Virgo-Mara.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

lundi 13 septembre 2010

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Les dernières heures de la mort surnaturelle de l’abbé Joseph Vérité

    Abbé Joseph Vérité, 2007 Abbé Joseph Vérité, 2010 Abbé Joseph Vérité, 1979

Les dernières heures de l’abbé Joseph Vérité à Pluneret (Morbihan – France)
qui a rendu son âme à Dieu le jeudi 26 août à 2h45 du matin,

moins de trois heures après la fête de Saint Louis, Roi de France.
Selon les trois personnes (un homme et deux femmes comme témoins) présentes :

« Dans les trois heures (de minuit à presque 3h) qui ont précédé son agonie, Monsieur l’abbé Vérité – qui ne pouvait plus parler depuis trois jours – a eu soudainement un visage "illuminé" et radieux !

« À un moment, il s’est mis à parler : “Je vous salue…” puis il a chanté (faiblement) l’Ave Maria.

« Une de ses aides-soignantes lui dit alors “Qu’est-ce que vous avez Monsieur l’abbé ?”…

« “Comme vous avez un beau visage Monsieur l’abbé !”… il se mit alors à répéter : “Ave, Ave, Ave”…

« Ils se sont demandé ce que Monsieur l’abbé voyait ?...

« Il était comme en extase et probablement en présence de la Très Sainte Vierge Marie !

« Ils lui ont demandé : “Vous voyez la Sainte Vierge ?” et il a répété : “Alleluia, Alleluia”

« Ensuite, son agonie a été très brève et n’a duré qu’un quart-heure… Il est entré dans son éternité paisiblement et sans douleur…

« Tout cela a duré de minuit à presque 3 heures du matin, avec des moments de calme mais toujours avec un visage radieux. »

Abbé Joseph Vérité, 60 ans en 1979    Abbé Joseph Vérité, 88 ans en 2007

Né le 15 septembre 1919 – Ordonné prêtre de la sainte Église Catholique au diocèse de Nantes le 31 mars 1945
– Rappelé à Dieu le 26 août 2010 à 91 ans – Son message : « Restez fidèles ! » –
Prédicateur infatigable des retraites selon la méthode des Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola[1]

L’abbé Vérité, né le 15 septembre 1919 en la fête de Notre Dame des Sept Douleurs[2], a rendu son âme à Dieu le jeudi 26 août 2010 à 2h45 du matin, moins de trois heures après la fête du Saint Roi de France, Saint Louis, à Pluneret, terre où reposent en paix Mgr de Ségur, et sa mère la Comtesse de Ségur. Sa messe d’enterrement a été célébrée le samedi 28 août à 10H en la fète du grand Saint Augustin à la chapelle des fidèles de la Tradition catholique à Lorient (chapelle que l’abbé Vérité a desservit de nombreuses années), par l’abbé Gilles Roger, prieur à Rennes et prêtre non una cum, assisté de l’abbé Hecquard, récemment ordonné. Il a été inhumé à 14h dans le cimetière de Pluneret, à cinquante mètres des tombes de Mgr de Ségur et de sa mère.

L’abbé Vérité allait avoir 92 ans (il est décédé à 3 semaines de son 92ème anniversaires), il avait connu l’Église “en ordre” d’avant la Révolution de Vatican II et avait accepté, par obéissance, de célébrer la fausse messe de Montini-Paul VI pendant 3 ans et demi, avant de revenir définitivement – devant la nocivité de ce nouveau « rite » impie – au véritable rite de la Sainte Messe promulgué à perpétuité par la bulle Quo Primum de Saint Pie V.

De cette incursion dans la soumission aux autorités conciliaires en charge de l’application de Vatican II, il se repentira amèrement et cette expérience nourrira sa réflexion et son apostolat auprès des âmes, elle lui aura permis de vérifier les mauvais fruits issus du mauvais arbre de Vatican II.

La messe de funérailles de l’abbé Vérité à Lorient, sur la terre mariale de Bretagne

La messe de funérailles de l’abbé Vérité à Lorient, sur la terre mariale de Bretagne

Ayant eu à faire un choix pour rester fidèle à Notre Seigneur Jésus-Christ et à son Sacerdoce, il deviendra le prédicateur zélé des retraites de Saint Ignace de Loyola et combattra sans relâche le modernisme, le libéralisme et le naturalisme.

Sa prédication très limpide et nourrie d’une très grande foi mettait les âmes qui venaient l’écouter et se confesser à lui, immédiatement face aux grandes réalités du salut de l’âme et de sa damnation en Enfer si elles refusaient de se convertir. Par sa grande honnêteté et son immense charité qui le poussait à parler immédiatement aux âmes de leur finalité : leur éternité au Ciel dans la contemplation par la vision béatifique, ou de leur damnation sans appel dans les flammes et les tourments sans fin de l’Enfer, l’abbé Joseph Vérité plaçait avant toute chose le souci du salut de l’âme.

La messe de funérailles de l’abbé Vérité à Lorient, sur la terre mariale de Bretagne Mgr Louis-Gaston de Ségur

Louis-Hubert Remy[3], dont l’abbé Vérité était le confesseur, et qui doit tant pour son combat catholique, au soutien et aux conseils spirituels de l’abbé Vérité

Rien n’est pire que de se perdre et d’être irrémédiablement plongé dans le royaume de Satan, dans la « géhenne de feu », là où il y a des « pleurs et des grincements de dents », comme l’a désigné Notre Seigneur Jésus-Christ durant sa vie terrestre.

