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D. Je crois en Dieu, "Créateur de toutes choses" [EVOLUTIONISME]


    Dieu créa les animaux « chacun selon son espèce » (Genèse 1,24). L’évolution des espèces est donc contraire à la Révé­lation (en outre, elle est scientifiquement fausse).

    Dieu créa non pas un demi-singe, ni un pithécanthrope, mais un homo sapiens: « homme et femme il les créa » (Genèse 1, 27). Que l‘homme descende du singe est une théorie insoutenable: jusqu’à ce jour, aucun archéologue n’a trouvé le fameux « chaînon manquant » entre le singe et l‘homme. Le docteur Dubois, sur son lit de mort, avoua que le pithécanthrope (qu’il avait soi-disant décou­vert en 1891) n’était qu’un faux fabriqué à partir du crâne d’un singe, afin de donner l’illusion d’un chaînon manquant. L’« homme de Piltdown » est l’œuvre d’un faussaire, comme il est admis par le British Museum. L’« homme de Pékin » est une imposture du pseudo-archéologue et pseudo-théologien Teilhard de Chardin (maître à penser de Montini). Haeckel, afin de justifier sa théorie de la « récapitulation » (l’embryon humain parcourrait tous les stades animaux au fur et à mesure qu’il grandit dans le ventre de sa mère), fit des dessins fantaisistes. Le pseudo-paléontologue indien Gupta fut pris la main dans le sac: les fossiles qu’il avait soi-disant décou­verts en Inde, il les avait en réalité achetés en Europe! Lorsque les pseudo-géologues datent des minéraux, ils éliminent d’office les ré­sultats qui ne cadrent pas avec leur théorie préconçue; les dates qui cadrent approximativement avec l’évolutionnisme sont mis en note dans leurs rapports; celles qui correspondent bien figurent dans le corps du texte. Et ainsi de suite. Leur but? « Libérer la science de Moïse » (free sciencefrom Moses), comme le déclara ouvertement un évolutionniste, c’est-à-dire ruiner la crédibilité de la Genèse, écrite par Moïse sous l’inspiration de Dieu. La Bible ne comporte pourtant aucune erreur historique ou scientifique, comme l’a déclaré le pape Léon XIII (encyclique Providentissimus Deus, 18 novembre 1893).

    L’évolutionnisme est non seulement une hérésie, mais encore une ineptie et même une escroquerie du point de vue scienti­fique. Il est néanmoins exalté dans le C.E.C., au no 283: « La ques­tion des origines du monde et de l’homme a fait l’objet de nombreu­ses recherches scientifiques qui ont magnifiquement enrichi nos connaissances sur l’âge et les dimensions du cosmos, le devenir des formes vivantes, l’apparition de l’homme. Ces découvertes nous invitent à admirer d’autant plus la grandeur du Créateur, à Lui ren­dre grâces pour toutes ses œuvres et pour l’intelligence et la sagesse qu’Il donne aux savants et aux chercheurs. Avec Salomon, ceux-ci peuvent dire: «C’est Lui qui m’a donné la science vraie [..,]» (Sagesse VII, 17 - 21) ».

Reprenons les (prétendus) apports desdits savants, por­tés aux nues par les rédacteurs du C.E.C.:

·   « l’âge du cosmos »: 6’000 ans selon la chronologie biblique, dogme ruiné par les élucubrations des savants, qui par­lent de milliards d’années sans aucune preuve;

·   « les dimensions du cosmos »: Dieu créa le monde ex nihilo, puis l’ordonna en l’espace de six jours, dogme ruiné par la théorie du big bang;

·   « le devenir des formes vivantes »: selon la Bible, Dieu créa les animaux chacun selon leur espèce, dogme ruiné par l’évolutionnisme darwiniste;

·   « l’apparition de l’homme »: Adam et Ève furent créés par Dieu,  dogme ruiné par l’invention de la fable du singe, notre ancêtre.

    Et tous ces escrocs agnostiques ou athées se voient dé­cerner le label de la qualité suprême: Dieu leur aurait « donné la science vraie »! C’est un comble!

    Le matin de la sortie de ce fameux catéschisme anti-catholique (1992), l’un de ses rédacteurs, Honoré (pseudo-archevêque de Tours), fit une déclaration sur les ondes de la radio « France Inter ». Une journaliste lui posa la question suivante: « Si je comprends bien, l’Église a rejoint la théorie de l’évolution? ». Et Honoré de s’exclamer: « Mais bien évidemment! ».

    Quatre ans après la sortie du C.E.C., Wojtyla fit l’apologie de l’évolutionnisme. La théorie de l’évolution, dit-il, est « plus qu’une hypothèse ». La « convergence » des travaux scientifi­ques « constitue par elle-même un argument significatif en faveur de cette théorie » (message à l’Académie pontificale des sciences, 22 octobre 1996). Cette volte-face de l’Église, ce reniement du créa­tionnisme fit grand bruit dans la presse à l’époque. Victoire sur toute la ligne pour les athées! Coup de Jarnac d’autant plus pernicieux qu’à ce moment précis, justement, des scientifiques créationnistes avaient commencé à ébranler sérieusement l’édifice officiel des évolutionnistes. Il n’y avait nullement « convergence » des théories évolutionnistes, mais bien plutôt « convergence » des preuves créa­tionnistes. Quelle aubaine que Wojtyla volât au secours des évolu­tionnistes, dont les élucubrations étaient devenues indéfendables du point de vue strictement scientifique!


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