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Chapitre XI. Pourquoi une telle supercherie?


C'est la question qui effectivement vient à l'esprit immédiatement : pourquoi donc avoir mis au point une telle mise en scène relativement risquée puisque tôt ou tard l'imposture finira bien par se découvrir ? N'aurait-il pas été plus simple de maintenir sur le 3 ème Secret la chape de silence que l'on avait coulée depuis 1960, d'autant plus que les catholiques en avait déjà pris leur parti depuis cette date et que la décision du Vatican semblait définitive :

« Le Secret de Fatima ne sera jamais révélé, admet-on dans les sphères du Vatican (9/02/60) Cité du Vatican, 8. Il est probable que le “Secret“ de Fatima ne sera jamais rendu public.

« Dans des cercles hautement dignes de foi du Vatican, on vient de déclarer au représentant de la United Press International qu'il est fort possible que ne soit jamais ouverte la lettre dans laquelle la sœur Lucie écrivit les paroles que Notre-Dame confia aux trois pastoureaux, comme un secret, à la Cova da Iria.

« Sur indication de sœur Lucie, la lettre ne pouvait être ouverte qu'en l'année 1960. Devant les pressions exercées sur le Vatican (les unes pour que la lettre soit ouverte et son contenu révélé au monde entier ; d'autres se basant sur des prédictions alarmantes qu'elle contiendrait pour qu'elle ne soit pas publiée), on affirme dans les mêmes cercles que le Vatican décida que le texte de la lettre de sœur Lucie ne serait pas révélé, continuant à être maintenu sous le secret le plus rigoureux.

« Le Vatican connaît-il le contenu de l'enveloppe ? La décision des autorités vaticanes se fonde sur plusieurs raisons, à savoir : 1. La sœur Lucie vit encore. 2. Le Vatican connaît le contenu de la lettre. 3. Bien que l'Église reconnaisse les apparitions de Fatima, elle ne désire pas prendre l'engagement de garantir la véracité des paroles que les trois pastoureaux dirent que Notre-Dame leur avait adressées.

« En de telles circonstances, il est très probable que le “Secret“ de Fatima soit maintenu, pour toujours, sous le plus absolu secret. »

Alors, encore une fois, pourquoi donc avoir mise en scène la « divulgation » du 26 juin 2000 ?

« La réponse est sans doute multiple.

« 1/ Il fallait impérativement agir avant la mort de Lucie qui est âgée de 94 ans et dont les revirements successifs imposés par l'obéissance ne pourront plus longtemps être utilisés. Si même elle est encore vivante puisque certains milieux traditionalistes parmi les plus sérieux envisagent qu'on lui substitue, dans certaines occasions où elle doit apparaître en public, une religieuse moins âgée qui lui ressemble.

« 2/ Le travail incessant des spécialistes, la confrontation des textes, la critique historique et sémantique des déclarations, confidences, lettres, propos de Lucie et surtout l'état actuel de l'Église, tout cela rendait chaque jour plus évident que le Secret de Fatima portait sur ce sujet terrible : la perte de la foi dans l'Église, la trahison des âmes consacrées et leur responsabilité dans la corruption des fidèles.

« Si, comme certains le pensent, les fumées de Satan sont vraiment entrées dans l'Église, si une volonté mauvaise s'impose aux institutions vaticanes, alors l'urgence était grande pour ces fumées de museler une vérité qui commence à se faire entendre, pour cette volonté mauvaise de détourner les fidèles de la voie juste.

« Et comment y mieux parvenir que par l'éternelle méthode de la singerie, de la caricature, de la tromperie, de l'imposture ?

