CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

mercredi 5 octobre 2011

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Préambule doctrinal (P.D.) :

Rome met la FSSPX au pied du mur

et exige qu’elle abandonne le combat de Mgr Lefebvre

À gauche, Mgr Fellay, le futur signataire soumis et à droite son nouvel « ami », l’abbé apostat Ratzinger, son nouveau maître

Distinguons le texte du P.D. du Vatican et la méthode (faire signer la FSSPX) : la méthode est plus insidieuse et plus dévastatrice que le texte, quel qu’il soit. Rome veut en finir et fixe une échéance à son ultimatum : la FSSPX doit rapidement, au plus tard d’ici moins d’un an, signer un « préambule doctrinal » (PD), en clair : son acceptation de principe des textes de Vatican II (les constitutions dogmatiques conciliaires Sacrosanctum Concilium, Nostra Ætate, Dignitatis Humanæ, Lumen Gentium, …). Le diable se cachant dans les détails, l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, a progressivement déplacé, tel un voleur chinois, le terrain de « négociation » de la FSSPX depuis les principes de Vatican II, vers leur interprétation, les principes, à savoir les textes, étant considérés comme acquis. Pour cela il a recours au jargon pédant et ridicule de l’ « herméneutique de la continuité » dont, depuis le 22 décembre 2005, tous les clercs mondains et ignorants se gargarisent dans leurs publications ou leurs conférences.

Par quel subterfuge, le moderniste hérétique et apostat est-il à présent devenu le donneur d’ordre alors que dans le même temps celui qui devait être l’avocat de l’orthodoxie de la Foi et du Sacerdoce Catholique est devenu le signataire soumis et déférent ? Par quel extraordinaire renversement de situation, l’apostat qui convoque Assise, parvient-il à imposer sa méthode et ses règles ? À exiger la signature de ses opposants, tout en ne s’engageant lui-même à rien, à aucune abjuration, et continuant même à pousser toujours plus loin l’apostasie par l’éloge public de Luther dans son couvent, ou par Assise III entouré de tous les dignitaires des fausses religions ?

Mgr Lefebvre a déjà posé les conditions d’un « retour » à Rome dans la lettre solennelle qu’il adressa aux quatre futurs évêques : « Je vous conférerai cette grâce, confiant que sans tarder le Siège de Pierre sera occupé par un successeur de Pierre parfaitement catholique en les mains duquel vous pourrez déposer la grâce de votre épiscopat pour qu'il la confirme »[1]

À l’évidence, elles ne sont aucunement réunies aujourd’hui.

Les 7 et 8 octobre 2011[2], Mgr Fellay réunit un chapitre général extraordinaire à Albano, près de Rome, à huis clos, pour lui soumettre le P.D. (gardé secret) à sa signature et identifier les points doctrinaux à négocier avec Rome avant d’y apposer sa signature.

Nous lançons un appel important aux prêtres et aux fidèles pour réagir et s’organiser face à cette trahison qui se prépare.

Table des matières

1.      Mgr Fellay ne combat plus les modernistes … son silence effarant devant l’apologie de Luther par l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI

2.     Le Piège Diabolique (P.D.) : Mgr Fellay sommé de signer son abjuration doctrinale

3.     Le village Potemkine de la FSSPX conditionnée par Mgr Fellay : seule la FSSPX publie Mgr Gherardini et fait une critique de Vatican II … les ralliés sont devenus des chiens muets

4.     Les milieux conciliaires et les médias pronostiquent la scission de la FSSPX sous la pression de Rome et du P.D

5.     La technique du salami hongrois : faire tomber tous les bastions de la Tradition les uns après les autres pendant 20 ans, puis introduire pendant 10 ans un cheval de Troie dans la FSSPX : les préalables, puis les discussions, puis le P.D

6.     « Ils n’ont pas changé, si ce n’est en pire » Mgr Lefebvre, au sujet des autorités conciliaires

6.1.      « Sexe au Vatican » : un « prêtre » de la basilique Saint-Pierre dans des orgies homosexuelles. 98% des prêtres du Vatican seraient homosexuels selon l’enquêteur de Panorama

6.2.     « Les dossiers noirs du Vatican »

6.3.     « Nous avons affaire vraiment à une mafia incroyable » Mgr Lefebvre

7.      Le sujet principal, l’invalidité des Ordres, est écarté systématiquement dans les discussions

 

 

« Un successeur de Pierre parfaitement catholique en les mains duquel vous pourrez déposer la grâce de votre épiscopat » Mgr Lefebvre, 29 août 1987.

Parfaitement catholique ? … Honorant Luther ? Réunissant les fausses religions à Assise III ?
Célébrant l’Ancienne Alliance « jamais abrogée » ?...

Comment Mgr Fellay peut-il envisager, ne serait-ce qu’une seconde, d’examiner un Préambule doctrinal que ces modernistes ont le toupet de soumettre à sa signature ?

ANNONCE IMPORTANTE

Lorsque des évêques trahissent la confiance que leur accorda leur consécrateur, ils mettent la vie sacramentelle des fidèles et le salut de leur âme en danger.

L’exigence de Mgr Lefebvre que les quatre évêques de la FSSPX remettent leur épiscopat entre les mains d’un « successeur de Pierre parfaitement catholique » est bafouée et moquée par ces « discussions » tendancieuses et secrètes. Tout comme le fait que ces même évêques gardent secret un « préambule doctrinal » pour lequel ils se réunissent à huis clos afin d’envisager ensemble les modalités de sa signature.

Ces quatre évêques ont démontré par leur procès en référé contre les Éditions Saint-Remi en mars 2011 et par leur plainte au pénal en juin 2011 contre l’abbé Schoonbroodt pour « vol » (sic) leur volonté d’interdire et de rendre impossible l’accès libre des fidèles à la version intégrale et non modifiée des sermons et déclarations publiques de Mgr Lefebvre.

Devant un tel abandon de leur mission et la fuite de leur responsabilité par ceux-là même dont la fonction est la garde du troupeau, devant leur volonté manifeste, non seulement de s’opposer à la volonté de leur consécrateur, mais plus encore de censurer la diffusion de sa pensée, il est devenu impérieux que les fidèles et les prêtres assument leur responsabilité pour eux-mêmes et pour les générations qui suivront.

