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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 1er janvier 2011

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Les paradoxes insoutenables de l’abbé de Cacqueray

Régis de Cacqueray Kyrill de Smolensk, Gundyayev, Kyrill 1er Brunero Gherardini

À Versailles, le 2 octobre, l’abbé de Cacqueray a brandi à la tribune l’ouvrage de Mgr Gherardini. Le VM[1] du même 2 octobre qui avait précédé cette conférence a parfaitement anticipé l’attitude du responsable de Suresnes, qui suit exactement la logique imposée par le clan des infiltrés. Une logique prédictive, puisque nous n’avons eu aucun mal à en deviner la trajectoire.

Ce soir là, pour le Supérieur du District de France de la FSSPX, il était temps de fermer en 2009 le débat public ouvert par Mgr Lefebvre il y a 48 ans sur Vatican II, pour enfin ouvrir le débat à huis clos préconisé par Mgr Gherardini en 2010.

Se dépêtrant au milieu des contradictions imposées par Mgr Fellay, l’abbé de Cacqueray a fini, devant l’évidence, par reconnaître en fin de conférence que le maintien du secret dans les « conversations doctrinales » n’était plus tenable et que la FSSPX allait bientôt devoir les rendre publiques.

Il a également dévoilé des indices qui permettent de deviner comment Mgr Fellay s’apprêterait à manipuler les fidèles pour conclure la 3° croisade du Rosaire (consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie), en lien avec la révolution cléricale en cours au sein du monde orthodoxe du Patriarcat de Moscou, et le concile Panorthodoxe[2] qui va s’ouvrir officiellement en 2012 pour détruire le monachisme. En effet, selon le supérieur de District de France, cette consécration constituerait un « fait » qui irait, paraît-il, « à l’opposé de Vatican II » en le contredisant par rapport à la liberté religieuse, l’œcuménisme, et la collégialité. Selon l’abbé de Cacqueray, une telle « consécration » aurait un grand impact par rapport aux problèmes posés par Vatican II. Or, loin de représenter un abandon de l’œcuménisme, de la liberté religieuse et de la collégialité, un tel évènement parachèverait l’un des couronnements du plan Rose+Croix anglican œcuménique britannique[3] de la théorie des 3 branches du pasteur Pusey. L’abbé de Cacqueray voudrait donc faire passer pour un acte « anti-œcuménique », ce qui en marquerait une avancée majeure préparée par les milieux anglicano-rose+croix depuis 150 ans. Ce simulacre de consécration serait amplifié si, à la consécration officielle par Ratzinger et les 4000 pseudo « évêques » conciliaires, se joignait dans leur initiative l’action concourante du patriarche de Moscou Kyrill Ier et plus encore, entouré du concile pan-orthodoxe destructeur du Sacerdoce sacrificiel.

Visiblement l’ignorance crasse du monde anglican et de la subversion britannique règnent à Suresnes et permettent toutes les tromperies auprès des clercs ignorants qui, tel l’abbé de Cacqueray, en sont au niveau zéro de l’étude des Rose+Croix d’Outre-Manche.

Nous poursuivons notre commentaire de la conférence donnée par l’abbé de Cacqueray à Versailles le 2 octobre 2010.

Nous avons reçu un enregistrement de cette conférence du supérieur du District de France, et des témoignages, et nous réagissons à partir de cette bande son. Ce soir là, derrière Notre-Dame des Armées, chapelle des ralliés, et devant un public d’environ 300 personnes (selon les renseignements qui nous sont parvenus), l’abbé de Cacqueray a étalé devant son auditoire les contradictions de la FSSPX. L’abbé Aulagnier était présent dans la salle, au milieu des fidèles.

1.   L’objet des prétendues « discussions doctrinales » et les trois points du combat de Mgr Lefebvre contre Vatican II

L’abbé de Cacqueray a tenté de justifier d’avoir fermé le débat public ouvert par Mgr Lefebvre depuis 1962 pour ouvrir le débat à huis clos promu par Mgr Gherardini en 2010.

