CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

mercredi 15 février 2012

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Mgr Fellay perd le contrôle de la FSSPX

À 5 mois du chapitre général qui devrait tourner la page sur 17 ans d’une gouvernance catastrophique, tournant désormais au scandale grotesque de la Dictature du Père Ubu, par laquelle Mgr Fellay s’apprêtait à finir de placer le contrôle juridique et financier de la FSSPX sous l’autorité de la Rome moderniste des apostats, ce dernier semble bien avoir désormais perdu le contrôle de la FSSPX : il annule les réunions théologiques publiques et fuit les contacts avec la presse. Les « collabos » quittent le navire. Les jours de son mandat à la tête de la FSSPX sont maintenant comptés : un nouveau prélat pourrait prendre la tête de la FSSPX pour gérer l’après-Fellay et ramener la Fraternité Saint Sacerdotale Saint Pie X dans les orientations que lui avait données son fondateur après les sacres de 1988. Se pose de plus en plus la question de nouveaux sacres pour assurer la relève épiscopale à la tête de la FSSPX, comme ne cesse de le marteler depuis plus de trois ans, Mgr Tissier de Mallerais. L’évêque français apparaît de plus en plus comme le ‘faiseur d’évêques’ et la question se pose des noms des abbés qui pourraient être choisis pour être sacrés et prendre la relève. Il s’agirait bien sûr d’une nouvelle génération plus jeune, l’abbé Xavier Beauvais pourrait être de ceux-là.

Totalement remis en cause par les 98% de la FSSPX dans sa politique de ralliement à la Rome moderniste, Mgr Fellay est contraint de renoncer à organiser le congrès théologique Si si No no à Paris en janvier 2012. Les Supérieurs de District attaquent désormais violemment Vatican II en chaire sans se gêner, l’abbé Bouchacourt a fait une charge contre ce funeste conciliabule en : « Vatican II a éteint l’esprit missionnaire dans l’Église ! », « Vatican II est une catastrophe !», à Saint-Nicolas-du-Chardonnet devant 5000 fidèles à Paris, le 12 février 2012.

La presse conciliaire annonce l’échec des négociations sur la doctrine avec Rome.

Seuls les milieux ralliés prennent encore la défense de Mgr Fellay totalement discrédité dont l’autorité est désormais ouvertement battue en brèche au sein de la FSSPX. Ses 17 ans de gouvernement qui se terminent sur un épouvantable discrédit du combat de Mgr Lefebvre, font de lui un « has been », que seule la vieille garde des 2% de clercs modernistes dont il s’est entouré soutient encore. Mais elle se délite : deux prêtres pro-ralliement (abbés Bernard Lorber et Kergal) viennent tout juste de défroquer et de demander à l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI leur réduction à l’état laïc.

Mgr de Galarreta revient en Europe en mars pour se rapprocher des centres de décision, il apparaît comme l’homme qui pourrait gérer dans l’ordre la transition pour l’ « après-Fellay », et sauver la FSSPX d’une scission meurtrière à laquelle l’a acculée Mgr Fellay par sa folle politique suicidaire téléguidée par le Vatican de l’abbé apostat Ratzinger.

Mgr Williamson poursuit ses menées pour tenter de séduire la nouvelle majorité anti-ralliement de la FSSPX et se présenter dans son rôle préprogrammé de « recours » face au programme néo-moderniste de Mgr Fellay.

Quelques semaines après la publication de nos révélations sur l’état d’esprit et les jeux internes à la FSSPX, nous devons constater que les faits viennent corroborer nos analyses.

Le rejet radical du texte secret du « préambule doctrinal » à Albano a déclenché une vague de fond de rejet de la politique de Mgr Fellay et le pousse chaque semaine davantage vers la démission de son poste de supérieur de la FSSPX.

Il tente encore vainement de se raccrocher aux branches, comme en témoigne à Winona, le janvier 2012, son aveu de rejet du « préambule doctrinal » dont il n’a toujours pas révélé le texte (quel grand et honnête chrétien que cet évêque !!!). Mais cette manœuvre de dernière minute ne peut dissimuler qu’il a perdu le contrôle de la FSSPX.

Exemple parmi d’autres, après Albano, Mgr Fellay a dû renoncer à organiser le traditionnel congrès théologique Si si No no (Courier de Rome) du mois de janvier à Paris.

