CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude,
Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus
Missæ Salve Sancta Parens)
Lundi 14 février 2011
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
L’abbé Paladadino démonte les falsifications
opérées par l’abbé Ricossa
AUTRES FALSIFICATIONS DE L’ABBE RICOSSA
NOTRE RÉPONSE
À SA «NON-RÉPONSE»... SUITE DE NOTRE PREMIER DOCUMENT
D’OCTOBRE 2009. LA FALSIFICATION DE LA PENSÉE DU CARDINAL BILLOT... OU
« L’APOCALYPSE SELON RICOSSA »
PAR DON FRANCESCO-MARIA PALADINO.
Nous publions le texte (voir ci-dessous) que nous adressé l’abbé Paladino, dans lequel il démontre comment le très « étrange » abbé Ricossa se livre à de véritables falsifications des commentaires du cardinal Billot sur le texte inspiré de l’Apocalypse de Saint Jean.
Cette manœuvre passablement « surprenante » de l’abbé Ricossa a pour effet objectif d’ôter toute valeur au texte de l’Apocalypse, pour l’interprétation par les clercs et les fidèles catholiques des évènements actuels et à venir, et en particulier de la venue de l’Antéchrist annoncée par les Saintes Écritures (Révélation).
Autant dire que les petites « combines » de l’abbé Ricossa n’ont rien d’innocent, et qu’il accomplit de facto, (volens nolens ?) à son poste un travail de sape très utile pour les ennemis de l’Église en ôtant aux clercs et aux fidèles les boussoles que la Divine Providence leur a données pour traverser cette crise épouvantable.
Déjà en octobre 2009, l’abbé Paladino avait amorcé une première mise à nu des falsifications opérées par le Supérieur de l’IMBC. VM avait publié[1] ce texte le 30 octobre 2009. Les lecteurs ont donc déjà été bien mis en garde envers les articles de l’abbé Ricossa.
Il déclare aujourd’hui n’avoir reçu aucune réponse de la part de l’abbé Ricossa.
Ce silence de l’abbé Ricossa vaut pour aveu. Face à la vérité et à la démonstration factuelle, il ne sait plus quoi répondre.
« L’abbé Ricossa a écrit dans le n° 63 de Sodalitium : “ Je considère ce numéro (le n° 48) comme l’un des meilleurs et des plus importants de notre revue ”. Effectivement, dans le registre des manipulations de textes... oui, cela ne fait aucun doute ! » Abbé Paladino
Nous rappelons que depuis plus d’un an, l’abbé Ricossa s’est illustré pour tenter de blanchir le franc-maçon illuministe Rose+Croix, le cardinal Rampolla del Tindaro, ancien secrétaire d’État du Pape Léon XIII et membre de la secte luciférienne de l’O.T.O.
Sur ce sujet, nous apporterons prochainement sur le site Virgo-Maria des éléments complémentaires inédits, inconnus de l’abbé Ricossa.
Virgo-Maria.org est en effet à peu près le seul média sur internet à dénoncer les nuisances objectives de l’abbé Ricossa au sein de la Tradition catholique, et son jeu plus qu’étrange, compte tenu de la logique qu’il esquisse : un jeu décidément trèst trouble, voire très inquiétant, agissant de facto tel que le ferait un agent dissimulé de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, qui chercherait à bloquer les enquêtes historiques absolument nécessaire à l’identification de l’ennemi et à la compréhension de son action et de sa stratégie, toutes choses absolument vitales pour l’efficacité du combat catholique sur les points essentiels.
Une espèce de Mgr Williamson italien, dans son registre propre, à la tête de l’IMBC en quelque sorte !
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
© 2011 virgo-maria.org
LES AUTRES FALSIFICATIONS DE L’ABBÉ RICOSSA
Notre réponse à sa «non-réponse»... suite de notre premier document d’octobre 2009
La falsification de la pensée du cardinal Billot... ou l’Apocalypse selon Ricossa
par don Francesco-Maria Paladino
avec la collaboration d’un groupe de fidèles
Le 18 janvier 2011 en la fête de la Chaire de Saint Pierre à Rome
Certains disent que, pour ne pas alimenter la polémique[2], il n’est pas opportun de continuer cette discussion sur la question de l’Apocalypse selon Ricossa, et en même temps sur le Secret de La Salette, mais l’importance de ces sujets à laquelle s’ajoutent d’une part son absence de démenti concernant sa falsification et, d’autre part, ses autres falsifications nous poussent à le faire.
Suite à la parution, il y a un peu plus d’un an, de notre premier document intitulé La falsification de la pensée du cardinal Billot... ou l’Apocalypse selon Ricossa[3], qui était une réplique à l’article L’Apocalypse selon Corsini (Sodalitium n°48)[4] de l’abbé Ricossa, un prêtre de l’Institut Mater Boni Consilii m’avait dit que ce dernier allait y répondre ainsi, d’ailleurs, qu’à un article paru précédemment au nôtre sur Si si no no, édition italienne.
Aujourd’hui, en effet, dans son article intitulé Notes pour l’étude de la Sainte Ecriture (et des autres sciences ecclésiastiques en général) du n° 63 de la revue Sodalitium (page 45)[5], l’abbé Ricossa écrit qu’il n’avait pas considéré jusqu’ici comme opportun de répondre aux critiques suscitées, en France comme en Italie, entre autres par son article L’Apocalypse selon Corsini, d’autant qu’elles croissaient en violence. (En tout cas, cette violence constatée par l’abbé Ricossa ne saurait concerner nos propos, certains nous ayant même reproché d’avoir pris trop de gants).
Mais maintenant, l’abbé Ricossa «s’explique» : il dit, (page 63) «nous évoquons aussi des critiques concernant l’exégèse, soutenues surtout par le périodique français La Voie et par le bimensuel italien Si si no no». Soit dit en passant, pour ce qui est des nôtres, elles n’ont pas été soutenues par la revue La Voie, dont je suis en effet le directeur ; elles ont été diffusées par voie postale et internet sur un document indépendant signé par moi-même, avec la collaboration d’un groupe de fidèles.
Abordons le fond de son article. D’abord l’abbé Ricossa donne, à juste titre, le principe général par lequel tant qu’une doctrine, une vérité, une théorie n’a pas été fixée par le magistère, les catholiques peuvent toujours rechercher, discuter, échanger sur la question et il cite, pour accréditer ce raisonnement, le magistère lui-même et plusieurs auteurs.