Le combat doctrinal public de Mgr Lefebvre trahi par Mgr Fellay et ses « discussions doctrinales » à huis clos

Ce renversement de l’attitude de la FSSPX, à l’opposé de Mgr Lefebvre son fondateur, serait justifié, selon le supérieur de Suresnes, par le fait que les prétendues « conversations doctrinales », « portent sur la Foi catholique ». « Elles intéressent tous et chacun d’entre nous », a-t-il souligné, ajoutant : « C’est de la Foi qu’il s’agit (…) C’est bien l’affaire de nous tous ». L’abbé de Cacqueray ne semblait pas se rendre compte que reconnaître que ces conversations concerne chaque catholique, revient à exclure qu’elles puissent se tenir dans le secret.

Exposant sa contradiction en public, il espérait très maladroitement justifier l’injustifiable, cette dissimulation aux fidèles qu’exclut l’objet même des pseudo-« discussions », comme l’avait si bien compris Mgr Lefebvre.

Cette renonciation de la FSSPX au débat public, pour le confinement dans le secret, a d’ailleurs été applaudie à deux mains par le poisson-pilote Gherardini qui s’en félicite bruyamment :

« Il faut en outre reconnaître aux deux parties, (...), qu’elles ont réussi jusqu’ici à maintenir admirablement et exemplairement le silence qu’elles avaient promis sur leurs colloques. Un tel silence, cependant, n’aide pas à en prévoir les issues possibles. »

Ces éloges appuyés du secret venant d’un vieillard compromis dans le système de Vatican II depuis plus de 40 ans ne trompent pas. Les louanges de l’ennemi sur ce point précis révèlent à quel point ce silence accepté sans sourciller par les 3 évêques[4] de la FSSPX constitue une clé de voûte de l’opération de neutralisation de la FSSPX et de destruction du sacerdoce sacrificiel catholique sacramentellement valide par le ralliement-apostasie formel de cette dernière à l’église mondialiste maçonnique de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI.

Pour tenter, de façon ultime, de justifier cet inadmissible huis clos des conversations, l’abbé de Cacqueray a agité le spectre des médias qui pourraient nuire à ces discussions sur la Foi. Admettre un tel sophisme, reviendrait à accuser Mgr Lefebvre d’inefficacité caractérisée, lui qui n’a rien caché de son combat et de son argumentaire anti-Vatican II à la presse et aux télévisions. Ce fut bien au contraire ce qui lui donna tout son impact.

L’abbé de Cacqueray livra un exposé en trois points résumant selon lui le combat de Mgr Lefebvre :

40 ans après les faits, tel un soldat japonais ignorant quittant son île du Pacifique et s’étonnant de la chute du Japon en 1945, l’abbé de Cacqueray s’est étonné devant un public aguerri de l’abandon du catholicisme comme religion d’État dans le Valais (Suisse), en Espagne et en Colombie (à l’instigation du rusé « cardinal » Castrillon Hoyos) : « C’est tout de même époustouflant que ce soit à la demande du Vatican que ce soit fait » ! Quelle découverte ! Et quelle audace dans la critique de Vatican II.

En 2010, il était bien temps que l’abbé de Cacqueray fasse cette découverte ! Mais ne venait-il pas, en 2010 (sic !) d’ « ouvrir le débat » sur Vatican II ? Ce fut le titre conjoint (et certainement voulu par l’entourage infiltré de Mgr Fellay) du colloque de Si si No no de janvier 2010 à Paris et celui de l’ouvrage de Mgr Gherardini, ce partisan conciliaire du secret des pseudo-« discussions » et du ralliement accéléré de la FSSPX.

Et d’oser affirmer qu’il est difficile de dire qu’il y a continuité (NDLR : vous savez la fameuse « herméneutique[5] » de la continuité de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI !) entre la doctrine traditionnelle catholique de la tolérance et celle conciliaire de la liberté religieuse… ah, le très courageux abbé de Cacqueray se permet de contredire l’ineffable discours du 22 décembre 2005 du « bon Benoît XVI » à la Curie romaine !

Ce prétendu « discours-programme du Pontificat » tant loué dans les milieux ralliés d’Ecclesia Dei. Quelle témérité en ces temps de réduction au silence des critiques de Mgr Tissier de Mallerais contre le super-modernisme de Ratzinger-Benoît XVI[6] qui a été rebaptisée par les si courageux et si honnêtes dominicains d’Avrillé du terme flou et non significatif d’ « étrange théologie de Benoît XVI ».