« N'est-ce pas d'ailleurs le sens de l'aveu cynique consenti par le porte-parole du Vatican, Mgr Navarro-Valls, que la “divulgation“ est une manœuvre tactique contre la Tradition : “La décision de le publier répond à la conviction que Fatima ne peut rester otage de (la) position partisane (du) traditionalisme anti-œcuménique, qui s'était approprié abusivement certains aspects du message de Fatima, spéculant dans une perspective millénariste sur de présumés, mais non véritables, contenus de ce texte inédit.“

« Le propos est ahurissant si l'on mesure l'abîme qui sépare l'événement (un avertissement solennel adressé à la chrétienté par la Vierge Marie, mère de Dieu) de son instrumentalisation (un coup de pied de l'âne à ces emmerdeurs de tradis).

« Il est lumineux si l'on revient au fond de la question : reconnaître que l'Église est en proie à une crise, c'est admettre que les traditionalistes, depuis le premier jour, ont eu raison de suivre Mgr Lefebvre dans sa dénonciation des dangers du concile Vatican II et dans son éloignement d'une administration d'Église et d'une hiérarchie manipulées ou contrôlées par des serviteurs de l'Ennemi. »

« Plus grave encore : le deuxième but du Vatican est la glorification à outrance de la personne de Jean-Paul II, manifestement arrivé à la fin de son Pontificat ; ce phénomène n'est pas sans rappeler le culte de la personnalité si délirant que les communistes du monde entier vouèrent, en son temps, à Staline, surnommé “le petit père des peuples“ alors qu'il fut l'un des plus grands assassins de tous les temps ! La presse portugaise, depuis le 13 mai 2000, s'est surpassée en ce domaine : ainsi, le journal “O Dia“ (d'habitude beaucoup mieux inspiré…) titrait en énormes caractères sur la première page de son numéro du 18 mai 2000 : “Un applaudissement universel au plus grand Pape du Millénaire“ .

« Plus intéressantes et éclairantes ont été les déclarations de quelques personnalités portugaises le 26 juin dernier, rapportées par le quotidien portugais “Diario de Noticias“  :

– Moisés Espirito Santo, sociologue : “Pour lui, l'identification de l'actuel pape avec l'évêque vêtu de blanc dont parle le secret révèle un culte de la personnalité de la part de Jean-Paul II. Peut-être à cause de son âge et de son désespoir, le pape s'est-il identifié à la figure vêtue de blanc, pensant être la cible d'un dessein divin, a ajouté le sociologue.”

– José Jacinto de Farias, professeur de la Faculté de théologie et membre du Conseil scientifique de l'université catholique de Lisbonne : “La position de Jean-Paul II relativement au message doit être comprise dans le contexte de l'idée que lui-même a de sa mission.” Pour Jacinto de Farias, Jean-Paul II possède “une conscience très aiguë de sa mission prophétique”. Et il souligne : “Il ne se voit pas seulement comme la tête de l'Église mais aussi comme un prophète dans le sens d'être un lecteur des événements de l'histoire.” Le professeur considère que Jean-Paul II s'inclut dans les martyrs du XX ème siècle, même s'il n'est pas mort le 13 mai 1981… “Le Saint-Père a la claire perception d'avoir une mission prophétique, de telle manière qu'il concentre en lui l'humanité et, en ce sens, fait une nouvelle lecture, par rapport à lui, de toute l'histoire de ce siècle.”

« Ces déclarations, qui ont le mérite de la franchise (chose qui se fait rare dans l'Église conciliaire…) ne sont pas sans rappeler certains passages de l'encyclique “Pascendi” du 8 septembre 1907 et de la lettre “Notre charge Apostolique” du 25 août 1910, par lesquels saint Pie X démasquait la conduite et la mentalité des modernistes et des sillonistes, fortement marquées d'une sorte “d'illuminisme prophétique”, aussi erroné que dangereux, plongeant ses racines dans un orgueil invétéré et une soif insatiable de nouveautés, portant au mépris absolu de tout l'héritage prestigieux du glorieux passé de la sainte Église. »

Le quotidien italien « la republica », en date du 22 mai 2000, publie également un article sur Jean-Paul II qui déclare : « On n'a jamais vu le cas d'un pape qui ordonne à l'avance le parcours de sa propre béatification, et le miracle du 13 mai 1981, de sa propre canonisation. » Pensez donc ! Le “pape Jean-Paul II”, dévôt de Notre-Dame, est victime, le 13 mai 1981, d'un attentat prophétisé dès 1917 et dont il est protégé par la main maternelle de la sainte Vierge.

