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Oeuvres de Jean VaquiéCes documents sont aussi à disposition sur le site ami : Les Amis du Christ Roi de France |
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Les cahiers de Jean Vaquié |
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Oeuvres en relation avec la Gnose |
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Le Psaume XXI est l'un des plus anciennement commenté parce qu'il contient, énoncées d'avance par le psalmiste, quelques-unes des "paroles de la Croix". Mais, jusqu'à notre époque, l'expression "concilium malignantium" n'avait pas attiré particulièrement l'attention parce que le Concile qu'elle désigne n'avait pas eu lieu. Les prophéties ne deviennent certaines qu'après leur réalisation. Ce vénérable psaume fait donc l'objet d'une exégèse classique que non seulement il n'est pas question pour nous de contester, mais qui va nous servir de fondement pour proposer une amplification de son sens traditionnel. |
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Les catholiques restés fidèles, ceux que précisément on appelle traditionalistes, sont gravement desservis par l’obscurité d’un terme si capital dans l’exposé de la saine doctrine, car elle enlève de la clarté à certaines définitions de base, par exemple à celle-ci : "L’Eglise est gardienne de !’Écriture et de la Tradition qui sont les deux sources principales de la Révélation". Il est certain que si l’on donne une définition confuse de la Tradition, on fait de l’Eglise la gardienne d’une Révélation elle-même confuse. Nous sommes en mesure de prouver qu’une véritable campagne d’intoxication est entreprise, à un trèshaut niveau par les ennemis de l’Eglise, pour aboutir finalement à accréditer une fausse tradition à la place de la vraie. Nous pensons qu’il serait dans l’intérêt des catholiques fidèles de préciser, une fois de plus, au milieu de la confusion qui s’épaissit, de quelle Tradition ils sont les héritiers et les défenseurs. C’est à ce travail de clarification que nous voudrions contribuer par la présente note. |
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1 – Nous devons d’abord nous battre pour conserver les ultimes positions qui nous restent. Il faut de toute évidence et de toute nécessité, conserver nos chapelles, nos quelques monastères, nos écoles, nos publications, nos associations, et plus généralement nos espérances de salut et l’orthodoxie de nos doctrines. Nous sommes ainsi impliqués dans une série de combats conservatoires de petite amplitude auxquels nous ne saurions nous soustraire. En effet, nous trouvons la mention de ces combats dans l’Écriture elle-même. Saint Jean l’Évangéliste, sous la dictée de « Celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles », c’est-à-dire sous la dictée de Notre-Seigneur, s’adresse à l’ange de l’église de Sardes en disant : « Esto vigilens et confirma cetera quæ moritura erant », ce qui signifie : « Sois vigilant et maintiens les restes qui allaient périr » (Apoc. III, 2). L’Église de Sardes, nous le savons, correspond à notre temps. C’est donc à nous que s’adresse cette admonestation « maintiens les restes ». Le ciel attend de nous cette sauvegarde des restes. Elle formule notre mission. Elle constitue notre combat contrerévolutionnaire quotidien. Telle est la bataille inférieure. C’est une bataille défensive, une bataille de maintenance. 2 – Mais au-dessus de ces innombrables engagements conservatoires, une bataille, plus importante encore, a commencé dont l’objectif est la mutation du pouvoir. « Je régnerai malgré mes ennemis ». Qui d’entre nous aurait oublié cette promesse laconique mais formelle, que Notre-Seigneur a faite à sainte Marguerite-Marie en 1689 ? À elle seule, elle pourrait nous suffire. Mais elle a été renouvelée, au cours des XIXe et XXe siècles, à un grand nombre de mystiques, en particulier à madame Royer. Et quand on songe que le serment résulte de la répétition de la promesse, on peut affirmer que le règne du Sacré-Coeur nous a été promis avec serment. Nous pouvons donc être assurés qu’aujourd’hui Notre-Seigneur opère mystérieusement selon Sa manière habituelle, en vue d’extirper le pouvoir de la Bête et d’instaurer Son règne propre. Ce mystérieux combat, dont Il est l’agent essentiel, constitue la bataille supérieure, celle de l’objectif principal. Ces deux batailles répondent l’une et l’autre à la volonté divine. 0n comprend que nous ne puissions les éluder ni l’une ni l’autre. Elles sont entremêlées parce qu’elles sont soutenues l’une et l’autre par les mêmes combattants lesquels ont ainsi deux luttes différentes à mener. Il est de la première importance de distinguer ces deux luttes puisqu’elles n’ont pas le même objectif et que par conséquent elles ne sont pas susceptibles de la même stratégie. En particulier la part qui revient à Dieu et celle qui revient aux hommes diffèrent grandement entre l’une et l’autre bataille. |
