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Chapitre VIII. Vraie ou fausse Lucie ?


Les affirmations anciennes de l'authentique Sœur Lucie sont tellement contraires à celles désormais publiées qu'il est légitime de se poser la question : n'a t-on pas mis en place une fausse Lucie permettant d'accréditer les autorités romaines dans leur trahison ?

Faisons d'abord état des plus graves contradictions entre les déclarations de l'ancienne et de la nouvelle Sœur Lucie. Précisons qu'il ne s'agit pas là seulement de fausses lettres ou de faux documents attribués à Sœur Lucie mais bien de déclarations faites par la bouche d'une personne présentée comme « Sœur Lucie » et ce, enregistrées et filmées en présence de témoins. La chose est donc beaucoup plus grave. L'imposture se poursuit et s'amplifie, à un point tel que plus personne n'ose croire une supercherie aussi monstrueuse ! « Des torrents d'iniquité inonde la terre » disait déjà saint Louis-Marie Grignon de Montfort dans sa « Prière embrasée »… Que dirait-il aujourd'hui, alors que le démon s'est élevé jusqu'à Rome et au Siège de Pierre ?

Que se passe t-il donc autour de sœur Lucie ?

Après comparaison des déclarations anciennes et nouvelles de celle qu'on nous présente comme « Sœur Lucie », il est aisé de conclure que quelque chose d'assez suspect se passe autour d'elle. Nous en sommes réduits aux hypothèses, mais deux seulement sont envisageables : soit la vraie Lucie est atteinte de démence sénile ou a été droguée , mais si nous étions dans cette situation ses propos seraient plus ou moins incohérents, ce qui n'est pas vraiment le cas, puisque tous vont dans le même sens : l'approbation et la louange de tout ce que fait Rome, sa dévotion envers Jean-Paul II. On voit mal par ailleurs une authentique sœur Lucie enchaîner mensonge sur mensonge sur des précisions graves, même sur ordre des autorités religieuses, alors qu'elle est à la fin de sa vie, qu'elle a eu la vision de l'enfer toute jeune et avec une mère qui ne supportait pas le mensonge chez ses enfants. Et même si cela était, dans ce cas elle ne sourirait pas : sœur Lucie n'a pas été habituée à jouer à l'actrice. Cette possibilité d'obéissance aveugle à des autorités qui veulent nuire au message de Fatima n'est donc même pas à retenir. Deuxième hypothèse donc : la vraie Sœur Lucie a été « mise au placard » et remplacée par une fausse « Sœur Lucie » tout acquise aux désirs du Vatican actuel, et que l'on met en scène dans certaines occasions importantes où elle doit apparaître en public. Quelle aubaine en effet pour le Vatican que cette couverture largement médiatisée pour accréditer leur supercherie et leur trahison auprès des catholiques fidèles ! Seuls indices venant conforter cette hypothèse (outre bien-sûr ses incroyables contradictions) : le visage de cette prétendue « sœur Lucie » n'a que peu de rides et ne paraît donc pas avoir l'âge de la vraie Sœur Lucie qui a en effet plus de 90 ans… Autre fait significatif : la réserve et la discrétion de l'authentique Sœur Lucie n'est plus de mise avec celle qui se montre actuellement : le 13 mai 2000, sur le reportage de la télévision portugaise, on a pu voir des attitudes surprenantes , et bien-sûr toujours cette louange des autorités romaines, de tout ce qu'elles disent et font : la consécration a été bien faite par Jean-Paul II, « oui, oui, oui », la Russie se “convertit” grâce à cela, le troisième secret publié par le Vatican est évidemment authentique, l'interprétation du Vatican est parfaite, Jean-Paul II est bien le pape désigné par les prophéties, etc ! Pas le moindre reproche, pas la moindre réserve ou mise en retrait : tout ce que fait le Vatican est parfait et conforme aux demandes de la sainte Vierge. Jean-Paul II est dans ce contexte tout désigné pour être le véritable pape martyr annoncé. Tout cela est un peu trop gros pour être vrai…

Passons donc à l'analyse précise des déclarations de l'ancienne et de la nouvelle Sœur Lucie en les comparant l'une après l'autre. La supercherie saute aux yeux !

Nous commencerons par les déclarations de la vraie Sœur Lucie, en gras, signalées par un rond ˜ . Puis, le paragraphe suivant, les déclarations nouvelles, contradictoires et mensongères de la « nouvelle sœur Lucie », signalées par un carré ¢ . Les commentaires sont superflus !