Pour l’œcuménisme, l’abbé de Cacqueray rappela l’enseignement de l’Église : « Il ne faut pas dire que ces religions sont vraies, alors qu’elles sont fausses ». Au sujet de l’islam, il affirma que cette religion vient de l’Enfer et conduit en Enfer. Et que « ce n’est pas une vraie charité » d’accepter les fausses religions et de citer l’encyclique Mortalium animos du Pape Pie XI ainsi que l’exemple de Polyeucte qui s’étant rendu dans un temple païen y brisa toutes les idoles. Il enchaîna sur le scandale du rassemblement inter-religieux d’Assise en 1986, où sous l’égide de l’évêque apostat Wojtyla-Jean-Paul II, des prières bouddhistes publiques furent adressées à une statue de Bouddha dressée sur un autel de la ville de Saint François d’Assise. Après avoir rappelé le baiser de l’évêque apostat Wojtyla-Jean-Paul II au livre du Coran, l’abbé de Cacqueray estima, dans un élan d’audace (!), qu’ « on ne peut pas dire qu’avec Benoît XVI les choses aient substantiellement changées », en ajoutant que l’erreur n’est pas respectable.

Et l’abbé de Cacqueray conclut cette mise en cause de l’œcuménisme de l’église conciliaire par : « Il est impossible de nier la rupture qui s’est produite avec le concile ».

Sur le chapitre de la collégialité conciliaire, le supérieur du District de France enseigna que le Bon Dieu a donné une forme de gouvernement à Son Église, son type de constitution est monarchique. Et d’affirmer qu’a été introduite dans les textes du concile, la nouvelle notion de collégialité. Il invoqua ensuite à tort, l’opposition des évêques au Motu proprio du 07/07/2007, comme s’il s’agissait d’une authentique volonté de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI de rétablir le rite traditionnel de Saint Pie V, ce qui n’est pas le cas, comme l’histoire l’a très clairement démontré.

2.   Les intentions de Rome et celles de la FSSPX

L’abbé de Cacqueray a révélé ce qui était longtemps conservé secret par Mgr Fellay, à savoir que l’initiative des discussions vient de la FSSPX qui les réclamait depuis 2001 par son schéma en trois points :

1)    Deux préalables

2)    Les prétendues « discussions » et

3)    La « reconnaissance canonique » de la FSSPX

Pour l’abbé de Cacqueray ces « deux préalables n’ont été qu’imparfaitement donnés par Rome », cela est « insuffisant mais intéressant ».

Ainsi, l’abbé de Cacqueray vient d’inventer la nouvelle notion de « miracles imparfaits » de la Très Sainte Vierge Marie, car l’obtention de ces préalables « imparfaitement donnés » par la Rome moderniste a été présenté par Mgr Fellay comme le fruit miraculeux des deux « croisades du Rosaire » qu’il avait organisées.

Selon l’abbé de Cacqueray, Ratzinger-Benoît XVI aurait estimé que face au clan progressiste, il lui faudrait faire contrepoids en intégrant la FSSPX dans l’église conciliaire. L’abbé de Cacqueray n’a pas manifesté la moindre prudence et méfiance face à ce schéma de dialectique hégélienne qui n’étonne pas chez le moderniste et kantien Ratzinger.

Selon lui « le pape est un homme de grande science » qui manifeste un « intérêt profond pour ces questions », et qu’il s’agirait d’un intérêt intellectuel.

Et de reprendre le conte de fée pour débiles mentaux diffusé par les milieux infiltrés, ainsi que par Mgr Williamson, selon lequel Ratzinger-Benoît XVI « a le souci de régler la situation de la Fraternité avant sa mort » et qu’ « elle lui a toujours été un grand chagrin » (sic). Que d’autre part dans la vision œcuménique, cela ne fait pas très bien que la FSSPX soit à l’extérieur de l’église conciliaire. Et donc « qu’il faudrait parvenir à cette régularisation ».

