CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude,
Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus
Missæ Salve Sancta Parens)
dimanche 9 janvier 2011
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Le traître Mgr Fellay renie son consécrateur : Mgr Lefebvre !
L’opération récupération menée par les modernistes du Vatican progresse
Mgr Fellay a été retourné par ses discussions avec Rome depuis 2000, et tout particulièrement depuis 2005. Il est désormais pressé de rendre public son rejet du combat de Mgr Lefebvre et de la Foi catholique pour implorer d’être reçu dans l’église Conciliaire par l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI. Il inverse les termes du combat mené par son consécrateur. Pour Mgr Fellay, désormais l’Église ce sont les autres, les modernistes. Dans un interview donné le 27 décembre 2010 aux Nouvelles Calédoniennes, Mgr Fellay a proclamé sa non appartenance à l’Église catholique et a supplié la Rome moderniste de l’intégrer, en avouant attendre de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI qu’il fasse de lui un « vrai évêque ». Le mandat duquel s’était réclamé Mgr Lefebvre en 1988 étant désormais caduc ou disqualifié aux yeux de Mgr Fellay. Il a également loué les « idées traditionnelles » de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI qui vient de convoquer un 2° Assise. Et Mgr Fellay, insultant l’intelligence et la Foi des clercs et des fidèles depuis 40 ans, réduit la révolution de Vatican II à des « ambiguïtés » qu’il faudrait lever. Nous nous livrons à un travail d’inventaire et de comparaison des propos de Mgr Lefebvre et de Mgr Fellay. Le résultat est accablant pour le « truqueur mîtré » qui apparaît comme un personnage lamentable que les clercs de la FSSPX devraient chasser de son poste au plus vite, tant il ruine le crédit de l’œuvre qui lui est confiée et tant il fait le jeu des modernistes et ne les combat plus. Ce tartuffe n’aurait évidemment jamais dû accéder à des fonctions dont il est indigne et qu’il déshonore. La FSSPX que Mgr Lefebvre préparait, avant que ne survienne sa mort inopinée, pour assurer la continuation de l’Église et de suppléer à la perte de la Foi par Rome, est désormais détournée de sa mission par le truqueur qui la détruit. Il s’agit désormais d’une question de vie ou de mort pour la FSSPX, et, à travers elle, pour la survie du Sacerdoce sacrificiel catholique.
Table des matières
1. Les quatre silences de Mgr Fellay sur le combat de Mgr Lefebvre
Les accusations portées par A.Upinsky contre Mgr Tissier de Mallerais le 4 avril 2009, dans sa lettre publique, suite à la conférence d’occultation de Mgr Lefebvre prononcée par l’évêque français de la FSSPX le 13 mars 2009 à l’église Saint-Nicolas du Chardonnet (Paris), devant le Saint Sacrement, résument bien le piège dans lequel la ruse de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI et la trahison de ses quatre évêques plongent progressivement la FSSPX depuis le début des pourparlers avec la Rome apostate.
Quatre silences de Mgr Tissier qui sont également ceux de Mgr Fellay sur le combat de Mgr Lefebvre :
Dans sa lettre, l’épistémologue demandait que soit rétabli le combat de Mgr Lefebvre pour la défense et la poursuite du Sacerdoce catholique qui représente l’enjeu réel de cette haine de Rome contre l’œuvre de Mgr Lefebvre et l’Église catholique :
Rétablissez « la fidélité à Mgr Lefebvre, en rompant les « pourparlers » avec Rome qui vous plongent avec la Fraternité dans une contradiction suicidaire ; en dénonçant le secret et le subterfuge des deux accords consistant, à reconnaître la prééminence de la Nouvelle messe et le Primat de l’Eglise conciliaire. Ce qui conduit à l’auto-démolition de l’œuvre de Mgr Lefebvre en violation de son veto sans appel ».
Près de deux ans après sa conférence (13 mars 2009) de Saint Nicolas du Chardonnet où il a dissimulé et dénaturé le combat de Mgr Lefebvre, Mgr Tissier de Mallerais n’a toujours pas effectué une réparation publique. Bien au contraire, il est devenu muet face à l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, tournant le dos au combat de son consécrateur et cautionnant l’auto-destruction en cours de la Fraternité par Mgr Fellay et ses complices romains.
Grâce à lui la FSSPX est en train de devenir une maffia à la mode Schmidberger (taupe n°2), pilotée au niveau supérieur par la maison britannique fabienne et son agent principal (posté à cet effet), Mgr Williamson (taupe n°1). L’abbé Schmidberger est affecté à l’action à l’intérieur de la FSSPX avec sa marionnette Mgr Fellay et Mgr Williamson est affecté à l’extérieur, au niveau mondial, pour le faire passer pour un sauveur aux yeux des prêtres qui ne seraient pas assez conséquents pour prendre en compte les faits avérés et vérifiables révélés par le site Virgo-Maria.org.
Ce rappel des enjeux permet de bien comprendre l’importance symbolique de l’interview du 27 décembre 2010 aux Nouvelles calédoniennes, tant Mgr Fellay y proclame le primat de l’église Conciliaire sur la FSSPX et doute de sa propre mission et de l’authenticité de son épiscopat.
À l’opposé des objectifs affichés par la FSSPX, les contacts avec Rome sont en train de convertir Mgr Fellay à l’église Conciliaire. Il s’agit bien de la logique dénoncée par A.Upinsky qui est à l’œuvre.
L’abbé apostat Ratzinger poursuit depuis près de trois décennies son combat pour neutraliser l’œuvre de Mgr Lefebvre. Il l’a dit à plusieurs reprises : « Il faut défendre le Concile Vatican II contre Mgr Lefebvre » (Chili 1988). « ...le point central du conflit se situe dans l'attaque contre la liberté religieuse et contre le prétendu esprit d'Assise » (Chili 1988). « ...ôter toute raison d'être au cas Lefebvre... ces fausses protestations » (“Entretien sur la foi”, p. 35).
La liberté religieuse en 2010 ? L’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI en réaffirme tous les principes.
Assise en 2011 ? L’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI veut renouveler
le scandale de 1986 :
« Benoît XVI se rendra en pèlerinage à Assise en octobre 2011. Il y invite les chrétiens d’autres confessions et les représentants d’autres religions pour célébrer le 25e anniversaire du rassemblement “ historique ” convoqué par Jean-Paul II le 27 octobre 1986.
