CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf
Qui et
Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à
la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome
conciliaire |
Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ? |
Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ? |
Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968? |
A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ? |
Serait-ce
donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on
veuille désormais faire dire la messe du |
Serait-ce que l’on
veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec
un clergé aussi INVALIDE que le |
Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)
mardi 19 mai 2009
Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.
La mère de Mgr Williamson[1], adepte de la secte gnostique protestante « Christian Science[2] », religion du Milner Group[3] (Round Table britannique, liée au clan Rothschild), tête de l’immense Empire Victorien et matrice historique du mondialisme[4] anglosaxon actuel.
Helen Williamson, décédée en 2000, forte personnalité, était une fervente disciple de Mary Baker Eddy.
Mme Edna Andrews, gouvernante de la famille Williamson pendant 20 ans, révèle le passé caché de Mgr Richard Williamson.
Mgr Williamson a choisi pour son blason épiscopal un symbole Rose+Croix[5] très analogue à celui de la Round Table britannique.
Table des matières
1. Éléments biographiques nouveaux sur Mgr Williamson, par sa gouvernante pendant 20 ans
2. La doctrine gnostique de la « Christian Science » dont sa mère était une fervente adepte.
5. Questions aux trois autres évêques sacrés par Mgr Lefebvre en 1988
&&&
Mgr Williamson a toujours maintenu un épais silence sur son enfance et sa famille et cette occultation très suspecte chez un évêque prétendument catholique, ne fait qu’attirer davantage l’attention sur son passé.
Mais le voile commence à se déchirer.
Les éléments que nous publions aujourd’hui proviennent de recherches de la presse britannique sur l’ex-anglican, fils de pasteur Anglican, à l’occasion de ses déclarations négationistes provocantes à la télévision suédoise.
Ces informations sont désormais reprises dans l’article biographique Wikipedia consacré à l’évêque britannique.
Ces informations sont essentielles pour continuer à cerner la véritable personnalité de Mgr Williamson, l’étrange évêque à la Rose[1]de la Fraternité, son passé et ses origines, pour mieux éclairer l’action de cet agent du « plan Fabien » qui supervise l’opération d’infiltration et de subversion cléricale de la FSSPX depuis sa fondation.
Ce sont les récentes déclarations de son ancienne gouvernante Mme Edna Andrews au Daily Mail le 7 février 2009 qui, l’ayant très bien connu, dissipent cet épais rideau de fumée pour révéler quelques détails précieux sur les origines familiales de Mgr Williamson.
Mgr Richard Williamson est né de l’union de Mr Williamson, protestant écossais, acheteur en chef chez Marks & Spencers, mort en 1987, et de Mme Helen Williamson, morte à 93 ans, en 2000, adepte de la secte protestante « Christian Science », elle-même née à Paris de parents américains fortunés.
Au moment de leur rencontre, Mr Williamson père était acheteur d’articles de bonneterie chez Mark&Spencers où il terminera sa carrière frustré de ne pas avoir été intégré au Conseil de Direction, au grand dam de son épouse, furieuse de son échec.
« Selon elle, c’est parce qu’il n’était pas juif, rappelle Mme Andrews. Je n’ai jamais entendu M. Williamson le dire, mais Mme Williamson, elle, ne manquait pas de le souligner. »
La famille Williamson vécu dans le Buckinghamshire, dans une confortable maison, la gouvernante, Mme Edna Andrews, étant hébergée dans son propre cottage de la propriété, pendant vingt ans jusqu’en 1977.
Harry, frère aîné de Mgr Williamson, travaille à la City de Londres, après une carrière écourtée chez Mark&Spencers, et Tom, le benjamin, est entré dans l’industrie cinématographique en Nouvelle-Zélande.
Mme Helen Williamson était une « femme d’un grand caractère » qui, selon Mme Andrews,
« faisait la loi dans le ménage », « Mme Williamson était une grande dame et une pianiste de talent, mais elle avait des avis très tranchés, tout comme Richard, je suppose », déclare Mme Andrews.
Richard Williamson, fierté de la famille, obtint une bourse pour étudier la littérature anglaise à l’Université de Cambridge, après avoir étudié à Winchester school.
Il enseigna le français au Ghana de 1963 à 1965, et il fut professeur à St Paul’s jusqu’en 1970,
« Brillant linguiste, il a enseigné dans d’autres langues que l’anglais, y compris l’allemand. ». « Williamson a été un maître très apprécié, une sorte de non-conformiste qui se plongeait avec enthousiasme dans la vie de l’école. Il y a été entraîneur d’aviron, animateur de clubs de disques et d’opéra ». « C’était, tout comme sa mère, un être aux convictions fortes (…). Ces convictions étaient du reste si fortes que rien n’alla comme prévu lorsqu’il tenta de devenir prêtre à l’Oratoire de Brompton, à telle enseigne qu’il s’en alla au bout de quelques mois. »
L’Oratoire de Brompton fut fondé par des disciples de Newman qui le suivirent dans sa conversion au Catholicisme.
Richard Williamson fut reçu dans l’église catholique en métamorphose par un « conservateur » Conciliaire irlandais, le Père Callaghan.
L’Oratoire Conciliaire de Brompton (Londres), d’où Richard Williamson fut renvoyé en 1971.
Selon Mme Andrews,
« il songeait à se faire prêtre et vivait essentiellement dans un petit monde à lui. C’était le plus beau des trois frères, mais il n’a jamais eu de petite amie. Pour être honnête, je dois dire que je le croyais homosexuel. »
Et le futur Mgr Williamson procura à sa gouvernante, un livre réputé être un classique de la littérature érotique :
« C’était un garçon si aimable, si réfléchi et si compréhensif. Je me souviens de l’époque où tous les journaux parlaient du livre « L’Amant de Lady Chatterley ». J’étais jeune à ce moment-là, et je lui ai dit que je ne pouvais me le procurer à Beaconsfield ; alors il m’en a envoyé un exemplaire de Cambridge ».