Ah ; comme c’est beau ! Sortons nos mouchoirs pour essuyer les larmes de notre émotion devant l’ineffable bonté de Ratzinger-Benoît XVI ému d’un « grand chagrin » ! Mais dites-nous Mère-Grand Joséphine, pourquoi avez-vous de si grandes dents ?... cette posture mensongère et ultra-naïve du chaperon rouge Cacqueray avait quelque chose de pitoyable, tellement opposée au combat viril que mena Mgr Lefebvre qui n’entretenait aucune illusion sur Ratzinger qu’il traitait en privé de « serpent » et dont les artifices n’avaient plus prise sur lui à la fin de ses jours.

En complément à cette vision irénique des intentions romaines, l’abbé de Cacqueray n’a fait qu’effleurer ce que pourraient être les vraies intentions cachées des autorités de l’église conciliaire : « pouvoir nous faire taire » car la FSSPX constitue la principale voie de combat, et que ses déclarations ont un retentissement.

Cette présentation des véritables intentions romaines ne fut qu’une concession furtive au combat de Mgr Lefebvre, l’abbé de Cacqueray s’en acquitta rapidement, pressé de solder cet héritage désormais encombrant du fondateur qui avait justement sacré en 1988 car il était persuadé que les autorités vaticanes voulaient le faire taire.

La statue du commandeur devient très embarrassante à Suresnes qui ne voudrait plus présenter au mieux qu’un Mgr Lefebvre religieusement correct et qui ne nuise pas dans l’opération de communication actuelle sur le « bon Benoît XVI ».

Dans sa naïveté, le jeune abbé de Cacqueray s’est fendu d’un « tous nous souhaitons qu’un jour la Fraternité soit reconnue par l’Église ». Mais d’ajouter aussitôt que cependant « cette reconnaissance canonique est secondaire ». Pourtant Mgr Fellay ne parle que de cela et ne cesse de frétiller dès qu’il en est question, comme récemment aux États-Unis où, sans craindre le ridicule, il s’est ébaudi devant un public de fidèles de la reconnaissance de la FSSPX qui aura duré quinze jours.

Car, dit l’abbé de Cacqueray, « pour nous, c’est surtout une possibilité de porter à Rome le témoignage de la Foi catholique » et de montrer ces erreurs grossières qui représentent un « sida spirituel ». En s’émerveillant de la possibilité d’une unique conversion comme le montra le retour de « Mgr » Lazzo.

Mais l’abbé de Cacqueray ne dit pas que cette possibilité de témoignage est payée du prix de l’interdiction de toute critique publique contre Ratzinger-Benoît XVI au sein de la FSSPX, comme il l’a lui-même montré en persécutant l’abbé Pouliquen ou en exigeant une inacceptable obéissance abusive de la part du Père Jean.

Il ne dit pas non plus que le prétendu « Mgr » Lazzo n’était pas sacramentellement validement évêque[7] comme l’a reconnu Mgr Tissier de Mallerais qui avait interdit en 1998 qu’il donna les confirmations.

3.   L’éventail des issues à ces conversations doctrinales

Puis l’abbé de Cacqueray dressa un inventaire des issues possibles à ces discussions :

Selon l’abbé de Cacqueray, cette issue a été « soulevée dans certains milieux sédévacantistes ». [NDLR : Milieux qui à ses yeux représentent l’horreur absolue et l’abomination de la désolation]. Selon lui, il s’agirait là d’un procès d’intention, car l’hypothèse d’un accord pratique n’est pas souhaitée et de se référer au chapitre de 2006. Pourquoi ? Car la FSSPX « peux se faire avoir comme tant d’autres ». Rien ne laisse augurer de ce qui serait un « scénario catastrophe » et qui consisterait à « rentrer dans le moule conciliaire ».

Espérer que la Rome conciliaire reconnaisse ses erreurs revient pour l’abbé de Cacqueray à tomber dans le piège de Perette et de son pot au lait.

Ce serait alors le retour à la situation d’avant et l’abbé de Cacqueray estima qu’il est « utile de préparer nos esprits » à cette éventualité.

La statue de Vatican II commence à se fissurer selon lui. Et un travail réel se fait dans les esprits.

À la 52° minute de sa conférence, l’abbé de Cacqueray brandit alors le livre de Mgr Gherardini, « Un débat à ouvrir », à la tribune de la salle de conférence de Versailles.