C’est pourquoi, nous vous invitons, à exiger de la part des évêques et des prêtres de la FSSPX qu’ils rendent public le texte tenu scandaleusement secret du Préambule Doctrinal (P.D.).

Nous vous invitons à vous regrouper et à vous organiser afin de constituer des groupes de fidèles pour vous informer entre vous, informer vos prêtres restés fidèles et pour et coordonner des actions. Car il semble que même les 500 prêtres de la FSSPX n’ont pas connaissance du texte du Préambule Doctrinal qui leur est caché, n’étant communiqué qu’aux seuls 40 membres du Chapitre général.

Nous vous invitons à interroger vos prêtres, à interpeller publiquement les évêques et à rappeler le refus de tout accord avec Rome par Mgr Lefebvre, à la fin de sa vie, lui-même ayant posé comme condition première à toute discussion que la Rome moderniste accepte intégralement tout l’enseignement anti-libéral et anti-moderniste des Papes, en particulier de Pie IX à Saint Pie X. Aujourd’hui, les quatre évêques ont pris le contrepied, en acceptant l’inversion des rôles, car ce sont eux qui s’apprêtent à signer un document écrit par les modernistes.

La volonté de Mgr Fellay et de la Direction de la FSSPX de signer un accord avec Rome vient d’être confirmée dans une interview en italien (sous-titré en anglais) donné par « Mgr » Guido Pozzo, l'homme clé de la commission Ecclesia Dei chargée de gérer ce dossier à Rome[3] :

« Dans cette interview accordée à "Gloria.tv" en italien – sous titrée en anglais – il dit explicitement à ce propos : “ poser le problème de ce qui arrivera si les difficultés devaient être considérées graves ou insurmontables, me paraît hors de propos : ce problème ne se pose pas en ce moment. ”

« Autrement dit, vu de Rome, la dynamique de rapprochement des disciples de Mgr Lefebvre est positive. »
Le Figaro, 4 octobre 2011.

Nous invitons les prêtres à entrer en contact avec l’abbé Paul Schoonbroodt qui refusa d’apposer sa signature au bas d’un texte imposé par son pseudo « évêque » conciliaire en 1988, ce qui lui valu l’ « excommunication ». Il s’agit désormais de mener le bon combat catholique.

Nous vous invitons aussi à nous communiquer les informations « secrètes » que vous pourrez obtenir et les textes que vous enverrez aux évêques et aux prêtres, nous les rendrons publiques. Car la tentative de faire taire l’abbé Schoonbroodt et son site Virgo-Maria a échoué.

— À DIFFUSER — À DIFFUSER — À DIFFUSER —

 
1.  Mgr Fellay ne combat plus les modernistes … son silence effarant devant l’apologie de Luther par l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI
 

 

Alors que, pour sa récente visite en Allemagne, Le Figaro tire en gros titres « Le Pape rend hommage à Martin Luther »[4] (quelle énormité ! et quel oxymore entre « Pape » et « Luther »), que fait le successeur de Mgr Lefebvre ? S’indigne-t-il ? Dénonce-t-il cette « papauté » qui en est rendue à louer l’un des hérésiarques qui aura fait le plus de mal à l’Église et qui aura, par ses fausses doctrines, et sa rébellion, précipité des légions d’âmes en Enfer et ouvert la voie à des guerres fratricides au sein de la Chrétienté entre « princes protestants » et catholiques ? Reprend-t-il à son compte cette expression que Mgr Lefebvre jetait à la face des maîtres de la Rome conciliaire en qualifiant le nouveau rite de messe de « Messe de Luther » ?

 

« La pensée de Luther, sa spiritualité tout entière était complément christocentrique ». (Ratzinger) s'est même dit « touché à nouveau » par la « question » qui a été la « force motrice » de tout le chemin de Luther. Une question qui « pénétrait le cœur » de ce réformateur. Qui fut « sa passion profonde », le « ressort de sa vie ». Qui se trouve « derrière chacune de ses recherches théologiques et chaque lutte intérieure ». Le Figaro (23/09/2011)

À gauche, l’ennemi de Mgr Lefebvre, celui qu’il appelait le « serpent » entouré de pasteurs luthériens et à droite, l’ouvrage de Mgr Lefebvre, « La Messe de Luther » publié par les Éditions Saint Gabriel en 1975.

Pas du tout, vous n’y êtes absolument pas !

Il a abandonné tout combat pour la Foi, il vient de passer dans des « journées de la Tradition » à Villepreux, sans souffler un mot sur cet éloge de l’hérésiarque Luther par son prétendu « pape » sans piper mot… oui, Mgr Fellay n’a plus le moindre souci de défendre encore la Foi… il est bien trop absorbé à choisir les mots de l’abjuration que l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI lui a demandé de … signer !

 
2.  Le Piège Diabolique (P.D.) : Mgr Fellay sommé de signer son abjuration doctrinale
 

Car, il s’agit bien de cela : Mgr Fellay doit signer son abjuration du combat de Mgr Lefebvre sous le terme si révélateur de « préambule doctrinal » (PD).

En janvier 2009, le très soumis et très peureux Mgr Tissier de Mallerais avait la naïveté de venir déclarer à la presse : « nous allons convertir le Pape » ! Nous allions être stupéfaits par cette geste de la Foi d’un évêque intrépide…

Qu’avons-nous vu ?

Le convertisseur s’est mué en signataire ! Le prédicateur est au confessionnal et demande l’absolution de la main de son pénitent ! A-t-on vu dans la Tradition cohabiter une telle prétention orgueilleuse et une telle déchéance en l’espace de 30 mois ?

Le nouvel apologiste des « Macchabées du XXI° siècle »[5] aura vite mordu la poussière et rabattu ses prétentions pour venir avec déférence dans un Canossa conciliaire déposer sa signature au bas du parchemin « généreusement » accordé par le Vatican moderniste sous le vocable de « préambule doctrinal »(PD)…

Après l’ « apostasie silencieuse » dénoncée en 2005 par Mgr Fellay chez l’intrus évêque apostat Wojtyla-Jean-Paul II, succède l’inversion silencieuse de Mgr Fellay : ce sont les hérétiques et les apostats qui font désormais signer les catholiques fidèles alors que ce sont ces modernistes qui devraient signer l’abjuration de leurs propres hérésies.