Le Daily Mail se fait l’écho de jugements très critiques sur Richard Williamson :
« « Il est effroyablement vaniteux ; cela se remarque aux vêtements qu’il porte et à la coupe de sa soutane », déclare une de ses connaissances catholiques.
« Il est toujours extrêmement élégant et bien mis, souvent entouré de jeunes gens très soignés qui le vénèrent. Il adore être le centre d’attraction ».
Et encore : « Mais l’évêque, décrit comme « intellectuellement arrogant » par un éminent catholique, a des avis provocants sur toutes sortes de sujet »
Mary Baker Eddy
Selon les propres termes de Mary Baker Eddy, extrait de son ouvrage, Manuel de l’Eglise Mère, articles de foi, la doctrine de la « Christian Science » professe le principe de la Sola scriptura typique des protestants qui écartent le Magistère de l’Église :
« nous prenons la Parole inspirée de la Bible comme notre guide suffisant pour atteindre à la vie éternelle ».
La secte présente aussi le péché comme indemne de toute faute et responsabilité du pécheur, il s’agit simplement d’une « compréhension spirituelle qui chasse le mal comme irréel ».
Cette affirmation implique une négation implicite du péché originel hérité de la faute d’Adam et Ève, puisque le péché originel, en tant que mal est considéré comme « irréel ».
La doctrine professe dont le salut par la « compréhension », ce qui illustre la doctrine gnostique de salut par la connaissance.
Ainsi le
« crucifiement de Jésus et sa résurrection servirent à élever la foi jusqu’à la compréhension de la Vie éternelle, voire de la totalité de l’Ame, de l’Esprit, et du néant de la matière ».
Le Sacrifice de la Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ n’est donc pas expiatoire et rédempteur par le rachat des péchés, mais il devient salutaire car procurant une « compréhension » des réalités surnaturelles.
Notre Seigneur Jésus-Christ est donc présenté comme le « gnostique » par excellence, celui dont la connaissance s’est élevée plus haut.
Nous notons aussi le mépris de la matière qui est considérée comme un « néant ».
Selon Wikipedia,
« Mary Baker Eddy voit donc le mal comme une « erreur » pouvant être dissipée grâce à une meilleure compréhension spirituelle. ».
Cette fausse conception conduit à l’affirmation d’un salut, non par le pardon des fautes, rachetées par Notre Seigneur Jésus-Christ et conditionné à une contrition par le pécheur, mais par une connaissance, dans la lignée des doctrines gnostiques :
l’homme « doit être entièrement spirituel et aussi parfait que son créateur. Il s’ensuit que l’homme mortel malade et pécheur, tel qu’il apparaît aux sens physiques, est une fausse représentation de l’homme, une conception matérielle erronée de ce qu’il est réellement. » 10
« La matière elle-même est considérée comme irréelle et une distorsion de la véritable réalité spirituelle, « non pas comme une substance créée par Dieu mais comme un mode limité de la perception humaine »11.
Autre aspect gnostique très révélateur, la doctrine de l’androgyne, car la « Christian Science », reconnaît « à Dieu un aspect masculin et féminin », « Dieu le Père-Mère ».
Les doctrines gnostiques, reprises universellement par les sectes illuministes sataniques britanniques R+C des XIX et XXème siècles, enseignant toutes peu ou prou la prétendue nature androgyne de Dieu, révèlent toutes ainsi leurs profondes influences venues de la kabbale juive, caractérisée précisément par ces conceptions androgynes particulièrement perverses et anti-chrétiennes.
On sait par exemple que dans les années 1840, un illuminé dénommé Louis Ganneau, sillonnait l’intelligentsia parisienne romantique, prétendant être l’avatar incarné de la véritable divinité androgyne : le MAPA ou « Mère-Amour-Père », notion très proche de celle de « Dieu, le Père-Mère » diffusée une génération plus tard par l’illuminée Marie-Baker-Eddy et sa « Christian Science ».
« Mapa », pseudonyme d’un sculpteur français, Ganneau, qui fonda à Paris, vers 1840, une secte dite Èvadiste (d’Ève et d’Adam). Son « nom de guerre », Mapa, venait de mater et pater ; il se faisait passer pour un dieu » [6]
Eliphas Levi
Ajoutons - pour mieux en apercevoir le lien - que Louis Ganneau fut le « Gourou » du diacre défroqué Louis-Alphonse Constant, devenu le mage R+C Eliphas Levy[7], lequel, après ses longs séjours en Grande Bretagne et ses contact avec l’écrivain illuministe satanique britannique Edward Bulwer-Lytton (auteur, outre du fameux « les derniers jours de Pompéi », du roman célèbre « Zanoni » - mage R+C), influença très profondément le renouveau des loges sataniques illuministes R+C britanniques au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, étant en particulier à l’origine de la création des très célèbres SRIA (Societas Rosicruciana in Anglia), et Golden Dawn (The Hermetic Order of the Golden Dawn of Outer), où le très célèbre mage sataniste R+C britannique, ancien de Cambridge, Aleister Crowley fit ses débuts dans l’occultisme et le satanisme.
Aleister Crowley
Eliphas Levy étant décédé brutalement (il y aurait été poignardé) dans son oratoire le jour même de la naissance d’Aleister Crowley, le célèbre mage sataniste britannique, ancien de Cambridge et familier des milieux les plus puissants du Royaume-Uni, n’aura toute sa vie cessé de proclamer être la réincarnation d’Eliphas Lévy, le mage, ancien diacre catholique défroqué, qui précisément devait sa « conversion » sataniste illuminée initiale au « MAPA » androgyne, Louis Ganneau.
Toute la christologie de cette secte « Christian Science » est hérétique et reprend les vieilles lunes des hérétiques du III° et du IV° siécles plusieurs fois condamnées par les conciles d’Asie Mineure.
L’adoptionisme ou les théories nestoriennes[8] ne sont pas loin :
« Le « Christ » est donc perçu comme un principe spirituel que Jésus (l’homme) a exprimé à un tel degré qu’il peut être appelé « Jésus-Christ ». Ce même « Christ », ou conscience divine, serait toujours présent et actif en quiconque prêt à le reconnaître, amenant ainsi une meilleure compréhension spirituelle. ».