Le livre à la main, il déclara alors que l’auteur passe pour être une sommité à Rome. Selon l’abbé de Cacqueray, Mgr Gherardini a cependant une « manière alambiquée de dire les choses ». Selon le supérieur de District, il se passe une sorte d’effritement des idées conciliaires, « Gaudium et spes » est d’une grande naïveté tout comme « Nostra Ætate » alors que nous assistons à l’extension au galop des minarets dans notre pays.

Pour l’abbé de Cacqueray « des textes de Vatican II apparaissent ridicules » aujourd’hui.

Mais l’abbé de Cacqueray écarte cette hypothèse en jugeant : « je ne crois pas que ce soit l’idée du Pape ». Il ne dit pas que si Castrillon Hoyos avait une « idée » et suivait un plan, il n’agissait nullement de sa propre initiative mais de manière coordonnée avec son patron Ratzinger. Et que si Castrillon Hoyos est (apparemment) parti, il a néanmoins détruit la plupart des communautés religieuses en dehors de la FSSPX (Campos, Rédemptoristes transalpins de l’agent Sim), il a créé une communauté concurrente (IBP) avec des transfuges (abbés Laguérie, Aulagnier, Herry, de Tanoüarn) et il a mené la FSSPX au seuil des « discussions doctrinales » après lui avoir fait avaler le franchissement forcé et simulé des « deux préalables ».

Ces désastres pour la Foi catholique, autant de succès à mettre à l’actif de l’intriguant Castrillon Hoyos, ne seraient pas non plus « l’idée du Pape » selon l’abbé de Cacqueray ?

Et il conclut d’un : « je n’ai pas de choses croustillantes à dire », avant de revenir sur la foi catholique : « Comme si la charité pouvait exister sans la Foi. La charité ne peut exister que si la Foi existe dans une âme ».

Et puis il affirma son entêtement à propager la Foi, à transmettre la Foi.

Il ne s’agissait là que d’une déclaration de principe, car le véritable combat de la Foi n’est plus mené par l’abbé de Cacqueray qui maintient à ses côtés le protégé de la loge : l’abbé Grégoire Celier.

Puis vinrent les questions des fidèles.

Rappelons que l’inamovible abbé Grégoire Celier, le favori de la Loge à Suresnes, vient péniblement de devenir Bac+4 à 51 ans et entreprend actuellement d’escalader la façade Sud de son Himalaya de doctorat en philosophie sur la question extrêmement innovante et prometteuse de l’« éternité du monde »[8] …(cf. les nombreuses références de VM sur ce sujet)  On est prié de ne pas rire…

Pour l’abbé de Cacqueray, les théologiens romains ne seraient pas atteints de la même façon du modernisme que décrit saint Pie X dans son encyclique Pascendi.

Acculé en fin de conférence par les questions légitimes des fidèles, l’abbé de Cacqueray a fini par reculer devant l’absurdité de ce secret indécent imposé aux pseudo-« discussions ».
Et il déclara : « à un moment donné, il faudra qu’il y ait un point qui soit donné ».

Comme nous l’avons vu, mais nous insistons, la FSSPX tait ses critiques et son débat publics pour un débat à ‘huis clos’ afin de convertir au moins un théologien romain.

Ce qui a pour effet de faire lire dans la Fraternité des textes conciliaires en abandonnant les textes de Mgr Lefebvre, ce qui a des effets dévastateurs pour des milliers d’âmes, à mettre en balance avec l’hypothétique conversion d’un seul théologien romain !

Il s’agit en réalité d’un bâillonnement de la Fraternité qui est déjà réalisé, par la politique des conversations, et qui est également entretenue dans la fiction de l’opposition Gherardinienne à Vatican II au sein de l’église conciliaire.

Ce même Gherardini qui déclare publiquement en substance : « Signez d’abord vous pourrez débattre ensuite » !

Puis vint, à l’occasion d’une question sur la 3° croisade du Rosaire lancée par Mgr Fellay, la partie de religion-fiction la plus révélatrice de la soirée.

L’abbé de Cacqueray conta à son auditoire qu’il s’attendait qu’après les « deux préalables » la troisième croisade fut consacrée aux prétendues « discussions doctrinales ». Mais ce fut la demande de la conversion de la Russie au Cœur Immaculé de Marie et de sa conversion.