Et tout cela pour quoi ?

Pour faire « refleurir la Tradition », selon les déclarations insensées du premier assistant de la FSSPX, l’abbé Pfluger publiées sur Dici.org, le 4 octobre 2011 :

« ce fut toujours l’ardent désir de notre fondateur que la Tradition refleurisse partout dans le monde. Une reconnaissance canonique de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X pourrait justement favoriser cela » (sic)

Ou encore :

« Nous voulons de nouveau rendre accessible pour toute l’Église le trésor que Mgr Lefebvre nous a transmis. Sur ce point, un statut canonique serait un bénéfice pour toute l’Église. Par exemple, on peut imaginer qu’un évêque conservateur puisse demander à un prêtre de la Fraternité de venir enseigner dans son séminaire diocésain. »[6]

Cet abbé Pfluger croit-il au “Père Noël” ou prendrait-il bien plutôt les fidèles pour des crétins ?

Il est clair comme de l’eau de roche qu’une fois que la FSSPX aurait été « régularisée », elle ne serait plus qu’un rouage de l’église Conciliaire et que Rome s’empresserait de débarquer Mgr Fellay et de nommer un homme à elle, totalement inféodé, et elle détruirait l’œuvre de Mgr Lefebvre. Sous prétexte d’une avancée mirifique dans l’apostolat, un abbé Pfluger aurait alors bêtement servi à introduire le renard dans le poulailler.

Il faudrait demander à l’abbé Pfluger d’apprendre la fable de La Fontaine sur le coq et le renard :

LE COQ ET LE RENARD

Sur la branche d'un arbre était en sentinelle

Un vieux Coq adroit et matois.

Frère, dit un Renard adoucissant sa voix,

Nous ne sommes plus en querelle :

Paix générale cette fois.

Je viens te l'annoncer ; descends que je t'embrasse ;

Ne me retarde point, de grâce :

Je dois faire aujourd'hui vingt postes sans manquer.

Les tiens et toi pouvez vaquer,

Sans nulle crainte à vos affaires :

Nous vous y servirons en frères.

Faites-en les feux dès ce soir.

Et cependant, viens recevoir

Le baiser d'amour fraternel.

Ami, reprit le Coq, je ne pouvais jamais

Apprendre une plus douce et meilleure nouvelle

Que celle

De cette paix.

Et ce m'est une double joie

De la tenir de toi. Je vois deux Lévriers,

Qui, je m'assure, sont courriers

Que pour ce sujet on envoie.

Ils vont vite, et seront dans un moment à nous.

Je descends : nous pourrons nous entre-baiser tous.

Adieu, dit le Renard, ma traite est longue à faire,

Nous nous réjouirons du succès de l'affaire

Une autre fois.  Le Galand aussitôt

Tire ses grègues, gagne au haut,

Mal content de son stratagème ;

Et notre vieux Coq en soi-même

Se mit à rire de sa peur

Car c'est double plaisir de tromper le trompeur.

Un lecteur nous écrit :

« L’abbé de Cacqueray dissimule mal désormais sa fébrilité. En homme qui toucherait au but, il se prend à rêver tout haut devant ses interlocuteurs : « quand nous serons régularisé, nous pourrons passer à autre chose et étendre notre action ». Présent à Villepreux, il épanchait ses aspirations exaltées, les réunions secrètes du G.R.E.C. ont vite fait de transformer ce prêtre en un parfait aspirant aux honneurs conciliaires ». Un lecteur

Ainsi, cette créature de l’abbé Celier, son gourou (soutenu par la Grande Loge de France[7]), après avoir blâmé récemment par trois fois l’abbé Xavier Beauvais, jubile de voir si vite aboutir les prophéties du livre de son maître à penser : « Benoît XVI et les traditionalistes », publiées par le Bac+2 devenu Bac+4 à 51 ans, l’abbé Grégoire Celier-Gricha.

L’abbé de Tanouärn, le grand compère de ce dernier, avait du reste déjà tenu ce genre de propos en 2002, après le choix de l’abbé de Cacqueray comme Supérieur du District de France de la FSSPX : « ce n’est pas notre homme, mais nous ferons avec ».

Entretemps l’abbé de Tanoüarn a rejoint le camp conciliaire en éclaireur, mais le duo des abbés Lorans et Celier sont resté et ont encadré le servile abbé de Cacqueray et ont « fait avec ». Beau résultat à la mesure du personnage : moins de neuf ans et quelques réunions du G.R.E.C. plus tard auront suffit à transformer cet homme sans conviction ni culture théologique, doté d’un caractère de persécuteur militaire de prêtre fidèle, aimant donner sa piété exhibitionniste et largement étalée à contempler, en un traqueur enragé des abbés Pinaud, Cériani ou du Père Jean… pour garantir l’ordre de son « ami précieux »… l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI dans la FSSPX…

Ainsi que nous l’avions correctement anticipé[8], le 14 septembre 2011, Rome a poussé un nouveau pion pour tenter un « hold up » canonique de la FSSPX : lui faire accepter de se soumettre à l’autorité conciliaire sous la forme d’une prélature personnelle.

Le principe : une « régularisation » unilatérale précédée d’une signature de la FSSPX au bas de principes doctrinaux.

Pour cela, les modernistes du Vatican ont conçu un scénario ingénieux : demander à la FSSPX de s’engager dans une signature doctrinale et approuver des principes qu’ils auront eux-mêmes (les modernistes apostats) élaborés.

Ce tour de passe-passe un peu gros aurait immédiatement été éventé par Mgr Lefebvre qui aurait rejeté ce procédé grossier, mais Mgr Fellay saute à pieds joints dans le panneau et s’émerveille de se voir ainsi traité… il caresse l’idée d’une prélature personnelle qui sortirait de la pochette surprise qui suivrait sa signature… mais que serait une « régularisation », sinon un vol, celui des dons et des sacrifices des fidèles depuis 40 ans pour construire des chapelles et des écoles, en dehors de l’autorité putréfiante de l’église Conciliaire ?