C’est ce que le pape a annoncé lui-même après la prière de l’angélus de ce 1er janvier 2011, depuis la fenêtre de son bureau qui donne place Saint-Pierre, et en présence de dizaines de milliers de visiteurs. Le pape souhaite que les religions se considèrent au « service de la cause de la paix ».
Le pape rappelle qu’il a mentionné l’anniversaire de ce rassemblement voulu par Jean-Paul II, dans son Message pour la Journée mondiale de la Paix, soulignant que « les grandes religions peuvent constituer un facteur important d’unité et de paix pour la famille humaine ».[4]
L’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI professe, non pas que Notre Seigneur Jésus-Christ est Roi et que toute paix ne proviendra que de l’établissement de Son règne, mais que « les grandes religions peuvent constituer un facteur important d’unité et de paix pour la famille humaine », ce qui veut dire que de faux cultes, de fausses religions, qui ne viennent pas de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui le combattent, vont nous apporter la paix par leur union. Il y mêle par surcroît, une conception de l’unité du genre humain, cœur de Vatican II (cf Les 4 colloques de la FSSPX en 2003/2007 à Paris), et typique de la pensée gnostique et maçonnique.
« ...le point central du conflit se situe dans l'attaque contre la liberté religieuse et contre le prétendu esprit d'Assise » (Chili 1988). « ...ôter toute raison d'être au cas Lefebvre... ces fausses protestations » (“Entretien sur la foi”, p. 35) : voilà le programme de l’abbé apostat l’abbé apostat Ratzinger depuis plus de vingt ans.
Cette hostilité de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI à Mgr Lefebvre et sa pertinacité dans les erreurs conciliaires rappelées, examinons comment Mgr Fellay a rompu avec le combat de Mgr Lefebvre pour devenir un mendiant de l’église Conciliaire qui quémande sa place et en attend qu’elle fasse de lui un « vrai évêque ».
Piégé par son accord secret de 2000 avec Rome, et l’obtention, en contrepartie des legs et dons bloqués par l’État français, Mgr Fellay est progressivement hypnotisé par l’abbé apostat Ratzinger, happé dans des concessions sur les principes, dans un renoncement à toute critique. Les « discussions doctrinales » achèvent de transformer Mgr Fellay en humble sujet de l’église Conciliaire, et l’imprègnent de plus en plus de Vatican II et des idées des modernistes qui dirigent le Vatican.
Fait majeur de cet interview, Mgr Fellay considère que lui-même et la FSSPX n’appartiennent plus à l’Église catholique, mais que l’Église catholique ce sont les autres, cette église Conciliaire dont Mgr Lefebvre s’est séparé pour sauver le Sacerdoce.
Les expressions se multiplient dans la bouche de l’évêque suisse montrant qu’il a été complètement recyclé par les théologiens romains : l’Église catholique ce sont les autres : les modernistes :
« Notre situation est controversée, mais elle est aussi liée à ce qui se passe dans l’Église catholique » Mgr Fellay
Mgr Fellay dissocie bien la situation de la FSSPX de celle de l’Église catholique, ce qui veut dire que la FSSPX n’appartient pas à l’Église.
L’interrogation suivante de la journaliste lève tout doute, s’il y en avait. À la question : « Le but de votre communauté est toujours d’intégrer l’Église catholique ? »
Que répond-t-il ? « Non, car nous avons toujours appartenu l'Église Romaine, toujours fidèle aux saintes traditions reçues des Apôtres et qui nous commande de transmettre fidèlement ces saintes traditions – c'est-à-dire le dépôt de la foi – à tous les hommes pour le salut de leurs âmes. » comme l’aurait dit Mgr Lefebvre[5] ?
Pas du tout, Mgr Fellay acquiesce :
« Oui, on a toujours soutenu qu’on ne veut pas faire bande à part ». Mgr Fellay
Au Bourget, le 19 novembre 1989, pour le jubilé de ses 60 ans de Sacerdoce, Mgr Lefebvre avait déclaré sa volonté de « faire bande à part » devant 23000 fidèles. Il avait pris l’exemple de la fidélité des vendéens et celui du petit David contre Goliath, citions la Conclusion du sermon de Mgr Lefebvre le 13 novembre 1989.
« Partout s’élèvent des écoles, des prieurés, des paroisses se multiplient dans tous nos pays, partout des églises sont acquises pour la Tradition. Il faut reconstruire le règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ dans ce monde chrétien qui disparait.
« Vous me direz : “Mais, Monseigneur, c’est la lutte de David contre Goliath”. Et oui, je le sais, mais dans la lutte qui l’a opposé à Goliath, David a eu la victoire. Comment a-t-il obtenu cette victoire ? Par un petit caillou qu’il est allé chercher dans le torrent. Quel est le caillou que nous avons, nous ? Jésus-Christ, Notre Seigneur Jésus-Christ.
« Nous dirons comme nos ancêtres vendéens qui ont versé leur sang pour leur Foi : « Nous n’avons d’autre honneur que l’honneur de Jésus-Christ ; nous n’avons qu’une peur au monde, c’est d’offenser Jésus-Christ ». Voilà ce qu’ils ont chanté en allant à la mort pour défendre leur Dieu. Nous aussi, chantons cela avec courage, avec cœur : « Nous n’avons qu’un amour, c’est Notre Seigneur Jésus-Christ et nous n’avons qu’une peur, c’est de l’offenser ».
« Et nous demanderons à la Très Sainte Vierge de nous aider dans ce combat. Et pour cela, dans quelques instants, après la Sainte Messe, nous nous réunirons, les évêques ici présents, les cinq que nous sommes, pour redire la consécration du Monde et de la Russie au Cœur Immaculé de la Très Sainte Vierge Marie » Mgr Lefebvre
« Nous n’avons d’autre honneur que l’honneur de Jésus-Christ ; nous n’avons qu’une peur au monde, c’est d’offenser Jésus-Christ » déclarait Mgr Lefebvre.
L’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI n’en attend pas moins, il s’agit de la suite du combat qu’il menait il y a vingt ans contre Mgr Lefebvre et qui était déjà appelé l’ « opération-récupération » par les autorités vaticanes :
Ainsi l’abbé apostat Ratzinger déclarait :
« Il faut défendre le Concile Vatican II contre Mgr Lefebvre » (Chili 1988).