Et de dévoiler alors ce que serait le discours de la FSSPX en cas de réalisation de cette consécration. Nous allons voir que ces quelques ébauches en disent long sur le fond de cette manipulation R+C de la 3° croisade sacrilège du Rosaire.

En effet, selon le supérieur de District de France, cette consécration constituerait un « fait » qui irait paraît-il, « à l’opposé de Vatican II » :

Selon l’abbé de Cacqueray, une telle « consécration » aurait un grand impact par rapport aux problèmes posés par Vatican II.

Ce dévoilement, qui ne vient pas de l’abbé de Cacqueray lui-même, mais très certainement de son entourage infiltré qui agit en connexion directe avec les autorités romaines, en dit long sur l’opération d’intoxication des esprits des abbés et des responsables de la FSSPX, qui est en cours.

En effet, l’abbé de Cacqueray suppose qu’il s’agirait d’une « consécration » de la Russie qui serait faite par l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI en communion avec tous les pseudo-“évêques” conciliaires du monde entier. Mais il faut également envisager que cette initiative conciliaire soit accompagnée par une même « consécration » réalisée par le Patriarche de Moscou, Kiril Ier, dans un esprit œcuménique, et même plus encore par le prochain concile pan-orthodoxe qui s’annonce pour 2012, en vue de détruire le sacerdoce sacrificiel sacramentellement valide, en particulier en détruisant le monachisme chez les orthodoxes. La publication de deux précédents dossiers sur la Russie et le Patriarcat de Moscou, a amplement démontré que l’actuel patriarche Kyril Ier agit comme un complice des milieux maçonniques rose+croix britanniques en vue de l’instauration de la religion œcuménique maçonnique universelle, qui serait la religion du Nouvel Ordre Mondial Britannique antichrist d’origine Rose-Croix.

Le scénario est mensonger car une telle « consécration » ne marquerait en rien une abjuration de la fausse doctrine de la liberté religieuse, mais simplement une instrumentalisation de la traditionnelle dépendance du pouvoir religieux orthodoxe du pouvoir temporel russe aux fins de satisfaire un plan œcuménique et maçonnique d’origine britannique. Loin de représenter un abandon de l’œcuménisme, ce serait l’un des couronnements du plan R+C britannique anglican œcuménique et maçonnique de la théorie des 3 branches du pasteur anglican d’Oxford Pusey.

L’abbé de Cacqueray voudrait donc faire passer pour un acte anti-œcuménique, ce qui marquerait une avancée majeure préparée par les milieux britanniques anglicano-rose+croix. Et pour ce qui concerne la collégialité, nous savons très bien que ce débat est devenu une fiction depuis que la Loge a pris le contrôle du Vatican.

L’église conciliaire évolue lentement vers sa parcellisation à l’image de la Communion Anglicane qui est son modèle, ce qui n’exclut nullement des actes d’autorité et une unanimité de circonstance lorsqu’il s’agit de franchir une étape majeure de la marche vers la religion universelle et maçonnique.

Toutes ces subtilités cléricales s’évanouissent dès qu’on en examine la logique. Il reste la réalité d’un plan de subversion de l’Église de plus de 150 ans, manifestée pour la première fois en 1830 à partir d’Oxford, et une imminente manipulation des esprits que cautionne Mgr Fellay et sa fictive et sacrilège 3° croisade du Rosaire.

L’abbé de Caqueray a donc bien répandu le sophisme selon lequel : « le combat a changé de forme », et ses propos tranchent brutalement avec les paroles et le combat qu’a mené Mgr Lefebvre jusqu’à sa mort inopinée.