Ce congrès n’aurait pu qu’étaler au grand jour les désaccords avec sa politique et l’opposition des clercs de la FSSPX à Vatican II. Il aurait aussi exposé Mgr Fellay au feu des questions de la presse française qui serait venue l’interroger. Désormais Mgr Fellay est aux abonnés absents pour les journalistes. Il vient de refuser de répondre aux journalistes (conciliaires) de La Vie qui viennent pourtant de publier un dossier conséquent (et malgré tout relativement équilibré en dépit du parti pris conciliaire) sur la FSSPX.

Après avoir tenu pendant des années un double langage d’une très profonde malhônneteté, Mgr Fellay connaît aujourd’hui un rejet profond de la part des clercs de la FSSPX qui ne reconnaissent plus dans ces orientations ambivalentes la conduite donnée par le fondateur, Mgr Lefebvre, pour son oeuvre.

17 ans d’autocratisme personnel que rien en apparence ne semblait devoir venir endiguer ont creusé un fossé entre la vocation de la FSSPX et le chemin d’intégration dans la structure moderniste de l’église Conciliaire à laquelle l’a poussée Mgr Fellay. Le « préambule doctrinal » secret a visiblement représenté « un pont trop loin » dans l’opération vaticane de prise de contrôle de l’œuvre de Mgr Lefebvre par les apostats antichrists romains, avec la fourberie et la complicité active de Mgr Fellay : l’opération de ralliement est morte.

Tout l’enjeu consiste donc désormais, pour les autres évêques, à sortir Mgr Fellay du jeu en évitant que dans une tentative désespérée cet évêque félon ne précipite la FSSPX dans une scission qui serait la pire épreuve de son histoire et qui ferait voler en éclat les séminaires et les écoles, fragile équilibre qui représente les fondements de l’œuvre de Mgr Lefebvre.

Nous avons appris récemment le départ de la FSSPX de deux clercs pro-ralliement, dans des conditions qui déshonorent (si cela était encore possible) Mgr Fellay :

« Les abbés Bernard Lorber et Kergall viennent de quitter la FSSPX. Ils ont demandé à Rome leur réduction à l’état laïc. Pour ce qui concerne l'abbé Lorber, il ne semble pas qu'il y ait de femmes dans l'affaire... En fait, il y aurait deux facteurs : une vocation sacerdotale non suffisamment établie (?) ; c'est ce qu'il a invoqué, en racontant qu'il s'est trouvé embarqué par le cursus des écoles de la FSSPX sans vraiment connaissance de cause. Il était temps, à 45 ans, qu'il en prenne pleine conscience. Mais j'ai eu un oncle, prêtre conciliaire, qui a vécu avec ça toute sa vie. D'autant que, probablement, l'abbé Bernard Lorber était aussi très travaillé par le positionnement "hors de l'Église", mais également par les courants gnostiques, avec son frère et l'abbé Celier. A-t-il suivi une mauvaise évolution sur fond d'exaltation musicale ? La quête du beau sans attachement réel au vrai peut être fatale.

Pour en rester aux faits communiqués, après quelques mois d'ermitage dans une maison en Calvados, il a déposé auprès du diocèse de Lisieux une demande de réduction à l'état laïc, qui le dispenserait immédiatement de ses obligations sacerdotales, et envisage de se lancer dans l'édition sur Internet. Je n'ai pas récupéré le texte du mail qu'il a adressé la semaine dernière à 80 destinataires de son ancien environnement » Envoyé le 3 février 2012 par un correspondant bien informé.

« Interrogé par mes soins, un prêtre de Rennes, a donné à ma question au sujet du départ de l’abbé Kergall (« y a-t-il une femme ? ») la réponse suivante : « c’est pire ! » » Envoyé le 4 février 2012 par un autre correspondant bien informé

L’abbé Lorber[1] avait été vicaire à Saint Nicolas du Chardonnet avant d’être envoyé en Allemagne, d’où il fut rapatrié d’urgence, deux mois plus tard, pour cause de propos tenus en chaire qui auraient pu être poursuivis en Allemagne. Muté à Amiens, il avait pris la tête d’une recherche de solution pour une chapelle avec les autorités du lieu qui, tout en s’opposant à l’ “évêque” local, s’inscrivait très bien dans les contacts avec Rome et la nonciature pour faciliter le ralliement de la FSSPX[2] :

« Nous voulons assurer le Souverain Pontife de notre attachement indéfectible au Siège apostolique et le remercier pour l’acte courageux posé lors de la publication du Motu proprio Summorum Pontificum, en juillet de l’année passée. » Abbé Bernard Lorber, septembre 2008 (lors de la visite de Ratzinger-Benoît XVI en France)

Spécialisé dans le chant grégorien[3], son livre de chants “Magnificat” a été distribué dans la plupart des chapelles de la FSSPX en France.