 
3.  Le village Potemkine de la FSSPX conditionnée par Mgr Fellay : seule la FSSPX publie Mgr Gherardini et fait une critique de Vatican II …
les ralliés sont devenus des chiens muets
 

Un renversement qui devient une avancée : Rome a réussi à faire publier Gherardini par la FSSPX, alors que leurs ralliés n’en parlent même pas.

Les ouvrages du professeur conciliaire, Mgr Gherardini, publiés par les éditions de la FSSPX et ignorés parmi les ralliés ou dans la frange conservatrice des conciliaires ! … Cette hirondelle romaine n’annonce le printemps qu’aux naïfs de la FSSPX … des pigeons ?

Et l’abbé Pfluger, doublé de son compère l’abbé Nély, adulateur de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI sur la place Saint-Pierre, continue à entretenir la fiction d’une Rome qui serait en chemin vers la Tradition, ce village Potemkine désormais éculé depuis 2005 et dont il installe les décors défraîchis partout où il se déplace. Il a tellement tourné le dos au combat de Mgr Lefebvre que, n’ayant plus d’arguments à opposer au modernisme triomphant à Rome, il supplie aujourd’hui au contraire les autorités vaticanes de l’aider à ne pas perdre la face devant les fidèles de la FSSPX :

« La question se pose de savoir si l’on peut signer ce texte. Dans une semaine, les supérieurs de la Fraternité Saint-Pie X se rencontreront à Rome pour discuter de ce sujet. Bien sûr, il doit être clair aussi pour le cardinal Levada et la Congrégation de la Doctrine de la foi, qu’ils ne peuvent pas exiger un texte que, de son côté, la Fraternité ne pourrait pas justifier devant ses membres et ses fidèles. »[9]

Le principal souci de l’abbé Pfluger est de parvenir à se justifier devant les membres et les fidèles de la FSSPX ! (sic) … et il s’agit du premier assistant de la FSSPX !

Le poisson pourrit par la tête, le vieux dicton latin se vérifie une nouvelle fois !

Cet abbé Pfluger est connu pour son action de propagande pro-Ratzinger au sein de la FSSPX.

« Le 7 mars 2010 à Lille, l’abbé Pfluger (1er assistant de Mgr Fellay) a développé l’INTOX du « Bon » Benoît XVI « favorable à la Tradition », mais entravé par les évêques progressistes.

L’entourage de Mgr Fellay propage le mensonge d’une situation réduite à un affrontement entre le camp d’un prétendu traditionaliste Ratzinger-Benoît XVI et celui des épiscopats conciliaires gardiens de Vatican II et de la révolution religieuse. La perspective eschatologique de la crise actuelle de l’Église, et de la proximité de l’Antéchrist, est évacuée. »[10]

Avec le second assistant, l’abbé Nély, il forme la paire.

Lors de l’éviction de l’abbé Celier des éditions Clovis et de la revue Fideliter, décidée par le chapitre général de juillet 2006, l’abbé Nély s’était empressé de couvrir son protégé, l’abbé Celier, le favori de la Grande Loge de France[11], en se faisant photographier aux côtés de l’abbé limogé, dans le Fideliter de l’été 2006.

 
4.  Les milieux conciliaires et les médias pronostiquent la scission de la FSSPX sous la pression de Rome et du P.D.
 

Dès la veille de la convocation de Mgr Fellay le 14 septembre 2011 à Rome, un immense battage médiatique (parfaitement prévisible), dont l’unanimité trahissait l’orchestration, a mis la FSSPX en situation d’accusation en cas de refus de signature des conditions imposées par le Vatican :

Les rôles étaient clairement distribués : les « bons » (le Vatican) offrait « la main tendue » et les « méchants » seraient les « intégristes » de la FSSPX si par malheur ils se refusaient à signer quoi que de soit et à « dédaigner » l’ « offre à prendre » de Rome. On ne peut faire plus clair.

S’en est suivie, dans les jours qui ont suivi la rencontre, une volonté affichée par les conciliaires dans les médias de provoquer la scission de la FSSPX. Un exemple nous en est donné par Nicolas Senèze, rédacteur à La Croix, qui commentait à la radio[12] et reconnaissait une liberté reconnue aux « lefebvristes » :

N.Senèze : « de critiquer, de remettre en cause, non pas le fond du concile, non pas la doctrine du concile, cela ce n'est pas possible, mais l'interprétation, la mise en oeuvre de certaines dispositions du concile dans la pastorale, mais il semble bien clair dans le document qui leur a été présenté qu'on ne fait pas de distinction, et cela Mgr Fellay l'a dit, dans le concile entre des éléments qui seraient doctrinaux et qu'on ne remettraient pas en cause et des éléments du concile qui seraient considérés comme pastoraux et qui pourraient être revus. Il semble qu'on leur demande d'accepter l'ensemble du concile mais tout en laissant ouvert, effectivement la discussion à la mise en œuvre finalement du concile comme Benoît XVI l'avait fait en 2005 d'ailleurs dans son discours à la Curie où il privilégiait l'herméneutique de la réforme vis-à-vis d'une herméneutique de la rupture qu'il critiquait.

A priori il n'y a pas de remise en question du concile Vatican II, il semble bien clair qu'on va demander aux lefebvristes d'accepter la question de la liberté religieuse, d'accepter la question de la collégialité épiscopale, d'accepter aussi la validité de la célébration des sacrements selon le missel de Paul VI. Là-dessus, on ne voit pas Benoît XVI transiger sur ces questions, cela serait laisser pour le coup un relativisme et un subjectivisme dans l'Eglise qui n'est pas possible.

(...)

On est face à des enfants turbulents qui refusent de manger la soupe, et qui accusent papa et maman d'avoir empoisonné la soupe (...) Benoît XVI a une attitude plus paternelle (...) il a ramené les enfants turbulents à table en leur demandant : ils vont manger la soupe, ils vont finir la soupe et puis, à côté de cela, ces enfants qui protestaient, qui donnaient des coups de pied, qui criaient, qui se roulaient par terre, et bien non, on va leur dire : vous protestez de votre amour pour vos parents, vous protestez de votre amour pour le Pape et l'Eglise, et bien montrez cet amour pour le Pape et l'Eglise en acceptant cette doctrine, puis finalement vous choisissez, ils sont mis au pied du mur, d'une certaine façon, sommez de choisir entre leur amour pour le Pape et l'Eglise et leur détestation du concile, et là, c'est très difficile de savoir ce qu'ils vont choisir en fait.