Puis, au cours de son exposé intitulé Magistère et consensus unanime des Pères, il écrit en note 3 ce commentaire : «Pour certains, au contraire, l’expression “infaillibilité du consensus unanime des Pères” est devenue une formule extrêmement utile pour présenter leurs propres légitimes mais discutables opinions personnelles comme des vérités de Foi, (il suffit d’affirmer, sans démontrer, qu’elles sont des expressions du consensus unanime des Pères), et taxer d’hérétique qui ne pense pas comme eux, (et surtout, qui ne leur est pas sympathique). Les Pères, et la vérité, méritent un tout autre respect». Notons que, en ce qui concerne notre référence aux Pères de l’Eglise, nous nous étions bornés, quant à nous, à citer ce qu’enseigne le saint Concile de Trente concernant l’exégèse : «En outre pour contenir les esprits indociles, il décrète que personne, dans les choses de la foi ou des mœurs concernant l’édifice de la foi chrétienne, ne doit, en s’appuyant sur un seul jugement, oser interpréter l’Ecriture sainte en détournant celle-ci vers son sens personnel allant contre le sens qu’a tenu et que tient notre sainte Mère l’Eglise, elle à qui il revient de juger du sens et de l’interprétation véritables des saintes Ecritures, ou allant encore contre le consentement unanime des Pères, même si des interprétations de ce genre ne devaient jamais être publiées» Denz. S. 1507.
A croire franchement que l’abbé Ricossa compte sur le fait que ses lecteurs, lors d’une polémique, ne lisent pas autre chose que ses écrits[6]. Et il n’aurait trouvé que cela dans notre document pour faire croire à une «faille» de notre part : affirmer que l’on puisse utiliser «l’expression “infaillibilité du consensus unanime des Pères” pour présenter nos propres opinions personnelles comme des vérités de foi» ! Et bien évidemment, il ne précise pas que la prétendue «opinion personnelle»... c’est tout simplement que l’Apocalypse parle du futur de l’Eglise à partir de sa fondation jusqu’à la fin des temps (voir annexes) et non pas comme lui le dit «depuis la création jusqu’à la fondation de l’Eglise» ! En effet, nous ne pouvons pas croire que les lecteurs, même inconditionnels autant qu’on veut de l’abbé Ricossa, puissent en arriver à gober une chose pareille.
Mais que pouvaient-ils dire d’autre, les Pères et les théologiens, sinon répéter ce que saint Jean écrit dans son livre sacré ? En effet, il est possible que ces derniers n’aient pas écrit noir sur blanc que l’Apocalypse parle du futur et non pas du passé, tout simplement parce que c’est une chose qui va de soi. Mais de toute façon, tous disent que ce livre prophétique[7] parle de l’histoire de l’Eglise de sa fondation jusqu’à la fin des temps, donc du futur, même s’il y a diverses explications, comme on le verra plus loin. En tout cas, sur la question de “l’unanimité des Pères”, on peut dire que l’abbé Ricossa a «raison» dans le sens qu’en effet il n’était pas nécessaire de «déranger» les Pères de l’Eglise pour «soutenir notre opinion personnelle», qui n’est rien d’autre évidemment que ce que dit saint Jean lui-même, à savoir que l’Apocalypse concerne bien le futur[8]. Il va de soi, donc, que tous les Pères et les théologiens ont aussi cette «opinion personnelle». On peut donc légitimement penser qu’ils ne se sont même pas posé la question. D’ailleurs, dans les différents manuels de la Sainte Ecriture, comme ceux de Vigouroux, Fillon, Spadafora, Romeo, ou Sales, où sont énumérées les différentes interprétations de l’Apocalypse, il n’en est aucune qui soutienne qu’elle parle du passé.
«Le Secret de La Salette n’est rien d’autre qu’une Apocalypse mariale» Wilfrid[9]
L’abbé Ricossa lui-même, jusqu’au jour où, probablement, comme il le dit, il «reprit en main le livre de Corsini», n’avait pourtant pas hésité à convaincre le lecteur, en 1986, dans le Sodalitium n° 12 (édition italienne) que l’Apocalypse parle bien du futur. Avant d’énumérer dans cet article les différents «motifs de l’opposition au Secret de La Salette», il écrit : «Nous ne prétendons pas les connaître tous, ni en juger les intentions. Nous tâchons seulement de comprendre un fait inexplicable : la lutte contre une apparition qui est reconnue vraie». Dans son énumération des «motifs de l’opposition», nous retiendrons les IIIe et IVe :
Voyons d’abord le IIIe motif, dans lequel l’abbé Ricossa, s’appuyant sur Wilfrid, emploie le terme «prophétique» pour indiquer une révélation sur le futur : «Le caractère prophétique et apocalyptique du secret qui peut déconcerter le lecteur. Cependant Wilfrid écrit non sans raison : “Tout y est dit, de fait, mais comme dans une page de la Sainte Ecriture, avec beaucoup de clarté pour celui qui possède le sens biblique ; avec beaucoup d’obscurité, aussi, comme dans les Livres inspirés, pour nous laisser le mérite de la foi. On y constate, en effet, d’apparents anachronismes et une superposition d’événements, parfois séparés par des intervalles de temps assez longs, que la Vision du Prophète montre, comme dans une fresque, sur un même plan. Le Secret de La Salette n’est rien d’autre qu’une Apocalypse Mariale. Son style même se rapproche de celui des Prophètes, par la forme tranchante et la rigueur absolue de la doctrine. En vérité, il est comme un développement de l’Apocalypse même, développement qui arrive maintenant à son heure, pour nous donner, en termes clairs, ce qu’il nous intéresse de savoir aujourd’hui de ce que Saint Jean proclame, d’une absolue nécessité, pour les hommes des Derniers Temps : “Bienheureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre” (Ap, XXII, 7). Bienheureux aussi celui qui garde les mots de Marie dont le Message éclaire ceux du voyant de Patmos” (In difesa del segreto de La Salette, Roma, 1946, page 100)”».
Rien de surprenant que l’abbé Ricossa, qui n’a pas «gardé les paroles de la prophétie de ce livre», en tout cas pas dans le sens prophétique, n’ait pas non plus gardé «les mots de Marie dont le Message éclaire ceux du voyant de Patmos» !
Puis le IVe motif, dans lequel l’abbé Ricossa lui-même, après avoir fait à juste titre la relation entre l’occultation du Secret et l’effroyable crise, évoque le sublime parallèle entre Jésus et Sa Mère : «En revanche, la prédiction de tout ce qui semblait impossible se réalise sous nos yeux : ainsi que nous le verrons, c’est l’effroyable crise de la hiérarchie de l’Eglise que nous vivons actuellement. Le résultat fut l’occultation de l’avertissement de la Sainte Vierge. De même que Jésus avait annoncé Sa Passion pour que, une fois arrivée, ses disciples ne se scandalisent pas, Marie a aussi annoncé l’éclipse de l’Eglise pour que, une fois survenue, nous ne nous scandalisions pas».
Ce n’est pas pour enfoncer inutilement le clou, mais force est de constater que maintenant c’est le même abbé Ricossa qui prend le relais et continue à œuvrer pour «l’occultation de l’avertissement de la Sainte Vierge». En effet, dans son numéro 48 de 1999, il avait pris soin, dans son appendice à propos de certaines prophéties et révélations privées d’avancer toutes les raisons possibles qu’il a pu trouver afin de justifier son encouragement implicite à ne pas lire ni diffuser le Secret de la Mère de Dieu. Tout le contraire de ce qu’il écrivit en 1986, notamment les quatre raisons, restant valables pour expliquer l’opposition au Secret : le libéralisme de certains évêques, le reproche au clergé, le caractère prophétique et apocalyptique et la prédiction de la crise de la hiérarchie de l’Eglise.