Et autre aspect important pour la suite de notre commentaire,
« La "Science Chrétienne" considère que la maladie, et toute autre difficulté, n’a pas de réalité – c’est à dire n’est pas créée par Dieu – et donc peut être vaincue par la prière : « la prière qui réforme les pêcheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu – une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même »17. »
Le sociologue Vilfredo Pareto réputé,
« voit quant à lui une forme de « tautologie » dans cette approche qui pose qu’« une idée qui n’existe pas pour la personne serait pour elle inexistante » et ajoute que les concepts comme la maladie et la mort s’imposent de toute manière aux individus même s’ils cherchent à y échapper. En conséquence, il voit dans la "Science Chrétienne" une religion « en guerre totale contre toute pensée scientifique »23
Et Pareto,
« voit dans la "Science Chrétienne" un exemple de « religion combinée avec la métaphysique la plus avancée, pouvant être définie comme une sorte d’hégélianisme biblique »12. Selon le théologien Richard Bergeron, « la "Science Chrétienne" propose une vision moniste et émanantiste du monde : elle enseigne le caractère illusoire de la matière, qui n’est qu’une projection de l’esprit, et du mal, qui n’est qu’une projection de la fausse conscience »13. Quant à l’ouvrage Science et santé, il le juge comme « un étrange amalgame d’éléments de la philosophie de Hegel et de Berkeley et de la thérapie mentale de Franz Mesmer et de Phineas P. Quimby »14.
C’est donc dans cet univers de doctrines gnostiques qu’a baigné Mgr Williamson de par sa mère qui « avait des avis très tranchés ». Et Richard Williamson, « C’était, tout comme sa mère, un être aux convictions fortes », comme l’affirme sa gouvernante, Mme Edna Andrews.
Après avoir souligné les aspects gnostiques de la doctrine de la Christian Science, il est très éclairant de connaître les connexions historiques troublantes de la secte Christian Science, la "Science Chrétienne", avec la Round Table britannique et américaine.
Ces connexions sont dévoilées – depuis 1981 dans son livre qu’il a voulu posthume « The Anglo-American Establishment » – par une autorité du monde universitaire américain, le Professeur Carroll Quigley (1910-1977), ancien maître d’Henry Kissinger et de Bill Clinton à Georgetown University :
“The existence of an American Round Table was disclosed in The Anglo-American Establishment by Carroll Quigley, a professor (now deceased) in the School of Foreign Service at Georgetown University and the mentor of President Bill Clinton :
“In the middle of 1890s Rhodes had a personal income of at least a million pounds sterling a year (then about $5,000,000) which was spent so freely for his mysterious purposes that he was usually overdrawn on his account. ...These purposes centered on his desire to federate the English-speaking peoples and to bring all the habitable portions of the world under their control. For this purpose Rhodes left part of his great fortune to found the Rhodes Scholarships at Oxford...The power and influence of the Rhodes-Milner group in British imperial affairs and in foreign policy since 1889, although not widely recognized, can hardly be exaggerated...The American branch of this English Establishment extended much of its influence through five American newspapers (The New York Times, New York Herald Tribune, Christian Science Monitor, The Washington Post, and the lamented Boston Evening Transcript).”[10]
« Au début des années 1890, les revenus personnels de Rhodes se chiffraient au bas mot à un million de livres sterling par an (outre les cinq millions de livres de découvert bancaire qu’il dépensait si facilement à des fins mystérieuses. […] Ces fins étaient liées à son désir de fédérer les peuples anglophones et de placer sous leur férule toutes les parties habitables de la planète. Dans ce but, Rhodes destina une grande partie de son immense fortune à la fondation des bourses Rhodes à Oxford […] On ne saurait exagérer, bien qu’ils soient relativement peu reconnus, le pouvoir et l’influence que le groupe Rhodes-Milner a exercés à partir de 1889 sur les affaires impériales et la politique étrangère de la Grande-Bretagne […] La branche américaine de la compagnie anglaise étendait une grande partie de son influence sur cinq journaux américains (le New York Times, le New York Herald Tribune, le Christian Science Monitor, le Washington Post et le regretté Boston Evening Transcript). »[11]
Lord Alfred Milner (1854 – 1925)
Autre information capitale révélée par Quigley : la Christian Science est devenue la religion du “Milner Group”, à la mort d’Alfred Milner, c’est-à-dire de l’actuelle Round Table britannique, qui se cache derrière la Société Fabienne :
“We shall generally call the organization the “Rhodes Secret Society” before 1901 and “the Milner Group” after this date, but it must be understood that both terms refer to the same organization” Carroll Quigley, The Anglo-American Establishment, Page 4, GSG & Associates Publishers, 1981
“Other writings of Fisher’s resulting from his work with the Milner Group are his “Imperial Administration” in Studies in History and Politics (1920) ; his An International Experiment, dealing with the League of Nations (1921); The Common Weal, dealing with the duties of citizenship (1924); and Our New Religion (1929), dealing with Christian Science. In connection with this last book, it might be mentioned that Christian Science became the religion of the Milner Group after Milner’s death. Amon others, Nancy Astor and Lord Lothian were ardent supporters of the new belief. Christian Science was part of the atmosphere of Cliveden.” Carroll Quigley, The Anglo-American Establishment, Page 70, GSG & Associates Publishers, 1981
« D’une manière générale, on appelle cette organisation « Société secrète Rhodes » avant 1901 et « Milner Group » après cette date, mais il faut bien voir que ces deux noms désignent la même organisation » (Carroll Quigley, The Anglo-American Establishment, page 4, GSG & Associates Publishers, 1981).