Ainsi, Jean-Paul II est à la fois “martyr” et sauvé miraculeusement par la Vierge ! C'est en effet ce qu'a osé déclarer Mgr Stanislaw Dziwisz, évêque titulaire de San Leone et préfet-adjoint de la maison pontificale, en couronnant Jean-Paul II martyr  : n'a-t-il pas versé son sang le 13 mai 1981 sur la place Saint-Pierre, à l'emplacement même du cirque du Vatican, là où le Prince des Apôtres versa le sien ? « Je pense, a déclaré Mgr Dziwisz, le dimanche 13 mai 2001 à l'Université catholique de Lublin en Pologne où il recevait le titre de docteur honoris causa en théologie, que ce n'est pas une exagération d'appliquer dans ce cas l'aphorisme ancien : Sanguis martyrun semen christianorum.  » Tout son discours porte à une sorte de paroxysme le culte rendu à Jean-Paul II. Ainsi, selon la théologie de ce nouveau Docteur ou, plus exactement, selon son nouvel évangile, l'attentat du 13 mai fut un mystère, un mystère de rédemption, “en quelque sorte”, où le “Saint-Père” fait figure de victime, de martyr. Mais un martyr qui ressuscite “en quelque sorte”, au même moment où il est mis à mort, « par une admirable grâce de Dieu pour laquelle nous devons sans cesse rendre grâces ». Que l'on ne croie pas à une exagération de compatriote. Les italiens rivalisent dans l'adulation avec les Polonais, comme l'éditorial de l' Osservatore romano du 15 mai le montre sous le titre : « 13 mai : rien n'a plus été comme avant ». Il s'agit évidemment du 13 mai… 1981, et non pas de celui de 1917 : « Jean-Paul II incarne –à travers des événements, des pas et des gestes– la prophétie de l'avenir dévoilée depuis le grand Jubilé. Il imprime à l'histoire humaine un intense changement de civilisation. » !!

Voici encore comment le Courrier de la Mayenne en date du 25 mai 2000, glorifie les vertus de Jean-Paul II : « Ainsi, la prophétie de Marie concernait Jean-Paul II. (…) Depuis presque vingt ans déjà, le pape savait. Depuis presque vingt ans, par humilité théologale afin de ne pas créer autour de sa propre personne une dévotion surnaturelle particulière et pour ne pas mettre la compréhension de son action pontificale sous le seul éblouissement de la merveilleuse protection mariale. Jean-Paul II s'est tu… » !! Est-il besoin de commenter un tel article ?

Enfin, pour terminer, quand on lit ceci au tout début de la « Présentation » de Mgr Bertone  : « Après les événements dramatiques et cruels du vingtième siècle, un des siècles les plus cruciaux de l'histoire de l'humanité, qui trouve son point culminant avec l'attentat sanglant envers le “doux christ sur la terre” … » il y a de quoi s'interroger sur cette glorification outrancière ! Écrire que le point culminant d'un siècle qui est l'un des plus cruciaux de l'histoire de l'humanité, est l'attentat du 13 mai 1981, relève d'un véritable délire.