Falsification... est-ce une solution pour rompre la « monotonie » ?
Fermée la “parenthèse” sur le Secret de La Salette, venons-en au titre même de notre document : la falsification du cardinal Billot, sujet que l’abbé Ricossa n’a pas du tout abordé, pas plus qu’il n’a abordé, comme on l’a vu, son histoire que l’Apocalypse parle du passé et non pas du futur. N’ayant pas évoqué ces deux points principaux de notre document, comment l’abbé Ricossa a-t-il pu écrire : «nous évoquons aussi des critiques concernant l’exégèse» ?
Pourquoi ces deux points n’ont-ils pas été abordés ? Nous ne voyons pas d’autre possibilité que sa difficulté à démentir notre travail qui n’était autre que de démontrer une falsification de sa part, «véritable imposture intellectuelle» selon l’un de ses confrères français. Il dit qu’une «revue d’étude et d’approfondissement ne peut s’acquitter de sa tâche sans susciter intérêt et aussi contradictions, faute de quoi elle se limiterait à répéter avec monotonie ce que tout le monde sait déjà» et cite monseigneur Guérard des Lauriers : «la théologie consiste, au moins parfois, à réfléchir et pas seulement à répéter». Effectivement, nous répétons ce que les Pères et les théologiens ont toujours dit ; il est vrai qu’il n’est pas interdit bien sûr de réfléchir et éventuellement d’avancer sur des points qui ne sont pas établis et universellement soutenus, mais en aucun cas, la réflexion ne peut conduire à des conclusions contraires aux affirmations de ces derniers, et encore moins à celles de saint Jean lui-même dans l’Apocalypse.
Certes, tout le monde «sait déjà» que l’Apocalypse parle du futur et non pas, comme l’abbé Ricossa tente de nous le faire croire, qu’elle est «une explication de toute la Révélation sur Jésus-Christ, depuis la création jusqu’à la fondation de l’Eglise» ! Nul n’a le droit, à plus forte raison dans une revue comme Sodalitium qui se veut, dit-il, «intégralement catholique et intransigeante» et la «seule actuellement qui explique exhaustivement la situation de l’autorité dans l’Eglise» de raconter une chose pareille, quitte à rompre la «monotonie» des exégètes comme Billot, Spadafora, Romeo et Allo à qui l’on ne saurait reprocher de reprendre l’Apocalypse même et les Pères de l’Eglise... qui, effectivement, «méritent un tout autre respect» !
quand « hérétical »... devient « hérétique »
«L’expression “infaillibilité du consensus unanime des Pères” est devenue une formule extrêmement utile pour... taxer d’hérétique qui ne pense pas comme eux, (et surtout, qui ne leur est pas sympathique). Les Pères, et la vérité, méritent un tout autre respect». Mais comment peut-on penser cela ?
Etant donné que l’abbé Ricossa entend répondre indubitablement à la revue Si si no no, il faut savoir que cette dernière n’a jamais employé le mot «hérétique» mais l’expression «héréticale» que nous avions d’ailleurs reprise dans notre paragraphe intitulé une opinion héréticale ?: «selon d’autres, en revanche, la théorie de Corsini est absurde et héréticale».
Quoi qu’il en soit, nous posons cette question : comment définir une théorie comme celle que tiennent Corsini et l’abbé Ricossa qui va à l’encontre de ce qu’ont dit tous les Pères, les théologiens, saint Jean lui-même, et même le catéchisme pour enfants ?
Sur le fait que l’abbé Ricossa cherche à déplacer le problème, pour, à notre avis, ne pas avoir à résoudre les objections, sur des questions de personnes, en parlant «d’hostilité personnelle», de «faux amis», «d’amis bienveillants ou qui le sont moins» ou «qui ne leur est pas sympathique», au point d’en arriver de plus à écrire que certains sont capables de taxer quelqu’un d’hérétique... c’est tellement déplacé, que franchement cela ne mérite même pas de s’y arrêter.
D’ailleurs, il est à souligner que le terme hérétical n’a jamais eu pour objectif de qualifier une personne, mais bien une théorie.
A noter, au passage, et c’est le comble, que l’abbé Ricossa dit que : «Les Pères, et la vérité, méritent un tout autre respect», alors que c’est lui-même qui se permet de falsifier, non seulement la pensée du cardinal Billot, mais bien aussi celles des trois exégètes qu’il nomme ci-après : «Le soussigné, [l’abbé Ricossa] se range en cela à l’opinion d’un Billot, d’un Spadafora, d’un Romeo ou d’un Allo… ce n’est pas du futur que parle l’Apocalypse, mais bien plutôt du passé» p. 46, alors qu’au contraire Billot écrit dans La Parousie : «Les prédictions apocalyptiques portaient (…) depuis la fin du règne de Domitien, date de la révélation faite à saint Jean, (…) jusqu’à la fin des temps» pp. 302-303 «Le temps qu’embrasse le livre de l’Apocalypse, va du premier avènement de Jésus-Christ à la fin du monde, où aura lieu le second» p. 302.
Les autres falsifications de l’abbé Ricossa... La confusion des différents «systèmes»
Dans notre premier document nous avions dit «ne pas nous occuper ici des trois exégètes auxquels l’abbé Ricossa fait référence», mais «nous préoccuper seulement du cardinal Billot». Par la suite, nous sommes allés voir ce que disent les trois autres.
L’abbé Ricossa avait falsifié la pensée de Billot en tronquant son texte pour conforter son opinion ; nous avons constaté qu’il a agi d’une manière semblable avec Mgr Spadafora, Mgr Romeo et Allo.