Au sujet de l'année 1960 :

˜ Sœur Lucie répondit en 1946 au Chanoine Barthas qui se demandait pourquoi il fallait attendre 1960 (en présence de Mgr l'évêque de Leira) : « Parce que la Sainte Vierge le veut ainsi. » « Lucie affirme que Notre-Dame veut qu'il puisse être publié à partir de 1960. »

¢ Le 27 avril 2000, Mgr Bertone demande à la prétendue sœur Lucie : « Pourquoi l'échéance de 1960 ? Est-ce la Vierge qui avait indiqué cette date ? » Elle répond : « Ça n'a pas été Notre-Dame, mais c'est moi qui ai mis la date de 1960, car, selon mon intuition, avant 1960, on n'aurait pas compris, on aurait compris seulement après. Maintenant on peut mieux comprendre. »

Vision ou paroles de la sainte Vierge ?

˜ Dans les documents du procès canonique, il est question du « Secret » pour la première fois dans l'interrogatoire de Lucie, lors de l'enquête de 1924. En racontant l'apparition du 13 juillet, Sœur Lucie déclara : « Ensuite la Dame nous confia quelques petites paroles (palavrinhas) en nous recommandant de ne les dire à personne, seulement à François. » François qui précisons-le n'entendait pas les paroles mais voyait tout. Le Cardinal Ottaviani, qui a lu le texte, déclara après cette lecture : « Elle a écrit sur une feuille ce que la Vierge lui dicta pour le dire au Saint-Père. »

À Rome, le Père Schweigl, jésuite autrichien (1894-1964), professeur à l'Université grégorienne et au Russicum, ayant décidé de se rendre au Portugal pour mener une enquête minutieuse sur Fatima, fut chargé par Pie XII d'une mission secrète auprès de sœur Lucie. Le 2 septembre 1952, il interrogea sœur Lucie au Carmel de Coïmbre. Si le Saint-Office n'autorisa pas la publication de cet interrogatoire, à son retour au Russicum le Père Schweigl confia à l'un de ses proches qui le questionnait sur le Secret : «  Je ne peux rien révéler de ce que j'ai appris à Fatima à propos du troisième Secret, mais je peux dire qu'il a deux parties : l'une concerne le Pape. L'autre, logiquement –bien que je ne doive rien dire– devrait être la continuation des paroles : Au Portugal se conservera toujours le dogme de la Foi.  »

D'autres éléments permettent également de conclure dans ce sens : voir en fin de chapitre III, “5 ème preuve”.

¢ Voici maintenant, concernant le 3 ème Secret, la version de la prétendue sœur Lucie lors de sa rencontre avec Mgr Bertone le 27 avril 2000 : « J'ai écrit ce que j'ai vu, l'interprétation ne me regarde pas, elle regarde le Pape. » Version confirmée par Mgr Bertone : « Sœur Lucie partage l'interprétation selon laquelle la troisième partie du Secret consiste en une vision prophétique (…) Elle réaffirme sa conviction que la vision … » Une probable fausse lettre manuscrite du 12 mai 1982, inédite jusqu'à ce jour, est également portée au dossier du Vatican pour accréditer sa version. La prétendue Sœur Lucie, qui pour l'occasion a une écriture bien différente de celle qu'on lui connaît… déclare : « La troisième partie du Secret est une révélation symbolique … »

La consécration de la Russie

˜ Sœur Lucie a toujours affirmé que Notre-Dame de Fatima n'avait jamais demandé une consécration au monde, mais seulement la « Consécration de la Russie ». Le Père Humberto Maria Pasquale, qui a écrit plusieurs livres sur Alexandrina de Balasar , a voulu avoir la confirmation écrite de ce point important, de la main même de sœur Lucie. Il lui écrivit donc une lettre en formulant la question suivante : « Notre-Dame vous a-t-elle jamais parlé de consécration du monde à son Cœur Immaculé ? » Sœur Lucie répondit à cette question, dans une lettre en date du 13 avril 1980 : « En répondant à votre question, je clarifie les choses : Notre-Dame, à Fatima, dans sa demande, s'est seulement référée à la consécration de la Russie. Dans la lettre que j'ai écrite au Saint-Père Pie XII –par indication de mon confesseur– j'ai demandé la consécration du monde avec mention explicite de la Russie.  » … afin d'avoir plus de chances d'être exaucée… (fac-similé de cette lettre manuscrite du 13 avril 1980 reproduite au chapitre VI).

(Dictionnaire au mot « explicite »  : énoncé formellement, complètement. Clair, formel.)

¢ Voici maintenant la version ahurissante de la « nouvelle Lucie » en date du 11 octobre 1992 dans un entretien au Carmel de Coïmbra avec Carlos Evaristo, le Père Pacheco, Mgr Michaelappa et le cardinal Antony Padiyara. Question : « Est-ce que cette consécration [de la Russie] a été faite par le pape Jean-Paul II, le 25 mars 1984 ? » Réponse de la prétendue sœur Lucie : « Oui, oui, oui. » Question : «Mais Notre-Dame ne voulait-elle pas que la Russie soit expressément mentionnée ?» Réponse de la prétendue sœur Lucie : « Notre-Dame n'a jamais demandé que la Russie soit spécifiquement mentionnée par son nom. (…) Ce qui compte, c'est l'intention du Pape. » Et dans un second entretien qui date du 11 octobre 1993, un an après jour pour jour, elle déclare pareillement : « Nous devons écouter le Saint-Père. Le Saint-Père a fait une consécration. La consécration est faite. (…) La Vierge n'a pas dit que le Saint-Père devait prononcer le mot Russie… »

Que penser de la consécration faite le 13 mai 1982 ?