« Autres écrits inspirés à Fischer par sa collaboration avec le groupe Milner : « Imperial Administration », qui figure dans Studies in History and Politics (1£920) ; International Experiment, qui traite de la Ligue des Nations (1921) ; The Common Weal, qui porte sur les devoirs du citoyen (1924) ; enfin, Our New Religion (1929), qui a pour thème la "Science Chrétienne" (Christian Science). Au sujet de ce dernier ouvrage, signalons que la "Science Chrétienne" est devenue la religion du groupe Milner après la mort de celui-ci. Nancy Astor et Lord Lothian, entre autres, étaient de fervents adeptes de cette nouvelle croyance. La "Science Chrétienne" faisait partie de l’atmosphère de Cliveden. » (Carroll Quigley, The Anglo-American Establishment, page 70, GSG & Associates Publishers, 1981).
Lorsqu’il est question de la Round Table, il est nécessaire de comprendre l’imbrication, dès l’origine de cette société avec le clan Rothschild, qui travaillait déjà très étroitement avec Cecil Rhodes, et qui participait au financement de sa société.
Cecil Rhodes
Il est très peu vraisemblable que Mme Williamson ait eu ce niveau de relation sociale avec cette société très fermée de la Round Table et de la Fabian Society. Mais par contre, de par ses fortes convictions, le jeune Richard Williamson baigna dans des concepts et des fausses doctrines qui étaient largement partagées par les cercles très fermés de ces sociétés mondialistes.
Et il est par contre beaucoup plus probable que son Mentor Malcolm Muggeridge[12], qui avait travaillé étroitement au sein du MI6 britannique à Paris, en 1946, avec Victor Rothschild[13] et qui était lié par sa femme, nièce de Béatrice Webb[14], à la Fabian Society, ait été au moins en contact, sinon introduit, dans la Round Table.
Ensuite, connaissant la très originale trajectoire du jeune Richard Williamson entré dans la FSSPX en 1972, Malcolm Muggeridge et les puissants personnages qu’il fréquentait, auraient-ils cherché à se servir de lui comme l’agent d’un entrisme au sein de l’œuvre de Mgr Lefebvre ? La question est troublante.
Comme il est également troublant qu’après la médiatisation mondiale de ses provocations négationnistes préméditées, Mgr Williamson ne soit nullement inquiété et que le procureur allemand en charge du dossier n’ait pas décidé – contrairement à son intention publique initialement déclarée – de demander officiellement son extradition vers l’Allemagne, juste après que Mgr Williamson ait menacé d’en appeler à la protection de la Chambre des Lords britanniques.
Existerait-il une connexion clan Rothschild – Williamson – Round Table ?
Si elle n’est pas établie, en revanche la connexion clan Rothschild – Round Table l’est.
Nous renvoyons aussi à cet égard le lecteur au dossier de VM reprenant la traduction du texte de Mme Randy Engel sur les « Apostels », espions de Cambridge[15] et Victor Rothschild.
Le sophisme du « mentévacantisme » dont serait affecté l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, sophisme inventé par Mgr Williamson[16], l’évêque à la Rose de la Fraternité, serait-il une émanation des théories de la secte protestante la Christian Science, dont sa mère était imbue ?
Mgr Williamson assimile l’« œcuménisme », non à une doctrine et à une méthode dont la genèse historique très rationnelle devrait être établie (Anglicans et Conférences de Lambeth, Dom Beauduin, Père Congar, etc.) mais bien comme une « maladie mentale » qui aurait contaminé les esprits comme un virus ou une pathologie :
« les gens aujourd’hui sont imbibés d’œcuménisme, ils sont imbibés de l’idée que la vérité n’a pas d’importance. ».
Puis, cette soi-disant « maladie » – qui exhonère ainsi fort opportunément la responsabilité de la personne qui en est déclarée affectée – est considérée comme incurable :
« les gens sont trop malades. Quand vous êtes devant un infirme très malade, il y a un traitement fort que vous aimeriez lui donner, mais vous ne pouvez pas le lui donner parce qu’il est trop malade »,
ce qui revient à nier l’apport d’un argumentaire et d’un travail de recherches théologiques et historiques sur la question.
C’est toujours ainsi que l’Église a combattu l’hérésie. Elle n’a jamais parlé de la « maladie » d’Arius, mais elle en a précisé la fausseté des thèses et les a condamnées, comme elle a condamné la personne d’Arius, le considérant pleinement responsable de sa doctrine hérétique.
Depuis des années, Mgr Williamson s’évertue à répandre dans la FSSPX, la théorie puérile et intrigante pour un ancien fellow de Cambridge, d’un « esprit malade de Benoît XVI ».
Selon l’évêque à la Rose de la fraternité, l’esprit de Ratzinger serait en effet « mal orienté », « tordu », non en raison de son kantisme philosophique, mais bien parce qu’il serait « malade », ce qui l’empêcherait de voir la vérité, et donc l’innocenterait de ses hérésies abominables :
« les gens aujourd’hui sont imbibés d’œcuménisme, ils sont imbibés de l’idée que la vérité n’a pas d’importance. Toutes les religions qui vous font vous sentir bien sont considérées comme bonnes, par conséquent bannir n’importe quelle religion c’est injuste et déloyal, c’est « pas cool », ça va contre l’idée d’être « sympa », d’être « humain ». Vous pouvez difficilement bannir aujourd’hui, parce que ça ne passera pas. C’est un exemple, comme vous le disiez, de s’adapter à son public. Donc vous ne pourriez par le dire aujourd’hui, les gens sont trop malades. Quand vous êtes devant un infirme très malade, il y a un traitement fort que vous aimeriez lui donner, mais vous ne pouvez pas le lui donner parce qu’il est trop malade. Certaines personnes sont trop malades pour pouvoir subir l’opération dont elles ont besoin, l’opération les tuerait. Il faut faire quelque chose que les personnes peuvent recevoir, de nos jours on ne peut dire à la plupart des âmes que les vérités qu’elles peuvent « avaler ». »[17]Mgr Williamson, 12 juin 2008
Mgr Williamson formule très explicitement ce sophisme dans une interview à The Angelus, les propos étant recueillis par Stephen L.M. Heiner :
“Because modern minds are very sick, as minds, and Benedict XVI has a modern mind, like millions and millions of modern people, including churchmen, around him.
Firstly, in what does the sickness consist, and secondly, how can Benedict XVI not be aware of it?