Il commence à citer le premier à propos de la réfutation de l’eschatologisme, système selon lequel Jésus aurait prêché essentiellement la fin imminente du monde qui se différencie de l’exégèse eschatologique et il écrit : « A cette objection les exégètes catholiques ont amplement répondu, entre autres le regretté Mgr Francesco Spadafora, ancien professeur à l’Université Pontificale du Latran, qui fut l’ennemi le plus radical de l’eschatologisme. La réfutation de cette erreur revient dans presque toutes ses œuvres : rappelons Gesù e la fine di Gerusalemme (1950), pour ce qui concerne le discours dit eschatologique de Jésus dans les Evangiles synoptiques (Lc, 17, Mt. 24, Mc 13, Lc 21, qui n’annoncent pas la fin du monde, mais la destruction de Jérusalem et du Temple), et L’escatologia in san Paolo (1957), pour ce qui concerne surtout les deux épîtres aux Thessaloniciens. La Parousie, ou venue du Seigneur, indique, dans l’Evangile comme dans le texte paulinien, l’intervention du Seigneur pour secourir l’Eglise persécutée par la Synagogue : “la fin de la nation juive sera la libération pour l’Eglise” (Spadafora, Dizionario Biblico, rubrique Escatologia). En ce qui concerne l’Apocalypse (cf. Dizionario Biblico), Mgr Spadafora se rallie, comme son maître Mgr Antonino Romeo (cf. rubrique Apocalisse de l’Enciclopedia Cattolica, rédigée par Romeo) à la position du P. Allo en réfutant l’exégèse “eschatologique” (selon laquelle avec l’Apocalypse “nous aurions la prédiction des événements qui précéderont immédiatement et accompagneront l’apparition de l’Antéchrist, sa lutte, sa défaite définitive, avec le jugement dernier. Beaucoup tomberont dans l’erreur du millénarisme littéral...”) ainsi que celle qui voit dans l’Apocalypse la description des époques ou ères de l’histoire de l’Eglise (très diffusée autrefois par Joachim de Flore). Et pourtant, qui peut affirmer n’avoir jamais pensé de toute sa vie, et spécialement dans les périodes de crise de l’histoire et de crise pour l’Eglise, que ce dont parlent les derniers livres de la sainte Ecriture, avec des expressions mystérieuses et terrifiantes, est justement ce qui doit arriver à la fin du monde et de l’Eglise ? Voici ce qu’a écrit à ce propos le cardinal Billot : “Parmi les préjugés concernant les livres de…”»[10].
Que va faire l’abbé Ricossa ? Il passe de manière indue de l’eschatologisme à l’eschatologique : il écrit que Mgr Spadafora, Mgr Romeo et Allo réfutent le système eschatologique. En réalité Mgr Spadafora, dans sa phrase ci-dessus “nous aurions la prédiction…millénarisme littéral” sortie de son contexte, expose le premier système dans l’énumération des différents systèmes, mais ne le réfute absolument pas, même s’il suit plutôt le système récapitulatif. Voici la phrase dans son contexte :
«a) [ou 1er système] Les premiers écrivains jusqu’à Victorin Pettao qui, d’ailleurs, a inauguré la théorie de la récapitulation, ont principalement, pour ne pas dire exclusivement, projeté l’Apocalypse à la fin du monde : nous aurions la prédiction des événements qui précéderont immédiatement et accompagneront l’apparition de l’Antéchrist, sa lutte, sa défaite définitive, avec le jugement dernier. Beaucoup tomberont dans l’erreur du millénarisme littéral (Papias, st Irénée, etc). Ce système exégétique (le plus ancien) est appelé “eschatologique” : encore aujourd’hui il est très répandu (L. C. Fillon, Marco Sales, J.Sickenberger, etc) ». Pourquoi donc l’abbé Ricossa n’a-t-il pas cru bon préciser, comme l’a fait Mgr Spadafora, que ce système est encore aujourd’hui très répandu et soutenu par Fillon qui fait autorité en France et Marco Sales en Italie ?
Puis, au 4e système, Mgr Spadafora dit :
«d) Enfin, le système récapitulatif effleuré ou implicite auprès des meilleurs représentants latins du premier système (a) (Beda, Alcuin) est l’unique, avec l’eschatologique, qui puisse être considéré comme traditionnel ». Il est vrai que Mgr Spadafora réfute l’eschatologisme et non pas, comme on vient de le voir, le 1er système appelé eschatologique. D’ailleurs, même si l’on se borne à la citation faite par l’abbé Ricossa de Mgr Spadafora, on voit très bien que ce système n’est pas l’eschatologisme mais l’eschatologique.
En résumé, l’abbé Ricossa cite quatre systèmes : l’eschatologisme, l’eschatologique, le système de Joachim de Flore et le système récapitulatif. Et il fait croire que Mgr Spadafora réfute ces systèmes, tandis que Mgr Spadafora réfute l’eschatologisme, puis les dérives millénaristes de l’eschatologique et non pas ce système en tant que tel et le système par lequel l’Apocalypse parle de toute l’histoire de l’Eglise chronologiquement, notamment comme l’a présenté Joachim de Flore. En revanche, il approuve le système récapitulatif.
Donc, si, pour l’abbé Ricossa, l’Apocalypse ne parle pas de la venue imminente de Jésus-Christ (l’eschatologisme), ni des derniers temps (l’eschatologique), ni de toutes les périodes de l’Eglise, il ne lui reste pas d’autre solution que celle de dire que l’Apocalypse... parle du passé. C’est ainsi qu’il peut « se ranger en cela à l’opinion d’un Billot, d’un Spadafora, d’un Romeo ou d’un Allo… ce n’est pas du futur que parle l’Apocalypse, mais bien plutôt du passé » ! C’est tout simplement incroyable cette manière de faire, et incroyable dans le vrai sens du terme, à savoir que tant qu’on ne l’a pas constaté, on ne peut pas y croire. Nous n’arrivons pas à trouver de mots pour qualifier une attitude pareille[11].
Pourtant, en 1999, l’abbé Ricossa avait bien reporté le passage où Mgr Spadafora dit que l’Apocalypse parle du futur quand il évoque «la [méthode] récapitulative... est l’unique, avec l’eschatologique, qui puisse être considérée comme traditionnelle» mais sans vraiment en tenir compte. En voici le contexte aux pages 47-48 de l’article de l’abbé Ricossa : «Dans l’introduction (pp. 11-8 ; pp. 15-63 éd. fr.) Corsini expose sa théorie et les principes exégétiques qui l’ont guidé. Pour ce qui est de la première, voici comment elle est résumée à la p. 18 (pp. 23-24 fr.) : l’Apocalypse, comme l’indique son nom signifie “révélation”, “est bien la description d’une venue, de la venue de Jésus-Christ : mais il ne s’agit pas de celle qui viendra à la fin des temps, mais de celle qui s’est réalisée au cours de toute l’histoire, depuis la création du monde, et qui a eu son point culminant dans le grand ‘événement’(gr. kairós) de la venue historique de Jésus-Christ, surtout dans sa mort et sa résurrection”. Pour parvenir à cette conclusion, Corsini part du principe, qui devrait être évident, de l’unité de l’œuvre : nous ne devons pas nous permettre d’interpréter l’Ap. comme si chacune de ses parties, chacun de ses symboles étaient indépendants l’un de l’autre ; l’Apocalypse est un tout articulé en quatre septénaires (7 lettres, 7 sceaux, 7 trompettes, 7 coupes). Quel est le lien entre ces quatre septénaires ? Corsini suit donc en cela la méthode “récapitulative”, “l’unique, avec l’eschatologique, qui puisse être considérée comme traditionnelle. L’Apocalypse n’expose pas des événements futurs se suivant chronologiquement, [autrement dit, l’Apocalypse expose des événements futurs, mais pas se suivant chronologiquement ndlr] mais offre en divers tableaux, qui souvent reprennent et développent les précédents, une vision prophétique[12] de la lutte perpétuelle entre le Christ[13] et Satan, avec la victoire du Royaume de Dieu militant et triomphant” (Spadafora) ; victoire, préciserait Corsini, déjà essentiellement remportée et réalisée avec la mort et la résurrection de l’“Agneau debout et comme égorgé” (= le Christ mort et ressuscité) qui domine toute l’Apocalypse».