Et c’est parce qu’il souhaitait éviter à toute âme qui venait à sa rencontre, ce malheur éternel, et parce qu’il voulait pour elle, la béatitude du paradis promis par Notre Seigneur Jésus-Christ aux élus, que l’abbé Joseph Vérité allait droit à l’essentiel et qu’il parlait sans détour aux âmes de leur salut et des moyens qu’elles devaient prendre pour y travailler.

L’abbé Roger, prieur à Rennes, qui a dit la messe de funérailles dans une chapelle bondée à Lorient

L’abbé Roger, prieur à Rennes, qui a dit la messe de funérailles dans une chapelle bondée à Lorient

L’abbé Vérité ignorait cet esprit du monde qui voudrait se complaire dans le confort des demi-vérités et des compromis doctrinaux, dans la quête de la considération et de la reconnaissance attendue des autorités politiques maçonniques ou religieuses conciliaires actuelles.

L’abbé Vérité ne menait pas de prétendues « discussions doctrinales », mais il prêchait l’intégralité du Saint Évangile de Notre Seigneur Jésus-Christ, il montrait l’affreuse réalité du péché et ses fruits mortels pour le salut de l’âme, il montrait la réalité historique du péché originel d’Adam et Ève et de l’emprise du démon sur les âmes qui n’ont pas reçu le baptême, l’abbé Vérité était animé par une flamme de missionnaire.

Il avait le sens des formules simples et tranchantes, qui disent la vérité en toute simplicité et sans détour, tout comme Notre Seigneur face à Ses Apôtres et aux foules de pécheurs qui venaient l’écouter.

Voici un extrait de son dernier écrit (Pâques 2010) :

« Je prie aussi pour que vous restiez en état de grâce. Confessez-vous régulièrement, tous les mois si possible, plus souvent si besoin. Avoir un confesseur qui ait vraiment les pouvoirs d’absoudre devient difficile. Organisez-vous. Reprenez vos résolutions de retraite, évitez les occasions de péché, priez, combattez calmement, faites chaque soir votre examen de conscience, luttez contre le défaut particulier, vivez saintement et vous tiendrez.

Devenez et restez antilibéral. À notre époque c’est un combat essentiel pour bien connaître le vrai du faux, le bien du mal. Relisez le manuel du combattant : Le libéralisme est un péché de don Sarda, et refusez tout compromis, toute discussion avec l’erreur. Les temps sont difficiles, et même parmi ceux qui semblent de "bons prêtres", certains sont entachés de libéralisme. Soyez prudent sur leurs avis et conseils, même en confession. Il y a suffisamment de bons livres écrits par des saints, pour vous guider.

Pensez souvent au ciel ! Il faut que nous allions au ciel ! Il faut que vous alliez au ciel ! Il faut que les vôtres aillent au ciel. C’est simple : il faut le vouloir, en prendre les moyens, et tenir jour après jour, en demandant la grâce de la persévérance finale.

Soyez grand dévot à la Très Sainte Vierge Marie, mais avec LA VRAIE DÉVOTION. Lisez le Traité de la Vraie Dévotion de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, pour éviter de tomber dans les 7 fausses dévotions. »

L’abbé Vérité faisait honneur à son patronyme qui semblait avait été choisi providentiellement, tant il incarnait le prêtre qui disait la vérité (sans jamais l’amputer par commodité ou casuistique). Celle qui rend libre et qui ouvre la voie vers le repentir, la confession des péchés, la pénitence pour réparer et la disposition de l’âme à recevoir la grâce pour réaliser les bonnes œuvres et mériter d’être sauvée par Notre Seigneur Jésus-Christ.

Les tombes de la comtesse de Ségur, née Rostopchine à Saint Petersbourg, et de son fils, le grand prélat anti-libéral Mgr de Ségur

Au cimetière de Pluneret, où repose l’abbé Vérité, entre Auray et le sanctuaire breton de Sainte-Anne d’Auray, les tombes de la comtesse de Ségur, née Rostopchine à Saint Petersbourg, et de son fils, le grand prélat anti-libéral Mgr de Ségur

« Beaucoup sont appelés et peu sont élus »,

cette maxime aura été inlassablement méditée par l’abbé Vérité pour le plus grand bien des âmes des pénitents qui venaient déposer à ses pieds leurs péchés et implorer la miséricorde de Dieu. Il connaissait les arcanes du combat spirituel, les ruses du « Cornu », que le Saint Curé d’Ars appelait « le Grappin », pour faire chuter les âmes et les conduire en Enfer, en les attachant à leur péché.

Il discernait avec un œil d’aigle le défaut principal de l’âme et le point principal sur lequel Satan travaillait une âme pour la conserver sous l’emprise du mal. Par ses anecdotes, tirées de la vie des saints qu’il méditait inlassablement, et paroles de la Sainte Écriture, l’abbé Vérité éclairait l’esprit du pénitent, l’ouvrait aux réalités supérieures du combat spirituel et lui apprenait à se battre pour le seul combat qui soit finalement ici-bas durant la vie terrestre dans l’attente de la comparution devant Notre Seigneur Jésus-Christ pour le jugement particulier au moment de la mort.

L’abbé Vérité ne fut pas épargné lui-même par les épreuves, le « Cornu » s’attaqua à lui jusqu’à la fin.