Ce n'est pas un simple attentat, qui plus est raté puisque Jean-Paul II, 20 ans après, est toujours bien vivant, qui peut motiver ces paroles, déjà citées, du cardinal Luciani : « Le Secret, c'est terrible ! » Bien d'autres attentats ont eu lieu dans l'histoire des papes et il n'y a pas eu besoin d'un 3 ème Secret pour en prévenir le monde 64 ans avant, tout simplement parce qu'il s'agit là de persécutions historiques presque « banales ». Saint Pierre, le premier pape, n'a t-il pas été crucifié, tête en bas ? Et Pie IX, n'a t-il pas subi de violents outrages ? Pie XII n'est-il pas mort empoisonné selon certaines informations ? Jean-Paul I er n'est-il pas mort assassiné  ? La liste des attentats envers les papes, dans l'histoire de l'Église, serait d'ailleurs trop longue à établir ici. En attendant, Jean-Paul II qui, lui, reste bien vivant malgré l'attentat qui devait le mener à la mort selon le faux 3 ème Secret, aurait donc une protection spéciale de la Madone pour mener à bien son œcuménisme anti-catholique, issu de Vatican II ? Tout cela ne tient pas debout, puisque la Vierge venait à Fatima pour obtenir la conversion de la Russie à la foi catholique, et non demander que l'on mette en place un syncrétisme religieux mondial où toutes les religions fraternisent en restant dans leurs hérésies ! Cette glorification de Jean-Paul II sonne donc complètement faux…

En fait, glorifier la personne de Jean-Paul II a pour but de glorifier aussi, par le fait même, les orientations d'un pontificat qui n'a eu de cesse de faire appliquer en tous domaines les “nouvelles orientations conciliaires” et nous arrivons ainsi à la glorification du concile Vatican II lui-même, à toutes ses dérives, à l'aide d'un FAUX troisième Secret auquel on donne un sens exactement opposé au vrai sens qui doit être celui du troisième Secret authentique : « inversion vraiment perfide et derrière laquelle, sans nul doute, se trouve la puissance des Ténèbres ! »

Inversion qui d'ailleurs ne s'arrête pas là. Le 13 mai 2000, il convient en effet de remarquer que Jean-Paul II n'a jamais mentionné « Le Cœur Immaculé de Marie » , « la récitation du chapelet demandé par Notre-Dame » , « La réparation pour les péchés qui offensent Dieu », « la dévotion des cinq premiers samedis », thèmes pourtant au cœur du Message de Fatima. Et au lieu de parler des souffrances du Cœur Immaculé de Marie, blessé par l'ingratitude des pécheurs, Jean-Paul II a parlé des souffrances des martyrs « vu dans l'optique de l'œcuménisme et de ses souffrances à lui ». Tout, encore une fois, est tourné vers l'homme. Lisons attentivement son discours du 13 mai 2000 :

« Dimanche dernier, au Colisée de Rome, nous avons fait mémoire des très nombreux témoins de la foi du XX ème siècle , rappelant, grâce aux témoignages incisifs qu'ils nous ont laissés, les tribulations qu'ils ont subies. Une nuée innombrable de courageux témoins de la foi nous ont laissé un précieux héritage, qui devra rester vivant au cours du troisième millénaire.

« Ici, à Fatima où ont été annoncés ces temps de tribulations et où la sainte Vierge a demandé de prier et de faire pénitence pour les abréger, je veux aujourd'hui rendre grâce au Ciel pour la force du témoignage qui s'est manifesté en toutes ces vies. Et je désire, une fois encore, célébrer la bonté du Seigneur à mon égard lorsque, durement frappé en ce 13 mai 1981 , je fus sauvé de la mort. Je dis aussi ma reconnaissance à la bienheureuse Jacinta pour les sacrifices et les prières faits pour le Saint-Père, qu'elle avait vu tant souffrir. »

En conséquence, pour Jean-Paul II, la vision de Jacinta qui voyait un pape souffrir, c'est lui et lui seul ! Depuis 22 ans de pontificat, où et quand a t-on vu Jean-Paul II « agenouillé devant une table, la tête dans les mains et pleurant, avec des gens qui lui jetaient des pierres et d'autres lui lançant des imprécations et lui disant de vilaines paroles »  ? Depuis 22 ans, les foules ne lui lancent pas des pierres mais des fleurs dans tous ses déplacements, avec des acclamations universelles !