Et de celle de Pie XII en 1942 ?

˜ Dès le lendemain, le 14 mai 1982, Mgr Hnilica et Don Luigi Bianchi sont allés voir sœur Lucie au Carmel de Fatima et lui ont demandé si la consécration faite la veille correspondait aux demandes de Notre-Dame. Lucie a fait des gestes de dénégation : « Non, pour deux raisons. Les évêques du monde entier n'ont pas fait, en même temps que le pape, une consécration publique et solennelle, chacun dans sa cathédrale. Par ailleurs, la Russie n'apparaissait pas nettement comme étant l'objet de la consécration. »

Sœur Lucie écrivit, dans le texte qu'elle rédigea à l'occasion du parloir qu'elle eut le 19 mars 1983 avec Mgr Portalupi, Nonce Apostolique au Portugal : « Dans l'acte d'offrande du 13 mai 1982, la Russie n'est pas apparue nettement comme étant l'objet de la consécration. Et chaque évêque n'a pas organisé dans son diocèse une cérémonie publique et solennelle de réparation et de consécration à la Russie. (…) La consécration de la Russie n'est pas faite comme Notre-Dame l'a demandé. Je ne pouvais pas le dire, car je n'avais pas la permission du Saint-Siège.  » Dans les premières éditions officielles des « Mémoires » de sœur Lucie, et ce jusqu'en 1988, la note 11 du 3 ème Mémoire affirmait ceci : « Les conditions pour la consécration de la Russie et, en conséquence, pour sa conversion, telles que Notre-Dame les a demandées, ont-elles été satisfaites ? Lucie a manifesté l'opinion contraire. Ainsi, nous continuons à souffrir les conséquences du communisme athée qui, dans la main de Dieu, est un châtiment pour punir le monde de ses péchés. »

Le jour de ses 77 ans, le 22 mars 1984, sœur Lucie reçut la visite, comme chaque année, de Mme Maria Eugénia Pestana. Sa vieille amie lui offrit ses bons vœux puis lui posa la question que voici : « Alors, Lucie, dimanche, c'est la consécration ? » Sœur Lucie fit signe que non et déclara : « Cette consécration ne peut avoir un caractère décisif. » Sœur Lucie avait déjà lu la lettre adressée par Jean-Paul II à tous les évêques du monde ainsi que le texte de la consécration. Elle avait constaté que « la Russie n'apparaissait pas nettement comme étant le seul objet de la consécration. »

¢ Toujours au cours de ce surréaliste entretien du 11 octobre 1992 cité plus haut, voici ce que la prétendue sœur Lucie déclare : « En 1982, le pape actuel a fait la consécration à Fatima… mais à cette consécration aussi il manquait l'union de tous les évêques. (…) Depuis, en 1984, le pape Jean-Paul II a envoyé une invitation à tous les évêques pour s'unir à lui et participer à la consécration qui a eu lieu le 25 mars. (…) et cette consécration a été acceptée par Notre-Dame. (…) Notre-Dame n'a jamais demandé que la Russie soit spécifiquement mentionnée par son nom. (…) Ce qui compte, c'est l'intention du Pape. » Question de Carlos Evaristo : « Alors la conversion de la Russie s'est déjà réalisée ? » Réponse de la prétendue sœur Lucie : « OUI, les nouvelles en parlent. »  !!! Elle y revient au cours d'un second entretien un an plus tard le 11 octobre 1993, entretien qui de surcroît bénéficie d'un enregistrement audio et vidéo, et donc qui ne peut être contesté : « La consécration de la Russie était pratiquement faite, depuis que le pape Pie XII l'avait faite. Pie XII a fait la consécration du monde, et dans cette consécration du pape Pie XII, on voit déjà qu'il avait l'intention de consacrer la Russie quand il dit : “Ces peuples qui ont le plus besoin de cette consécration”. La Vierge n'a pas dit que le Saint-Père devait prononcer le mot Russie… »

De quelles guerres est-il question dans le Secret ?

˜ Le message du 13 juillet 1917 est particulièrement explicite à ce sujet : «  La guerre va finir [celle de 1914-1918] . Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en commencera une autre pire encore [c'est la guerre de 1939-45] . Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue [1938], sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne, qu'Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et des persécutions contre l'Église et le Saint-Père. Pour empêcher cette guerre… (…) Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites. » C'est clair, net et précis : les deux grandes guerres mondiales sont bien indiquées, et à côté la Vierge annonce aussi « des guerres » (au pluriel, donc manifestement plus localisées) provoquées par la diffusion des erreurs de la Russie dans le monde.