Dans ses derniers mois, il connut une période d’angoisse, étant éprouvé non pas dans sa foi qui ne vacilla aucunement, mais par rapport à la vertu d’espérance, se demandant si finalement il ne serait pas damné, quand il lui faudrait rendre compte des grâces reçues en tant que prêtre. Car il savait qu’une âme qui a beaucoup reçu, ce qui est le cas d’un prêtre, aura beaucoup à rendre compte au tribunal de la justice de Dieu.

Abbé Joseph Vérité, 27 août 2010

L’abbé Vérité a rendu son âme à Dieu dans sa chambre de Pluneret, après avoir reçu les faveurs de la Très Sainte Vierge Marie, venue l’assister dans les dernières heures de son agonie, avant de paraître devant son Créateur

L’abbé Vérité ne pratiquait pas les confessions mièvres et ramollies que l’on peut actuellement observer dans les confessionnaux de la FSSPX. Il n’« expédiait » pas une confession en deux minutes, comme s’il s’agissait d’une formalité administrative, mais il exerçait son rôle de confesseur avec la responsabilité, la gravité et aussi la suavité qui convient pour soigner une âme et la rétablir dans la grâce divine, en l’arrachant au péché mortel, par le moyen du sacrement institué par Notre Seigneur Jésus-Christ.

Quand l’abbé Vérité interrogeait une âme en confession, il questionnait le pécheur sur son péché : combien de foi le péché avait-il été commis ? Il ne survolait pas le sujet, il voulait comprendre par où Satan avait établi son emprise sur l’âme du pécheur et pouvoir ainsi éclairer l’âme et l’aider à se délivrer de sa captivité sous l’emprise des forces du mal et pouvoir ainsi ne plus retomber dans cette faute.

L’abbé Vérité agissait comme un médecin des âmes qui combat la maladie et fait reculer le mal en faisant avancer le Royaume de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il était ministre du sacrement, donc serviteur de son Maître Jésus-Christ, à qui il rendait des comptes et n’était aucunement un tiède fonctionnaire du sacrement, éteignant à bon compte les scrupules des pénitents dans lesquels sont surtout reconnus de généreux donateurs à préserver comme c’est aujourd’hui souvent le cas pour des prêtres de la Tradition sans zèle apostolique.


Cette rigueur et cette annonce tranchante des vérités du catéchisme catholique convertissait les âmes. Loin de lui tenir rigueur de son exigence et la réalité de l’Enfer qu’il exposait, les âmes lui étaient reconnaissantes d’avoir eu le soin de leur révéler la vérité divine et de leur avoir fourni les moyens de se sauver. Les âmes l’aimaient.

L’abbé Vérité était rejeté par le monde et l’esprit du monde, il était ignoré par Mgr Fellay et ses clercs infiltrés en quête des honneurs terrestres et des faveurs de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, mais il était aimé par ses pénitents et ses retraitants à qui il donnait Jésus-Christ. L’abbé Vérité répandait et communiquait Jésus-Christ.

Des retraitants de l’abbé Vérité bénissent son cercueil, devant l’abbé Roger

Des retraitants de l’abbé Vérité bénissent son cercueil, devant l’abbé Roger

Durant les retraites, la lecture du récit de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ lui arrachait des larmes, tant il mesurait jusqu’où était allé l’amour de Dieu, pour arracher les âmes des élus à l’emprise de Satan et aux conséquences mortelles du péché originel.

Le sacrifice expiatoire offert par Notre Seigneur Jésus-Christ en réparation pour obtenir du Père Céleste le rachat des péchés des hommes, nourrissait sa méditation du Saint Sacrifice de la Croix, des souffrances inouïes de Notre Seigneur Jésus-Christ pendant Sa Passion.

Le Christ de la Fraternité Universitaire de Cordoue a été réalisé par le sculpteur de l’université de Séville, Juan Manuel Miñarro. Le Christ de la Fraternité Universitaire de Cordoue a été réalisé par le sculpteur de l’université de Séville, Juan Manuel Miñarro.

Le Christ de la Fraternité Universitaire de Cordoue a été réalisé par le sculpteur de l’université de Séville, Juan Manuel Miñarro.

Ce Christ est le résultat du travail d’un groupe pluridisciplinaire de scientifiques chercheurs sur le saint Suaire.

C’est le seul Christ reflétant le saint Suaire dans le monde et il montre jusqu’au plus petit détail les polytraumatismes du cadavre reflété dans le saint Suaire de Turin

L’amour de Notre Rédempteur Jésus-Christ qui éclate dans les tortures de la passion et de la crucifixion, bouleversait son âme de prêtre et par ses larmes, et son bouleversement, il témoignait devant ses retraitants du prix qu’avait payé leur Rédempteur pour les arracher au péché et au démon.

Le Christ de la Fraternité Universitaire de Cordoue a été réalisé par le sculpteur de l’université de Séville, Juan Manuel Miñarro.