Enfin et surtout, réaffirmons que Notre-Dame de Fatima n'appelle pas à prier et à faire pénitence pour abréger les souffrances de l'humanité, mais à réparer pour les péchés qui sont causes des souffrances. «Offrez à Dieu un sacrifice en réparation pour les péchés qui L'offensent et en supplication pour les pécheurs.  Vous attirerez ainsi la paix sur votre patrie.  » – « Sacrifiez-vous pour les pécheurs (…) et en réparation pour les péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie » . C'est bien différent ! Jean-Paul II efface en quelque sorte le 13 mai 1917 pour ne plus parler que du 13 mai 1981, date de son attentat… Attentat qu'il transforme même en miracle éclatant : «  Sœur Lucie partage pleinement l'affirmation du Pape : “Ce fut une main maternelle qui guida la trajectoire du projectile et le Pape agonisant s'arrêta au seuil de la mort” » Pour Jean-Paul II, cette balle qui a été guidée par la main même de la sainte Vierge, est une relique, plus que le saint Suaire sans doute, puisqu'elle a touché la main de Notre-Dame non pas il y a 2000 ans, mais le 13 mai 1981 ! C'est pourquoi, dit le cardinal Sodano, à l'occasion d'un passage à Rome de l'évêque de Leiria-Fatima de l'époque, Jean-Paul II décida de lui remettre le projectile, resté dans la jeep après l'attentat, pour qu'il soit gardé dans le sanctuaire. Sur l'initiative de l'évêque, il fut enchâssé dans la couronne de la statue de la Vierge de Fatima. Dès lors, les pèlerins prient désormais devant cette relique !

* * *

Enfin, pour terminer, voici une autre raison, noire et perfide, qui peut choquer mais qu'il faut bien néanmoins exposer car très cohérente :

Le 13 mai 2000, le cardinal Sodano déclara au terme de la messe célébrée par Jean-Paul II à Fatima : « Comme vous le savez, le but de sa visite à Fatima a été la béatification des deux petits bergers. Mais il veut aussi donner à ce pèlerinage le sens d'un geste renouvelé de gratitude envers la Madone, pour la protection qu'elle lui a accordée durant ses années de Pontificat. C'est une protection qui semble concerner aussi ce qu'on appelle “la troisième partie“ du secret de Fatima… »

Quel beau geste de gratitude envers la Madone, en effet, que de publier un faux 3 ème Secret appuyé par des déclarations d'une fausse Lucie !! Pour remercier la Madone, Jean-Paul II met au point une mise en scène diabolique afin d'évacuer la substance de ce que la Très sainte Vierge était venue révéler au monde dans cette importante 3 ème partie du Secret. Pour la remercier, Jean-Paul II proclame un mensonge à la face du monde, lui crache ainsi au visage, tout en se faisant passer pour un petit saint aux yeux du monde ! Cette affirmation pourra paraître choquante et violente pour certaines personnes ; hélas, n'est-ce pourtant pas la réalité des faits ?

Ainsi, il est difficile d'affirmer que Jean-Paul II a décidé de révéler un faux 3 ème Secret en reconnaissance à la sainte Vierge pour la « protection » qu'il dit avoir eu lors de l'attentat du 13 mai 1981. Lorsque la sainte Vierge demande quelque chose, tout le mérite de l'obéissance filiale est d'accomplir exactement, amoureusement, tout ce qu'Elle réclame dans les moindres détails, surtout quand il s'agit en même temps d'un “acte de gratitude”. Quand la sainte Vierge demande des roses, on n'offre pas des œillets ou pire des orties. Or, tout ce que Jean-Paul II a fait depuis cette date –à savoir fausses consécrations de la Russie, fausses lettres de sœur Lucie affirmant que la consécration est bien faite, faux 3 ème Secret, fausse Lucie pour accréditer sa supercherie– ne vise en fait qu'à détruire, étouffer et enterrer le vrai sens de la partie finale du Message de Fatima, certainement la plus importante car en relation directe avec ce que nous vivons actuellement dans l'Église. Il la détourne même à son profit ! Le mensonge est donc double. Cette magouille a ainsi plus l'allure en vérité d'un règlement de compte qu'un acte « de reconnaissance à la Madone » !!! Une hypothèse vient donc à l'esprit, à rebours de toute la littérature pro Jean-Paul II qui le glorifie à outrance : ces actes de forfaiture ne sont-ils pas une vengeance, une révolte pour l'avertissement qu'il a subi le 13 mai 1981 sur la place saint-Pierre affaiblissant sa santé ?

