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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti. (Trait de la Messe Salve, Sancta Parens)
Directeur de la Rédaction : Abbé Paul Schoonbroodt

Historique de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X

La Fraternité de 1970 à 2004 (source : DICI - http://www.dici.org/fraternite_read.php?id=000016)

 

La fondation

 

Dès 1962, Monseigneur Lefebvre, alors supérieur général des Spiritains, reçut des demandes angoissées de séminaristes désemparés devant la dégradation de la formation sacerdotale qu’ils pouvaient recevoir en divers lieux. Il commença par les diriger sur des séminaires et des universités qu’il estimait plus “traditionnels”. Devant le constat d’échec des solutions d’attente – comme le Séminaire français de Rome ou le Latran –, et se trouvant désormais libre de toute fonction, Mgr Lefebvre, poussé ainsi par la Providence, se décida à ouvrir une maison à Fribourg (Suisse) en octobre 1969 pour accueillir les séminaristes qui continuaient à le solliciter. Ces derniers suivaient alors les cours de l’université catholique.

  • 1969-1970 : c’est l’année cruciale pour l’Église qui se voit imposer la nouvelle messe. À Fribourg les débuts étaient difficiles : maladie de Mgr Lefebvre, départs de plusieurs séminaristes. À la même époque un groupe de catholiques valaisans avait racheté la maison et le domaine d’Ecône mis en vente par les chanoines du Grand Saint-Bernard, espérant pouvoir garder à cette propriété une finalité religieuse. Ils en firent bientôt don à Mgr Lefebvre qui décida d’y installer l’année préparatoire. À la rentrée 1970, les 11 séminaristes de 1ère année faisaient ainsi leur rentrée à Ecône tandis que les autres repartaient à Fribourg pour poursuivre leur formation.

Et le 7 novembre 1970 Monseigneur Lefebvre annonçait à ses séminaristes l’érection officielle de la “Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X” dans le diocèse de Fribourg par Son Excellence Mgr Charrière. L’acte était signé du 1er novembre 1970.

 

 

 

L’expansion et les premières difficultés

 

  • En juin 1971 Monseigneur bénit la première pierre du bâtiment Saint-Pie X à Ecône, pour loger les séminaristes désormais trop nombreux pour les locaux existants.
  • En l’année 1972-73, la Fraternité n’a d’apostolat qu’en Grande-Bretagne et en Californie, plus l’aumônerie, en France, d’une toute petite école de filles.
    En décembre 1972 on commençait à parler d’Ecône, par le biais d’une campagne de presse lancée de France contre le « Séminaire sauvage ».
  • En 1973, s’ouvre une nouvelle maison à Armada (Michigan), pour accueillir le séminaire nord-américain. Puis en 1974, c’est l’acquisition d’un ancien noviciat des Frères du Sacré- Cœur à Albano Laziale, aux portes de Rome.
  • En octobre 1974, 40 nouveaux se présentent à la porte du séminaire, portant le total à 130 aspirants au sacerdoce, sans compter les 5 postulants frères.

Mais l’orage se levait brusquement le 11 novembre 1974 avec l’arrivée de deux Visiteurs apostoliques à Ecône. L’enquête fut déclarée favorable « à 99 % », mais cependant, après le départ de Mgr Descamps et de Mgr Onclin, scandalisé de leur attitude[1], constatant qu’il ne pouvait collaborer à « l’auto-démolition de l’Église », Mgr Lefebvre rédigeait sa fameuse déclaration du 21 novembre 1974 (Texte intégral de la déclaration).