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Cette religiosité naturelle comporte des facultés mystiques, également naturelles par conséquent, et destinées à rendre facile la contemplation du vrai Dieu dès lors que l'homme en aura reçu la Révélation. On peut dire, sans exagération, que l'homme est naturellement fait pour l'extase. La station debout, qui est l'apanage de cet "animal religieux", ne serait-elle pas le début de la lévitation ? Ces facultés religieuses spontanées font ressembler l'homme, tout à tour, à une corolle de fleur, à un tabernacle et à un pressoir. Reprenons séparément ces trois comparaisons qui nous aideront à comprendre les mécanismes compliqués de la vrai comme de la fausse mystique. L'âme religieuse, quelle que soit sa religion, se comporte comme une corolle qui s'épanouit en vue de se laisser pénétrer par les rayons du soleil, lesquels, tombant d'en haut, y opèrent la transformation des sucs végétaux. Dans cette comparaison le soleil représente Dieu qui pénètre et transforme l'âme de Sa lumière et de Sa chaleur. Mais si le soleil est caché et qu'un gros insecte survienne,trouvant la corolle épanouie, il y pondra un germe mortel. |
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Or, cette dénomination employée depuis une centaine d'années par les traditionalistes, n'est pas acceptée par les associations qu’elle entend désigner, en particulier par la maçonnerie, qui est la plus importante, et qui se désigne ellemême non pas comme la contre église, mais comme la SUPER EGLISE. Elle justifie cette prétention en faisant remarquer qu'elle enseigne une gnose où voisinent des notions païennes immémoriales et des notions chrétiennes. Elle estime détenir, d'une manière ésotérique (c'est-à-dire cachée aux profanes) le fond commun de toutes les religions exotériques (c'est-à-dire publiques) y compris la religion catholique, laquelle est ainsi à la maçonnerie ce que la partie est au tout. Il n'est évidemment pas question pour la religion de Notre-Seigneur, de souscrire à une telle prétention et d'accepter un tel magistère occulte. Il n'est pas exact, en effet, que l'Eglise dérive du fond commun des religions. Au contraire, elle a été fondée précisément pour se distinguer de ce fond commun, pour le fuir, le combattre et en triompher à la fin. Elle conserve le dépôt de la seule Révélation Divine authentique, rigoureusement contrôlée, d'âge en âge, par des instances elles-mêmes d'institution divine. |
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La génération précédente - celle de Mgr Jouin et de Léon de Poncins - les a déjà rencontrés. Mais elle était préoccupée par les modalités actuelles de ces problèmes. Elle parait au plus pressé et visait surtout ce qu’on appelait alors les "menées anti-nationales". Elle a donc négligé, par nécessité, l'infrastructure religieuse de ces menées. Nous en aurions fait autant. Or, l'ennemi ayant progressé, c'est aujourd’hui à des "menées anti-religieuses" que nous avons surtout à faire face. Il faut donc approfondir notre champ d'investigation (nous dirions volontiers notre champ opératoire) et utiliser, par conséquent, des méthodes plus. pénétrantes. Faisons le rapide inventaire des zones de pénétration que nous désirons explorer et des critères que nous pensons y appliquer. |
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Et ils suggèrent d'utiliser désormais, dans le langage ecclésiastique courant, le mot de gnose pour désigner la Science de Dieu. Ce serait, disent-ils redonner à cette science son véritable nom. Ce serait même, ajoutent-ils, combler une lacune dans la terminologie de l'Eglise latine. Car l'absence de ce mot empêche l'Eglise de cultiver les trésors qui sont en elle et qu'elle ne connaît plus. |