Car loin d'y voir une « protection de la Madone », nous y voyons bien plutôt un avertissement du Ciel que Jean-Paul II n'a pas admis et dont il se venge maintenant, s'enfonçant toujours plus bas dans son imposture. Tout cela peut paraître totalement invraisemblable face au battage médiatique qui voit en ce prétendu pape « l'un des plus grands papes que l'Église ait engendré » , mais n'est-ce pas invraisemblable d'assister à la publication par Jean-Paul II d'un FAUX 3 ème Secret ? Cet acte grave est une moquerie, un sacrilège, et sa réputation de « pape marial » vole en morceaux  ! Il est impossible de passer à côté de ce constat quand on détient la preuve que le texte publié le 26 juin 2000 sur sa demande est en réalité un FAUX. Publier un faux texte dénote dans ce cas précis « de reconnaissance à la Madone » une volonté mauvaise, perfide ; il ne peut plus être question d'ignorance invincible. Le faux 3 ème Secret révèle la vraie nature de celui qui occupe Rome actuellement. Mais ce FAUX, ce mensonge, l'avenir nous le montrera, « c'est un mensonge pour sa perte. » (Daniel XIII, 55, 59)

En attendant, nous pouvons trembler. Quand on constate quels résultats désastreux –la seconde guerre mondiale et ses suites– entraînèrent la non-réponse de Pie XI puis de Pie XII aux demandes de la sainte Vierge (Consécration + dévotion réparatrice) , à quoi ne faut-il pas s'attendre après ce qu'a fait Jean-Paul II qui n'est pas seulement une non-réponse mais une réponse en trompe l'œil, un mensonge énorme, pour en finir une bonne fois pour toutes avec Fatima. Le seul châtiment qui puisse être à la hauteur des crimes commis de nos jours à tous les niveaux ne peut être que l'arrivée de l'Antéchrist sur la scène du monde, qui sera le mensonge, la tromperie et la séduction personnifiés.


Agence portugaise A.N.I. depuis Rome. Cf. La Documentation Catholique 1960, page 752. Ce texte est également reproduit p. 42-43 du livret du Père Alonso : « La vérité sur le Secret de Fatima », Téqui, 1979.

Serge de Beketch dans « Le libre journal » n°221 du 9 novembre 2000, p. 27.

du Mardi 27 juin 2000, p. 23.

Abbé Fabrice Delestre, « Bulletin saint Jean Eudes » juin-juillet 2000, p. 16-17.

« Osservatore Romano » en langue française du 29 mai 2001, page 5.

Présentation qui introduit la publication du texte officiel du 3 ème Secret. Cf. « Le Secret de Jean-Paul II » par Aura Miguel, p. 199, ou « Le Message de Fatima » Libr. Ed. Vaticana.

Le Père Jesus Lopez Saez, licencié de théologie de l'université grégorienne de Rome, a fait paraître un livre en 1990 : « Se pedire cuenta – On vous en demandera compte  » (éd. Origenes S.A., Plaza del Tuy, 4 – 28029 Madrid / Espagne, non encore traduit en français) qui poursuit l'enquête de David Yallop et développe ses accusations : « Le Vatican a dit mensonge sur mensonge. Tous ces mensonges n'avaient qu'un seul but : déguiser le fait qu'Albino Luciani était mort assassiné.  » Ces accusations gravissimes, le Père Jesus Lopez Saez a eu le courage de les publier malgré la défense de l'évêque d'Avila, son évêque.

