CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 29 octobre 2011

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

La FSSPX fonce tête baissée dans le piège de la ‘christianophobie’ :

un immense service rendu à la ‘Sacerdophobie’

    

De gauche à droite : les dérisions des abbés Bouchacourt, curé de Saint-Nicolas en 2003 et Beauvais en 2011, déguisé en cheik[1], l’abbé Guy Gilbert et l’abbé de Cacqueray face à la dignité de M. le Curé Paul Schoonbroodt, persécuté par la FSSPX, pour sa tentative de diffusion des sermons publics intégraux non adultérés de Mgr Lefebvre et pour sa défense indéfectible du Sacerdoce sacrificiel valide

Un piège pour manifester le samedi 29 octobre 2011 à Paris (place des Pyramides) à 18h.

L’abbé de Cacqueray / Celier, à Suresnes, jette toute l’énergie de ses prêtres dans un combat politique syncrétique et non pensé, tout en continuant à ne consacrer strictement aucun effort au combat religieux efficace et vital pour la préservation du Sacerdoce sacrificiel catholique sacramentellement valide désormais en voie de disparition rapide.

Pendant que les abbés sont occupés à combattre la ‘christianophobie’ (ce concept tradi-œcuménique inventé et diffusé par un journaliste-écrivain proche des milieux ralliés et qui préside l’œuvre en charge de l’héritage de Mgr de Ségur) ils n’œuvrent pas à faire échouer la ’sacerdophobie’ des sectes maçonniques Rose+Croix qui ont conçu et mis en oeuvre l’extinction systématique des lignées épiscopales sacramentellement valide.

L’honneur sacerdotal et le don sacerdotal UNIQUE, magnifique et vital de Notre Seigneur Jésus-Christ, participation réelle personnelle à Sa Grande Prêtrise de Verbe Incarné, résultant de Son Incarnation à la suite du Fiat de la Très Sainte Vierge Marie, ne semble donc plus aujourd’hui susciter chez ces prêtres qu’indifférence, silence et passivité peureuse face à sa disparition programmée et organisée ?

Pourquoi ces prêtres ont-ils demandés à être revêtus du Sacerdoce de NSJC en se faisant consacrer validement, si c’est ensuite pour l’abandonner lâchement, et le laisser agoniser dans le silence, préférant à ce combat vital et primordial celui de combats et manifestations politiques stériles et piégés par l’ennemi ?

Ces prêtres prennent-ils modèle sur le clergé nationaliste hébreu du premier siècle qui méprisa et persécuta le Messie qui ne convenait pas à leurs visées politiques immédiates ?

Ce clergé politiquement militant et religieusement passif devant la perte irréparable du Sacerdoce ne craint-il pas d’abuser de la patience divine et de susciter le courroux divin pour sa lâcheté, sa fuite de ses responsabilités religieuses et sa veulerie devant les fausses autorités religieuses maçonniques de l’église Conciliaire et devant son chef apostat, l’abbé Ratzinger-Benoît XVI ?

&&&

Il n’aura pas fallu attendre une semaine pour que le clergé parisien de la FSSPX fonce tête baissé dans le piège qui lui a été tendu : chaque soir ou presque, il manifeste publiquement et bruyamment auprès des militants du Renouveau Français, pour protester contre l’ignoble provocation de la pièce blasphématoire "Sur le concept du visage du fils de Dieu", une pièce de Romeo Castellucci jouée au théâtre de la Ville à Paris.

Montés rapidement en épingle par les médias qui les traitent de « fondamentalistes », les prêtres de la FSSPX se sont retrouvés en 48 heures entourés des soutiens des faux prêtres ralliés puis de celui de l’abbé conciliaire Guy Gilbert : ce tradi-œcuménisme soudain s’est vite mué en moderno-œcuménisme englobant dans une même « indignation » suspecte tout ce que les adeptes de Vatican II comptent de conservateurs.

Attirés par l’odeur de la poudre, ces abbés de la FSSPX nostalgiques d’un militantisme politique auquel leur ordination sacerdotale leur a fait renoncer à contrecoeur ont pu, le temps de quelques soirées, humer l’ambiance agitée des manifestations aux slogans scandés et aux oppositions en rangs serrés face aux policiers casqués et aux militants d’extrême gauche enragés, eux-mêmes trop heureux de pouvoir ainsi insulter le catho en attendant de pouvoir le frapper…

L’abbé Beauvais se croit-il dans une conférence de parti nationaliste ou sur la tombe du maréchal Pétain, alors que son entourage imposé crie : « habemus papam » à la gloire de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI ?