L’abbé Hecquard, ordonné en juin 2010 et frère de Maxence Hecquard, béni le cercueil

L’abbé Hecquard, ordonné en juin 2010, béni le cercueil

La mise en terre du cercueil de l’abbé Joseph Vérité au cimetière de Pluneret

La mise en terre du cercueil de l’abbé Joseph Vérité au cimetière de Pluneret

L’abbé Vérité, abandonné par tous ses confrères qui avaient préféré obéir aux autorités religieuses conciliaires, ayant accepté Vatican II et ses principes, était tourmenté dans sa solitude. Où étaient ses confrères morts ? Tous condamnés dans la « géhenne de feu » ? Il disait que peu de prêtres se sauvent aujourd’hui. Et les paroles de Notre-Dame à La Salette sont terribles, et doivent faire trembler les clercs, prêtres et évêques, surtout dans notre époque, où nous voyons tant et tant d’abbés se livrer à des croisades du rosaire truquées et sacrilèges, consacrer leur énergie et soumettre leur esprit à la recherche d’une « reconnaissance canonique » par les clercs de la Rome apostate qui pavent le chemin de l’avènement de l’Antéchrist. Quel drame et quel égarement mortel pour les âmes de ces abbés et des fidèles qui les suivent !

L’abbé Vérité avait, dans sa jeunesse, parcouru toute l’Europe à vélo, prenant le train pour remonter vers les contrées nordiques, sillonnant les pays étrangers avec une soif de découverte.

Cette vitalité l’animait et nourrissait son combat, toujours désireux de connaître les dernières péripéties du combat de la Tradition contre l’ennemi conciliaire et les taupes infiltrées au sein des clercs catholiques. Pour l’abbé Vérité il n’y avait aucun péché à attaquer un prêtre et à le dénoncer publiquement, à étaler ses turpitudes sur la place publique par les moyens d’internet ou des publications.

Il avait béni le combat de Virgo-Maria.org et celui de Rore Sanctifica. Il entretenait les meilleures relations avec l’abbé Schoonbroodt qui n’avait pas hésité il y a quelques mois à parcourir 600 kilomètres en voiture pour confesser l’abbé Vérité.

Pour lui un mauvais clerc à terre n’était pas encore assez bas. Car pour lui les mauvais clercs étaient des dangers pour les âmes et leur salut et ce n’était qu’une bonne œuvre et une action salutaire que de chasser les intrus et les clercs infiltrés dans les institutions catholiques

Pour l’abbé Vérité, il n’y avait pas de coup suffisamment fort contre un mauvais clerc qui trahissait son sacerdoce et faisait objectivement le jeu de Satan. Ce type de dénonciation n’était aucunement un péché dont il aurait fallu devoir se confesser, mais s’apparentait plutôt à une bonne œuvre de charité, la charité de la vérité, libératrice pour les âmes, tout comme le fut l’acte de Judith qui liquida le général Holopherne délivrant ainsi le peuple hébreu d’un de ses pires ennemis qui cherchait à le réduire en esclavage.

Car M. l’abbé Joseph Vérité aura vraiment consacré toute sa vie à son Sacerdoce et à l’apostolat de son ministère sacré qu’il exerçait singulièrement par la conduite inlassable des incessantes retraites de Saint Ignace auxquelles il vouait toute son énergie pour sauver les âmes, et retraites auxquelles – en retour – les pénitents, toujours reconnaissants, se rendaient nombreux, en provenance des quatre coins de la France.

Il avait en effet une telle idée de la sublimité du Sacerdoce de Notre-Seigneur Jésus Christ, auquel la miséricorde divine avait bien voulu l’appeler à participer, en dépit de sa propre indignité, qu’il en tremblait pour lui-même – et pour ses confrères – bien qu’il n’ait jamais eu rien à lui refuser.

Le spectacle de tant de clercs dévoyés, et celui de l’indiférence et du libéralisme actuel de tant de ses confrères dans le Sacerdoce, lui brisait le cœur, et il ne cessait de prier, d’intercéder pour eux, et de se sacrifier pour obtenir leur conversion.

Selon lui le Sacerdoce sacrificiel de Notre Seigneur constituait l’expression la plus intime et la plus sublime du mystère de la miséricorde divine pour le salut des âmes des pauvres pécheurs, rachetées à si grand prix, au prix du Sang divin de la « Nouvelle et Éternelle Alliance », en quelque sorte la confidence ultime du Sacré Cœur de Celui qui a révélé :

« apprenez de Moi que Je suis doux et humble de cœur ».

Aussi le spectacle de tants de clercs dévoyés qui souillaient ainsi leur Sacerdoce, le remplissait-il également d’indignation à la pensée de tant d’âmes de fidèles et de leurs familles perdues de par leurs agissements criminels. Pour lui

« un clerc dévoyé est un malfaiteur, un bandit, un assassin des âmes des fidèles et des familles »

C’est pourquoi il considérait comme un acte de charité insigne envers les âmes d’ôter publiquement toute autorité à de tels clercs dévoyés, véritables « loups rapaces » ravageant la bergerie de l’Église catholique, « en arrachant leurs masques » et en révélant sur la place publique sans détour ni complaisances aucunes leurs méfaits et agissements factuels.

Certes, l’abbé Joseph Vérité était un de ces très rares prêtres à refuser d’être la dupe si commune parmi ses confrères en Sacerdoce, du sophisme clérical si nocif – et à vrai dire mortel – du « Manteau de Noë[4] ».

Aussi n’hésitait-il pas à l’occasion à recommander la lecture des sites, si calomniés par ses confrères en Sacerdoce, de M. l’abbé Paul Schoonbroodt, Curé de l’église du Sacré Cœur de Jésus à Steffeshausen, www.rore-sanctifica.org et www.virgo-maria.org

Nous sommes à l’évidence bien loin de l’attitude d’un abbé Régis de Cacqueray qui les condamne et en détourne les âmes !