Benoît XVI leur tend la main, leur ouvre la porte et il est allé jusqu'au bout de ce qu'il pouvait faire.

Question : Peut-on s'attendre à une scission à l'intérieur même de la FSSPX ?

N.Senèze : Je pense que c'est possible effectivement. Je pense qu'il y a certainement des éléments au  sein de la Fraternité qui sont prêts à suivre, je pense aussi qu'il y aura un ou plusieurs évêques qui refuseront tout accord, et que donc, dans ce cas là, il y a deux possibilités,  soit la Fraternité décide de préserver son unité et que même les évêques qui étaient prêts à un accord disent : "puisque tout le monde n'est pas d'accord on n'y va pas", ou alors qu'il y ait certains évêques qui disent : "notre amour de l'Eglise qu'on professe, il faut qu'on aille jusqu'au bout, on se rallie à Rome" et dans ce cas là effectivement il y aura une scission et l'édifice qu'a construit patiemment Benoît XVI depuis le motu proprio summorum pontificum risque de s'écrouler, par ce que tout cela, tous ces efforts ont été faits pour rétablir l'unité de l'Eglise et on va se retrouver avec une situation où effectivement un certain nombre de fidèles, de prêtres et d'évêques vont rallier Rome mais aussi un certain nombre d'évêques et de prêtres vont rester en marge de l'Eglise avec ce risque d'avoir un évêque qui ordonne de nouveaux prêtres voire un nouvel évêque pour lui succéder, et de voir le schisme perdurer. (…) »

N.Senèze expose les rapports de force et dévoile bien le schéma du Vatican qui a travaillé, par le « processus de discussion » à préparer les conditions d’une scission au sein de la FSSPX.

Il s’agit du schéma de l’explosion en deux anneaux que VM a maintes et maintes décrit[13] tant il est classique dans les manœuvres de subversion basée sur la dialectique de « gestion des contraires » que VM a tant de fois expliquée.

Cette subversion de la FSSPX, pour la mener au bord de la scission n’a été possible qu’avec la collaboration de Mgr Fellay qui a tout fait pour « avancer selon le plan » et préparer les esprits de nombreux fidèles à rallier l’église Conciliaire.

Une autorité au sein de l’église Conciliaire reconnaît sans ambages que l’obligation est faite à la FSSPX de reconnaître la légitimité de l’enseignement de Vatican II :

« P. Jean-Paul Durand : “ Les lefebvristes doivent reconnaître la légitimité de l’enseignement du Concile ”

Le P. Jean-Paul Durand, dominicain, professeur de droit canonique et consulteur du Conseil pontifical pour l’interprétation des textes législatifs, explique en quoi consiste l’accord préalable sur un préambule doctrinal.

Pourquoi d’un côté poser ce préambule, et de l’autre laisser ouverte “ à une légitime discussion ” des expressions ou formulations présentes dans les textes du concile Vatican II ? 

C’est une méthode de dialogue, que l’on utilise aussi dans le dialogue œcuménique, avec les autres confessions chrétiennes. C’est ainsi qu’avec les Luthériens, pour l’accord sur la doctrine de la justification, on a reconnu une base commune, mais aussi des différences d’appréciations, et c’est une manière de ne pas bloquer les choses. C’est la même chose ici : il est demandé aux intégristes un minimum incontournable, le préambule doctrinal, et on prend ensuite le temps de discuter sur certaines interprétations.

Minimum incontournable ? 

Le respect “ en bloc ” du Concile, c’est-à-dire de son authenticité, de la légitimité de son enseignement. On ne peut transiger s’il n’y a pas ce minimum de départ. Les membres de la Fraternité Saint-Pie X sont obligés d’accepter cela. Le Siège apostolique ne peut les accueillir s’ils ne se sont pas engagés à reconnaître ainsi le Concile, à ne pas le disqualifier. En revanche, on est autorisé à continuer de travailler sur l’interprétation du Concile. Ainsi, la liberté religieuse fait partie de l’enseignement de Vatican II. En revanche, on peut parler de son interprétation. Les responsables de la Fraternité doivent ainsi accepter que Vatican II est un moment de l’histoire de l’Eglise, où le Seigneur a continué à parler aux hommes. Dieu s’adresse à chaque génération de l’histoire, mais c’est bien le même Dieu, et la même religion. »[14]

De même, le vaticaniste Tornielli abonde dans le même sens que le ‘dominicain’ Durand ou le rédacteur de La Croix : la FSSPX doit accepter Vatican II.

« Extrait du blog "Vatican Insider" sous la signature du bien informé Andrea TORNIELLI : La SC Doctrina Fidei se contenterait de reprendre les bien connus trois degrés d'assentiment demandés aux catholiques "... 3° de volonté et d'intellect, notamment aux évêques, quand ils exercent leur magistère authentique" mais sans définir un critère nouveau d'authenticité, sinon l'herméneutique de la continuité !

In the past, more than once, a condition for full communion was set as the fact that Lefebvrians had to accept the last Council. In truth, yesterday’s “preamble” as it was offered to Fellay had a broader scope and it represents a fundamental platform stating “several doctrinal principles and interpretation criteria for the Catholic doctrine.”

It is a short and medi[t]ated document, which follows the “Professio fidei” published in 1989 by the former Holy Office and that states three different degrees of assent that the faithful must meet.

In essence, a Catholic strives to believe “with firm faith” all that is “within the Word of God” and that the Church defines as “divinely revealed”. Secondly, a Catholic agrees to accept all dogmas stated as such to this day.

Finally, and this is the difficult point for Lefebvrians, a Catholic is required to comply “with religious submission of will and intellect” to the teachings that the Pope and College of Bishops “set when they exercise their authentic Magisterium”, even when they are not stated in a dogmatic fashion, that is final. This is the most significant role of the magisterium, to which, for example, the encyclicals belong.