¢ Dans le but évident de faire coller le message de Fatima avec la fausse consécration du 25 mars 1984 et donc que « la conversion de la Russie est déjà réalisée » (cf. ci-dessus), et ainsi que « le monde est en paix », la prétendue sœur Lucie déclare, toujours au cours de l'entretien du 11 octobre 1992, à la question de Carlos Evaristo : « Et la paix mondiale ? Est-ce que cela signifie que maintenant il n'y aura plus de guerres dans le monde ? » Réponse : « Notre-Dame n'a jamais parlé de guerres civiles ou politiques, excepté de la guerre de 1914… et de la Seconde Guerre mondiale, qui fut la plus grande guerre jamais vécue dans l'histoire du monde, parce que, jusqu'à cette époque, l'homme ne possédait pas d'armes aussi sophistiquées pour tuer. La Seconde Guerre mondiale fut une guerre contre Dieu, une guerre du démon, une guerre de l'athéisme, de l'apostasie, et une guerre contre les Juifs, qui continuent aussi à être le peuple élu de Dieu. En dehors de ces deux guerres, Notre-Dame n'a parlé d'aucune autre guerre civile ou politique à venir. Les autres guerres évoquées dans le message de Fatima sont les guerres de l'hérésie, de l'athéisme et de l'apostasie. »  !!! Un an plus tard, à la question du Père Bing : « Pourquoi est-ce que la paix ne règne pas aujourd'hui en Russie ? Pourquoi ? », elle répond : « Parce que ces guerres qui existent en ce moment, pratiquement, ne sont pas en rapport avec l'athéisme, ce sont des guerres civiles… Les guerres qu'il y a aujourd'hui en Russie, et de par le monde, sont des guerres civiles, ce ne sont pas des guerres mondiales. Elles sont locales. Et la Vierge ne se référait pas à ces guerres-là. La Vierge voulait parler des guerres mondiales, de la guerre mondiale qui était en train d'être propagée par les erreurs de la Russie répandues dans le monde entier, par l'athéisme… » Belle façon de noyer le poisson pour que les guerres qui demeurent actuellement ne fassent pas tache avec la (fausse) « paix mondiale » qui doit aller de pair avec la fausse consécration du 25 mars 1984. Ainsi, voici contredite une des prophéties essentielles du Secret qui annonçait bien « des guerres » selon l'acception classique du terme ! Mais, à vouloir trop en faire, elle se contredit un an après au cours de l'entretien du 11 octobre 1993, en déclarant, à la question de Carlos Evaristo : « Alors l'ère de paix est arrivée ! Maintenant que la consécration de la Russie a été faite et que le communisme a eu son collapsus » Réponse : « La consécration de 1984 a évité une guerre atomique qui aurait eu lieu en 1985. » Tient donc ! D'où sort cette guerre atomique puisqu'un an plus tôt, elle déclarait : «  En dehors de ces deux guerres [mondiales], Notre-Dame n'a parlé d'aucune autre guerre civile ou politique à venir.» Chacun pourra en juger, ces réponses de la prétendue sœur Lucie sont pleines d'incohérences et de contradictions.

Que faut-il entendre par « Conversion de la Russie » ?

˜ L'expert officiel de Fatima, le Père Alonso, écrivait à ce sujet très clairement : « Lucie a toujours pensé que la conversion de la Russie ne s'entend pas seulement d'un retour des peuples de Russie à la religion chrétienne orthodoxe en repoussant l'athéisme marxiste des Soviets, mais qu'elle se réfère simplement et pleinement à sa conversion totale et intégrale par un retour à l'unique et vraie Église, catholique, romaine. » Ainsi, il est très clair que la prophétie de la conversion de la Russie n'annonce pas une renaissance de l'Église orthodoxe russe, ni même une simple liberté des cultes… comme c'est le cas en 2001.

¢ Au cours de l'entretien du 11 octobre 1992, Carlos Evaristo posa cette question : « Alors la conversion de la Russie s'est déjà réalisée ? » Réponse de la prétendue sœur Lucie : « OUI, les nouvelles en parlent. » ! Nouvelle question : « Mais la conversion de la Russie ne doit-elle pas être interprétée comme une conversion du peuple au catholicisme ? » Réponse de la prétendue sœur Lucie : « Notre-Dame n'a jamais dit cela. Il existe beaucoup de mauvaises interprétations, à ce sujet. Le fait est qu'en Russie le pouvoir communiste et athée empêchait le peuple de pratiquer sa foi. Les personnes peuvent maintenant choisir personnellement de rester comme elles sont ou de se convertir. Dorénavant, elles sont libres de choisir… » Un an plus tard, le 11 octobre 1993, la prétendue sœur Lucie déclare encore : « Oui, la conversion de la Russie a déjà commencé. Nous ne devons pas nous méprendre à propos du mot conversion. Convertir indique un changement. Une conversion est un changement. (…) Nous devons écouter cette explication que je donne. Elle est très importante. Une conversion est un changement du mal vers le bien. C'est ce qu'indique le mot. Bon… Et le changement a eu lieu, grâce à Dieu. C'est ce que veut dire le mot « paix »… en paix… Tout sera en paix. »

Le troisième Secret doit-il être publié ?