Et c’est aussi pourquoi, il tenait M. l’abbé Paul Schoonbroodt, son confrère dans le Sacerdoce, en haute estime et affection, à tel point que ce dernier n’hésita pas à se rendre en France à sa demande au début de cette année pour l’entendre en sainte confession. 

La mise en terre du cercueil de l’abbé Joseph Vérité au cimetière de Pluneret

La mise en terre du cercueil de l’abbé Joseph Vérité au cimetière de Pluneret

Coupant la tête du général Holopherne, Judith préfigure dans l’Ancien Testament la Très Sainte Vierge Marie dont il est dit :

« la femme écrasera la tête du serpent ».

Et l’abbé Vérité nourrissait une très profonde dévotion à la Très Sainte Vierge Marie[5]. Il savait sa puissance pour protéger une âme contre les tentations du démon et pour secourir ses enfants qui l’imploraient.

Judith décapitant Holopherne

Judith décapitant Holopherne

1618-1620

Galleria degli Uffizi, Florence

La tombe de Mgr de Ségur, grande prélat anti-libéral du XIX° siècle Mgr Louis-Gaston de Ségur

La tombe de Mgr de Ségur, grande prélat anti-libéral du XIX° siècle. L’abbé Vérité est inhumé dans le même cimetière de Pluneret à cinquante mètres.

En 2010, l’héritage de Mgr de Ségur est géré par Michel de Jaeghere, figure du milieu des ralliés à Vatican II, participant du premier congrès dit « des mutins » du 6 février 2005 et propriétaire, par sa fonction des locaux occupés par l’Institut universitaire Saint Pie X

Notre Seigneur Jésus-Christ n’aura pas épargné son prêtre l’abbé Vérité dans ce temps d’apostasie et de prévarication des clercs, il aura connu le rejet, l’isolement, la calomnie.

Au monastère du Trévoux il fut interdit à partir de l’arrivée de l’abbé de Mérode, nommé par l’abbé de Cacqueray pour prendre la place de l’abbé Ruchaud.

Ce dernier, un ancien prêtre du clergé de Pie XII, comme l’abbé Vérité, avait commis le crime impardonnable de proclamer en chaire en juillet 2006 qu’il ne serait jamais question de rallier la Rome apostate, alors que Mgr Fellay était réélu et lançait la croisade truquée et sacrilège du Rosaire pour le « bouquet spirituel » maçonnique de l’abbé Lorans.

L’abbé de Mérode (FSSPX)

L’abbé de Mérode (FSSPX), membre de l’association œcuménique de l’UNEC, qui fit interdire l’abbé Vérité du Trévoux, sur injonction de l’abbé de Cacqueray, pour prétendu crime d’opinion « sédévacantiste »

Le vieil abbé Ruchaud n’avait fait que répéter les paroles de fermeté de Mgr Lefebvre.

Rapidement l’abbé Cacqueray, obéissant aux directives de l’abbé Celier, le favori de la Loge maçonnique, envoyait donc l’abbé de Mérode pour « aider » l’abbé Ruchaud et rapidement le mettre sur la touche en prenant sa place.

La Supérieure du couvent convoqua l’abbé Joseph Vérité et lui signifia qu’il ne pourrait plus prêcher les retraites de Saint Ignace au Trévoux. Son crime ? Elle le déclarait coupable d’un péché mortel que l’Église a « oublié » de faire figurer dans le catéchisme pendant 2000 ans : l’abbé Vérité était accusé de professer des opinions sédévacantistes !

Horreur ! L’abbé Vérité ne reconnaissait pas l’apostat l’abbé Ratzinger-Benoît XVI, amis des luthériens et promoteur du sacerdoce déchu d’Aaron, comme véritable Pape de l’Église catholique et successeur de Saint-Pierre.

 Abbé Joseph Vérité, 28/08/2010

« J’ai assisté à sa mise en bière. Nous étions impressionnés par sa dignité, sa sérénité, son calme.
Tout en lui exprimait un homme de …vérité ! » Louis-Hubert Remy

La Mère Supérieure, oubliait que l’abbé Coache, son propre frère, professait la même opinion que l’abbé Joseph Vérité. Que n’avait-elle donc plus tôt interdit à son propre frère d’exercer son ministère et que ne l’avait-elle donc plus tôt chassé comme un maudit et un suppôt du diable. À dater de cette interdiction, les sœurs du Trévoux cessèrent d’envoyer aux retraitants de l’abbé Vérité ses textes spirituels qui faisaient tant de bien aux âmes. Le « Cornu » y trouva sans doute une occasion de se réjouir.

Voilà donc comment fut traité l’abbé Joseph Vérité, saint prêtre fidèle à son Sacerdoce, par l’abbé de Cacqueray et son relais local. Dans le même temps qu’il persécutait l’abbé Vérité, l’abbé de Cacqueray protégeait l’abbé Celier, édité et préfacé par un franc-maçon déclaré[6]. Entre la sainteté et la Loge, l’abbé de Cacqueray a choisi de protéger la politique de la Loge.

L’abbé de Cacqueray ne redoute aucunement de devoir rendre des comptes à Notre Seigneur Jésus-Christ et à connaître pour lui-même et pour l’éternité, en tant que prêtre déchu, la peine du dam pour avoir privé les âmes d’un bon prêtre et de la vérité, mais il lui plus important que tout de jouir durant sa vie terrestre de la reconnaissance de Mgr Fellay, le « truqueur mîtré[7] », traité de « menteur public » par l’abbé Cériani.