And many Vatican II documents come from it and they should be read, as all the magisterium teachings – the Holy See explains – in the light of tradition and as a development, and not as a breaking point, from previous doctrine, according to hermeneutics proposed by Benedict XVI.

“Accepting the profession of faith contained in the preamble – a Vatican prelate explains to La Stampa – does not mean giving up the opportunity to discuss this or that affirmation of the conciliar texts, or to silence a debate on their interpretation.” But the different interpretations “cannot be used as a pretext to reject the magisterium.”

The meeting was held in a cordial atmosphere, Fellay requested clarifications and insisted a lot on the critical situation in which, he said, the Church finds itself. However, from the Vatican side what needs to be discussed are the individual facts – such as liturgical abuses in certain countries – but without questioning the Pope’s authority. »[15]

 
5.  La technique du salami hongrois : faire tomber tous les bastions de la Tradition les uns après les autres pendant 20 ans, puis introduire pendant 10 ans un cheval de Troie dans la FSSPX : les préalables, puis les discussions, puis le P.D.
 

Cet article de « La Vie » décrit bien comment depuis 20 ans, la Rome moderniste de Ratzinger applique la technique du salami hongrois à la Tradition, en faisant tomber, tranche après tranche, chaque communauté ou institut traditionnel dans son giron :

"La Vie" du 22 septembre 2011, article de Jean Mercier, page 24 :

« ... La stratégie du Saint-Siège ne date pas de Benoît XVI. Elle repose sur le principe qu'il faut grignoter la nébuleuse intégriste, en intégrant les morceaux digérables qui s'en détachent.

Dès 1988, au lendemain du schisme, Rome crée les instituts Ecclesia Dei, qui récupèrent ceux qui ne veulent pas suivre Mgr Lefebvre.

Cette stratégie s'appuie sur un pragmatisme et une confiance. Loin de se polariser sur une conversion doctrinale des brebis revenant au bercail, le Vatican veut surtout s'assurer de leur volonté de ne plus faire la guerre.

Rome fait le pari que, Dieu aidant, les réintégrés vont quitter leur posture virulente pour se fondre dans le paysage ecclésial au bout de deux générations.

Un pari gagné, au Brésil, avec l'administration apostolique de Campos, en 2001 ... ».[16]

Mgr Fellay a contribué à tendre un piège à la FSSPX. Alors qu’il devenait évident que Rome avait dégarni la FSSPX en faisant tomber une à une toutes les structures d’importance qui entouraient le vaisseau amiral de la Tradition (Dom Augustin Marie, monastère du Barroux, groupe des fondateurs de la Fraternité Saint-Pierre, de l’Institut du Christ-Roi, Campos, Rédemptoristes transalpins, etc.), Mgr Fellay n’a cessé d’avancer toujours davantage la FSSPX dans le processus du Vatican des préambules, puis des discussion, désormais du préambule doctrinal…

… ce faisant, partout a commencé à circuler le faux climat moderniste euphorisant d’une « régularisation » qui serait un bénéfice pour l’Église… rappelons-nous en quel terme, le Roi Louis XVI se félicitait d’œuvrer par son inaction et sa bonté d’âme à l’égard des forces révolutionnaires au nom d’un prétendu bien-être de l’humanité… la propagande des encyclopédistes avait su créer dans les plus anciennes familles et au sommet de la royauté, une sorte d’insouciance désarmée devant des doctrines nouvelles qui présageait de lendemains meilleurs et radieux…

… nous avons pu voir comment les forces révolutionnaires surent tirer partie de cette inconscience et abattre en 1793 le couperet de la guillotine sur la tête de ces aristocrates rêveurs, nouveaux amis du genre humain, tolérants envers les philosophes et à l’esprit ouvert à l’ère nouvelle dont l’aurore paraissait poindre…

En 2011, une propagande insidieuse au sein des prêtres de la FSSPX a désarmé intellectuellement des clercs (déjà très peu formés voire totalement ignorants des méthodes et du plan de l’ennemi) en leur faisant désirer comme un bien, le cadeau vénéneux que serait la « régularisation » de la FSSPX.

Au sein de la FSSPX, une loi non écrite, férocement appliquée en France par l’abbé de Cacqueray, interdit à tout prêtre de critiquer publiquement et démonstrativement l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI.

Les éditions de la FSSPX sont devenues les courroies de distribution de la littérature conciliaire, telle que celle de Mgr Gherardini.

Nous recevons ce retour de l’intervention de Mgr Fellay à Villepreux les 30 septembre et 1^er octobre 2011 :

« Après avoir expliqué la veille (samedi) à son auditoire que le « pauvre » Benoît XVI avait besoin de soutien pour pouvoir résister aux abominables ‘évêques’ conciliaires (NDLR : ce plat pourri de la théorie du « bon Benoît » commence à sentir désormais très, très mauvais), Mgr Fellay a effectué une volte-face le lendemain dimanche, pour la solennité du Rosaire.

Au cours de son sermon consacré aux hiérarchies célestes des anges et à leur rôle ici bas, il voulu tenter une sa méditation sur l’Antéchrist.

S’appuyant sur les déclarations de sœur Lucie qui expliquait que nous vivons le chapitre 13 de l’Apocalypse et constatons le déferlement de l’Enfer dans la société actuelle, il a affirmé que nous vivions très vraisemblablement les prémices du règne de l’Antéchrist, et en écartant la thèse de ceux qui expliquent que « la crise va s’arranger ». Il cafouilla d’ailleurs et parla du chapitre 12, puis 14, montrant ainsi qu’il n’étudie pas cette question, mais qu’il y a recours sur la base de vagues souvenirs. L’après-midi, il évita soigneusement tout contact avec les fidèles et s’abstint de visiter les stands : l’évêque suisse paraissait totalement absent de cette journée. » Un lecteur

En plein ultimatum romain, Mgr Fellay s’était également livré à une méditation sur l’Apocalypse et La Salette lors du 15 août 2008… ce fut de courte durée, dès octobre, à Lourdes, il relançait la « croisade » du Rosaire pour obtenir le retrait du décret d’ « excommunication ».