A qui était-il destiné ?

˜ Réponse de sœur Lucie à la question du Père Jongen, Montfortain hollandais, lors de leur rencontre les 3 et 4 février 1946 : « Vous avez communiqué déjà les deux parties du Secret, quand sera-ce pour la troisième ? » Réponse de sœur Lucie : « J'ai communiqué la troisième partie par une lettre adressée à Mgr l'Évêque de Leira. Mais il ne peut être révélé avant 1960. » Le destinataire immédiat du Secret fut en effet d'abord Mgr Da Silva, évêque de Leira. Il en est resté le dépositaire jusqu'en 1957, quelques mois avant sa mort . Le cardinal Ottaviani, dans son discours du 11 février 1967, à l'Antonianum, l'affirmera clairement : « Bien que Lucie ait dit qu'il le pouvait, il ne voulut pas le lire. » De plus, il fut prévu, dès 1945, que s'il venait à mourir, le précieux document reviendrait au cardinal Cerejeira, patriarche de Lisbonne. C'était écrit sur l'enveloppe. Ce fait doit être souligné, car il prouve que le 3 ème Secret, contrairement à tout ce que l'on affirmera par la suite, n'est ni exclusivement, ni même explicitement adressé au Saint-Père. Il est seulement confié à l'Église aux fins de publication. « Quand Mgr l'Évêque se refuse à l'ouvrir, Lucie lui fait promettre qu'il serait ouvert définitivement et lu au monde à sa mort ou en 1960 selon ce qui se produirait d'abord. Lucie dit qu'on pouvait le révéler immédiatement si l'évêque le commandait. » Et quand le Cardinal Ottaviani lui demanda : « Pourquoi cette date ? » Elle répondit : « Parce que, alors, il apparaîtra plus clair. »

¢ Voici maintenant la version ahurissante de la « nouvelle Lucie » en date du 11 octobre 1992 dans un entretien au carmel de Coïmbra avec Carlos Evaristo, le Père Pacheco, Mgr Michaelappa et le cardinal Antony Padiyara. Question : « Dieu et Notre-Dame veulent-ils encore que l'Église révèle le troisième Secret ? » Réponse de la prétendue sœur Lucie : « Le troisième Secret n'est pas fait pour être révélé. Il est seulement destiné au Pape et à la hiérarchie immédiate de l'Église (à qui il peut décider de le confier). » Question : « Mais Notre-Dame n'a-t-elle pas dit que le secret devait être révélé au public au plus tard en 1960 ? » Réponse de la prétendue sœur Lucie : « Notre-Dame n'a jamais rien dit de tel. Notre-Dame a dit qu'il était pour le pape. » « Le pape peut le révéler, s'il le désire, mais je lui conseille de ne pas le révéler. » Question : « Dans ce cas, le troisième Secret n'est que pour deux personnes, pour vous et pour le pape ? » Réponse de la prétendue sœur Lucie : « OUI. »  !!!

Nous sommes donc là en face de sept énormes contradictions –et cette liste n'est pas exhaustive –, sept énormes mensonges, flagrants, et sur des points importants, qui sont à même, là aussi, de nous prouver l'imposture et la supercherie. L'authentique Message de Fatima est ainsi trahi mais on voit mal l'authentique sœur Lucie prêter son concours, à plus de 90 ans, pour cette macabre besogne, alors qu'elle disait déjà en 1982 : « Je suis vieille, j'ai 75 ans, je me prépare à voir Dieu face-à-face »  !

Qu'est donc devenue dans cette mascarade la vraie sœur Lucie ? La question reste entière, mais l'avenir ne va pas tarder à nous apporter des éclaircissements sur la question… Le mal ne peut pas continuer à triompher impunément. On peut néanmoins dater le début de la supercherie autour de sœur Lucie et de sa probable substitution pour certaines grandes occasions aux alentours de mai 1982. Une fausse lettre manuscrite de la prétendue sœur Lucie est en effet reproduite en fac-similé dans le dossier internet du Vatican présentant leur 3 ème Secret, et celle-ci date du 12 mai 1982. Est-ce la vraie sœur Lucie qui a reçu toute joviale Jean-Paul II le 13 mai 1982 et dont les clichés de cette rencontre ont été reproduits partout ? Il est permis d'en douter. Quoiqu'il en soit, l'imposture date du Pontificat de Jean-Paul II. Avant 1982, on ne peut noter aucune fausse note ni contradiction dans l'attitude et les dires de la vraie sœur Lucie. Elle tint même, le 11 juillet 1977, à recevoir le cardinal Luciani, futur Jean-Paul I er , pour le prévenir de choses graves ainsi qu'il le révéla.