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Selon son titre et son contenu, ce livre reçut une préface du Professeur Borella où ce gnostique guénonien, bien connu de nos lecteurs, put développer le thème du Graal auprès d'un public traditionnel plutôt méfiant à l’égard de cette notion pseudo-mystique. Il nous a paru intéressant de reproduire ci-dessous une étude rédigée par un membre de notre Société et parue une première fois dans la revue "Culture-Foi- Tradition". Nos lecteurs pourront ainsi mieux apprécier à la fois le danger propre de ces notions ésotériques et l'habileté des gnostiques à s’avancer sous le couvert de propos apparemment chrétiens. |
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La masse des ouvrages mis ainsi à la disposition du public est absolument énorme. On est bien obligé de constater qu’elle manifeste un véritable mouvement de pensée. Car elle suppose d'abord des lecteurs en quantité croissante et aussi toute une intelligentsia rédactionnelle qui est, pour partie tout au moins, d'un très haut niveau, et par conséquent très séduisante. A ce mouvement de pensée, on peut, sans rien exagérer, donner le nom de "nouvelle gnose" tant il rappelle l'effervescence syncrétique qui troubla les trois premiers siècles du Christianisme et qui est restée dans l'Histoire sous le nom de "Gnose", mot grec qui signifie à la fois "science" et "connaissance". Avant de recenser et d'analyser les principaux thèmes de la gnose moderne, il est nécessaire de raviver nos souvenirs de l'ancienne, c'est-àdire de la gnose historique qui a failli compromettre l'édification du splendide et redoutable édifice du dogme chrétien : splendide pour ceux qui y séjournent en paix, et redoutable, du fait de sa solidité, pour ceux qui s'y attaquent. |
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L’un de ses disciples, Jean Robin, a publié récemment un livre très érudit et très élogieux, intitulé "René Guénon, Témoin de la Tradition" (Editions de la Maisnie, Paris, 1.978). Nous savons d’autre part que la Sainte Eglise est "Gardienne de l’Ecriture et de la Tradition". Nous sommes donc amenés à comparer la Tradition invoquée par Guénon et celle qui est conservée par l’Eglise, afin d’examiner leur correspondance ou au contraire leur incompatibilité. Dans une première partie, nous exposerons les grandes lignes de la"tradition primordiale", selon R. Guénon, et dans une seconde, celle de l’Eglise dont le véritable nom est la "Tradition Apostolique". |
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Or l'occultisme est sous-tendu par une doctrine (ou plutôt une idéologie) multiforme, plus ou moins secrète et donc difficile à connaître : la gnose, doctrine qui parvient à s'infiltrer même en milieu catholique. L'étude de Jean Vaquié analyse l'un après l'autre les principaux thèmes gnostiques ; elle constitue par là-même une sorte de connaissance élémentaire dela gnose. |
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Nous entreprenons l'étude d'une école de pensée qui n'est pas encore très connue et dont il convient de préciser la place, d'abord par rapport au progressisme qui a inspiré le Concile, mais aussi par rapport, au traditionalisme qui anime les adversaires du Concile. Reportons-nous, pour saisir l'enchaînement des circonstances à son début, aux dernières années du XIX ° Siècle. Le MODERNISME, un instant contenu et refoulé par les prises de position très nettes des Papes Grégoire XVI dans "Mirari Vos", Pie IX dans "Quanta Cura" et le "Syllabus", et Pie X dans "Pascendi", le modernisme donc a repris une grande vigueur après la tourmente de la deuxième guerre mondiale de 1939-1945. Il s'est alors légèrement modifié pour s'incorporer les thèses socialistes triomphantes à cette époque et il a pris, à cette occasion, le nom de PROGRESSISME. Ce sont les thèmes progressistes qui ont été officialisés par les Déclarations et les Constitutions conciliaires de Vatican II.
Par réaction contre cette puissante ligne de pensée, il s'est développé, dans toute l'Eglise et spécialement en France, un fort courant anti-progressiste et donc anti conciliaire. Ce courant a reçu, de ses adversaires, l'appellation d'INTÉGRISME et il s'est donné à lui-même le nom de TRADITIONALISME.
Les traditionalistes entendent résister à l'influence de la franc-maçonnerie, devenue dominante dans les hautes instances ecclésiastiques. Ils n'admettent, ni les "orientations" post-conciliaires, ni même les documents officiels émanés directement du Concile, les considérant comme profondément entachés de modernisme et de progressisme et comme inspirés par la maçonnerie. Animé par cet esprit de résistance, le traditionalisme est devenu un courant de pensée, minoritaire certes, mais très vigoureux.