 

Les sanctions

 

Le 13 février 1975, Mgr Lefebvre était invité à “s’entretenir” avec les membres d’une commission de 3 cardinaux (Leurs Eminences Garrone, Wright et Tabera), dont il apprit alors qu’ils avaient charge d’instruire… sans qu’il connût la compétence de ce “tribunal”. Il « comparut » une seconde fois le 3 mars suivant. Et le 6 mai 1975, sans qu’un jugement soit survenu, la Fraternité était illégalement supprimée par Mgr Mamie, successeur de Mgr Charrière sur le siège de Fribourg, sentence « immédiatement effective ». Cela revenait à abandonner immédiatement 104 séminaristes, 13 professeurs et le personnel, et cela à 2 mois de la fin de l’année scolaire ! Nous étions le 8 mai de « l’année de la réconciliation »…

Ayant fait appel de cette injustice, Mgr Lefebvre emmena tout le séminaire en pèlerinage à Rome pour l’année sainte.

Durant l’année 1976, devant la calme résistance de « l’évêque de fer », des mesures plus radicales furent prises : blocage illégal du recours à la Signature apostolique par le cardinal Villot, lettre de la Secrétairerie d’État aux conférences épiscopales du monde entier par laquelle les Ordinaires sont invités à ne pas accorder l’incardination dans leur diocèse aux candidats de la Fraternité Saint-Pie X, enfin, menace de sanction si Mgr Lefebvre procède aux ordinations sacerdotales. Le nœud autour duquel se noue désormais le drame, est l’acceptation explicite de tout le Concile Vatican II, ses décisions et les réformes qui en sont issues, ainsi que l’acceptation de la nouvelle messe. Il aurait suffi que l’évêque acceptât de concélébrer une seule fois dans le nouveau rite, et toutaurait été aplani.

Vint l’été 1976, qualifié "d’été chaud". Après l’ordination de douze prêtres le 29 juin, Mgr Lefebvre était frappé de "suspens a divinis". Une sanction qui, comme il le remarquait avec humour, l’empêchait de dire la messe… nouvelle ! Il y aurait ensuite la messe de Lille et son sermon catholique (texte intégral du sermon) qui fit la une des journaux.

Après des départs douloureux, Mgr Lefebvre prenait lui-même la direction du séminaire d’Ecône avec un corps professoral renouvelé et issu entièrement de la Fraternité à la rentrée de 1977.

 

La Fraternité continue.

 

A la rentrée de 1975, s’était ouvert à Weissbad, dans le canton d’Appenzell, un séminaire de langue allemande dont M. l’abbé Franz Schmidberger prenait la direction. En octobre 1977, la Fraternité comptait donc 40 prêtres, 150 séminaristes, 20 maisons et trois séminaires (Ecône, Weissbad et Armada).

En 1978 le séminaire de Weissbad se transportait à Zaitzkofen, en Allemagne.

1979 voyait la fondation du séminaire de Buenos Aires avec 12 séminaristes en année de spiritualité. Le séminaire d’Armada déménageait à Ridgefield à 100 miles de New York. Mgr Lefebvre quittait alors la direction du séminaire où il était remplacé par M. l’abbé Tissier de Mallerais et s’établissait à Rickenbach (canton de Soleure). La suspense de 1976 n’avait pas arrêté les tractations avec Rome. Reçu en audience par le pape Jean-Paul II, Mgr Lefebvre avait esquissé cette formule : « Le concile à la lumière de la tradition », ce dont le pape semblait vouloir se satisfaire n’eût été l’intervention malheureuse d’un cardinal..

 

Un nouveau supérieur général

 

Le 29 juin 1983, au sermon prononcé lors des ordinations à Ecône, Mgr Lefebvre annonçait que M. l’abbé Schmidberger prenait sa place à partir de ce jour comme Supérieur général de la Fraternité.

 

Lutte contre les scandales dans l’Église - expansion

 

En 1983, une nouvelle étape était franchie : face aux scandales donnés par le pape, Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer lui écrivaient une lettre ouverte le 21 novembre 1983. Ils le faisaient dans l’esprit de saint Paul résistant à saint Pierre.

L’année 1985 voit la parution de la Lettre ouverte aux catholiques perplexes où, dans un langage clair, accessible à tous, Mgr Lefebvre précise les raisons de sa résistance face aux réformes.