Aujourd’hui, après la remise d’un préambule doctrinal qui a pris la forme d’un ultimatum, Mgr Fellay médite à nouveau sur l’Apocalypse de la réunion du Chapitre extraordinaire d’Albano, les 7 et 8 octobre, qui doit approuver le P.D.

Il s’agit visiblement d’une technique pour endormir la vigilance des fidèles qu’il a préféré éviter à Villepreux.

C’est pourquoi l’abbé Cériani (r-FSSPX) a affublé Mgr Fellay du sobriquet de « truqueur mîtré ».

 
6.  « Ils n’ont pas changé, si ce n’est en pire » Mgr Lefebvre, au sujet des autorités conciliaires
 

 

Lors de son voyage en Allemagne, l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI s’est à nouveau illustré sur la question du judaïsme en affichant le 22 septembre 2011 son « affinité intérieure avec le judaïsme » et en lançant

« cet appel solennel : “ Il me semble que nous, chrétiens, nous devons nous rendre toujours plus compte de notre affinité intérieure avec le judaïsme. Pour les chrétiens, il ne peut y avoir une rupture dans l'événement du salut. Le salut vient justement des juifs. ” Dans son propos introductif, Dieter Graumann, président du Conseil central des juifs d'Allemagne, a souhaité que les chrétiens considèrent les juifs sur “ un même pied d'égalité ” et a félicité ce pape qui a “ rejeté sans ambiguïté la vieille accusation de déicide ” »[17]

Et loin de s’améliorer en quoi que ce soit, la corruption des mœurs et des doctrines ne cesse de se développer au Vatican.

Nous signalons deux livres dont vous pouvez être sûr qu’aucun média de la FSSPX, à commencer par Dici.org, aux mains de l’abbé Lorans, ou La Porte Latine, aux mains de l’abbé Celier et de son disciple, l’abbé de Cacqueray, ne vous parleront jamais.

Et nous rappelons la vision lucide de Mgr Lefevre sur la mafia du Vatican.

Aujourd’hui la réalité de la décadence du Vatican de Ratzinger-Benoît XVI a dépassé tout ce que Mgr Lefebvre avait pu imaginer dans ses pires cauchemars sur la Rome moderniste apostate.

 
6.1.              « Sexe au Vatican » : un « prêtre » de la basilique Saint-Pierre dans des orgies homosexuelles. 98% des prêtres du Vatican seraient homosexuels selon l’enquêteur de Panorama
 

Dans son livre paru en France chez Michel Lafon, en avril 2011, « Sexe au Vatican : Enquête sur la face cachée de l'Eglise »[18], Carmelo Abbate, rédacteur en chef de la rubrique "actualité" de Panorama, l'un des journaux d'investigation les plus prescripteurs en Italie, démasque le Vatican caché de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI.

Après avoir infiltré le milieu très fermé du Vatican, il en dévoile les abus, preuves à l'appui.

Voici ce qu’en dit son éditeur :

« " Un vendredi soir de juillet, aux alentours de 21 heures. Dans un restaurant de la banlieue de Rome, deux strip-teaseuses se déchaînent sur la piste. Un homme en jean avec une chemise rose entre dans la pièce. Il est arrivé de France à l'aéroport de Fiumicino quelques jours plus tôt. Les deux danseuses s'emparent de lui et lui accordent un show très rapproché, caresses et baisers à la clé. Cet homme est un prêtre. La veille, il célébrait la messe à la basilique Saint-Pierre du Vatican. C'est la première soirée à laquelle je suis invité. La suite risque d'être pleine de surprises... "

Dans ce livre, Carmelo Abbate mène une enquête inédite sur les dessous sombres et sulfureux du Saint-Siège : témoignages, descriptions précises des scènes les plus inimaginables et dialogues retranscrits.

Un reportage unique qui l'a mené de la cité éternelle à l'Amérique du Sud, révélant les secrets les plus inavouables : des avortements dissimulés des religieuses à la pédophilie chez les prêtres, en passant par les pensions alimentaires versées par le Vatican pour acheter le silence des mères élevant la progéniture des ecclésiastiques. Pour la première fois, des révélations sur un sujet complètement tabou, jusqu'à ce qu'un homme, vivant dans l'une des villes les plus pieuses au monde, ose pénétrer le milieu et élever la voix. »

France-Soir titrait sur ce livre : « Sexe au Vatican » : Enquête choc sur les dessous du Saint-Siège.

« ‘Sexe au Vatican’ est un livre révélations sur les mœurs des prêtres à Rome. Abus sexuels sur des religieuses, avortements forcés, chèques du Vatican pour acheter le silence des mères élevant des fils et filles de prêtres... L'auteur Carmelo Abbate dit tout »

Abus sexuels sur des religieuses par des prêtres et des évêques

« L'Eglise de Rome a admis en 2001 que dans 23 pays au moins, des prêtres avaient commis des abus sexuels sur des femmes, souvent des religieuses. La plupart de ces abus se seraient produits en Afrique, où sont enregistrés des cas de soeurs forcées de prendre la pilule parce qu'elles ont fréquemment des rapports sexuels avec des prêtres ; et des cas de soeurs décédées au cours d'un avortement, dont l'enterrement est célébré par le prêtre même dont elles ont dû subir les abus. Ce n'est pas tout. Le quotidien britannique Guardian a pu citer le cas de 29 soeurs de la même congrégation mises enceintes par des prêtres de leur diocèse. Ou de soeurs stagiaires obligées de se prêter à des actes sexuels avec des prêtres ou des évêques. »[19]

‘7 sur 7’ se fait aussi l’écho du livre de Carmelo Abbate et titre : « Orgies homosexuelles au Vatican » dont certains textes étaient déjà parus dans la revue Panorama[20] :

Enquête de Panorama : « les belles nuits des prêtres gays »

« En outre, le journaliste affirme que la majorité des prêtres du Vatican seraient homosexuels. "98 % des prêtres romains sont gays", dit-il en répondant à un détracteur qui affirmait que ces orgies homosexuelles n'étaient due qu'à un très faible pourcentage de prêtres catholiques. »[21]

 
6.2.              « Les dossiers noirs du Vatican »
 

Dans un registre voisin, celui de la corruption des prélats conciliaires, Paul Williams publie en mai 2010 une enquête sur les « Dossiers noirs du Vatican ».