Cette tromperie sur les véritables enjeux de la situation religieuse s’accompagne d’une véritable inversion qui consiste à faire passer pour un recul de l’œcuménisme, la manipulation conciliaro-orthodoxe entre l’abbé apostat Ratzinger et l’évêque orthodoxe Kyril Ier en cours en 2011-2012, qui constitue en réalité l’étape finale et triomphale du plan séculaire R+C anglican œcuménique britannique[9] de la « théorie des trois branches ou des trois vignes » du pasteur anglican Pusey d’Oxford, qui aurait été ainsi enfin réalisée « miraculeusement » – selon le « truqueur mitré », Mgr Fellay[10] par la sacrilège 3° croisade du Rosaire où les fidèles ont été abusés par cet évêque suisse lui-même aveuglé par son insondable vanité et par son ignorance non moins étonnante.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-10-02-A-00-Abbe_de_Cacqueray-Gherardini.pdf

[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-11-21-A-00-Russie_enjeux.pdf

http://www.virgo-maria.org/Documents/Crise_Russe-Enjeux-2010-10.pdf

http://fr.wikipedia.org/wiki/Concile_panorthodoxe

http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-08-22-A-00-Russie-Enjeux_religieux_et_politiques.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-05-11-A-00-Madiran_vend_meche_Fatima.pdf 

http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-03-30-A-00-Raul_Miguel_Fatima.pdf 

http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-02-18-A-00-1000_rabbins_soutiennent_Mgr_Fellay.pdf

[3] http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-09-24-A-00-Cardinal_Mercier_a_Dom_Beauduin.pdf

[4] Nous excluons la taupe Williamson, dont le jeu ne trompe plus personne et révèle sa collaboration « à revers » avec l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, pour tenter de faire tomber la FSSPX sous le contrôle des modernistes.

Une fois de plus démasqué par VM en septembre, l’ex(?)-anglican Mgr Williamson tente depuis quelques semaines de se refaire une réputation de fermeté en épiloguant à longueur de bulletin hebdomadaire Dinoscopus sur l’importance de la doctrine catholique. Ce jeu, d’esprit très fabien, ne trompe plus que les naïfs.

http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-09-05-A-00-Mgr_Williamson-Echec_des_discussions.pdf

[5] Terme ridiculement pédant, destiné à mieux impressionner les imbéciles et les ignorants qui semblent être si nombreux aujourd’hui parmi ceux qui prétendent être « catholiques traditionalistes ».

[6] Conférence de Mgr Tissier de Mallerais du 11 novembre 2011 à Paris qui n’a été connue dans le monde catholique que par l’action de Virgo-Maria.org alors que Suresnes et l’abbé Cocault-Duverger avait organisé le black-out de la conférence en refusant tout enregistrement audio. Ce même abbé Cocault-Duverger avait d’ailleurs promis une magnifique publication des textes dans une édition prestigieuse, et plus de 3 ans après, quand les actes de ce symposium  placé sous le patronage de Mgr Tissier de Mallerais sont enfins enfin publiés par la FSSPX (abbé de Celier, abbé de Cacqueray, abbé Cocault-Duverger …) cette communication de clôture de l’évêque ainsi placé en patronnage du Symposium aura disparue entièrement de la publication de ces actes ainsi que de la table des matières de cette dernière, comme si elle n’avait jamais existé (cf. les liens internets ci-dessous)… Le comportement de ces clercs infiltrés et leurs méthodes de censure dignes des exemples totalitaires sont une fois de plus clairement dévoilés par les faits aux yeux des innombrables incrédules.

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-14-A-00-Mgr_Tissier_a_Paris.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-29-MgrTissier_SuperModernisme.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/2007-11-11-Mgr_Tissier_Modernisme.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-29-A-00-Mgr_Tissier_Super_modernisme.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-07-22-A-00-Conciliarisation-rampante-de-la-FSSPX.pdf

[7] Car sacré dans le nouveau rite invalide de 1968 (Pontificalis Romani)

[8] Sujet sur lequel un universitaire érudit a déjà rassemblé tout ce qui a trait à la question et a produit une analyse de fond

[9] http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-09-24-A-00-Cardinal_Mercier_a_Dom_Beauduin.pdf

[10] http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-11-25-A-00-Mgr-Fellay_sophismes_Etats-Unis.pdf

« Truqueur Mitré » ! : « Pour qui donc nous prend-il, ce truqueur mitré ? »,  c’est le qualificatif mérité et juste par lequel M. l’abbé Juan-Carlos Ceriani (r-FSSPX) interpelle publiquement le menteur public Mgr Fellay :

http://www.virgomaria.org/articles/2010/VM-2010-08-20-A-00-Abbe-Ceriani_Critique_Mgr-Fellay_au_Bresil.pdf