« ...le point central du conflit se situe dans l'attaque contre la liberté religieuse et contre le prétendu esprit d'Assise » (Chili 1988).
« ...ôter toute raison d'être au cas Lefebvre... ces fausses protestations » (“Entretien sur la foi”, p. 35).
« ...le phénomène lefebvriste est en expansion... » (Il Regno, avril 1994). [6]
Et l’abbé Tam rassemble les commentaires :
« l’opération récupération continue » (30 Giorni, octobre 1988).
« …malgré l’agressive “opération récupération” bien conduite et mise en œuvre par les autorités vaticanes, l’armée traditionaliste de Mgr Lefebvre est loin d’être vaincue et de battre en retraite,
comme beaucoup le croient aujourd’hui » (Il Sabato, 8.7.1989).[7]
Mgr Fellay doute de son propre épiscopat, et attend que la Rome moderniste fasse de lui un « vrai évêque »
Mais en 1988, à la tête de son « opération-récupération », l’abbé apostat Ratzinger n’imaginait pas réussir un jour à faire douter Mgr Fellay de son propre épiscopat reçu des mains de Mgr Lefebvre, et pourtant il s’agit bien de l’état de déchéance que vient d’atteindre Mgr Fellay :
« Nous souhaitons que Rome nous reconnaisse comme de vrais évêques. » Mgr Fellay
Mgr Fellay doute de son épiscopat, il veut devenir « un vrai évêque », alors qu’il a été sacré dans le rite traditionnel valide par un archevêque valide. Au contraire, l’abbé Ratzinger a été sacré en 1977 dans un rite nouveau, dont Mgr Fellay déclare qu’il confère un « sacerdoce probable » (25/03/2007). Ce qui veut dire que l’évêque certainement valide attend de l’évêque probable de Rome, donc douteux, qu’il fasse de lui un « vrai évêque ».
Une histoire de fou qui en dit long sur l’effondrement intellectuel du locataire de Menzingen !
Au contraire, Mgr Lefebvre lui demandait qu’il remette son épiscopat entre les mains d’un « pape parfaitement catholique » pour que celui-ci confirme son épiscopat.
« Je vous conférerai cette grâce, confiant que sans tarder le Siège de Pierre sera occupé par un successeur de Pierre parfaitement catholique en les mains duquel vous pourrez déposer la grâce de votre épiscopat pour qu'il la confirme. »[8] Mgr Lefebvre
Le fondateur de la FSSPX ne lui a jamais demandé de s’adresser à un pape pour qu’il en fasse un « vrai évêque », comme si l’ancien archevêque de Dakar avait douté de la validité des sacres qu’il avait lui-même conféré le 30 juin 1988. Quant à la juridiction, qui n’était pas un sujet qui empêchait Mgr Lefebvre de dormir, il a fait lire au début de la cérémonie des sacres une lettre affirmant qu’il avait le mandat et qu’il le recevait de l’Église catholique et de toute sa Tradition :
« — Avez-vous un mandat apostolique ?
« — Nous l’avons.
« — Qu’on le lise !
« Nous l'avons de l'Église Romaine, toujours fidèle aux saintes traditions reçues des Apôtres et qui nous commande de transmettre fidèlement ces saintes traditions – c'est-à-dire le dépôt de la foi – à tous les hommes pour le salut de leurs âmes (…)
« Selon ce mandat de la sainte Église romaine toujours fidèle, nous choisissons ces quatre prêtres ici présents comme évêques de cette sainte Église romaine, pour être auxiliaires de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X »
En 1988 Mgr Fellay avait le mandat, mais en 2010, il estime qu’il l’a perdu. Pourrait-il nous expliquer comment ?
Nous voyons que plus nous évoquons les actes forts de Mgr Lefebvre et plus l’opposition de Mgr Fellay à son consécrateur, car ce n’est plus une simple déviation, devient évidente. Nous avons bien là deux univers intellectuel opposés, le fondateur de la FSSPX qui prétend que la lune conciliaire tourne, après s’en être détachée, autour de la terre de l’Église continuée par la FSSPX et le « truqueur mîtré »[9] de Menzingen, qui vient nous conter que la Fraternité tourne autour de la lune conciliaire et demande à s’y réunir.
Deux univers qui s’affrontent logiquement, intellectuellement, car Notre Seigneur n’a pas permis le flou ou l’ambiguïté sur la question de la vérité et de la profession de Foi : que votre oui soit oui, que votre non soit non. Mgr Lefebvre parlait ainsi et ses paroles séparaient les réalités : d’une part les fidèles à la foi catholique et à l’enseignement des Papes du XIX° et du début du XX° siècle contre le naturalisme, le libéralisme et le modernisme, et puis d’autre part les apostats romains qui ont quitté l’Église, qui quittent l’Église :
« Moi, je dis : ROME A PERDU LA FOI, mes chers amis. ROME EST DANS L'APOSTASIE. Ce ne sont pas des paroles, ce ne sont pas des mots en l'air que je vous dis. C'EST LA VÉRITÉ. ROME EST DANS L'APOSTASIE. On ne peut plus avoir confiance dans ce monde-là, il a quitté l'Église, ILS ONT QUITTÉ L'ÉGLISE, ILS QUITTENT L'ÉGLISE. C'EST SÛR, SÛR, SÛR. »[10] Mgr Lefebvre, 4 septembre 1987
En juillet 1989, pour décrire la tactique du « cardinal » Ratzinger d’incorporation de la Fraternité pour la détruire, un an et demi avant sa mort inopinée, Monseigneur Lefebvre disait :
« Se mettre à l’intérieur de l’Église, qu’est-ce que cela veut dire ? Et d’abord de quelle Église parle-t-on ? Si c’est de l’église Conciliaire, il faudrait que nous, qui avons lutté contre elle pendant vingt ans parce que nous voulons l’Église catholique, nous rentrions dans cette église Conciliaire pour soi-disant la rendre catholique ? C’est une illusion totale ! (…) Cette histoire d’Église visible de Dom Gérard et de M. Madiran est enfantine. C’est incroyable que l’on puisse parler d’Église visible pour l’église Conciliaire, par opposition à l’Église catholique que nous essayons de représenter et de continuer »[11]
Plus rien de tel chez Mgr Fellay, désormais recyclé par l’esprit conciliaire dans ses discussions avec Rome et dont la réflexion anémiée devient le reflet de la légèreté dissolvante et incohérente de la mentalité conciliaire, la confusion mentale est telle dans ses propos et dans sa tête qu’elle permet toutes les inversions et favorise la confusion des esprits. Cette errance mentale de l’évêque suisse en fait une cible de choix pour les théologiens romains qui n’ont aucune difficulté à pétrir la pâte bien molle de son esprit et à la faire cuire dans le four conciliaire.