Paul L. Williams a obtenu un doctorat en philosophie et un master de théologie en histoire des religions de la Drew University. Il a enseigné la religion et la philosophie dans les universités de Scranton et de Wilkes. Il est l'auteur de Everything you always wanted to know about the Catholic Church but were afraid to ask for fear of excommunication, The complete idiot's guides to the Crusades, The Moral Philosophy of Peter Abelard et de nombreux autres livres et articles. Il a été pendant 7 ans consultant auprès du FBI sur les questions de terrorisme.

Nombre des thèses avancées par ce journaliste dans son livre sont erronées et colportent des stéréotypes caricaturaux sur l’Église. Cependant, ce livre présente un intérêt par les faits qu’il expose. Il convient donc de distinguer entre les faits que rapporte l’auteur et l’interprétation qu’il en donne.

« Dans ce livre, Paul Williams expose des preuves inédites des accords financiers plus que douteux conclus par l'Eglise catholique. Il examine les liens entre l'or des nazis et la banque vaticane, la dépendance de Paul VI envers Michel Sindona, un chef de la mafia internationalement connu, la fraude d'un milliard de dollars de titres contrefaits révélés par le FBI et Interpol, le gigantesque scandale de la banque Ambrosiano, la mort mystérieuse du pape Jean-Paul I^er ou encore l'envolée du trafic de drogue à Gdansk, en Pologne, durant le pontificat de Jean-Paul II... »[22]

 
6.3.              « Nous avons affaire vraiment à une mafia incroyable » Mgr Lefebvre
 

Déjà le 14 avril 2010, VM avait rappelé les propos lucides de Mgr Lefebvre en 1987, sur la mafia des prélats du Vatican :

« Mgr Lefebvre pressentait avec horreur toute la pourriture du Vatican moderniste et le cloaque de l’église Conciliaire.  Il confiait aux séminaristes : “ nous ne savons pas la moitié de ce qui se passe à Rome (...) Si nous savions tout, nous serions épouvantés, épouvantés ”

« C'est cela, une gloire purement humaine, purement humaine, abominable même, parce que c'est la vérité avec l'erreur, la vertu avec le vice, les amis de Notre-Seigneur avec les ennemis de Notre-Seigneur ; c'est une abomination, une abomination. C'est cela qui est à Rome maintenant. Ils ne pensent qu'à cela. Ils ne vivent que de cela.

« Et derrière tout cela, des histoires financières véreuses, n'est-ce pas, véreuses... C'est ce que me disait un cardinal à Rome. Je lui disais : “ Mais enfin, quel est un peu le leitmotiv qui tient tout ce monde-là, tout ce monde qui travaille, ici, à Rome ? ” Il m'a dit : “ Ça, Mgr, ça... ” Il m'a fait le geste : ça, l'argent. Ils travaillent pour l'argent. Derrière tout cela, on peut imaginer tout ce qui peut se passer. Je vous cite ce cas ; j'ai eu l'occasion de le dire à ceux qui ont des hésitations encore sur Rome. Je dis : “ Je suis intimement persuadé que nous ne savons pas la moitié de ce qui se passe à Rome et si nous sommes déjà scandalisés par la moitié que nous savons, eh bien, pensons qu'il y a encore la moitié de plus. Si nous savions tout, nous serions épouvantés, épouvantés ”. » Mgr Lefebvre, 4 septembre 1987, Écône[23]

 
7.  Le sujet principal, l’invalidité des Ordres, est écarté systématiquement dans les discussions
 

Le père de l’abbé Morgan, l’actuel supérieur de District de Grande-Bretagne a produit une étude dans laquelle il affirme l’invalidité du nouveau rite conciliaire de consécration épiscopale. Il en conclut que le clergé conciliaire, issu des sacres opérés dans le rite institué le 18 juin 1968, est totalement invalide : les « prêtres » conciliaires ne sont pas sacramentellement prêtres et les « évêques » conciliaires ne sont pas sacramentellement évêques.

Au moment où il a produit son étude, le père de l’abbé Morgan n’avait pas connaissance des arguments découverts par le Comité Rore Sanctifica[24].

En particulier la démonstration que – contrairement à ce qu’enseignent toujours à ce sujet les dominicains d’Avrillé dans leur pertinacité résolue à diffuser cette gravissime erreur, aujourd’hui mortelle pour l’avenir du Sacerdoce sacrificiel catholique authenetique – le recours au rite d’intronisation du Patriarche maronite n’est absolument pas sacramentel, ainsi que l’a définitivement précisé le Pape Pie XII le 02 juin 1957[25] dans sa Lettre Apostolique Motu Proprio Cleri Sanctitati, par laquelle le Pape Pie XII promulguait solennellement le Canon 235 des Églises Orientales (rattachées à Rome) .

Néanmoins son étude témoigne de sa lucidité.

Lors de son enterrement, l’abbé Morgan (FSSPX) célébra une messe « non una cum » de l’imposteur qui prétend être monté sur le trône de Saint Pierre, afin de respecter les dernières volontés de son père défunt. Ce même abbé Morgan est aujourd’hui appelé à se soumettre à l’autorité de l’intrus que rejetait son père et à apposer au bas du P.D. sa signature, trahissant en cela son propre père ainsi que son fondateur Mgr Lefebvre.

Voilà la victoire de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, voilà à quoi des années de discussions avec la Rome moderniste a conduit les abbés de la FSSPX : ils sont étouffés, leur combat est stérilisé, bien qu’ils ne soient pas encore ralliés formellement à la Rome moderniste, ils subissent déjà le joug silencieux de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI.

L’artisan de cette trahison de la mission de la FSSPX est Mgr Fellay et les taupes cléricales qui l’entourent : au premier rand desquelles se trouvent les abbés Schmidberger, Lorans et Celier.

Pourtant l’abbé Morgan, par les écrits de son père, a tous les éléments pour comprendre que la question vitale, essentielle à la survie du Sacerdoce sacrificiel catholique sacramentellement valide, réside dans l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale. La clé est là. La voie de sortie à cette impasse provoquée par les « discussions » avec Rome se trouve là et nulle part ailleurs.

Par elle tout s’éclaire.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

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