami personnel au sein de la Fraternité de l’abbé apostat Ratzinger), et favorisé sans relâche par le menteur public, « truqueur mitré » Mgr Fellay, précipiterait les familles dans les turpitudes et l’appauvrissement, comme le triste exemple que donnent les divorces dans la société actuelle.

Les premières victimes de ces petites ambitions carriéristes des clercs rallieurs seraient les enfants et leur éducation catholique.

L’exemple lamentable de la Fraternité Saint-Pierre et de ses familles devenues des moutons conformistes, ballotés de chapelles en chapelles selon les aléas des politiques ecclésiastiques conciliaires, représente le futur de ces « admirateurs de Benoît XVI » au sein de la FSSPX.

Loin d’être une « ère nouvelle », ou des « lendemains qui chantent », le reniement du fondateur Mgr Lefebvre pour rallier Ratzinger-Benoît XVI, et assurer ainsi les petites carrières ecclésiastiques des abbés Lorans, Celier, du Chalard et Schmidberger, ferait payer le prix fort aux familles catholiques et jetterait leurs âmes dans l’apostasie pour celles qui auraient cru à cette illusion mortelle d’un « Benoît XVI traditionnaliste » propagée par le menteur public, « truqueur mitré » Mgr Fellay et par l’abbé de Tanoüarn.

À cette catastrophe s’ajouterait la perte des sacrements valides et la perte d’un véritable enseignement de la Foi catholique, et la menace d’une damnation éternelle.

Voilà à quoi l’abbé Lorans, qui mène une double vie[6], prépare les familles tout en assistant, dans un double jeu, aux sessions d’été du Mouvement des Familles.

« Tout royaume divisé contre lui-même périra » a déclaré Notre Seigneur Jésus-Christ

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

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