Les hérétiques ne font point partie de l’Église, et ce sans aucune déclaration de la part de l’Église. St. Robert Bellarmin précise une conséquence importante du péché d’hérésie: « Les hérétiques, avant même d’être excommuniés, sont hors de l’Église et privés de toute juridiction. Car ils se sont déjà condamnés par leur propre sentence, comme l’enseigne l’Apôtre (Tite III, 10), c’est-à-dire coupés du corps de l’Église sans excommunication » (St. Bellarmin: De romano pontifiee, livre II, ch. 30).
Le catéchisme du concile de Trente enseigne la même chose: « Les hérétiques et les schismatiques sont exclus de l’Église, parce qu’ils se sont séparés d’elle; de sorte qu’ils ne lui appartiennent pas plus qu’un déserteur appartient à l’armée qu’il a abandonné. Ce qui n’empêche pas [mais ce n’est nullement obligé] qu’ils ne soient sous la puissance de l’Église, et qu’elle ne puisse les juger, les punir et les frapper d’anathème ».
CONCLUSION DE NOTRE ANNEXE C: Est hérétique celui qui s’oppose sciemment au magistère ecclésiastique. Roncalli, Montini, Luciani, Wojtyla sont hérétiques, parce qu’ils connaissent la vraie doctrine, mais enseignent le contraire.
« Évite l’homme hérétique! » (Tite III, 10).
« Si quelqu’un vient vers vous, et ne fait pas profession de cette doctrine [de Jésus-Christ], ne le recevez pas dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue participe à ses mauvaises actions », montrant, par cette civilité qu’il lui rend, n’avoir pas assez d’horreur de son hérésie (2. Jean 10 - II).