Le piège a magnifiquement fonctionné : les mêmes prêtres de l’église Saint Nicolas du Chardonnet qui le dimanche précédent dénonçaient en chaire de vérité le scandale et le syncrétisme des rassemblements inter-religieux comme Assise III et de la soumission au Vatican conciliaire, ne voyaient subitement plus d’inconvénient à se retrouver entourés de jeunes ralliés ou conciliaires qui criaient : « habemus papam[2] » !

Cette démission des prêtres dans le combat religieux qui devrait être leur raison d’être et de vivre en 2011, au profit d’un combat politique qui n’est pas le leur, confine même au grotesque : c’est ainsi que l’abbé Beauvais a jugé opportun de se travestir en cheik…

« On notera la présence de plusieurs prêtres de la Fraternité Saint Pie X, dont l’excellent abbé Beauvais, curé de Saint Nicolas du Chardonnet, qui a fait forte impression en arrivant au milieu de foule déguisé en cheikh (photo ci-contre) ; sous les applaudissements, il lançait des « loué soit Jésus-Christ », avant de tomber la djellaba et de saisir le mégaphone. »[3]

Que nous sommes loin de la dignité de l’abbé Paul Schoonbroodt tout à son apostolat international pour convertir des âmes et défendant la survie du Sacerdoce valide en dépit de la plainte au pénal déposée en juin 2011 contre lui par Mgr Fellay, l’abbé Schmidberger, l’abbé de Cacqueray et Mr Maximilien Krah.

L’abbé Toulza, directeur de la revue du District de France de la FSSPX, « Fideliter », participe à cette foire moderno-œcuméniste[4], entouré de conciliaires, de ralliés, et d’inévitables provocateurs qui agressent la police. Un avocat a dû être mandaté suite à un jeter d’œufs sur la police, le jeune impliqué et ses parents risquant désormais une très forte amende car l’acte est délictueux.

En les amalgamant à des organisateurs aux yeux des médias, ce combat irréfléchi et stupide fait brutalement assumer aux prêtres de la FSSPX tout débordement éventuel qui pourrait résulter d’un appel à la manifestation non encadrée, les exposant à toutes les manipulations : n’importe quel groupe marginal agissant sur commande d’une officine pourrait commettre des violences que les médias s’empresseraient d’attribuer à l’ « intégrisme » agressif des « prêtres en soutanes » de la FSSPX et de Saint Nicolas du Chardonnet.

Cela n’a pas manqué. Les médias diffusent[5] des photos de la police peinant à maîtriser un manifestant :

Les paroissiens de la FSSPX se trouvent ainsi caricaturés et diabolisés sous le titre : « Des intégristes se déchaînent contre le théâtre de la Ville »

L’action idiote des abbés de la FSSPX a déjà réussi à faire ficher par les services de police quelques centaines de jeunes du mouvement Civitas appelés par des clercs à s’impliquer sans mesure dans ce combat irréfléchi. Déjà mardi 25 octobre 2011, plus de 140 jeunes catholiques étaient arrêtés et rafflés par des bus de police[6].

Ont-ils conçu un dispositif juridique qui aurait permis d’engager en référé une action en justice qui pourrait conduire à l’arrêt du spectacle ?

Au fait, quel argument juridique pourraient-ils faire valoir pour faire tomber cette pièce sous le coup de l’illégalité ?

Ils n’y ont évidemment pas réfléchi… car cela aurait supposé … une réflexion… on n’obtient pas d’un juge l’interdiction d’une pièce au motif qu’ « elle ne nous plaît pas » !

Mais une action intelligente et efficace, moins dangereuse pour les jeunes, qui aurait évité l’image diffamante de violence et de « fanatisme » amalgamés qu’offre ainsi commodément aux manipulations médiatiques le District de France de la FSSPX conduit par l’abbé de Cacqueray, aurait certainement mieux atteint son but : l’interdiction de la pièce…

Mais justement, pour les vrais donneurs d’ordre de Suresnes, l’objectif serait-il

• de faire interdire la pièce,
• ou est-il ailleurs dans la recherche de l’implication du clergé de la FSSPX dans une provocation facile qui permettra ensuite de les diaboliser et de les marginaliser dans l’opinion en l’assimilant à une « extrême droite pure et dure » aux « gros bras bénis par des soutanes » ?