The sickness consists in believing that there is no fixed, objective truth which absolutely excludes error. For example, I may believe that 2 and 2 are 4, but I will believe that they can also be 5 or 6 or 600,000 or whatever. The “truth” is what my mind makes it. But the mind is made for objective truth like lungs are made for oxygen, so just as lungs without external oxygen are sick to death, so a mind with no external truth is sick to death.”[18] Mgr Williamson, 2 octobre 2006
« Les esprits modernes sont très malades, et Benoît XVI a un esprit moderne, comme des millions et des millions de modernistes autour de lui, y compris des clercs.
Tout d’abord, en quoi consiste cette maladie ? Ensuite, comment Benoît XVI peut-il en avoir conscience ?
Cette maladie consiste à croire qu’il n’existe pas de vérité fixe et objective excluant absolument l’erreur. Ainsi, je pourrai croire que deux et deux font quatre, mais aussi cinq ou six, ou encore 600.000 ou n’importe quel autre nombre. La « vérité » est ce qu’en fait mon esprit. Mais l’esprit est fait pour la vérité objective comme les poumons sont faits pour l’oxygène ; c’est pourquoi un esprit sans vérité extérieure est aussi mortellement malade que le seraient des poumons sans oxygène. »[19] (Mgr Williamson, 2 octobre 2006).
Benoît XVI serait moderniste car il aurait « l’esprit malade » ?
Il lui suffirait alors de « guérir » de sa « maladie » pour devenir un pape professant la pure doctrine catholique.
N’est-ce pas l’application directe des théories gnostiques de Mme Mary Baker Eddy sur la guérison apportée par la "Science Chrétienne" ?
Nous voyons donc comment cette présentation fallacieuse et idéaliste de la réalité par Mgr Williamson, à l’opposé de la méthode réaliste de vérité de l’Église, permet d’éviter que les vrais problèmes ne soient posés et les vraies responsabilités ne soient dénoncées : elle innocente l’abbé apostat-Ratzinger-Benoît XVI de ses hérésies abominables et le dédouane de ses responsabilités personnelle et de sa volonté acharnée de subvertir tous les Dogmes Catholiques et d’éradiquer la Foi Catholique véritable de la surface de la terre.
La postion de l’évêque à la Rose de la Fraternité sur cette question cruciale, présente donc des analogies profondes avec les fausses théories gnostiques de Mme Mary Baker Eddy qui considère que le mal – comme la maladie – serait simplement « irrél », et qu’il pourrait être « guéri » par la prière, comprise comme une « spiritualisation de la pensée » qui permettrait de dissiper ce mal ou cette maladie lesquels relèveraient du domaine de l’« illusion » ou de l’« erreur ».
Cette approche du modernisme de l’église Conciliaire par la théorie de la « maladie », permet très utilement à Mgr Williamson d’écarter d’un revers de manche, les nécessaires travaux d’études et de d’argumentation logique qui devraient exposer avec rigueur et clarté les erreurs pour ensuite mieux les confondre.
Il est très significatif de comparer l’approche de Mgr Tissier qui dissèque théologiquement et rationnellement la pensée hérétique de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI (conférence du 11 novembre 2007 et article du Sel de la terre n°67), avec celle de Mgr Williamson qui ne produit aucune espèce de commencement de début d’étude théologique scientifique et rigoureuse, et qui propage inlassablement le discours absurde de la soi-disant « maladie » des esprits modernistes, discours particulièrement démobilisateur à l’égard de ces travaux si nécessaires, bien que si fastidieux.
Cette comparaison est très révélatrice et très accusatrice pour l’évêque à la Rose de la FSSPX qui apparaît aujourd’hui comme le relais très actif, mais non déclaré des élucubrations de Mme Mary Baker Eddy au sein même de la FSSPX, pour mieux la démobiliser face aux séductions et aux attaques insidieuses de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, relayé au sein même de la Fraternité par ses nombreux clercs complices infiltrés..
Son sermon des ordinations d’Écône de 2007 était typique à cet égard, et il est consternant que, selon nos sources, le naïf, et quelque peu ignorant Mgr Fellay, si imbu de lui-même, s’y soit – sans doute pour ces raisons – laissé abuser, ce qui l’aurait conduit à prononcer un éloge dithyrambique du britannique, disciple de Malcolm Muggeridge lors du repas qui s’en suivit.
Que ne ferait-on pas croire à l’ignorant Mgr Fellay, puisque visiblement il n’étudie rien, à l’exception des langues vivantes ?
Sur la base des éléments FACTUELS que VM ne cesse d’accumuler : sur les origines de Mgr Williamson (père pasteur Anglican, mère adepte de la « Christian Science », disciple de l’ex(?)-Fabien Malcolm Muggeridge, protecteur, ordonateur et promoteur de clercs prédateurs-violeurs homosexuels, etc), Mgr Lefebvre aurait-il choisi l’abbé Richard Williamson comme candidat à l’épiscopat ?
Si Mgr Lefebvre avait appris CES FAITS après les sacres, aurait-il conservé Mgr Williamson au sein de la FSSPX ?
Les clercs et les fidèles qui ont connu Mgr Lefebvre savent qu’il ne serait pas – contrairement à Mgr Fellay qui, par son inaction volontaire opiniâtre, se fait désormais le COMPLICE ACTIF de MGR WILLIAMSON – resté inerte par rapport à des révélations aussi stupéfiantes.
Il aurait enquêté lui-même, et après confirmation des faits, il aurait pris des décisions radicales.
Pourquoi donc ni Mgr Fellay, ni Mgr Tissier de Mallerais et ni Mgr de Galarreta, n’osent se lever pour défendre le troupeau catholique qui leur a été confié, et donc pour questionner et dénoncer publiquement l’évêque à la Rose, Mgr Williamson, la taupe n°1 infiltrée dans la Fraternité Saint Pie X dès 1972 auprès de Mgr lefebvre, et exiger son expulsion ?
Pourquoi une telle passivité coupable qui met désormais en péril la FSSPX, alors que le scandale de Mgr Williamson a dépassé toutes les bornes ?
