Dans les années 1970, le prince Scotersco, de retour de Rome à Paris, révéla qu’il détenait la preuve formelle que Montini était franc-maçon. Il fut assassiné dans la semaine et ses papiers disparurent.
Winckler révéla que le neveu de Rampolla avait formé une clique de cardinaux qui espérait « réussir avec Montini là où Rampolla avait échoué » et que Montini était un agent de la juiverie (Winckler réussit à infiltrer ce groupe de traîtres parce que l’on le prenait - à tort - pour un marrane; témoignage dans Latour, Loubier et Alexandre: Qui occupe le Siège de Pierre?, Villegenon 1984, p. 61 - 62).
Montini fit sienne la théologie panthéiste de Teilhard de Chardin, théologie mise à l’Index sous Pie XII. Montini, avant son élévation (invalide) au (pseudo )souverain pontificat, tint de singuliers propos lors d’un discours à Turin: « L’homme moderne n’en viendra-t-il pas un jour au fur et à mesure que ses études scientifiques progresseront et découvriront des lois et réalités cachées derrière le visage muet de la matière, à tendre l’oreille vers la voix merveilleuse de l’esprit qui palpite en elle [hérésie panthéiste, vulgarisée dans les années 1950 par Teilhard de Chardin]? Ne sera-ce pas là la religion de demain? Einstein, lui même, entrevit la spontanéité d’une religion de l’univers. Ou ne sera-ce pas, peut-être, ma religion aujourd’hui? » (Documentation catholique 1960, page 764-765). Montini laissa ainsi entrevoir que le panthéisme évolutionniste était d’ores et déjà sa religion personnelle. Il n’est pas inintéressant de noter que cette « religion de l’univers » inspirera le missel montinien: « Tu es béni, Dieu de l’univers ». Et qui est ce « Dieu de l’univers »? La réponse à cette question sera fournie au chapitre 13...
L’ami et le maître à penser de Montini était le philosophe hérétique Jacques Maritain, mort en 1973. Maritain écrivait: « À la chrétienté médiévale de type sacral et théocratique [...] doit succéder aujourd’hui une nouvelle chrétienté caractérisée [...] par l’émancipation réciproque du temporel et du spirituel, et par le pluralisme religieux et culturel de la cité ». On appelle Maritain le père de la liberté religieuse de Vatican II. Il a été condamné à l’avance, par exemple par Léon XIII (encyclique Longinqua oceani, 6 janvier 1895).