Par contre, une chose est certaine, s'agissant des récents entretiens publiés « il est impossible que sœur Lucie, la vraie, ait fait de telles déclarations, et pour plusieurs raisons :

« Premièrement parce qu'un tel égarement de la part du témoin que Dieu s'est choisi est impensable, par exemple ce commentaire frauduleux et hétérodoxe de la prophétie de la conversion de la Russie. “Lorsque Dieu a une grande mission d'ordre charismatique à faire accomplir dans l'histoire, il est assez sage et assez puissant pour se choisir et préparer les instruments adéquats, et, sans violenter leur liberté, leur donner de remplir par sa grâce la mission essentielle à laquelle il les a destinés de toute éternité.” En outre le 13 juin 1917, le Cœur Immaculé de Marie a promis à sa messagère de ne jamais l'abandonner.

« Deuxièmement, sœur Lucie ne peut avoir parlé ainsi des apparitions de Notre-Dame et de certains thèmes du grand Secret, par exemple des différentes guerres annoncées dans sa deuxième partie, parce qu'elle n'a pas actuellement la permission d'en parler sans une autorisation expresse du Saint-Siège. À notre connaissance, quand, en de rares occasions, Lucie a exprimé sa pensée sur l'acte d'offrande de 1984, en disant nettement qu'il ne satisfaisait pas à la demande de Notre-Dame, elle le fit toujours avec circonspection.

« Troisièmement, si [la vraie] sœur Lucie tenait de tels propos, ceux qui clament que la consécration de la Russie n'est pas faite, auraient déjà été invités par les autorités de Fatima à s'entretenir avec elle. Or le Diario de Coimbra rapporte que le 11 octobre, après le parloir avec le cardinal Padiyara, la prieure demanda par téléphone des consignes à Fatima, et le cardinal fut prévenu que, si le lendemain il se présentait au carmel accompagné du Père Gruner, il ne pourrait pas avoir un entretien avec Lucie. Et le 12 la voyante eut à 11 heures du matin un parloir, prévu de longue date, avec Cory Aquino, l'ex-présidente des Philippines, mais le Père Gruner, lui, avait été auparavant chassé de la chapelle du carmel alors qu'il désirait voir Lucie pour vérifier l'authenticité des paroles qui lui avaient été rapportées la veille.

« Si sœur Lucie avait cédé aux pressions de ses supérieurs, si elle acceptait de dire : “La consécration est faite”, Mgr Luciano Guerra et le P. Luis Kondor m'auraient proposé, lorsque nous avons discuté ensemble, de m'obtenir l'autorisation de rencontrer Lucie afin que j'apprenne de la bouche de la voyante elle-même combien les accusations que j'ai portées contre eux sont mensongères.

« Concluons. Pour tenter de discréditer l'œuvre du Père Gruner et afin que le pape Jean-Paul II ne soit plus “importuné” par la demande de consécration de la Russie, les autorités de Fatima, après avoir diffusé des lettres apocryphes de Lucie , auraient-elles donc organisé au Carmel de Coïmbre, ce 11 octobre 1992, un parloir avec une “fausse Lucie”  ? Eh bien, jusqu'à preuve du contraire, nous ne rejetterons pas cette hypothèse. Car il n'y a aucun doute possible à ce sujet : si le cardinal Padiyara et ses trois accompagnateurs ont effectivement rencontré dans ce carmel une personne qui leur a tenu les propos qu'ils ont rapportés, ce n'était pas la voyante de Fatima, sœur Marie-Lucie du Cœur Immaculé.  »

Il existe donc bel et bien une fausse Lucie !


Comme ce fut le cas avec plusieurs fausses lettres des années 1989 et 1990 pour attester que la consécration faite par Jean-Paul II le 25 mars 1984 était bien faite et reconnue comme telle par Notre-Dame ! S'il y a fausses lettres, cela nous démontre déjà que la vraie sœur Lucie est en désaccord avec ce qu'on a voulu lui faire signer, et qu'elle ne partage donc pas les forfaitures du Vatican actuel. Cf. « Fatima dans le jeu politique mondial » réunissant les n° de la « Contre-Réforme catholique au XX ème siècle » d'octobre 1989 à mai 1990. Cf. aussi « Fatima, joie intime, événement mondial » du Frère François de Marie des Anges, p. 374-378. Voir aussi le chapitre VI de ce présent livre.