Il nous semble évident qu’ici le lecteur, à partir de ce que dit Mgr Spadafora, va être amené d’une manière indue à cette opinion de Corsini, à savoir que la Parousie “est bien la description d’une venue, de la venue de Jésus-Christ : mais il ne s’agit pas de celle qui viendra à la fin des temps”.
Dans la mesure où Mgr Spadafora dit clairement que l’Apocalypse prédit le futur en exposant le système récapitulatif, même si ce n’est pas d’une manière chronologique, comment l’abbé Ricossa a-t-il pu écrire que Mgr Spadafora a comme opinion que l’Apocalypse parle « bien plutôt du passé » ?
La confusion sur le mot «Parousie»
A propos de la Parousie, l’abbé Ricossa va «jouer», en quelque sorte, sur ce mot en faisant croire que pour Mgr Spadafora, la Parousie, ou venue du Seigneur, ne concerne que la première venue de Jésus-Christ. Après avoir écrit que «la Parousie ou venue du Seigneur indique dans l’Evangile comme dans le texte paulinien l’intervention du Seigneur pour secourir l’Eglise persécutée par la synagogue», l’abbé Ricossa ne cite que cette phrase de Mgr Spadafora : «la fin de la nation juive sera la libération pour l’Eglise» (Dizionario Biblico rubrique Escatologia). Mais il ne dit pas que Mgr Spadafora, toujours dans cette même rubrique, désigne la Parousie comme étant « l’intervention de Dieu dans l’histoire, intervention qui se perpétue ». Et il ne dit pas non plus que Mgr Spadafora dit explicitement : «la Parousie finale, la dernière venue ou manifestation quand le Christ scellera son triomphe aussi sur la mort, ressuscitant les corps, et en présentant les élus au Père fermera la phase terrestre du royaume des cieux (I Thes, IV, 14-17, I Cor, XV, 22-28 - 50-57). Elle est la solennelle confirmation et épilogue de toutes ces Parousies précédentes, comme juge à la mort de chacun, comme vengeur et protecteur de son Eglise et de la justice dans le monde, à travers tous les temps».
Mgr Romeo, maître de Mgr Spadafora, exprime les mêmes idées, et il appelle la seconde et dernière venue du Christ : la «Parousie suprême». A l’évidence, c’est la même chose que la «Parousie finale».
C’est pour cela que le mot Parousie, tout court, est communément utilisé pour indiquer la 2è venue, le retour du Christ. Pour Mgr Spadafora, la première venue de Jésus-Christ n’est qu’une des Parousies. En ne reportant pas la vraie pensée de Mgr Spadafora et de Mgr Romeo, l’abbé Ricossa a pu ainsi citer et être d’accord avec le «progressiste» Corsini qui dit que l’Apocalypse «est bien la description d’une venue, de la venue de Jésus-Christ : mais il ne s’agit pas de celle qui viendra à la fin des temps, mais de celle qui s’est réalisée au cours de toute l’histoire, depuis la création du monde, et qui a eu son point culminant dans le grand “événement” de la venue historique de Jésus-Christ, surtout dans sa mort et sa résurrection».
Mgr Spadafora et l’Apocalypse
Mais que dit vraiment Mgr Spadafora au mot Apocalypse dans le Dizionario Biblico ? Dans tout l’article, il n’est dit à aucun endroit que l’Apocalypse parle du passé par rapport à l’Incarnation du Verbe, mais bien le contraire. En voici quelques passages significatifs : «Saint Jean parle de l’ennemi à son époque, l’empire romain (la Bête, instrument historique du Dragon-Satan, la prostituée, Babylone=Rome) pour en prévoir la défaite, la ruine complète, et assurer le triomphe de l’Eglise, qui seule restera victorieuse. Autour de cette prophétie centrale, St Jean illustre quel est le dessein de Dieu concernant le développement de son Eglise, à partir des événements passés (persécutions des Juifs, destruction de Jérusalem ; persécution de Néron, violente, sanglante, mais déjà passée), de l’histoire d’Israël qui, après l’exil, expérimenta contre les ennemis l’intervention du Seigneur ; la période de persécution : trois ans et demi=42 mois, par rapport à la pérennité du triomphe du Christ, est tirée de la durée de la persécution d’Antiochus Epiphane : et toutes les autres images dérivées des prophètes, spécialement Zacharie, et des évangiles synoptiques» page 36.
Après avoir dit que la première partie de l’Apocalypse parle de l’Incarnation du Verbe et de «l’établissement du royaume de Dieu sur la terre», Mgr Spadafora dit que «Seulement maintenant -au chapitre XII- commence la partie strictement prophétique, concernant la lutte continuelle et la ruine de l’empire romain. Après la chute de l’empire, la lutte contre la cité de Dieu, sera poursuivie par les rois, etc, mais toujours avec le même résultat». L’auteur développe cet argument et plus loin il dit qu’il s’agit de la «même identique lutte dès l’Incarnation du Verbe jusqu’à la fin de la phase terrestre de l’Eglise» page 38. A noter que cette phrase est pratiquement la même que celle du cardinal Billot.
Puis, par la suite, Mgr Spadafora cite Bonsirven qui se réfère à l’exégète Mgr Romeo : «L’Apocalypse est la synthèse conclusive, des idées, des espérances du Nouveau Testament, et la prophétie de l’ère messianique, ère définitive, commencée avec l’Incarnation du Verbe (cf. A. Romeo ; J. Bonsirven, Teologia del N.T p. 58)». page 39. Après, Mgr Spadafora énumère les différentes interprétations de l’Apocalypse qui sont à peu près les mêmes que le Dictionnaire de la Bible, publié par F. Vigouroux (voir en annexe 1) et bien sûr il n’y en a aucune qui dit que l’Apocalypse parle du passé.
Voici encore quelques extraits de Mgr Romeo tirés de l’Enciclopedia cattolica, sous le mot Apocalypse : «…la victoire finale de Dieu inclut la Parousie et le jugement final ; après, se suivent les visions qui illustrent avec plus de précisions les destinées du royaume de Dieu (Eglise) jusqu’à la fin du monde. Puis, la bête qui sort de la mer avec 7 têtes et 10 cornes couronnées (antéchrist politique, Rome païenne et puissances suivantes)... Après l’introduction aux chapitres II-III, l’Apocalypse peint en formes allégoriques l’histoire future ou eschatologique, mais en étroite connexion avec le présent, conformément au canon de la véritable prophétie ; elle enseigne que le royaume de Dieu et du Christ est déjà en acte et que maintenant on vit déjà les derniers temps dans lesquels Dieu et le Christ vainquent les dernières violentes résistances de l’ennemi déjà vaincu... Elle décrit l’ère messianique dans laquelle les persécutions et les tribulations donnent l’occasion du témoignage fidèle, à l’exemple de Jésus jusqu’au moment où au tribunal humain entrera le jugement de Dieu».