Alors que cet évêque britannique, ex-anglican, sent l’infiltration de l’illuminisme britannique anti-christ à plein nez ?
Les trois évêques attendent-ils que ce soit Dieu lui-même qui intervienne pour mettre un terme brutal à ce scandale inouï ?
Continuons le bon combat
La Rédaction de Virgo-Maria
© 2009 virgo-maria.org
ANNEXES 1 – Extraits traduits d’un article
du Daily Mail du 6 février 2009 publiant les révélations de l’ancienne
gouvernante de Mgr Williamson
http://www.dailymail.co.uk/news/article-1137162/Does-outcast-bishop-denies-Holocaust-grudge-M-S.html
L’évêque réprouvé qui nie l’Holocauste
a-t-il une dent contre Marks & Spencer[20] ?
par GEOFFREY LEVY
Dernière mise à jour : le 6 février 2009 à 08h06
Helen Williamson, qui mourut à quatre-vingt-treize ans, était une femme charmante et attachée à la morale chrétienne, qui allait régulièrement à l’église et qui était très aimée de ses voisins.
Beaucoup d’entre eux étaient d’ailleurs présents à ses obsèques, célébrées en l’église Sainte-Marie de Beaconsfield, dans le Buckinghamshire. Un moment fort de la cérémonie fut la lecture, par son fils aîné Harry, de la brève histoire de sa vie, qu’elle avait écrite elle-même.
Née à Paris de riches parents américains, elle avait épousé un Anglais qui était à l’époque acheteur d’articles de bonneterie chez Marks & Spencer. Elle s’installa ensuite dans le Buckinghamshire et y éleva trois fils appelés à réussir dans la vie. Tout cela est fort respectable jusqu’ici.
Mais en ce jour, parmi les fidèles, se dressait la haute silhouette de son fils cadet Richard, évêque catholique, celui-là même qui vient de fuir l’Argentine.
Il trouva là un accueil chaleureux auprès de vieux amis comme Edna Andrews, qui avait été pendant vingt ans la gouvernante de la famille et qui l’avait vu grandir, puis faire la fierté de sa famille en obtenant une bourse pour étudier la littérature anglaise à l’Université de Cambridge.
En ce jour d’été 2000, (…).
(…) Mme Andrew, d’ascendance écossaise et âgée dès lors de quatre-vingt-un ans, reconnut avoir été choquée par certains propos de Richard.
« C’est tellement triste, déclara-t-elle. C’était un garçon si réfléchi, qui venait prendre le café et bavarder avec moi. Je ne comprends pas ce qui lui a pris. »
(…)
Accumulation de rancœurs
(…)
Mme Andrews a raconté une curieuse histoire. Elle vivait donc chez les Williamson, à Beaconsfield, où ils habitaient une belle maison, et elle avait son propre cottage dans la propriété. L’argent, dit-elle, « venait surtout de Mme Williamson, qui était fille unique et dont le père – travaillant dans l’industrie du cuir – fabriquait des selles de bicyclette, entre autres objets ».
Ses parents américains s’étaient installés à Paris, où ils se trouvaient pendant l’occupation allemande.
Durant la quasi-totalité de sa vie active, M. Williamson, Écossais protestant, fut employé comme acheteur chez Marks & Spencer, compagnie ayant de fortes racines juives. Il avait du talent et travaillait dur, aussi fut-il promu acheteur en chef au siège de Baker Street de la compagnie.
Mais à la consternation de son épouse, femme d’un grand caractère qui, selon Mme Andrews, « faisait la loi dans le ménage », il ne fut jamais invité à faire partie du conseil de direction. « Selon elle, c’est parce qu’il n’était pas juif, rappelle Mme Andrews. Je n’ai jamais entendu M. Williamson le dire, mais Mme Williamson, elle, ne manquait pas de le souligner. »
Pour tout arranger, Harry, leur fils aîné, avait rejoint son père comme employé chez Marks & Spencer, à Baker Street. (Tom, le benjamin, devait entrer dans l’industrie cinématographique et émigrer ensuite en Nouvelle-Zélande.)
« je me souviens de ce jour où Harry est entré dans une colère terrible et où il a claqué la porte d’entrée à toute volée, déclare Mme Andrews. On ne lui avait pas donné la promotion à laquelle il pensait avoir droit. Sa mère n’eut pas de doute : elle dit que s’il ne l’avait pas obtenue, c’était parce qu’il était goy. »
Harry quitta la célèbre compagnie de High Street et trouva un emploi dans la City, mais la rancune de sa mère contre Marks & Spencer ne devait jamais faiblir.
Cette rancune était même si brûlante que lorsque son mari prit sa retraite de chez Marks & Spencer, à l’âge de soixante ans, elle refusa l’invitation de la compagnie au cocktail organisé au siège de cette dernière et durant lequel M. Williamson devait recevoir un plateau d’argent comme cadeau de départ.
« Mme Williamson était une grande dame et une pianiste de talent, mais elle avait des avis très tranchés, tout comme Richard, je suppose », déclare Mme Andrews.
« Franchement, je ne pense pas qu’il se préoccupait beaucoup de ce qui se passait dans la carrière professionnelle de son père et son frère. À l’époque, il songeait à se faire prêtre et vivait essentiellement dans un petit monde à lui. C’était le plus beau des trois frères, mais il n’a jamais eu de petite amie. Pour être honnête, je dois dire que je le croyais homosexuel. »
« La Mélodie du Bonheur est un film pornographique »
(…)
Mais l’évêque, décrit comme « intellectuellement arrogant » par un éminent catholique, a des avis provocants sur toutes sortes de sujet.
C’est ainsi qu’à l’en croire, le port du pantalon par les femmes constituerait « une atteinte à leur féminité », et le féminisme serait « intimement lié à la sorcellerie et au satanisme ».
Quant à la fréquentation de l’université par les femmes, elle s’inscrit, selon lui, « dans le cadre général de l’attaque massive contre la nature de Dieu, qui caractérise notre époque ». Bizarrement, il décrit aussi le film La Mélodie du Bonheur comme étant une « guimauve pornographique pourrisseuse des âmes ».