Par contre quand Suresnes veut empêcher la diffusion des sermons publics intégraux de Mgr Lefebvre, l’abbé de Cacqueray sait parfaitement recourir aux moyens juridiques et attaquer au pénal l’abbé Schoonbroodt !

Cela démontre la mauvaise foi de ces clercs de Suresnes qui ne prennent pas les moyens de faire interdire la pièce scandaleuse, comme s’ils souhaitaient simplement instrumentaliser l’indignation qu’elle suscite, mais ils veulent par contre très résolument user des tribunaux pour faire taire Mr l’abbé Schoonbroodt et bloquer l’accès des jeunes générations aux écrits intégraux non édulcorés de Mgr Lefebvre.

Le plus triste est de voir de jeunes et courageux étudiants de la FSSPX manipulés sans qu’ils ne disposent

•          ni d’une réelle culture politique et historique,
•          ni d’une connaissance suffisante de la subversion maçonnique et de ses méthodes hypocrites  
•          ni de grilles de lectures pour savoir décrypter immédiatement les « indignations catholiques » facilement téléguidables par des officines face à des provocations publiques organisées,
•          ni d’une information et d’une formation suffisantes pour savoir tout de suite séparer le bon grain du bon combat pour la survie du Sacerdoce sacrificiel catholique valide, de l’ivraie des faux combats politiques à haut risque d’amalgame et de provocation.

L’article du Monde du 27 octobre 2011 donne le ton de la manipulation médiatique de l’image des fidèles de Mgr Lefebvre :

« Extrême-droite : la mouvance intégriste cherche sa revanche

« Aux avant-postes de cette mouvance contre-révolutionnaire, catholique intégriste, obnubilée par "la subversion" et dont les référents historiques sont les dictateurs espagnol Franco et portugais Salazar, se trouve un groupuscule, le Renouveau français (RF). Celui-ci a formellement revendiqué les actions menées au Théâtre de la Ville, pour lesquelles il était secondé par les maurrassiens de l'Action française. (…)

« La thématique de la "christianophobie" arrive à point nommé. Elle a, pour cette mouvance, le double avantage de lui redonner une certaine visibilité – et, espère-t-elle, une dynamique – et de servir de ciment à cette famille éclatée, qui peine à se structurer. Plutôt issus de milieux bourgeois (et de l'Ouest parisien), les militants du RF sont jeunes.

« Ils ont leurs entrées à l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet (Paris), dont ils assurent, de temps à autre, "la protection", avec la bénédiction de l'abbé Xavier Beauvais, prieur de ce lieu de culte accaparé depuis plus de trente ans par des militants intégristes proches de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, créée par l'évêque schismatique Marcel Lefebvre.

« L'abbé Beauvais n'est pas un modéré. On a pu l'entendre, en mai 2009, lors d'une messe commémorative dans son église de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, faire appel à la figure du dirigeant de l'extrême droite belge Léon Degrelle, rallié aux nazis pendant la seconde guerre mondiale. Dans ce prêche adressé à un parterre de militants d'extrême droite radicale, sur fond de croix celtiques stylisées au-dessus de l'autel, l'abbé n'avait pas hésité à appeler au "martyre".

« "GROUPE CHOC"

« Xavier Beauvais est une figure de l'Institut Civitas, qui rassemble des catholiques traditionalistes et intégristes proches de l'extrême droite et qui se présente comme "un mouvement dont le but est la restauration de la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ".

« Le RF joue volontiers le rôle de "groupe choc" pour l'Institut Civitas, aux manifestations duquel il s'associe, se réservant le soin d'actions plus rudes et ne dédaignant pas la violence. L'Institut Civitas a ainsi appelé à une manifestation nationale à Paris, samedi 29 octobre, contre la "christianophobie". » Le Monde, 27 octobre 2011[7]

Évidemment, l’abbé de Cacqueray, devenu la voix de son maître, l’abbé Celier, n’a pas manqué de pondre son communiqué d’indignation[8] ampoulée et tonitruante pour pousser plus encore les jeunes dans ce piège à rat, ce produit classique de la dialectique hégélienne et fondamentalement britannique bien connue de « la gestion des contraires ».