Cette liste se trouve dans le « Dictionnaire historique de la Papauté » publié sous la direction de Philippe Levillain avec la collaboration de 208 auteurs. Disponible à D.F.T.

Voici le langage que Jean-Paul II a osé tenir à l'Eglise Russe (Ukraine comprise) : « Il faut, leur dit-il, que l'Église de Russie respire avec ses deux poumons, catholique et orthodoxe !  » Avec une telle consigne, on peut toujours attendre la conversion de la Russie à la véritable Église Catholique  ! (Cf. Louis de Boanergès Actualité de la fin des temps ).

Abbé Fabrice Delestre. Ibidem, p. 17.

Jean-Paul II fit mémoire de “témoins” protestants, orthodoxes et catholiques puisqu'il s'agissait d'une commémoration œcuménique ! C'est ce qu'il appelle les “témoins de la Foi ”.

Homélie reproduite intégralement dans « Les voyants de Fatima. Bulletin des causes de canonisation de François et de Jacinthe » avril/juin 2000. Dir. Père Kondor.

Vision de Jacinthe relatée dans le IIème Mémoire de sœur Lucie. Cf. « Lucie raconte Fatima ».

Deuxième apparition de l'Ange. – Troisième apparition de la sainte Vierge, du 13 juillet 1917.

Jean-Paul II, Méditation avec les évêques italiens depuis l'hôpital polyclinique Gemelli , 13 mai 1994. Cf. « Le Secret de Jean-Paul II » par Aura Miguel, p. 212. Mame-Plon 2000.

« Le Secret de Jean-Paul II » par Aura Miguel, p. 195. Mame-Plon, 2000.

Un grand saint même ! Un nouveau livre vient en effet de paraître dans les milieux plutôt conservateurs (aux éditions du Parvis, 2001) qui porte le titre : « Jean-Paul II Le Grand, Prophète du IIIème millénaire » par Bernard Balayn avec préface du Cardinal F. Etsou. Et le commentaire de présentation ne fait pas dans la demi-mesure : « De l'avis des personnalités les plus clairvoyantes, le Saint-Père est non seulement l'un des géants du vingtième siècle, mais encore l'un des plus grands papes que l'Église ait engendré, à la hauteur des périls et des enjeux que fait naître l'entrée dans le troisième millénaire. Le Pape Jean-Paul II restera à tout jamais le nouveau Moïse qui a conduit le Peuple de Dieu au seuil de la nouvelle Terre Promise, celle de la Civilisation de l'Amour. » !!!

Présentation du livre « Jean-Paul II Le Grand, Prophète du IIIème millénaire » par les éditions du Parvis, 2000.

Avant même ce 13 mai 2000, sa réputation de « pape marial » avait déjà volé en éclats, par la publication de son ouvrage scandaleux : « La catéchèse mariale de Jean-Paul II » qui nie la doctrine traditionnelle de l'Église sur la sainte Vierge. Le protestantisme avance ainsi irrésistiblement au sein de l'Église officielle, avec la connivence du fameux cardinal Ratzinger. Voir à ce sujet l'ouvrage très recommandé pour bien saisir la duplicité de Jean-Paul II : « Documentation sur la Révolution dans l'Église n°8, la Révolution anti-mariale » (136 pages, 1999, 60 F + port). Disponible à D.F.T.

Jamais l'humanité n'avait connu semblable hécatombe de plus de 40 millions de victimes. Et cette guerre n'est pourtant que les préliminaires des châtiments annoncés…

La dernière demande fut adressée au Pape Pie XII le 2 décembre 1940. Un an après, presque jour pour jour, le 8 décembre 1941, et alors que Pie XII n'avait toujours pas réalisé les demandes du Ciel, sœur Lucie révéla publiquement les deux premières parties du Secret, ce qui peut laisser penser que nous rentrions irrémédiablement dans la période des châtiments annoncés.


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