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Conclusion du chapitre 6  


    L’histoire ecclésiastique compte 56 usurpateurs du trône pontifical, dont 9 hérétiques. Contrairement à un vrai pape, un pseudo-pontife peut tomber dans l’hérésie. D’où une règle de discernement sim­ple: un homme qui énonce des erreurs dans la foi ne peut pas être pape, mais est à coup sûr un imposteur.

    Il y a eu des époques où l’Église s’est trouvée confron­tée à des imposteurs, qui s’érigeaient en « pape ». La situation ac­tuelle a quelques traits de ressemblance avec le temps de saint Ber­nard, où le Siège de Pierre était occupé par un usurpateur marrane. Toutefois, les deux situations ne sont pas tout à fait identiques: il y avait, en face de l’antipape (« Anaclet II »), un pape légitime (Innocent II), plus le bras séculier encore catholique. Aujourd’hui, par contre, les hérétiques installés sur le Siège de Pierre règnent en maîtres sans adversaire; ils ne sont pas « anti »-papes, parce qu’ils n’ont pas été élus « contre » un pape légitime. Au lieu de les appeler « antipape », on devrait plutôt les désigner par un autre tenne tradi­tionnel: « invasor », ce qui peut se traduire par « envahisseur » ou « usurpateur » .

    Amédée de Savoie fut un usurpateur qui prit pour pseudonyme d’artiste le nom de « Félix V ». Or le concile de Fer­rare-Florence (1438 - 1445, 9e session) appela cet usurpateur non pas « Félix V », mais « Amédée antichrist » (« Amedeus antichristus »). À l’instar de ce concile, nous désignerons les usurpateurs actuels non pas par leurs pseudonymes, mais par leur nom véritable: Angelo Roncalli (au lieu de « Jean XXIII »), Giovanni Battista Montini (au lieu de « Paul VI »), Albino Luciani (au lieu de « Jean-Paul 1er ») et Karol Wojtyla (au lieu de « Jean-Paul II »). En parlant d’eux, nous n’emploierons jamais le titre de « pape », de « Saint Père » ou de « successeur de Pierre ». Nous éviterons même l’expression « successeurs de Pie XII ».

    Les clercs de l’Église conciliaire, n’étant pas catholi­ques, ne sont ni « évêques du lieu » ni « cardinaux de l’Église ro­maine ». C’est pourquoi il faut les désigner uniquement par leur nom patronymique, par exemple « Honoré » (au lieu de « Mgr Honoré ») ou « Ratzinger » (au lieu de « cardinal Ratzinger »).

    Seul le pontife romain a le droit de convoquer et de confirmer un concile général. Or Vatican II a été convoqué non pas par un pontife romain, mais par un usurpateur (Roncalli) et il a été confirmé par un autre usurpateur (Montini). C’est pourquoi il est il­licite d’attribuer à la réunion de Vatican II le titre de « concile » (voire de « sacrosanctum concilium »!). Il doit être appelé « conciliabule Vatican II », Un « conciliabule » est une assemblée il­légitime, dont les actes sont nuls et non avenus.

    L’histoire ecclésiastique connaît pas moins d’une cen­taine de conciliabules, comme on le verra au prochain chapitre.

    Résumé: un pape n’enseignera jamais une erreur dans la foi, mais l’histoire de l’Eglise connaît des dizaines d’antipapes, dont plusieurs étaient hérétiques.

    Le pape St. Libère est banni par l’empereur, parce qu’il refuse d’excommunier saint Athanase. Durant son exil en Thrace, les ariens à Rome font obédience à l’antipape « Félix II ». De 355 à 365, le siège de Pierre à Rome est occupé par un faux pape qui fait de l’œcuménisme!

    L’orthodoxie héroïque de saint. Libère fut soulignée par l’un de ses successeurs: « Et ces pontifes, qui osera dire qu’ils aient failli, même sur un point, à la mission, qu’ils tenaient du Christ, de confirmer leurs frères? Loin de là; pour rester fidèles à ce devoir, les uns prennent sans faiblir le chemin de l’exil, tels les Libère, les Silvère, les Martin; d’autres prennent courageusement en main la cause de la foi orthodoxe et de ses défenseurs qui en avaient appelé au pape, et vengent la mémoire de ceux-ci même après leur mort » (Benoît XV: encyclique Principi apostolorum, 5 octobre 1920).


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