C'est ce qu'on peut lire dans la « Contre-Réforme catholique » de l'Abbé de Nantes : « Le 13 mai 2000, on la vit sereine et heureuse. Lors de sa brève entrevue avec Jean-Paul II à la sacristie de la basilique, elle lui remit une enveloppe qui, selon Aura Miguel, contenait une “photographie d'une peinture du Pape”. Pendant les cérémonies, elle était encadrée par une doctoresse et deux gardes du corps. À aucun moment, elle ne sembla contrariée. Toutefois, à deux reprises, elle se leva en faisant de grands gestes ; c'était surprenant et inquiétant. L'aurait-on droguée, comme naguère le bienheureux Aloïs Stepinac, archevêque de Zagreb, lors de son procès devant le tribunal de Tito en 1946 ? Elle entendit la communication du cardinal Sodano [indiquant que le troisième secret concernait l'attentat du 13 mai 1981 contre Jean-Paul II] , y applaudit, et ses démonstrations publiques de dévotion au saint-Père ont paru la constituer, aux yeux du monde entier, garante de l'imposture. » (n°372, novembre-décembre 2000, p. 27).

Lors de son entrevue avec Jean-Paul II le 13 mai 2001, dans la sacristie de la Basilique, elle lui embrassa la main au moins quatre fois ! Plus grave, lors de la « messe », au moment de la communion, la prétendue sœur Lucie fut plus préoccupée à embrasser encore une fois la main de Jean-Paul II que de recevoir la communion ! Elle voulut d'abord embrasser cette main avant de recevoir l'hostie. Elle se ravisa devant le risque de la manœuvre… mais à peine avait-elle reçue l'hostie qu'elle ne manqua pas d'embrasser aussitôt la main de Jean-Paul II, tout cela bien-sûr pour bien montrer aux caméras de télévision sa grande vénération pour Jean-Paul II… « l'évêque vêtu de blanc »… du faux 3 ème Secret ! (La vidéo avec des extraits des cérémonies du 13 mai 2001 est disponible à 130 F à D.F.T. – Reportage effectué par la « Contre-Réforme catholique » réf. L 106).

« Fatima, merveille du XXème siècle » par le Chanoine C. Barthas. Fatima-éditions janvier 1952, p. 83.

Chanoine Barthas, « De la Grotte au chêne-vert », 1960, p. 108-109.

Document officiel du Vatican reproduit dans : « Le Secret de Jean-Paul II » par Aura Miguel, 2000, Mame-Plon, p. 213.

« Fatima, merveille du XXème siècle » par le Chanoine C. Barthas. Fatima-éditions janvier 1952, p. 81.

« La vérité sur le Secret de Fatima » par le R.P. Alonso, Téqui, 1979, p. 51.

Lettre au Frère Michel de la sainte Trinité, 30 novembre 1984, citée p. 476 du tome 3.

Document officiel du Vatican reproduit dans : « Le Secret de Jean-Paul II » par Aura Miguel, 2000, Mame-Plon, p. 212-213.

Ibidem.

Citée dans l'ouvrage « Le Secret de Jean-Paul II » par Aura Miguel, 2000, p. 207. Le fac-similé de cette lettre a été reproduit dans le livret officiel du Vatican « Le Message de Fatima » p. 9 (Libr. Ed. Vaticana). Voir aussi la troisième note du prochain chapitre –IX– « Analyse de l'écriture… ».

Cf. « La Messagère de Jésus pour la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie » par le Père Humberto Maria Pasquale. Téqui, 1980, 60 pages, 25 F (disponible à D.F.T.)

« Fatima. Sœur Lucia témoigne. Le message authentique » [!], par Carlos Evaristo. Châlet, 1999, p. 56 et 59. Volume avec présentation et notes… d'Yves Chiron ! Entretien du 11 octobre 1992 dont « sœur Lucie » a approuvé l'édition et jugé que la retranscription des propos tenus avait été « correcte ».

Ibidem, p. 90. Ce second entretien bénéficie en plus d'un enregistrement audio et vidéo !

« La consécration de la Russie aux très saints cœurs de Jésus et de Marie » par l'Abbé Pierre Caillon. Téqui, 1983, p. 44.

Ibidem.

Cette note était rédigée par les autorités officielles de Fatima, et figure toujours dans l'édition publiée en mai 1988, soit plus de quatre ans après la consécration du 25 mars 1984. Bien-sûr, désormais, on a fait tout changer. A partir de 1990, suite aux fausses lettres de 1989 et 1990, cette note disparaît pour être remplacée par la note suivante : « Sœur Lucie affirme que la consécration par Jean-Paul II en union avec les évêques, le 25 mars 1984, correspondait à la demande de Notre-Dame et a été reçue par le Ciel. (…) ».

Cette réponse a été rapportée par Mme Pestana à l'abbé Caillon, le lendemain 23 mars, dans une conversation téléphonique. L'abbé Caillon en a averti Frère Michel de la sainte Trinité dans une lettre en date du 30 mars 1984.