En favorisant ainsi des manifestations de rue très médiatisées, mêlées à des mouvances politiques qu’elle ne contrôle pas et depuis longtemps infiltrées et contrôlées par les pouvoirs en place, l’abbé de Cacqueray va exposer la FSSPX et son image à des amalgames… et permettre à la propagande médiatique de retourner l’opération et de faire porter la responsabilité de l’attentat contre l’exposition d’Avignon et son immonde « Piss Christ » aux « intégristes » de la FSSPX alors même qu’à l’évidence aucun catholique n’aurait pu le commettre car il n’aurait pas accepté de frapper le visage de Notre Seigneur Jésus-Christ !

Le Monde laisse déjà entrevoir la manipulation et l’amalgame :

« FAMILIER DES ACTIONS "COUPS DE POING"

« Créé par Thibaut de Chassey et redynamisé aujourd'hui par Gaël de Crépy, ce groupe avait déjà été très en pointe au mois d'avril. Il s'agissait alors pour lui de dénoncer des photographies de l'Américain Andres Serrano exposées à Avignon. L'une d'elles, intitulée Immersion, Piss Christ, avait été détruite par une action commando. »[9] [10]

Quelle sagesse dans le gouvernement du District de France par l’abbé de Cacqueray et son mentor, l’abbé Celier, le favori de la Grande Loge de France (cf. les très nombreux messages VM très DOCUMENTÉS sur le sujet).

Pourquoi l’abbé de Cacqueray pousse-t-il ainsi, en les appelant à se joindre à ces manifestations, les jeunes catholiques traditionnalistes à se compromettre dans un combat perdu d’avance et fortement risqué pour eux ?

Sur le terrain, la manifestation du 29 octobre 2011 est organisée par Civitas, comme l’explique un laïc de nationalité belge devenu le secrétaire général de l’Institut Civitas depuis deux ans, et qui fait la promotion de cette initiative sur le forum Fecit.

Pourquoi faire appel à un laïc belge dans un mouvement politique français qui se devrait d’être pleinement français, à commencer par sa Direction ?

Ce responsable de Civitas se réjouit de recevoir les soutiens des ralliés et des anciens « mutins » de la FSSPX et appelle instamment tous les prêtres de la FSSPX à s’impliquer dans la manifestation que le mouvement qu’il préside organise pour le samedi 29 octobre au soir :

« L'abbé Pozzetto, prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, a apporté son soutien aux jeunes qui étaient arrêtés pour avoir interrompu les spectacles.

« Le père abbé du Barroux nous a assurés des prières de sa communauté pour le succès de notre manifestation.

« L'abbé Guillaume de Tanoüarn, de l'Institut du Bon Pasteur, a fait la promotion de la manifestation sur son blog.

« Nous n'avons pas été contactés directement par l'abbé Aulagnier. Un bruit a couru qu'il s'était présenté un soir lors d'une manifestation. Je ne crois pas que cela soit vrai, mais sans doute sera-t-il là demain, nous l'espérons comme nous espérons que tous les prêtres soucieux de défendre le Christ viendront. »

« Nos liens avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X sont cordiaux (…) C'est tout à leur honneur que de s'être rendus les premiers soirs sur la place du Châtelet. J'espère qu'ils seront rejoints par tous les prêtres dès ce soir et surtout samedi ! » 28 octobre 2011[11]

Dans son blog[12], ce responsable de Civitas fait la promotion de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI,
ce prélat qui fut l’ennemi de Mgr Lefebvre.

Où l’abbé de Cacqueray va-t-il chercher sa source d’inspiration ? D’où est sorti le slogan, ce néologisme de la ‘christianophobie’, auquel l’abbé de Cacqueray apporte sa caution désormais en appelant à manifester le 29 octobre ?

Il a été vulgarisé en 2005, par un livre intitulé « Enquête sur la Christianophobie ». 2005 était l’année de l’élection de Ratzinger et du début du « processus » de ralliement de la FSSPX à Ratzinger-Benoît XVI par la rencontre de Mgr Fellay avec le chef de l’église Conciliaire le 29 août 2005.