En se laissant ainsi gagner par l’esprit conciliaire et moderniste, Mgr Fellay diffuse au sein de la structure qu’il dirige un poison de perte de la Foi et dissimule le véritable ennemi. Il neutralise et asphyxie la FSSPX lentement. Ce faisant, il accomplit la tâche que l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI attend de lui. À l’opposé de Mgr Fellay, Mgr Lefebvre citait Crétineau-Joly et désignait l’ennemi, ses plans et ses méthodes.
Totalement retourné par Rome et détaché de Mgr Lefebvre, il ne fixe plus d’exigences mais s’en remet au seul bon vouloir de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI :
« D’ailleurs le pape dit qu’il y a seulement un problème d’ordre canonique. » Mgr Fellay
Intéressant ! L’obstacle à ce que la FSSPX rentre dans l’église Conciliaire n’est plus la question de la catholicité de l’église Conciliaire et sur laquelle la FSSPX, comme le voulait Mgr Lefebvre, devrait se prononcer. Pas du tout, l’exercice de ce jugement a été abdiqué par Mgr Fellay qui s’en remet au chef de l’église Conciliaire. Et, réjouissance suprême de Mgr Fellay, pour le chef du Vatican, le problème serait « seulement » canonique ! Ah, mais ce pauvre Mgr Lefebvre n’avait pas l’intelligence de comprendre ce que lui Mgr Fellay a compris d’emblée : il ne s’agit que de subtilités canoniques !
On prend vraiment les clercs et les fidèles pour des imbéciles.
Au lieu de faire tout ce foin autour des sacres et de déclencher un ouragan dans les médias et parmi les familles, il aurait suffit que Mgr Lefebvre défausse son jugement au profit de l’autorité romaine, et il subsistait « seulement » un problème canonique !
Rappelons que dans sa lettre à Mgr Tissier de Mallerais, A.Upinsky rappelle que Mgr Lefebvre qualifiait d’ « enfantine » et d’ « illusion » l’idée dune identification de l’église Conciliaire à la véritable Église catholique visible :
En juillet 1989, pour préciser la tactique du Cardinal Ratzinger d’incorporation de la Fraternité pour la détruire, un an et demi avant sa mort, Monseigneur Lefebvre disait : « Se mettre à l’intérieur de l’Église, qu’est-ce que cela veut dire ? Et d’abord de quelle Église parle-t-on ? Si c’est de l’église Conciliaire, il faudrait que nous, qui avons lutté contre elle pendant vingt ans parce que nous voulons l’Église catholique, nous rentrions dans cette église Conciliaire pour soi-disant la rendre catholique ? C’est une illusion totale ! (…) Cette histoire d’Église visible de Dom Gérard et de M. Madiran est enfantine. C’est incroyable que l’on puisse parler d’Église visible pour l’église Conciliaire, par opposition à l’Église catholique que nous essayons de représenter et de continuer [12].»
Vous ne voulez pas nous croire sur ce retournement complet de l’actuel supérieur de la FSSPX ? Mais Mgr Fellay va encore plus loin et l’affirme encore plus nettement, si vous pouviez encore en douter :
« Il suffit d’un acte de Rome pour dire que c’est fini et nous rentrons dans l’Église. Ça viendra. Je suis très optimiste » Mgr Fellay
L’aveu est total : par un « acte de Rome », il va « rentrer dans l’Église ».
Or, pour se référer à la même lettre à Mgr Tissier :
« En novembre 1988, sur la nécessité de la continuité de l’Église, à Rome ou à la Fraternité, il dira solennellement :
« Où est l’Église visible ? L’Église visible se reconnaît aux signes qu’elle a toujours donnés pour sa visibilité : elle est une, sainte, catholique et apostolique.
Je vous demande où sont les véritables marques de l’Église ? Sont-elles davantage dans l’Eglise officielle (il ne s’agit pas de l’Église visible, il s’agit de l’Eglise officielle) ou chez nous, en ce que nous représentons, ce que nous sommes ? Il est clair que c’est nous qui gardons l’unité de la foi qui a disparu de l’Eglise officielle. (…) Où est l’unité de la foi dans Rome ? Où est l’unité de la foi dans le monde ? C’est bien nous qui l’avons gardée. » (in « Fideliter », n° 66 de nov. Déc. 1988, souligné par nous). »
Que fait Mgr Fellay à la tête de la FSSPX ? Pourquoi ne démissionne-t-il pas immédiatement ? Ce serait plus honnête de la part d’un clerc qui a trahi son consécrateur de s’en aller et de rejoindre l’église Conciliaire qui est devenue pour lui l’ « Eglise visible », c’est-à-dire l’Église catholique.
Nous n’avons eu de cesse ces derniers mois de montrer combien Mgr Fellay est devenu le jouet de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI et la poupée de la clique de clercs infiltrés dont il s’est lui-même entouré (abbé Schmidberger, abbé Lorans et abbé Celier). Son dernier interview du lendemain de Noël en Nouvelle-Calédonie nous le révèle descendant quelques marches supplémentaires vers l’enfer conciliaire.
Le journal fait sa manchette sur un propos assurément grotesque dans la bouche d’un évêque et plus encore chez celui qui assure officiellement la succession de Mgr Lefebvre : « Nous ne sommes pas des martiens ! » … digne d’un album de Tintin et Milou ou d’un Gaston Lagaffe ou autre bande dessinée pour adolescent pubertaire … (dont l’abbé Celier, le gourou et le protégé de Mgr Fellay, raffole tant) mais l’esprit de Mgr Fellay n’est pas sur Mars, mais sur la vieille lune conciliaire !
En 2006, nous avions déjà eu droit à « Vatican II c’est du plastique », ou « Nous sommes prêts à nettoyer les toilettes »… considérations pitoyables et ridicules qui révèlent l’indigence de la vie spirituelle et de la pensée et l’absence de travail théologique rigoureux chez un évêque où les frivolités ecclésiastiques, l’attrait des pompes romaines et la vanité bouffie cultivée à l’envi ont effacé toute conscience de la hauteur et de la gravité de sa mission, dans ce temps d’épreuve où Notre Seigneur passe les âmes au crible de leur véritable fidélité à Sa Passion et à la Vérité dont Il est l’incarnation.