L’abbé de Cacqueray n’a que faire de passer son éternité en Enfer, condamné pour avoir sali son Sacerdoce et protégé les hommes et les manœuvres de la Loge[8], il veut, par-dessus tout, jouir des honneurs terrestres et de la reconnaissance par l’église [secte] Conciliaire.

Il y a plus d’un an, l’abbé de Cacqueray tenta d’entrer en contact avec l’abbé Vérité. À quelle fin ?

Pour tenter de le récupérer ?

Ou le faire parler sur ses retraitants ?

Peine perdue, l’abbé Vérité opposa un silence de plomb à cette nouvelle manœuvre de l’intriguant de Suresnes, qui désormais pourchasse l’abbé Pouliquen.

Une petite fille montre du doigt la tombe de l’abbé Joseph Vérité Abbé Joseph Vérité, 1979

Une petite fille montre du doigt la tombe de l’abbé Vérité, un prêtre immense dont la fidélité aura connu peu d’équivalent dans le clergé en ces temps d’apostasie, préparatoires à l’avènement de l’Antéchrist

Parmi les fioretti qui illustrent les derniers temps de l’abbé Vérité figure celui-ci, communiqué par un lecteur :

Le Ciel avait indiqué, trois mois à l’avance, le jour de l’entrée de l’abbé Vérité dans l’éternité :

« autre chose remarquable de la Providence divine : X était chargée de faire le planning des dames qui assistaient M. l'abbé...

la dernière fois qu'elle y a travaillée c'était en mai...

et elle n'avait pas pu aller plus loin que...

le samedi 28 août 2010 !!!

dès dimanche 29 août il n'y avait plus personne... le planning a été fait début mai jusqu'au 28 août !

Le Bon Dieu avait "indiqué" la FIN ; et personne n’avait rien vu ! Pourtant c'était écrit !!!

Quand X avait fait le planning... elle a dit à Y : «  je ne peux aller plus loin... et il a répondu « le Bon Dieu va y pourvoir »... »…

le 28 août, soit trois mois plus tard, l’abbé Joseph Vérité était enterré et la mission des dames qui l’accompagnaient s’arrêtait exactement ce jour là ! » Un témoignage reçu

 

Nous invitons les lecteurs de Virgo-Maria.org et tous ceux qui auront connaissance de ce document à prier l’abbé Vérité pour lui demander d’intercéder pour leurs intentions et à se rendre sur sa tombe à Pluneret. Nous publierons les autres fioretti qui nous parviendront au sujet de l’abbé Vérité.

Abbé Joseph Vérité, 28/08/2010

Virgo-Maria.org va effectuer d’autres publications sur l’abbé Vérité.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2010 virgo-maria.org

 

 


Sa dernière consigne :

« Restez Fidèles ! »

- restez fidèles à la Foi de toujours ;

- restez fidèles à la sainte Église Catholique,   qui ne peut ni se tromper, ni nous tromper ;

- restez fidèles aux sacrements de toujours ;

- restez fidèles aux catéchismes et à l’enseignement de  toujours ;

- restez fidèles à la VRAIE dévotion à la sainte Vierge Marie ;

- restez fidèles en tout.

Refusez toutes les nouveautés de Vatican II.

« Vous avez le droit, un droit strict, d’exiger de vos prêtres qu’ils ne vous enseignent que ce qu’enseigne la sainte Église catholique. Priez pour vos prêtres ».

"Combattez, enfants de lumière,

vous, petit nombre qui y voyez".

 


Abbé Joseph Vérité Pâques 2010
Rue Claude Monet, H, 01  
Pluneret 56400 Resurrexit sicut dixit !

Bien chers retraitants, retraitantes et amis des retraites,

Mes pensées et mes prières sont continuellement pour vous. Pour chacun de vous, pour vos familles, pour vos enfants, pour votre conjoint, pour vos croix, pour vos joies. Je vous porte continuellement dans mon cœur. Que le Dieu si bon, vous aide, vous protège, vous console. Jamais il ne permettra que vous succombiez aux épreuves si vous êtes fidèle.

Et tout d’abord je prie plus spécialement pour que vous restiez FERMES DANS LA FOI. Répétez souvent votre Acte de Foi, qui résume si bien le contenu de la Foi. La Foi catholique ne change jamais. Elle est celle de la très Sainte Vierge Marie, celle des apôtres, celle des martyrs, celle de tous les saints. Jusqu’à Vatican II, elle n’a jamais varié car Dieu et Son Église ne peuvent ni se tromper, ni nous tromper. Elle est résumée dans le catéchisme et si vous avez un doute, reportez-vous au catéchisme de toujours[1]. Croyez et faites ce qui a toujours été cru et fait. Refusez toutes les nouveautés de Vatican II qui a imposé une nouvelle religion qui n’est plus la religion catholique. Cette religion conciliaire disparaîtra.

Je prie aussi pour que vous restiez en état de grâce. Confessez-vous régulièrement, tous les mois si possible, plus souvent si besoin. Avoir un confesseur qui ait vraiment les pouvoirs d’absoudre devient difficile. Organisez-vous. Reprenez vos résolutions de retraite, évitez les occasions de péché, priez, combattez calmement, faites chaque soir votre examen de conscience, luttez contre le défaut particulier, vivez saintement et vous tiendrez.