« Fatima. Sœur Lucia témoigne. Le message authentique » [!], par Carlos Evaristo. Chalet 1999, p. 57, 58 et 59. Volume avec présentation et notes… d'Yves Chiron ! Entretien du 11 octobre 1992 dont « sœur Lucie » a approuvé l'édition et jugé que la retranscription des propos tenus avait été « correcte ».

Ibidem, p. 90.

« Fatima. Sœur Lucia témoigne » par Carlos Evaristo, Chalet 1999, p. 61-62.

Ibidem, p. 94.

« La vérité sur le Secret de Fatima », par le R.P. J.-M. Alonso, Téqui 1979, p. 69. Voir aussi p. 436 de « Fatima, joie intime, événement mondial » par le Frère François.

« Fatima. Sœur Lucia témoigne. » par Carlos Evaristo. Chalet 1999, p. 60-61.

Ibidem, p. 89-90.

Ibidem, p. 32.

« Lorsque Mgr l'évêque reçut le document cacheté, le 17 juin 1944, raconte le Père Alonso, il reçut également une communication de Lucie où elle lui fit quelques suggestions : par exemple, qu'il le gardât lui-même tant qu'il vivrait et qu'il soit remis après sa mort [à lui] au patriarche de Lisbonne. » (« La vérité sur le Secret de Fatima » par le R.P. Alonso, p. 31).

Documentation Catholique, 19 mars 1967, col. 541-546.

« La vérité sur le Secret de Fatima », par le R.P. Joaquin Maria Alonso. Téqui 1979, p. 34.

Documentation Catholique, 19 mars 1967, col. 542.

« Fatima. Sœur Lucia témoigne. Le message authentique » [!], par Carlos Evaristo. Chalet, 1999, p. 64-65-66. 59 F. Volume avec présentation et notes d' Yves Chiron  qui ne trouve rien à redire à ces propos ahurissants ! Entretien du 11 octobre 1992 dont « sœur Lucie » a approuvé l'édition et jugé que la retranscription des propos tenus avait été « correcte ».

On peut par exemple rajouter cet élément au dossier : Le 27 avril 2000, « Monseigneur Tarcisio Bertone lui présente alors les deux enveloppes [du 3 ème Secret] : l'enveloppe extérieure et celle qui contient la lettre avec la troisième partie du “secret” de Fatima, et elle [la prétendue sœur Lucie] affirme aussitôt, la touchant avec ses doigts: “C'est mon papier“ , et puis en la lisant : “C'est mon écriture“  » (Cf. « Le Secret de Jean-Paul II » par Aura Miguel, 2000, p. 211). Or, l'analyse de cette écriture a été faite par un laboratoire spécialisé des Etats-Unis, et l'expert Robert D. Kullman conclue : « Les différences d'écriture sont tellement flagrantes entre le document du troisième Secret et les autres écrits supposés authentiques de sœur Lucie que l'on ne peut en conclure que ces deux écrits émanent de la même personne. (…) étant donné toutes les différences, il est peu probable que le troisième Secret ait été rédigé de la main de sœur Lucie. » (cf. ci-après, au chapitre IX).

« La consécration de la Russie aux très saints Cœurs de Jésus et de Marie », par l'Abbé Pierre Caillon, 1983.

« Fatima, joie intime, événement mondial » par le Frère François de Marie des Anges (1993), qui détaille cette rencontre et cite ses sources avec précision p. 347. Cf. également en fin de chapitre III de ce présent livre (cinquième preuve) p. 45.

« Toute la vérité sur Fatima, la science et les faits » par le Frère Michel de la sainte Trinité, p. 29.

« Fatima, joie intime, événement mondial », p. 282, 338 et 381.

Ibidem, p. 361, 373-374.

Diario de Coimbra , 13 octobre 1992, p. 5.

Depuis plusieurs années, la prieure du Carmel de Coïmbre est très impliquée dans les machinations ourdies contre le Père Gruner.

L'expression est de Mgr do Amaral, cf. « Fatima, joie intime, événement mondial » du Frère François de Marie des Anges, p. 381.

Cf. « Fatima dans le jeu politique mondial », réunissant les n° de la « Contre-Réforme Catholique » d'octobre 1989 à mai 1990. Cf. aussi « Fatima, joie intime, événement mondial » du Frère François de Marie des Anges, p. 374-378.

Frère François de Marie des Anges, dans la « Contre-Réforme Catholique » n°285 d'octobre 1992, p. 28. Mêmes conclusions à apporter pour l'entretien du 11 octobre 1993 et celui plus récent du 27 avril 2000 avec Mgr Bertone.

Si on ne veut pas arriver à cette conclusion, la seule porte de sortie est d'affirmer que sœur Lucie n'est plus elle-même, qu'elle a subi un envoûtement très puissant encore jamais vu, qu'elle est victime d'une complète dépersonnalisation et qu'elle parle comme télécommandée par une Puissance occulte ! Et ce malgré la protection promise par la sainte Vierge et la récitation quotidienne du Rosaire… Au lecteur de choisir !


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