A ce crible là, nul doute que le petit Bernard ne donne avant longtemps enfin toute sa mesure.
Quelle distance prise par Mgr Fellay avec la solennité joyeuse et catholique du jubilé des 60 ans de sacerdoce de Mgr Lefebvre au Bourget !
Mgr Lefebvre rejetait le primat de l’église Conciliaire,
et voulait continuer l’Église dans la FSSPX
À un interlocuteur, il y a quelques temps, Mgr Fellay déclarait : « si nous disions la vérité, à quoi cela servirait-il ? Cela ne changerait rien »… propos désabusé qui montrent à quel point 20 ans d’épiscopat ont usé ce clerc choisi par Mgr Lefebvre et qui trahi la confiance que lui avait accordé son consécrateur. Où est l’objurgation de Saint Paul aux clercs : « vous devez prêcher la vérité à temps et à contretemps ». Le résultat dépend de Notre Seigneur Jésus-Christ et non pas de celui qui prêche. Et prétendre que cela ne sert à rien, revient à étaler son absence de Foi.
Paroles qui ne sont pas celles d’un homme de Foi mais d’un opportuniste en quête d’une réussite matérielle dans un monde où les prémices du règne de l’Antéchrist multiplient les revers chez les fidèles, mais ne doivent pas masquer que la bataille engagée est décisive, et l’opposition gigantesque entre le petit reste qui combat et la tête des forces des ténèbres. Ces propos dévoilent à quel point cet homme n’a aucunement sa place dans la responsabilité qui est la sienne aujourd’hui.
L’erreur de casting qu’a représenté sa réélection de 2006 devient dramatique au fil des mois. Comment les clercs de la FSSPX ont-ils pu choisir de reconduire un homme littéralement mis sous hypnose par l’abbé apostat Ratzinger ? Complexé par une marginalité dont son entourage de traîtres lui susurre à longueur de temps qu’elle est insupportable, l’évêque a perdu le sens surnaturel et ne souhaite plus défendre l’honneur de Notre Seigneur Jésus Christ. Il tremble d’affronter l’hostilité ambiante, il n’aspire qu’à une « régularisation » qui est devenue chez lui obsessionnelle, ainsi qu’à la défense de son patrimoine immobilier.
Il confia, il y a quelques temps à un clerc de la FSSPX : « cela fait du bien de ne plus se sentir excommunié ». Et cet homme reclus dans son illuminisme de croisé du Rosaire pour des décisions déjà préparées à l’avance par Rome et perclus de frustrations de reconnaissance mondaine se trouve être le chef de la FSSPX. Il ne supporte plus psychologiquement d’être « excommunié ». Mgr Lefebvre s’en glorifiait. Et Mgr Fellay l’avait contresigné.
Alors qu’en 1989, Mgr Lefebvre mobilisait 23000 fidèles au Bourget, en 2011, Mgr Fellay n’en rassemble que 1 à 2% du nombre à la Maison de la Chimie à Paris.
L’archevêque se glorifiait d’être un David et mettait en garde contre le futur gouvernement mondiale et son parlement des religions (incluant l’église Conciliaire) et Mgr Fellay va geindre sur sa demande
à « rentrer dans l’Église » et à devenir un « vrai évêque ».
Comparez le géant et le pygmée !
À quand le renversement de Mgr Fellay de son poste pour y mettre un chef qui en soit digne ?
Le fondateur de la FSSPX y trouvait une force et une justification de la justesse de son combat. Mgr Fellay le vit comme un fardeau à la face des médias et du monde. Il a soif de respectabilité, de « religieusement correct », il ne veut plus vivre dans un ghetto de la Foi et du Sacerdoce, dans cette arche de la FSSPX qu’a fondée Mgr Lefebvre pour mettre les sacrements et la transmission de la Foi et de la doctrine catholique à l’abri de l’église Conciliaire et de son venin destructeur moderniste.
Propos misérables de Mgr Fellay qui sont ceux d’un moderniste en devenir, et d’un lâche, identique aux autorités « animées d'un esprit de modernisme, agissant contre la sainte Tradition, – « ils ne supportent plus la saine doctrine, détournant l'ouïe de la vérité, pour se tourner vers des fables », comme le dit saint Paul à Timothée dans sa seconde Épître (IV, 3-5) » que dénonçait Mgr Lefebvre le 30 juin 1988 en présence du même Bernard Fellay qui allait le trahir moins de vingt ans plus tard, et même dès sa mort inopinée.
Si le camp de Notre Seigneur ne compte plus qu’un petit nombre d’irréductibles, il n’en est que plus vrai que tout épisode du combat devient crucial, car l’honneur de Dieu y est directement en jeu et la puissance de Dieu que manifeste le combat n’en devient que plus éclatante. Car cette lutte à mort entre la Cité antéchristique de Satan et la Cité de Dieu a été prophétisée : nous y sommes, le règne de l’Antéchrist ne sera qu’éphémère et les fruits de demain sortiront des sacrifices d’aujourd’hui et des grâces gagnées dans ce combat de la fidélité.
À proximité de son Jubilé sacerdotal du 19 novembre 1989, Mgr Lefebvre a dit que « l’Apocalypse de St Jean a prédit, dans la vision des deux bêtes du chapitre 13, comment les chefs de l’Église, changeant leur langage, mettront par une profanation sacrilège, leur pouvoir spirituel au service de la synarchie anti-Christ. » (Marcel Lefebvre, Biographie par Mgr Tissier de Mallerais, p. 634.) Mgr Tissier s’est abstenu de donner la référence de cette citation très perspicace de Mgr Lefebvre : après sa prétendue absence de testament, encore un nouveau texte du fondateur à occulter ?