Devenez et restez antilibéral. A notre époque c’est un combat essentiel pour bien connaître le vrai du faux, le bien du mal. Relisez le manuel du combattant : Le libéralisme est un péché de don Sarda, et refusez tout compromis, toute discussion avec l’erreur. Les temps sont difficiles, et même parmi ceux qui semblent de "bons prêtres", certains sont entachés de libéralisme. Soyez prudent sur leurs avis et conseils, même en confession. Il y a suffisamment de bons livres écrits par des saints, pour vous guider.

Pensez souvent au ciel ! Il faut que nous allions au ciel ! Il faut que vous alliez au ciel ! Il faut que les vôtres aillent au ciel. C’est simple : il faut le vouloir, en prendre les moyens, et tenir jour après jour, en demandant la grâce de la persévérance finale.

Soyez grand dévot à la Très Sainte Vierge Marie, mais avec LA VRAIE DÉVOTION. Lisez le Traité de la Vraie Dévotion de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, pour éviter de tomber dans les 7 fausses dévotions. Un d’entre vous me disait qu’ayant traversé l’Angleterre jusqu’au nord de l’Écosse, il avait été frappé par l’absence totale de statues de la très sainte Vierge Marie.Regnum Galliæ, Regnum Mariæ, soyons comme nos pères de fidèles et vrais dévots de Marie, fidèles au chapelet quotidien en famille.

Faites célébrer des messes pour vous, pour les vôtres, pour vos défunts (je rappelle l’honoraire actuel : 17 €, pour une neuvaine, 170 €, pour un trentain 680 €). J’ai actuellement peu de messes d’avance.

Revenez en retraite, envoyez-y vos proches, pour vivre en famille d’un même cœur. Voici la feuille de 2010. Elles seront toutes prêchées dans la maison que la Providence m’a confiée, au 7 rue du Chapité, 25920 Mouthiers Haute-Pierre.

Compte tenu de la maison, le nombre de retraitants est limité à huit pour chaque retraite. Je me réserve donc de donner l’accord final de votre inscription, étant parfois tenu pour des raisons impératives, à donner la préférence à tel ou tel. Soyez compréhensif.

Voici en plus quelques nouvelles : j’ai eu en juillet et août de graves problèmes de santé qui m’ont conduit bien prêt de mon jugement particulier et de mon éternité. Ce n’était pas encore l’heure. J’ai pensé alors utiliser le temps que Dieu me donnerait à une œuvre consacrée aux vocations que Dieu suscite. Ce ne fut pas possible. Revenu en Bretagne, je suis installé dans le village où sont enterrés Mgr de Ségur et sa pieuse mère (ceux qui viendront profiter de mon ministère pourront se rendre sur leur tombe). Avec tout cela j’ai eu de nombreux frais, merci à ceux qui peuvent m’aider.

Bien chers retraitants soyez par votre sanctification la consolation de mes dernières années. Comme son divin Maître, l’Église passe par la Passion et depuis quelques années la "Tradition" passe elle-même par la Passion, perpétuant les apostasies. Il ne restera pas grand monde. Le bon Dieu est exigeant et il veut pour la Résurrection de Son Église (aussi certaine que Sa Résurrection que nous venons de fêter), de vrais croyants, de grands croyants.

Enfin priez pour moi, priez pour moi en famille, apprenez à vos enfants à prier pour les prêtres, ces prêtres dont ils auront tellement besoin et dont ils seront parfois privés. Voici un texte de Mgr Gaume sur le prêtre qu’il vous faut méditer. Priez ensuite pour obtenir de saints prêtres à cet exemple.

Dans la joie de Pâques, Resurrexit sicut dixit, je vous bénis, vous et tous les vôtres.

« Défenseur-né, conservateur universel, permanent de l'œuvre de la Rédemption, le Sacerdoce où le Prêtre portera les mêmes caractères, remplira les mêmes fonctions que Jésus-Christ lui-même dont il est le substitut. Comme le Verbe incarné, il sera :

1° EXPIATEUR ; afin d'appliquer à toutes les générations les mérites du sacrifice de la Croix en le perpétuant sur l'autel : victime vivante, il s'immolera lui-même pour les péchés du peuple. Par cette expiation non interrompue, il conservera pour le monde le premier fruit de la Rédemption, l'union du Ciel et de la terre, attirera des grâces continuelles et empêchera les crimes des hommes de jamais reformer le mur de séparation, élevé par la révolte du premier Adam et renversé par le sacrifice du second.

Tel sera le caractère permanent du Prêtre, telle la fonction qui dominera toutes les autres ; tel aussi le premier devoir que le Sauveur lui impose : Faites ceci en mémoire de moi (Luc.XXII, 19).

Dans l'ordre historique comme dans l'ordre de dignité, la mission d'offrir le sacrifice ou d'être Expiateur, précède celle de Prédicateur de la vérité et de Juge des consciences : ce dont l'homme a besoin avant tout, c'est d'expiation. Aussi, l'apôtre saint Paul commentant les paroles du divin Maître, dit en termes exprès : Tout Pontife choisi d'entre les hommes, est établi pour les hommes dans les choses de Dieu, afin d'offrir des dons et des sacrifices pour les péchés (Hebr. V, 1). Vient ensuite le détail de ses autres devoirs.

2° DOCTEUR ; afin d'empêcher par l'enseignement perpétuel de la vérité chrétienne la ruine de la Rédemption dans l'intelligence. Vous êtes la lumière du monde ; allez, enseignez toutes les nations (Matth, XVIII, 19 ; XXVIII, 18).