Mgr Romeo dit aussi que le système récapitulatif (dont on a déjà parlé) affirme qu’il a été restauré aujourd’hui dans la forme pure et traditionnelle par Allo (1921). Il résume ce système ainsi : «L’Apocalypse n’expose pas les événements futurs dans une série progressive continue, mais décrit quelques suprêmes événements entre le Christ et Satan, en répétant avec des symboles différents les mêmes réalités jusqu’à maturation et issue : c’est le royaume de Dieu militant, et à la fin triomphant... L’Apocalypse prévoit les lignes directrices de l’histoire spirituelle de l’humanité, de l’Incarnation jusqu’à la fin du monde... Ce système sauvegarde le caractère prophétique (spirituel) et unitaire de l’Apocalypse et doit intégrer ce qu’il y a de vrai dans les 3 premiers [systèmes] [dans l’énumération de Romeo, le système récapitulatif est le 4è]. L’Apocalypse est eschatologique et non pas une prédiction détaillée de l’histoire universelle ; mais les derniers temps doivent être entendus dans le sens prophétique et apostolique : ils sont l’ère messianique, ère religieuse et définitive. La plus grande partie des symboles se réfère d’abord aux persécutions de l’empire romain et, comme toute prophétie, l’Apocalypse était un écrit d’actualité ; mais la lutte entre la Rome païenne et l’Eglise représente et prévoit les phases suivantes successives de la lutte perpétuelle entre les puissances sataniques et le Christ qui, à la fin, triomphera dans son Eglise».
Si donc Mgr Romeo tient le même discours que Mgr Spadafora et Allo, comment l’abbé Ricossa a-t-il pu écrire « le soussigné se range en cela à l’opinion d’un Billot, d’un Spadafora, d’un Romeo ou d’un Allo : ce n’est pas du futur que parle l’Apocalypse, mais bien plutôt du passé » puisqu’ils pensent exactement le contraire de lui, si ce n’est... grâce à toutes ses falsifications, confusions qui lui ont, de surcroît, permis d’amalgamer les quatre auteurs cités... dans une même expression : «en cela» ?
L’abbé Ricossa a écrit dans le n° 63 de Sodalitium : «Je considère ce numéro (le n° 48) comme l’un des meilleurs et des plus importants de notre revue». Effectivement, dans le registre des manipulations de textes... oui, cela ne fait aucun doute !
ANNEXE 1 : Dictionnaire de la Bible publié par F. Vigouroux, 1908, Paris ; fascicule III, p. 750.
En voici un rapide résumé :
«VI. Interprétation de l’Apocalypse… division en trois classes parmi les interprètes : […]
La première classe - L’Apocalypse embrasse toute l’histoire de l’Eglise et célèbre les triomphes que le Christ a remportés sur ses ennemis aux diverses époques de cette histoire [...]
La deuxième classe - Aucun interprète ancien ne vient s’y ranger. Elle met l’accomplissement de la plupart des prédictions du voyant de Patmos dans la chute du judaïsme et du polythéisme ; les derniers chapitres seuls parlent sommairement de la fin du monde. […]
La troisième classe - Voit dans toute l’Apocalypse la prédiction des destinées dernières de l’Eglise au temps de l’Antéchrist, tandis que l’histoire de l’époque primitive de l’Eglise n’y est touchée que légèrement et comme en passant. Beaucoup de Pères de l’Eglise sont de cet avis : Irénée, Hippolyte, Augustin, André de Césarée, Arétas, Victorin, Primase, Bède [...]».
Que l’Apocalypse soit «une explication sur toute la révélation sur Jésus-Christ, depuis la création jusqu’à la fondation de l’Eglise» est une opinion inconnue au Dictionnaire Biblique de Vigouroux.
ANNEXE 2 : Marco Sales, exégète dominicain italien
Voici des citations de quelques auteurs sur le même sujet. Voyons d’abord l’exégète dominicain Marco Sales qui, en Italie, fait autorité. C’est d’ailleurs l’équivalent d’un Fillon en France : «L’Apôtre saint Jean donne lui-même à son livre le nom d’Apocalypse, c’est-à-dire Révélation et dit explicitement qu’il traite des choses futures, lesquelles doivent bientôt s’accomplir. Pour cette raison l’apôtre appelle aussi son livre prophétie, et en tout temps l’Apocalypse a toujours été considéré comme un livre prophétique».
L’auteur affirme qu’il y a beaucoup d’obscurités et conclut ainsi : «par conséquent, l’Apocalypse est un des livres les plus difficiles à interpréter et malgré l’application et les études de tant de générations, les exégètes sont bien loin de s’accorder sur la signification exacte des différentes visions décrites, bien que tous convergent dans le fait que le thème principal de l’Apocalypse est la seconde venue de Jésus Christ à la fin des temps. Tous les exégètes reconnaissent que dans l’Apocalypse il y a unité de desseins, et que toutes les différentes parties tendent vers une même fin, à savoir le triomphe de Jésus-Christ et de ses élus » et « Il faut rejeter tous ces systèmes rationalistes qui nient le caractère prophétique de l’Apocalypse, et supposent que l’auteur n’a voulu rien faire d’autre qu’écrire un poème religieux rassemblant les différents éléments des Apocalypses judaïques ou de la mythologie. Il faut rejeter aussi tous ces systèmes où on affirme que l’Apocalypse ne traite rien d’autre que de l’histoire contemporaine racontée sous forme prophétique» page 613 de la Sacra Bibbia.
Si Marco Sales rejette ces systèmes, que dirait-il d’un système qui dit que l’Apocalypse parle du passé ? D’ailleurs, quand cet auteur résume les différentes interprétations en trois classes - à peu près les mêmes que tous les autres - et qu’il dit que, bien sûr, toutes disent qu’elles parlent du futur, il ne prend même pas en considération un système qui parlerait du passé !
Dans les Commentarii in Sacram Scripturam (édition Pelagaud et Lesne, Lyon, 1840) de Cornelius a Lapide, on trouve ceci : Apocalypse (Apocalypsis, id est revelatio…) : « Apocalypsis, inquam, sive revelatio eorum “quæ oportet fieri cito,” hoc est, quæ cito incipient fieri, licet non cito finientur. Nam persecutiones Christianorum, quæ hic revelantur, coeperunt sub Trajano, qui post Nervam succesit Domitiano, et terminabuntur in fine mundi. […] » (l’Apocalypse, c’est à dire la révélation... l’Apocalypse, dis-je, ou la révélation des choses qui doivent arriver bientôt c’est à dire qui bientôt commenceront à arriver, mais ne finiront pas bientôt. En effet, les persécutions des chrétiens qui sont révélées ici ont commencé sous Trajan, lequel après Nerva, a succédé à Domitien, et termineront à la fin du monde).
ANNEXE 3 : le mot «Apocalypse» dans le Dictionnaire de théologie catholique (tome I) d’E. Mangenot
Col 1471
Saint Jean présente lui-même son livre comme une révélation qu’il a reçue, Apoc., I, 1, et comme une prophétie, Apoc., I, 3.