L’ouvrage « Enquête sur la christianophobie »[13] de Michel de Jaeghere de 2005, qui a vulgarisé le mot et désormais le concept de ‘christianophobie ‘ est devenu le slogan de Civitas sous la bannière duquel l’abbé de Cacqueray appelle les troupes de la FSSPX à se retrouver le 29 octobre 2011.

Cette invention du concept de la ‘christianophobie’ paraît signée et particulièrement fabriquée pour entretenir un climat de fausse « union sacrée » autour de la défense de l’honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ en mêlant tout à la fois les fidèles de Mgr Lefebvre et les ralliés. C’est justement ce contre quoi Mgr Lefebvre avait voulu protéger les fidèles en prenant ses distances avec le mouvement Renaissance Catholique, comme le révèle sa lettre du 7 mars 1990 à Max Barret[14].

"Vous avez bien fait de m'informer sur ces faiblesses de Renaissance Catholique et de Credo. J'ai eu l'occasion de leur dire franchement les dangers que court la confiance dans leur mouvement (...) Eux "les ralliés" n'hésitent pas à nous traiter en ennemis ! ..
Il faut toujours veiller au grain ! (...) Est est. Non non ! Pas de compromission possible. » Mgr Lefebvre, 7 mars 1990

Ce thème de la ‘christianophobie’ a été lancé par cet écrivain-journaliste, invité fréquent des congrès et des tables rondes organisées par les abbés qui ont été appelés les « mutins » de 2004 contre Mgr Fellay, au premier chef d’entre eux apparaît l’abbé de Tanoüarn, cousin de l’abbé de Cacqueray et devenu depuis la fondation de l’IBP, un adulateur de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI. Cet auteur, Michel de Jaeghere, qui après avoir travaillé à Valeurs Actuelles puis été rédacteur en chef du Spectacle du Monde, est actuellement directeur des Hors Série du Figaro qu'il a créés en 2001… bref un homme éminent de l’aile conservatrice de Ratzinger.

Il est moins connu, mais pas moins important, que Michel de Jaeghere est président[15] de l’œuvre de Saint François de Sales[16], cette association en charge de la gestion des fruits de l’héritage de Mgr de Ségur : ce qui lui permettrait d’héberger l’Institut Saint Pie X (situé à la même adresse de la rue du Cherche-midi à Paris), et aussi de distribuer de nombreuses subventions pour les écoles hors contrat de la FSSPX, mais aussi de la FSSP et des autres institutions de la mouvance Ecclesia Dei.

Suresnes et l’abbé de Cacqueray font donc partie des obligés de cette Œuvre et des aides qu’elle distribue aux écoles de la FSSPX ou des locaux qu’elle loue.

L’abbé Puga, premier vicaire à l’église Saint Nicolas du Chardonnet, participant à l’une des manifestations, place du Châtelet.[17]

Les prêtres de la FSSPX seraient mieux inspirés de relire « La bataille préliminaire » de Jean Vaquié.

Cet éminent spécialiste de la subversion gnostique et de l’infiltration des milieux catholiques par les mouvements de type Nouvelle Droite avait bien cerné les moyens de réagir de façon sage et adaptée à ce contexte hostile, dans la préparation active du relèvement que Dieu opérera à Son heure.

Une gesticulation de rue destinée à masquer la véritable démission des autorités de la FSSPX pour défendre le Sacerdoce catholique en voie d’extinction rapide depuis 43 ans

L’abbé Beauvais appelle à la manifestation publique en invoquant Saint Jean Chrysostome :

« Mais laissons saint Jean Chrysostome répondre au cardinal “ la patience à supporter les offenses qui s’adressent à nous, c’est de la vertu ; mais rester insensible à celles qui s’adressent à Dieu, c’est le comble de l’impiété ”. Alors, cher  amis, que le comble de l’impiété n’envahisse pas nos cœurs. »[18]

L’attentat de Pontificalis Romani pour éliminer 100% du rite de consécration épiscopale le 18 juin 1968, et instaurer un rite carrément et certainement sacramentellement invalide pour le nouveau sacre épiscopal catholique conciliaire de rite latin ( cf. les 12 plaquettes Rore Sanctifica publiées sur le sujet aux éditions Saint-Remi et le site http://www.rore-sanctifica.org ), n’est-elle pas une offense gravissime à Dieu ?

N’est-elle pas la pire offense qui soit à Notre-Seigneur Jésus-Christ car elle vise à rendre vaine son Incarnation dans le sein virginal de la Très Sainte Vierge Marie ?