3° MODÈLE ; afin d'empêcher par l'exemple éclatant de la vertu, c'est-à-dire par l'amour pratique des biens surnaturels, la concupiscence ou l'amour déréglé des choses sensibles, de ruiner l'œuvre de la Rédemption dans la volonté de l'homme. Vous êtes le sel de la terre. Que vos œuvres brillent devant les hommes, afin qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux (Matth. V13, 16).

4° INFIRMIER de toutes misères humaines ; afin de prévenir par une charité infatigable et universelle la ruine de la Rédemption dans l'homme physique, par le retour à la dégradation païenne et aux souffrances qui en étaient la suite. Purifiez les lépreux, guérissez les malades, faites du bien à tous (Matth., X, 8).

Prêtre ! telle est votre MISSION. En fut-il jamais une plus noble ? Ces différents caractères d'expiateur, d'intercesseur, de docteur, de modèle, d'infirmier, se montrent toujours en lui, mais avec plus ou moins d'éclat ; suivant l'exigence des temps et des lieux, ou, en d'autres termes, suivant les besoins de l'Œuvre divine. Le Prêtre, voilà donc le conservateur-né du Christianisme, est-il possible d'en donner une idée plus juste et plus haute, de lui rappeler à lui-même, d'une manière plus efficace, l'obligation de toutes les vertus et d'inspirer plus sûrement aux peuples le respect et l'amour dont ils doivent l'environner ?

Or, comme le principe mauvais qui combat contre le Christianisme est partout où il y a des hommes, toujours armé, toujours cherchant à miner et à corrompre l'œuvre divine, le Prêtre se trouve aussi partout ; partout veillant la nuit et le jour comme le pasteur sur sa bergerie, ou comme la sentinelle sur les murs d'une ville assiégée. »

CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCETOME I – INTRODUCTION

P.S. Comme les années précédentes je fêterai le 19 juin le Christ, Roi de France, à Saint-Benoît-sur-Loire, assurant les confessions, M. le Curé Schoonbroodt assurant la sainte Messe et l’homélie. Je resterai le 20 à Orléans pour la messe dominicale.

Je partirai après à Mouthiers jusqu’à la mi-septembre.

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[1] Photos reprises de l’excellente publication des ACRF : http://www.a-c-r-f.com/html/2010-08-28_ab_Verite_enterrement_photos.html

[2] Lors de la réforme du bréviaire, Pie X fixa cette fête au jour octave de la Nativité de Notre-Dame, le 15 septembre (1908).

[3] Ce fut M. Louis-Hubert Remy qui prononça l’allocution au repas qui suivi l’inhumation de M. l’abbé Joseph Vérité à Pluneret ; cette allocution fera l’objet d’un très prochain message VM

[4] http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-06-17-A-00-Manteau_de_Noe.pdf  

[5] Il était né le jour octave de la fête de la Nativité de Notre-Dame, le 15 septembre, fête de Notre-Dame des Sept Douleurs.

[6] http://resistance-catholique.org/documents/2010/RC_2010-06-25_C_Dossier_LA-FACE-OCCULTE-DE-LA-FSSPX_Le-franc-macon-Jean-Luc-Maxence.pdf

[7] « Truqueur Mitré » ! : « “Pour qui donc nous prend-il, ce truqueur mitré ?” c’est le qualificatif mérité et juste par lequel M. l’abbé Juan-Carlos Ceriani (r-FSSPX) interpelle publiquement le menteur public Mgr Fellay :

http://www.virgomaria.org/articles/2010/VM-2010-08-20-A-00-Abbe-Ceriani_Critique_Mgr-Fellay_au_Bresil.pdf

[8] http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-07-02-A-00-Cacqueray_Fellay-et-FM.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-09-02-A-00-Question_sur_Mgr_Fellay.pdf

http://resistance-catholique.org/documents/2010/RC_2010-07-26_D_Dossier_LA-FACE-OCCULTE-DE-LA-FSSPX_DEKERGORLAY.pdf

http://resistance-catholique.org/documents/2010/RC_2010-07-26_D_Dossier_LA-FACE-OCCULTE-DE-LA-FSSPX_DEKERGORLAY_ANNEXES.pdf

http://resistance-catholique.org/documents/2010/RC_2010-06-25_C_Dossier_LA-FACE-OCCULTE-DE-LA-FSSPX_Le-francmacon-Jean-Luc-Maxence.pdf

http://resistance-catholique.org/documents/2010/RC_2010-06-25_B_Dossier_LA-FACE-OCCULTE-DE-LA-FSSPX_la-Double-Vie-de-LAbbe-LORANS.pdf

http://resistance-catholique.org/documents/2010/RC_2010-06-25_A_Dossier_LA-FACE-OCCULTE-DE-LA-FSSPX_Intro.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-11-11-A-00-Question-about-Bishop-Fellay.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-11-03-A-00-Fellay_Celier-deutsch.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-10-17-A-00-Lettre_aux_14_abbes.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-09-15-A-00-FM-Maxence_Point-Hors-serie.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-08-05-A-00-Suresnes-Loge_et_divan.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-07-30-A-00-Jean_Luc_Maxence-Celier.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-07-27-A-00-Abbe_Celier_edite_par_FM.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-12-A-01-Jean-Luc_Maxence_et_Celier_2.pdf

http://resistance-catholique.org/documents/2010/2010-05-21_Abbe-de-Cacqueray_Franc-Maconnerie-et-Benoit16.pdf