Mais Mgr Fellay n’a cure de ce combat, qu’avait embrassé Mgr Lefebvre qui évoquait au Bourget, pour ses 60 ans de Sacerdoce, la venue prochaine du gouvernement mondial (désormais appelé de ses vœux par l’abbé apostat Ratzinger en juin 2009) :
« Autre chose surprenante, ce sont ces mouvements que, il faut bien le dire, nous ne comprenons pas toujours parfaitement. Ce sont ces choses extraordinaires qui se passent derrière et maintenant à travers le rideau de fer. Nous ne devons pas oublier, à l’occasion de tous ces événements, les prévisions qu’ont faites les sectes maçonniques et qui ont été publiées par le pape Pie IX, Elles ont fait allusion à un gouvernement mondial et à la sujétion de Rome aux idéaux maçonniques, il y a de cela plus d’un siècle. Elles ont été rendues publiques par Pie IX, par l’intermédiaire de Jacques Crétineau-Joly.
« Nous ne devons pas oublier non plus les prophéties de la Très Sainte Vierge. Elle nous a avertis. S’il n’y a pas de conversion de la Russie, si le monde ne se convertit pas, ne prie pas et ne fait pas pénitence, le communisme envahira le monde. Qu’est-ce que cela veut dire ? Nous savons très bien que le but des sectes secrètes, c’est un gouvernement mondial avec des idéaux maçonniques, c’est-à-dire les droits de l’homme, l’égalité, la fraternité et la liberté, comprises dans un sens anti-chrétien, contre Notre Seigneur. Ces idéaux seraient défendus par un gouvernement mondial qui établirait une espèce de socialisme à l’usage de tous les pays et ensuite un congrès des religions, comprenant toutes les religions, y compris la religion catholique, qui serait au service du gouvernement mondial comme les orthodoxes russes sont au service du gouvernement des Soviets. Il y aurait deux congrès : le congrès politique universel qui dirigerait le monde et le congrès des religions qui viendrait au secours de ce gouvernement mondial, et qui serait évidemment à la solde de ce gouvernement.
« Nous risquons de voir arriver ces choses-là. II faut toujours nous y préparer. Alors, devant cela, que devons-nous faire ?
Dans son encyclique sur les Francs-Maçons, Léon XIII disait : « Ils veulent détruire de fond en comble les institutions chrétiennes. C’est leur but ». Eh bien, ils y arrivent.
« Nous, nous devons les reconstruire. Devant cette destruction, nous devons nous lever, c’est ce que vous faites et je vous en félicite. Je ne vous en féliciterai jamais assez. Je suis sûr que je suis l’interprète de Dieu, de Notre Seigneur, de la Très Sainte Vierge, pour vous dire : “Continuez, continuez à faire ce que vous faites.” » Mgr Lefebvre, 19 novembre 1989
Mgr Fellay n’en veut pas de ce combat, il s’accommodera du prochain gouvernement mondial, comme il s’est déjà accommodé sans le moindre scrupule du super-moderniste l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, après avoir soigneusement occulté la question de l’invalidité sacramentelle des sacres conciliaires depuis 1968, c’est-à-dire de la perte du Sacerdoce sacrificiel catholique : ce qui est la question absolument centrale de l’épreuve que vit l’Église aujourd’hui. Pour ce truquage, Mgr Fellay a bénéficié de la complicité active et obstinée du Père Pierre-Marie du couvent dominicain d’Avrillé (Geoffroy de Kergorlay dont la famille est liée aux plus hautes instances mondialistes maçonniques et fabiennes).
Cet ancien économe a déjà pesé les avantages et les inconvénients matériels entre la persévérance solitaire dans la suite de Mgr Lefebvre et la négociation d’une place dorée dans l’église Conciliaire, à la tête des instituts Ecclesia Dei et d’une FSSPX détruite par son ralliement forcé. Lui qui par ses propres talents, s’il n’avait pas mené une carrière ecclésiastique d’intrigues, protégée par la Loge[13], au sein de la FSSPX, n’aurait pu espérer mieux en fin de carrière, que de devenir chef de rayon dans une chaîne de supermarchés suisse.
Lui qui aujourd’hui, comme potentat tout puissant au titre de « Supérieur général de la FSSPX » depuis 17 ans (1994), peut se flatter de présider à la tête d’une multinationale répandue sur cinq continents dont le capital, immobilier en particulier, peut se chiffrer en plusieurs centaines de millions d’euros.
Quelle carrière !
Le fils du directeur de l’usine électrique d’Écône a bien flairé que la table serait bien mieux garnie pour lui dans une fonction « régularisée » que dans le vagabondisme errant auquel le condamnerait à terme la persécution de la FSSPX si elle s’avisait de défendre la vérité sans concession en dénonçant les erreurs conciliaires et le Sacerdoce invalide conciliaire, pour cause de tutiorisme, et même d’invalidité certaine qui est prouvée publiquement[14].
Mais son appétit de confort lui a sans doute masqué que dans cette livraison pied et poings liés de la FSSPX à l’ennemi conciliaire, ses nouveaux maîtres qui ne s’embarrassent pas de scrupules et n’apprécient pas les traîtres plus qu’ailleurs, pourraient, dès la signature obtenue, monter une conspiration interne, un putsch légitime, ou sortir une sale affaire nauséabonde, pour en prendre prétexte et précipiter le renégat Fellay dans un cachot humide de l’église Conciliaire… Adieu patrimoine immobilier et sociétés financières. Adieu veaux, vaches et cochons conciliaires, pour rappeler l’allusion de l’abbé de Cacqueray à la fable de La Fontaine « Perette et le pot au lait » dans sa conférence[15] du 2 octobre 2010 !
Tartuffe public sans aucune Foi, inadéquat dans ce poste qui devrait être réservé à un évêque prêt à en découdre contre le modernisme pour l’Amour de Notre Seigneur Jésus-Christ, le financier de Menzingen a choisi de se tourner vers Mammon, et de rechercher des compensations matérielles.
La récente boule puante lancée de manière détournée par Mgr Williamson à travers ses réseaux (affaire Krah) a révélé que depuis janvier 2009, Mgr Fellay a monté des sociétés financières en co-partenariat avec un laïc, l’avocat Krah, qui fraye avec les milieux sionistes et les démocrates chrétiens allemands (voir le site Les intransigeants[16]).
Mgr Fellay fallax[17] continue à répandre le conte enfantin, d’un « bon Ratzinger » qui serait secrètement, en son fort intérieur, fable grotesque au vu des actions personnelles répétées de cet agent au service du mondialisme international sous direction anglo-saxonne.
« Le pape revient aux idées traditionnelles. Il voit très bien qu’il y a une déviation et qu’il faut la corriger. On est peut-être beaucoup plus proche du pape qu’il n’y paraît. » Mgr Fellay
Effectivement Mgr Fellay est certainement très proche de l’agent Ratzinger (au service du mondialisme anglo-saxon), mais pas au sens où les lecteurs pourraient le croire.
