L’abbé Coache, toujours très aimé, et dont la personnalité de défenseur de la Foi écrase de son ombre dans le District de France, le tartuffe falot, l’ abbé de Cacqueray, nouveau “confesseur de la foi” autoproclamé, l’accusateur du vétéran et excommunié abbé Schoonbroodt et le protecteur des méthodes abjectes d’Honneur.org et des actions de ses collaborateurs laïcs
Notre message Blog de VM du 8 décembre 2008 a suscité des réactions qui témoignent à la fois de l’admiration et de l’attachement affectif à l’abbé Coache de la part des fidèles et aussi d’avis partagés sur les motivations personnelles de l’abbé Coache pour ne pas célébrer la messe dans les sanctuaires de Lourdes, après la révolution conciliaire de Vatican II.
Les voici :
Message de J.P.Dickès (08/12/2008) :
“Faux. Je suis allé à tous les pélés de l’abbé Coache. A Rome et à Lourdes. Je dois encore avoir des photos pour vous témoigner de ma bonne foi. Nous avions été jetés de tous les sanctuaires. La messe a été dit de l’autre côté du gave face à la grotte. C’est l’année où il a fallu couper les fils des haut-parleurs pour pouvoir prier. Or cette messe a été dite sur une sorte d’autel en plein air où s’étaient déroulées de multiples nouvelles messes. Il n’y a pas eu de “désinfection” de l’autel. Par ailleurs l’abbé que j’ai bien connu nous avait demandé de prendre de force les autels là ou nous pouvions. Ce que nous avons fait pour une messe d’un jour quelque part dans la Somme. Par ailleurs de multiples vieux prêtres tenant de la messe traditionnelle étaient par la force même bi-ritualistes ou faisaient des messe mixtes. L’abbé Coache et le père Barbara nous recommandaient d’y aller faute de mieux.
Les propos que vous tenez sur cette affaire, en faisant appel à la mémoire de l’abbé Coache ne me semblent pas opportuns ; sinon que de vouloir nuire à la FSSPX. Ils ne feront que nuire par leur fausseté à la vérité.
In Xto
Dr JP Dickès”
Message de X (08/12/2008) :
“J’ai participé aux pélerinages de l’abbé Coache à Lourdes, et j’ai vu des pélerins apporter et installer une pierre d’autel en plein air, afin que l’abbé Coache puisse célébrer la messe sans recourir aux autels des sanctuaires profanés”
Message de Y (08/12/2008) :
“Monsieur l’abbé Louis Coache était un saint homme de prêtre. Merci de nous parler de lui qui fut l’instigateur de la contre-réforme traditionnaliste. Allons fleurir sa tombe à Pont Sainte Maxence! “
Message de Max Barret (08/12/2008) :
“Concernant M. l’abbé Coache, que j’ai bien connu, je pense très sincèrement que s’il ne célébrait pas la messe dans les sanctuaires de Lourdes c’est parce qu’ils lui étaient fermés… Je me souviens d’un opération commando où nous avions pu pénétrer dans la basilique du Rosaire, non pour y assister à une messe qu’il y aurait célébrée, mais pour y réciter le rosaire. On nous coupa le courant !… Une autre opération qui partit de la Vierge couronnée pour arriver sur l’esplanade de la basilique du Rosaire, où nous installâmes un autel de fortune et tout ce qu’il fallait pour le Saint Sacrifice, alors que le recteur des sanctuaires, furieux, était venu nous sommer de déguerpir. C’est moi qui le reçut, plus qu’irrespectueusement puisqu’il se retrouva en bas des marches et qu’il m’envoya la police… décontenancée par quelques précisions (confidentielles) que je pus leur fournir…
C’était le bon temps.”
Message de Z (08/12/2008) :
“J’ajoute, pour avoir servi la messe de l’abbé Coache lors de ses Journées liturgiques à la Maison Lacordaire [où il invitait la chorale grégorienne de Saint-Nicolas dont je faisais partie -- dirigée par le Colonel Buttet], qu’au Canon, il utilisait la formule “cum sede apostolico”, prescrite par les rubriques pendant le conclave, comme si on attendait toujours l’élection d’un pape. Il différait en cela de Mgr Lefebvre, qui le qualifiait d’”excellent prêtre mais un peu exalté” dans une lettre au RP Barbara, que celui-ci s’était empressé de communiquer à l’abbé Coache pour le détacher de Mgr Lefebvre à l’époque où il commençait à soutenir, contre l’avis de Mgr Lefebvre, que Paul VI et Jean-Paul II n’étaient pas papes (en 1981, il me semble). L’abbé Coache nous avait montré cette lettre avec un sourire malicieux, étant toujours plein d’humour et d’humilité, ce qui n’excluait nullement le sérieux et la fermeté.”
Nous constatons que la personnalité de l’abbé Coache rayonne encore plus de 30 ans après les faits. Pourra-t-on en dire autant de la personnalité sans envergure de l’abbé de Cacqueray ? Certainement pas, il ne mène pas le combat pour la Foi avec son compère l’abbé Celier, ni avec l’abbé Lorans. Ces clercs auront attaché leur nom à la division de la FSSPX et au blocage de son retour à sa mission fixée par son fondateur Mgr Lefebvre.
Alors qu’une avant-garde grandissante de prêtres persécutés au sein de la FSSPX préfigure le renouveau du retour de la FSSPX à la mission de perpétuation de la transmission du Sacerdoce sacramentellement valide pour laquelle elle fut fondée, le petit clan des infiltrés continue à scléroser l’appareil officiel de la FSSPX par des “discussions” stériles et mortifères avec les antichrists de Rome et par la persécution des rénovateurs dont ils savent désormais qu’ils sont lus dans la plupart des prieurés, car les infiltrés, malgré toutes leurs excommunications et diabolisations officielles, ne parviennent plus à endiguer la diffusion et la progression des médias internet qui informent les clercs et les fidèles.
Quelles qu’aient été les motivations intimes de l’abbé Coache, il n’en reste pas moins que les sanctuaires de Lourdes ont été profanés (aux dires mêmes de la Porte Latine) et qu’une réconciliation est nécessaire pour utiliser ces sanctuaires pour célébrer (toujours aux dires de la Porte Latine), et cela est confirmé par le droit canon de 1917.
Les évêques de la FSSPx le savent, ainsi que l’abbé de Cacqueray, si bien que la célébration sans réconciliation des 25, 26 et 27 octobre 2008 à Lourdes s’apparente à une volonté de sacrifier les droits de Dieu pour tenter de “plaire” aux antichrists de Rome, dans la perspective d’un ‘retrait du décret du décret d’ “excommunication” tant réclamé par Rome qui met une pression particulière pour que les 3+1 évêques en fasse la demande écrite.
C’est justement de cette séduction et de cette servilité à l’égard de Rome que Mgr Lefebvre a voulu préserver la FSSPX après les sacres.
Pourquoi donc Mgr Fellay privilégie-t-il cette politique de division de la FSSPX et n’est-il pas fidèle à son consécrateur ?
Virgo-Maria