Il a écrit : « Peut-on imaginer que cette Julie Andrews resterait avec le Capitaine si leur mariage venait à perdre son charme ? Ne divorcerait-elle pas en emmenant leurs enfant pour en faire ses jouets ? Ce genre de film à l’eau de rose n’est pas à proprement parler pornographique, mais il l’est de manière virtuelle ; autrement dit, il comporte tous les éléments de la pornographie, prêts à se manifester. »
(…)
Il décrit « la mentalité de tendre compassion pour les homosexuels et de vif regret de Lady Di » comme s’inscrivant dans l’« apostasie de notre temps ».
Il est presque effrayant de penser que cet homme est le produit de la meilleure éducation que peut offrir l’Angleterre, mais aussi qu’il a enseigné à St Paul’s, une de nos « public schools » les plus réputées.
Après Winchester School et Cambridge, il a enseigné brièvement au Ghana. Puis, en septembre 1965, il est arrivé à St Paul’s, où il a été professeur durant cinq ans.
Brillant linguiste, il a enseigné dans d’autres langues que l’anglais, y compris l’allemand.
« Effroyablement vaniteux »
Hier, dans cette école, tout le monde a été sidéré, voire quelque peu perplexe devant la tournure prise par les événements. Car bien qu’il ne s’y trouve plus aucun des contemporains de l’intéressé, la consultation des dossiers et du journal de l’établissement montre que Williamson a été un maître très apprécié, une sorte de non-conformiste qui se plongeait avec enthousiasme dans la vie de l’école. Il y a été entraîneur d’aviron, animateur de clubs de disques et d’opéra, et lorsque le bruit courait dans l’école qu’il allait prendre la parole dans un club de discussion, la salle était bondée.
« L’intérêt tenait non pas tant à l’humour ironique dont il épiçait ses interventions – souligne le journal de l’école dans un article d’adieu écrit au moment du départ de l’intéressé pour la prêtrise, en 1970 – que dans l’originalité et la sincérité de ses convictions, qu’il nourrissait avec fermeté, exprimait de manière tranchante et défendait avec maestria. Même ceux qui détectaient les préjugés sous-jacents à certaines de ses opinions n’ont jamais douté de cette sincérité ». Il est fort intéressant de noter qu’outre le brio, les préjugés de Williamson ont été ainsi remarqués.
Mais c’était, tout comme sa mère, un être aux convictions fortes (des années plus tard, il devait déclarer que le pape Jean-Paul II, qui l’avait excommunié, ne comprenait « pas grand chose au catholicisme »). Ces convictions étaient du reste si fortes que rien n’alla comme prévu lorsqu’il tenta de devenir prêtre à l’Oratoire de Brompton, à telle enseigne qu’il s’en alla au bout de quelques mois.
C’est alors qu’il trouva Lefebvre, qui l’ordonna dans sa secte de Suisse. Par cette ordination, Williamson avait sauté du protestantisme de son père (sa mère était une scientiste chrétienne) au conservatisme catholique extrême.
Au fur et à mesure que les années passaient, pendant qu’il travaillait au Canada, aux États-Unis, en France, puis – ces derniers temps – comme recteur d’un séminaire dans la petite ville argentine de La Reja, ses opinions ne cessaient de se radicaliser et ses marottes de se préciser.
Comme il a trouvé un public plus large grâce à l’Internet, où il a son blog, et aux interviews télévisées, son attitude a nettement changé.
« Il est effroyablement vaniteux ; cela se remarque aux vêtements qu’il porte et à la coupe de sa soutane », déclare une de ses connaissances catholiques.
« Il est toujours extrêmement élégant et bien mis, souvent entouré de jeunes gens très soignés qui le vénèrent. Il adore être le centre d’attraction ».
« Des problèmes avec sa sexualité »
D’autres mettent en cause la perception pour le moins bizarre qu’il a de films romantiques tels que La Mélodie du Bonheur.
Un Anglais, catholique de longue date, déclare : « C’est manifestement un homme très en colère, prêt à réagir au moindre semblant de provocation. Il y a longtemps que j’ai des doutes au sujet de sa sexualité, car il crache du venin chaque fois qu’il est question d’homosexualité. Il est absolument obsédé par toute forme de déviance sexuelle. »
Tout cela navre l’ancienne gouvernante des Williamson, qui a quitté la famille pour se marier en 1977 et qui est veuve à présent.
« Cela ne ressemble pas du tout au Richard que j’ai connu, dit-elle. C’était un garçon si aimable, si réfléchi et si compréhensif. Je me souviens de l’époque où tous les journaux parlaient du livre L’Amant de Lady Chaterlay. J’étais jeune à ce moment-là, et je lui ai dit que je ne pouvais me le procurer à Beaconsfield ; alors il m’en a envoyé un exemplaire de Cambridge.
« Et quand son père est mort en 1987, en lui laissant un peu d’argent (7.000 livres sterling), il m’a écrit une lettre charmante à laquelle était joint un chèque représentant la moitié de cette somme.