Un lecteur Ecclesia Dei se félicite de l’immense indulgence de Mgr Fellay envers l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, alors même que le dernier livre (« Lumière du monde ») du chef de l’église Conciliaire a suscité un scandale, y compris au sein des milieux les plus favorables au bavarois :
Une remarque d’un rallié qui dit tout : le dernier livre de Ratzinger-Benoît XVI aurait dû provoquer la rupture des « discussions doctrinales » par la FSSPX, mais Mgr Fellay s’y est opposé :
« Personnellement, je trouve intéressant, contrairement à ce que j’avais émis comme hypothèse, que Mgr Fellay ne voit pas dans le livre d’entretiens du pape (Lumière du monde) une raison pour arrêter les entretiens avec le Saint-Siège et de ne pas avancer sur le sujet. Il le dit très clairement dans cet entretien » Source
Et Mgr Fellay poursuit son imposture :
« Nous demandons que les grandes ambiguïtés de Vatican II soient dissipées » Mgr Fellay
Comme si depuis 40 ans les esprits débiles des clercs et des fidèles de la Tradition catholique ne s’étaient battus que sur des ambiguïtés ! Mgr Fellay prend décidemment les clercs et les fidèles pour des c… !
Une récente[18] « messe » dansée dans l’église Conciliaire. Le faux prêtre danse pendant le rite de Montini-Paul VI, dans le chœur, au rythme des mélodies pop et rock.
En célébrant le Motu Proprio 777 (du 07/07/2007), Mgr Fellay a reconnu la prééminence de la « Nouvelle messe » qui est devenue la « forme ordinaire » du « même » rit que celui de Saint Pie V.
Il doit éprouver une très grande jouissance en paradant tel un paon mîtré dans l’allé centrale de Saint Nicolas du Chardonnet un jour de messe pontificale. Église qui a été rendue au culte catholique par les fidèles traditionnels il y a 34 ans dont la Foi avait été galvanisée par Mgr Lefebvre et le courageux abbé Coache.
Chose qui serait impensable aujourd’hui sous la direction de ce lamentable personnage, le « truqueur mîtré ».
L’affaire Cornaz-La Rossinière (voir VM), où une simple paroissienne avait réussi à totalement subjuguer Mgr Fellay en invoquant de fausses révélations personnelles, n’avait pas manqué d’inquiéter les abbés au sein de la FSSPX, au sujet des faiblesses intellectuelles de Mgr Fellay. Cette mystification qui avait réussi durant un temps révélait des failles importantes dans la capacité de l’évêque suisse à assumer la direction d’une œuvre de l’envergure de celle fondée par Mgr Lefebvre.
Le début des pourparlers secrets en 2000 allait donner matière à Mgr Fellay pour donner libre cours à une mégalomanie inquiétante. S’en sont suivies des croisades sacrilèges du Rosaire à connotations illuministes dont Virgo-Maria.org n’a cessé de dénoncer et de démontrer l’imposture. Dans chacune de ces croisades, Mgr Fellay s’est donné une posture de gourou, sorte de prophète illuminé, pour lancer une action, que le Vatican réalisait dans les 6 à 12 mois suivants.
Le thème de la 3° qui est en cours a pris des proportions d’auto-suggestion qui touchent au délire : le nouveau gourou qui jusque là s’inventait un rôle de sauveur de la Tradition, a étendu son action illuministe à un périmètre mondial et à une action géopolitique. Il a collé à la falsification par le Vatican du 3° secret de Fatima en 2000.
En toile de fond au délire du gourou, les loges internationales vaticanes et guidées par les milieux fabiens britanniques, poussent le Patriarche de Moscou, Krill Ier, à convoquer un concile Pan-Orthodoxe pour 2012, ce qui sera une « Vatican II » de l’orthodoxie destiné à détruire le monachisme russe et l’épiscopat (et donc le Sacerdoce sacrificiel comme au sein de l’église Conciliaire). Cette manœuvre maçonnique permettra à l’illuminé Mgr Fellay de se présenter comme l’homme qui aura obtenu la prétendue « conversion » des orthodoxes et leur union à la Rome moderniste. Ainsi sera réalisé le triomphe du plan séculaire des loges Rose+Croix britanniques.
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
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Interview de Mgr Fellay le 27/12/2010 en Nouvelle-Calédonie[19]
« Nous ne sommes pas des Martiens »
Lun 27 Déc 2010|20:00
Le supérieur général
de la Fraternité Saint-Pie X a fait un saut en Calédonie pour Noël. Il a
célébré la messe, à minuit et en latin, à Katiramona, dans le local de cette
communauté qui revendique un retour au traditionalisme.
Bio express
L’évêque Bernard Fellay est le supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, fondée en 1970 par Mgr Marcel Lefebvre. Il était un des quatre évêques excommuniés en 1988, car consacrés par Mgr Lefebvre sans mandat du Saint-Siège. Le pape a levé cette excommunication en 2009, dans un climat polémique. La Fraternité Saint-Pie X n’appartient pas à l’Eglise catholique. Elle a refusé les principales décisions du concile Vatican II (1962-65), qui ont symbolisé l’ouverture de l’Eglise au monde moderne.
- Les Nouvelles calédoniennes : Vous avez débarqué le 23 décembre à Tontouta. Vous souhaitiez être là pour Noël ?
Mgr Bernard Fellay : Ma visite est fortuite. J’étais en tournée en Australie et en Nouvelle-Zélande pour ordonner des prêtres. Et comme j’ai eu du temps libre à Noël, j’ai décidé de venir encourager notre petite communauté (*) ici, qui vient de construire une chapelle, même si elle n’a pas encore de prêtre à plein-temps. Mais ça viendra.
- La Fraternité Saint-Pie X se qualifie de traditionaliste quand on la taxe d’intégriste. Vous vous opposez pourtant à toutes les avancées progressistes de l’Eglise depuis 1962...