 

Magnificat Dominum - Abbé Bernard Lorber FSSPX[4]

Magnificat Dominum est un nouveau livre de chant liturgique qui prend le relais du précédent Magnificat, édité en 2004. Avec ce livre, participez aux chants des différents offices de la liturgie catholique : la messe, la réception des sacrements, les vêpres, les saluts du Saint-Sacrement, les processions, les prières, etc. L'exhaustivité de son contenu dans les différents domaines (chant grégorien, cantiques, offices) en fait l'ouvrage liturgique le plus complet à l'heure actuelle.

L’abbé Lorber est l’une des nombreuses victimes de la politique délétère de ralliement poursuivie pendant des années par le « truqueur mîtré[5] », Mgr Fellay. Si, loin d’approfondir les contacts avec la Rome moderniste, Mgr Fellay avait suivi les directives données par Mgr Lefebvre et travaillé à poser les vraies questions, comme celle de la question de l’invalidité du nouveau rite conciliaire de consécration épiscopale de 1968, et développé un véritable apostolat, basé sur la dénonciation de Vatican II et le rejet de toute compromission avec les autorités conciliaires, un tel défroquement ne se serait peut être pas produite.

La presse conciliaire titre désormais sur l’échec des négociations doctrinales de la FSSPX avec Rome, alors que l’abbé Barthe (transfuge pro-ralliement aux ordres de Ratzinger) s’enferme, sur les ondes de Radio Courtoisie, dans le mutisme, après avoir publié en septembre un papier dithyrambique sur le « préambule doctrinal » dont il semblait avoir eu connaissance en dépit de son caractère secret pour les clercs et les fidèles de la FSSPX.

« Le pape Benoît XVI face à l'échec des négociations avec les intégristes »

« Lors de cette asemblée, les prélats membres de la CDF ont scruté les réponses que la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) a données au Préambule doctrinal qui leur avait été remis en septembre 2011. D'abord la première réponse de Mgr Fellay, patron de la FSSPX, adressée au Vatican en décembre 2011, et qui avait donné lieu à une demande de clarification. Ensuite, la seconde réponse envoyée par Mgr Fellay mi-janvier 2012. Cependant, selon des sources relayées par l'agence I.MEDIA, cette seconde réponse n'a pas satisfait les membres de la CDF. En effet, la FFSPX met en cause une grande partie de l'héritage du Concile Vatican II. Officiellement, selon Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, joint par La Vie, la phase de l'évaluation de la réponse lefebvriste n'est pas terminée. L'issue repose entre les mains de Benoît XVI. Mais il est peu probable que le pape se prononce différemment des évêques membres de la Congrégation pour la doctrine de la foi. » - La Vie Jean Mercier - publié le 28/01/2012[6]

Les Supérieurs de Districts de la FSSPX attaquent désormais violemment Vatican II en chaire :

« Prêchant à chaque messe ce dimanche, l’abbé Bouchacourt, supérieur du District d’Amérique du Sud de la FSSPX, a fait une charge contre le funeste conciliabule lors de ses sermons : “ Vatican II a éteint l’esprit missionnaire dans l’Église ! ”, “ Vatican II est une catastrophe ! ”, à Saint-Nicolas-du-Chardonnet devant 5000 fidèles à Paris. Il a accusé Vatican II de la déchristianisation de l’Europe puis désormais de l’Amérique du Sud » Envoyé le 12 février 2012 par un fidèle

Nous avions fait connaître la lettre de rejet du « préambule doctrinal » qu’avait envoyé l’abbé Bouchacourt à ses prêtres en octobre 2011, à son retour d’Albano. Mgr Fellay avait alors utilisé des menaces judiciaires pour tenter de faire disparaître ce texte d’Internet. Quatre mois plus tard, l’attaque à boulets rouges de Vatican II a lieu dans le « phare de la Tradition » à Paris, sans que Mgr Fellay ne puisse plus s’y opposer. Signe des temps et qu’une page a été tournée.

Ces combats d’arrière-garde de Mgr Fellay, pour tenter de retarder son départ, ne doivent pas masquer les véritables questions qu’il appartient désormais aux autres évêques de la FSSPX de poser, en particulier sur la question de l’invalidité des nouveaux ordres conciliaires, à commencer par l’nvalidité sacramentelle radicale et certaine du nouveau rite conciliaire consécration épiscopale promulgué depuis le 18 juin 1968, soit depuis maintenant 43 ans !

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

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