N’est-elle pas la réponse la plus haineuse qui soit au message révélé par NSJC à sainte Marguerite-Marie Alacoque à Paray-Le-Monial : « voici ce cœur qui a tant aimé le monde » ?

Car cet attentat contre le Sacerdoce, cet acte violent et terroriste d’interruption définitive des lignées épiscopales catholiques vivantes et ramifiées depuis plus de 2000 ans, représente le pire cri de haine qui soit pour les grâces de Rédemption acquises par Notre Seigneur Jésus-Christ sur la croix au Golgotha.

Cet acte de vandalisme et de mort spirituelle des âmes perpétré depuis le 18 juin 1968 manifeste non seulement l’impiété que flétri l’abbé Beauvais, mais plus encore la révolte diabolique de Lucifer et de ses loges toutes acquises à son « non serviam ».

Mais cette haine là, cette impiété là, cette violence meurtrière là, à l’égard de Notre Seigneur Jésus-Christ et de son Sacerdoce sacrificiel acquis au prix de son Sang, laisse totalement indifférent l’abbé de Cacqueray et ses maîtres, et tous les abbés qui se taisent, comme des complices peureux qui attendent la mort du Sacerdoce dans le silence et l’agitation distrayante.

43 ans de silence et d’inaction.

Et ce qui les condamne encore davantage : 6 ans de fuite et d’arguties ou de raisonnements incohérents et misérables, de refus d’étudier et de travailler, pour essayer de justifier leur ignorance et leur absence d’étude des archives du Consilium publiées par le CIRS depuis début 2006 et les démonstrations logiques et scientifiques d’invalidité livrées par le même CIRS depuis la parution provisoire du tome 1 de Rore Sanctifica en début août 2005, et publiées sous forme complète et définitive depuis lors sur le site http://www.rore-sanctifica.org  ( cf. les 12 plaquettes Rore Sanctifica publiées sur le sujet aux éditions Saint-Remi et le site http://www.rore-sanctifica.org ).

Cette phrase de Bonald que l’abbé Beauvais cite dans son appel à manifester s’applique cruellement à lui-même, à l’abbé de Cacqueray et aux prêtres silencieux qui se taisent devant l’attentant anti-Sacerdoce de Jésus-Christ du 18 juin 1968 :

Abel Bonnard écrivait dans « Les Modérés » :

« Si les modérés souhaitent se réconcilier avec leurs adversaires, c’est sans doute parce qu’ils ont peur de se battre et que leur naïve duplicité leur murmure que pour désarmer un rival qu’on redoute, le mieux est de l’embrasser »[19]

Aujourd’hui les « modérés » du combat sacerdotal parmi les prêtres de la FSSPX plient l’échine devant l’adversaire du Sacerdoce sacrificiel catholique, en évitant très soigneusement et très respectueusement de dénoncer la destruction de la transmission du Sacerdoce sacramentellement valide qu’il a opéré, et ils ‘embrassent’ ainsi leur ennemi, espérant que leur soumission leur vaudra beaucoup de bienveillance et de tranquillité pour continuer leurs bruyants et inoffensifs jeux militants.

Le « pain et les jeux » des clercs de notre siècle sont devenus les manifestations de rue sur la ‘christianophobie’ : « laissez-nous nous amuser et bien vivre » pensent-ils, et cessez de nous enquiquiner avec la destruction du Sacerdoce de Notre Seigneur Jésus-Christ et l’extinction rapide des lignées épiscopales valides que les véritables barbares, bien plus intelligents et déterminés, opèrent obstinément depuis maintenant 43 ans !

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

2011 – virgo-maria.org

Nos documents peuvent être librement reproduits et distribués, avec mention de leur provenance en indiquant le nom de notre site et de son adresse internet.

____________

Pour vous abonner ou vous désabonner de la lettre d’information Virgo-Maria, veuillez remplir le formulaire disponible sur notre site http://www.virgo-maria.org/

Pour nous transmettre une information ou une nouvelle : la.redaction@virgo-maria.org

© 2011 virgo-maria.org

Toutes les informations téléchargeables depuis notre site peuvent être librement reproduites par écrit ou par le moyen d'internet, à  condition d'en citer la source. Par la source, nous entendons l'URL du site "www.virgo-maria.org"