Notre situation est controversée, mais elle est aussi liée à ce qui se passe dans l’Eglise catholique. La vie de l’Eglise a changé avec le concile [Vatican II]. Et le bilan est dévastateur. La quantité de prêtres et de religieuses a baissé. Il y a une perte de vitesse religieuse généralisée. Il faut faire quelque chose pour restaurer la situation. La liberté totale démolit la société. Les hommes ont besoin d’une aide spéciale pour connaître le chemin de Dieu et le salut des âmes. D’ailleurs, le pape revient aux idées traditionnelles. Il voit très bien qu’il y a une déviation et qu’il faut la corriger. On est peut-être beaucoup plus proche du pape qu’il n’y paraît.
- Avez-vous été surpris par Benoît XVI qui a dit tolérer le port du préservatif, dans des cas exceptionnels, pour lutter contre le sida ?
J’ai été un peu déçu par le livre. Mais je suis très heureux du changement intervenu depuis : on voit bien que Rome veut éclaircir cette question du préservatif qui a semé la confusion. Le préservatif n’est pas le moyen pour résoudre ce problème de la santé. Il va contre la nature de l’acte de mariage car il empêche le fruit normal de cet acte. La famille est très importante. L’acte doit se faire dans le mariage. Il y a une discipline à respecter qui avait beaucoup de valeur autrefois, et qui aujourd’hui est dépréciée.
- Sentez-vous que vous êtes à contre-courant de l’évolution de la société ?
Oui je m’en rends bien compte. Mais, ça ne me gêne pas. Des fois, je dis même qu’on nous prend pour des Martiens. Mais nous ne sommes pas des Martiens.
On est peut-être beaucoup plus proche du pape qu’il n’y paraît.
- Le but de votre communauté est toujours d’intégrer l’Eglise catholique ?
Oui, on a toujours soutenu qu’on ne veut pas faire bande à part. On maintient qu’on est catholiques et qu’on le reste. Nous souhaitons que Rome nous reconnaisse comme de vrais évêques. D’ailleurs, on n’ose plus le mot schismatique à notre encontre. Alors si on n’est pas schismatiques, ni hérétiques, c’est qu’on est sacrément catholiques. D’ailleurs le pape dit qu’il y a seulement un problème d’ordre canonique. Il suffit d’un acte de Rome pour dire que c’est fini et nous rentrons dans l’Eglise. Ça viendra. Je suis très optimiste.
- Vous accepteriez alors les décisions de Vatican II ?
Non, pas comme ça. Nous demandons que les grandes ambiguïtés de Vatican II soient dissipées.
- Qu’est ce que vous appelez les grandes ambiguïtés ?
D’abord, la liberté religieuse : est-ce que ça veut dire que tout homme a droit de choisir sa religion ? Non, le bon Dieu n’en a fondé qu’une. Ensuite, l’œcuménisme : est-ce qu’un homme peut être sauvé dans d’autres religions que celle catholique ? Non, il n’y a que l’Eglise qui sauve.
- Pourtant plusieurs religions existent de par le monde. Quelle légitimité avez-vous pour les nier ?
Je vois qu’elles existent, mais elles n’arrivent pas à produire les effets de la religion catholique. Pour l’affirmer, on se repose sur ce que dit l’Eglise ancienne. La démarche de l’Eglise est bien expliquée dans Vatican I. Il existe tout un tas de signes extérieurs qui permettent de reconnaître que la religion catholique est la vraie. C’est une science que l’on apprend. L’idéal serait bien sûr de prouver l’existence de Dieu. On s’en approche.
Propos recueillis par Bérengère Nauleau
(*) En Calédonie, la Fraternité Saint-Pie X compterait quelque 200 fidèles, selon l’abbé Laisney qui fait les voyages entre la Nouvelle-Zélande et ici.
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[1] Cf. la définition de la nouvelle messe de Paul VI comme un mémorial et non plus un sacrifice : « La Cène du Seigneur ou messe, est une synaxe [rassemblement en grec] sacrée, c’est-à-dire le rassemblement du peuple de Dieu, sous la présidence du prêtre, pour célébrer le mémorial du Seigneur. ( Art. 7 de l’Institutio Generalis promulgué avec le nouvel Ordo Missae par Paul VI le 3 avril 1969 ).
[2] Vous avez vous-même comparé le travail d’Annibal Bugnini à celui d’un ingénieur en présentant Paul VI comme un comparse.
[3] Cf. le texte très explicite de Golias : « Selon nos informations, si le statut de Prélature personnelle est envisagée (cf. nos éditions précédentes), et a été reportée quant à son annonce officielle en raison de la levée d’indignation suscitée par la levée d’excommunication, il pourrait évoluer aussi vers celui d’une Administration apostolique universelle, une sorte de diocèse personnel du pape pour les « réintégristes ». Toujours d’après nos informations, il nous est confirmé que Rome ne demandera pas à la Fraternité St Pie X d’adhérer explicitement au Concile. La « réintégration » se fera donc sans que les Lefebvristes « signent » le Décret sur l’œcuménisme, la Déclaration sur la liberté religieuse, Nostra Aetate (relations avec les Juifs), Lumen Gentium et Dei Verbum. Ces textes seraient donc isolés et plus lus, ni à la lumière du concile Vatican II, ni à celle de l’ensemble de la Tradition de l’Eglise. » ( « Prélature personnelle ou Administration apostolique universelle » (Christian Terras, 3 février 2009). Souligné par nous.
Prélature personnelle ou Administration apostolique universelle
[5] http://www.virgo-maria.org/Documents/mgr-lefebvre/1988_07_30_texte_du_mandat_apostolique_lu_avant_sacre.htm
[6] Citations collectées par l’abbé Julio Tam : http://www.marcel-lefebvre-tam.com/pdf/francese/livre_8.pdf
[7] Citations collectées par l’abbé Julio Tam : http://www.marcel-lefebvre-tam.com/pdf/francese/livre_8.pdf
[9] Expression de l’abbé Cériani à l’égard de Mgr Fellay
[11] Fideliter, n° 70 de Juil.-Août 1989
[12] Fideliter, n° 70 de Juil.-Août 1989, souligné par nous.
[13] Comme le démontre sa protection accordée à l’abbé Celier, grand ami public de Jean-Luc Maxence, franc-maçon déclaré et enthousiaste de la Grande Loge de France et ennemi haineux de la Tradition catholique, et de Mgr Lefebvre, ainsi que l’ont démontré de multiples dossiers publiés par VM.
[15] http://www.virgo-maria.org/articles/2011/VM-2011-01-01-A-00-Abbe_de_Cacqueray_brandit_Gherardini.pdf
[17] Fallax : adjectif latin signifiant trompeur et perfide