Or il se trouve qu'à l'intérieur du traditionalisme, c'est à dire dans cette partie de l'Eglise qui est restée fidèle à la foi, un nouveau courant, discret mais tenace, à pris naissance, celui de l'ÉSOTÉRISME CHRETIEN. Ce courant présente, comme son nom le suggère, un double caractère. Il est chrétien sous quelques aspects, mais en même temps il véhicule des doctrines ésotériques qu'il proclame parfaitement compatibles avec le christianisme le plus "traditionnel".
C'est cette prétendue COMPATIBILITE qui fait problème. Il est important d'examiner quel est le contenu notionnel de l'ésotérisme que l'on cherche ainsi à incorporer au christianisme, et de montrer que l'ésotérisme dont il est question ne relève pas du même esprit que le christianisme orthodoxe. Cette démonstration est d'autant plus nécessaire que les ésotéristes chrétiens se déclarent fortement anti-progressistes et qu'ils se rendent ainsi très séduisants pour les traditionalistes qui se sont prononcés contre le Concile.
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Autres oeuvres tirés des cahiers |
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1 - Les ORIGINES surnaturelles de notre monarchie nationale. 2 - Les Finalités surnaturelles de ces mêmes institutions monarchiques. |
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Nous commencerons par une introduction qui contiendra évidemment quelques généralités et quelques définitions dont on ne peut pas se passer. Nous essayerons de les rendre le moins abstraites possible. Après les quelques généralités indispensables, notre exposé comprendra trois parties : 1° - dans une première partie nous examinerons les JALONS SYMBOLIQUES qui se présentent pendant la vie de Charlemagne ; 2° - dans une deuxième partie ceux de sa CANONISATI ON ; 3° - dans une troisième partie les TRACES SURNATURE LLES tardives. |
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En 381, l'Empereur Théodose convoque le Concile de Constantinople qui réitère la même condamnation. Théodose extirpe, en quelques années, l'hérésie arienne dans les limites de l'Empire romain. Mais elle subsiste à la périphérie. L'épisode final de l'histoire de l'arianisme mérite d'être raconté. Le dernier évêque arien résidant à Constantinople veut un jour administrer le baptême à un catéchumène. Il le fait en prononçant les paroles du rituel arien : «Je te baptise au nom du Père, par le Fils, dans le Saint-Esprit». A ces mots, l'eau baptismale disparaît complètement, laissant la piscine à sec. La nouvelle de ce miracle, rapidement colportée, renforce encore l'autorité du Concile. En 395, ce même empereur Théodose partage définitivement l'Empire romain entre ses deux fils. Il confie l'Empire d'Occident à Honorius, encore enfant, avec résidence à Rome. Il attribue l'Empire d'Orient à Arcadius, avec Constantinople pour capitale. Ces deux moitiés de l'ancien empire romain ne seront plus jamais réunies. C'est l'Empire romain d'Occident qui est destiné à disparaître le premier. En 476, en effet, donc un siècle seulement après la décision de Théodose, le roi des Hérules, Odoacre, pénètre dans Rome et dépose le dernier successeur d'Honorius, qui portait le nom de Romulus Augustulus, nom qui rappelle à la fois le fondateur de Rome et le premier empereur. Cette date marque la fin de l'Antiquité et le début du Moyen-Age. L'Empire d'Orient durera beaucoup plus longtemps. Il disparaît en 1453 lorsque Mahomet Il détrône Constantin XIII Paléologue, dernier empereur d'Orient. Cette date marque la fin du Moyen-Age et le début des temps modernes. Il n'était pas inutile de rappeler succinctement ces grandes décisions des temps historiques, avant de commencer le récit d'un événement qui va nous ramener à nos origines et par conséquent nous remémorer notre véritable identité française et catholique que tant d'ennemis conjurés voudraient nous faire perdre. Au moment où Odoacre met fin à l'Empire romain d'Occident, le jeune Clovis est âgé de dix ans et Clotilde est une petite fille d'un an. Une nouvelle ère politique commence à laquelle ces deux enfants vont imprimer la marque de Jésus- Christ. |
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Autres documents |
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pas. Ils lui donnent même le nom de "vertu naturelle de religion" quand elle est exercée dans des conditions héroïques même par des païens. |
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Livres |
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Les cahiers de Jean Vaquié dans l'ordre de parution |
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