L’année 1986 est l’année dAssise et des actes graves posés par le pape. Le 2 décembre, Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer réagissaient.
En France, ouverture du séminaire de Flavigny pour accueillir les séminaristes trop nombreux pour les locaux d’Ecône.

Ce fut aussi une année d’expansion géographique spectaculaire avec des fondations au Gabon, au Chili, en Nouvelle-Zélande, aux Antilles, au Zimbabwe et en Inde.

La Fraternité était désormais présente dans tous les continents et dans 23 pays au mois de mars 1987.

 

Les sacres

 

La mesure de l’apostasie de la Rome conciliaire étant comble, Mgr Lefebvre avait annoncé aux ordinations de 1987 qu’il n’hésiterait pas, si Dieu le lui demandait, à se donner des successeurs dans l’épiscopat pour que l’œuvre de la Fraternité continue.

Rome réagissait en envoyant le cardinal Gagnon et Mgr Perl pour faire une visite des maisons de la Fraternité, reconnaissant par là l’illégitimité des sanctions et suppressions accomplies auparavant. Le cardinal assistera même à la messe de l’évêque “suspens” le 8 décembre[2]. Mgr Lefebvre repoussait alors la date des sacres dans l’espoir d’un accord acceptable. Mais le rapport, pourtant favorable, du cardinal était étouffé. Il n’est d’ailleurs toujours pas publié.

Une formule doctrinale peu satisfaisante était malgré tout signée par Mgr Lefebvre après une nouvelle réunion à Rome, le 5 mai 1988. Mais dès le lendemain Monseigneur demandait de nouvelles garanties concernant le sacre et le secrétariat romain qui serait chargé de la tradition.

Le refus de ces conditions indispensables conduisait Mgr Lefebvre à décider le sacre de quatre évêques membres de la Fraternité pour le 30 juin 1988. Le sacre était légitimé par le cas de nécessité devant lequel l’Église se trouve placée, qui rend illégitime le refus explicite du sacre par le pape : en effet, celui-ci doit avoir la volonté habituelle de donner à l’Église les moyens indispensables au bien commun de celle-ci. Pour de plus amples détails sur la légitimité des sacres de 1988, voir l’étude théologique.

En mars 1988, s’ouvrait le sixième séminaire, Holy Cross Seminary, implanté en Australie. Et en septembre de la même année le séminaire des États-Unis se transportait à Winona dans les beaux bâtiments restaurés d’un ancien noviciat de dominicains.

 

Les jubilés

 

Le 19 novembre 1989 au Bourget, Monseigneur Lefebvre célébrait le jubilé de ses 60 ans de sacerdoce devant 23000 fidèles.

En 1990, la Fraternité Saint-Pie X célébrait ses 20 ans d’existence.

 

Mort de Mgr Lefebvre et de Mgr de Castro Mayer – Consécration d’un évêque

 

Le 25 mars 1991, Monseigneur Lefebvre rendait son âme à Dieu. Visitant Ecône, et se recueillant devant la tombe du fondateur de la Fraternité, un cardinal murmurait : "Merci, Monseigneur".

En 1992, Mgr Tissier de Mallerais, assisté de Mgr Williamson et de Mgr de Galarreta comme co-consécrateurs, consacrait évêque Mgr Rangel pour la Fraternité St Jean-Marie Vianney à Campos au Brésil, fondée par le vaillant défenseur de la foi, Mgr de Castro Mayer, pour permettre aux fidèles de continuer à vivre de la Tradition bimillénaire de l’Église.

En 1992, la Fraternité ouvrait une maison aux Philippines. Dans le même temps, l’apostolat, commencé dans les pays de l’Est depuis la chute du rideau de fer, se développait.

Le 25 mars 1993, la première messe était célébrée au Schloss Schwandegg qui accueillait la maison générale de la Fraternité et le noviciat des Sœurs oblates jusqu’à ce que le nombre sans cesse croissant de vocations amène les Sœurs à installer leur noviciat à Salvan dans le Valais.

