Voici quelques affirmations qui ont de quoi laisser perplexe:
« Les éléments du marxisme sont de nature à mettre beaucoup d’hommes sur la voie du christianisme vécu d’une manière nouvelle. [... Nous voyons dans] l’islam, l’humanisme, le marxisme, un désir inconscient et une recherche tâtonnante du vrai visage de Jésus-Christ, que nous, chrétiens, obscurcissons trop souvent » (Le catéchisme hollandais. Une introduction à la foi catholique. Le nouveau catéchisme pour adultes réalisé sous la responsabilité des évêques des Pays-Bas, Paris 1968, p. 58).
« Dans le bouddhisme, selon ses formes variées, l’insuffisance radicale de ce monde changeant est reconnue et on enseigne une voie par laquelle les hommes, avec un cœur dévot et confiant, pourront acquérir l’état de libération parfaite, atteindre l’illumination suprême par leurs propres efforts ou par un secours venu d’en haut » (déclaration conciliaire Nostra aetate, 28 octobre 1965, § 2).
« Nous offrons le calumet au Grand Esprit, à la mère Terre et aux quatre vents » (prière récitée à la demande de Wojtyla, le 26 octobre 1986 à Assise).
« Que St. Jean Baptiste protège l’Islam » (prière récitée par Wojtyla lui-même, le 21 mars 2000).
« Je viens à vous, vers l’héritage spirituel de Martin Luther, je viens comme pèlerin » (rencontre de Wojtyla avec le Conseil de l’église évangélique, le 17 novembre 1980).
L’athéisme procure un « libre épanouissement spirituel » (Wojtyla, 1er septembre 1980).
« Mettre l’homme sur l’autel » est le propre des francs-maçons (Jacques Mitterrand, 33e grade, ancien Grand Maître du Grand Orient). « Nous avons le culte de l’homme » (Montini: discours de clôture de Vatican II, 7 décembre 1965).
« Nous ne pensons pas qu’un franc-maçon digne de ce nom, et qui s’est lui-même engagé à pratiquer la tolérance, ne puisse se féliciter sans aucune restriction des résultats irréversibles du Concile ». Les catholiques devront « se maintenir dans cette courageuse notion de la liberté de pensée, qui, partie de nos loges maçonniques, s’est étendue magnifiquement au-dessus du dôme de saint Pierre » (Yves Marsaudon: l‘œcuménisme vu par un franc-maçon de tradition, 1964, p. 119 - 121).
« Si le monde change, la religion ne devrait-elle pas changer aussi? [...] C’est exactement la raison pour laquelle l’Église a, en particulier après le concile, entrepris tant de réformes » (Montini: audience générale, 2 juillet 1969).
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A la lecture de ces phrases curieuses, on ne peut pas s’empêcher de se poser des questions. Mais que se passe-t-il donc à Rome?