Saint Irénée, dans son Contra hæreses, a exposé sur la fin des temps des idées empruntées en partie à l’Apocalypse.
Col 1474 - 4 -
Dans son commentaire sur l’Apocalypse, Nicolas de Lyre inaugura, en 1329, une nouvelle époque. A ses yeux, la prophétie de saint Jean est la prédiction de l’histoire de l’Eglise depuis sa fondation jusqu’à la fin des temps.
Col 1474 - 5 -
Le commencement de l’Apocalypse concerne l’époque la plus rapprochée de l’auteur, mais la majeure partie du livre n’aura sa réalisation qu’à la fin du monde qui sera précédée de la venue de l’Antéchrist.
Col 1475
Dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, les rationalistes ont cessé de voir dans l’Apocalypse une prophétie de l’avenir ; ils y ont reconnu une histoire, écrite sous forme symbolique et apocalyptique. L’auteur parle donc exclusivement de son temps, par conséquent de la lutte de l’Eglise contre l’empire païen de Rome, figuré par Babylone et la bête.
Col 1476
Si les commentateurs discutent le sens de ses visions symboliques, ils sont d’accord pour y reconnaître des enseignements précis sur Dieu, Jésus-Christ, l’Eglise, les anges et la fin des temps.
S’il fallait choisir entre un si grand nombre d’interprétations ou simplement indiquer nos préférences, nous serions fort empêchés. Sans fixer notre choix, nous écarterions toute explication qui est inconciliable avec le caractère prophétique, que la tradition constante de l’Eglise a reconnu à l’Apocalypse.
Col 1478 III Eglise
Tout le livre de l’Apocalypse a pour but de décrire les luttes de l’Eglise contre le paganisme et ses autres adversaires, avec son triomphe final.
Col 1478 V La fin des temps
Les enseignements relatifs à la consommation finale sont plus ou moins complets et plus ou moins détaillés, selon que l’on applique l’Apocalypse aux derniers temps, à partir du chapitre IV, du chapitre XIII ou du chapitre XX seulement.
… Nous rapporterons donc seulement à la fin du monde les derniers chapitres de l’Apocalypse.
ANNEXE 4 : le mot «prophétie» dans le Dictionnaire de théologie catholique (t. XIII) d’E. Mangenot
Col 709 – 710
Dans le De veritate, saint Thomas, s’inspirant de Cassiodore, in Psalt., praef, c. I, P. L ., t. IXX, col. 12, donne de la prophétie entendue au sens très strict une définition dont les éléments la distinguent de toute «prophétie» humaine : divina inspiratio, rerum eventus immobili veritate denuntians. Cf. II-II, q. CLXXI, a. I, obj-4 : Dieu est le principe immédiat (qui cependant s’accommode du ministère intermédiaire des anges) de la connaissance vraiment prophétique. Rerum eventus… denuntians : il s’agit d’une connaissance révélant les éléments futurs, même indéterminés, tandis qu’une « prophétie » naturelle ne peut avoir pour objet que des événements plus ou moins déterminés déjà dans leurs causes. Immobili veritate : la prophétie naturelle a toujours quelque part d’incertitude, tandis que la véritable prophétie prévoit les événements futurs d’une manière absolument infaillible.
Col 713 Ultimes précisions , consacrées par le concile du Vatican [I] et les décisions récentes de la Commission biblique
L’argument prophétique, prenant comme point de départ la prophétie entendue en son sens très strict – connaissance surnaturelle et prédiction d’un événement futur imprévisible – a été définitivement consacré au concile du Vatican. On se reportera aux textes conciliaires reproduits à l’art. MIRACLE, t. x, col. 1799. Dans la constitution Dei Filius, le concile place les prophéties sur le même plan que les miracles, et il les appelle des « arguments extérieurs de la révélation », des « faits divins… qui, parce qu’ils manifestent excellemment la toute-puissance divine et sa science infinie, sont des signes très certains et appropriés à l’intelligence de tous ». Et, comme confirmation de son assertion, le concile apporte le texte de II Petr., I, 19 : Habemus firmiorem propheticum sermonem, cui bene facitis, attendentes quasi lucernae in caliginoso loco. C. III, De fide, Denz-Banw., n. 1790. Ces idées se retrouvent dans la formule antimoderniste de Pie X. Ibid., n. 2145. Voir l’art. MIRACLE, col. 1799. Depuis, les décrets de la Commission biblique sur Isaïe (29 juin 1908), dub.I-III ; sur les psaumes (1er mai 1910), dub. VIII ; sur le sens du ps. XV, 10-11 (1er juillet 1933), dub. I ; sur les prédictions proprement dites renfermées dans ces écrits, montrent bien en quel sens l’autorité ecclésiastique entend le mot prophétie en apologétique…
Mais il y a plus : le concile entend par prophétie non la manifestation de toute vérité révélée, mais l’annonce d’un événement futur. En effet, dans la première rédaction du texte conciliaire, les théologiens se servaient non du mot prophetiæ, mais du mot vaticinia qui, dans son acceptation première, signifie « annonce de l’avenir». D’ailleurs, ce que nous lisons dans le décret touchant la force probante des prophéties ne serait pas exact si la prophétie devait être comprise dans le sens de manifestation de n’importe quelle vérité révélée, tandis que tout est vrai des prophéties entendues au sens très strict.
La constitution, en effet, déclare que les prophéties font reconnaître la révélation divine, dont elles sont, comme les miracles, des signes très certains et appropriés à l’intelligence de tous. Or, la manifestation de n’importe quelle vérité révélée ne remplirait pas ces conditions. L’annonce d’événements futurs, indéterminés dans leurs causes prochaines, et par conséquent naturellement imprévisibles, constitue au contraire une preuve de la révélation. De tels événements ne peuvent être connus que de Dieu ; car il s’agit de futurs contingents, dont la connaissance requiert la science infinie de Dieu. La prophétie, entendue en ce sens, est donc vraiment une preuve de l’intervention divine, aussi certaine que la preuve des miracles de l’ordre physique.
…C’est que, précisément, s’appuyant sur les prophéties pour démontrer la vérité de la révélation chrétienne, il s’arrête avec complaisance aux prophéties messianiques qu’a en vue la II Petri : «Nous possédons les oracles des prophètes dont la certitude est affermie (firmiorem propheticum sermonem), sur lesquels vous faites bien d’attacher vos regards, comme sur une lampe qui brille en un lieu ténébreux». De toute évidence, ce texte présente les prophéties messianiques de l’Ancien Testament comme une preuve excellente de la divinité de la mission et de la personne de Jésus-Christ.
Col. 715
Le vrai prophète, au sens plein du mot, connaît lui-même cette lumière prophétique qui l’éclaire, et sa certitude des choses par lui prédites est absolue. Comment pourrait-il parler aux hommes au nom de Dieu ?
