suivant début précédent

B. La note de sainteté


    « L’Église est sainte parce qu’elle seule possède le culte du sacrifice légitime et le salutaire usage des sacrements, ces instruments efficaces de la grâce divine par lesquels Dieu nous communique la sainteté » (Catéchisme romain).

    Montini fit élaborer une nouvelle messe par le franc-maçon Bugnini et six pasteurs protestants. Le résultat est à l’avenant. À titre de simple échantillon, signalons que l’invocation du Saint-Esprit (« Venez Esprit sanctificateur... ») a été supprimée et remplacée par: « Tu es béni Dieu de l’univers ». Or qui est ce « Dieu de l’univers »? Un livre écrit par un franc-maçon luciférien converti fournit la réponse: « Qu’est-ce donc que le Seigneur des Cieux, si ce n’est le Dieu des paresseux, des oisifs et des vagabonds, qui imaginent l’esprit et se rassasient de matière; qui vivent d’idées et consomment la réalité? Il n’y a pas d’esprit sans matière, et ils sont identifiés l’un à l’autre, ou bien le Seigneur des Cieux est le Dieu du Néant; tandis que Satan est, par contre, le Dieu de l’Univers! Le Dieu de l’Univers, car il comprend dans un seul être esprit et matière, l’une ne pouvant subsister sans l’autre. Celui-là seul doit être pour nous le Dieu qui les gouverne tous deux, et celui-là est Satan » (Domenico Margiotta: Le palladisme. Culte de Satan-Lucifer dans les triangles maçonniques, Grenoble 1895, p. 44).

    Le combat catholique est focalisé sur « la messe de toujours ». Cette focalisation fait oublier que tous les rituels et tous les sacrements ont été changés. Le rite a été changé partout, la matière et la forme parfois.

   Au vu de ces informations succinctes, on peut affirmer que l’Église conciliaire n’a pas un « sacrifice légitime » et que les autres sacrements, pour la plupart douteux ou invalides, ne contribuent guère à la sanctification. C’est pourquoi IL LUI MANQUE LA NOTE DE SAINTETÉ
suivant début précédent