« Cela m’a rappelé une conversation que nous avions eue un jour où il était rentré de Cambrideg et où il m’avait demandé si je pensais qu’il ferait un bon prêtre. Je lui ai répondu : “Non, parce que vous avez été élevé avec une cuiller en argent dans la bouche”. Il s’est contenté de rire. »
(…)
Comme à l’époque où il enseignait à St Paul’s, Richard Williamson est convaincu de ce qu’il dit, (…)
ANNEXES 2 – Article Wikipedia sur la secte
de la Science Chrétienne[21]
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Dossier des Références Virgo
Maria sur
l’ex(?)Anglican Britannique de la FSSPX
Mgr
Richard Williamson à la Rose
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-04-30-A-00-Lettre_du_Pere_Jean.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-04-26-A-00-Signes_union_Rome_Anglicans.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-29-A-00-Abbe_Schmidberger_prone_ralliement.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-26-A-00-Avrille_menace_Abbe_Schoonbroodt.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-09-A-00-Engel_Chap5-Cambridge_Spies-v1.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-28-A-00-Mgr_Williamson_et_les_9.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-26-A-00-Etats-Unis_Williamson_Angles.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-31-B-00-Lettre_des_neuf.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-22-B-00-Mgr_Williamson_disparait_d_Argentine.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-16-A-00-Mgr_de_Galarreta_compromis.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-09-A-00-Mgr_Fellay-protege-Mgr_Williamson.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-01-E-00-Hoyos_au_secours_de_Williamson.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-25-A-00-Decret_21_janvier.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-23-A-00-Mgr_Williamson_Roberts.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-21-A-00-Sodomie_et_St_Pierre_Damien.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-20-A-00-Homosexualite_de_Paul_VI.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-29-B-00-Benoit_XVI_Homosexualite.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-09-A-00-Doctrine_sur_homosexualite.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-31-A-00-Williamson_Camarilla.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-05-A-00-Abbe_Cekada_repond_Mgr_W.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-02-A-00-Diversion_de_Mgr_Williamson.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-03-A-00-Abbe_Meramo-RC.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf
http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-08-B-00-Williamson-Round_Table.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.pdf
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http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-20-A-00-Vatican-Homosexuel.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-09-07-C-00-Williamson_Urrutigoity-n2_EN.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-03-A-00-Williamson_Urrutigoity-n1-ENG.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-02-A-00-Mgr_Williamson_Blason_de_Luther.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-06-A-00-Hoyos_ment.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-09_20-A-00-VM_Pages_FSSPX.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-18-A-00-Williamson-Loup.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-A-00-Williamson-Diaporama.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-Diaporama_Williamson_2_anneaux.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-16-A-00-Hoyos_liberte_religieuse_Colombie.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-11-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-04-24-A-00-Rore_refute_l_abbe_Calderon_2.pdf
http://rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE-2007-04-24-FR_Refutation_de_l_abbe_Calderon.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-24-A-00-Abbe_Cekada_reordinations_2.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-01-28-A-00-Abbe_Cekada_refute_abbe_Calderon_1.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-12-18-B-00-Mgr_Williamson_Omission_d_Avrille_1.pdf
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[1] Cf en fin d’article la liste des références électroniques des études factuelles et documentées de Virgo Maria sur l’ex(?)-Anglican de la FSSPX, Mgr Richard Williamson, l’évêque britannique à la Rose de la Fraternité Saint Pie X et sur son pouvoir de nuisance stratégique au sein de la Fraternité.
[2] Cf annexe au present message.
[3] Cf. « The Anglo-American Establishment » (1981) par Caroll Quigley (1910-1977),
http://www.scribd.com/doc/431914/Carroll-Quigley-The-Anglo-American-Establishment
Professeur d’Histoire politique (Harvard, Princeton, Georgetown University), Historien (et membre) du Council on Foreign Relations (CFR), auteur du célèbre « Tragedy and Hope : a Modern History of our World ». qui, dans son livre paru en 1981, qu’il a voulu posthume, fut le premier historien de la Round Table britannique d’Oxford réunissant d’emblée – sous une forme « discrète » – les plus grandes puissances financières britanniques, qui fut constituée, autour de Cecil Rhodes, par Lord Milner, Lord Balfour, Lord Rothschild, Lord Astor et quelques autres.http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-04-26-A-00-Signes_union_Rome_Anglicans.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-29-A-00-Abbe_Schmidberger_prone_ralliement.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-09-A-00-Engel_Chap5-Cambridge_Spies-v1.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf
http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-08-B-00-Williamson-Round_Table.pdf
[5] http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-08-B-00-Williamson-Round_Table.pdf
[6] http://books.google.fr/books?id=_tNfDo24ZrkC&pg=PA29&lpg=PA29&dq=mapa+Ganneau&source=bl&ots=X6cqfWEPA4&sig=nMF1fWO5CoMxJDUv-ahIUgkj1TA&hl=fr&ei=-RMTSsj1M9zKjAfnn7CxBA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1#PPA30,M1
[8] Il est intéressant d’observer que ce sont justement ces hérésies christologiques qui sont exprimées et soulignées dans la nouvelle forme sacramentelle essentielle, sacramentellement radicalement invalide (cf. www.rore-sanctifica.org ), de la consécration épiscopale « œcuménique » Conciliaire, totalement inventée par ses concepteurs DomBotte-Lécuyer-Bugniniù, et imposée le 18 juin 1968 à toute l’Église de rite latin par l’évêque apostat Montini-Paul VI, et toujours en vigueur depuis lors au sein de l’« œcuménique » église Conciliaire apostate.
[9] Cf. « The Anglo-American Establishment » (1981) par Caroll Quigley (1910-1977),
http://www.scribd.com/doc/431914/Carroll-Quigley-The-Anglo-American-Establishment
Professeur d’Histoire politique (Harvard, Princeton, Georgetown University), Historien (et membre) du Council on Foreign Relations (CFR), auteur du célèbre « Tragedy and Hope : a Modern History of our World ». qui, dans son livre paru en 1981, qu’il a voulu posthume, fut le premier historien de la Round Table britannique d’Oxford réunissant d’emblée – sous une forme « discrète » – les plus grandes puissances financières britanniques, qui fut constituée, autour de Cecil Rhodes, par Lord Milner, Lord Balfour, Lord Rothschild, Lord Astor et quelques autres.http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-04-26-A-00-Signes_union_Rome_Anglicans.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-29-A-00-Abbe_Schmidberger_prone_ralliement.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-09-A-00-Engel_Chap5-Cambridge_Spies-v1.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf
http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-08-B-00-Williamson-Round_Table.pdf
[12] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-11-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf
[14] Fondatrice officielle, avec son époux Sidney, en 1884 de la Fabian Society.
[16] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-18-A-00-Williamson-Loup.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-A-00-Williamson-Diaporama.pdf
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-Diaporama_Williamson_2_anneaux.pdf
[20] Chaîne britannique de grands magasins.