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[2] «La paix : oui, sans nul doute, c’est le désir ardent de mon coeur, [écrit le cardinal Pie] c’est le besoin de ma nature, c’est l’inclination marquée de mon caractère. Mais l’Esprit-Saint m’a enseigné que l’amour de la vérité doit passer avant tout autre amour, même avant l’amour de la paix : VERITATEM TANTUM ET PACEM DILIGITE (Zachar, VIII, 19). L’une des prières qui ont été prononcées sur ma tête au jour de ma consécration épiscopale était celle-ci : “QU’IL AIME LA VERITE, ET QU’IL NE L’ABANDONNE JAMAIS, NI SOUS L’EMPIRE DE LA CRAINTE, NI SOUS L’EMPIRE DE LA FLATTERIE : veritatem diligat, neque eam unquam deserat, aut laudibus aut timore superatus”. Et l’expérience que vient de faire le monde doit vous avoir appris à tous, mes Frères, combien l’erreur est féconde en calamités de tout genre. Ayez donc confiance en notre ministère, et soyez résolus à respecter nos paroles et nos actes, même lorsqu’il vous arriverait à ne pas les comprendre. Laissez-nous sauvegarder, dans leurs causes et dans leurs principes, les effets et les conséquences auxquels vous attachez tant de prix ; laissez-nous travailler pour vous quelquefois malgré vous ; et souvenez-vous que, des sommets de la montagne, le berger voit de plus haut et plus loin que les brebis mollement étendues dans la plaine.
Non, m’écrierai-je avec le prophète, non, “pour Sion je ne me tairai pas, et pour Jérusalem je n’aurai pas de repos : propter Sion non tacebo, et propter Jerusalem non quiescam” (Isa., LXII, 1), jusqu’à ce que le Sauveur Jésus, rejeté par l’insolence des hommes de notre temps, Se lève de nouveau sur le monde pour l’éclairer de Ses rayons et le sauver par cet éclat salutaire. Ce que votre grand docteur disait ici à vos pères, le spectacle des choses contemporaines l’a suffisamment confirmé : “il n y a rien de si calamiteux pour le monde que de n’avoir pas reçu Jésus-Christ : Et quid mundo tam periculosum quam non recepisse Christum ?”
Aussi les esprits les moins chrétiens s’accordent-ils présentement à encourager l’indépendance de notre ministère, la hardiesse de notre parole. Dans ces jours de confusion et de désordre, si les prophètes se taisent, qui donc parlera ? Si les chaires de vérité sont muettes, qui donc fera revivre les droits de la vérité ? Qu’il vous suffise de savoir que notre zèle sera invariablement guidé par la charité, et que si nous sommes jamais contraint de faire la guerre, ce sera toujours dans le but de faire la paix, la seule digne de ce nom, qui est LA PAIX DANS LA VERITE : pacem in veritate.
Cette paix, mes Frères bien-aimés, je vous la souhaite à tous aujourd’hui avec toute l’effusion de la tendresse de mon âme ; à mes frères dans le sacerdoce, et à ces âmes d’élite qui se sont vouées à la pratique de la perfection évangélique ; aux hommes constitués en dignité, et à tous ceux qui sont placés sous leur autorité ; aux grands et aux petits, aux riches et aux pauvres ; aux vieillards et aux jeunes hommes ; aux époux et aux épouses ; aux pères et aux enfants ; aux justes et aux pécheurs ; aux fidèles disciples de l’Église, et à nos frères séparés qui ont eu le malheur de naître hors de son giron maternel ; en un mot à tous ceux que la grâce de Dieu et du siège apostolique a confiés à ma garde : Que la bénédiction du Père, du Fils et du Saint-Esprit descende sur vous, et qu’elle y demeure à jamais. Amen». Œuvres de Mgr l’évêque de Poitiers, le cardinal Pie, T. I, p. 128 à 134. Oudin, 1873, 4è éd.
[6] Une fois, à propos de l’Apocalypse, à un fidèle fréquentant l’Institut qui nous avait demandé des explications, nous lui avons expliqué comment l’abbé Ricossa avait trafiqué la pensée du cardinal Billot. Ce fidèle ne voulait pas y croire, trouvant cela énorme. Intrigué, il a consulté le n°48 de la revue Sodalitium et s’est procuré le livre du cardinal Billot La Parousie. Il m’a téléphoné, effaré, quelque temps après en me disant que, malheureusement, j’avais raison.
Une autre fois, un fidèle, qui avait lu en 1999 l’article de l’abbé Ricossa, a dit lors d’une discussion que ce dernier avait très bien répondu dans le n° 63 de Sodalitium à notre travail sur l’Apocalypse. A la question s’il avait lu notre écrit, il a répondu que non. Ah ! Quand même !
Une fois encore j’ai discuté avec quelqu’un qui avait lu la réponse de l’abbé Ricossa à notre livre Petrus es tu ?, L’abbé Paladino et la thèse de Cassiciacum, et bien sûr, il était convaincu de la véracité des dires de l’abbé Ricossa. A ma question s’il avait lu mon livre, il m’a répondu que d’avoir lu l’abbé Ricossa, cela lui suffisait. Ah ! Quand même encore ! Ainsi donc, n’ayant pas lu mon livre, comment aurait-il pu se rendre compte que l’abbé Ricossa avait trafiqué mes écrits sur plusieurs points ?
[7] Il est vrai que comme le fait remarquer l’abbé Ricossa que le mot prophéties ne veut pas dire uniquement l’annonce du futur mais dans ce contexte-là il est évident qu’il est utilisé dans ce sens. (Voir annexe 4)
[8] «La révélation de Jésus-Christ que Dieu lui a donnée, pour découvrir à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt,… Heureux celui qui lit et qui écoute les paroles de cette prophétie, et garde les choses qui y sont écrites, car le temps est proche».
C’est ainsi que commence l’Apocalypse (I, 1–3). Et voici maintenant comment l’Apocalypse se termine (XXII, 6–20) : “Le Seigneur Dieu des esprits des prophètes a envoyé son ange pour découvrir à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt. Voici que je viens bientôt… Ne scellez pas les paroles de la prophétie de ce livre, car le temps est proche… Je viendrai bientôt, et ma rétribution est avec moi pour rendre à chacun selon ses oeuvres… Moi Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Eglises… Oui, je viendrai bientôt. Amen : venez, Seigneur Jésus” »
[9] M. l’abbé Paladino aurait pu préciser que ce livre important de Wilfrid était disponible aux Ed. Saint-Rémi !
[10] L’abbé Ricossa continue cette citation que nous ne reproduirons pas de nouveau car nous l’avions traitée dans notre précédent document.
[11] Certains nous ont posé la question de savoir quel est son intérêt à faire tout cela ; nous n’en savons rien. Il convient de le demander à l’abbé Ricossa lui-même
[12] A l’évidence, ici le mot prophétique est utilisé dans le sens qu’il prédit des événements futurs.
[13] A savoir le Fils de Dieu fait homme, donc nécessairement après l’Incarnation.