 

Chapitre général, élections

 

En juillet 1994, Mgr Fellay est élu supérieur général pour succéder à M. l’abbé Schmidberger, ce dernier étant élu premier assistant général.

 

Fin de siècle

 

Durant les années 1994-1999, la Fraternité vit une paisible croissance. La Tradition[3] dans son ensemble se développe grâce à l’opération « survie » voulue et réalisée par Mgr Lefebvre. Le nombre croissant du clergé, des religieux et des religieuses et des fidèles, montre dans les faits la validité du choix de l’évêque « rebelle ». L’expansion géographique exprime les nécessités des âmes aujourd’hui, quelle que soit la latitude ou la longitude. Alors que l’esprit religieux, sous l’effet du décapant conciliaire, s’anémie et tend à disparaître, « l’expérience de la tradition » semble bien réussir !

 

Pèlerinage à Rome en l’an 2000

 

Pour l’année jubilaire, Monseigneur Fellay décide d’emmener la Fraternité vénérer les Apôtres à Rome et de marquer ainsi notre attachement au centre de la catholicité, à la papauté, ainsi que notre refus de nous laisser enfermer dans la catégorie de schisme. C’est ainsi que plus de 5.000 personnes – un record pour l’année sainte ! – viendront en plein mois d’août romain pérégriner aux basiliques majeures. Un journal titre : « Cinq mille excommuniés dans la Basilique Saint-Pierre ! » soulignant par cette gentille ironie un aspect marquant de cette crise : ceux qui cherchent à garder la foi et qui luttent contre les ennemis du catholicisme sont mis au ban de l’Église.

 

“Contacts” avec Rome

 

La nomination du cardinal Castrillón Hoyos, préfet de la Congrégation du Clergé à la tête de la commission Ecclesia Dei[4], marquait l’établissement de “contacts” plus étroits. Une solution était avancée, sans toutefois qu’une forme concrète soit proposée. Mais une fois encore les limites de la compréhension actuelle des membres de la hiérarchie vis-à-vis de la « tradition » montrait de claires limites. Malheureusement les yeux ne sont pas encore dessillés sur la profondeur et l’origine de la formidable crise qui secoue l’Église depuis 40 ans déjà. À la suite de Mgr Lefebvre il nous faut répéter que le temps ne semble pas encore venu pour une pleine collaboration.

 

Le combat doctrinal – Le problème de la réforme liturgique

 

Dès le commencement de son combat pour la foi, Mgr Lefebvre a justifié et expliqué, par des conférences, des articles et des livres, les raisons de son attitude. Il n’a cessé par la suite de dénoncer le mal et de proposer les remèdes pour guérir la plaie béante formée par le récent concile. De nombreux auteurs, tant ecclésiastiques que laïques ont également mis leur intelligence et leur plume au service de la défense de la foi dès les prémisses du désastre actuel. Il serait trop long de les citer tous. Afin de continuer cette action très nécessaire la Fraternité a fondé des organes de presse, organisé des colloques ou des congrès, soutenu des revues, sans compter toutes les publications destinées à la formation catéchétique et doctrinale des fidèles.

Depuis quelques années des travaux et des publications ont approfondi l’analyse des causes et des conséquences de l’esprit et de la lettre conciliaire. La Fraternité a notamment produit un fort ouvrage sur la réforme liturgique, et notamment le Novus Ordo Missæ, qui renouvelle les critiques faites à ce rite néo-protestant. Adressé au Saint-Père et à plusieurs cardinaux, ainsi qu’à de nombreux évêques, il n’a à ce jour pas reçu de réfutation sérieuse.

 

De l’œcuménisme à l’apostasie silencieuse

 

Mi-janvier 2004, Mgr Fellay et ses deux Assistants (M. l’abbé Schmidberger et Mgr de Galarreta), auxquels s’associèrent les deux autres évêques (Nosseigneurs Tissier de Mallerais et Williamson) envoyaient à tous les cardinaux une lettre sur le désastre œcuménique qu’accompagnait un document intitulé : De l’œcuménisme à l’apostasie silencieuse - 25 ans de pontificat. Ce document était à l’origine destiné à être remis au pape à l’occasion de son jubilé. Mais l’état de santé de ce dernier amena le Supérieur général à l’adresser aux cardinaux. Mgr Fellay présenta le document lors d’une conférence de presse, suivie très attentivement par une quarantaine de vaticanistes, le 2 février 2004 à Rome.

Là encore, la rigoureuse démonstration n’a pas reçu de réponse d’importance ni de réfutation. Le sujet est pourtant capital : si l’on peut diagnostiquer une « apostasie silencieuse », en particulier en Europe, selon les termes mêmes du Souverain Pontife, celle-ci doit bien avoir une cause. Certes, celle-ci n’est pas unique, mais il n’est pas difficile de comprendre que l’œcuménisme tel qu’il est conçu et pratiqué aujourd’hui engendre inéluctablement un indifférentisme[5] qui mène précisément à cette apostasie.

 

  1. Ces deux prélats n’eurent pas honte de dire aux séminaristes, au cours des entretiens que « l’ordination de gens mariés était normale », ajoutant qu’ils « n’admettaient pas une Vérité immuable », émettant enfin des « doutes sur la manière traditionnelle de concevoir la Résurrection de Notre Seigneur »…
  2. Rappelons que la peine de “suspens a divinis” interdit à celui qui en est frappé la célébration publique des sacrements. L’assistance publique et en habit de chœur par le cardinal Gagnon à cette messe de l’Immaculée Conception, introduisait pour le moins un doute sérieux sur la validité des sanctions antérieures.
  3. Le mot de « tradition » doit être bien entendu, car il possède diverses acceptions. Dans un premier sens il désigne l’une des deux sources de la Révélation confiée à l’Eglise par son fondateur, l’autre étant la Sainte Ecriture. Elle se définit par le fait même d’être non écrite. Ces deux sources sont égales en dignité, mais la Tradition possède l’antériorité dans le temps, et de plus, c’est elle qui nous donne l’Ecriture sainte. Dans ce premier sens l’on écrit le mot avec une majuscule. – Dans une second sens, le mot désigne les traditions venues des Apôtres et qui se sont transmises au cours de l’histoire. Elles n’ont pas la même dignité que la première, mais doivent être respectées avec vénération. Elles peuvent éventuellement être mises de côté dans certaines circonstances au jugement de l’autorité, si elles sont devenues inutiles ou incomprises. – Enfin le mot désigne différents éléments de la vie de l’Eglise, formés au cours des siècles sous l’influence des deux premières. Cette tradition est le reflet de la foi de l’Eglise vivant du dépôt révélé qui suscite, à travers la puissance de la grâce de l’Esprit-Saint, des manifestations variées de cette foi et de cette vie divine. Ces éléments ne sont point intangibles et peuvent changer et se transformer avec le temps, cependant ils doivent être traités avec respect et précaution, car ils représentent l’expression de la foi à une époque donnée, et leur élimination ou changement réalisé sans discernement induira inévitablement un affaiblissement de cette foi. – Le terme « tradition », avec ou sans majuscule, est enfin parfois utilisé aujourd’hui pour désigner ceux qui veulent en vivre et ne peuvent se résigner à la perte d’un trésor bradé par le modernisme, ni à subir la désagrégation doctrinale et religieuse qui s’en est suivie.
  4. Commission établie en 1988 par le motu proprio du même nom et destinée à accueillir ceux qui voudraient garder la tradition tout en « réintégrant » le giron de l’Eglise. La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X refuse absolument de se rattacher à cette institution, car elle considère qu’elle n’a jamais quitté, et d’aucune manière le sein de notre Mère l’Eglise.
  5. Doctrine qui prétend que l’appartenance à telle ou telle religion importe peu pour le salut, mais qu’elles sont toutes susceptibles de le fournir aux hommes.

 

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